• Limiter le pouvoir des algorithmes
    http://www.internetactu.net/2013/10/10/limiter-le-pouvoir-des-algorithmes

    Surveiller les algorithmes ne suffira pas. Il va bien falloir imaginer les encadrer. Deux des chercheurs du sujet ont récemment fait des propositions en ce sens : Albert-László Barabási et Kate Crawford. La fouille de données peut être une arme Pour le physicien Albert-László Barabási (Wikipédia), le spécialiste de l’analyse des réseaux, la façon dont la NSA recueille les données…

    #algorithmie #big_data #confiance #confiance_numérique #surveillance #vie_privée

  • Lecteurs de e-books sous haute surveillance

    Le temps où vous pouviez lire des livre en secret, sous la couverture, est passé de puis longtemps. Aujourd’hui, les grandes multinationales qui vous vendent des e-books vous observent de loin, mais très attentivement... Elles amassent grâce à vous une énorme quantité de données et d’informations

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    Imaginez-vous allongé sur votre sofa, vous êtes en train de lire le roman que vous venez d’acheter l’après-midi même. Juste derrière vous, debout, se trouve le libraire qui vous a vendu le livre, et l’éditeur qui l’a publié. Ils sont là, et regardent par-dessus votre épaule pour voir à quelle vitesse vous lisez, où vous vous arrêtez, quelles pages vous sautez...

    Søren Pold, professeur au Département esthétique et communication à l’Université de Aarhus (Danemark) explique : C’est maintenant une réalité mise en place chez la plupart des vendeurs de service e-books. Cette surveillance est très préoccupante. La lecture d’un e-book par vous devient une collecte de données sur votre comportement pour d’autres... et il n’y a aucune limite vraiment pour ce qui concerne les informations qu’ils peuvent voir et collecter : tout dans le moindre détail, dans le moindre de vos mouvement, y compris les aller retour dans le livre. Le pire est il est pratiquement impossible de se prémunir contre cela

    Aux États-Unis, qui est en pointe pour les e-books, les principaux "acteurs" du marché déjà une bonne appréciation sur le comportement des lecteurs

    Par exemple, ils savent que les lecteurs de la trilogie "Hunger Games" avalent en moyenne 57 pages par heure, et Amazon sait précisément ce que les lecteurs ont soulignés dans le e-books, ainsi que les notes qu’ils ont ajouté au texte original.

    Apple et Google par exemple sont capable de savoir combien de fois les livres sont ouverts, combien de pages le lecteur a lu, et combien de temps il a passé sur chacune d’elle . Certains fournisseurs vendent ces les données à des tiers.

    La technique aujourd’hui permet d’avoir un aperçu très détaillé sur tout ce que nous lisons, Et les consommateurs ont en revanche très peu d’informations sur les données qui sont stockées.

    Søren Pold : Cela veut dire que notre culture littéraire est potentiellement directement impliquée dans le grand cycle de la surveillance, et on peut imaginer qu’un jour, la lecture d’un livre sulfureux ou considéré comme "dangereux" par un Etat quelconque et qu’on vous refuse un visa quelques années plus tard si vous souhaitez vous rendre dans cet Etat quelconque !

    Les services d’abonnement e-books à domicile sont soumis à des règles très strictes qu’aux États-Unis, mais il peut y avoir" des pressions sur des fournisseurs en Europe par exemple.

    Tous les fournisseurs aux Etats-Unis et en Europe reconnaissent qu’ils est possible de collecter ces informations, et pour certains, ils reconnaissent qu’ils le font, mais tous prétendent que c’est pour mieux servir le lecteur, pour mieux répondre à ses attentes

    Søren Pold : Si vous voulez éviter d’être espionné, n’achetez que des livres en papier et payez en liquide !

    Søren Pold au Danmark reçoit le soutien d’Erik Wilberg, professeur à la Norwegian School of Management. Il estime qu’il y a de bonnes raisons de s’inquiéter .

    Erik Wilberg : Il est clair Søren Pold a raison. Les grandes entreprises qui diffusent les e-books collectent et vendent ces renseignements "à très haute valeur ajoutée". Nous laissons derrière nous beaucoup de traces électroniques, et cela en permanence. La surveillance des lecteurs de e-book n’est qu’un petit paramètre du problème. Il y a, entre autre chose, la vidéo-surveillance. Mais contrairement à la vidéo-surveillance dans les rues, les informations que nous laissons derrière nous en ligne peuvent être intéressantes pour les opérateurs commerciaux qui assemblent des bases de données gigantesques (les fameuses « Big Data ») qui aura à terme une valeur inéstimable. C’est un peu le "nouvel eldorado pétrolier". Les conséquences de l’exploitation de ces bases de données restent totalement inconnues.

    Beaucoup de monde peut-être intéressé par nos lectures, outre les services de renseignements (si tout à coup vous achetez beaucoup de livres sur les armes et l’extrême-droite), il y a aussi les compagnies d’assurance, pour les assurances vie (livres sur la santé, les maladies...). On peut tout imaginer.

    Le journaliste de la NRK a expliqué, qu’au cours de son enquête, Google, Apple et Amazon ont catégoriquement refusé de lui parlé.

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    Articles sources (en Danois et en Norvégien)

    Du bliver overvåget når du læser e-bøger | Kultur | DR
    http://www.dr.dk/Nyheder/Kultur/Boeger/2013/09/03/154050.htm

    Af Silas Bay Nielsen

    Forestil dig, at du ligger i sofaen og læser din nyindkøbte roman. Bag ved dig står både boghandleren, der har solgt dig bogen, og måske endda forlaget, som har udgivet din bog. Der står de og kigger dig over skulderen for at se, hvor hurtig du er til at læse, og hvor i bogen du går i stå.

    Slår alarm om ebok-overvåking - NRK - Kultur og underholdning

    http://www.nrk.no/kultur/slar-alarm-om-ebok-overvaking-1.11223420

    Slår alarm om ebok-overvåking

    Nettgigantene kan se hva du leser, hvor lenge du leser og hvor mye leser. Nøyaktig hva informasjonen brukes til, er det ingen som vet.

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    A lire aussi

    Readers’ privacy is under threat in the digital age | Books | The Guardian

    http://www.theguardian.com/books/2012/aug/31/readers-privacy-under-threat

    Every time you read a newspaper on your computer or buy an ebook, you can leave an electronic trail behind you. That trail is potentially lucrative for business, and is a new source of surveillance for government and law enforcement.

    Google Hopes to Open a Trove of Little-Seen Books - NYTimes.com

    http://www.nytimes.com/2009/01/05/technology/internet/05google.html?pagewanted=1&_r=1&

    By MOTOKO RICH
    Published: January 4, 2009

    MOUNTAIN VIEW, Calif. — Ben Zimmer, executive producer of a Web site and software package called the Visual Thesaurus, was seeking the earliest use of the phrase “you’re not the boss of me.” Using a newspaper database, he had found a reference from 1953.

