• Transports : signaler des contrôleurs pourrait bientôt coûter 2 mois de prison et 3 750 € d’amende
    https://paris-luttes.info/criminalisation-des-mutuelles-de-4703

    La commission du développement durable et de l’aménagement du territoire entend aussi pénaliser la création même de mutuelles de fraudeurs en proposant une peine de 2 mois de prison et de 3750 euros d’amende (article 13) ; cette peine sanctionnerait aussi le fait de signaler la présence de contrôleurs.

  • François Molins, mon amour de procureur
    http://www.acrimed.org/Francois-Molins-mon-amour-de-procureur
    La passion révélatrice des journalistes pour le procureur François Molins démontée par Acrimed.

    La portraitisation de François Molins (qui ne prend évidemment pas ses causes dans le seul champ médiatique) n’est qu’une manifestation parmi d’autres de l’addiction de certains médias aux sources policières et judiciaires. Or, si les sources officielles ne doivent bien sûr pas être bannies de tout travail journalistique, elles ne peuvent se substituer au journalisme lui-même.

    #journalisme #medias #police

  • Dans la prison iranienne où des mineures attendent leur exécution à 18 ans
    http://www.theguardian.com/artanddesign/gallery/2016/jan/08/inside-iran-jail-where-children-face-execution-in-pictures

    In Iran, girls are held criminally accountable by law from the age of nine, and can be sentenced to death by hanging for crimes such as murder, drug trafficking and armed robbery. Sadegh Souri, documentary winner at the 2015 Lens Culture visual storytelling awards, has photographed girls in the harsh conditions of juvenile detention – many of whom are marking time until they turn 18, when their executions will be carried out

    Mahsa is 17. She fell in love with a boy and intended to marry him, but her father was against the marriage. One day she had an argument with her father, got angry, and killed him with a kitchen knife. Mahsa’s brothers are requesting the death penalty for her

  • Au 3e jour du procès du flic qui a tué #AmineBentounsi, le témoignage accablant des témoins
    http://www.lecourrierdelatlas.com/1072713012016Proces-Saboundjian-Bentounsi-Le-commissariat-de-Noi

    « Le policier était face à moi, j’ai dit à mes filles de se baisser », explique au président Saliha A, la maman. « Au début, j’ai eu peur parce que l’agent nous braquait avec son arme. En plus, j’ai senti qu’il pouvait me tirer dessus. Il était hors de contrôle, l’air paniqué », se souvient Saliha A. « J’avais l’impression qu’il nous regardait droit dans les yeux », ajoute sa fille Lisa qui a fini, comme les autres passagers à se baisser, de peur de recevoir une balle. « Puis il a pointé son arme dans une autre direction », continue Lisa.

  • Précisions sur l’étude du CEVIPOF sur les fonctionnaires : 72% des policiers en activité voteraient FN
    https://theconversation.com/la-percee-du-front-national-dans-la-fonction-publique-52955

    La progression du FN est encore plus spectaculaire chez les policiers et militaires (N = 485). Les intentions de vote FN de ces derniers montent à 51,5 % contre 30 % en 2012, avec une différence marquée entre les militaires – de toutes les armes y compris la gendarmerie – qui choisissent le FN à hauteur de 52 % contre 63 % pour les seuls policiers. Encore s’agit-il de valeurs moyennes qui recouvrent les actifs et les retraités. Si l’on n’étudie que les actifs, en réduisant l’échantillon de près de la moitié, on voit alors, mais sans garantie de représentativité, que le vote FN atteint 57 % chez les militaires et 72 % chez les policiers.

    • Au final, les Goodyear payent pour ce qui s’est passé chez Air France. Le but c’est d’intimider. Tout est fait pour cela. Regardez le plafonnement des indemnités de licenciement obtenues aux prud’hommes que le gouvernement veut remettre sur la table. C’est fait pour que les gens ne se battent plus. Pourquoi iraient-ils devant les tribunaux pour obtenir trois fois rien ? Dans le cas des Goodyear, on est quand même face à un Etat qui poursuit, s’acharne contre des #salariés, alors même que les deux dirigeants concernés ont retiré leur plainte. (Xavier Mathieu)

      et aussi, un article du Monde
      http://seenthis.net/messages/448787

  • The Black Power Mixtape | ARTE
    http://www.arte.tv/guide/fr/042339-000/the-black-power-mixtape

    Une chronique du mouvement des droits civiques vu à travers les yeux de journalistes suédois entre 1967 et 1972, et des célébrités contemporaines influencées par le Black Power. Une mosaïque visuelle et musicale d’une richesse saisissante, Prix du meilleur montage à Sundance 2011.

    De 1967 à 1972, des équipes de télévision suédoises se sont intéressées au mouvement des droits civiques aux États-Unis. Du quotidien d’une famille noire qui manque de tout au désespoir des habitants de Harlem après les assassinats de Martin Luther King et Bob Kennedy, d’un discours de Bobby Seal au procès très médiatisé de l’égérie des Black Panthers Angela Davis, ces journalistes ont relayé le soulèvement de la population afro-américaine en tentant d’en comprendre les causes. Ils ont approché les grands leaders du Black Power lors de prises de positions publiques, mais aussi dans l’intimité. Dans une séquence particulièrement forte, Stokely Carmichael interviewe sa maman, qui raconte la misère et les discriminations. Dans un autre entretien d’une franchise stupéfiante, Angela Davis, interrogée depuis sa prison sur l’usage de la violence, s’emporte contre le journaliste avant d’évoquer son enfance, marquée par les meurtres raciaux et la possession vitale d’armes pour se défendre.

    Mosaïque visuelle

    Göran Hugo Olsson a exhumé les rushes en 16 mm de la télévision suédoise pour composer une mosaïque visuelle d’une richesse saisissante, complétée par des témoignages et des anecdotes en voix off de personnalités célèbres comme Erykah Badu, Harry Belafonte ou Angela Davis elle-même. Sorti en salles dans sa version longue (de 1967 à 1975), ce documentaire, rythmé par la musique de Questlove, ressuscite la période charnière durant laquelle s’est forgée l’âme du Black Power et interroge son héritage à l’heure où l’Amérique a élu un président noir.

