• Sur le nombre de victimes militaires de part et d’autre de la frontière,

    Peut-être que le Hezbollah ment, mais comme les déclarations de l’état sioniste concernant le nombre de ses militaires tués (les militaires sionistes ne sont jamais blessés) sont inconditionnellement retenues par les #MSM alors même que cet état est un #serial_menteur, je vais présenter ce que dit le Hezbollah :

    (Les chiffres qui suivent vont jusqu’au 31 octobre, l’état sioniste ne reconnaissant que 6 militaires tués dans ses rangs)

    Les chiffres de la Résistance islamique sur les pertes israéliennes en 23 jours de confrontation – Site de la chaîne AlManar-Liban
    https://french.almanar.com.lb/2759110

    L’antenne médiatique de la Résistance islamique (RI) au Liban Média de guerre a diffusé une infographie dans laquelle elle répertorie les pertes de l’armée d’occupation israélienne à la frontière avec le Liban durant les 23 jours d’opérations.

    Elle indique les données suivantes :

    2 véhicules de transport détruits

    Deux Hummers détruits

    9 chars détruits ou endommagés

    105 positions militaires prises pour cible

    140 caméras détruites

    33 radars visés

    1 drone abattu

    120 soldats tues ou blessés

    69 systèmes de communications frappés

    17 systèmes de brouillage visés

    27 systèmes d’intelligence visés

    Évacuation de 65 mille colons

    28 colonies évacuées.

    Ce mardi 31 octobre, la RI a revendiqué des tirs d’obus guidés au milieu de la journée en direction d’une force israélienne positionnée sur la colline Khazzan, à proximité du site Al-Assi, causant des tués et de blessés dans ses rangs.

    Dans l’après-midi, elle a indiqué dans un communiqué avoir visé un char Merkava via des missiles guidés pendant son déplacement dans la caserne Branit assurant l’avoir détruit et causé des pertes ou des blessés parmi son équipage.

    Vers 16 :00, la RI a signalé que ses combattants ont ouvert le feu sur une force d’infanterie israélienne à proximité du poste al-Jerdah avec des obus d’artillerie causant des pertes dans ses rangs.

    • Pertes sionistes pour la seule journée du 05/11/2023 selon le Hezbollah (tel que rapporté par « l’Orient-le-Jour »)

      Plus tôt dans la journée, l’armée israélienne a déclaré avoir intercepté un drone volant vers Israël depuis le Liban alors qu’il survolait le territoire libanais et qu’un missile antichar tiré depuis le Liban avait touché la région de Yiftah, dans le nord d’Israël. Aucune victime n’a été signalée dans l’immédiat lors de l’attaque de Yiftah.

      L’ANI [agence nationale de l’information], citant son correspondant, avait rapporté pour sa part que le Hezbollah avait abattu un drone hostile au-dessus du sud du Liban, dont l’épave était tombée au-dessus des villages de Zebdine et Harouf, à 30 km de la frontière. Il n’y a eu aucun commentaire de la part du Hezbollah sur ce rapport.

      Le Hezbollah a toutefois annoncé, dans un communiqué, avoir visé, à 13h20, un véhicule de l’armée israélienne dans la position israélienne de Bayyad Blida, à l’aide de missiles guidés. Le parti chiite assure avoir fait « des blessés et des morts » parmi les soldats qui se trouvaient sur place.

      « À 11h20 dimanche, des combattants (du Hezbollah) ont visé la caserne d’Avivim et le point de Jal al-Deir avec des missiles guidés et des armes appropriées », a annoncé le parti chiite dans un communiqué. Le Haaretz a pour sa part rapporté à 11h49 que « des sirènes ont retenti dans les villes d’Avivim et d’Yi’ron à la frontière avec le Liban ».

      Dans un second communiqué, le Hezbollah a annoncé avoir visé à « 12h20 la position de Meskav avec des missiles guidés et des armes appropriées, détruisant une partie des équipements techniques de cette position ».

      [...]

      https://www.lorientlejour.com/article/1356271/quatre-civils-dont-trois-enfants-tues-par-une-frappe-israelienne-au-l

    • Conflit israélo-libanais de 2006 — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_isra%C3%A9lo-libanais_de_2006

      Le 3 septembre 2006, un sondage effectué en Israël par l’Institut Ben Gourion montre que les Israéliens croient plus Nasrallah que Peretz, considéré comme moins crédible[86].

      Poll: Israelis believed Nasrallah over Peretz
      https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3299073,00.html

  • « Soutien à Rima Has qui endure depuis des semaines un harcèlement d’une rare violence.
    Dans un pays où le narratif de l’État israélien est outrageusement repris par les médias, sa voix particulièrement légitime nous est précieuse et indispensable. »

    Caisses de grève :

    👀 #RimaHas #Palestine
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1702266189357965312/pu/vid/avc1/720x720/o6CE7Pv4wecVTiMn.mp4?tag=12


    https://twitter.com/campvolant/status/1721227777607651361

  • Déflagrations
    https://lundi.am/Deflagrations

    Douleur pour chaque mort depuis le 7 octobre. Douleur pour l’enfer fait à Gaza, qui chaque jour creuse le pire encore inimaginable la veille. Quittez le nord pour le sud, disent-ils : mais ils bombardent sud et nord, ils bombardent les routes d’évacuation déjà bloquées par le Hamas. Douleur pour les otages et leurs familles que le gouvernement israélien, dans sa rage vengeresse, dit être prêt à sacrifier. Ils font aussi peu de cas de la vie que les sanguinaires nihilistes du Hamas, qui envoient depuis le Qatar des garçons de 20 ans se faire tuer par milliers en commettant des massacres déments et assument les représailles terribles à venir sur le peuple de Gaza. Vies arabes, musulmanes ou vies juives, peu leur importe à tous : c’est à la vie même qu’ils en veulent. Rien ne sert de se draper derrière les mots tordus des vainqueurs, un enfant calciné est un enfant calciné, que les mains y aient touché ou qu’il ait été soufflé par une bombe. Netanyahou et sa bande de fous de dieu racistes avides de pouvoir ne sont pas des juifs, ils ne méritent aucun autre nom que barbarie. Comme le Hamas qui, en prenant appui sur la juste et vitale lutte des palestiniens contre l’oppression israélienne, l’a dévoyée à travers des actes qui ne relèvent plus de, qui excèdent, la perspective d’une lutte de libération. Excès, « reste » barbare des deux côtés, prêt à entraîner tout le monde dans la ruine. Symétrie mortifère, monstre à deux têtes. Ce ne sont pas deux adversaires qui se font face, c’est une même force de mort, un même nihilisme à fond théologique, enraciné dans un fantasme à la fois suicidaire et exterminateur, qui en veut à la possibilité même de la vie commune.

    #Gaza #Israël #Hamas

  • Écoutez les personnes handicapées ou dégagez de notre chemin | griffin epstein, kate klein
    https://cabrioles.substack.com/p/ecoutez-les-personnes-handicapees

    Si le COVID-19 menace de manière disproportionnée les personnes qui sont déjà confrontées à une oppression structurelle et/ou qui ont des problèmes de santé préexistants, la pandémie est également en soi un événement handicapant de masse. Une chose est claire : pour protéger efficacement les travailleur·euses dans un monde qui n’est décidément pas post-pandémique, les syndicats devront écouter les mouvements populaires menés par les personnes handicapées et d’autres travailleur·euses opprimé·es, ou bien dégager de notre chemin.

    kate klein (iel) est animateur·ice, enseignant·e et militant·e. Iel s’organise au sein de son collectif abolitionniste local pour créer de la sécurité sans/malgré la police dans son quartier, et contre le validisme en milieu de travail avec griffin et d’autres travailleur·euses universitaires malades et handicapés. rebelpedagogy.ca

    griffin epstein (iel) est éducateur·ice blan·che fol/psychiatrisé·e, chercheu·se engagé·e localement et poéte à Toronto (Dish with One Spoon/Two Row/Treaty 13 territory). griffin.epstein.com

    Dans l’État américain du Tennessee, deux lois entravent les luttes syndicales pour la sécurité sur les lieux de travail : les employeur·euses ne peuvent pas imposer de vaccins ou de masques, et les lieux de travail ne peuvent pas être entièrement syndiqués. Ainsi, dès les premiers jours de la pandémie de COVID-19, les enseignant·es du programme de médecine, de santé et de sciences de l’université Vanderbilt de Nashville ont pris les choses en main. Iels ont créé une « banque de masques » gratuite pour les étudiant·es et le personnel en mettant en commun leurs ressources pour acheter et distribuer des masques de haute qualité. Aimi Hamraie, professeur·e, se souvient : « Nous avons fini par essayer d’obtenir de l’université qu’elle nous laisse payer ces masques sur nos fonds de recherche, parce que [...] nous fournissions ce qui devrait être une ressource et un service institutionnel pour les gens. Mais l’université n’a pas voulu nous laisser utiliser nos fonds de recherche pour acheter des masques, car il n’y a pas de catégorie dans son système de remboursement pour les EPI. » Les travailleur·euses impliqué·es ont fait savoir qu’iels ne devraient pas avoir à payer pour l’équipement de protection individuelle (EPI) sur leur lieu de travail, mais l’université n’a pas voulu bouger, et iels n’allaient pas se mettre en danger, ni mettre en danger leurs étudiant·es.