    E-Reader Privacy Chart, 2012 Edition | Electronic Frontier Foundation

    https://www.eff.org/pages/reader-privacy-chart-2012

    E-Reader Privacy Chart, 2012 Edition

    #ebooks #édition #contrôle #surveillance #espionnage #marketing #wtf

  • Petits carnets d’exploitation n°2 : Le sous-monde du travail - Non Fides - Base de données anarchistes
    http://www.non-fides.fr/?Petits-carnets-d-exploitation-no2

    Ce « monde du #travail » est un monde où les rapports sociaux de merde que la plupart d’entre nous essayons soigneusement d’éviter dans la rue deviennent inévitables. Et lorsque les relations sociales sont forcées, il y a guerre, et guerre il y a, partagée entre révolte et prédation de tous contre tous. Il n’y a pas tant de différences au final entre la relation d’une serveuse, d’un caissier, d’un vendeur ou d’une pute avec le client, et la relation entre un détenu et un maton. Sans l’un il n’y aurait pas l’autre, mais dans les deux cas, la dépendance ne fonctionne pas dans les deux sens, et encore moins dans une quelconque égalité des points de départ. Et ça, c’est la guerre permanente, la guerre pour la possession de son petit quignon de pain rassis. Une sous-vie de survie.

    Le monde est bien fait, chacun d’entre nous, qu’il le veuille ou non, est à un moment ou un autre de sa vie un client, un « bénéficiaire » comme on dit à la CAF, un maton et un détenu, un exploiteur et un exploité, parfois tout à la fois. Et c’est bien la victoire d’un système en roue libre qui se reproduit lui-même sans n’avoir même plus conscience de ce qu’il est, dont les boulons sont aisément remplaçables, et dont il faudrait donc détruire la machinerie en pièces, avant de briser chaque pièce et de piétiner leurs débris avec un dédain orgiaque, pour que cette guerre de survie devienne guerre de la liberté.

    Combien d’heures, de jours, d’années, de vies entières sacrifiées, combien de morts offertes au travail, à l’économie, à leur paix ? Quelle est cette vie qui exige de nous que nous la sacrifions pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres ? Pour bouffer, se loger, pour le confort ? Mais quel intérêt de pouvoir bouffer ou se loger si c’est pour avoir une vie de merde ? Comme le disait Jünger, tout confort se paie et la condition d’animal domestique entraîne celle de bête de boucherie..

  • « Opération d’influence » : un film de l’Ecole de guerre économique
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=433

    Ce n’est pas tous les jours qu’on peut prendre une leçon de stratégie en matière de déstabilisation des entreprises et se payer un fou rire par la même occasion. Merci donc à Christian Harbulot et à son Ecole de guerre économique de faire la promotion de Pièces et main d’oeuvre dans cette animation PowerPoint qui expose comment nous aurions mis en péril les 52 entreprises de Minalogic, pôle de compétitivité mondial de Grenoble-Isère. A voir ici : http://tv.aege.fr/2010/06/introduct... Lire aussi sur ce (...)

    #Service_compris

  • Le protagoniste le plus scandaleux de la privatisation des services sociaux berlinois accusé de fraude fiscale


    Ex-Chef der Berliner Treberhilfe Harald Ehlert vor Gericht
    http://www.tagesspiegel.de/berlin/polizei-justiz/prozessauftakt-in-berlin-harald-ehlert-vor-gericht/8691902.html

    Harald Ehlert muss sich ab Montag vor einem Berliner Gericht verantworten. Ihm werden mehrere Straftaten zur Last gelegt, unter anderem soll er Ex-Chef der Berliner Treberhilfe sich einen Sportwagen als Dienstauto geleistet haben.

    On aime bien les histoires scandaleuse. Pourtant il y a peu de scandales vraiment intéressants et les arrière plans des rares histoires significatives sont généralement occultés. Aujourd’hui Der Tagesspiegel ne mentionne pas que « Maserati-Harry » est l’incarnation idéale de l’entrepreneur moderne et socialement engagé d’après l’ Agenda 2010 de l’ancien chancelier Schroeder et du challengeur Steinbrück .

    Avant sa chute Ehlert était jeune entrepreneur brillant, chef du prestataire de services sociaux Treberhilfe , membre du SPD-Schöneberg, député au parlement de Berlin, bref un personnage qu’on respectait pour ses compétences et son succès. Avec lui on croyait pouvoir réaliser une politique d’austérité visant à se débarasser des dettes municipales tout en améliorant la qualité des prestations sociales par leur privatisation.


    Le principe était simple : La plus grande partie des frais du fonctionnement des services sociaux étant des salaires la ville n’embauche plus de personnel mais achète des prestations auprès d’entreprises spécialisées. Par leur statut « d’intérêt général » leur interdisant le versement des bénéfices
    à ses propriétaires, ces entreprises garantissent à la ville le prix le moins cher. Si pour une raison ou une autre la ville ne prolonge pas le contrat avec un prestataire, celui-ci peut licencier ses employés du jour au lendemain contrairement aux employés de la ville qui sont protégés par les conventions collectives du BAT historique et du TV-L.

    Alors tout ce petit monde de socialo-gôche était content et dégustait joyeusement les petits fours offerts lors de l’énième réception d’inauguration d’un centre d’acceuil pour jeunes SDF par le Treberhilfe de Harry Ehlert. On appréciait le personnage baroque avec sa Maserati et son look de parrain sicilien.


    L’histoire du succès de Maserati-Harry touchait brusquement à sa fin après la présentation d’une étude de rentabilité établié sur commande de Harry Ehlert par la société Kienbaum, une de plus importantes « consulting firms » d’Allemage. Le concern construit par Harry Ehlert autour de la Treberhilfe était effectivement l’entreprise la plus moderne et la plus rentable sur le marché berlinois. Kienbaum avait même inventé un nouveau terme technique pour mesurer l’efficacité d’une action sociale. C’était l’heure du « social profit ». Il désigne la différence entre la somme des frais causés par une personne en difficultés à la société sans intervention sociale et la somme de ces frais après avoir profité des aides ayant contribué à son redressement. Si la différence est positive, il s’agit d’un social profit que la société ou l’état et le prestataire social peuvent se partager.

    Les fonctionnaires des vielles associations caritatives étaient choquées par ce modèle d’affaire mettant en danger leur propre existence. Ils avaient établi des structures kafkaesques inefficaces et chères alimentés à la fois par la Kirchensteuer spécifique à l’état ouest-allemand, par des dons charitables et par les sommes versées par l’état dans le cadre du remboursement de frais de fonctionnement pour des activités précises comme l’enseignement scolaire ou l’hébergement de jeunes filles tombées.