    #Black_Panthers #black_power #archives #Histoire #années_60 #années_70 #ségrégation #film #Angela_Davis

    • c’est un art martial jeune (dont les maîtres fondateurs sont encore vivant, ce qui est assez rare), il y a des écoles qui se montent un peu partout et certaines sont extrêmement douteuses politiquement... Faut faire gaffe où t’atterris quand tu t’inscrit... Le machin est militaire à la base (d’ailleurs #martial ça veut bien dire ce que ça veut dire) et j’ai un pote boxeur qui trouve que, quelque part, c’est un truc de fourbe (le systema), parce qu’il n’y a pas de garde claire, par exemple... Se mettre en garde, c’est aussi une manière de séparer la vie normale du moment de combat, il dit... Cette absence pose certaines questions autour de ton positionnement dans le monde... De toute façon, au bout du compte, il y a baston, et projection de ton toi-même en train d’éclater la tronche de quelqu’un, ce qui n’a rien de réjouissant... Pour l’instant, je m’intéresse à ça pour me confronter à certains trucs perso, mais oui, il y a des questions...

    • Même si l’ensemble est très bien habillé, il y a quand même de nombreux points qui rappellent que l’origine de ce Systema est à trouver dans le maintien de l’ordre. Et privilégie l’efficacité, si possible discrète, cf. le passage sur les mérites comparés, notamment photogéniques, du nez cassé sanguinolent et des roubignolles écrabouillées…

      Dans la vidéo, les coups sont « bienveillants », mais si on fait un peu attention, largement plus d’une fois sur deux lorsque le partenaire est au sol, la séquence se finit avec le poing au dessus de l’entrejambe (il y a même des remarques égrillardes à ce sujet dans les commentaires…)

      Autre point commun avec le maintien de l’ordre (du moins dans sa conception classique, par opposition au combat), l’objectif est la neutralisation de l’adversaire et non pas sa destruction.

      Ce qui m’intéresse particulièrement, c’est le déconditionnement poussé visant à éviter absolument l’affrontement frontal (redondance…) afin de se protéger de toute blessure aussi bien physique que psychologique. Ce qui renforce encore le côté « fourbe ».

    • De toute façon, au bout du compte, il y a baston, et projection de ton toi-même en train d’éclater la tronche de quelqu’un, ce qui n’a rien de réjouissant...

      juste je n’ai jamais pratiqué, pour l’instant c’est que je projette sur ce truc... et les arts martiaux en général (que je n’ai pas plus pratiqué)

    • Le systema est à la Russie ce que le kravmage est à Israel. Des techniques de combat utilisées par les forces spéciales.
      La différence est que le systema dans sa version civile évacue une bonne part de l’arsenal offensif.
      Il n’y a pas de tenue spéciale, pas de maitre, pas de mouvement spécifique pas de katas.
      Tout le travail se fait sur la compréhension de la pratique. Maitrise du stress, déplacement et compréhension de la biomécanique. Les frappes sont lentes et profondes. L’absence de vitesse permet aux coups de ne pas rebondir et de rentrer profondément.
      Gros travail de respiration pour absorber les coups et maitriser son stress.
      Évidement on est quand même sur une pratique nationaliste ou la proximité avec la religion est réelle même si elle si cette proximité est tue.
      Il y a pas mal de clubs en France ou l’aspect combat devient moins important que l’aspect développement personnel.

    • Je plussoie les commentaires sur le caractère douteux de certains courant du systema : certains flirtent avec des idées (très) courtes tandis que d’autres sont des escrocs. Comme le systema est à la mode, chacun y va de sa petite école (et de son petit business). @unagi a bien résumé (tu es pratiquant ?).

      Les courants sérieux (niveau pratique, pas idées) semblent issus de Mikhail Ryabko et Vladimir Vasiliev (et Kadochnikov ?). Certaines vieilles vidéos de l’armée russe sont intéressantes aussi. Évitez Vadim Starov ... (on s’en rend vite compte, quand il se réclame de l’influence d’un psychiatre nazi, sur son site).

      je me demande aussi quel genre de rapport le systema entretien avec la religion orthodoxe... Il semble qu’il y ait une influence, mais c’est une religion que je connais très mal...

      Oui, je me suis demandé aussi. Certaines techniques « énergétiques » (je hais ce mot new-age, mais bon) sont intéressantes : (souffle, massage, psychologie et points vitaux).

    • J’ai pratiqué un an Ryabko. La proximité à la religion doit aussi dépendre de instructeur qui dans mon cas était serbe.
      Les validations instructeur se font en Russie ou de nombreux stages sont aussi organisés.
      Tout art martial je pense peut faire face à ce genre de proximité, le kendo par exemple n’a pas une super réputation.

    • Ni magnétiseur ni hypnotisme ni exorcisme. C’est une démonstration, si on parle biomécanique et pour une bonne compréhension il y une décomposition totale des conséquences d’un mouvement.
      La réflexion en sytéma se fait en terme de structure et le systéma est la destruction de la structure d’attaque de l’adversaire, son système. Visualiser la structure et la détruire.
      Il y a des passage ou le garçon de dos semble flotter. Décontraction du corps et respiration permettent d’absorber le coup et canaliser la douleur pour l’évacuer.

    • J’ai bien compris comment les esquives et torsions fonctionnaient, c’est en partie assez proche de l’aikido. Mais là dans cette vidéo ça n’a rien à voir, Ryabko ne touche même pas le mec typé asiatique, il n’appuie pas sur des points de contact, rien du tout : c’est uniquement le mec qui le touche en attrapant ses poignets.

      Qu’on arrive à esquiver en désaxant l’adversaire, ça ok, mais là il ne s’agit pas de ça : le mec il a méga mal, il crie et se tord de douleur et ensuite il a des spasmes et des vibrations, uniquement parce qu’il est en contact avec Ryabko, sa peau et sa voix. Et il est même à moitié évanoui (moi perso j’y vois plutôt un sommeil hypnotique) à la fin.

      Il le fait se rallonger en lui appliquant des pressions et des touchages de front avec pile exactement les mêmes gestes que les hypnotiseurs le font dans leurs numéros. Regardez les vidéos ne serait-ce que du très connu Mesmer, ce sont exactement les mêmes gestes pour faire dormir les gens, et j’en connais un dans ma ville, je l’ai déjà vu à l’œuvre à mon école de cirque, c’est exactement pareil (et ce n’est pas une insulte de charlatanisme, ce sont bien des techniques d’hypnose et de relaxation).

    • pas sûr en tout cas que Ryabko parle d’hypnose... Moi je dis qu’on dirait qu’il sent les tensions du corps qui le touche, et qu’il joue avec (d’où les torsions/crispations). Alors peut-être qu’il fait tout ça mentalement (l’électricité existait avant qu’on la découvre, ça pourrait être pareil avec la télépathie). Ou alors avec des mouvements extrêmement fin et imperceptible à la caméra. Après, la part de shamanisme/orthodoxie/chai pas quoi, je me demande bien...

