• J’ai commencé un nouveau #plugin pour #SPIP : centre_image
    http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/centre_image

    Après installation (PHP 5 au minimum : on a besoin de la fonction image_filter), on se retrouve avec 3 filtres qui s’appliquent à des images :
    centre_image($fichier) retourne un tableau array{x,y} du centre d’intérêt de l’image,
    centre_image_x($fichier) et centre_image_y($fichier) sont plus directement utilisables dans les squelettes, puisqu’ils retournent indépendamment la valeur x et la valeur y de la fonction précédente.

    x et y sont des valeurs entre 0 et 1 (x à 0 à gauche, 1 à droite ; y à 0 en haut, 1 en bas), qui donnent les coordonnées du « point d’intérêt » de l’image, calculé automatiquement sur le principe de l’« entropie ».

    Quelques éclaircissements :

    – un problème classique quand on recarde une image automatiquement, c’est que selon la nature de l’image, on n’obtient pas un recadrage pertinent (têtes coupées parce qu’on a visé trop bas, statue hors cadre parce qu’on a coupé au centre…) ; du coup, je viens déjà d’introduire un réglage automatique dans la fonction image_proportions livrée dans le plugin image_responsive (version 5.0 à l’instant) :
    ``image_proportions($img, 16, 9, "focus")``
    là où l’on pouvait déjà indiquer top, left… si on indique focus, alors l’image sera recadrée en fonction du résultat du nouveau plugin ;

    – une difficulté que je veux régler, c’est l’utilisation de grandes images en fond de page : quand on écrit la tritraille dessus, on fait dans le systématique, et du coup ce n’est pas forcément le plus heureux ; avec ce plugin, on peut décider que si le point d’intérêt de l’image est à gauche, alors on installera la titraille à droite sur l’image (et inversement) ;

    – une orientation que je veux développer pour le plugin image_responsive (d’où le passage en version 5) : faciliter et automatiser la « direction artistique », c’est-à-dire la possibilité d’afficher une version zommée sur le point d’intérêt de l’image quand on l’affiche en petit ; si je connais le « point d’intérêt » avec l’autre plugin, une partie du boulot est déjà fait…

    – le gros hic, c’est que la méthode fonctionne couci-couça (mais vu le but, je pense que c’est très acceptable : avant on coupait ou on plaçait les éléments carrément au pif)… la prochaine étape du développement va consister à donner des outils pour que le webmestre puisse, d’un clic, « forcer » le placement du point d’intérêt.

    • Un petit squelette pour tester sur des documents pris au hasard sur ton site :

      <html>
      <body>

      <BOUCLE_documents(DOCUMENTS){0,10}{par hasard}{inverse}{extension=jpg}>
      <div style="position: relative; float: left;">
      [(#FICHIER|image_reduire{200})]

              <div style="position: absolute; margin-left: -7px; margin-top: -7px; left: [(#FICHIER|centre_image_x|mult{100})]%; top: [(#FICHIER|centre_image_y|mult{100})]%">
              <img src="[(#CHEMIN{imgs/croix.png})]">
              </div>

      </div>
      </BOUCLE_documents>

      </body>
      </html>
    • @speciale : comme tu le vois, si tu passes par |mult{100}%, tu obtiens bien des pourcentages. J’ai préféré la vieille méthode du pseudo-pourcentage en stockant directement la valeur entre 0 et 1 (0.35 est égal à 35%), parce qu’avec des vrais pourcentages, il faudrait que je stocke aussi le symbole % dans la variable, et là c’est super-lourd derrière (si tu veux faire des manipulations mathématiques, tu dois alors d’abord virer le symbole de pourcentage…)

    • Sympa, je l’ai testé avec le petit squelette suivant et une sélection d’images déposées dans squelettes/images :

      <h1>dans ta face !</h1>
      <BOUCLE_ls(DATA){source glob,  #CHEMIN{images}/*.jpg}>
      [(#VALEUR|image_reduire{150})]
      [(#VALEUR|image_proportions{1,1,center}|image_reduire{150})]
      [(#VALEUR|image_proportions{1,1,focus}|image_reduire{150})]
      <hr />
      </BOUCLE_ls>

      J’ai bien fait attention à utiliser des images où « le centre d’intérêt » était déporté dans un coin et jamais au centre, et le résultat était souvent bon. Le squelette de test affiche l’image originale réduite à 150 px, puis la même « recadrée » au centre et enfin une version recadrée #automagiquement sur le focus. Du coup, cela permet de mettre en évidence l’action de l’argument focus par rapport à un recadrage au centre.

      Idée, je pense que ça serait sympa d’intégrer la fonction image_proportions dans le plugin filtres images du core (elle y a sa place amha). Et puis, cela permettrait aux personnes qui le souhaitent de jouer avec centre_image sans installer image_responsive. Tu en penses quoi @arno ?

      #spip_blog #merci :)

    • yep @b_b et @arno, je suis d’accord, je l’ai dit plusieurs fois : ça commence à faire un certain temps maintenant qu’on a nos fonctions d’images dans un plugin bien propre séparé du core (et fourni en dist), donc pour moi TOUTES les fonctions d’images intéressantes devraient s’y trouver, une fois qu’on les a un peu testé. D’après moi ça n’a pas de sens d’avoir plusieurs plugins différents comme « conteneur » de fonctions d’images (sur la zone/contrib il y avait un plugin de fonctions supplémentaires comme ça). On balance tous les trucs utiles dans le plugin commun.

      @nidal j’avais commencé un tout début de truc, mais jamais eu le temps de le faire en entier parce que sur mon temps libre j’essaye de ne pas coder. :)
      Mais je l’ai toujours en tête, et j’en ai même reparlé dans le cadre un projet pro cette semaine…

      Je ne pense pas que ce soit un truc énorme à faire, peut-être une idée d’atelier en plus pour la rencontre de Toulouse dans 3 semaines.

    • @b_b : je suis d’accord. La difficulté, c’est de savoir ensuite comment on continue à faire évoluer ces fonctions une fois qu’elles sont dans le core. (La dernière fois que j’ai voulu intervenir dans un plugin_dist, on m’a annulé ma modif en me renvoyant à des séries de tests à valider et tout et tout. Autant dire que ça me fait chier si c’est pour retourner là-dedans.)

      Après, en l’occurence, on a spip_proportions stable et bien pratique qu’on pourrait sans difficulté ajouter au core. Mais là il s’agit d’intégrer dedans la fonctionnalité « focus », qui est carrément expérimentale. Je ne sais pas trop comment on gèrerait ça.

    • @arno ça pourrait pas être géré à base de pipeline(s) ? La fonction image_proportions (générique, dans le noyau) pourrait avoir un pipeline quand on est dans le cas « focus ». Quand y a rien de spécial, ça prendrait le centre par exemple, mais un plugin pourrait s’insérer dedans et définir X et Y. Cette fonction n’aurait pas à connaître qui peut venir changer ça. Et ce serait donc au plugin centre_image de s’insérer dans le pipeline et de définir X et Y suivant sa méthode. Un truc comme ça.

      Après on peut aussi se dire qu’il n’y aura toujours qu’une seule manière de trouver un centre de manière automatique, et qu’il y ait une fonction unique (non existante par défaut) qui peut être définie (par un autre plugin donc) et quand elle est définie ça l’utilise pour sortir X et Y.

      Mais bon pipeline ou fonction unique, le principe reste le même : « image_proportions » doit juste permettre de s’y insérer (dans le cas « focus » tout du moins), en donnant l’image en question et en permettant de renvoyer un X et un Y.

    • Yo @arno, je viens de voir que tu viens de commiter un ajout pour permettre la définition explicite manuelle du focus d’une image : Allelujah ! :D

      Du coup ça correspond tout à fait au plugin « Focus » que j’avais mollement commencé et dont je parlais. Si ton plugin peut bien être utilisé de manière tout à fait autonome, c’est vraiment ça.

      Par contre je ne comprenais pas où tu stockais les coordonnées du focus. Mais après lecture, il semblerait que tu les gardes dans un fichier JSON contenant le MD5 de l’image, c’est ça ?

      Du coup, en plus d’être utilisable pour les images « spip_documents » avec l’ajout d’interface que tu as fait, c’est potentiellement utilisable aussi pour d’autres images non-"spip_documents", c’est ça ? (Bon ce sont des cas plus rares hein, mais c’est toujours bien de le savoir.)

      #merci !

    • @rastapopoulos : exactement, ça se base « bêtement » sur l’URL du fichier. Dans l’espace privé, ça récupère toutes les images qui ont un lien .hasbox et un type image/…. Et j’ai ajouté l’exclusion sur les images qui sont intégrées à l’intérieur des articles, sinon ça se met à déconner (à cause des doublons).

    • Attention : la nouvelle version réclame qu’on utilise la dernière version du plugin-dits medias, et mon plugin contient des motifs pour forcer l’affichage des images de portfolio en grand (150 pixels de large, et non plus les minuscules trucs de 60 pixels).

      C’est assez contraignant pour l’instant, en attendant qu’on modifie le comportement natif de medias (j’ai demandé à le faire ce matin, mais aucune réponse sur spip-dev).

      Dans l’interface privée, un javascript va attaquer les logos et les documents joints :

      Sur la seconde image, on voit bien la différence avec l’actuel : les vignettes sont de très bonne taille (ça donne une impression d’interface carrément plus moderne).

      Le javascript récupère chaque image, et à chacune ajoute un petit cadre vert (indiquant que le centre d’intérêt est chargé), et une croix à l’endroit du centre d’intérêt automatique.

      Si on veut corriger, c’est immédiat : on prend la croix, on la fait glisser vers le centre d’intérêt et voilà, c’est corrigé. Je vois pas comment faire plus simple.

    • Autre question : le filtre « image_recadre » du noyau sait aussi prendre en entrée un ratio maintenant ("3:2, +").
      (Et du coup image_proportions est-il d’ailleurs toujours pertinent, peut-être vaut-il mieux mutualiser puisque la fonction du noyau sait déjà le faire.)

      Mais du coup il manque le fait de pouvoir donner des pourcentages (ceux de centre_image) dans le troisième argument $position, il me semble, c’est ça ? (Car je crois que ça ne connait que top, left, etc.)

      Et un corollaire : dans ce genre de recadrage, si on donne le point de focus, c’est pour qu’il soit « à peu près » au centre une fois le recadrage terminé. Mais suivant où il est placé, ce n’est pas forcément pile au centre. S’il est proche d’un bord, ben ça doit s’arrêter au bord.

    • C’est assez contraignant pour l’instant, en attendant qu’on modifie le comportement natif de medias (j’ai demandé à le faire ce matin, mais aucune réponse sur spip-dev).

      ( je ne vois pas ton message sur spip-dev)

    • Oui, je suppose qu’il faudrait aussi améliorer image_recadre, mais encore une fois c’est une question pratique : image_proportions est chez moi et je peux le patcher instantanément. Dans le core je ne sais plus trop si j’ai le droit de patcher ou si je vais me faire jeter.

      Pour ta dernière remarque, oui c’est pris en compte : on recadrer au plus proche du centre d’intérêt, mais ça ne va pas forcément le placer au centre si ce point est près du bord. Mon code qui fait ça n’est pas d’une compacité folle, c’est parce que ça laisse la logique mathématique plus visible comme ça :-))

    • Ah et aussi en rapport : ce plugin jQuery qui recadre en javascript suivant le focus de chaque image (qu’on précise dans le code de l’image) :
      http://seenthis.net/messages/289821

      Cela peut être complémentaire pour générer moins d’images, et aussi pourquoi pas pour définir les hauteurs d’images en « em » afin d’être alignées sur la grille typo et les largeurs sur la grilles des colonnes (qui peut être en %), et donc pas toujours la même proportion suivant l’écran.

    • @rastapopoulos : j’ai un script remplir_image.js qui fait ça aussi. Mais l’avantage avec image_proportions et les nouvelles subtilités d’image_responsive (et <picture>), c’est qu’on n’attend plus sur javascript pour charger et afficher les images. Avec Chrome pour l’instant (et Firefox le mois prochain), c’est incroyablement plus réactif que quand on compte sur jQuery pour faire des calculs et des affichages.
      http://seenthis.net/messages/264068

    • @arno pour le core, logiquement, tu as le droit de patcher tant que ça ne casse rien à l’existant.

      Si on veut faire « propre », je crois qu’il y a deux méthodes pour ça :

      – Soit la fonction a une batterie de tests unitaires. Et donc tu peux modifier dans la branche stable (3.0), tester si ça renvoie toujours les bons trucs pour les anciens comportements, et si tests ok, commiter. Si on part du principe que les tests unitaires sont complets, alors tant que ça renvoie ok, toute modif peut être commitée sans danger.

      – Soit ya pas de tests, ou bien tu n’as pas le temps de comprendre comment les faire tourner (hihi). Dans ce cas, tu peux modifier dans la branche dev (3.1) ! Tu testes sur tes cas à toi (pas les tests unitaires normalisés du coup), et si tu penses que c’est bon, tu envoies en 3.1. Du coup c’est public et tu peux demander à d’autres de tester ton ajout. Si plusieurs personnes pensent que c’est bon (ou que personne ne répond pendant longtemps :D) : tu reportes ta modif dans la branche stable (3.0). Un « backport ».

      Ça ce sont les deux manières qui normalement devraient toujours marcher. Sinon c’est pas gentil. :)

      Après, au-delà, il est possible aussi de commiter directement en 3.0 sans tests unitaires, et reporter en 3.1 (c’est moins logique mais c’est logique quand on est dans un projet réel qui utilise la stable !). Là faut juste être sûr de soi, de ne rien casser.