    Les plus grands organismes de ce type sont la Croix Rouge, l’ Arbeiterwohlfahrt proche du SPD, le Diakonisches Werk crée par l’église d’état protestante et la Caritas de l’église catholique. Ces molochs sociaux à l’age canonique se trouvaient tout d’un coup en position de défense par rapport à une start-up social-démocrate d’inspiration anglo-saxonne qui avait réussi à s’emparer de la plus grosse part du marché SDF berlinois.

    Le 12 février 2010 la présentation « social profit » tournait mal. Harry Ehlert avait invité tous les PDGs concurrents dans la plus grande et plus belle salle de l’ancienne mairie de Berlin. Ces anciens assistants sociaux, les curés et comptables n’étaient pas encore arrivés dans la mairie que déjà ils étaient mécontents parce que les Mercedes et BMW des petits patrons de la Treberhilfe bloquaient le parking devant la mairie. Il fallait se garer plus loin et marcher un peu.

    Après la présentation des chiffres « social profit » par les spécialistes Kienbaum Harry Ehlert , qui avait déjà bien bu, montait sur le podium. Dans son élan il s’adressait directement aux responsables dans le public pour annoncer lesquelles de leurs activités il allait reprendre dans les mois à venir. Il était évident que son entreprise était plus efficace et qu’il fallait soutenir le gouvernement de Berlin dans ses efforts pour assainir les finances municipales.


    Avec cette déclaration de guerre Harry Ehlert avait signé son arrêt de mort professionnelle. Peu de temps après la presse conservatrice commencait à publier les histoires autour de Maserati-Harry qui s’enrichissait au dépens des pauves SDF. Ehlert avait négligé d’agir comme un vrai parrain et de faire éliminer ses adversaires préalablement par des alliés dans leurs rangs.

    Voici la fin de l’histoire telle quelle est racontée par Wikipedia :

    Am 30. November 2011 wurde das operative Geschäft der Treberhilfe vom evangelischen Diakonieverein Berlin Zehlendorf für 0 Euro übernommen und in die GmbH Neue Treberhilfe überführt. Die Immobilien der Firma gingen in die Insolvenzmasse ein.

    Le procès de Hans-Harald Ebert n’est qu’un épilogue qui nous apprendra quel pourcentage de sa fortune les vrais parrains du social concèderont à celui qui est tombé parmi les parias. Une enquête pour abus de biens sociaux est en cours.

    On peut se renseigner sur quelques éléments de l’histoire sur les pages Wikipedia en allemand :
    http://de.wikipedia.org/wiki/Harald_Ehlert
    http://de.wikipedia.org/wiki/Treberhilfe_Berlin

    #allemagne #berlin #social #privatisation

  • Landes (2013) : Emancipation d’une femme et prise de conscience d’une patronne
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/landes-2013-emancipation-dune-femme-et-prise-de-conscience-dune

    Jeune veuve, Liéna Duprat décide de prendre le contrôle des forêts industrielles et des métairies dont elle a hérité afin de poursuivre le rêve de son défunt mari, électrifier l’intégralité du domaine. Elle se heurtera à une grève et aux refus des autres patrons. Inspiré d’une histoire vraie, le film montre la double évolution de […]

    #Toutes_les_brèves

  • La révolte, vue par G. Bataille
    http://anarcomm.noblogs.org/post/2013/07/31/la-revolte-vue-par-g-bataille

    C’est le propre du christianisme d’avoir donné une forme religieuse cohérente (rationalisée) au respect dont le monde de l’activité efficace est digne. Le thème fondamental de l’humanité archaïque atteint l’extravagance dans l’opposition « logique » de Dieu et du mal, de la pureté angélique et de l’obscénité criminelle. L’érotisme n’est sans doute qu’un aspect particulier, mais c’est une pierre de touche : la question est toujours de savoir si nous excédons la limite malgré la conscience que nous avons de l’excéder dangereusement, et malgré notre respect pour la faiblesse d’un monde dont la limite est la condition. Si nous avons conscience du danger et de la destruction de la chose, nous reconnaissons de quelque manière (dans le sentiment du péché, mais aussi dans l’irritation qui voulut ne regarder à rien) le respect que mérite l’interdit que nous violons : l’interdit et le monde immense, dont la forme la plus construite est le Dieu chrétien, qui s’associe à l’interdit. Don Juan serait-il ce qu’il est pour nous s’il ne l’avait pas rencontré et si, le rencontrant, il ne l’avait pas refusé jusqu’à la fin – dans le souffle de la mort ? La volupté serait-elle terrible, ce qu’elle est, sans cette malédiction de Dieu qui nous oppresse quand la volupté nous ravage ?

    #révolte #révolution #philosophie

  • PMO ne sais plus quoi faire... ils relaient des textes réactionnaire homophobes, lesbophobe et hétéronormatif sous prétexte qu’il effectuerai aussi une critique de la technique... Notamment ceux qui entendent permettre une reproduction artificielle, sous entendu contrôlé...

    Comme ils savent qu’il y a un problème, mais n’arrivent pas clairement à la définir, ils se contentent d’une introduction aux allures sarcastiques, mais qui n’effectue pas de critique, et renvoie les lecteurs a allé voir a leur « gauche » ce qu’il trouve sur le même sujet (Politis fairait une éloge du transhumanisme).

    Pourtant dans son livre l’Eugénisme libéral, habermas avait déjà vu le problème du contrôle parental des enfants a venir par une sélection qui éviterai telle ou telle maladie... mais ce dernier ne s’élevait pas contre l’avortement, ni contre la reproduction artificielle, ou le droit d’être parent, mais bien contre l’unique vue d’un contrôle orienté de la reproduction...

    Historiquement, la critique de la technique ne rentrait pas dans nos distinction aujourd’hui classique de droite et de gauche.
    Cependant il clair, que la droite s’est assez vite mis a une critique de la technique pour défendre... l’obscurantisme (à travers la religion), ou l’idéologie de la pureté (mère nature, contre la chimie). Ce dernier registre idôlatre d’une idée de la nature, tient malheureusement encore lieu de motivation a beaucoup de critique d’OGM qui les voie comme contre-nature (oui, car ils fauchent nue voyez vous ! et ils n’utilise jamais leur pouce préhenseur. D’ailleurs, ils ne parlent pas, et n’écrive jamais sur le papier... enfin il ne danse pas. Car tout ceci est bien reconnue comme technique du corps par Marcel Mauss)... il serait pourtant possible d’éviter ses paradoxes en ayant une critique politique sur le brevetage contre la liberté de partage, la marchandise contre le libre accès, et le clonage versus la diversité...
    L’enjeu est profond, et est souvent sortie sur la question de l’avortement qui est parfois vu comme un point de ralliement entre extrême droite et extrême gauche à travers le refus de voir l’enfant comme un objet. Cependant c’est une erreur qui ignore la différence entre l’adoration pour la vie, pure en elle même, qui pousse la droite à être contre l’avortement, et l’appréciation des vivants, d’une vie qui s’affirme (et non coule indéfiniment) et s’épuise dans une forme....