    • Perso quand je parle d’hypnose, ça n’a rien à voir avec le chamanisme, ce sont des techniques bien précises et très concrètes, qui s’apprennent comme toute autre technique, et qui permette de mettre une personne en état d’hypnose, de transe, de semi-sommeil ou autre, par l’intermédiaire de paroles, de touchés, de pressions, de frottements notamment.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypnose

      Par contre en combat de rue j’ai des doutes… (mais le Systema a évidemment d’autres techniques pour ça hein).

    • @rastapopoulos oui oui, c’est moi qui parle de chamanisme... ou d’un truc mystique chai pas comment dire... Il y a effectivement une technique de l’hypnose, j’ai un pote qui en fait... Mais ils font des bagna, comme des sweatlodge, les russes, et puis je délire un peu avec le truc orthodoxe (ce que je sais, c’est que c’est vraiment une religion, qui, au départ, est profondément liée avec le paganisme ou en tout cas l’antiquité et la religion antique grecque. Constantin N°1 fait la transition, et même s’ils ont aussi massacré les païens à Byzance, ils gardent (en tout cas au début (c’est ce que j’ai lu) un lien avec des choses comme le débat contradictoire, l’astronomie (les sciences disons), une certaine absence de dogme, une liberté de questionnement... (et c’est par eux qu’on a gardé les textes d’Aristote et des autres (ils les refilent aux Arabes qui les refilent ensuite à Rome qui les refilent ensuite à... chai pas Diderot (alors que les cathos de Rome voulaient tout brûler au début)). Aussi, on embrasse, on touche les icônes chez les orthodoxes, il y a peut-être un machin avec le toucher là-dedans, chai pas... un lien direct (sans le truchement du prêtre) avec le... dieu ou quoi (connais mal l’histoire de la querelle des icônes, mais c’est là-dedans (Ah aussi les orthodoxes n’ont jamais fait de croisades (Byzance/constantinople/istanbul (l’empire Romain d’Orient) était coincée entre Rome et les Muslims anatoliens (et dans le fond, les Orthodoxes (de Grèce en tout cas (les Russes et les Serbes je sais pas) préférent les muslims parce qu’au moins ils ne cherchent à leur corriger le christianisme (le mot d’orthodoxe est peut-être trompeur dans le sens qu’il a pris aujourd’hui (de radical intrasigeant/puriste/intégriste) alors qu’on dit que ça ne se passe pas trop comme ça, en fait, dans la religion orthodoxe (mais j’en sais rien...)) bref haha, ça me fait tripper ce truc (j’ai pris un cours hier, c’était vraiment chouette))

    • Pour la partie hypotisme ou je ne sais pas quoi, en communauté sceptique on parle de #bullshido une recherche devrait vous orienter sur tout un tas de combat fumeux.
      Souvent le maitre a une emprise sur des élèves qui reconnaissent en lui une grande autorité, et ensemble ils se convainc mutuellement de cette force.
      Il y a eu des conséquences assez triste, quand ces maitres de l’énergie invisible, se retrouve en combat face a un simple pratiquant qu’il ne connait pas...

    • Souvent le maitre a une emprise sur des élèves qui reconnaissent en lui une grande autorité, et ensemble ils se convainc mutuellement de cette force.

      Oui voilà, c’est exactement ce genre de chose à quoi je pense. C’est possiblement de la vraie hypnose, mais qui marche parce qu’il y a un rapport de domination et/ou de respect préalable. Tout comme l’effet placebo a des effets réels lorsqu’il y a une relation de confiance entre un soignant et un soigné.

      Mais ça ne marcherait pas (ou beaucoup moins facilement, ou beaucoup moins spectaculairement) face à un inconnu dans la rue.

    • L’approche des sceptiques, et de celles des fans de MMA n’est heureusement pas la même, et comme il y a beaucoup moins de sceptiques que de fan du MMA...
      Les vidéos que tu pointes sont vraiment a mon avis les moins pertinentes. Dans celle sceptique, tu as en général d’abord une partie ou tu vois le maitre avec ses prétendus pouvoirs, agir sur ses élèves, projetant a distance sans même les toucher. Et ensuite ça enchaine avec une autre vidéo ou le même gars n’a en fait aucun pouvoir.

    • Un message de Cyrille Diabaté (multi champion du monde muay thai et combattant MMA) hier sur FB
      (https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyrille_Diabat%C3%A9)

      A TOUS LES MAÎTRES DE SELF DEFENSE DE FRANCE ET DE NAVARRE. ARRETEZ DE MENTIR A VOS ÉLÈVES !!!!

      Seule la répétition technique pendant des années et LA MISE EN PRATIQUE DANS DES CONDITIONS (PROCHES) DU RÉEL peuvent PEUT ETRE préparer quelqu un ayant confiance en ses capacités physiques, techniques et mentales a faire face a un ou des adversaires armés ou non.

      TOUT LE RESTE CEST DU MENSONGE !!!

      Prendre des euros pour apprendre de la merde a des gens trop crédules ça s appelle de l’escroquerie.

      Apprendre a des gens non sportifs a répéter des gestes loufoques/irréalistes en leur faisant croire que cela va leur sauver la vie c’est du non assistance a personne en danger.

      Apprendre a vos élèves naïfs a casser une nuque/un genoux ou percer un oeil alors que vous ne l’avez jamais fait (et que ce geste conduirait l’agressé en prison) c’est de l’arnaque.

      Jai eu l’occasion de croiser le chemin de plein de pratiquants de Self ou « Selfies » (les 2 tendances exacerbent l’auto-kiffance) et de tous les niveaux et les seuls qui tenaient la route avaient plus de 10ans dans d autres sports de combat/arts martiaux et ils se servaient de ce qu ils avaient appris dans ces autres styles pour être efficaces en self.

      Si on apprend a un boxeur aguerri avec 10ans de combat derriere lui les rudiments du Krav/Penchak ou autre anarque, il sera efficace PARCEQUE il aura fait 10ans de boxe avant. Il saura gerer le stress d un affrontement, faire face a la douleur d un coup porté pleine puissance, rester stoïque alors qu il est sonné etc etc. Il aura un physique solide.

      Au lieu de ça les pratiquants de self ont souvent toutes les formes, savent pas faire 20 pompes de suite et ont du mal a mettre un coup de poing qui y ressemble (les coups de pieds jen parle meme pas).