      Enfin, mon avis purement personnel est que ce serait super que tu améliores image_recadre du noyau avec ces ajouts (notamment le fait de pouvoir lui passer les coordonnées précises), et que ça soit ainsi mutualisé dans un seul endroit (le plugin d’images du noyau, commun à tou⋅te⋅s).

    • Un truc qui me questionne : je vois que ça enregistre les coordonnées calculées ou forcées dans local/ ... du coup, si on vide le cache des images, on perd les coordonnées qu’on avait forcées à la mano en déplaçant la croix ?

      Est-ce qu’il ne vaudrait pas préférer, si on est dans le cas d’un document eregistré dans la table spip_documents, ajouter 1 ou 2 champs pour stocker les coordonnées ?

    • Là l’avantage c’est que ça marche pour n’importe quelle image, même quand c’est pas un document SPIP (les logos par exemple, mais ça pourrait être d’autres choses).

      Mais par contre oui, l’emplacement des JSON posent clairement un problème : une vraie information pérenne ne DOIT PAS se placer dans un dossier temporaire. :D

      Pour rappel, SPIP à 4 dossiers variables : 2 fixes, et 2 temporaires. Et dans le même temps : 2 accessibles, et 2 inaccessibles.

      Les noms des dossiers sont très mal choisis mais restent là par compatibilités. Mais dans le code les noms sont beaucoup plus clairs et logiques :

      – permanent_accessible : IMG
      – permanent_inaccessible : config
      – temporaire_accessible : local
      – temporaire_inaccessible : tmp

      En conséquence, les infos de positions sont permanentes, et accessibles. Et donc si on ne veut pas les enregistrer en base, mais dans des fichiers, alors elles devraient aller dans IMG, pas dans local.

    • @marcimat non non : image_recadre fait déjà les proportions (et je l’utilise régulièrement). Donc pas besoin d’ajouter une fonction pour ça à mon avis.

      Au lieu de faire |image_passe_partout|image_recadre maintenant je fais |image_reduire{taille maximum que je veux}|image_recadre{16:9,''}.

      Mais ce qu’il faudrait du coup, c’est améliorer image_recadre qu’on a déjà, pour lui intégrer la possibilité de définir le centre manuellement et précisément dans l’un de ses paramètres.

    • Ce plugin m’intéresse particulièrement en conjonction avec le plugin image_responsive, plus précisément dans ce qui était décrit dans le premier post avec la fonction image_proportion.
      Cependant,
      #FICHIER|image_proportions{16,9,"focus"}|image_responsive{320/640,1,0}
      avec ou sans guillemets à focus, ne semble rien donner de manière automatique. Si l’on définit le focus de l’image, cet argument semble inutile.
      Je suis en SPIP 3.0.20, Filtre image_responsive en 6.4.1 et Centre image en 0.5.1.

      Merci pour tous ces plugins et pour le coup de main :)

    • J’ai ajouté en SPIP 3.1, en espérant ne rien n’avoir cassé, la possibilité d’utiliser le centrage avec la fonction |image_recadre, du plugin fonctions_images qui est fourni par défaut avec SPIP

      Donc, on activant ce plugin, sans forcément avoir le plugin image_responsive, on peut utiliser des recadrages en centrant sur le point d’intérêt, de la sorte :

      [(#LOGO_ARTICLE|image_recadre{16:9, -, focus})]

      ou encore, pour avoir une taille spécifique

      [(#LOGO_ARTICLE|image_recadre{200:80, - focus}|image_reduire{200, 80})]

      Il y a aussi focus-center comme dans image_proportions.

    • J’ai une question : je viens de rajouter une invalidation du cache (http://zone.spip.org/trac/spip-zone/changeset/97747) pour pouvoir voir l’effet d’un changement du point d’intérêt immédiatement.
      Du coup, j’ai étudié un peu le code et j’ai été sidéré de voir qu’au lieu de sauvegarder dans la base, c’était un fichier .json qui était créé pour enregistrer la position du point d’intérêt.
      Qu’est-ce qui a présidé à ce choix technique ?

    • Je me suis fait une fonction sympa :

      // Permet de recadrer une image en la centrant sur son focus
      function focusimage($img, $largeur, $hauteur, $position = 'center') {
              if ((largeur($img) <= $largeur) AND (hauteur($img) <= $hauteur)) {
                      $img = image_recadre($img, "$largeur:$hauteur", '+', $position, 'transparent');
                      $img = image_recadre($img, $largeur, $hauteur, $position, 'transparent');
              } else  {
                      $img = image_recadre($img, "$largeur:$hauteur", '-', 'focus', 'transparent');
                      $img = image_reduire($img, $largeur, $hauteur, $position, 'transparent');
              }
              return $img;
      }

      Et si l’image est plus petite, elle est affichée au centre par défaut, mais on peut indiquer sa position.

    • Merci pour ce plugin qui s’avère rapidement être indispensable.
      Une chose à préciser dans une éventuelle future documentation (c’est peut-être mentionné dans le fil de discussion mais j’ai pas tout relu) : le point d’intérêt n’est pris en compte que si le filtre image_recadre est appliqué en premier à l’image.

      Ceci fonctionne :
      [(#LOGO_PATATE|image_recadre{4:3, -, focus}|image_machin|image_truc)]

      Mais pas cela :
      [(#LOGO_PATATE|image_machin|image_truc|image_recadre{4:3, -, focus})]

    • Oui et on disait avec @marcimat que peut-être ça pourrait être bien de garder en mémoire cette info au fil des modifs d’une image OU de garder en mémoire la toute première image source quand il y a une suite de filtres d’images d’affilée, et SI la dernière chose avant le « recadre » a les mêmes dimensions que l’image d’origine, alors on peut recadrer avec le même centre, même 12 filtres plus loin.

      Bon, en attendant, faut bien le mettre en premier…

  • Do Not Track — #webdoc (Upian)
    https://donottrack-doc.com

    À qui profitent nos #données_personnelles ?
    Découvrez le #tracking, une industrie opaque qui génère des milliards avec ce qu’elle sait de nous.

    #publicité #surveillance

    http://www.theguardian.com/world/2015/apr/14/brett-gaylor-do-not-track-interactive-documentary-privacy

    (pas vraiment du #shameless_autopromo mais j’ai un petit peu mis les doigts dans le code pour fluidifier l’animation #d3.js)

    • la réponse/question typique : « Si on n’a rien à cacher, pourquoi s’inquiéter ? »

      Comme le dit Danah Boyd, le truc est qu’il ne s’agit plus que de vous.
      Tout ce que vous laissez comme traces sur internet affecte le reste du monde. Quand vous faites partie de ce système de données, vos données sont utilisés pour juger les autres. Pour vous connecter à d’autres personnes, et vous devenez un point de comparaison envers tous ces autres individus qui sont sous surveillance permanente, susceptibles de pouvoir faire quelque chose de mauvais. (cf #gouvernementalté_statistique)

      #danah_boyd

      #privacy

  • Du traitement médiatique de la grève du 9 avril
    http://larotative.info/du-traitement-mediatique-de-la-950.html

    Le 9 avril, à Paris et dans des dizaines de villes en France, plus de 300 000 personnes étaient en grève et manifestaient à l’appel de plusieurs organisations syndicales, entonnant notamment des slogans contre la loi Macron (« C’est la loi des patrons »).

    La mobilisation parisienne était assez impressionnante. Le cortège s’étirait de la place d’Italie aux Invalides, réunissant des grévistes venu-es en cars de toute la France : dockers de Dunkerque, cheminot-es de Tours, salarié-es d’Airbus à Nantes, travailleurs du bâtiment de Toulouse, etc. A Tours, malgré le départ de cinq cars du département pour rejoindre la manifestation parisienne, 2 000 personnes manifestaient ce jeudi matin.

    On aurait pu imaginer que les médias français s’intéresseraient à cet événement. Ouais, on aurait pu, même si l’absence d’équipes de télévision sur le parcours de la manifestation parisienne laissait présager le pire. Voici donc quelles étaient les Unes des principaux sites d’information français au soir du 9 avril :

    L’événement n’était pas trop mal placé sur lemonde.fr, mais faisait seulement l’objet d’une note de blog. Il était absent des titres égrainés par David Pujadas en ouverture du journal de France 2 au soir de de la manifestation. Et ce matin, 10 avril, l’invité de France Inter était Philippe Val...

    Mention spéciale à Libération, qui titrait aujourd’hui en page 12 « Les manifs ne courent plus les rues », alors que le journal n’avait absolument pas fait mention auparavant de la mobilisation construite par les organisations syndicales depuis de longues semaines. Les journalistes font mine de déplorer que les syndicats « peinent à élargir [la mobilisation] au-delà du cercle militant », mais comment le faire quand les médias n’accordent aucune place aux luttes sociales et syndicales ?

    Ce mouvement de grèves et de manifestations n’aura existé que pour ceux et celles qui l’ont vécu. Et faute de couverture médiatique, les membres du gouvernement ne seront certainement pas interpellés sur l’expression des travailleurs contre leur politique — on préférera recueillir leur avis sur la guerre des chefs au sein du FN [1]. Une fois de plus, ces médias ont démontré qu’en matière d’information sur les luttes sociales, on ne pouvait compter que sur nous-mêmes.

    #9avril #médias #LePen2017 #syndicalisme

    • @monolecte c’est clairement un problème. que certain-es tentent de poser dans leurs syndicats. la dernière fois qu’un mouvement social a eu gain de cause, c’était avec le CPE et l’émergence d’une contestation extrêmement bordélique et chiante pour le pouvoir.

    • Enfin là, c’était essentiellement une manif où la CGT devait prouver que malgré ses turpitudes internes, elle était encore en mesure de (se faire) compter... Il s’agissait par ailleurs de dire « non à la loi Macron » mais ce « non » n’a rien d’évident à imposer. Bureaucratie syndicale ou pas, nul ne sait ce qui pourrait imposer une bifurcation à la gauche de droite (sauf un blocage généralisé de la production et de la circulation que rien ne parait annoncer ou permettre).

      Le CPE est un mauvais exemple puisque ne s’agissait en rien d’un épisode du feuilleton de la #représentation légitime, mais bien d’une mobilisation réelle dans laquelle bien des gens n’ayant aucun rapport au militantisme de gauche pou au syndicat étaient impliqués.

      De plus, il se trouve que depuis plus de 30 ans la plupart des mobilisations effectives et d’ampleur « nationale » (il faut entendre par là, interpro et sur des territoires divers) ont eu lieu sur la base du refus d’un projet de « réforme » (si on excepte la lutte des sans pap en 1996). Et que cela ne s’est jamais produit contre le PS, la gauche plurielle, à l’exception du mouvement des chômeurs et précaires de 1997/98...

      Comme dans le cas de la Grèce aujourd’hui, le schéma de 36 en France, où un poussée populaire contraint les représentants, le pouvoir, au moment même où celui-ci est « le moins éloigné du peuple » ne guère connu de nouveau développement. (cf. les années 80 ici, après l’"alternance").

      1936 est une expérience dont la gauche institutionnelle à tiré des leçons. Pour eux, qui viennent désormais au pouvoir sur le reflux de la politisation (celle de 68 et ses suites, par exemple, pour le PS) il est toujours question de prévenir toute autonomie des luttes, de la désamorcer préventivement (cf, l’exemple de la création de SOS Race contre l’autonomie des collectif de « jeunes issus de l’immigration » mais pas que), de réduire l’espace disponible en l’occupant (#police_préventive).

      Reste une chose plutôt surprenante ce 9 avril : le traditionnel chauvinisme d’orga qui interdit aux manifestants venus à l’appel de la cégété d’accepter tout texte ou tract qui n’est pas siglé par l’orga légitime était beaucoup moins de mise... Crise de la direction du syndicat, consensus républicain post massacre charlie/casher, expérience répétée du « pouvoir de gauche » (et cette fois sans même l’illusion que le PCF serait là pour veiller au grain) permettent peut-être que des interrogations nouvelles, un ouverture, se manifestent...

      Si de tels cloisonnements tombaient ; le darwinisme social, al concurrence et le fatalisme en prendraient plein la gueule. C’est pas fait...

    • On a manqué gagner en 2010 contre le sabotage des retraites. Plus le mouvement durait, plus les orgas syndicales perdaient du terrain et plus les citoyens organisaient de vraies actions qui faisaient chier.
      Là où les dominants ont commencé à flipper, c’est quand des collectifs ont commencé à bloquer l’arrivée aux plateformes logistiques des hypermarchés, parce qu’on tapait dans le talon d’Achille du système de flux des marchandises avec la contrainte de l’approvisionnement permanent des villes. Et ça sentait la défaite pour eux quand les raffineries se sont mises en grève : sans le flux des ressources, le seul flux qui compte, celui du pognon, s’arrête. Et là, ils savaient qu’ils auraient dû céder.

      Ils ont donc cassé la dynamique en négociant séparément avec les bloqueurs dangereux : les raffineries et les routiers.

      Sans leur soutien, c’était mort.

      Donc, on a tous perdu.

      Et vous avez vu ce qui est arrivé aux routiers et aux travailleurs des raffineries ensuite.

    • Les autres services de renseignement français ont accès en toute discrétion à cette gigantesque base de données, sobrement baptisée « infrastructure de mutualisation ». Il s’agit de la direction du renseignement militaire (DRM), la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD), la direction centrale de la sécurité intérieure (DCRI), la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), de Tracfin et même du petit service de renseignement de la préfecture de police de Paris. (...) officiellement, « l’infrastructure de mutualisation » n’existe pas.