    L’article horrible que relais PMO :
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=427
    Le texte est très réactionnaire. Il commence par une hiérarchisation autoritaire des luttes (critique de l’intérêt pour le mariage gay, qui passe devant la critique des ogm).
    Présuppose que les parents vont mentir a leur enfants car il déclarerai forcément qu’ils ont un papa (alors que c’est pas le cas)... on espère pour eux, qui ne crois pas en Dieu (alors qu’il n’existe pas) et qu’il ne fêterons jamais Noël...
    Ensuite il s’élève parce que le fait d’être mère, ne serait plus lié à l’accouchement ! Leur DIeu ! Que les mères qui ne peuvent pas enfanter et qui ont du adopté leur jettent des papiers d’adoption !

    Ensuite, le texte oppose une étude particulière, en la mettant au même niveau, que tout un ensemble de nombreuses études qui disent le contraire...

    Et tout ceci n’est que le début de l’article...

    P.S : j’ai largement modifié le texte que j’avais mis originellement, qui était plus le résultat d’une réaction vive et émotionelle, que d’un peu de recul. Merci a @bluemoon pour m’y avoir poussé dans les commentaires.

    #pmo #avortement #homophobie

    • Je pense plutôt que c’est le résultat d’une lassitude par rapport aux mouvements de gauche à ne pas avoir de point de vue sur la technologie et aux modifications sociales qu’elle provoque. Pour PMO, le responsable c’est mai 68 (comme chez Ragemag d’ailleurs). Pour pas que toute cette mouvance antitech se retrouve de plus en plus réac, il faut que la discussion sur ces questions (la technique, pas l’homophobie) prenne de l’ampleur. Ne pas laisser les gens filer à l’extrême droite. Ça me motive à écrire mon petit papier sur la cybernétique, tiens.

    • Ouais mais faudrait pas laisser filer les gens à l’extrême droite, y compris ceux déjà proches de PMO (par exemple). Faudrait de la discussion avec ces groupes directement. Je ne sais pas si des rencontres physiques, pour en discuter, permettrait un dialogue, mais peut-être...

      Faudrait que je tente de recontacter un pote de là-bas à qui j’ai pas parlé depuis un certain temps...

    • Je viens de lire ce texte. il n’y est nulle part question d’avortement, ni de position anti-avortement. Ou je suis mal réveillé (ça arrive), ou il y a un ... bug dans votre analyse.

    • C’est ce que je voulais dire @rastapopoulos :-) On peut en discuter aux rencontres médias libres si t’es intéressé (fin août à la NDDL) auxquelles participeront des gens de la mouvance critique des technologies. Ca pourrait être bien d’y présenter une nouvelle fois Spip d’ailleurs.

    • @bluemoon Ce n’est pas écrit en clair, mais c’est largement suggérer tout au long de l’article. Le Nouveau Féminisme Européen, fait de même : il se contente de dire que ceux qui fait une femme, c’est qu’elle est mère...
      Si j’ai cependant bien axé ma critique sur la problématique de l’avortement et la distinction vie/vivant, c’est parceque c’est un débat qui revient systématiquement entre l’extrême gauche et l’extrême droite à travers les points de vue écologique le plus souvent.
      Je reconnais aussi que j’ai posté un peu vite mon message, tellement ça m’a remué intérieurement. Je vais le réaménagé.

      @ari j’entend ce que tu dis, mais un ras le bol, n’impliquai pas de relayer une propagande homophobe, patriarcale, hétéronormé etc...

    • Merci pour votre réponse. Je continue de m’interroger cependant. Pensez-vous que les gens dont vous parlez (l’auteur du texte et ceux qui l’ont mis en ligne) sont contre les « techniques du corps » décrites par Mauss ? Par ailleurs, pensez-vous que les OGM sont naturels ? Qu’entendez-vous par « distinction vie/vivant » ? Finalement, je perçois dans votre analyse un refus du naturel que j’aimerais que vous développiez, pour mieux comprendre ce que vous voulez dire. Ces questions, me semble-t-il, méritent des arguments précis et développés. Si vous avez du temps, bien sûr.

    • Ça veut dire quoi « être naturel » ? Je ne pense pas qu’on puisse se mesurer sur ces questions là pour contrer les OGM, car ça ne veut pas dire grand chose, mis à part pour les religieux (et encore, même eux c’est souvent incohérent). Croiser des plantes à la main pour obtenir de nouvelles espèces, les paysans font ça depuis des siècles, ça marche, et ce n’est absolument pas « naturel » (pour autant que ça veuille dire quelque chose). Et ça ne pose pas de problème à grand monde. Le seul truc qui serait naturel, serait de cueillir ce qui pousse sans que l’on ait rien touché... Donc ce n’est pas sur ce terrain que l’on doit argumenter contre les OGM.

    • En effet, et d’après ce que je lis sur Pièces et main d’oeuvre, ce genre d’argument n’est pas du tout dans leur répertoire. C’est pourquoi j’ai du mal à comprendre cette querelle. Ceci dit, mes questions s’adressaient à l’auteur du premier billet de cette discussion. Merci à vous.

    • @bluemoon

      Pensez-vous que les gens dont vous parlez (l’auteur du texte et ceux qui l’ont mis en ligne) sont contre les « techniques du corps » décrites par Mauss ?

      Non. Je pense que leur définition de la technique y est étrangère. Pour moi ça montre plutôt un biais de ce qui est pensée comme technique. Dans « Terreur et possession », § Thèses pour le temps présent , PMO définit la technique comme la capacité à transformer le monde, il la voit comme la possibilité de modifier qq.chose d’extérieur a soi, et non de se modifier soi, ou d’être soi-même une technique (temporairement, comme un danseur, un acteur etc.)
      Par ailleurs la suite du texte continue avec un sophisme ou l’activité industrielle, au lieu d’être critiqué ou étudié dans sa réalité historique contingente, est ramené à une question de vocabulaire " Le mot industria désigne en latin une « activité secrète ». Tout ceci est donc un peu rapide.

      Par ailleurs, pensez-vous que les OGM sont naturels ?

      La je comprend pas la question. Pour y répondre, il faudrait que vous me définissiez ce que vous entendez par « naturel ».

      Qu’entendez-vous par « distinction vie/vivant » ?