      Alors bon leur apprendre a désarmer un agresseur armé dans la rue...

      Est ce que quand vous poussez la porte d’une salle de self et demandez des renseignements sur la discipline de self qui vous interesse on vous dit « faites de la boxe/muay/mma/rugby/etc 10ans et revenez nous voir ! » ???
      Non on vous dira « cest 350€ pour 2 cours par semaine...payable en cheque ou en especes »...

      Les rudiments du combat sont ailleurs. La base est ailleurs. Arretez de croire a cette propagande martiale qui essaye de vous faire croire que vous allez apprendre des techniques secretes de tel ou tel corps d’armée (le coup de l’armée est un must au sein de la population self) qui vont vous rendre invincible.

      Je suis SUR de ce que j’avance. Si tu pratiques un style de Self et que tu n’es pas d’accord avec moi je te propose de me prouver le contraire.

      La SnakeTeam, 163 ave joffre epinay/seine.

  • « Des calculs de probabilité ont produit des erreurs judiciaires »

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/09/14/des-calculs-de-probabilite-ont-produit-des-erreurs-judiciaires_4756815_16506

    Leila Schneps, mathématicienne et auteure de romans policiers, a écrit avec sa fille Coralie Colmez Les Maths au tribunal (Seuil, 288 p., 20 €). Elles y passent en revue dix cas dans lesquels la science des nombres a joué un rôle funeste.

    Les mathématiques ont-elles vraiment produit des erreurs judiciaires  ?

    Absolument. Des erreurs de calcul de probabilité ou autres ont entraîné ces injustices. Un exemple  : aux Pays-Bas, en 2001, une infirmière est accusée de meurtres car elle a assisté à toutes les morts survenues dans son hôpital. Certes, elle avait accès aux médicaments et aux malades, et pouvait avoir voulu abréger les souffrances de ces moribonds. Mais aucun élément matériel n’était disponible. Alors, on a fait un calcul  : étant donné une infirmière qui travaille dans un hôpital de telle taille, quelle est la probabilité qu’elle assiste à tous ces décès  ? On a fait ce calcul n’importe comment et trouvé une probabilité infime  : 1 sur 273 millions.

    Et le résultat  ?

    Elle a été condamnée à la prison à vie. Malgré un appel, puis une cassation. ­Entre-temps, on s’est aperçu que pour certaines morts, elle n’était pas présente, car en congé maladie. Cela changeait tout au calcul, mais on ne l’a pas refait… Il a fallu qu’un statisticien reprenne le dossier pour qu’il soit rouvert. Le 14 avril 2010, elle a été finalement déclarée innocente.

    On peut donc condamner sur de seuls motifs mathématiques ?

    Officiellement, jamais. Là, par exemple, on a trouvé autre chose. Dans son journal intime, l’infirmière mentionnait avoir « cédé à sa tentation ». On a dit qu’il s’agissait d’aider les patients à mourir. En vérité, elle leur tirait les cartes... Il y avait des analyses biologiques, mais elles étaient fautives. Des examens psychiatriques, tous mal faits. Ce sont ces éléments que le juge a retenus. Mais ce qui a été central était bien l’analyse mathématique.

    Pourquoi un tel poids ?

    Parce que les mathématiques ont l’autorité d’une science que l’on croit absolue. Comme si un résultat était juste ou faux et un mathématicien infaillible. Par exemple, quand on analyse une empreinte trouvée sur la scène d’un crime et que l’on constate qu’elle appartient à une personne sur 1 000 dans la population générale. Si l’accusé possède la même empreinte, les gens pensent qu’il y a 999 chances sur 1 000 qu’il soit coupable. Mais ce n’est pas du tout ça ! Cela veut dire que dans une ville de 1 million d’habitants, il y a 1 000 personnes qui possèdent la même empreinte, donc 1 000 coupables possibles, et l’accusé est un de ces 1 000, donc, faute d’autres renseignements, une chance sur 1 000 d’être le coupable. Exactement l’inverse ! Ce raisonnement est si courant qu’il a été baptisé le « sophisme du procureur ».

    Les avocats ne décèlent-ils pas de telles erreurs ?

    Celle-là, de plus en plus. Mais il y en a plein d’autres. Que beaucoup d’avocats laissent passer par incompétence. Ou qu’ils relèvent, mais que le jury n’entend pas. Dans le livre, nous racontons le cas d’un couple mixte accusé de vol sur la seule foi d’un calcul de probabilité. Leur avocat comprend que quelque chose ne va pas. Mais il est tellement maladroit que ça se retourne contre lui, et ses clients sont condamnés.

    Les maths ont-elles pesé dans des procès célèbres ?

    L’affaire Dreyfus, par exemple. ​Alphonse Bertillon, le père de l’empreinte digitale, a affirmé, statistiques à l’appui, que le bordereau à l’origine de l’affaire avait bien été écrit par Dreyfus... Des années plus tard, les trois plus grands mathématiciens de l’époque, Poincaré, Darboux et Appel, ont démontré que ce calcul était basiquement faux.

    L’analyse de l’ADN, star des procès, pose-t-elle des problèmes statistiques ?

    Tout à fait. Les juges pensent que pour analyser de l’ADN, il faut faire appel à des biologistes. Or, si prélever et extraire de l’ADN relève bien de la biologie, l’analyse des résultats qui en ressortent relève de la statistique. Les biologistes utilisent bien souvent des méthodes statistiques beaucoup trop primaires et des logiciels qu’ils ne maîtrisent pas

    Ne vaudrait-il pas mieux laisser les mathématiques hors du tribunal ?
    On ne peut plus, elles sont partout. La solution consiste à éduquer le public et surtout les lycéens, qui seront les avocats et les jurés de demain. Malheureusement, en classe, on continue d’enseigner les probabilités avec des exemples issus du commerce ou des histoires de pots de yaourt. Vous ne pensez pas que les meurtres intéresseraient davantage les élèves ?

    • Dans l’ancien monde donc, lorsque le journalisme constituait une occupation rémunérée, des personnes passaient leur temps à chercher des informations et les livrer aux autres, en appliquant des techniques (de collecte, de vérification, d’écriture) qu’elles avaient apprises. Peut-être qu’on peut s’en passer, qu’au sein d’une collectivité des informations peuvent être trouvées et relayées bénévolement par des gens qui font autre chose en parallèle et qui ont un don naturel pour l’information. C’est l’hypothèse la plus optimiste.