      #métadonnées

  • NOUVELLE ADRESSE DU SITE « L’Alsace Libertaire » - mettez à jour
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article201

    http://alsacelibertaire.noblogs.org D’ici un mois, l’hébergement de L’Alsace Libertaire arrivera à expiration et il ne sera pas renouvellé : cela fait plusieurs mois que le site fonctionne au ralenti, voire pas du tout, et cela n’est dû qu’à un manque d’énergie (à ce propos, merci aux quelques personnes qui ont continué à proposer des articles). Comme il paraît malgré tout pertinent de conserver une plate-forme de diffusion de textes concernant un certain milieu militant anti-autoritaire, le site va (...)

    #Mises_à_jour

  • Les éditeurs sont ringards parce qu’ils utilisent le mauvais logiciel
    http://blog.tcrouzet.com/2015/04/02/revolutionner-lecriture-ou-comment-ecrire-avec-ulysses

    Travailler avec un logiciel qui implique de penser la forme revient à se placer dans un paradigme éditorial archaïque, et donc doublement archaïque puisqu’il implique autant les outils d’écriture que ceux de diffusion. Désormais, il est impossible pour un auteur de savoir comment ses textes seront lus : sur papier, smartphone, liseuse, tablette, des apps comme Wattpad ou Feedly voire par mail… Il me paraît vital de prendre en compte cette évolution, au moment même de l’écriture, et même en amont quand on rêve à ses textes futurs.

    J’ai fait comme tout le monde. J’ai écrit avec Apple Works, avec Wordstar, avec Word Perfect, puis avec Word, auquel je suis resté fidèle presque vingt-cinq ans, puis j’ai découvert Ulysses et tout a changé. Passer de Word à Ulysses a été pour moi aussi transformateur que de passer du manuscrit au traitement de texte, pas moins.

    Dans mon prochain essai, au titre éventuel de e-critures, je montrerai comment, au cours des siècles, la technique influence l’écriture, comment changer d’outil c’est changer le texte même. En attendant sa parution, je voudrais simplement vous montrer comment sans Ulysses je ne serais pas en train d’écrire One minute, mon feuilleton quotidien qui vient de fêter ses trois premiers mois.

    • Je me souviens de photos d’"hypermarchés" du livre aux États Unis, des gondoles à perte de vue de best sellers.
      Quand un marché est aussi formaté et quand vous n’achetez plus que des produits c’est faire la part belle aux Ebooks and co.
      C’est un peu la tentation française avec les grands libraires généralistes, réduire la culture à sa dimension marchande.

      Le nombre de librairies indépendantes augmentent aux Etats-Unis, et les jeunes lisent davantage
      http://actudirect.com/etats-unis/le-nombre-de-librairies-independantes-augmentent-aux-etats-unis-et-les-j

    • Ce serait quand même dommage de se priver d’un extrait de récit né dans les conditions éditoriales censées nous libérer de la ringardise :

      « Il faut avouer qu’elle a du talent. Où va-t-elle chercher ses révélations ? Il a sa petite idée. Elle n’est que la façade sexy d’un réseau de hackers. Une interface moderne pour déballer les poubelles conjugales des puissants ou mettre à jour les scandales inhérents au modèle démocratique. Peut-être un mal nécessaire en attendant la révolution.

      Pawan referme son portable. Il ne veut pas savoir de quoi il s’agit cette fois. La stupeur collective pourrait le figer dans une adoration malsaine. Il s’est fait prendre avec l’adultère du président américain. Il résiste à la tentation contrairement aux vulgaires toxicos. »

      Dingue.
      Gérard de Villiers 3.0.
      L’avenir est juste derrière nous ...

    • @l_l_de_mars Oui, c’est très étonnant cette propension de ces fameux auteurs du futur, entendre sachant se servir d’un ordinateur, peut-être même configurer une base de données, de se prendre eux-mêmes comme sujet d’étude et du coup d’en tirer des théories vraiment extraordinaires. Finalement le contenu, ce qui est écrit, devient ultra secondaire en comparaison de la puissance des vecteurs qui portent le texte. Tout comme l’imbécile regarde le doigt du sage quand ce dernier montre la Lune, ici on s’intéresse à l’interface du traitement de texte, beaucoup moins au texte (ce qui est naturellement plus difficile). Finalement, faute de contradicteurs sans doute, on oublie que de telles contributions sont aussi importantes que celles de photographes syndiqués en clubs d’amateurs qui s’interrogent sur l’ouverture et la focale qui ont été utilisées pour prendre telle ou telle photographie. D’un très beau coucher de soleil ou d’un panier contenant trois chatons.

    • @philippe_de_jonckheere il ne s’intéresse pas qu’à l’interface, notre oiseau, il est beaucoup plus con que ça : il pense qu’en continuant à écrire comme un tâcheron des années soixante mais en remplaçant l’intégralité du décor de ses personnages par les gadgets voués à l’obsolescence qui nous entourent, il va rendre son pensum moderne. Un peu comme si un chansonnier remplaçait les péniches passant devant le soleil couchant par des fusées passant devant Alpha du Centaure, en gardant son vieux dictionnaire de rimes pourri et ses références miteuses aux romances éternelles.

      Sinon, pour le sage, je suis pas sûr. À mon avis, le sage, à l’imbécile, il montre son cul.

    • @l_l_de_mars

      Sinon, pour le sage, je suis pas sûr. À mon avis, le sage, à l’imbécile, il montre son cul.

      Donc la Lune.
      Sinon pour le reste, entièrement d’accord, en fait je faisais surtout allusion à ce que je sais de son incessant bavardage à propos du texte numérique (lequel discours tient à peu près dans cet axiome : si c’est numérique, c’est bien, si c’est pas numérique, c’est pas bien) bavardage dans lequel il est surtout connu pour se prendre comme unique objet d’étude, c’est encore pire que Robbe-Grillet professant à propos du nouveau roman et du coup faisant cours sur lui-même. Au moins Robbe-Grillet savait deux ou trois choses à propos de l’écriture et de la littérature.

  • Commerce : « La loi Macron reprend les revendications des patrons sur le travail de nuit »
    http://larotative.info/commerce-sur-le-travail-de-nuit-la-932.html

    L’un des aspects les plus connus de la loi Macron concerne le travail du dimanche dans le commerce. Or, depuis 2010, les syndicats du commerce de Paris luttent contre les ouvertures le dimanche et les déréglementations d’horaires, au sein du comité de liaison intersyndical du commerce de Paris (CLIC-P). Échange à ce sujet avec Céline, militante à la CGT et active au sein du CLIC-P.

    La loi Macron veut créer des « zones touristiques internationales », notamment à Paris, avec possibilité pour les commerces d’ouvrir les dimanches et jusqu’à minuit. Comment tu analyses ce texte ?

    En ce qui concerne le travail de nuit, ce texte est la reprise d’une revendication patronale qui s’est développée suite aux luttes que nous avons menées. Le CLIC-P a fait condamner de nombreuses enseignes qui ne respectaient pas la législation sur les horaires de travai : Galeries Lafayette, le BHV, Uniqlo, Apple, etc. Mais notre lutte contre Sephora a marqué un tournant. On a vu se développer, du côté patronal, la revendication de nouvelles dispositions concernant le « travail en soirée ». Le « travail en soirée » est une expression du patronat qui vise à désigner le travail entre 21 heures et minuit, et qui a été reprise telle quelle dans la loi Macron. Cette notion vient empiéter sur le travail de nuit, qui recouvre normalement le travail effectué entre 21 heures et 6 heures.

    Au moment de l’affaire Sephora, le CLIC-P a été violemment attaqué. On a vu les journaux changer de discours à notre sujet, et nous décrire comme de méchants syndicats qui empêchaient des salariés volontaires de travailler. Le groupe LVMH, qui est propriétaire de Sephora, a mobilisé toute sa puissance de frappe contre nous, en publiant dans les journaux des pages entières de publicité prenant la forme de pétitions de salariés complètement bidons.

    La mise en place du « travail en soirée » dans les zones touristiques internationales nous semble particulièrement injuste. Jusque-là, le travail de nuit était interdit dans le commerce. Pourquoi serait-il soudain autorisé dans certaines zones ? Soit le travail de nuit est dangereux pour la santé – ce que révèlent toutes les études sur le sujet –, soit il ne l’est pas, mais on ne peut pas prétendre que les effets nocifs du travail de nuit seraient tolérables dans certaines zones.

    (...)

    Pour l’instant il est prévu que les patrons, dans les zones touristiques internationales, veillent à la manière dont les salariés rentreront chez eux après avoir débauché. Or, on imagine mal que le patron nous paye le taxi. Si on ajoute à ça la prise en charge par l’entreprise des gardes d’enfants, on monte rapidement à 120 euros par soirée et par salarié. Dans ces conditions, l’ouverture des commerces en soirée n’aurait donc pas un grand intérêt d’un point de vue économique, et apparaît comme une mesure purement idéologique.

    (...)

    Puisque toutes les organisations syndicales étaient opposées au travail de nuit et du dimanche, nous nous sommes regroupées pour peser davantage. On a donc systématiquement trainé en justice les supérettes et les grandes enseignes qui ne respectaient pas la loi, et nous avons aidé l’inspection du travail en nous portant partie intervenante lorsque des procès-verbaux étaient dressés. On a aussi mené des actions de sensibilisation auprès des salarié-es, on a organisé des assemblées générales et des manifestations de rue. On n’est pas restés sur le terrain juridique, on a aussi développé des pratiques militantes.

    C’est comme ça, petit à petit, qu’on a réussi à construire la mobilisation. Parce que lors de notre première manifestation devant un Monoprix du 7ème arrondissement, il y avait beaucoup plus de CRS que de manifestant-es. Mais quand on a manifesté contre la loi Macron au mois de novembre 2014, on était 2 000 en grève et dans la rue. Ces mobilisations ont permis de combattre l’idée selon laquelle les salarié-es étaient favorables au travail le dimanche. Pendant toute une période, les patrons ont mis en avant des salarié-es qui étaient soi-disant volontaires pour travailler le dimanche, histoire de casser la dynamique syndicale. Castorama et Leroy Merlin ont carrément fait appel à une boîte de com’ pour faire passer l’idée que les salarié-es n’étaient pas hostiles au travail du dimanche.

    #travail #dimanche #macron #syndicalisme #commerce

  • Santé au travail : « Le patronat veut que la dégradation des conditions de travail soit la plus discrète possible »
    http://larotative.info/sante-au-travail-le-patronat-veut-916.html

    Le gouvernement multiplie les attaques contre les outils de défense de la santé des travailleuses et des travailleurs dans les entreprises : CHSCT, médecine du travail, inspection du travail... Échange sur ce sujet avec Eric Beynel, porte-parole de l’union syndicale Solidaires, qui fait partie des initiateurs de la campagne « Pour ne plus perdre sa vie à la gagner ».

    Pendant l’été 2014, on a observé le début d’une campagne contre les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), dans la presse et dans certains cercles de réflexion sociaux-libéraux ou libéraux. Il y a eu une note sur ce sujet de la fondation Terra Nova, et plusieurs articles d’associations de directeurs des ressources humaines. Or, on sait que le CHSCT est une instance qui a gagné en puissance ces dernières années, et qui embête de plus en plus le patronat, notamment en ce qui concerne l’organisation du travail.

    Dans le même temps, le gouvernement a demandé que les organisations syndicales représentatives ouvrent une négociation sur les seuils sociaux [1], et d’autres outils de défense de la santé des travailleuses et des travailleurs ont été mis en danger. Par exemple, l’inspection du travail, avec les suites de la réforme Sapin, et la médecine du travail, qui menaçait d’être attaquée dans le cadre de la loi Macron. Finalement, la question de la médecine du travail a été retirée de la loi Macron, mais les menaces subsistent.

    Est-ce que tu peux expliquer sommairement quelles sont les principales menaces contenues dans les « réformes » à venir ?

    Concernant les CHSCT, il s’agit de dissoudre cette instance au sein d’une instance unique comprenant le comité d’entreprise et les délégués du personnel. L’objectif est de faire reculer la prise en charge des questions de conditions de travail, pour privilégier les questions purement économiques — emplois, salaires — qui seront forcément traitées au détriment de la santé des travailleuses et des travailleurs [2].

    Concernant l’inspection du travail, la réforme Sapin a déjà restructuré les services, et les salarié-es ont de plus en plus de mal à faire intervenir rapidement les services de l’inspection dans les entreprises [3]. Avec le projet de loi Macron, il est prévu de réduire les sanctions pénales contre les employeurs, au profit de simples sanctions financières appliquées sur le mode de la transaction entre l’employeur et l’administration. Cela ne permettra plus de construire de la jurisprudence, ni de rendre visible les infractions commises par les employeurs. Or, les organisations syndicales pouvaient s’appuyer sur les condamnations des employeurs pour faire progresser la situation dans les entreprises.

    Enfin, concernant la médecine du travail, on assiste à une attaque du patronat sur le peu d’indépendance et de moyens dont disposent encore les médecins pour exercer une activité au profit exclusif de la santé des salarié-es [4]. Les patrons souhaiteraient que l’activité des médecins du travail soit exclusivement à leur service, et qu’elle se résume à trier la main-d’œuvre.

    En attaquant les outils de défense des salarié-es, le patronat espère que les altérations de la santé du fait du travail soient le moins visibles possible, et donc éviter les sanctions pécuniaires qui peuvent tomber quand des maladies sont reconnues comme étant d’origine professionnelle. Ces dernières années, la jurisprudence construite grâce aux CHSCT, à la médecine du travail, à l’inspection du travail ou grâce aux experts avait permis de commencer à rendre visible les altérations de la santé en lien avec le travail. Mais si ça ne se voit pas, les patrons ne peuvent pas être responsables.