      Que la vie et le vivant sont deux choses distincte. J’ai proposé une définition en disant que le vivant c’est de la vie qui s’affirme et s’épuise à travers une forme. C’est une proposition déjà osé, elle sous entend qu’il existe qq.chose comme « la vie », or a priori, je vois des vivants, jamais « la vie ».

    • En effet, on pourrait dire que l’industrie n’est pas étudiée dans sa « réalité historique » par PMO si on s’arrêtait à la page 12 du livre. Or, il y a ensuite 320 pages d’étude concrète du capitalisme à l’ère technologique.
      Par ailleurs, les représentants de thèses comme « la vie n’existe pas » sont d’horribles réductionnistes, ne considérant que des processus physico-chimiques à partir desquels on peut faire tout et n’importe quoi. Ce qu’ils font, d’ailleurs.

    • Les pages qui suivent pour moi sont des analyses sur le sécuritaire, et sur certaines industries en particulier.
      Il y a des questions simples qui serait intéressante d’aborder, par exemple, peut-on autogérer une « industrie » dans un système sans argent et sans hiérarchie, ou es ce que l’on considère que l’industrie est un mal en soit.
      Ça dépendra entre autre, de ce que l’on entend par industrie évidemment. C’est une question importante. Es ce que l’on qualifie une industrie par des productions standardisé qui évince la personnalité de ceux qui produisent ? etc.
      Souvent, ces questions sont mise de côtés, et je crains que beaucoup de personnes nous prennent pour des technophobes. Pour moi non plus ce n’est pas tranché, je ne sais pas exactement ce que l’on apelle « une industrie », mais il est certains que je ne suis pas contre toute technique.
      Par contre j’adhère à l’idée de combattre le réductionnisme ou plutôt ce que Canguilhem critiquais avec sa proposition d’un vitalisme rationnel. La réduction de tout ce qui existe a des automatisme et des mécanismes, alors que ces derniers existent, que comme une par du reste.

      Sinon, je trouve amusant le pseudo bug_out ;)

      P.S : sur l’idée que la vie n’existe pas, mais sans accepter pour autant de faire n’importe quoi (il me semble) avec les vivants, c’est un peu la conclusion de Thierry Hoquet dans le livre sur « la vie ». Mais bon, l’ayant déjà eu comme prof, je pense qu’il est capable de penser cela, puis de penser autre chose.

      Par analyse historique de l’industrialisation je pense a deux choses, d’une part l’interv. de François Jarrige au colloque sur l’industrialisation. Comme j’ai un doute sur qui tu es, je ne sais pas si tu étais la, quand il a prononcer. Malheureusement je n’ai pas de trace écrite communicable de son intervention.
      Sinon, j’ai noté dans mes travaux personnels, sur l’histoire du travail (sans rapport avec Jarrige) :

      Je vous épargnerai le travail comme tripalium. Ce qui est important surtout pour moi, c’est de pointer historiquement le « Travail » est apparu après celui de labeur (dérivé du laboureur, qui fait son champs, et qui concernait la large parti paysanne de la population française, par distinction avec le clergé ou disons ceux qui ont le savoir, et les « politiciens ». Les autres aristocrates ou bourgeois, je ne vous en parle pas non plus). Il me semble donc qu’historiquement, on a sorti les gens du labeur pour les mettre au travail de force. C’est aussi le passage au salariat.
      On sort de la vie de paysan qui consistait a « vivre au pays », c’est à dire « vivre la », c’est à dire entretenir le paysage, la terre, les relations etc... On produisait ce dont on avait besoin, et on se faisait taxer derrière (comme d’hab). Il y avait une activité vivrière qui pouvait être communautaire et qui était surtout NON SALARIÉE. Ce n’est qu’ensuite qu’est arrivée le salariat (et par confusion la réduction du paysan ou producteur spécialisé de l’alimentaire en tant qu’agriculteur), par un ensemble de lois interdisant les usages communs des sols par exemple ou de forêts. La destruction de la possibilité de cette vie commune à FORCER au salariat, a un détour de production, ou l’on ne produit pas pour un « nous » dont « soi » fait partie, mais pour une production qui peut nous être complètement étrangère afin d’obtenir un salaire qui permettra d’acheter ce dont on a vraiment besoin. C’est le « détour de production ». Le détournement de l’organisation de nos affections et de nos énergies au profit de ceux qui ont le monopole de la monnaie ou qui s’occupe de sa gestion ou production.
      L’usine est née comme une prison, organisation spatiale fermée, dans laquelle on peut contrôler la personne chargé de produire, afin qu’elle n’est pas des visites inopportunes de ces amis (ce qui arrivait) et qu’elle se concentre sur l’unique tache qu’on lui à donner a accomplir (Voir l’art. Voir l’article « la domestication industrielle » de Os Cangaceiros.). Aujourd’hui le rapport de force est tellement du côté du Capital, qu’il n’a plus besoin réellement d’usine, et accepte le télétravail ou travail a domicile.
      C’est pourquoi je pense, et cela contrairement a Marx, que dans le cadre de la lutte qu’on accomplie les luddites (1811-1812), ils avaient raison d’avoir détruit leur machines, car l’objectif ne pouvais décemment pas être la simple réappropriation des « outils de productions » (mais peut-on parler encore d’outil de production, quand il s’agit surtout d’outils de destruction d’un mode de vie communautaire choisis ?)... surtout quand on ne maîtrise pas la valeur qu’aura cette production, dans une société ou c’est le capitalisme, ou la bourse qui décidera de cette valeur a notre place.

      J’ai aussi noté ceci, qui ne doit pas t’être étrangé :

      S’il est vrai qu’aujourd’hui industrie raisonne avec pollution de masse, il n’en a pas toujours été le cas, si l’on veux bien considérer un début d’industrialisation avec vers le milieu du XII ième siècle, les multiples usage du moulin. On trouve des moulins de toute sorte : à huile, moutarde, aiguiser, tourner, tan, pastel, chanvre, scier, fer. Ce dernier permettait d’améliorer la productivité de la forge à la main (Pierre Thuiller, La grande implosion, éd. Fayard, 1995. Ch. IV Homo Technicus, p. 240.). La fabrication d’un moulin de la sorte demandait des matériaux que l’on pouvait en grande partie trouver sur place et qu’il était probablement possible de reconstituer sans d’énorme difficulté. Le moulin à fer est toutefois un cas limite, car l’activité de forge à toujours constitué un problème qui à défaut comme par le passé d’être spirituel, est écologique. La pollution des rivières qu’engendre cette production tout comme une part des productions textile est un problème.

      Enfin pour être complet, il faudrait répondre, ou plutôt affiner la critique avec les textes que « André Dréan » (un pseudo évidemment) à écrit au sujet de la l’industrie.