    #travail #EPI #masques #covid #syndicat

  • Enzo Traverso : la guerre à Gaza « brouille la mémoire de l’Holocauste » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/051123/enzo-traverso-la-guerre-gaza-brouille-la-memoire-de-l-holocauste

    une guerre génocidaire menée au nom de la mémoire de l’Holocauste ne peut qu’offenser et discréditer cette mémoire, avec le résultat de légitimer l’#antisémitisme. Si on n’arrive pas à stopper cette campagne, plus personne ne pourra parler de l’#Holocauste sans susciter la méfiance et l’incrédulité ; beaucoup finiront par croire que l’Holocauste est un mythe inventé pour défendre les intérêts d’#Israël et de l’#Occident. La mémoire de la Shoah comme « religion civile » des droits humains, de l’#antiracisme et de la démocratie, serait réduite à néant. Cette mémoire a servi de paradigme pour construire le souvenir d’autres violences de masse, des dictatures militaires en Amérique latine à l’Holodomor en Ukraine, jusqu’au génocide des Tutsis au Rwanda… Si cette mémoire s’identifie à l’étoile de David portée par une armée qui accomplit un #génocide à #Gaza, cela aurait des conséquences dévastatrices. Tous nos repères seraient brouillés, tant sur le plan épistémologique que sur le plan politique.
    On entrerait dans un monde où tout s’équivaut et où les mots n’ont plus aucune valeur. Toute une série de repères constitutifs de notre conscience morale et politique – la distinction entre le bien et le mal, la défense et l’offense, l’oppresseur et l’opprimé, l’exécuteur et la victime – risqueraient d’être sérieusement abîmés. Notre conception de la démocratie, qui n’est pas seulement un système de lois et un dispositif institutionnel mais aussi une culture, une mémoire et un ensemble d’expériences, en sortirait affaiblie. L’antisémitisme, historiquement en déclin, connaîtrait une remontée spectaculaire.

    • Engagés, après l’émancipation, dans la sécularisation du monde moderne, les #juifs se sont retrouvés, au tournant du XXe siècle, dans une situation paradoxale : d’une part, ils s’éloignaient progressivement de la religion, en épousant avec enthousiasme les idées héritées des Lumières ; de l’autre, ils étaient confrontés à l’hostilité d’un environnement antisémite. C’est ainsi qu’ils sont devenus un foyer de #cosmopolitisme, d’universalisme et d’#internationalisme. Ils adhéraient à tous les courants d’avant-garde et incarnaient la pensée critique. Dans mon livre, je fais de Trotski, révolutionnaire russe qui vécut la plupart de sa vie en exil, la figure emblématique de cette judéité diasporique, anticonformiste et opposée au pouvoir.

      Le paysage change après la Seconde Guerre mondiale, après l’Holocauste et la naissance d’Israël. Certes, le cosmopolitisme et la pensée critique ne disparaissent pas, ils demeurent des traits de la judéité. Pendant la deuxième moitié du XXe siècle, cependant, un autre paradigme juif s’impose, dont la figure emblématique est celle de Henry Kissinger : un juif allemand exilé aux États-Unis qui devient le principal stratège de l’impérialisme américain.
      Avec #Israël, le peuple qui était par définition cosmopolite, diasporique et universaliste est devenu la source de l’État le plus ethnocentrique et territorial que l’on puisse imaginer. Un État qui s’est bâti au fil des guerres contre ses voisins, en se concevant comme un État juif exclusif – c’est inscrit depuis 2018 dans sa Loi fondamentale – et qui planifie l’élargissement de son territoire aux dépens des Palestiniens. Je vois là une mutation historique majeure, qui indique deux pôles antinomiques de la judéité moderne. La guerre à #Gaza confirme que le nationalisme le plus étriqué, xénophobe et raciste, dirige aujourd’hui le gouvernement israélien.

    • Certes, le 7 octobre a été un massacre épouvantable, mais le qualifier de plus grand pogrom de l’histoire après l’Holocauste signifie suggérer une continuité entre les deux. Cela induit une interprétation assez simple : ce qui s’est passé le 7 octobre n’est pas l’expression d’une haine engendrée par des décennies de violences systématiques et de spoliations subies par les Palestiniens […]

    • Pour éviter de croire qu’une certaine façon d’opposer « deux » « devoirs de mémoire » dits « antagonistes » serait légitime, on songera simplement aux réflexions de Frantz Fanon à propos des similitudes (incluant certes des mécanismes différents) entre le racisme colonial et l’antisémitisme modernes. Il écrit, dans le chapitre 4 de Peau noire masques blancs : « L’antisémitisme me touche en pleine chair, je m’émeus, une contestation effroyable m’anémie, on me refuse la possibilité d’être homme. Je ne puis me désolidariser du sort réservé à mon frère. Chacun de mes actes engage l’homme. Chacune de mes réticences chacune de mes lâchetés manifeste l’homme ». Et Fanon évoque alors, dans la foulée, la « culpabilité métaphysique » de Jaspers, l’allemand. Culpabilité qui évoque à la fois celle de celui qui porte une « identité » de colon, et celle de celui qui porte une « identité nationale » qui a soutenu le « projet » d’extermination des juifs : « Il existe entre les hommes, du fait qu’ils sont des hommes, une solidarité en vertu de laquelle chacun se trouve co-responsable de toute injustice et de tout mal commis dans le monde, et en particulier de crimes commis en sa présence, ou sans qu’il les ignore. Si je n’ai pas risqué ma vie pour empêcher l’assassinat d’autres hommes, si je me suis tenu coi, je me sens coupable en un sens qui ne peut être compris de façon adéquate ni juridiquement, ni politiquement, ni moralement… Que je vive encore après que de telles choses se soient passées pèse sur moi comme une culpabilité inexpiable ». (Jaspers, La culpabilité allemande,)

      Avec ces remarques de Fanon, un homme ayant lutté contre le racisme colonial, on comprend à nouveau, aujourd’hui, que les « devoirs de mémoire » tendent à ne plus être mutuellement exclusifs : au contraire, occulter l’un, c’est mutiler l’autre, et toutes les victimes de ces génocides, finalement, subissent la même occultation désastreuse. Avec ces remarques, les manières dont les idéologies racistes, antisémites, ou identitaires européennes instrumentalisent les conflits au Moyen-Orient pour traiter de sujets « nationaux » « européens », tendent à perdre toute légitimité. Et les situations conflictuelles peuvent apparaître à nouveau dans leurs dimensions structurelles, complexes, mais aussi spécifiques.

      Par-delà sionisme et antisionisme. Pour une critique globale de l’idéologie nationale-étatique moderne.❞

      http://benoitbohybunel.over-blog.com/2016/12/israel-palestine-penser-une-critique-globale-de-l-ideolog

    • sous la plume de l’historien Enzo Traverso dans La Fin de la modernité juive[16]. On est étonné, en effet, de se retrouver face à certains raccourcis politiques hâtifs qui, s’ils ne s’abaissent pas au niveau des thèses de Bouteldja, encouragent néanmoins une relativisation de l’antisémitisme contemporain. On peut suivre Traverso dans son argumentation générale. La modernité juive, portée par les composantes progressistes des juifs européens, reposait en partie sur la situation sociale et/ou politique précaire de ces derniers, qui tendait à les rapprocher des idéaux avant-gardistes, anti-nationalistes et communistes. La situation d’un grand nombre de juifs européens aujourd’hui qui en font, pour ce qui est de la France, l’une des populations minoritaires les plus socialement acceptées, porte certains d’entre eux à des alliances bien plus marquées à droite. Mis à part la nos­talgie parfois quelque peu essentialisante pour la bonne vieille « modernité juive », la dimension problématique de l’ouvrage apparaît quand Traverso avance la thèse selon laquelle l’antisémitisme aurait été remplacé en Europe par l’islamophobie. Il semblerait que cette thèse soit à prendre dans des termes fonctionnels. L’islamophobie occuperait aujourd’hui la fonction jadis remplie par l’anti­sémitisme. Paradoxalement, cette tentative d’his­toriciser les racismes, en les concevant en termes de vases communicants — l’un baisse, l’autre prend le relais —, produit en fait une conception anhistorique. Tout se passe comme si l’islamophobie pouvait faire ce que fit l’antisémitisme au XIXe et XXe siècles, à savoir contribuer à la formation sanglante des États-nations européens. Mais le racisme n’est pas une matrice vide et indéterminée, qui resterait en quelque sorte indifférente à qui y fait quoi. Bien entendu, le racisme se polarise aujourd’hui autour d’un rejet de la présence même des minoritaires liés à l’immigration (nord -)africaine et moyen-orientale, stigmatisés parce que musulmans. Or, conclure de cela que l’antisémitisme en Europe n’aurait plus aucune efficace idéologique ni la moindre force de mobilisation pratique, c’est faire preuve d’une conception unilatérale du racisme, ne laissant aucune place à la possible coexistence et coordination de l’antisémitisme et de l’islamophobie. Quid, alors, par exemple, des délires paranoïaques sur le « grand remplacement » des Européens chrétiens par les musulmans et la « submer­sion démographique organisée » qui trouvent souvent, justement, leur « explication » dans un complot juif visant à un nouvel ordre mondial ? D’abord, le fait que le terme d’« antisémitisme » soit instrumentalisé, notamment par des juifs réactionnaires, pour faire taire toute critique d’Israël et pour nourrir le racisme anti-arabe et anti-noir, n’est pas en soi un argument pour abandonner ce concept. Cette instrumentalisation nous dit quelque chose de l’amalgame qu’ils en font mais ne préjuge en rien quant à la possibilité d’une conception historique de l’antisémitisme[17]. Le travail théorique consiste à se battre sur le terrain des concepts pour leur redonner un sens juste, et non à opter pour un nouveau mot de manière purement nominaliste. Ensuite, l’affirmation suivant laquelle l’antisémitisme serait nécessairement porté à sa disparition du fait de son déclin notable durant la seconde moitié du XXe siècle[18] est tout de même ahu­rissante lorsqu’elle vient d’un historien. Appliquée à toute autre forme de racisme, cette pseudo-argumentation ne passerait pas. Que dirait-on, par exemple, de l’idée qui voudrait que la fin de la colonisation et de l’esclavage suffise pour faire du racisme anti-arabe et anti-noir des phénomènes marginaux, sinon qu’elle s’inscrit dans une vision apologétique de l’État de droit occidental où le Progrès nous porte inéluctablement vers la disparition de la barbarie ? (...)
      Il est significatif, à cet égard, que les quelques analyses que propose Traverso des actes antisémites contemporains contredisent ses thèses générales sur les relations entre antisémitisme et islamophobie. En effet, lorsque l’historien s’attarde sur le rapt et le meurtre d’Ilan Halimi, il ne manque pas de constater que l’as­sociation idéologique des juifs à l’argent fut un mobile essentiel dans le ciblage et la stratégie de Fofana et ses compagnons[20]. Or, cette association entre juifs et pouvoir économique, politique et médiatique s’est cristallisée précisément au moment de la formation des États-nations européens et de la consolidation de la société bourgeoise[21]. Si cet élément de l’antisémitisme historique a pu être réactivé dans ces actes commis en 2006, pourquoi produire une telle rupture historique entre antisémitisme et « judéophobie[22] » ? Pourquoi concevoir les relations actuelles entre antisémitisme et islamophobie uniquement dans les termes de la « transmigration[23] » du premier dans le second, étant donné que de tels éléments de l’antisémitisme histo­rique transmigrent, eux aussi, dans certaines idées et pratiques contemporaines des prolétaires racisés ? En outre, Traverso propose de comprendre ce qu’il veut appeler la « nouvelle judéophobie » dans le cadre du rapport entre des prolétaires racisés et une population juive moins précaire. Plus précisément, cette « nouvelle judéophobie » est saisie dans le « retournement histo­rique[24] », le « chassé-croisé[25] » qui tend à faire des juifs le symbole d’une intégration contrastant avec la dégra­dation des vies des prolétaires racisés. Bref, Traverso veut comprendre l’acharnement sur les juifs en tant que juifs dans les transformations historiques des rapports entre minoritaires. Or, dans cette perspective, un concept unifié d’antisémitisme serait bien plus à même d’articuler la sédimentation historique de l’acharnement sur les juifs avec ses réactivations dans le présent. À moins de considérer, évidemment, qu’il y ait quelque chose comme un antisémitisme propre aux prolétaires racisés et qui, pour cette raison, « surgit d’une révolte légitime[26] ». Soyons clairs : leur révolte est plus que « légitime », elle est nécessaire en tant qu’expression des antagonismes de classe. Seulement, encore une fois, le langage de la lutte n’est pas séparable de son « orientation ». Si la lutte prend les formes d’une personnalisation racialisante, elle contribue à la polarisation des segments de classes, à leur construction en groupes aux caractéristiques hérédi­taires et inchangeables et donc, in fine, à la perpétuation de la société capitaliste.