      Maintenant regardons ce qui existe à ce jour en dehors du journalisme, dans les médias dits “alternatifs”, “libres” ou toute autre appellation. Certains publient des articles très intéressants, du contexte sur un événement local mal traité ou sous-traité par la presse classique, des analyses riches sur une situation, des textes de réflexion critique, des rendez-vous militants, etc. Il manque tout de même quelque chose d’important : ces médias apportent très rarement des informations inédites, par méconnaissance ou rejet des techniques dites “journalistiques” telles que passer un coup de fil, faire une interview, aller en reportage là où il se passe quelque chose.

      A mes yeux, ces techniques ne sont pourtant pas réservées aux journalistes. Elles ont souvent été inventées par d’autres et peuvent servir à tous ceux qui au-delà du commentaire, ont envie ou besoin de faire de l’information. Elles n’empêchent ni le regard critique, ni l’empathie lors d’un entretien ou d’un reportage et les formes consacrées peuvent être réappropriées, améliorées. Toute expérimentation dans ce domaine est bonne à prendre.

      #journalisme #medias #medias_alternatifs cc @rezo @moderne

  • Fabricants et exportateurs d’armes légères

    http://visionscarto.net/armes-legeres-exportateurs-fabricants

    Allez, je commence la publication d’une grande série sur les armes, les fabricants, les exportateurs, les utilisateurs, les importateurs, les profiteurs, etc... Voici une des figures qui montre un aspect de cette « géographie du vide, géographie du plein ». On verra sur une des prochaines cartes qu’à part aux États Unis où on fabrique ET où on importe aussi (et utilise) massivement les armes légères, cette hyper-concentration des fabricants/exportateurs sont loin d’être les régions d’utilisation : Afrique centrale et grands lacs, Sahel, Amérique central et Amérique du sud, Corne de l’Afrique et surtout Yémen, Caucase, Asie centrale, Moyen-orient (hors israël)

    La carte existe en version anglaise aussi
    http://visionscarto.net/small-light-arms-producers-exporters

    #Armement #Armes #Armes_légères #Guerre #Conflits

    • Question1 : Considérez vous comme de l’armement léger également ce qui tient de la surveillance ? vidéosurveillance, drones, alarmes etc … ? Sachant que leurs fabricants sont généralement des marchands d’armes lourdes ?
      Question2 : Où retrouver cette carte interactive, relevée sur seenthis, ou l’on visualise chaque pays importateur (comme la grèce) et ses achats annuels ? #merci @reka
      #industrie_de_l'armement

    • Réponse 1 : non, il s’agit d’armes au sens le plus étroit du terme ; les définitions ne sont pas univoques, mais le Small Arms Survey les définit ici http://www.smallarmssurvey.org/weapons-and-markets/definitions.html
      Comme tu vois ne sont pas non plus prises en compte les techniques de répression type gaz lacrymogène, “armes non létales”, barbelés, etc. Il faudrait sans doute préciser cela dans la carte.

      Réponse 2 : tu penses peut-être à https://armsglobe.chromeexperiments.com ?

    • Oui merci @fil pour tes réponses, c’était bien cette carte. Je ne retrouve pas pour autant la discussion seenthis autour d’elle.
      @reka j’ai tenté de prouver à une connaissance il y a quelques années que la prospérité de la france dont il jouissait aveuglement était basée sur l’industrie de la mort. Tentative également de montrer que ce secteur est non seulement le plus polluant mais qu’il dirige tout en sous main, à commencer par l’énergie, évidemment nucléaire, mais aussi les politiques sécuritaires et l’économie mondiale. Le souci principal rencontré est que ce trafic n’étant pas régulé, il y a des plaques tournantes et qu’il est difficile de connaitre les chiffres réels. L’autre souci est de ne pouvoir distinguer l’imbrication des différentes technologies développées par l’armée dans nos modes de vie, puisqu’elles sont catégorisées comme du progrès, par exemple le cinéma. Bref, le sujet m’intéresse, n’hésite pas si tu as besoin de petites mains.

    • Effectivement ce serait bien de précise concernant arme_légère. La définition adoptée par the Survey qui finalement l’élargit à du mortier de 120mm transportable par un véhicule léger, ça fait bizarre. Sur WP les armes légères sont les armes qui peuvent être transportées et utilisées par une seule personne.

      To this list, the Survey has added single-rail-launched rockets and 120 mm mortars as long as they can be transported and operated as intended by a light vehicle.

    • @touti si tu me proposes de l’aide attention, je risque... d’accepter ! J’ai une série de cartes, de données que je vais « mettre en carte » dans les jours et les semaines qui viennent. Nous les publierons au fur et à mesure. Pour ce qui concerne la prospérité de la France, je n’ai pas regardé de très près les composantes, je suis sur que l’Industrie militaire tient une bonne place, mais sans doute pas la plus importante. Dans le « bouquet » des exportations, il y a beaucoup d’autres secteurs. Cela dit, tu chatouilles un peu ma curiosité et du coup, ça me donne envie de faire une recherche plus approfondie pour voir ce que représente vraiment le secteur militaire dans la structure des exportations. Je ne sais pas par où commencer mais je peux ouvrir un tableau qu’on complémentera au fur et à mesure.

      Là, il ne s’agit que du commerce des armes légères, mais les prochaines cartes montreront l’importance des exportations d’armement lourd. j’ai aussi des données sur les technologies de pointe destinés aux armées étrangères et qui ne sont pas incluses dans les statistiques des armements lourds du Sipri. Ça va renforcer l’image terriblement asymétrique (pour la faire courte, cinq fabricants majeurs pour les armes légères et lourdes, et une multitude d’utilisateurs dont 80 % de pays en guerre plus ou moins intense selon les classement des instituts spécialisés à Londres et à Oslo.

      le Small arm survey, dans son dernier rapport, publie un tableau qui a servi de base à cette carte (mon intention cartographique ici était juste de créer un document très simple pour montrer l’hyperconcentration de la fabrication et illustrer par l’exemple cette « géographie du vide et géographie du plein » tellement signifiante. Mais le tableau mais est beaucoup plus détaillé que la synthèse que j’en ai faite. Elle donne - pour chaque pays exportateur - le noms des principaux pays utilisateur. Le problème est que ce n’est pas quantifié, mais il st possible d’établir sur cette base une carte assez complexe (donc très difficile à designer) des pays « récepteurs » de ces armes : si tu veux m’aider :) Je serai bien content parce que je suis particulièrement bien plombé point de vue boulot en ce moment. c’est pour faire un truc du genre armsglobe.chromeexperiments.com mais peut-être pas nécessairement interractif à moins que @fil s’ennuie mortellement en ce moment et qu’il ait envie de s’y coller.