    • Deux articles d’indymedia Grenoble discutant du sujet du premier message :
      http://grenoble.indymedia.org/2013-08-21-PMA-homoparentalite-filiation-A
      http://grenoble.indymedia.org/2013-09-21-Frigide-Barjot-chez-PMO

      Dans les commentaire du premier article, il y a justement un lien vers un d’André Dréan critiquant celui de Le Meur (et de PMO car il parle de Yannick Blanc directement).
      http://www.non-fides.fr/?Herve-Le-Meur-ou-la-faillite-de-l

      Le tout signalé par mon camarade @bigjo (n’existe pas mais je finirai par le convaincre) qui est dans le coin là-bas (de PMO). Et qui me dit que ça cancane pas mal au bistrot sur les orientations de PMO.

    • Bon... La il est 4h14 du matin, je reviens d’un bal aux couleurs de la Gascogne... je suis crevé, et j’ai vu qu’il y a aussi plein d’autres articles, post que j’ai de retard, et j’ai un bouquin a finir de lire aussi depuis un moment... Je vais essayer de m’organiser un peu là. Merci pour le suivi du sujet. C’est vrai que je ne suis plus trop Indymedia parce que je le trouve moins pratique que seenthis :)

    • Aparrament, une photo prise à Grenoble, entre casto et le campus.


      Pour celui qui l’a prise, ce serait du a la secte PMO indymedia...
      Franchement j’en sais rien, mais ce qui est sur c’est que je partage pas du tout un slogan comme « a bas la science », et que je crains qu’il soit possible que des gens malheureusement y adhère vraiment à cause de certaines discussions.

    • En suivant les liens de son dernier billet (http://seenthis.net/messages/185035), je découvre un super article de @aude_v dans #Reporterre sur la #PMA, l’#homosexualité et la #nature, qui pourrait répondre en partie à certains des trucs, non écrits, mais relayés par @pmo, alors que ça a été publié en janvier 2013, plusieurs mois avant.

      En tout cas, super article sur la #critique_techno mise en rapport avec les débats de société, avec le contexte #social et #les-gens.

      PMA et critique de la #technique : au nom de quelle nature ?
      http://www.reporterre.net/spip.php?article3740

  • Faut-il changer la nature de la filiation ?
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=427

    La revue l’Ecologiste publie dans son numéro d’été 2013 un article d’Hervé Le Meur, consacré à la reproduction artificielle de l’humain (RAH), PMA en novlangue (Procréation médicalement assistée). Cet article réussit la prouesse d’exposer en trois pages claires et concises, les enjeux liés à la nature de la filiation, et les bouleversements que la social-technocratie « post-moderne », « libérale libertaire », entend lui infliger, notamment à la suite du « mariage pour tous » (c’est-à-dire homosexuel). Haine (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/LEcologiste_13_06-3.pdf

    • Article particulièrement #homophobe ; le fait qu’un enfant ait deux mères ne repose pas nécessairement sur un mensonge, comme il est dit. Il suffit d’expliquer simplement, quand la question vient (et elle vient forcément, quand à l’école le môme voit que les autres parents sont parfois des pères). Par ailleurs faut-il rappeler à cet auteur qui parle du mensonge sur la filiation comme d’un truc horrible, qu’il y a des quantités impressionnantes d’enfants qui ne sont pas du père qu’on leur fait croire (environ 15 %, si l’on en croit les statistiques médicales… le groupe sanguin comme mouchard).

    • Je recopie ce que j’ai indiqué dans mon message :

      PMO ne sais plus quoi faire... ils relaient des textes anti-avortement sous prétexte qu’ils émettent aussi une certaines critique du progrès, notamment ceux qui entendent permettre une reproduction artificielle, sous entendu contrôlé...
      Comme ils savent qu’il y a un problème, mais n’arrivent pas clairement à la définir, ils se contentent d’une introduction aux allures sarcastiques, mais qui ne voit pas le problème.
      L’enjeu tient en grande partie a une différence entre l’adoration pour la vie, pure en elle même, qui pousse la droite à être contre l’avortement, et l’appréciation des vivants, d’une vie qui s’affirme (et non coule indéfiniment) et s’épuise dans une forme....

      Pourtant dans l’Eugénisme libéral, habermas avait déjà vu le problème du contrôle parental des enfants a venir par une sélection qui éviterai telle ou t’elle maladie... mais ce dernier ne s’élevai pas contre l’avortement, ni contre la reproduction artificielle, mais bien contre l’unique vue d’un contrôle orienté de la reproduction...

      Pour l’article : Le texte est très réactionnaire. Il commence par une hiérarchisation autoritaire des luttes (critique de l’intérêt pour le mariage gay, qui passe devant la critique des ogm).
      Présuppose que les parents vont mentir a leur enfants car il déclarerai forcément qu’ils ont un papa (alors que c’est pas le cas)... on espère pour eux, qui ne crois pas en Dieu (alors qu’il n’existe pas) et qu’il ne fêterons jamais Noël...
      Ensuite il s’élève parce que le fait d’être mère, ne serait plus lié à l’accouchement ! Leur DIeu ! Que les mères qui ne peuvent pas enfanter et qui ont du adopté leur jettent des papiers d’adoption !

      Ensuite, le texte oppose une étude particulière, en la mettant au même niveau, que tout un ensemble de nombreuses études qui disent le contraire...

      Et tout ceci n’est que le début de l’article...

    • Un truc bien pourri de plus dans l’article : je n’ai lu que la moitié, mais tout du long ça critique à chaque fois dans le même sens : les femmes qui voudraient se passer des hommes.

      Je suppose que dans leur tête c’est aussi critiquable dans l’autre sens, pour des couples homos ou pour des hommes célibataires, mais le fait est que l’article ne fait allusion quasiment qu’à un seul sens ! Ça fait très #masculiniste en plus d’être homophobe...

      #enfant #parentalité #GPA #PMA #maternité #paternité

  • "Le grotesque, c’est l’un des procédés essentiels à la souveraineté arbitraire. Mais vous savez aussi que le grotesque, c’est un procédé inhérent à la bureaucratie appliquée. Que la machine administrative, avec ses effets de pouvoir incontournables, passe par le fonctionnaire médiocre, nul, imbécile, pelliculaire, ridicule, râpé, pauvre, impuissant, tout ça a été l’un des traits essentiels des grandes bureaucraties occidentales, depuis le XIXe siècle. Le grotesque administratif n’a pas été simplement l’espèce de perception visionnaire de l’administration qu’ont pu avoir Balzac, Dostoïevski, Courteline ou Kafka. Le grotesque administratif, c’est en effet une possibilité que s’est réellement donné la bureaucratie. « Ubu rond de cuir » appartient au fonctionnement de l’administration moderne, comme il appartenait au fonctionnement du pouvoir impérial à Rome d’être entre les mains d’un histrion fou. Et ce que je dis de l’Empire romain, ce que je dis de la bureaucratie moderne, on pourrait le dire de bien d’autres formes mécaniques de pouvoir, dans le nazisme ou dans le fascisme. Le grotesque de quelqu’un comme Mussolini était absolument inscrit dans la mécanique du pouvoir. Le pouvoir se donnait cette image d’être issu de quelqu’un qui était théâtralement déguisé, dessiné comme un clown, comme un pitre."