    #travail #santé #syndicalisme

  • Ce que la Nouvelle République nous dit de l’extrême-droite : analyse lexicographique des articles sur Vox Populi
    http://larotative.info/ce-que-la-nouvelle-republique-nous-882.html

    Un gros boulot d’analyse sur le traitement accordé à un groupuscule d’extrême-droite par un journal local.

    L’arbre des similitudes suivant permet d’appréhender l’intégralité du corpus. On distingue alors plusieurs pôles qui permettent bien de voir comment Vox Populi s’est imposé dans le paysage médiatico-politique tourangeau : par l’organisation de nombreuses manifestations provocatrices d’un côté, par ses rapports avec le FN de l’autre. Le gros des articles traite ainsi des actions d’agit prop du groupuscule, ses défilés aux flambeaux et ses manifestations anti-gaypride ainsi que sa présence visible dans les manifestations contre le mariage pour tous. Un certain nombre revient sur l’opposition rencontrée à ces occasions, qu’elle prenne la forme de demandes d’interdiction formulées par certains partis politiques ou de contre-manifestations organisées par les antifascistes tourangeaux. L’autre partie des articles portent sur la place de Vox Populi dans le champ politique tourangeau c’est-à-dire essentiellement du rapprochement progressif de son leader avec le FN.

    (...)

    Vox Populi déployait un discours classique de l’extrême-droite identitaire en vantant l’idée d’une France éternelle que des « enracinés » seraient seuls à défendre contre des hordes d’immigrés (et/ou musulmans) et en faisant de larges clins d’œil aux nostalgiques de l’occupation. Pourtant, malgré de nombreux happenings sur le sujet (diffusion du chant du Muezzin la nuit dans les rues de Tours, pression physique sur les défenseurs des sans-papiers du Cercle du Silence, etc.), ce n’est pas sa xénophobie qui a permis à Vox Populi de bénéficier d’un éclairage médiatique mais plutôt son homophobie.

    (...)

    Ainsi, le graphique ci-dessous montre l’évolution de la spécificité du terme « homophobe » (en gris). Il est intéressant de constater que si l’emploi du terme est récurent pour décrire la contre-Gaypride en 2011 (précisons ici qu’il est employé à la fois par les journalistes et dans les citations de militants antifascistes), l’année où il est sous-employé (par rapport aux autres) est 2013, soit l’année des grandes manifestations contre le mariage pour tous (année pendant laquelle Vox Populi, planqué sous le cache-sexe du Printemps Français, a aussi organisé sa dernière contre-Gaypride).

    On ne peut conclure ici sur les raisons de cette évolution dans le traitement mais on peut quand même s’interroger sur cette banalisation alors que la doctrine du groupe n’avait pas changé. On peut toutefois proposer deux hypothèses invérifiables. Premièrement, la volonté des journalistes de la NR de ne pas associer homophobie et Manif pour tous par peur que la frange moins radicale que Vox Populi se sente flouée. Deuxièmement, l’efficacité commerciale de l’évolution de Vox Populi vers une subtilité plus grande dans le choix de ses slogans (en 2010, les autocollants contre la Gaypride annonçait « pas de défilé pour les enfilés », en 2011 la banderole de tête affichait « non à l’homofolie » et en 2013 les slogans défendaient la sacrosainte famille hétérosexuelle).

    #extême_droite #journalisme

  • De la grève et des ondes
    https://paris-luttes.info/de-la-greve-et-des-ondes-2906?var_mode=calcul

    La grève dure depuis jeudi 19 mars à Radio France. Résumé de la lutte en cours à l’ORTF, la précarité, la politique de la direction et les stratégies de division mais aussi ce qui est défendu par les grévistes et les solidarités qui se nouent.

    #Radio_France #grève #radio

  • Je pense à un truc : puisque #SeenThis est largement fondé sur le #RSS, est-ce qu’il ne serait pas envisageable de créer un espace/une boîte, sur les pages personnelles des auteurs, qui ferait office de lecteur de flux RSS ?

    Dans les préférences, on choisirait un certain nombre (limité ?) de flux.
    Dans l’espace consacré de la page personnelle, on aurait ainsi un espace pour suivre directement les sites qui nous intéressent.

    Qu’en pensez-vous ?

    Cela rejoint un peu cet autre espace tant désiré sur ma page personnelle, plusieurs fois évoqué ici : celui de mon activité à moi seul (à la manière du flux qui existe déjà sur la page d’accueil, mais individualiste). Dans les deux cas, l’idée est de faire de ma page personnelle non seulement un espace où je vais, mais également un espace d’où je pars, d’où je pourrais partir davantage en tout cas.

    Tout cela rejoint le tag : #seenthis_souhait. J’en profite pour dire à nouveau merci à @fil de veiller sur ce réseau au quotidien (la #veille, toujours) et @archiloque pour ses initiatives 2015 ! (et bien sûr à @arno pour @seenthis ; merci aussi à tout ceux qui contribuent de près ou de loin à la qualité des échanges ici-bas.

    • à mon avis, non ; il existe déjà plein de lecteurs de flux RSS ; pour l’autre souhait, c’est bien noté (il existe un ticket sur la page github du projet)

    • je ne suis pas tellement d’accord : ce que tu proposes n’aurait pas grand chose à voir, en termes de code, de structure de données, et de présentation, avec ce qu’est actuellement seenthis…

      Je ne suis pas pour partir de ça :
      http://cdn.shopify.com/s/files/1/0287/6884/products/OPINEL_N06_02_HD.jpg?v=1390672206
      pour en faire ça :


      même si évidemment le second fait aussi tournevis, coupe-ongles et tire-bouchon

    • L’idée n’est pas ne se séparer de son Opinel. Mais de quel métal est forgé sa lame ?

      En considérant qu’il s’agit d’une lame à base de RSS (dont l’histoire est particulièrement intéressante à raconter par ailleurs… une pelote qui engage à en dérouler le fil), on conserve l’esprit en développant l’outil (et réciproquement).

    • @thibnton pour cela, et pour ne pas se disperser, pour moi ce qui manquerait c’est de pouvoir grouper des gens/tags/sites chacun selon sa logique (un même gens/tag/site pouvant se trouver dans plusieurs groupes).

      Car actuellement notre fil contient TOUT. Or dedans il y a des amis, des collègues, des tags pour suivre la politique, le jardinage, le travail, etc. Plein de choses qui n’ont parfois aucun rapport.

      J’aimerais, sans rien changer à la logique des seens actuels, pouvoir me faire un groupe « Travail » (veille ergonomie, spip, html-css-js…), un groupe « Philo », un groupe « Moyen-Orient », etc. Sachant qu’il y aurait toujours le fil par défaut qui contiendrait tout.

      Ensuite, sur le site ou en Atom dans Thunderbird, je pourrai suivre le flux « people/rastapopoulos/group/travail/feed ».

      Cela évite de devoir tout suivre à la fois, ou de devoir créer 12 comptes pour nos 12 personnalités (sans pouvoir se connecter à plusieurs en même temps). À mon avis cela répond à ton besoin sans toucher au fonctionnement actuel.

    • Parce que ça veut dire que si je change d’outils je dois tout refaire, alors que le cœur du truc c’est seenthis. Et aussi parce que dans Thunderbird, et dans plusieurs autres lecteurs de RSS, quand on fait des dossiers, sous-dossiers, etc, et bien quand tu es dans un parent ça ne fusionne pas du tout les contenus des flux des trucs en-dessous, c’est juste un rangement dans le menu. Du coup ça ne marche pas, et donc ce besoin dépendrait des fonctionnalités des lecteurs choisis, ce qui n’est pas cool. Alors que si on peut composer des « groupes de flux » depuis seenthis, le flux généré par chaque groupe peut être suivi par n’importe quel outil.

  • Riot Grrrl | ARTE
    http://www.arte.tv/guide/fr/053426-000/riot-grrrl?autoplay=1

    L’histoire du collectif #punk et #militant #Riot_Grrrl, né dans les années 1990 aux États-Unis, qui a fait une place aux #filles sur la #scène_rock. Une virée électrisante aux côtés des jeunes féministes de la période grunge.

    Pendant longtemps, le rock était une affaire d’hommes. Partie d’Olympia dans l’État de Washington, une ville tranquille dont la jeune université devient vite un bastion activiste, une révolution féminine et punk va faire valser ce statu quo. Au cours des années 1980, dans l’Amérique dirigée par Bush père, le féminisme brandi durant les deux décennies précédentes connaît un backlash ("retour de bâton"). L’opinion publique considère la question comme réglée, voire intempestive. À Olympia, si la vie culturelle bouillonne d’idées progressistes, sur fond de musique grunge, les girls en ont marre de se faire malmener lors des concerts. Les pochettes d’album sexistes, avec femmes nues, de préférence ensanglantées, les révulsent. « Il est temps que les filles marquent leur territoire », déclare la jeune Allison Wolfe. En 1991, avec ses copines, elle monte le groupe Bratmobile. En concert, elle bondit et hurle qu’elle ne veut pas être « la chouchoute des médias ». Juste avant, Kathleen Hanna, une amie de Kurt Cobain, a ouvert la voie en créant avec ses amies les Bikini Kill. En soutien-gorge, le mot slut ("salope") fièrement marqué sur le ventre, elle anticipe les réactions sexistes pour mieux les noyer sous un flot de raillerie et d’indignation. Le groupe essuie les plâtres : roadies méprisants, public agressif. Mais avec la création du collectif artistique et militant Riot Grrrl, ouvert à toutes et sans leader, produisant concerts ou #fanzines (à la photocopieuse), le mouvement prend de l’ampleur.

    #femmes #féminisme #musique

  • Indymedia Nantes | Pourquoi je n’irai pas à l’Alternatiba le 28/09
    http://nantes.indymedia.org/articles/29939

    Depuis quelques mois, plusieurs associations nantaises se sont réunies dans l’optique d’organiser fin septembre un village des alternatives (clic) sous l’étiquette « Alternatiba ». (…)
    Après quelques recherches et plusieurs discussions, j’ai pris la décision de ne pas y participer et je m’en vais vous expliquer pourquoi. Mais d’abord, c’est quoi Alternatiba ?

    #infiltration #greenwashing #récupération_capitaliste #soudoiement #crowdfunding #manipulation #extrême-droite #nddl #développement_durable

    • Ha la la... #indymedia ! c’est bien ce nom, c’est comme anarchie : on peut dire tout et son contraire tant qu’on ne connait pas :p Pour faire un très bref résumé, parce que franchement, le sac de nœud #alternatiba est bien plus passionnant, donc pour résumer : chaque indymedia est indépendant (et certains détestent cordialement les pratiques d’autres :p )
      Pour en revenir aux rebondissement et boniments d’Alternatiba nantes, j’ai lu un autre article depuis : http://nantes.indymedia.org/articles/30073
      Il se dira bien peu d’autre choses : alternatiba a demandé à tout le monde de se taire, les militants sont partagés entre l’envie de montrer et l’envie de démonter, l’acipa et autres apposants officiels à #NDDL peuvent sans doute dire merci à celles et ceux qui l’ont néanmoins ouverte pour dénoncer ces tractations et chantages...
      Je ne sais toujours pas quoi en penser globalement, mais la sensation quand même d’un gros truc qui veut faire le boeuf quitte à prendre quelques hormones qu’il oublie la petite marre nécessaire pour coasser en père peinard...
      Tout le problème tient sans doute dans ce passage d’un communiqué national : « Ce logiciel lie radicalisme et pragmatisme ; sens du travail de masse et recherche des alliances ; non-violence et détermination ; efficacité, organisation et démocratie ; interpellation sur l’urgence et l’ampleur de la crise climatique mais également sociale, économique, énergétique, alimentaire et écologique et création, promotion, renforcement des alternatives permettant de combattre ces crises et de construire une société plus humaine, plus soutenable, plus solidaire, plus juste et plus conviviale. Ce même logiciel rejette les logiques mortifères de polémiques, de division, de courses au plus pur et au plus radical qui détourneraient nos énergies de la bataille centrale dans laquelle nous avons décidé de les investir, à savoir changer le système pour ne pas changer le climat. »

    • @rastapopoulos

      on en parle de lutte des classes, me semble-t-il

      oui oui, il te semble bien. En tout cas dans plusieurs des confs qu’ils ont organisées.

      La question de lier radicalisme et pragmatisme, comme ils disent dans la communiqué, me semble effectivement centrale : comment lier le problème de fond (sortir d’un système inégalitaire, pétrolophage et qui risque de vite, durablement et profondément bousiller le climat global) avec la réussite d’objectifs atteignables en pratique.
      Vu les délais qu’on a au niveau de l’évolution du climat, je crois pas qu’on puisse raisonnablement se fixer comme objectif de sortir de l’économie et vivre dans un autre système de travail et d’échanges matériels dans les 15-20 ans qui viennent. Ce qui bien sûr n’enlève rien à l’importance de cette question et à la nécessité de la creuser dans tous les cas. Mais parallèlement, si on veut garder des chances de vivre sous un climat encore à peu-près stable, une approche dite « réformiste » visant à faire bouger les lignes et rassemblant large me semble indispensable.

      Ou alors on acte le fait que le climat est de toute façons foutu et qu’on va droit au chaos, donc autant être radical tout en prenant son temps pour construire la suite. C’est une autre vision.