      Plus blanc que blanc ? Révolte et antisémitisme, stoff, août 2019
      https://www.stoff.fr/article/plus-blanc-que-blanc

  • 230 ألف رحلوا منذ حرب غزة.. حملة واسعة تدعو الإسرائيليين للهجرة | سياسة | الجزيرة نت
    https://www.aljazeera.net/politics/2023/11/5/230-%d8%a3%d9%84%d9%81-%d8%b1%d8%ad%d9%84%d9%88%d8%a7-%d9%85%d9%86%d8%b0-

    « 230 000 sont partis depuis le début de la guerre de Gaza. Une importante campagne appele les Israélier à émigrer. »

    J’ai choisi de sélectionner tout ce long article car les infos sur les départs d’Israéliens quittant le pays ne sont pas fréquentes.

    كثّفت حملة “نغادر البلاد معا” الداعية إلى مغادرة إسرائيل نشاطها، ودعت عبر شبكات التواصل الاجتماعي العائلات الإسرائيلية إلى البحث عن وجهة حول العالم، للإقامة المؤقتة أو الاستقرار، مع توفير فرص عمل والاستثمار بمشروعات تجارية.

    ويأتي تكثيف نشاط هذه الحملة في ظل الحرب المستمرة على قطاع غزة، وتصاعد التوتر على الجبهة الشمالية مع لبنان، وفقدان الشعور بالأمن والأمان، علما أن الحملة أُطلقت تزامنا مع صعود اليمين المتطرف والأحزاب الدينية وتولي بنيامين نتنياهو رئاسة الحكومة، التي شرعت بالتعديلات على الجهاز القضائي الإسرائيلي.

    ووسّعت هذه المجموعة نشاطها مع تصاعد التوتر الأمني في البلاد، مع عدم وجود أفق لانتهاء الحرب، حيث أخذت تروج عبر منصات التواصل الاجتماعي إلى مغادرة إسرائيل، وعرضت مساعدتها على كل من يحمل الجواز الإسرائيلي، وليس على من يمتلك جنسية مزدوجة وبحوزته جواز سفر أجنبي فقط.
    آلية عمل سريعة

    تخالف حملة “نغادر البلاد معا” في آلية عملها أسلوب الشركات الخاصة ومكاتب المحامين الإسرائيليين التي تنشط وتعمل قبل الحرب على غزة، وتركز على استصدار جوازات سفر أجنبية، وتوفير فرص للمبادرات التجارية، والاستثمار خارج البلاد، لكن دون أن تدعو وتحث على مغادرة إسرائيل، وهو عكس ما تفعله الحملة.

    تضم مجموعة الحملة في تطبيق “واتساب” 676 مشاركا، غالبيتهم العظمى من الإسرائيليين، وبعضهم من اليهود الموجودين خارج البلاد، ويمكثون في دول مختلفة حول العالم، خاصة في أوروبا وكندا وأميركا.

    وتعدّ هذه المجموعة كأنها لجنة قبول الطلبات والاستفسارات من الإسرائيليين الراغبين بمغادرة البلاد، وتحوّل طلباتهم إلى الجهات ذات الاختصاص، التي توفر خدمات استصدار التأشيرة وتوفير المسكن وتسهيل فرص العمل والاستثمار والمغادرة إلى 48 دولة حول العالم.

    وحسب منشورات الحملة على منصات التواصل الاجتماعي، فإن تكثيف النشاط وتوسيعه يهدف إلى تنظيم مجموعة لمغادرة البلاد، على أن يضم الجزء الأول منها 10 آلاف شخص، وسيُوسّع مستقبلا عدد الأشخاص الذين سيُساعدون لمغادرة إسرائيل والاستقرار خارجها.

    ويدير ينيف غورليك، مجموعة تفاعل جماهيرية خاصة بالحملة على موقع فيسبوك، وانضم إليها نحو 5 آلاف شخص من إسرائيل، ومثلهم من المتفاعلين على حساب غورليك الشخصي على فيسبوك، وتتمحور استفساراتهم حول المغادرة والسفر للخارج، ولو بشكل مؤقت لحين انتهاء الحرب، ومنهم من يستفسر عن فرص استصدار تأشيرة عمل في الدول الأوروبية.

    وفي مرئي عبر صفحته على فيسبوك، أعلن متان سيفان من حيفا أنه حصل قبل أيام على “تأشيرة لاجئ” من السلطات البرتغالية، وهو ما يمكنه الاستقرار والعمل هناك، مشيرا إلى أن ذلك لا يستغرق وقتا طويلا، قائلا “خلال أقل من 48 ساعة يمكنك الحصول على هذا النوع من التأشيرة التي تضمن لك جميع الخدمات والحقوق في البرتغال”.

    وسرد سيفان، الذي يحمل الجنسية الإسرائيلية فقط، تجربته للحصول على “تأشيرة لاجئ” في البرتغال، حيث وصل إلى مطار لشبونة الدولي بعد أن غادر إسرائيل بسبب حرب غزة، قائلا “ما إن وصلت المطار حتى تمّت المباشرة بالمعاملات التي أنجزت في أقل من 48 ساعة، ومُنحت هذه التأشيرة لمدة شهرين على الأقل، وهي قابلة للتمديد”.
    سعي للهروب

    وفي تفاعلها على صفحة “نغادر البلاد معا”، كتبت أوريت ساعر “الوضع غير قابل للهضم، غير مفهوم، يجب أن نغادر لبعض الوقت بكل الألم والحزن، أمتلك جواز سفر إسرائيليا فقط، أفكر في براغ أو بودابست، نحن نقدر أي نصيحة أو أي توضيح”.

    وتساءلت ساعر شموئيل في تفاعلها على مجموعة الحملة “أين يمكن الهجرة دون تأشيرة وإلى مكان قريب، ليس لدي مشكلة مع الدخل، لدي مشكلة مع التأشيرة، هل من توصيات؟”.

    أما كريمن روسو فكتبت “أريد مغادرة البلاد، وكنت أفكر في الهجرة إما إلى السويد وإما النرويج، ولا أحمل الجنسية الأوروبية، ماذا علي أن أفعل؟”.

    وفي السياق ذاته كتبت آيه رعايا “بدأت أفكر في المغادرة لبضعة أشهر بسبب الوضع، نمتلك جوازات سفر إسرائيلية فقط ومدخرات قدرها 300 ألف، وطفلتي تبلغ من العمر 3 سنوات، وزوجي في قلق حقيقي، يقول إنها ستتحول لحرب عالمية، وعلينا الهروب لأطول فترة ممكنة”.