    [ Michel Foucault , " Les Anormaux "]

    #Foucault
    #Grotesque
    #Pouvoir

  • Strange Maps Posts, Cartographic curiosities

    About Strange Maps
    by Frank Jacobs
    Frank Jacobs loves maps, but finds most atlases too predictable. He collects and comments on all kinds of intriguing maps—real, fictional, and what-if ones—and has been writing the Strange Maps blog since 2006, first on WordPress and now for Big Think. His map “US States Renamed For Countries With Similar GDPs” has been viewed more than 587,000 times. An anthology of maps from this blog was published by Penguin in 2009 and can be purchased from Amazon and Barnes & Noble.

    http://assets1.bigthink.com/system/idea_thumbnails/52015/standard/inlandsea4.jpg?1375320533

    http://bigthink.com/blogs/strange-maps

    #cartographie #carte #Frank_Jacobs #blog

  • Il reste toujours des solutions jusqu’à ce qu’on abandonne | David Manise : instructeur de survie
    http://www.davidmanise.com/never-never-never-never-quit/#more-387

    Le fait est que pratiquement tous les survivants, tous ceux qui sont allés au bout de l’enfer et qui en sont revenus ont un trait en commun.

    Ce trait commun, et là je ne rigole pas, c’est ce qui fait qu’en temps normal on dit d’eux qu’ils ont un caractère de merde. Un état d’esprit, une attitude d’indécrottable entêtement, et de doute systématique de tout. Ces gens sont extrêmement irritants à côtoyer. C’est difficile de travailler avec eux simplement. Ils sont généralement invivables et chiants. Jamais dociles, toujours en rébellion contre un truc, ils refusent, s’obstinent, et ont globalement beaucoup de mal à accepter les ordres stupides, les contraintes inutiles, et de manière générale toute contrainte à laquelle ils ne voient pas de sens et d’utilité réelle. Ils veulent toujours améliorer les choses, disent tout haut ce que tout le monde pense tout bas, et sont globalement juste ingérables.

    Et ils ne lâchent JAMAIS l’affaire.

  • Les vidéos des conférences de Pas sage en Seine 2013
    http://porneia.free.fr/pub/archives/2013.html#0710

    On pourra y retrouver notamment la conférence, en deux parties, de « La contre-histoire de l’internet », celle de Benjamin Bayart « Fiber To The Home », celle aussi de @stephane Bortzmeyer « Si vous voulez sauvez le monde, faites-le sérieusement », Jérémie Zimmerman « Nos machines sont-elles encore nos amies ? », ou encore celle de Laurent Chemla « Avec ou sans macarons ? » (cette dernière ayant d’ailleurs donné lieu à un article, du même auteur, sur reflets.info).

    #internet #conférence
    http://transmission.progval.net/PSES2013
    http://kickass.to/passageenseine2013-t7550291.html

  • Etre féministe et être fan de séries TV : non, le sexisme n’est pas négociable.
    http://lecerebro.leetchee.fr/etre-feministe-et-etre-fan-de-series-tv-non-le-sexisme-nest-pas-n

    Rha ces féministes fan de pop culture, elles cherchent vraiment la petite bête. Salut à toi lecteur/lectrice de passage ! Aujourd’hui on va parler d’un de mes média favoris : les séries télés. Je regarde des séries télés depuis quelques années mais avec un œil critique et féministe depuis deux ans environ et… malheureusement, certaines personnes n’aiment vraiment pas que vous soyez féministe et portiez un œil critique sur ce qui est considéré comme « juste une série ». Je pourrais parler durant des heures de Buffy, True Blood, Supernatural, Grimes, BattleStar Galactica, Docteur Who, Sherlock Holmes et tous leurs joyeux camarades qui sont sur mon PC, emplissent ma tête, mon cœur et mon tumblr. Mais je voudrais plutôt parler de ce que c’est d’être une féministe fan de pop culture. Parce que les séries TV sont un média vu comme un « loisir » pour « divertir » et que je les analyse tout en les appréciant (ou non), la société n’aime pas trop ça (et parfois mes amis-es qui en ont marre que je leur parle de Buffy pour la 150e fois dans la journée mais ça c’est un autre sujet). Je suis confrontée aux mêmes remarques incessantes sur cette passion vue à travers un œil militant, que cela soit sur internet ou dans la vie de tous les jours. J’ai donc décidé d’y répliquer une bonne fois pour toutes, étant donné que j’aime les séries et que je suis féministe, en espérant également que cet article parle à des amis-es militants-es et fan de pop culture. Nous verrons vite que certains arguments contre une analyse critique des séries sont aussi utilisés pour des jeux vidéos, des films, des comics etc. Je ne m’attarderai pas sur le fond de chaque série, je m’en sers uniquement à titre d’exemple.

    #feminisme #culture_pop #series

    • Ah uh, t’en as fait un message à part, donc je recolle ce que je disais :

      C’est cool parce que ces questions/réponses ne s’appliquent finalement pas qu’au sexisme, mais peuvent être utilisées aussi pour la plupart des sujets politiques dès qu’on parle de divertissement. Je connais pas mal de gens qui lisent, ou écoutent un disque, ou regardent un film « juste comme ça », « pas pour se prendre la tête », « pour le fun ». Ce qui est absolument très bien, mais qui ne devrait pas empêcher de critiquer les idées véhiculées...

    • ^^ j’avais cet article sur un onglet mais je ne savait plus d’où me venait le lien ! C’est donc de toi @rastapopoulos, merci.
      Je le met aussi ici parceque comme je fait parti du staff @le_cinema_est politique ça m’intéresse particulièrement et ça sera un bon outil pour ne pas perdre des heures a expliquer ces évidences aux gens qui veulent nous faire taire. En tout cas dans le texte ci dessus, même si le féminisme est mis en avant, il est question aussi des autres groupes discriminés et la lecture politique des fictions diverses ne se limitent bien sur pas a la question des genres. Regarde par exemple comment la démocratie est montée dans les fictions ou le nombre de films qui valorisent les chefs et le besoin de chefs qui va avec une représentation des peuples comme des foules stupides. Pour les fictions policières us aussi, combien sont elles a faire grossierement l’apologie de la peine de mort ? J’arrête parceque je pourrait y passer la journée et comme on est bien d’accord ça me semble pas très utile.