      Quand au billet initialement cité je me suis arrêté à

      Ce Village des Alternatives façon beurre blanc ne traite ni plus ni moins que d’aménager le système capitaliste de façon plus vivable pour (au moins) une part de la population.

      qui a fait sonner mon detector de gilipolleces
      https://www.youtube.com/watch?v=L0VyMvb3VAQ

    • Cette critique soulève la problématique de la politique qui use du principe de proximité et de la responsabilité individuelle pour noyer l’écologie politique dans le marketing bio. Parce que si les problèmes écologiques étaient résolus seulement en fabriquant des maisons de paille et en mangeant bio (avec 0,5% d’ogm dedans quand même pour soutenir la croissance), ça éviterait de questionner les inégalités sociales, les modes d’attribution des marchés, l’industrie de l’armement, les paradis fiscaux, les politiques migratoires … de surveillance et de se positionner politiquement.
      Sauf que ce programme là est vachement moins rigolo.
      On peut entendre que la foire des bons sentiments écologiques en famille est censée ramener de l’espoir et du baume au cœur. On en a besoin aussi. Mais ce mode d’action et de récupération, qui évite soigneusement de parler politique, puisqu’il se dit apolitique, peut servir aussi à délégitimer les plus impliqués dans un changement de société en assurant un nouvel élan à la mise en scène du spectacle du capitalisme. C’est toujours Mickey, mais en terre cuite labellisé non toxique.

    • Parce que si les problèmes écologiques étaient résolus seulement en fabriquant des maisons de paille et en mangeant bio (avec 0,5% d’ogm dedans quand même pour soutenir la croissance), ça éviterait de questionner les inégalités sociales, les modes d’attribution des marchés, l’industrie de l’armement, les paradis fiscaux, les politiques migratoires … de surveillance et de se positionner politiquement.

      A ma connaissance personne ne dit que ces quelques mesures seraient suffisantes. Les questions des inégalités sociales, des grand projets inutiles et des PPP, de la finance, des politiques migratoires entre autres étaient par ailleurs très présentes l’an dernier à Alternatiba Bayonne.
      Je me souviens d’ailleurs que quelques jours avant eut lieu une hécatombe dans le détroit de Sicile, dont ils avaient parlé dans le discours de clôture d’Alternatiba, en la reliant aux mêmes inégalités et aux mêmes logiques mortifères qui sont à la source du problème climatique.

    • @koldobika
      J’entends ce que tu dis, et tant mieux si cette position est suivi d’actes.
      Dans la citation que tu reprends, et au-delà d’alternatiba, je me questionne sur les nouvelles formes d’implications sociales et politiques qui sont encore autorisées, c’est à dire qui ne subissent pas de répression et vers lesquelles le citoyen, qui n’a rien à se reprocher, se tourne plus ou moins consciemment.
      On ne peut pas ignorer les violences policières et les accusations systématiquement perpétrés vis à vis des militants, radicaux (qui agissent à la racine) ou pas, et le discrédit médiatique entretenu à leur égard. Si la difficulté à se positionner en groupes créatifs, j’entends hors partis politiques, n’en dépend pas uniquement, l’espace de liberté qui est donné pour agir me parait de plus en plus restreint.
      Je pense qu’il ne faut pas ignorer les critiques et les questionnements induits par ce qui peut apparaitre comme la mise en spectacle de l’écologie.

    • @touti

      On ne peut pas ignorer les violences policières et les accusations systématiquement perpétrés vis à vis des militants radicaux (qui agissent à la racine) et le discrédit médiatique entretenu à leur égard.

      Je te rejoins tout à fait là-dessus. Vivant au Pays Basque et voyant comment y sont traités certains mouvements, ce n’est pas moi qui dirais l’inverse.

      l’espace de liberté qui est donné pour agir me parait de plus en plus restreint.

      Je trouve aussi.

      Je pense qu’il ne faut pas ignorer les critiques et les questionnements induits par ce qui peut apparaitre comme la mise en spectacle de l’écologie.

      Tout à fait. En revanche, pour avoir connu l’Alternatiba de Bayonne, l’extrait que je citais plus haut me semble vraiment de mauvaise foi. On est pas dans du greenwashing pour gentry, c’est vraiment pas la philosophie du truc, ni sa pratique.

    • Hum, y’a mieux comme dialectique, tu es d’accord avec ce que je dis pour m’asséner ensuite que la citation est de mauvaise foi, c’est dur internet comme moyen d’échange ! Je m’exprime surement mal, je dis qu’il ne reste pas vraiment d’espace pour échapper au diktat individualisant portant apparat écologiste. Je vais donc marquer un peu plus le trait ironique : manger bio et se brosser les dents avec de l’argile pour sauver la planète est exactement ce à quoi nous sommes parvenus en 50 ans d’écologie, pas très glorieux.
      Et je ne parlais pas spécifiquement d’Alternatiba, j’y serais bien allée, par curiosité et même avec mon scepticisme et pessimisme réunis, car les rencontres in vivo sont toujours la base d’échanges et de changements.

    • @touti

      tu es d’accord avec ce que je dis pour m’asséner ensuite que la citation est de mauvaise foi

      Oui, tout simplement car les propos que je relevais reprochent à Alternatiba des choses qui ne correspondent pas à ce mouvement, qui est probablement imparfait comme tout mouvement mais qui n’est sûrement pas ce pour quoi le texte initial voudrait le faire passer. C’est ces propos-là qui sont de mauvaise foi. Prendre Alternatiba comme porte-drapeau du greenwashing pour riches, c’est de mauvaise foi.
      Et ça n’enlève rien à ce que tu disais par ailleurs d’un point de vue plus large, et avec quoi je suis d’accord, autant sur les mises à l’index mensongères de mouvements radicaux, la restriction de l’espace pour agir, ou sur la mise en spectacle de l’écologie.

      manger bio et se brosser les dents avec de l’argile pour sauver la planète est exactement ce à quoi nous sommes parvenus en 50 ans d’écologie

      ben oui. c’est justement pour aller au delà de ça qu’on a besoin de choses qui fédèrent sans perdre leur fond et qui arrivent à rassembler des démarches les plus radicales (au sens de prendre les choses à la racine) aux plus « soft » (petits gestes de simplicité volontaire), en permettant par ailleurs aux secondes de connaître les premières. Et ce dans un constat que tous partagent : si dans les 15-20 ans qui viennent on n’arrive pas à faire infléchir le réchauffement du climat, ensuite ça sera définitivement foutu.

    • Arrête s’il te plait de mutiler mon propos, ou relis moi, je vais surtout finir par croire que tu ne veux entendre aucune critique ni question.

      De toute façon, celles-ci ne manqueront pas de surgir pour cet évènement, et tant mieux, ce qui est plus que normal dans le contexte de violence de Nantes.

    • Je vais finir par croire qu’on ne parle pas la même langue.
      Les mises à l’index mensongères de mouvements radicaux je sais très bien comment ça se passe, c’est monnaie courante là où je vis depuis des décennies.
      Critiquer le greenwashing, le #solutionnisme écolo et la mise en spectacle de l’écologie, en ce qu’ils réduisent de 1000 façons le champ de la réflexion et des possibilités d’actions : bien évidemment.
      En revanche quand je lis la phrase « Ce Village des Alternatives façon beurre blanc ne traite ni plus ni moins que d’aménager le système capitaliste de façon plus vivable pour (au moins) une part de la population. » dans le texte initialement cité, pour avoir connu Alternatiba Bayonne c’est une remarque que je ne peux pas tout simplement pas avaler car elle est mensongère. C’est tout.

    • Nous avions mis aussi à l’évidence que le mouvement du NDDL était noyauté par les identitaires qui prennent la forme d’écologistes et pas que...
      Il faut d’abord savoir qui sont les identitaires et ne pas verser dans les travers écologistes qu’ils préconisent et c’est là le challenge pour avoir aussi une société écologique sans que cela devienne un mouvement fasciste.

      Je vis en Suisse où l’écologie fait partie du gène helvète, même si il y a encore quelques unEs qui se baladent en ville avec des tanks 4x4.
      Toutefois, nous avons deux partis écologiques au parlement, un de « gauche » et un qui est « libéral ». Sans compter que l’écologie est une véritable préoccupation nationale, donc les partis du centre et les partis de droite prennent l’écologie à coeur pour se faire des électeurs-trices supplémentaires.

      Quoiqu’il en soit, nous sommes un peu comme nos cousins germaniques qui ont aussi le nucléaire en horreur et les manifestations sont entendues par les élus. C’est ainsi qu’on a réussi à obtenir la fermeture du vieux coucou qu’est Mülheberg. Mais cela n’arrange pas tout.
      Si le tri est une obligation, une taxe au sac à ordures est introduite, où on ne trouve plus une ampoule classique mais que des économiques (qui sont plus difficiles à recycler), si les différentes communes reçoivent des subsides de l’Etat pour que les bâtiments soient rénovés et les isolations refaites afin que les déperditions calorifiques soient moindres, toutes ces décisions et encore d’autres et d’autres à venir sont prises au plus haut niveau. Et tintin pour revenir en arrière ou pour trouver une simple ampoule. Pour cela, il faudra que nous allions chez nos voisins en chercher.
      Mais pas que !
      La voiture a perdu son statut social et les infrastructures ferroviaires, trams, bus sont bien développées, sans compter le réaménagement des villes afin que ce soit de plus en plus difficile pour une voiture d’accéder au centre sans se faire prendre dans un interminable embouteillage.
      La mobilité douce est aussi mise en valeur et des pistes cyclables sont aménagées, y compris des vélos à louer, au cas où. Idem pour les voitures dont on pourrait avoir besoin pendant quelques heures histoire d’accéder dans un endroit qui n’est pas desservi.
      Bref, on en est à en avoir mal aux yeux quand il y a des petits cons qui jettent le carton et la plaque alu de leur pizza dans les bosquets au point même que nous les prenons nous-mêmes pour les mettre dans des poubelles adéquates.
      Les étrangers sont-ils plus sales que les autres ? Que nenni ! Je vois sans arrêt des personnes âgées et étrangères qui ramassent les détritus pour les mettre dans une benne car cela leur fait mal aux yeux autant qu’à nous.
      L’écologie est avant tout une question d’éducation et si avant elle était rémunérée, maintenant, nous ramassons les déchets des autres par respect.
      Il n’y a pas une construction qui se fait sans qu’elle remplisse les conditions sine qua non d’écominergie. Il n’y a pas une bagnole neuve ou non qui ne rentre si elle ne répond pas à certaines conditions écologiques et chacune est passée au crible fin de la FDC. Et cela fâche bien des constructeurs d’automobiles.

      Mais aux USA, j’ai aussi vu un pays bien propre pour la grandeur de ces différents Etats qui sont unis. Cela doit être une responsabilité politique et une volonté politique . Et même si on râle comme des charretiers devant chaque nouvelle contrainte écologique, on s’y plie une fois qu’elle rentre en fonction et on s’aperçoit que ce n’est pas si emmerdant que ça !

      Des exemples, j’en ai à la pelle et nous avons même été les précurseurs avec le lisier de cochon qui était épandu dans les champs et dont les phosphates ou les nitrates ou failli tuer le lac Léman (ou lac de Genève...) avec les algues vertes et cela date depuis plus de 30 ans. Depuis plus de 30 ans, nos lessives sont chaque fois améliorées afin qu’elles nettoient le linge sans y ajouter des phosphates, toutes ces choses-là ont permis au lac Léman de redevenir un lac où il fait bon de se baigner, si on aime le mercure puisqu’on vient de s’apercevoir qu’on a la plus grosse pollution en Valais, faite par la Lonza et ce, depuis plus de 20 ans. Un comble !!!

      Ce que je veux dire par là c’est que l’écologie doit être un mouvement d’un grand tout, et ne pas être une petite cellule autonome noyautée par les identitaires, ou où les gens viennent en bagnole diesel pour acheter des produits bio !

    • Effectivement @koldobika, nous n’avons pas choisi les mêmes valeurs. Personnellement c’est les « silence, personne ne bouge dans les rangs » qui me gênent et réfuter toute critique quand on te donne des preuves comme le mail interne diffusé en commentaire sur indymedia, c’est pas radical comme forme de ...quoi déjà ? A chaque demande d’explication il m’a été dit d’attendre, de me taire, de pas gêner les copains, puis les commentaires ont été purgés des réseaux sociaux. Bref il ne restait que indymedia nantes qui permettait une critique, il ne faut pas s’étonner de l’y trouver. le texte initial n’est pas de moi mais les lièvres qu’il soulève, ainsi que le second que j’ai cité, me font penser qu’alternatiba a tout intérêt à revoir sa notion de transparence et d’indépendance : à ce jour, il n’est nul besoin de faire appel à des collectivités territoriales impliquées dans des #GPII pour organiser une foire à la #vertitude (propale de tag liant vertu + verdure + un soupçon d’autoritarisme déplacé... !)

      Merci @Aude_V de rappeler de quoi on parle ;)

      Quand à @geneghys... heu... comment dire.... #houla !!!

    • Aaah ça change quand même un peu, je ne vais pas défendre des propos tronqués qu’en plus je n’ai pas écrits :-)

      Sans connaitre la situation exacte sur Nantes (les copin·s qui y sont s’interrogent sur la pertinence de cet événement et les subventions allouées par la ville) j’ai effectivement fait le relais de ce texte car je trouve assez juste certaines interrogations dans le contexte écolo politique actuel.

      Si le texte comporte des critiques infondées avec des phrases à l’emporte pièces, je comprends tout à fait que si tu connais bien Alternatiba ça puisse t’énerver, dans tous les cas, ton retour pour contrebalancer sera intéressant.

    • Pour ma part je parle de ce que j’ai connu à Bayonne l’an dernier. Si à Nantes ça se passe comme tu dis @val_k, je comprends mieux le besoin de défouloir qui s’exprime sur indymedia, défouloir qui peut vite glisser dans des déclarations à l’emporte-pièce comme le dit @touti.