    “أوصي بشدة بفيتنام”، هكذا كتب أريك فكسلر، وأضاف “لقد عملت هناك لمدة عامين، من السهل جدا الحصول على وظيفة لتدريس اللغة الإنجليزية، وبعد ذلك تأشيرة لمدة عامين، يبدأ راتب المعلم من 20 دولارا في الساعة وأكثر، والعمل في المدارس سهل حقا، لقد عملت هناك لمدة عامين دون الحصول على درجة علمية، وأنا الآن أكمل درجة البكالوريوس لأعود إلى فيتنام، يمكنني تقديم المشورة والاتصال بصاحب العمل للراغبين الجادين”.
    تخويف حكومي

    وتفيد المعطيات الرسمية لدائرة الهجرة والسكان في وزارة الداخلية الإسرائيلية أن هناك أكثر من 230 ألف إسرائيلي غادروا منذ بدء “طوفان الأقصى” واحتدام القتال على جبهة غزة، وتضم المجموعات المغادرة عائلات إسرائيلية ورجال وسيدات أعمال من أصحاب الجنسية المزدوجة، ومن يملكون جوازات سفر أجنبية.

    وتتوقع السلطات الإسرائيلية أن ترتفع أعداد المغادرين في المستقبل القريب في حال استمرت الحرب على غزة وتوسعت إلى جبهات أخرى، ودعت الحكومة الإسرائيلية عبر مجلس الأمن القومي المواطنين الإسرائيليين إلى إعادة النظر بالسفر إلى خارج البلاد، وتجنب إبراز الرموز الإسرائيلية، والهوية الدينية اليهودية خلال مكوثهم في الخارج.

    وتأتي هذه الدعوة لحكومة نتنياهو لتظهر للإسرائيليين أنه لم يعُد في العالم مكان آمن، وأن إسرائيل ستبقى الأكثر أمنا رغم “طوفان الأقصى” وهجوم المقاومة المفاجئ على مستوطنات “غلاف غزة”.

    وسوّغ مجلس الأمن القومي الإسرائيلي هذه الدعوة والتحذير للإسرائيليين من السفر للخارج، بسبب ما عدّوه ارتفاع مظاهر معاداة السامية، وحوادث العنف ضد الإسرائيليين واليهود حول العالم، التي تأتي بسبب الحرب الإسرائيلية على غزة

  • Un historien revient sur le rejet enduré par les Juifs déplacés après 1945 - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/un-historien-revient-sur-le-rejet-endure-par-les-juifs-deplaces-ap

    Presque toutes les personnes déplacées juives entrées par le sud-est de l’Allemagne en 1946 ont survécu à la Shoah sous la « protection » de Staline en terres soviétiques, précise Nasaw. Lorsqu’ils sont retournés en Pologne après la guerre pour récupérer leurs maisons, la plupart des survivants ont été chassés de chez eux une deuxième fois par des groupes d’autodéfense et des pogroms.

    • « Les historiens évoquent des enquêtes selon lesquelles 95 % des Juifs étaient en faveur de la partition ou d’un État juif, mais cela ne signifie pas que ces réfugiés eux-mêmes voulaient aller en Palestine », explique Nasaw. « Ces gens venaient de connaître une guerre et la dernière chose qu’ils voulaient, c’était s’installer dans un territoire en guerre ou sur le point de l’être. »

      Tandis que les Britanniques bloquaient l’accès aux côtes palestiniennes aux navires chargés de réfugiés juifs, le gouvernement américain préparait son propre blocus pour empêcher les survivants de la Shoah d’entrer en Amérique, comme le décrit l’ouvrage de Nasaw.

      En 1948, le président américain Harry Truman et le Congrès ont ainsi adopté la loi sur les personnes déplacées. Les réfugiés européens pouvaient entrer aux États-Unis en tant que résidents permanents, sauf s’ils provenaient d’un camp de personnes déplacées après décembre 1945.

      Cette loi a effectivement interdit à presque tous les survivants de la Shoah de venir aux États-Unis.

      « Les nations du monde étaient unies dans [l’] horreur que leur renvoyaient les immigrants juifs », confesse Nasaw, un fait qui a conduit la plupart des réfugiés juifs à devenir des « sionistes réticents ».

    • Les pogroms après la guerre en Pologne
      http://www.unlivredusouvenir.fr/pogroms.html

      Les attaques contre les Juifs dans les villages éloignés, dans les trains et les autobus sont souvent le fait d’unités nationalistes, qui n’ont pas capitulé après la dissolution de l’AK (Armée de l’intérieur)2 en janvier 1945, et qui combattent les « ennemis de la Pologne ». Mais les paysans tuent aussi pour ne pas avoir à rendre les maisons qu’ils avaient volées, ou par crainte d’être inquiétés pour les dénonciations qu’ils avaient commises. En mai 1945 est promulguée une loi qui abroge tous les contrats de propriété passés entre des tiers et les autorités d’occupation, et qui prévoit que toute propriété abandonnée du fait de la guerre sera rendue.

      Au-delà des meurtres individuels, le premier pogrom a lieu à Cracovie en août 1945 : attaques de synagogues, de centres communautaires et d’appartements, assassinats. Dans toute la région, qui accueille des Juifs d’autres lieux, les exactions se multiplient. Elles s’étendent à toute la Pologne. C’est dans ce contexte que le bruit court au début de 1946 que des dizaines de milliers de Juifs vont rentrer d’URSS. Ces retours s’opèrent à partir du printemps 1946, sur ordre de Staline, contre l’avis de Gomulka, vice-premier ministre polonais. La décision est prise de diriger ces Juifs vers les provinces de l’Ouest, récupérées ou prises sur l’Allemagne en 1945, en particulier vers la Silésie et la Poméranie. Ces régions sont peu peuplées car désertées par les Allemands, qui ont pris la fuite ou bien en ont été chassés par les Polonais. Aux yeux du gouvernement polonais, cela a un autre avantage : les Juifs ne reviendront ainsi pas dans leurs villages d’origine. En juillet 1946, ils sont 150 000 à être revenus. La Communauté juive en Pologne a quadruplé, et atteint 200 000 à 250 000 personnes. En dehors des régions de l’Ouest, beaucoup s’installent à Lodz, moins détruite que d’autres villes comme Varsovie, et où un grand centre de rapatriement fonctionne : à Lodz se trouvent 17 000 rescapés des camps, 1 500 anciens partisans, 2 000 rescapés des forêts et du ghetto, et 10 000 réfugiés d’URSS.

      Les assassinats dans les trains se répandent.

      (nb chercher dans Les aventures extraordinaires d’un juif révolutionnaire de Alexandre Thabor, l’entente pogromistes d’Odessa / extrême droite sioniste ; l’utilisation d’une terreur de masse pour encourager l’exil, avant la Nakba)

  • Assemblée pour la Palestine
    وحدة الشعوب للتحرير
    Internationalists United !

    https://paris-luttes.info/assemblee-pour-la-palestine-17540

    Ce qui est en train de se passer en Palestine n’est pas un épisode de plus dans un conflit « complexe ». C’est un #génocide en direct après 75 ans de #colonisation. Nous refusons de continuer passivement à débattre de comment condamner les horreurs. Nous refusons de laisser les haines antisémites et islamophobes se nourir de la situation. Nous refusons de rester spectateur.ice.s.

    Nous devons nous lever massivement pour la dignité de toutes ces vies.

    Au Caire, pour la premiere fois depuis 10 ans, la foule a surgit sur la place Tahrir symbole des révolutions arabes de 2011 pour crier sa solidarité avec la Palestine. De Londres à Baghdad, en passant par New York et Amman, les manifestations massives nous rappellent la flamme d’une décennie de soulèvements qui ne s’est toujours pas éteinte.

    La France, en plus de son « soutien inconditionnel » à #Israel et son appel à une intervention de la « coalition internationale », est parmi les rares pays à interdire les manifestations de #solidarité avec le peuple palestinien.

    Après l’extermination des peuples indigènes des Amériques, après la traite des esclaves, après la Shoah, les gouvernements occidentaux, en soutenant sans réserve Israel, se rendent à nouveau responsables des pires atrocités coloniales, des pires massacres racistes.

    Les hypocrisies coalisées nous rendent malade. Celles des états occidentaux qui se présentent comme leaders du monde libre et démocratique mais financent les atrocités d’Israel, saccagent le Moyen-Orient, pillent l’Afrique et Abya Yala. Celle du régime russe qui condamne les attaques d’Israel tout en colonisant l’Ukraine. Celle du régime iranien qui soutient la Palestine mais massacre les révoltés en Iran, en Irak ou en Syrie. Celles des régimes arabes qui instrumentalisent les malheurs du peuple palestinien pour leurs propres intérêts et répriment les #réfugié.e.s palestinien.ne.s dans les camps au Liban ou en Syrie.

    Que le #Hamas, une force plus que réactionnaire, représente aujourd’hui l’espoir d’une #libération_nationale est bien le signe des échecs et des trahisons de la #gauche « progressiste ».

    Tous les gouvernements, sans distinction, nous ont trahis. N’en laissons aucun nous diviser. Notre unité, celle des peuples révoltés, est à construire. Elle sera notre force. Elle est notre seul espoir.

    Nous ne pouvons pas choisir une force impérialiste, autoritaire ou colonisatrice au profit d’une autre. La liberation n’est pas divisible ! Nous nous opposons à toutes les violences qui maintiennent l’ordre établi et mutilent les vies. Celles du patriarcat qui tuent les femmes, et les dissident.e.s sexuelles. Celles du #racisme qui frappe les juif.ve.s et les personnes noires depuis plusieurs siècles. Celles du capitalisme qui, partout, se nourrit de la détresse, de l’exploitation, de la mort et de la guerre.

    Contre le génocide en cours à Gaza et pour la #libération de la Palestine nous appelons à ouvrir un front uni depuis le centre de la bête, ici en Occident. Une coalition entre les marges des empires et les dissident.e.s des centres pour contribuer au combat mondial pour la vie et la dignité.