      Je vais amender la carte plus tard, mais d’ores et déjà, il convient de préciser quelques aspects : l’Iran et la Corée du Nord sont des exportateurs reconnus, mais comme l’enquête du Small Arms Survey explique qu’ils ne peuvent pas publier de résultats pour ces deux pays. Il faudrait néanmoins qu’ils apparaissent sur la carte, au moins comme pays « revendeurs ». Par ailleurs, comme le mentionne @fil, il reste tout un secteur économique (contrôle, surveillance, fermeture de frontière) qui ne fait pas partie de la définition « armes légères », mais qui, vu son importance, mériterait aussi une étude particulière pour qu’on puisse chiffrer correctement ce secteur et... en faire une carte pour identifier les acteurs majeurs.

      On pourra rediscuter de « ce que nous disent les cartes » quand j’aurai publié tout le projet armement (environ une vingtaine de documents, cartes et graphiques) et éventuellement aller plus loin dans l’expérimentation.

  • Toute notre #civilisation est fondée sur la spécialisation, laquelle implique l’asservissement de ceux qui exécutent à ceux qui coordonnent ; et sur une telle base, on ne peut qu’organiser et perfectionner l’#oppression, mais non pas l’alléger.
    Simone Weil (1909-1943)

    http://iresmo.jimdo.com/2015/07/18/simone-weil-une-critique-de-l-industrialisme
    http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/reflexions_causes_liberte_oppression/reflexions_sur_la_liberte.pdf
    #guerre_aux_pauvres #critique_techno #critique_de_la_valeur

    • Mais, si l’état actuel de la technique ne suffit pas à libérer les travailleurs, peut-on du moins raisonnablement espérer qu’elle soit destinée à un développement illimité, qui impliquerait un accroissement illimité du rendement du travail ? C’est ce que tout le monde admet, chez les capitalistes comme chez les socialistes, et sans la moindre étude préalable de la question ; il suffit que le rendement de l’effort humain ait augmenté d’une manière inouïe depuis trois siècles pour qu’on s’attende à ce que cet accroissement se poursuive au même rythme. Notre culture soi-disant scientifique nous a donné cette funeste habitude de généraliser, d’extrapoler arbitrairement, au lieu d’étudier les conditions d’un phénomène et les limites qu’elles impliquent ; et Marx, que sa méthode dialectique devait préserver d’une telle erreur, y est tombé sur ce point comme les autres.

    • Il n’existe par ailleurs qu’une autre ressource permettant de diminuer la somme de l’effort humain, à savoir ce que l’on peut nommer, en se servant d’une expression moderne, la #rationalisation du #travail.
      [...]
      Dès qu’on jette un regard sur le régime actuel de la production, il semble assez clair non seulement que ces facteurs d’économie comportent une limite au-delà de laquelle ils deviennent facteurs de dépense, mais encore que cette limite est atteinte et dépassée. Depuis des années déjà l’agrandissement des entreprises s’accompagne non d’une diminution, mais d’un accroissement des frais généraux ; le fonctionnement de l’entreprise, devenu trop complexe pour permettre un contrôle efficace, laisse une marge de plus en plus grande au #gaspillage et suscite une extension accélérée et sans doute dans une certaine mesure parasitaire du personnel affecté à la coordination des diverses parties de l’entreprise. L’extension des échanges, qui a autrefois joué un rôle formidable comme facteur de #progrès économique, se met elle aussi à causer plus de frais qu’elle n’en évite, parce que les marchandises restent longtemps improductives, parce-que le personnel affecté aux échanges s’accroît lui aussi à un rythme accéléré, et parce que les transports consomment une énergie sans cesse accrue en raison des innovations destinées à augmenter la vitesse, innovations nécessairement de plus en plus coûteuses et de moins en moins efficaces à mesure qu’elles se succèdent. Ainsi à tous ces égards le progrès se transforme aujourd’hui, d’une manière à proprement parler mathématique, en régression.

      #contre-productivité

    • Simone Weil aborde dans ses textes plusieurs points qui raisonnent avec une accuité particulière aujourd’hui dans une économie pourtant souvent qualifiée de post-fordiste et de post-industrielle. Elle s’interroge sur le mythe de la #croissance illimitée. Elle montre la difficulté à s’appuyer sur une croyance en l’innovation technologique et la confiance dans le progrès #technique. Elle rappelle au contraire la part d’imprévisibilité à laquelle est soumise l’#innovation technologique. De même, elle montre le lien entre la #rationalité technique et calculante. Elle met en lumière la manière dont cette rationalité calculante envahit tous les pans de l’existence. Aujourd’hui, l’utilisation de la rationalité algorithmique dans le monde de l’entreprise et de la gouvernance politique en constitue une nouvelle étage. L’automatisation du travail par l’"#intelligence_artificielle" et l’utilisation des #big_data en vue d’une analyse prédictive en sont deux exemples. Face aux tenants du #capitalisme vert, qui affirment que les progrès technologique pourront dépasser le problème des limites naturelles, Simone Weil montre en quoi cette croyance relève d’une foi religieuse dans le progrès technique.

    • Le problème est effectivement spécialisation + besoin de coordination. Ce besoin de coordination est apparemment apparu avec les infrastructures agricoles (barrages, bassins, canaux d’irrigation....). Et la spécialisation a été possible grâce à l’#agriculture aussi, avec des denrées stockables en surplus (céréales).

    • @nicolasm comme le disait Hemenway, l’agriculture amène, toujours, à une concentration du pouvoir par l’élite. C’est le résultat inévitable de l’existence de gros surplus stockables, qui est au coeur de l’agriculture, et nous pourrions avoir besoin de créer une culture où le surplus, ainsi que la peur et la cupidité qui le rendent desirable, ne sont plus les résultats structurels de nos pratiques culturelles.
      http://seenthis.net/messages/190256
      Ce qui nous ramène à l’#horticulture

      Most horticultural societies are far more egalitarian than agriculturists, lacking despots, armies, and centralized control hierarchies.
      Horticulture is the most efficient method known for obtaining food, measured by return on energy invested. Agriculture can be thought of as an intensification of horticulture, using more labor, land, capital, and technology. This means that agriculture, as noted, usually consumes more calories of work and resources than can be produced in food, and so is on the wrong side of the point of diminishing returns. That’s a good definition of unsustainability, while horticulture is probably on the positive side of the curve.

      http://tobyhemenway.com/203-is-sustainable-agriculture-an-oxymoron

    • Oui mais j’imagine que ça ne suffit pas, car même si les céréales sont sans mesure pour la facilité et la durée de stockage et la versatilité de l’utilisation, on pourrait imaginer une capitalisation agricole avec surplus temporaires (tubercules, fruits à coques) suffisamment en nombre pour fabriquer une élite ? Peut être qu’une condition nécessaire est d’avoir des biens communs pour que celles et ceux qui ne veulent pas être esclaves puissent vivre librement en autonomie. Mais malheureusement ce n’est pas de la seule volonté des humains libres, comme l’a démontré maintes fois l’Histoire.