      Je trouverais vraiment triste que la dynamique Alternatiba s’embourbe dans des formes autoritaires ou dans de l’#administration_du_désastre, qui justement faisaient partie de ce qui était dénommé « fausses solutions » l’an dernier à Bayonne.

    • juste un truc, @geneghys , parce qu’en fait ça passe vraiment pas : quand tu daigneras voir par toi même Notre-Dame-des-Landes, préviens-moi histoire qu’on rigole avec ton relevé des identitaires. Soyons clairs, il y a eut de tentatives et il reste surement quelques faf et/ou soralien voire même des ... raéliens ? (et que sais-je encore) et beaucoup de râleurs. Mais c’est vraiment une méconnaissance crasse de cette lutte que dire qu’elle est contrôlée par les identitaires. Je t’invite par exemple à la prochaine AG mardi qui vient à la Vacherit : on verra combien de temps tu tiendras pendant que nous nous escrimerons à faire une consensus entre toutes les tendances présentes (agricultures, militances, ...) Les conspi ont peut-être fait quelques dégâts, mais les identitaires n’ont JAMAIS réussi à s’implanter dans une lutte « contre l’aéroport et son monde ».
      Je t’invite à lire « De la ZAD aux #Communaux ? Quelques pistes à explorer pour aller plus loin » : un des derniers texte vraiment collectif de la ZAD et dont parle @zad_poleon dans une de ses publications. L’histoire des communaux m’a beaucoup plus parlé que la fabrication artificielle d’une mouvance commune comme Alternatiba. Il faut dire que le processus n’est pas du tout le même et c’est sans doute ça qui échappe à certain-e-s : l’acceptation que sans conflit abouti sur un consensus, rien ne se construit de valable et je vous comprends, c’est tellement chronophage et énergivore qu’il est bien plus simple de ne pas s’y mettre, je suis la première a avoir du mal ! Il me semble cependant que la lutte d’ #EZLN au #Chiapas a pris ces mêmes chemins et que c’est ce qui en fait un mouvement passionnant...
      http://zad.nadir.org/spip.php?article2586

    • @val_k

      juste un truc, @koldobika, parce qu’en fait ça passe vraiment pas : quand tu digneras voir par toi même Notre-Dame-des-Landes, préviens-moi histoire qu’on rigole avec ton relevé des identitaires.

      je crois que ce passage s’adresse plutôt à @geneghys qui dit plus haut :

      Nous avions mis aussi à l’évidence que le mouvement du NDDL était noyauté par les identitaires qui prennent la forme d’écologistes et pas que...
      Il faut d’abord savoir qui sont les identitaires et ne pas verser dans les travers écologistes qu’ils préconisent et c’est là le challenge pour avoir aussi une société écologique sans que cela devienne un mouvement fasciste.

    • @geneghys, il y a du grabuge avec les identitaires sur la zone du Testet … et les Zadistes demandent de l’aide !

      Je me rappelle une femme partie vivre en pleine nature dans les Alpes avec enfants, maison en paille et potager bio. Au final, grand désespoir, car l’usine XXX déversait des dioxines détruisant leur rêve de vie naturelle.

      @aude_v tout à fait d’accord sur l’administration du désastre, merci pour la lecture prochaine.
      En même temps, j’envie un peu les suisses (ma grand-mère était de Zurich) ici à Toulouse, depuis le changement de maire, c’est la destruction des quelques avancées écolos de l’équipe précédente : zones piétonnes détruites et ouvertes aux autos qui sont beaucoup plus nombreuses partout avec des accidents graves, destruction des espaces de biodiversité, suppression des parkings à vélo ou enlèvement… pas cool.

    • @Aude tu as tout-à-fait raison et ce serait bien pire si il n’y avait pas des lois pour prendre le virage écologique, puisque depuis Fukushima, nous avons décidé de quitter le nucléaire et qu’il va bien falloir compenser si on ne veut pas tirer du nucléaire français en hiver.

      Que ce soit clair, je ne suis pas nationaliste ou quoi que ce soit. Mais je crois que la Suisse est en danger car elle est au coeur de l’Europe et se ramasse toute la saloperie de nanoparticules qui sont bloquées par les Alpes. Les nôtres et celles des autres, évidemment. Mais en tant que petit pays, il peut aussi montrer qu’un virage écologique peut se prendre et ses expériences peuvent être envisagées à plus grande échelle. Cela s’est passé pour l’essence sans plomb, pour les lessives sans phosphates, pour les CFC, du chauffage à distance, et pour bien d’autres choses aussi.

      De même que nous regardons dans d’autres pays des possibilités de faire la même chose ou peut-être l’améliorer pour l’adapter aux conditions du terrain.

      Et si les Verts ont des sièges au Parlement et qu’on peut parfois les traiter de fascistes écolos, il y a un problème de réchauffement climatique que nous ressentons plus que les pays alentours. Nous avons la fonte des glacers, ou des chaleurs anormales, ou des étés tropicaux. Le fait que beaucoup de chercheurs dans beaucoup de domaines nous permet de voir plus rapidement ce que le réchauffement climatique veut dire dans notre pays. Ne serait-ce que pour la fonte du permafrost où là, on rigole moins qu’avec la fonte des glaciers. Ou encore des pics de pollutions où on recommande aux asthmatiques de ne pas sortir. Ce qui n’empêche pas, et là, je te rejoins, de regarder ces conducteurs qui laissent leur diesel tourner pour avoir le chauffage en hiver et ainsi, se bécoter sans avoir à aller, ou chez l’un, ou chez l’autre.

      Cela ne nous empêche pas d’avoir des entreprises qui polluent ailleurs et d’en tirer le bénéfice qui nous permet de vivre, puisque nous n’avons aucune ressource naturelle. Cela montre à quel point nous pouvons être ambivalents et donneurs de leçons sur que faire et ne pas faire, comme dit dans le rapport du GIEC qui est sorti quand même d’une uni à Genève ! Mais l’objectif est quand même de vivre mieux avec les produits du coin, d’où les pubs parfois effarantes qui passent à la téloche. Mais il y a une réelle volonté politique écologique dans tous les cantons et dans la confédération. Et c’est ce qu’il faut dans certains pays. Le virage vers le vert permet aussi une nouvelle économie, de nouvelles recherches, et de ne pas foncer dans le mur en se disant qu’au point où on en est, on laisse tout aller à vau l’eau et qui vivra verra. A ce moment-là, pourquoi avoir fait des enfants ?!

      Et le site NDDL a tellement été noyauté qu’il n’existe plus depuis bien des mois...Quant à Indymedia, ils publient aussi ce qui leur pète ! Expérience faite.

    • « Et le site NDDL a tellement été noyauté qu’il n’existe plus depuis bien des mois... »
      Va falloir étayer, là, parce que je suis abonnée au flux rss du site et je viens de recevoir encore 2 nouvelles publications. Toutes les semaines, un billet des infos est mis à jour au fur et à mesure et l’agenda est plutôt bien remplis. Et le texte sur les communaux cité plus haut est paru cet été. Quand à indymedia, bah... non rien ! En fait, tu n’es peut-être pas nationaliste mais t’as l’air un chouillat borné, non ?

    • @ Val_K je suis bornée sur ce que je crois être bien pour la nature, que cela se passe sur le chantier du NDDL et du Testet. Comme le dit si bien Miguel Benasayag, nous habitons un territoire commun où il nous faut oublier les frontières et les propriétaires et de penser beaucoup plus aux écosystèmes que l’on détruit.

      Mais peut-être, et je te l’accorde, je me trompe de débat et vous n’êtes pas en train de parler d’écologie, mais de phénomènes de société que sont le racisme et autres ségrégations ! Dans ce cas, c’est clair que mes interventions tombent comme un cheveu dans la soupe et je m’en excuse. J’ai peut-être raté le coche !

    • @geneghys là pour l’instant tu parles surtout dans le vide au regard des questions posées : tu as affirmé plusieurs fois une chose que l’on t’a demandé d’argumenter et d’étayer de preuves. Il y a des gens ici qui ont participé et/ou participe encore directement à NDDL, sur place et sur internet, et qui connaissent ce qui s’y passe de l’intérieur. Donc si tu veux affirmer des choses péremptoires comme tu l’as fait plusieurs fois précédemment, va falloir apporter plus que deux phrases à la va-vite…

    • @aude_v
      Tant que nous serons dans l’illusion de la représentation démocratique par le vote, en déléguant nos vies et notre société à quelques tarés psychopathes mégalomanes qui tout les cinq ans fêtent leur prise de pouvoir et croient en légitimer l’établissement dans la destruction des idées qui leurs sont adverses (celles de l’autre), et cela uniquement dans l’optique d’influer sur le prochain vote, nous devrons subir ce cercle de revers absurdes qui se jouent sur le dos des démunis, de l’environnement, de la société sans jamais rien faire avancer de l’intelligence collective.

    • @RastaPopoulos Étayer ce que je dis va me fournir un effort incroyable car le site NDDL sur Wordpress n’existe plus ou ne donne des nouvelles qu’une fois l’an. Mais Steph (des AZA et des Nosotros.Incontrolados overblog.com) est décédé et habitait près du NDDL. Steph est décédé d’un cancer depuis, mais il avait mis en lumière l’auteur du « Breitz Journal » qui était du mouvement GRECE et avait plusieurs fois répondu sur le site des NDDL. De même qu’une certaine Clémentine ou Mandarine qui était complètement facho.
      Des mouvements anti-CRS avaient alors éclaté entre certains opposants du NDDL qui n’étaient pas du coin, mais qui étaient venus à la rescousse. Ils n’ont pas été les bienvenus et ont été violemment pris à partie par les gens locaux.
      Il me semble qu’ils avaient alors écrit à Steph par email de façon à ce qu’il puisse faire un texte pour Indymedia. Et Indymedia ne l’a jamais publié. Steph leur avait alors demandé des explications et il a semblé que ce texte n’était pas conforme aux critères d’Indimédia.
      Lorsqu’on sait le talent d’écriture et les mises au point de Steph, il n’apparaissait pas possible que ce texte soit refusé d’être mis en ligne.
      S’en est suivi d’une foire d’empoigne entre les gens d’Indymedia et les AZA/NI...
      Cela s’est passé fin 2012, début 2013 et depuis, nous ne prenons plus nos références sur ces deux sites.
      Les détails et les échanges de mails ont été malheureusement perdus, ce que je regrette profondément.
      Maintenant, ce sont nos paroles contre leurs paroles, mais nous avons pas mal de grabuge lors de notre enquête sur les réseaux fachos de France que nous avons regroupés là :
      http://lesazas.org/les-themes/extreme-droite/france

      Et on vient de m’envoyer ce lien-là :
      http://lutteaeroportnddl.com/2012/12/31/parce-que-nous-nous-battons-contre-laeroport-mais-aussi-son-monde

    • le rapport, je l’ai mis plus haut, mais je le remets ici :
      http://lutteaeroportnddl.com/2012/12/31/parce-que-nous-nous-battons-contre-laeroport-mais-aussi-son-monde
      Il faudra aussi lire les commentaires, car c’est là que tout se passe. Quant à Steph, il a bien publié sur Indymédia jusqu’à ce qu’on lui refuse un dernier texte.
      Mais je vais te mettre un lien que Steph publiait sur Indymedia jusqu’à cette affaire de NDDL
      Juste que je le recherche dans mon bordel !

    • Je commence à mieux comprendre @geneghys : tu parles d’une même personne pour deux choses différentes, c’est ça ? A la fois les très très très nombreuses publications de nosotros incontrolados sur indymedia, la plupart validées : https://www.google.fr/search?q=nosotros+incontrolados&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:off avec une tendance au fur et à mesure à prendre indymedia pour une poubelle qui a fini par saturer l’équipe, on dirait bien : https://www.google.fr/search?hl=fr&as_q=%22nosotros+incontrolados%22&as_epq=&as_oq=&as_eq=&as_nlo=&

      Et un blog tenu par des personnes prétendant parler pour la #ZAD #NDDL qui a été dénoncé par le site zad.nadir.org et par des gens sur indymedia justement parce qu’il foutait la merde entre les différentes composantes de la lutte et colportait souvent de fausses rumeurs (parce que rappelons le, indymedia, c’est ce que les gens y publient) . Mais l’article que tu mentionnes a bien été validé par indymedia malgré ça : http://nantes.indymedia.org/articles/26894

      Bref, avant de lancer des bruits, vérifies tes sources !
      Quand aux tentatives de récupération des luttes par l’extrême droite, j’irai jusqu’à dire que si ça n’existait qu’à nDDL ou au Testet, ça serait cool, parce que là, généralement, y’a du monde qui a du répondant, mais tu n’es pas sans savoir que c’est une chose désormais répandue partout.

    • Le dernier message de Steph est daté de 2013 : http://nantes.indymedia.org/articles/28191
      Sinon, je doute qu’il n’ait pas essayé de publier entre fin 2010 et 2013.
      Nous en avons d’ailleurs parlé entre nous et il était déçu d’Indymédia qui filtrait ses écrits une fois que le site était bien lancé.
      Mais je ne vais pas en chier une pendule tant il est vrai que les fachos de n’importe quelle idéologie infiltrent certains sites et il faut beaucoup de vigilance pour ne pas les laisser entrer par la petite porte.
      Et on parlait du NDDL et d’indymédia en premier abord. Je sais très bien qu’ils sont répandus partout et c’est d’ailleurs pourquoi j’ai dû abandonner le thème qui demeure incomplet sur la page : http://lesazas.org/les-themes/extreme-droite/france
      Et cela ne concerne que la France...Je n’en ai pas fini avec les autres pays. Le réseau identitaire étant tentaculaire.
      Mes sources sont vérifiées plutôt deux fois qu’une. Il est vrai que ce qui est dit par oral ne peut être trouvé sur les sites.
      Mais il y a un certain temps que les AZA/NI ne relaient plus les infos de NDDL et d’indymédia. Nous avons compris la leçon.