    Les victoires historiques contre les colonialismes en Irlande, au Vietnam, en Algérie ou contre l’apartheid en Afrique du Sud ont été obtenues par les insurgé.e.s sur leurs terres. Mais ces peuples ont aussi arraché leur libération en gagnant dans les centres des empires, quand une partie suffisamment grande de la population de ces centres a exigé la fin de la guerre, de la colonisation ou de l’apartheid. À notre tour d’agir !

    Pour un mouvement puissant contre l’occupation et l’#apartheid, il nous faut créer des espaces ouverts d’auto-organisation, faire éclater l’énergie populaire, multiplier les brèches.

    Personne n’est libre tant que nous ne le sommes pas tous.tes.

    Si ce front est capable de se lever aujourd’hui pour Gaza, il pourra le faire demain contre les bombes des régimes russe et syrien en Syrie, contre celles de la Turquie sur le Kurdistan. Il pourra soutenir les féministes en Iran et à Abya Yala, les révolutionnaires au Soudan ou en Algérie, les luttes des Arménien.ne.s et des Ouïghours, la résistances des Mapuche et des Sahraouis. C’est ce que signifie l’entraide entre révolté.e.s. C’est ce que nous appelons l’#internationalisme des peuples.

    Se battre pour la Palestine, c’est se battre pour le monde.

    Si vous voulez agir mais ne savez pas quoi faire, si vous avez la rage et vous ne voulez plus vous sentir impuissant.e.s, si vous voulez vous mettre en mouvement au lieu de regarder la mort les écrans, rejoignez-nous !

    Nous appelons à une assemblée autonome et transnationale en région parisienne, à Montreuil le jeudi 9 novembre à 18h30 à l’espace AERI au 57 rue Etienne Marcel 93100

  • Après la guerre Israël-Hamas, la honte nous survivra | Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/801239/chronique-apres-guerre-honte-nous-survivra

    « Une fois de plus, un génocide se déploie sous nos yeux et l’organisation que nous servons est incapable de l’arrêter », écrivait Craig Mokhiber, ex-directeur du bureau new-yorkais du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, dans sa lettre de démission adressée au haut-commissaire Volker Türk.

    Dans sa lettre de quatre pages, il ne ménage aucun mot, attribuant sans détour une complicité à l’Europe et aux puissances occidentales, qu’il dépeint à la fois comme architectes et complices du « projet ethnonationaliste » et du « colonialisme d’occupation » infligés brutalement à la Palestine depuis 75 ans.

    « Non seulement ces gouvernements ne remplissent pas leur obligation “d’assurer le respect” des principes des Conventions de Genève, mais ils arment activement l’assaut en cours en offrant un soutien économique et stratégique et en accordant une caution diplomatique et politique aux atrocités perpétrées par Israël », écrit Mokhiber. Il déplore ensuite l’impotence du droit international, ainsi que la mollesse des Nations unies quant au maintien d’une approche fondée sur leurs propres principes dans ce dossier.

    La lettre n’a pas fait grand bruit, à part sur les réseaux sociaux. Des mots trop lourds de sens (pourtant utilisés délibérément, en prenant appui sur des éléments factuels), en opposition frontale avec la posture prudente et consensuelle de la diplomatie internationale. Tellement que les médias n’ont pas semblé savoir quoi faire de cette patate chaude. Parmi les grands médias anglophones, seul The Guardian s’est aventuré à écrire un papier. Une entrevue sur Al Jazeera. Un mot dans The Independent. Un article atterré sur Fox News. Et un torrent de critiques, d’insultes et d’alertes à l’antisémitisme sur les réseaux sociaux.

    Aux Nations unies, on s’est contenté de confirmer, par l’entremise d’un attaché de presse, que Mokhiber prenait bel et bien sa retraite et qu’il s’était exprimé en son nom personnel. Le cycle des nouvelles a poursuivi sa course.

    C’était le 28 octobre, alors que Gaza s’apprêtait à être coupée de toute communication avec le reste du monde, pour être bombardée par les forces armées israéliennes dans le noir complet.

    La fin de semaine dernière, les échos de Gaza arrivaient au compte-gouttes grâce à des journalistes coincés dans l’enclave, eux-mêmes livrés à la mort. Au hasard d’une connexion rétablie, d’une carte SIM empruntée, des images des dommages causés par les raids de la nuit étaient déversées sur les réseaux sociaux.

    Elles sont impossibles à oublier : des enfants qui crient, à moitié ensevelis dans les décombres ; des gens assommés et ensanglantés affalés dans les couloirs des hôpitaux, qui ne fournissent plus ; des corps sans vie que l’on tient devant l’objectif de la caméra, comme pour prouver qu’il y a là de l’humanité, que ce sont de vrais enfants, de vraies personnes qui meurent sous les bombes. Cette obligation d’exhiber la chair sans vie est un surplus de violence insupportable.

    Depuis le 7 octobre, on rapporte, dans les territoires occupés de la Cisjordanie, une intensification des gestes de violence perpétrés par des colons à l’endroit des Palestiniens. Dans les prisons de l’armée israélienne aussi, les traitements dégradants, inhumains et cruels se multiplient. L’assaut meurtrier du Hamas, les vies israéliennes fauchées, est inexcusable. Mais de toute évidence, la riposte est un prétexte pour décomplexer une volonté d’extermination fomentée depuis longtemps.

    Plus de 3600 enfants palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, selon le décompte fait par le ministère de la Santé gazaoui, qui est sous le contrôle du Hamas. L’enclave s’est transformée en « tombeau pour les enfants et en enfer pour tous les autres », déclarait l’UNICEF cette semaine, s’inquiétant aussi du sort des enfants déplacés en Israël. Le comité des Nations unies pour les droits de l’enfant s’est dit alarmé par les violations « graves » des droits des enfants à Gaza.

    Deux fois en 24 heures, le camp de réfugiés de Jabaliya a été bombardé. Mercredi, du bout des lèvres, l’ONU s’est exprimée sur ces frappes successives : « Nous nous inquiétons sérieusement que ces attaques disproportionnées puissent représenter un crime de guerre. » Avant d’ajouter jeudi que « le peuple palestinien court un grave risque de génocide ». Et l’aide humanitaire ne remplit pas le centième des besoins à Gaza : les gens y sont privés d’eau, d’électricité, de nourriture — ce qui constitue, à sa face même, un crime de guerre.

    Justin Trudeau, joignant sa voix à celle d’un gouvernement italien qui ne nie pas son héritage fasciste, a réitéré cette semaine son soutien inconditionnel à Israël, tout en demandant poliment une trêve humanitaire temporaire.

    L’État israélien ne bronche pas, et pourquoi le ferait-il ? Tout est énoncé dans son discours. L’animalisation et la déshumanisation des Palestiniens, les appels théologiques à la destruction vengeresse lancés par Benjamin Nétanyahou, l’adéquation entre les civils palestiniens et le Hamas pour mieux justifier un assaut indifférencié : tout cela n’est pas un programme caché, c’est ce qu’Israël claironne devant les caméras du monde entier.

    On énonce une intention claire et, malgré tout, la diplomatie internationale louvoie, se défile, voit de l’ambivalence dans un discours qui n’en suggère aucune. La dissonance cognitive est affolante ; le refus de qualifier comme tel ce qu’Israël dit pourtant faire est d’une absurdité qui avale notre humanité.

    Si l’on en doutait jadis, on le sait désormais : il n’y a pas de limites à ce que les alliés occidentaux d’Israël cautionneront. Les puissances impérialistes occidentales, les architectes du colonialisme d’occupation génocidaire, n’ont pas les mots pour condamner aujourd’hui ce qu’ils ont fait hier. Cette honte nous survivra.

    Chroniqueuse spécialisée dans les enjeux de justice environnementale, Aurélie Lanctôt est doctorante en droit à l’Université McGill.

  • Guerre contre Gaza : lettre de démission du directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits humains - CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/lettre-demission-craig-mokhiber-gaza-genocide

    Nous publions la lettre de démission adressée le 28 Octobre 2023 au Haut commissaire des droits humains, Volker Turk, par Craig Mokhiber, qui était jusque-là directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits humains. Cette lettre a été très peu diffusée par les médias français mainstream, et pour cause : elle entre en contradiction totale avec le récit dominant selon lequel la guerre menée par l’Etat d’Israël contre la population de Gaza constituerait une simple « riposte légitime » aux attaques menées le 7 octobre par le Hamas.

    Craig Mokhiber dénonce non seulement une guerre qu’il qualifie de « génocidaire », mais aussi la complicité des gouvernements occidentaux, le rôle des médias, la faillite d’Oslo et de la « solution à 2 États », l’usage de l’argument de l’ « antisémitisme » pour justifier la politique israélienne, ainsi que la compromission de l’ONU. Cette lettre mérite donc d’être lue et largement diffusée.

    *

    Monsieur le Haut Commissaire,

    Ceci sera ma dernière communication officielle en tant que directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits humains (OHCHR).

    Je vous écris dans un moment de grande détresse pour le monde, y compris pour beaucoup de nos collègues. Une fois encore, nous assistons à un génocide qui se déroule sous nos yeux, et l’Organisation que nous servons semble impuissante à l’arrêter. En tant que personne ayant enquêté sur les droits humains en Palestine depuis les années 1980, ayant vécu à Gaza comme conseiller des Nations unies pour les droits humains dans les années 1990, et ayant effectué plusieurs missions de défense des droits humains dans le pays avant et depuis ces périodes, cette situation me touche personnellement.