    • Sauf que l’horticulture étant par définition très manuelle, tu ne peux pas avoir de grosse surface cultivée par personne. Ça favorise une relative égalité dans la propriété, et une plus grande dispersion des ressources, qui sont de ce fait moins accumulables.
      La disparition des #communs a par ailleurs été de pair avec la mise en place des #enclosures, qui a marqué les débuts du capitalisme.

    • Sauf que l’horticulture étant par définition très manuelle, tu ne peux pas avoir de grosse surface cultivée par personne. Ça favorise une relative égalité dans la propriété

      Une égalité ... ou de l’esclavage. La canne à sucre est un bon exemple, puisque ça doit être une des culture les plus rentables en calories/ha, mais requérant une grosse main d’œuvre. Mais peut être s’éloigne t-on de l’horticulture

    • La puissance et la concentration des armements mettent toutes les vies humaines à la merci du pouvoir central. En raison de l’extension formidable des échanges, la plupart des hommes ne peuvent atteindre la plupart des choses qu’ils consomment que par l’intermédiaire de la société et contre de l’argent ; les paysans eux-mêmes sont aujourd’hui soumis dans une large mesure à cette nécessité d’acheter. Et comme la grande industrie est un régime de production collective, bien des hommes sont contraints, pour que leurs mains puissent atteindre la matière du travail, de passer par une collectivité qui se les incorpore et les astreint à une tâche plus ou moins servile ; lorsque la collectivité les repousse, la force et l’habileté de leurs mains restent vaines. Les paysans eux-mêmes, qui échappaient jusqu’ici à cette condition misérable, y ont été réduits récemment sur un sixième du globe. Un état de choses aussi étouffant suscite bien ça et là une réaction individualiste ; l’art, et notamment la littérature, en porte des traces ; mais comme en vertu des conditions objectives, cette réaction ne peut mordre ni sur le domaine de la pensée ni sur celui de l’action, elle demeure enfermée dans les jeux de la #vie_intérieure ou dans ceux de l’aventure et des actes gratuits, c’est-à-dire qu’elle ne sort pas du royaume des ombres ; et tout porte à croire que même cette ombre de réaction est vouée à disparaître presque complètement.

      #hétéronomie #système_technicien

    • Elle a écrit ce texte en 1934 et c’est impressionnant de voir avec quelle précision ça décrit la situation actuelle

      L’augmentation formidable de la part prise dans les entreprises par le capital matériel, si on la compare à celle du #travail_vivant, la diminution rapide du #taux_de_profit qui en a résulté, la masse perpétuellement croissante des frais généraux, le #gaspillage, le coulage, l’absence de tout élément régulateur permettant d’ajuster les diverses branches de la production, tout empêche que l’activité sociale puisse encore avoir pour pivot le développement de l’#entreprise par la transformation du #profit en #capital. Il semble que la lutte économique ait cessé d’être une rivalité pour devenir une sorte de guerre. Il s’agit non plus tant de bien organiser le travail que d’arracher la plus grande part possible de capital disponible épars dans la société en écoulant des actions, et d’arracher ensuite la plus grande quantité possible de l’argent dispersé de toutes parts en écoulant des produits ; tout se joue dans le domaine de l’opinion et presque de la fiction, à coups de #spéculation et de #publicité. Le crédit étant à la clef de tout succès économique, l’épargne est remplacée par les dépenses les plus folles. Le terme de #propriété est devenu presque vide de sens ; il ne s’agit plus pour l’ambitieux de faire prospérer une affaire dont il serait le propriétaire, mais de faire passer sous son contrôle le plus large secteur possible de l’activité économique. En un mot, pour caractériser d’une manière d’ailleurs vague et sommaire cette transformation d’une obscurité presque impénétrable, il s’agit à présent dans la lutte pour la puissance économique bien moins de construire que de conquérir ; et comme la conquête est destructrice, le système capitaliste, demeuré pourtant en apparence à peu près le même qu’il y a cinquante ans, s’oriente tout entier vers la destruction.

    • Les moyens puissants sont oppressifs, les moyens faibles sont inopérants. Toutes les fois que les opprimés ont voulu constituer des groupements capables d’exercer une influence réelle, ces groupements, qu’ils aient eu nom partis ou syndicats, ont intégralement reproduit dans leur sein toutes les tares du régime qu’ils prétendaient réformer ou abattre, à savoir l’organisation bureaucratique, le renversement du rapport entre les moyens et les fins, le mépris de l’individu, la séparation entre la pensée et l’action, le caractère machinal de la pensée elle-même, l’utilisation de l’abêtissement et du mensonge comme moyens de propagande, et ainsi de suite. L’unique possibilité de salut consisterait dans une coopération méthodique de tous, puissants et faibles, en vue d’une décentralisation progressive de la vie sociale ; mais l’absurdité d’une telle idée saute immédiatement aux yeux. Une telle coopération ne peut pas s’imaginer même en rêve dans une civilisation qui repose sur la rivalité, sur la lutte, sur la guerre

      lien avec http://seenthis.net/messages/315340

    • Les leaders sont des types durs, qui ont des idées et des idéologies, et la visibilité et l’illusion de l’unité disparaîtraient. C’est précisément parce qu’ils n’ont pas de leader que le mouvement peut survivre. Mais c’est précisément parce qu’ils n’ont pas de leader qu’ils ne peuvent pas transformer leur unité en action concrète.

      http://cultura.elpais.com/cultura/2015/12/30/babelia/1451504427_675885.html

  • L’absence d’accueil durable met les enfants roms à rude école (L’Humanité)
    http://www.humanite.fr/labsence-daccueil-durable-met-les-enfants-roms-rude-ecole-581932

    Faute de solution d’accompagnement, ces expulsions font voler en éclats le travail mené par les associations pour sortir ces migrants de leur extrême précarité.« Dans 90 % des cas, les enfants victimes d’expulsions, qui étaient scolarisés, ne reviennent pas à l’école »

    #éducation #école #Rroms #égalité #discrimination #scolarisation

  • Les 10 conseils pour rester net sur le web | L’actu en patates
    http://vidberg.blog.lemonde.fr/2015/08/28/les-10-conseils-pour-rester-net-sur-le-web

    En cette période de rentrée, la CNIL a édité sa nouvelle affiche pédagogique à destination des enfants, de leurs parents et des enseignants pour utiliser Internet sans risque.