  • Drone Survival Guide
    http://www.dronesurvivalguide.org

    Our ancestors could spot natural predators from far by their silhouettes. Are we equally aware of the predators in the present-day? Drones are remote-controlled planes that can be used for anything from surveillance and deadly force, to rescue operations and scientific research. Most drones are used today by military powers for remote-controlled surveillance and attack, and their numbers are growing. The Federal Aviation Administration (FAA) predicted in 2012 that within 20 years there could be as many as 30.000 drones flying over U.S. Soil alone. As robotic birds will become commonplace in the near future, we should be prepared to identify them. This survival guide is an attempt to familiarise ourselves and future generations, with a changing technological environment.

    #drones

  • Vert-le-Petit, un joli petit village… pas comme les autres ! - Non Fides - Base de données anarchistes
    http://non-fides.fr/?Vert-le-Petit-un-joli-petit

    Vert-le-Petit est un joli petit village de l’Essonne, situé à 34 km à vol d’oiseau de Paris. Inconnu de la majorité, il est pourtant un centre majeur de la recherche et de la production militaire. Pendant des dizaines d’années il y a eu l’usine du Bouchet, spécialisée dans le traitement de l’uranium et du combustible nucléaire usé. L’usine a fermé en 1971, les déchets sont encore là, sous terre, il suffit de gratter un peu. Mais militaires et savants aussi sont encore là. Il y a toujours deux sites de production d’explosifs (de l’ex Société nationale des poudres et des explosifs). Plus inquiétant encore, il y a le centre de la Direction Générale de l’Armement (DGA) qui s’occupe de la « défense et la protection contre les agressions de type nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC) ». Dans leurs laboratoires, les apprentis sorciers de l’armée jouent à la guerre avec des armes chimiques hyper puissantes, des bactéries « très pathogènes », « contre lesquels il n’existe encore aucun traitement connu » (c’est-à-dire qu’ils peuvent anéantir l’espèce humaine), des radiations comparables à celles d’une explosion atomique…

  • Travail du dimanche et #management #socialiste : La Ville de Paris veut remplacer les #grévistes du dimanche par des « volontaires » - Miroir Social
    http://www.miroirsocial.com/actualite/11432/la-ville-de-paris-degaine-son-49-3-en-voulant-remplacer-les-grevistes-

    Selon des informations révélées par le journal Le Parisien, la municipalité dirigée par #Anne_Hidalgo prépare un plan pour « déployer des agents volontaires pour remplacer les agents grévistes ». Un sorte de « lock-out » à la parisienne. Pas mal comme idée venant d’une ville dont la première magistrate a été (brièvement, il est vrai) inspectrice du travail. D’autres parlent même d’un nouveau 49-3 anti gréviste.       
    Pas sûr toutefois que cette idée soit si brillante car, outre qu’il faudra trouver des volontaires qui risquent d’être assez mal reçus par leurs collègues, il faudra que cela se fasse uniquement dans le cadre d’heures supplémentaires. En effet, le sous-effectif chronique fait que si un agent va boucher un trou, c’est pour mieux creuser celui qu’il a laissé.
    Tout cela révèle surtout le peu de sympathie et de respect de la #mairie_de_Paris vis-à-vis de ses agents : « même si le temps de #travail_dominical des bibliothécaires est deux fois moins long et pourtant payé deux fois plus que celui de la DJS, ces derniers ne doivent pas oublier que le niveau d’étude et de qualification n’est pas le même », ose Emmanuel Grégoire dans une saillie publiée par Le Parisien. Et voilà pour les grévistes qui sont considérés comme de vulgaires « sans-dents » municipaux. À la mairie de Paris, à défaut de dialogue social, on connaît au moins le #mépris_de_classe. En tout cas, ce n’est pas avec ce genre de déclaration que les grévistes vont lever leur mouvement.
    Surtout qu’une nouvelle bibliothèque doit ouvrir le dimanche dans les prochaines semaines. Montant de la prime ? 100 euros « Il est hors de question que le personnel des bibliothèques voit ses primes baisser », avait déclaré Bruno Julliard à la CGT des affaires culturelles, l’année dernière. Toujours adjoint à la culture, il venait alors d’être promu au rang de premier adjoint d’Anne Hidalgo. Le supérieur de l’adjoint en charge du personnel, quoi !
    Bref, la Mairie est comme une poule devant un couteau sur cette question du travail dominical. « Cela implique de négocier avec l’ensemble des directions et l’ensemble des syndicats concernés », affirmait candide l’exécutif parisien à La Gazette des Communes. On ne voit pas trop ce que la mairie pourrait leur proposer sinon l’alignement de la #prime_du_dimanche à 100 euros pour tous les agents municipaux travaillant ce jour-là. À moins que la Ville décide de baisser celle des bibliothécaires ? Dans ce cas il y aura un deuxième front social. Et le programme d’Anne Hidalgo tomberait à l’eau, l’eau de la piscine.

    • Grève du dimanche : les élus dénoncent la gestion du conflit par Anne Hidalgo
      http://www.miroirsocial.com/actualite/11496/greve-du-dimanche-les-elus-parisiens-denoncent-la-gestion-desastreuse-

      Dans un communiqué, le groupe Communistes-Front de Gauche dénonce la tournure que prend cette très longue grève. Les élus pourtant dans la majorité municipale dirigée par Anne Hidalgo déplorent ainsi « la gestion du conflit ». Mais surtout, ils accusent l’Hôtel de Ville de vouloir « passer en force » et casser la grève en affectant du personnel « volontaire » pour se substituer aux grévistes qui ont désormais étendu leur mouvement au samedi en plus du dimanche (lire ici).

      De son côté, le groupe UMP dénonce aussi la gestion de ce mouvement social et reproche à la mairie de Paris de laisser pourrir le conflit. « Ce n’est pas faute de les avoir interpellés depuis un an.

      #grève_du_dimanche

    • Contre les grévistes, la mairie écrit aux Parisiens ,de la mairie, contre attaque de l’intersyndicale
      http://www.miroirsocial.com/actualite/11519/greve-lettre-ouverte-aux-parisiens-de-la-mairie-contre-attaque-de-l-in

      Chaque #week-end, vous êtes directement affectés par la grève du personnel ouvrier des stades, gymnases et piscines de la Mairie de Paris. Nous réclamons une revalorisation de leur prime dominicale. Cette grève dure depuis plus d’un an. Il faut que vous sachiez que la Ville de Paris a délibérément joué le pourrissement, (...) dans une relation normale grévistes/employeur, ce conflit aurait trouvé une solution en quelques semaines »,(...)

      Au lieu de cela, la mairie préfère jouer le catenaccio social en clamant que « les grévistes ne seraient qu’une poignée non représentative ». Une « poignée » qui suffit toutefois à fermer la moitié des piscines et le tiers des stades et gymnases chaque dimanche, comme le reconnaît elle-même la municipalité. Comme dirait Fernand Raynaud, « y’a comme un défaut ». Comme elle ne manque pas de le rappeler, l’intersyndicale représente 90 % des agents du service des sports d’après les élections professionnelles du 4 décembre dernier. Cruel !

      Mieux, selon la mairie (décidément pas très fair-play), les grévistes seraient dans l’illégalité en pratiquant une grève perlée et de surcroît en « refusant la négociation ». Malheureusement, pour les syndicats, là aussi, la réalité est toute autre car non seulement « cette grève non perlée, en absolue conformité avec le droit, dure depuis 12 mois (février 2014) mais ce n’est qu’en janvier 2015 (soit onze mois après son début) que la Ville de Paris a accepté une première négociation », pointent les représentants du personnel. « Jusque-là, la Maire de Paris n’avait pas jugé opportun de donner mandat à ses élus pour négocier, préférant jouer le #pourrissement du conflit, méprisant son personnel mais aussi ses usagers ». Match nul, balle au centre.

      Une chose est sûre cependant, le mouvement est loin de s’essouffler. Le conflit pourrait même se durcir car les agents de maîtrise du secteur qui n’étaient pour le moment pas concernés par le mouvement pourraient à leur tour entrer sur le terrain. Ces derniers n’ont guère apprécié les pressions exercées par la mairie et sa volonté de faire remplacer les grévistes par du personnel plus ou moins volontaire. Quand on veut jouer le hors-jeu, il faut que la défense soit toujours bien alignée.

    • ...le syndicat CGT vient de révéler l’existence d’une sorte de caisse noire. Cette nouvelle pourrait faire l’effet d’une bombe. Dans une note interne, en principe confidentielle, l’administration avoue avec fierté avoir « une enveloppe exceptionnelle d’heures supplémentaires gestion de grève ». Une manne pour casser la dynamique du mouvement à en croire cette note. « Elle va nous servir à faire venir les agents et assurer les compétitions les plus sensibles. N’hésitez pas à l’utiliser pour sécuriser au maximum les manifestations », conclut sans honte la municipalité (lire ici). Visiblement, les relations sociales à la mairie de Paris ne sont donc pas très fluctuat, voire carrément mergitur.

      http://www.miroirsocial.com/actualite/11532/paris-une-bibliotheque-fermee-un-troisieme-samedi-de-suite-pour-cause-

  • Après l’abondance - Le blog de Seb Musset : Paris ville ouverte (à AirBnB)
    http://sebmusset.blogspot.fr/2015/02/airbnb-paris.html

    Mettez-vous à la place du proprio. Pourquoi ne gagner QUE 1200 euros par mois avec un deux-pièces quand on peut en gagner 4000 et en garder l’usage un week-end sur trois (sans passer par la case fisc, le tout payé sur internet et sans visite) ?

    #logement

    • Ce qui est subtil (comme avec le covoiturage marchand et d’autres pratiques) c’est que l’usage, le droit d’#usage peut servir d’appui à un comportement de #propriétaire. Un #locataire peut ainsi payer en partie son #loyer, ou davantage, en louant son logement. Que cela soit induit par la logique sociale ou que ça relève d’un comportement quasi forcé (éviter l’éviction, expulsion). Quitte à prendre dans certains cas des risques avec des contrôles CAF (perte d’allocation), ou avec un bailleur qui peut tirer partie de ce comportement pour tenter de résilier le bail.
      Il y a en matière d’habitat un continuum extrêmement différencié des usages, de l’hébergement/entraide, plus ou moins provisoire, une pratique diffuse mais massive qui contribue si bien à « régler » le mal logement, à la vie de rentier en passant par toutes sortes de situations.

      #rente #propriété #moeurs

    • La mairie de Paris fait la guerre aux sous-locations de HLM
      http://www.europe1.fr/consommation/la-mairie-de-paris-fait-la-guerre-aux-sous-locations-de-hlm-2387091

      Sous-louer son #HLM ? La mairie de Paris répond non. La capitale vient de signer une charte avec des #sites_internet pour tenter de mieux #identifier les personnes qui profitent de ces logements à loyers modérés pour se faire de l’argent.

      Un loyer payé « en liquide ». Pendant leurs vacances ou même à l’année, certains locataires de HLM parisiens sous-louent leur logement. Florence a habité ainsi un logement HLM à Paris, près de la place d’Italie. Le bénéficiaire était parti vivre à l’étranger et c’est son fils, étudiant et vivant aussi à l’étranger, qui s’occupait de tout : « Il avait tout finalement des gestes d’un propriétaire, quelqu’un qui vous accueille, vous fait visiter le logement », raconte-t-elle à Europe 1. Florence payait son loyer une fois « tous les 3-4 mois », « en liquide, dans une enveloppe ». Ce n’est que « plus tard » qu’elle se rend compte du « statut HLM » de l’appartement.
      Une pratique qui s’étend. Si le phénomène est encore marginal, il a tendance à se développer par le biais des sites de location internet. « Les bailleurs sociaux de la ville de Paris nous indiquent que c’est un phénomène en augmentation avec un nombre de contentieux pour #occupation_anormale de logements sociaux qui se développe », rapporte Ian Brossat, adjoint au logement de la mairie de Paris. « Quand on est locataire d’un logement social, on ne le transforme pas en business », rappelle-t-il.
      Le site d’annonces immobilières Particulier à particulier (#PAP) et le #Bon_Coin, site de petites annonces gratuites ont ainsi accepté de collaborer avec la mairie de Paris. Ils rappelleront à l’ordre leurs clients et signaleront les annonces litigieuses. Le site Airbnb qui propose des annonces de locations saisonnières a, pour sa part, refusé de signer la charte.

      Le vertueux ajoint au logement #PCF de la Ville se garde bien d’évoquer parmi les "occupations anormales" les pauvres qui sous-louent ponctuellement pour survivre, payer le loyer (et pas « faire du business »), les #colocs officieuses qui sont dans cette ville comme dans d’autres une des voies d’accès au logement parmi les moins impraticables, les #hébergement plus ou moins d’urgence avec partage des frais qui répondent tant bien que mal à la rareté organisée que l’on oppose aux #besoins sociaux. L’article ne dit pas si la Ville dénoncera (par logiciel interposé ?) ses RSAtes et autres allocataires à la CAF.

      Patauger à loisirs dans cette gauche de merde, puis asphyxier d’un coup de chasse d’eau facho ?