    C’est encore dans ces locaux de l’ONU que j’ai travaillé lors des génocides contre les Tutsis, les musulmans bosniaques, les Yazidis et les Rohingyas. Dans chaque cas, alors que la poussière était retombée sur les horreurs perpétrées contre des populations civiles sans défense, il devenait douloureusement évident que nous avions manqué à notre devoir de répondre aux impératifs de prévention des atrocités de masse, de protection des personnes vulnérables et d’obligation d’exiger que les auteurs de ces actes rendent des comptes. Il en a été de même avec les vagues successives de meurtres et de persécutions à l’encontre des Palestiniens, tout au long de l’existence des Nations unies.

    #israël #palestine #onu

  • « Sidéré de voir le peu de place laissé, dans nos grands médias, aux réactions internationales de plus en plus hostiles aux crimes de Netanyahou, j’ai réalisé cette synthèse qui montre que le 1er ministre israélien est de plus en plus seul, même chez lui. »
    https://www.frustrationmagazine.fr/international-gaza

    Quand on vit dans un régime autoritaire, regarder ce qu’il se dit et se passe ailleurs dans des pays plus démocratiques est une démarche qui aide à sortir de l’impression de matraquage idéologique que l’on subit. Nos grands médias sont très branchés comparaison internationale quand il s’agit de dénoncer nos droits sociaux, mais quand cela devient moins flatteur pour notre gouvernement, l’info reste bien plus nationale. Après tout, un député de la majorité présidentielle peut tranquillement dire, au sujet de bombardements massifs qui ont déjà tué près de 4000 enfants à Gaza : “je ne suis pas pour un cessez le feu, Israël a le droit de se défendre contre le terrorisme, c’est une réponse légitime”, tout en souhaitant que cela se fasse ” dans le respect du droit international”… ce qui n’est pas le cas, puisque l’armée israélienne utilise du phosphore blanc contre Gaza, un produit chimique incendiaire dont l’usage contre des cibles civiles est interdit par les traités internationaux. La position du gouvernement français est totalement illisible, puisqu’après avoir assuré Netanyahou, le premier ministre d’extrême droite au pouvoir en Israël, de son soutien inconditionnel voir d’une aide militaire, il déplore désormais mollement les massacres en cours assurant les victimes de sa ” compassion”. Qu’en est-il en dehors de nos frontières ? Des gouvernements osent dire les choses bien plus clairement, tout comme l’opposition israélienne à Netanyahou.

  • Entretien avec Emilio Minassian : « Même dans les poubelles des capitalistes, il y a des divisions sociales »
    https://leserpentdemer.wordpress.com/2023/10/30/meme-dans-les-poubelles-des-capitalistes-il-y-a-des-divisi

    En ce sens, le terme « colonial » est quelque peu impropre pour désigner le rapport social qui a cours depuis le début des années 1990 en Israël-Palestine. Il a en outre le désavantage d’entériner une opposition entre deux formations nationales, qui sont en réalité produites et reproduites ensemble. Prolétaires palestiniens et israéliens sont les segmentations d’un même ensemble. Ce qui se joue depuis le 7 octobre doit être regardé comme une négociation par la violence entre le sous-traitant gazaoui et son employeur israélien. Cela doit en ce sens être nettement distingué de l’activité de lutte des prolétaires palestiniens, face à laquelle les sous-traitants du Hamas et de l’AP sont en première ligne. Elle qui n’a jamais cessé, mais à laquelle l’embrigadement nationaliste va porter un sale coup, en tout cas à Gaza.

    Au-delà de toute considération morale, le terme de « résistance », qui renvoie à l’imaginaire colonial, me semble impropre pour désigner l’opération militaire du 7 octobre : les intérêts du Hamas ne sont pas ceux des prolétaires, ils ne sont pas ceux – pour reprendre le vocable en vigueur – du « peuple palestinien ». Les prolétaires de Gaza, quel que soit le résultat de cette négociation, seront les grands sacrifiés – ils le sont déjà. Actuellement, si Israël se sentait pousser les ailes de se débarrasser de son sous-traitant, cela voudrait dire qu’il se sent les ailes de se débarrasser de ses prolétaires surnuméraires gazaouis. L’un ne peut aller sans l’autre.

    Mais d’un autre côté, je pense qu’on ne peut pas se passer d’une grille d’analyse basée sur le colonial.

    #Israël #Palestine

    • Je dirais que la première chose, c’est de considérer qu’il n’y a pas deux camps, l’un palestinien et l’autre israélien. Ces gens vivent dans un même #État et dans une même #économie. Au sein de ce même ensemble, disons israélo-palestinien – mais qui relève entièrement d’Israël –, les classes sociales non seulement s’inscrivent dans des différences de statuts juridiques sur la base de critères ethno-religieux, mais sont « zonées ». La bande de Gaza a progressivement été constituées en « réserve-prison » dans laquelle sont fixés deux millions de prolétaires renvoyés aux marges du capital israélien. Mais ce dernier demeure leur maître en dernier instance. Les Gazaouis utilisent la monnaie israélienne, consomment des marchandises israéliennes, ont des pièces d’identités émises par Israël.

      La « guerre » actuelle correspond en fait à une situation de #militarisation extrême de la #guerre_de_classe.

      Une « terre pour deux peuples », une telle grille de la situation en Israël-Palestine est aberrante. Nulle part dans le monde, la terre n’appartient aux peuples. Elle appartient aux propriétaires. Tout ça peut sembler très théorique, mais l’existence même des rapports sociaux viennent renvoyer cette idée des « camps » à ceux à qui elle appartient : les dirigeants.

      #Israël_Palestine #ethnicisation_de_la_force_de_travail #travailleurs_thaïlandais

  • « Le bateau que Macron a envoyé pour se dédouaner du soutien qu’il apporte au massacre de Gaza est capable d’accueillir 4 blessés, et il n’en accueille aucun
    On se demande toujours comment Macron pourrait nous couvrir de honte encore plus et il y arrive ! »
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/document-franceinfo-guerre-entre-israel-et-le-hamas-on-a-pu-embarquer-a

    Alors combien de patients peut-il accueillir en ce moment ? « Deux blessés très graves, deux blessés graves », répond le commandant Schaar, à la tête du Tonnerre.

    https://twitter.com/realmarcel1/status/1720410135045058667

    • Comme si le passage de la tempête Ciaran ne suffisait pas, voilà le présipotent, aujourd’hui, à Plougastel-Daoulas.
      https://www.lefigaro.fr/meteo/en-direct-tempete-ciaran-emmanuel-macron-se-rend-en-bretagne-ce-vendredi-an

      « On a un combat, qui est de rétablir au plus vite la vie normale », affirme Emmanuel Macron dans le Finistère.

      La vie normale pour ce con là est toujours un combat. Faut toujours qu’il la ramène. à défaut de moulins à vent sur la pointe du raz où des rafales à plus de 200 km/h ont été enregistré. Le projet de la centrale de Plogoff était à quelques encablures. Le monarque n’était pas né mais nul doute qu’il aurait signé des deux mains et mené bataille pour le bien du peuple breton « ces gaulois réfractaire » et pour le prestige de la france.

    • Le PHA Tonnerre va « soutenir » les hôpitaux de Gaza avec des hélicoptères Tigre et NH-90 à bord
      par Laurent Lagneau · 26 octobre 2023
      https://www.opex360.com/2023/10/26/le-pha-tonnerre-va-soutenir-les-hopitaux-de-gaza-avec-des-helicopteres-tigr

      Et, dans le droit fil des propos qu’il avait tenus, la veille, en Cisjordanie, devant Mahmoud Abbas [alias Abou Mazen] le président de l’autorité palestinienne [« Une vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne », avait-il dit], M. Macron a salué la mobilisation de l’Égypte pour « les populations de Gaza » et annoncé l’engagement de la France sur le terrain humanitaire, avec l’envoi d’un « navire de la Marine nationale » en Méditerranée orientale « pour soutenir les hôpitaux » de l’enclave, visée par des frappes aériennes israéliennes et soumise à blocus depuis les attaques terroristes du 7 octobre.

      Le bâtiment « partira de Toulon dans les 48 prochaines heures », a précisé M. Macron, avant d’annoncer l’arrivée prochaine en Égypte d’un avion chargé de matériel médical. « D’autres suivront », a-t-il assuré… alors que l’aide humanitaire est acheminée au compte-gouttes depuis le sol égyptien vers Gaza.

      Cela étant, à peine M. Macron venait-il de faire cette annonce que l’on appris que le porte-hélicoptères amphibie [PHA] Tonnerre avait déjà appareillé pour rejoindre la Méditerranée orientale, où il retrouvera la frégate multi-missions à capacités de défense aérienne renforcée [FREMM DA] « Alsace » et la frégate de type La Fayette [FLF] Surcouf .

    • Proche-Orient : M. Lecornu annonce le déploiement du porte-hélicoptères Dixmude en Méditerranée orientale
      par Laurent Lagneau · 3 novembre 2023
      https://www.opex360.com/2023/11/03/proche-orient-m-lecornu-annonce-le-deploiement-du-porte-helicopteres-dixmud

      En attendant, depuis le Liban où il a rencontré les militaires de l’opération Daman [nom de la participation française à la Force intérimaire des Nations unies au Liban, ndlr], le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé que le PHA Dixmude serait bientôt déployé en Méditerranée orientale, après avoir été configuré en « navire hôpital ». La « planification » de sa mission est « en train d’être faite », a-t-il dit.

      Le Dixmude pourrait être prêt à appareiller de Toulon « autour de la mi-novembre », a précisé son entourage. Il n’est pas clair s’il va relever le Tonnerre ou bien s’il le rejoindra.

      En outre, a aussi indiqué le ministre, le Service de santé des armées [SSA] pourrait être sollicité, celui-ci disposant « d’antennes de chirurgie avancée, par exemple, avec une bonne expertise des blessures de guerre ». Et d’ajouter : « C’est autant d’objets de moyens que la France met sur la table ».