  • Juste à Lille, ça tourne un peu comme dans le film le Havre de #Kaurismäki.

    Pour faire vite, sur la situation générale, certains réfugiés mineurs sont déjà placé par le 115 (à perpet’, parfois seul à Maubeuge dans un foyer pour adulte (mais même si les placements ne sont pas géniaux, c’est provisoire, et ça mets encore un peu plus dans les rails d’une rentrée possible à l’école, d’une formation, d’un travail avec un éduc, de cours de français etc (on a les numéros de téléphone de tout le monde (normalement) de toute façon, si jamais ça part vraiment en vrille (et ils ont nos tél aussi, histoire que personne ne soit oublié (normalement)). Les autres aussi devraient, enfin, obtenir leur placement, même si ça risque d’être plus ou moins long (il y a eu une audience aujourd’hui, l’avocate a tout défoncé).

    Comme dans le film le Havre, c’est-à-dire que ce truc essentiellement merdique a permis à plein de monde du quartier de se rencontrer (la directrice de l’école primaire d’à côté, l’Imam du coin, le prêtre baptiste, des tatoués, des artistes, la reine du couscous de ma rue, un très bon éducateur (j’en oublie (ça réunit une trentaine de personne (ah une très bonne avocate enragée))) et de faire un truc chouette ensemble.

    Aussi, je pense, avoir pas mal de blancs et de moins blancs bienveillant (et agissant (cours de français, test de niveau scolaire, concours de ping-pong, projection de films de super-héros, bouffe chaude bi-journalière (et préparée ensemble), tournoi de foot, planque pour ne pas dormir sous la pluie (même si chuut) et j’en oublie... (ah si, entraînement sportif de skinhead de gauche (et bien sûr accès à la mosquée)) avoir ça autour et avec soi, ça a vraiment mis une bonne ambiance dans le groupe, qui se sert les coudes et qui a visiblement retrouvé le moral (il y a aussi un groupe plus âgés de types qui arrivent du #Darfour et qui sont en attente d’une validation de demande d’asile et ils ont vraiment le sourire depuis quelque jours, alors qu’ils n’étaient vraiment pas en forme en arrivant (bref...)).

    Fucking Welcome les gars.

    Pour moi ça montre qu’on peut largement accueillir tout la misère du monde, sans se fatiguer, en se relayant, sans moyens énormes, en partageant un peu de semoule et un peu de temps, de temps en temps.

    Et sans l’État.

    J’aurais aimé pousser le truc plus loin en lançant le machin dans une occupation et une vraie expérience d’autonomie, l’impression qu’on pourrait vraiment tout prendre « en charge » nous même, et dans le long terme même (en tout cas, on déjà « pris en charge » une trentaine de personne en plein mois d’aout (on pourrait peut-être faire plus en temps normal))) mais faire ça, dans la situation présente, c’est mettre les réfugiés en porte-à-faux avec mes/nos rêves, quelque part, en tout cas les mettre en danger d’être exclu d’un système qui va très certainement finir par les accepter (of course, they need them (peut-être d’ailleurs pour les bouffer tout cru (mais bon à voir)).

    Donc voilà quoi...

    Ça roule pas mal grâce à plein de monde intelligent et discipliné (les réfugiés en premier d’ailleurs) et on prévoit, quelque soit les placements, de se faire des bouffes-boum-fêtes assez régulièrement pour garder le contact.

    Happy end allez... fuck la rentrée...

  • Ce qu’il advient après une expulsion – ici, celle des Francs-Tireurs
    https://paris-luttes.info/ce-qu-il-advient-apres-une-3699
    Témoignage écœurant sur les dessous et les suites ordinaires d’une expulsion en banlieue parisienne.

    Comme dans la nature, les charognards succèdent aux charognards jusqu’à ce qu’il ne reste plus que les os blanchis de leurs victimes. C’est l’impression que donne cet endroit, où les misérables restes de nos vies passées sont jetés négligemment, avant d’être détruits définitivement après quelques mois.

    Le linge pourrit très rapidement, les matelas se recouvrent de moisi, l’électroménager rouille, les affaires disparaissent mystérieusement et les oiseaux chient dessus. Les déménageurs, qui appellent pudiquement « chantiers » le fait de collaborer à des expulsions, lorgnent sur les affaires que nous ne récupérerions pas, nous pressent de faire le tri.

    À la violence de l’expulsion, qui se traduit pour nous par une fragilisation du collectif, s’ajoute celle de devoir galérer pendant des semaines pour récupérer le strict minimum. Que penser alors des conséquences pour les familles jetées à la rue, sans réseau de solidarité pour stocker leurs affaires, souvent trop pauvres pour louer un véhicule et se rendre dans ces cavernes sinistres ?

    Nous, expulsés, sommes la matière première de toute une tripotée de crapules de la pire espèce, qui s’engraissent sur notre dos autant que possible.

    Les anciens occupant·es de ce squat de Pantin ont également filmé en caméra cachée le lieu, situé à plus d’une heure de Paris, où sont stockées les affaires personnes expulsées de la région
    https://www.youtube.com/watch?v=9ySSwTvAV6E

  • IFLA : les bibliothèques refusent de devenir des mouchards - Les univers du livre
    http://www.actualitte.com/article/tribunes/la-vie-privee-dans-les-bibliotheques-a-ete-largement-remise-en-cause/60105

    Mais ce n’est pas tout : l’IFLA s’inquiète de la surveillance organisée par le gouvernement, et de l’irruption de services commerciaux utilisés pour l’accès à certains contenus. Le prêt numérique est au centre de cette préoccupation : lorsqu’il n’est pas confié à un opérateur privé (OverDrive outre-Atlantique), il repose sur un système qui utilise des mesures de protection technique basées sur les données personnelles de l’utilisateur (comme le DRM Adobe, utilisé par PNB).