      #Plus_belle_la_vie. #morale #politique

    • Un géographe, une anthropologue et un chercheur en informatique ont transmis à Mediapart leur étude exhaustive sur le phénomène « Airbnb » en France. Nous présentons leurs données ville par ville et rue par rue à Paris. Résultat ? Nouveaux marchands de sommeil, fraude aux impôts, multipropriétaires qui s’enrichissent grassement et font flamber les prix des loyers : les pouvoirs publics sont à la peine.

      http://www.mediapart.fr/journal/france/310715/comment-airbnb-squatte-la-france

      #carte #rente

      #paywall, du coup je sais pas si, à part le conventionnel discours de gauche (tenu dans l’accroche ci-dessus) cette étude s’intéresse aux fauchés qui n’arrivent pas à payer leur loyers, leur emprunt, ou leurs charges et qui utilisent ce machin pour atténuer la pauvreté, si l’étude citée permet ou pas d’évaluer le poids d’une telle minorité. Disposer d’un bail locatif conduit des #locataires à utiliser leur appart’ comme un #propriétaire. Au risque de perdre celui-ci (résiliation du bail) et de se voir couper des allocs ou imputer des indus par la CAF, là ou les proprios ne risquent qu’un redressement fiscal.
      #tourisme #profit #précarité.

  • Nouvelle version (4.0) de mon #plugin pour #SPIP, image_responsive :
    http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/image_responsive

    Cette fois, je viens d’introduire un srcset dans l’image.

    Attention, pour l’instant, ça n’est pris en compte que si on n’a indiqué qu’une seule dimension pour l’image, par exemple :

    [(#LOGO_ARTICLE_NORMAL|image_responsive{200})]

    Dans ce cas, le logo est chargé en largeur de 200, avec un srcset pour le 1x et le 2x, c’est-à-dire qu’on a une image de taille unique, mais en simple ou double résolution (et, comme toujours avec mon plugin, la double résolution se fait avec une compression JPEG bien plus important).

    L’intérêt est, ici, que le preloader du navigateur fonctionne bien sur ce type d’images, et on n’attend plus le javascript pour charger la bonne image. Le javascript est tout de même là, parce que ce n’est pas encore compris par tous les navigateurs (50% d’adoption tout de même, notamment Safari et Chrome, prépondérants sur supports mobiles, qui représentent l’essentiel des écrans haute déf.) ; mais sur les navigateurs qui comprennent srcset, le javascript n’est plus utile dans ces cas-là.

    À terme, j’aimerais bien parvenir à passer toutes les options en srcset et picture/media, générés directement depuis mon plugin, mais pour l’instant je n’ai pas réellement de solution idéale. Un des écueils, c’est que dans mon principe, l’image haute définition ne doit pas être simplement l’image deux fois plus grande (sinon on a un JPEG deux fois plus lourd, alors qu’on est sur support mobile…), mais une version très compressée. Et il faudrait de plus introduire des mediaqueries dans l’appel de la fonction, et du coup on perd énormément de l’intérêt du truc.

  • C’est quand même Pénible qu’on Compte encore nous arnaquer - décryptage du compte pénibilité

    http://rebellyon.info/C-est-quand-meme-Penible-qu-on-Compte.html

    Le 1er janvier 2015 est entrée en application une partie de la loi votée le 20 janvier 2014 sur le Compte Pénibilité. L’idée, c’est de quantifier, par un système de points, l’exposition des salariés aux facteurs de pénibilité du travail, pour leur proposer une réparation sous forme de formation ou de repos. Environ 25% des salariés du privé travaillent dans des conditions très pénibles, mais seuls ceux qui remplissent les critères drastiques pourront bénéficier de la -maigre- compensation prévue.

    [Les critères de pénibilité] sont également associés à des seuils : 80 décibels pour le bruit, ce qui équivaut à peu près à une tondeuse à gazon ou un aspirateur. Si le bruit ambiant est supérieur, l’employeur est tenu de fournir au salarié un Équipement de Protection Individuelle (EPI), généralement des boules Quies. Le port de l’’EPI fait baisser le niveau d’exposition au bruit, et donc ne valide pas de point C3P. Même si, pour s’assurer que tout va bien plus haut sur la chaîne, ou pour écouter le cliquetis de la machine, ou pour communiquer avec ses collègues... le salarié les enlève constamment pour pouvoir faire son travail correctement, et donc que leur effet sur la protection de l’audition est limité.

    Pour le travail répétitif, il faut que le temps de cycle, donc le temps entre deux tâches exactement identiques, soit égal ou inférieur à une minute. Couper la tête d’un poulet toutes les 90 secondes, non, désolé, ce n’est pas assez pénible.

    Dans le dernier numéro de Santé&Travail, Serge Volkoff rappelle que c’est « le travail lui-même, les contraintes et les nuisances qu’il impose, qui influencent la durée et la qualité de la retraite ». Les salariés dont le travail est pénible, en plus de passer leurs journées dans des conditions de travail déplorables, voient leur espérance de vie en bonne santé réduite de manière significative.

    Pour rappel, en 1975, la France instituait le repos compensateur qui permettait aux salariés qui auraient passé cinq ans au four, à la chaîne, exposés aux intempéries ou au travail de nuit de partir à la retraite 5 ans plus tôt. C’était pourtant sous un gouvernement de droite, et le départ anticipé pour travail pénible n’avait pas besoin d’être justifié par ces critères drastiques.

    #travail #pénibilité #retraite #précarité

  • La Rabière, quartier populaire
    http://larotative.info/la-rabiere-quartier-populaire-839.html

    C’est le quartier où vivait Bertrand Bilal Nzohabonayo, tué par la police à Joué-lès-Tours le 20 décembre dernier. 64 hectares, à quelques minutes à pied du centre-ville. Catégorisé « Zone Urbaine Sensible ». On a demandé à un habitant et militant associatif du quartier de nous en parler.

    Il y a un « esprit village » qui s’est maintenu pendant assez longtemps. Dans les années 80-90, tout le monde se connaissait. On a commencé à perdre ça à la fin des années 90, début 2000, avec une population beaucoup plus brassée qu’avant.

    A l’époque, les populations les plus présentes dans le quartier étaient les Algériens, les Portugais, les Yougoslaves, les Cambodgiens et les Laotiens. Et dans mon souvenir, tout ce monde-là vivait dans une ambiance de petit village.

    (...)

    Dans les années 70, une étude avait été faite sur l’habitat collectif. C’était impressionnant, la diversité qu’il y avait dans une cage d’escalier. Tu pouvais avoir un prof, un militaire, un ouvrier... Le drame de ce quartier, mais aussi des autres quartiers du même type, c’est qu’on n’a pas su garder ces populations-là. Tous ceux qui pouvaient partir sont partis, ils se sont sauvés. A la Rabière, le départ des professions intermédiaires date du début des années 80.

    Et puis, avec l’entrée du Portugal dans l’Union Européenne, on a perdu des Portugais qui sont rentrés au pays. Michelin commençait à licencier, donc certains ont pris leur prime et sont rentrés aussi. D’autres sont sortis du quartier pour construire leur maison dans les quartiers alentours. On a donc vu le quartier se vider de certaines catégories sociales. Ne sont restées que les populations pauvres, massivement au chômage. Et on n’a jamais pu inverser la tendance. On a continué à s’enfoncer dans la précarité .

    (...)

    Dans les représentations, l’espace public est un lieu où les gens sont censés circuler ; quand il y a des éléments stagnants, c’est problématique. Or, le centre commercial et ses cafés constituent en quelque sorte une subsistance de l’esprit de village que je décrivais. C’est le centre du village, une sorte de place où l’on vient palabrer , alors que c’est quelque chose qui a disparu dans plein d’endroits en France. Sur le parcours du tram, c’est un élément qui détonne. Les voyageurs se demandent ce qui peut se tramer dans ces cafés où les habitants viennent passer du temps. Les jeunes au chômage ou les retraités ont du temps à revendre. Et cette façon de prendre son temps pour discuter, ça peut paraître suspect. Dans notre société, c’est vu comme suspect.

    Les cafés du centre commercial entraînent une cohabitation entre générations qui n’était pas possible à une époque. Mais cette cohabitation n’est pas pour autant une source d’échanges. Même entre jeunes, on n’a pas un groupe soudé, mais des sommes d’individualités qui galèrent ensemble. Chacun s’aménage un espace.

    (...)

    Parmi les jeunes, l’agglomération se fait autour de l’identité musulmane, parce qu’il ne reste plus que ça de constructeur sur le quartier. Si on s’attaquait à ça, qu’est-ce qu’il resterait ? Sur quelles bases les gamins se construiraient ? C’est presque criminel de ne rien laisser comme modèle de construction d’une identité. Il ne resterait que le deal, la figure de Scarface, même si la référence date. Et on sait les dégâts que ça fait.

    (...)

    Il existe, depuis plus de vingt ans, un mensonge concernant ce quartier : c’est l’insécurité. Les premiers responsables de ce mensonge sont les médias. Il n’y a pas d’insécurité dans ce quartier. Même si je ne nie pas qu’il puisse y avoir un sentiment d’insécurité, c’est un quartier qui a toujours été sûr. Tu peux te promener et demander de l’aide à n’importe quelle heure de la nuit, on viendra t’aider.

    (...)

    Les flics qui débarquent viennent surtout d’ailleurs. On leur décrit la population d’une certaine manière, avec une étiquette « zone sensible ». On formate les flics avant de les envoyer sur le terrain, ce qui fait qu’il n’y a pas de lien avec les habitants. La brigade anti-criminalité (BAC), c’est pire. C’est une police spécialisée pour les jeunes des quartiers. Ils se comportent comme une bande, faisant face à une autre bande. Leur attitude quand ils sortent de leur voiture, leurs codes vestimentaires sont ceux d’une bande. Ils sont sapés comme les mecs du quartier : crâne rasé, jean, baskets, sacoche.

    (...)

    Malgré tout, c’est un quartier où on vit bien. Les habitants sont contents de vivre là, et il existe des solidarités qu’il n’y a plus ailleurs. Les gens crèvent la dalle, mais ils sont solidaires. C’est le dernier rempart avant l’écroulement total : il y a encore de l’espoir, l’assurance de pouvoir compter sur la voisine pour un coup de main.

    #quartiers #précarité #mixité_sociale #police

  • Julia Cagé veut sauver les #médias
    http://www.telerama.fr/medias/y-a-t-il-un-modele-economique-pour-sauver-les-medias,122565.php

    C’est quoi votre recette ?

    Pour garantir un financement pérenne et l’indépendance éditoriale, je propose de créer une nouvelle structure juridique : la société de médias à but non lucratif, à mi-chemin de la fondation et de la société par actions. Comme dans une fondation, le capital investi l’est une fois pour toutes et ne peut être repris. Aujourd’hui, rien n’empêche un actionnaire de retirer ses billes, au risque de mettre le journal en péril ! Les opérations de crowdfunding (financement participatif) doivent se transformer en actions pour les particuliers qui y participent : ceux qui ont donné pour sauver Nice Matin il y a quelques mois auraient dû en devenir aussi actionnaires. Pour limiter l’influence des gros actionnaires, je propose d’instaurer un seuil limite : au-delà de 10 % du capital, le nombre de votes ne serait plus proportionnel à celui des actions. Il faut repenser le partage entre capital et pouvoir. En contrepartie, certains avantages fiscaux seraient offerts aux investisseurs. Ce modèle doit favoriser l’émergence de nouveaux médias indépendants.

    Un projet de loi sur le statut d’#entreprise de #presse solidaire, voulu notamment par Mediapart, est en ce moment débattu au Parlement. Cela va dans votre sens, non ?

    C’est une bonne première étape, mais ça ne va pas encore assez loin. En dehors de la réaffectation systématique d’une partie des bénéfices au développement de l’entreprise, il n’y a pas grand chose. On peut faire mieux, comme par exemple l’ouverture du fonds de dotation aux médias, qui permet aux entreprises et aux particuliers d’y investir plus facilement. L’information indépendante et de qualité constitue un bien public, au même titre que la culture ou l’enseignement.

    Voir aussi le « Projet pour une presse libre » de @rimbert : http://seenthis.net/messages/318242

  • Pour l’instant lundimatin est assez peu repris sur des blogs et les sites. Je me demande si quelque chose comme ce que fait medium.com pour « embeder » des posts de blogs aiderait à diffuser ce qu’on publie dans lundi.am .
    https://medium.com/@Medium/embed-medium-anywhere-3eaed64aed8a

    Du côté de SPIP, y’a oEmbed (http://contrib.spip.net/oEmbed-4407?lang=fr) qui fait un peu le même genre de choses, je ne sais pas si c’est très utilisé dans le sens #SPIP => le monde. Vous avez des retours ? Vous verriez comment utiliser oEmbed pour avoir un rendu à la medium ? Ou alors faire quelque chose avec un <iframe> ?

  • Comment faire un journal indépendant
    http://www.esgourdes.net/2015/02/10/presse-liberee-n1-une-emission-ravi/1252

    Une émission spéciale « Ravi » où Sebastien Boistel vient nous dire tout sur la situation délicate de son mensuel, en redressement judiciaire. L’heure de la mobilisation a sonné pour que la diversité et la qualité de la presse en PACA rime avec autre chose que Tapie ou Guérini. Pour débattre plus généralement sur "comment faire un journal indépendant", sont présent autour de la table en compagnie de Sébastien, Catherine Thumann (CQFD et La Décroissance) et Julien Tewfiq (CQFD). A retrouver également : un entretien avec Pierre Rimbert du Monde Diplomatique pour sa proposition de financement de la presse écrite et le sommaire croisé du Ravi et de CQFD. Durée : 90 min. Source : Radio Zinzine & Radio (...)