      « Il faut comprendre que le président de la République a demandé une manœuvre globale pour que la France soit une nation cadre, c’est-à-dire, une nation qui emmène d’autres pays en matière sanitaire au secours des populations civiles de Gaza », a par ailleurs expliqué M. Lecornu. Pour schématiser, l’idée est donc de permettre à d’autres pays d’agréger leurs moyens à ceux déployés par les forces françaises.

      « Les populations civiles de Gaza doivent être protégées, c’est le droit international et c’est aussi le devoir moral de la France que de jouer ce rôle dans la région », a aussi fait valoir M. Lecornu, avant d’affirmer qu’il « est légitime qu’Israël mène les actions qui permettent de mettre le Hamas hors d’état de nuire ».

      #valde_des_PHA = porte-hélicoptères amphibie

    • « La vie normale » pour Macron est de se mettre en scène et même si on a mieux à faire de plus urgent. Il ne faut pas désobéir au petit marquis.
      Ouest-France | Mickaël LOUÉDEC | Publié le 04/11/2023
      Tempête Ciaran. Les salariés d’Enedis invités à rester 3 heures… pour une image avec Emmanuel Macron
      https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/tempete-ciaran-les-salaries-denedis-invites-a-rester-3-heures-pour-une-

      Ce vendredi 3 novembre 2023, au lendemain de la tempête Ciaran et en marge de la visite officielle d’Emmanuel Macron dans le Finistère, les salariés d’Enedis ont été contraints de se mettre en scène et d’attendre trois heures, pour saluer le Président de la République.
      Si la situation n’avait pas été si douloureuse, pour certains foyers finistériens, plongés dans l’obscurité et le froid depuis le passage de la tempête Ciaran, il y aurait presque de quoi en sourire.

      Ce vendredi 3 novembre 2023, en marge du déplacement d’Emmanuel Macron à Plougastel-Daoulas, commune finistérienne impactée par les pannes de courant, il a été demandé à cinq salariés d’Enedis d’attendre patiemment le président de la République… Pendant trois heures, pour cinq poignées de main furtives. Une scène d’un peu plus d’une minute, montre en main, devant un poteau électrique censé être en cours de réparation.
      Renseignements pris auprès d’un expert : l’intervention nécessaire sur le poteau en question devait prendre dix minutes maximum. Une interrogation supplémentaire : était-il pertinent de faire venir un technicien qui était sur une intervention à Plouguerneau (intervention bien nécessaire celle-là) pour une image ?

      Un des agents confie d’ailleurs : « J’aime mon métier, j’aime être utile ! On m’a demandé d’être là, alors je suis venu, mais je ne sers à rien. C’est dommage, des gens ont besoin de nous. »

  • L’ONU et la guerre en Ukraine : les principales informations
    https://unric.org/fr/onu-et-la-guerre-en-ukraine-les-principales-informations

    Selon le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, à ce jour, 27 449 victimes civiles ont été enregistrées, dont 9 701 morts.

    […]

    Selon le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, plus de 1 500 enfants ont été tués ou blessés en Ukraine depuis février de l’année dernière (mai 2023).

    Gaza le 30 octobre :
    https://www.aa.com.tr/fr/monde/le-bilan-des-victimes-palestiniennes-de-l-agression-israélienne-à-gaza-s-élève-à-8-525-morts/3038882

    Le bilan des victimes palestiniennes de l’agression israélienne à Gaza s’élève à 8 525 morts - Parmi lesquels 3 542 enfants et 2 187 femmes

    Souviens-toi des grandes analyses démontrant que Poutine pratique volontairement la terreur des bombardements indiscriminés, ce qui fait de lui le nouvel Hitler malade et paranoïaque, et que cette façon de massacrer les civils est une cruauté typiquement russe. Israël a tué en 3 semaines deux fois plus d’enfants que Poutine en un an.

  • L’éditeur Verso annonce diffuser gratuitement le livre de Gideon Levy, The Punishment of Gaza (initialement publié en mai 2010)
    https://www.versobooks.com/en-gb/products/2135-the-punishment-of-gaza

    Israel’s 2009 invasion of Gaza was an act of aggression that killed over a thousand Palestinians and devastated the infrastructure of an already impoverished enclave. The Punishment of Gaza shows how the ground was prepared for the assault and documents its continuing effects.

    From 2005—the year of Gaza’s “liberation”—through to 2009, Levy tracks the development of Israel policy, which has abandoned the pretense of diplomacy in favor of raw military power, the ultimate aim of which is to deny Palestinians any chance of forming their own independent state. Punished by Israel and the Quartet of international powers for the democratic election of Hamas, Gaza has been transformed into the world’s largest open-air prison. From Gazan families struggling to cope with the random violence of Israel’s blockade and its “targeted” assassinations, to the machinations of legal experts and the continued connivance of the international community, every aspect of this ongoing tragedy is eloquently recorded and forensically analyzed. Levy’s powerful journalism shows how the brutality at the heart of Israel’s occupation of Palestine has found its most complete expression to date in the collective punishment of Gaza’s residents.

  • Je suis pédiatre à Gaza. Je vous en prie, sauvez nous de cette horreur.
    Posted on novembre 1, 2023 | Hussam Abu Safyia | New York Times | Traduction J.Ch. pour l’AURDIP

    Dr. Abu Safyia est pédiatre à l’Hôpital Kamal Adwan au nord de Gaza. – Aurdip
    https://aurdip.org/je-suis-pediatre-a-gaza-je-vous-en-prie-sauvez-nous-de-cette-horreur

    (...) Alors que j’écris cela, l’hôpital est au bord d’un véritable désastre. Nous sommes au bout des derniers litres de carburant nécessaire pour faire tourner les générateurs électriques, malgré nos efforts les plus rigoureux pour le rationner depuis le début des hostilités. Les lumières sont éteintes la plupart du temps, les ascenseurs arrêtés et les patients sont portés d’un étage à l’autre. Quand le carburant sera épuisé, nous ne pourrons plus fonctionner la nuit après le coucher du soleil. La plupart des outils et des équipements nécessaires au fonctionnement d’un hôpital moderne, comme les ventilateurs, les défibrillateurs et nos unités néonatales deviendront inutilisables. Quand les générateurs s’arrêteront, nous retournerons à une pratique médiévale de la médecine. Sans un réapprovisionnement urgent de carburant, les lumières s’éteindront définitivement, et notre hôpital pourrait se transformer en morgue.

    (...)

    Il est peut-être difficile de comprendre pourquoi chacun d’entre nous est encore à l’hôpital, gérant les voies de réapprovisionnement et luttant contre un océan de désespoir. La réponse, c’est l’espoir. Comme l’Hôpital Kamal Adwan et Gaza elle même manquent de tout – nourriture, eau, carburant, médicaments – la seule chose qui ne nous manque pas encore, c’est l’espoir. Je le vois chez mes camarades médecins et l’équipe de MedGlobal qui risquent leur vie tous les jours en parcourant les rues de Gaza pour faire des livraisons. Je le vois dans les yeux de nos patients – pas tous, mais beaucoup. Il existe au cœur de l’expérience humaine une résilience et une ténacité qui sont plus fortes que toutes les horreurs que les hommes peuvent s’infliger les uns aux autres.

    Grâce à cet espoir, nous lançons un appel urgent au reste du monde pour qu’il envoie plus d’aide à Gaza. Afin que des hôpitaux comme Kamal Adwan puissent continuer de fonctionner, nous avons désespérément besoin de plus de moyens – et spécialement du carburant pour nos générateurs. Si nous ne pouvons pas remettre la lumière et conserver les équipements de sauvetage en marche, trop de nos patients vont finir par mourir inutilement.

    Nous espérons que des gens liront notre histoire et partagerons nos souhaits pour un cessez-le-feu, pour une ouverture complète des passages de frontière afin que les blessés et les malades puissent sortir et que le matériel de survie puisse atteindre les fatigués, les affamés et les déplacés. Pour une vie normale en paix où les hôpitaux de la région voient les patients israéliens et palestiniens côte à côte, libérés du chagrin, de la séparation et de la guerre. Nous avons besoin de l’aide du monde pour maintenir ces espoirs et mettre un terme à cette violence insensée.

    #7oct23

  • Ivan Segré : « L’avenir d’Israël repose sur une alliance avec les forces progressistes arabes »

    .... la riposte militaire israélienne est une erreur stratégique, sans même parler des problèmes éthiques qu’elle soulève du fait des victimes civiles et des otages détenus par le Hamas. On le sait pertinemment : en Irak, comme en Afghanistan, les bombes occidentales n’ont semé aucun avenir.

    Quelle stratégie conviendrait-il selon vous d’adopter ?

    Cette question concerne non seulement la guerre contre le #Hamas, mais aussi l’opposition politique à Benyamin Nétanyahou. Les principaux arguments de l’opposition dite « de gauche » consistent, en Israël, à dénoncer des faits de corruption, à vilipender son machiavélisme, à lui reprocher son projet de réforme de la justice, son alliance avec l’extrême droite et, pour les plus intrépides, à s’indigner de sa politique envers les #Palestiniens, Nétanyahou s’étant satisfait de l’emprise du Hamas sur Gaza et de l’affaiblissement corrélatif du Fatah, puisque cela lui permettait d’enterrer le processus de paix et de poursuivre la colonisation en #Cisjordanie.

    A mon sens, cette panoplie d’arguments est insatisfaisante. Nétanyahou est un authentique représentant de la droite israélienne, et c’est donc à cette droite qu’il convient de s’opposer, non à la personnalité du premier ministre ou à ses manœuvres politiciennes. Pour cette droite israélienne, un Etat palestinien ne peut être qu’une étape sur le chemin de la destruction d’Israël tant que la majorité des puissances arabo-musulmanes ne reconnaîtront pas la légitimité d’une souveraineté juive en Palestine. De ce point de vue, l’attaque du Hamas est une confirmation.

    Quels seraient les bons arguments « de gauche » à opposer à la politique de Nétanyahou ?

    Une alternative de gauche au sionisme de droite, ce serait d’abord, bien entendu, un #sionisme qui ne se fourvoie pas en pactisant avec le diable, que ce diable prenne la forme d’un #judéo-fascisme ou celle d’une pétromonarchie comme l’Arabie saoudite, les Emirats ou le Qatar. Car l’avenir de l’Etat d’#Israël, ce n’est ni de renier ses principes en s’alliant avec une #extrême_droite raciste ni de pactiser avec un régime fondamentaliste qui abreuve de pétrodollars l’obscurantisme religieux.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/02/ivan-segre-l-avenir-d-israel-repose-sur-une-alliance-avec-les-forces-progres

    https://archive.ph/3zN6r

    edit "la crise existentielle de la gauche israélienne"
    https://archive.ph/9TH8i

    #fondamentalisme (by both sides) #gauche_israélienne #sionistes_de_gauche

  • Récupéré ce soir, au rassemblement de soutien à la Palestine, à République :

    Il y avait pas mal de monde et une bonne ambiance (en tous cas, c’était nettement mieux que mardi et samedi dernier). Prochaine échéance : samedi 4 novembre à 14h30, place de la République.

    En attendant, on peut au moins pratiquer le boycott et y appeler.
    Pour rappel la page de BDS sur la campagne de Boycott de Carrefour :
    https://www.bdsfrance.org/carrefour

  • BALLAST • Quand « plus jamais ça » devient un cri de guerre
    https://www.revue-ballast.fr/quand-plus-jamais-ca-devient-un-cri-de-guerre

    L’image a fait le tour du monde : lun­di der­nier, l’ambassadeur israé­lien à l’ONU a abor­dé une étoile jaune au cours d’une réunion du Conseil de sécu­ri­té. Sur cette étoile de bien sinistre mémoire, on pou­vait lire : « Never again ». Choqué, le pré­sident de Yad Vashem — le mémo­rial de la Shoah à Jérusalem — a aus­si­tôt réagi : « Cet acte désho­nore les vic­times de l’Holocauste ain­si que l’État d’Israël. » Cette réfé­rence au géno­cide des Juifs d’Europe n’est pas une pre­mière : elles abondent depuis le san­glant 7 octobre. Natasha Roth-Rowland, his­to­rienne spé­cia­li­sée sur l’ex­trême droite, se lève, dans les colonnes du maga­zine israé­lien +972, contre cette ins­tru­men­ta­li­sa­tion du pas­sé en vue de jus­ti­fier les actions mili­taires en cours. En l’oc­cur­rence : « un grave dan­ger de net­toyage eth­nique », aver­tis­sait l’ONU il y a déjà deux semaines. On dénombre aujourd’­hui près de 8 900 morts gazaouis, dont plus de 3 600 enfants. Médecins sans fron­tières fait savoir que les ampu­ta­tions se pra­tiquent désor­mais sans anes­thé­sie. L’UNICEF appelle en vain à un ces­sez-le-feu huma­ni­taire immé­diat : Gaza est deve­nue « un véri­table enfer ». Tandis que les gou­ver­ne­ments du Nord conti­nuent de sou­te­nir la poli­tique d’a­néan­tis­se­ment de la bande de Gaza — voire l’arment, dans le cas des États-Unis —, de nom­breuses voix s’é­lèvent de par le Sud dans l’es­poir que cesse au plus vite l’hor­reur : les pou­voirs boli­vien, chi­lien et colom­bien viennent ain­si de rompre toutes rela­tions diplo­ma­tiques avec Israël ou de rap­pe­ler leurs ambas­sa­deurs. La solu­tion ne sera que poli­tique, rap­pelle l’au­trice. Nous tra­dui­sons son article.

    • L’intérêt rhétorique qui consiste à assimiler ses ennemis à des nazis — ce à quoi procède fréquemment la droite israélienne et ses partisans lorsqu’ils discutent des Palestiniens en général — réside dans la manière dont cela suggère, implicitement ou explicitement, qu’il n’y a qu’une seule ligne de conduite logique, voire morale : l’élimination complète des personnes désignées comme nazies et de toute personne considérée comme leur étant affiliée. C’est pourquoi le discours actuel est inondé d’appels au génocide et à l’épuration ethnique qui émane d’un éventail effroyablement large de sources, et est soutenu par l’idée que, pour reprendre les termes d’un chroniqueur dans le plus lu des journaux israéliens, « le Hamas et les habitants de Gaza sont une seule et même chose ». La constante invocation de l’Holocauste n’a pas l’air d’avoir contribué à sensibiliser à ses leçons ceux qui appellent à la destruction de Gaza. En plus des appels à des massacres en guise de vengeance et des nombreuses références aux Palestiniens comme autant d’« animaux », l’imagerie nazie a également fait la tournée des « hasbaristes » [relais des stratégies de communication de l’État d’Israël envers le reste du monde, ndlr] sur les réseaux sociaux : dans un dessin qui aurait pu tout droit venir de Der Stürmer [hebdomadaire nazi actif de 1923 à 1945, ndlr], on voit une botte de Tsahal sur le point de marcher sur un cafard dont la tête est celle d’un combattant du Hamas. L’ironie est transparente et grotesque : une propagande similaire, obscène, qui a contribué à alimenter des horreurs inimaginables est adoptée pour, en apparence, empêcher la répétition de cette même histoire — et pour justifier la poursuite des massacres ethniques et de la punition collective.

      #épuration_ethnique #nazification_des_Palestiniens #négationnisme #Israël #discours_génocidaire

  • Ne pas oublier cette “gauche”
    https://contre-attaque.net/2023/11/01/ne-pas-oublier-cette-gauche

    Le 27 octobre dernier Angela Davis, dans un entretien avec Marc Lamont Hill, revenait sur la longue histoire de solidarité entre les luttes Palestinienne et Noire américaine. La militante pointait aussi la responsabilité d’une certaine partie de la gauche, complice des crimes de l’État fasciste israélien. Elle déclarait : “La Palestine est un test moral décisif pour le monde. On ne saurait mieux dire. Toute personnalité politique, artistique, et littéraire, qui n’exprime pas, aujourd’hui, un soutien total aux civils Gazaouis, doit être moralement radiée de la gauche.”

    Car oui. Elle a raison. Il ne faudra pas oublier, cette “gauche” qui, par ses circonvolutions permanentes et autres contorsions mentales, a rejeté dos à dos la violence des oppresseurs et celle des opprimés.

    Ne pas oublier cette “gauche” qui a applaudi au “soutien inconditionnel” de l’État israélien quand les bombes tuaient hommes, femmes et enfants par centaines. Cette “gauche” qui lui a donné un blanc seing pour commettre les pires atrocités, d’hier et d’aujourd’hui.

    Ne pas oublier cette “gauche” qui, en cédant au discours, en adhérant au narratif “anti-terroriste” de l’État colonial israélien, a abandonné le peuple palestinien à un massacre de masse.

    Ne pas oublier cette “gauche” qui s’est soumise à la propagande de guerre des sionistes d’extrême-droite, qui ne cachent plus leur opération de nettoyage ethnique de la bande de Gaza.

    Ne pas oublier cette “gauche” qui s’est alignée sur la ligne macron-lepeniste, qui vise à justifier ce que des chercheurs qualifient de génocide et de crime contre l’humanité.

    Cette “gauche” a du sang sur les mains. La fracture est totale. L’histoire vous jugera.

  • Ni Mediapart, ni le Monde, ni Libération, ni le Le Nouvel Obs, n’ont rendu compte, ni publié, la lettre du Directeur du bureau de New York du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, qui a démissioné en protestant contre la si faible action de l’ONU pour faire respecter les Droits de l’Homme à Gaza.

    Dans une lettre à son supérieur, rendue publique, il dit, entre autres :

    "Il s’agit d’un cas d’école de génocide. Le projet colonial européen, ethno-nationaliste, de colonisation en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène. en Palestine ."
    ...

    "Les USA, le Royaume-Uni et la majorité de l’Europe sont complices de l’agression horrible.

    Non seulement ces gouvernements refusent de remplir leurs obligations de faire respecter les Conventions de Genève, mais ils arment activement Israël, lui procurent un soutien économique et de renseignement, et donnent une couverture politique et diplomatique aux atrocités commises par Israël."

    https://twitter.com/Raminho/status/1719385390086271164?s=20

    https://www.nydailynews.com/2023/10/31/un-official-resigns-genocide-palestine-israel

    La TV française est israélienne-CRIF-Netanyahu mais les journaux, même de gauche, en France me posent question.

    #Israel #USA #UE #France #Grande-Bretagne #Allemagne #Genocide #Gaza #Palestiniens #Armes #VentesArmes #Corruption #Lobby #Racisme #Suprémacisme #Colonialisme #Massacres #AssassinatsEnfants #AssassinatsCivils #Medias #Mediapart #LeMonde #Deshumanisation #Arabes

  • Face à la folie du monde
    https://reporterre.net/Face-a-la-folie-du-monde

    Cela m’avait échappé, j’ai appris à l’occasion de cette audience que la représentante du ministère de l’Intérieur avait indiqué que les 155 000 signataires se revendiquant des Soulèvements de la Terre entraient de facto dans le scope des renseignements territoriaux . Les implications d’une éventuelle dissolution sont vertigineuses, tant du point de vue de la jurisprudence, que des effets en termes de surveillance et du champ encore élargi de la répression. Où se situent les limites, que deviennent les libertés publiques, si le fait de signer un appel autorise le gouvernement à vous mettre sur écoute ?