    • Pour le fait du « pour le fun » ou « juste pour se divertir » j’ai jamais vraiment compris. C’est un sujet de dispute qui viens assez souvent entre mon amoureux et moi. Impossible de me détendre ou d’avoir du fun avec un programme qui me prend pour une conne et qui me traite d’inférieure. J’ai toujours été chatouilleuse au niveau du sexisme, Disney par exemple me rendait déjà furieuse à 5ans. Pour le racisme chez Disney j’ai compris plus tard car je suis blanche et moins sensible au clichés racistes que sexistes, mais l’analyse des films et série sous cet angle me semble encore plus utile car j’apprend beaucoup grâce à ces décryptages. Si parfois j’aime certaines fictions bien qu’au niveau politique ça ne me plaise pas, j’en ai conscience et je m’interroge et si je n’ai pas vu de pbl je vais pas chercher a faire taire celleux qui en voie un. ça me semble bizarre de devoir débrancher son cerveau pour avoir du fun. Comme si l’amusement allait de concert avec la bêtise et l’absence de sens critique. Je connaît pas tes potes mais pour celleux que je connait qui utilisent ce type d’argument souvent c’est des gens qui ne se questionnent sur rien car ils ont quelque chose à perdre si ils trouvaient des réponses. En un mot : le dénis.

    • arf je sais pas comment il est possible de pas se « prendre la tete » avec la presse dite « féminine », rien que les couvertures me #grrr. Si tes copines ne supportent pas qu’on ait une lecture politique de ces torchons consuméristes, classisstes, agistes, racistes et sexistes c’est quant même du déni et c’est que dans cette presse elles trouvent quelquechose qu’elles ont envie d’entendre. Après qu’elles le sachent et lisent quant même c’est une autre question. Perso j’ai jamais aimé ce type de presse alors je n’arrive pas à comprendre, mais peut être qu’ici il y a d’autres points de vue moins négatifs que le mien. Je pense en particulier à @beautefatale qui aborde ce sujet de manière plus positive mais tout en restant critique et en se « prennant la tête » sur le contenu politique de truc.

    • Quand j’étais gamine, j’ai acheté quelques fois des magazines dits de presse féminine mais ça m’a très vite lassé, je n’en voyais pas l’intérêt. D’ailleurs il serait bon d’appeler ça autrement, rien que ça c’est dégradant, une presse de merde juste pour les femmes. Ce n’était pourtant pas ce que c’est devenu aujourd’hui. Quelques mois avant la sortie du bouquin de mona, j’étais en déplacement professionnel et dans la chambre d’hôtel où j’étais hébergée, il y avait une de ces revues. Je l’ai feuilleté, je n’en croyais pas mes yeux ! La représentation des femmes était hallucinante, je ne faisais pas la différence entre les pseudos reportages et les pubs. En plus je trouvais que les femmes photographiées étaient dans des postures équivoques. Alors quand Beauté fatal est sorti, j’ai découvert un monde que j’ignorais, protégée que je suis dans ma bulle sans revue de ce genre, et sans télé. La télé je l’ai abandonné à cause du traitement de l’info, ça fait un bail aussi. Alors je ne connais pas les séries mais pour le fun et le divertissement, il y a des tas trucs à faire en dehors de la téloche. Récemment, une copine m’a prêté des dvd en me disant, tiens, des films de « filles »... des films hollywoodiens classiques. J’ai regardé, je ne me suis même pas fâchée, je me suis ennuyée et après on en a parlé.

  • Le ravin des oubliés
    http://diffractions.info/2013-07-30-le-ravin-des-oublies

    Introduction – La #guerre_civile_espagnole, une guerre romantique ? La mémoire de l’#Espagne est torturée. Elle a connu la monarchie dictatoriale en 1923 et 1930 sous la kommandantur de...

    #histoire #politique #anarchie #anarchisme #fascisme #Federico_Garcia_Lorca #fosses_du_fascisme #Franco #franquisme #Viznar

  • Santé au travail : tu aimeras ton employeur comme toi-même !
    http://www.miroirsocial.com/actualite/9029/sante-au-travail-tu-aimeras-ton-employeur-comme-toi-meme

    Les DRH s’inspirent de la psychologie comportementale pour savoir si les cadres adhèrent réellement aux valeurs de l’entreprise. Aujourd’hui, la valeur travail est moins perceptible et objectivable et les salariés ne savent plus très bien ce qu’ils font. Ils sont impliqués dans des projets, des campagnes de sensibilisation, de réorganisation dont les objectifs finaux restent illisibles. La conséquence de cette incarnation subjective du travail est une perte absolue de confiance en soi.

    L’objectif est de créer les conditions de réussite d’un contrat narcissique. Cette révolution managériale est née dans les multinationales à la fin des années 1970. Depuis, l’objet du pouvoir n’est plus le corps qu’il s’agissait de rendre utile, docile et productifs mais la psyché que l’on prétend rendre utile, docile et productive. Cette évolution change radicalement la fonction du management et celle du travail. Nous avons tous un rapport contradictoire au travail. Il s’agit à la fois d’un lieu de désir et de souffrance, d’un lieu d’émancipation et de contrainte, de réalisation et d’asservissement.

    #dévoiement #secte

  • #Jacques-Ellul contre le #totalitarisme technicien - Le passager clandestin
    http://lepassagerclandestin.fr/catalogue/les-precurseurs-de-la-decroissance/jacques-ellul-contre-le-totalitarisme-technicien.html

    À ceux d’ici qui cherchait une introduction à la pensée de Jacques Ellul (enfin plus précisément à la partie de sa pensée qui parle de la #technique), sachez qu’il y a seulement deux mois, #Serge-Latouche a publié ce condensé dans sa nouvelle collection « Les précurseurs de la #décroissance ». Apparemment il le met aussi en perspective avec d’autres auteurs.

    Jacques Ellul a, dès l’origine, été perçu par le mouvement de la
    décroissance comme l’un de ses principaux précurseurs. Sa critique de la démesure technicienne et son analyse du « totalitarisme technicien », comptent parmi les pièces maîtresses du projet, en l’alimentant aussi bien sur le plan théorique que sur celui des propositions concrètes.
    Jacques Ellul a dénoncé en maints endroits et avec la plus grande fermeté la démesure de la société occidentale, la croissance et le développement. Il a montré que la société économique de croissance ne réaliserait pas l’objectif de bonheur proclamé de la modernité, et que les évolutions de la technique étaient incompatibles avec les rythmes de l’homme et l’avenir du monde naturel.

    #technologie #anti-industriel #décroissance #croissance

  • Petite Poucette : la douteuse fable de Michel Serres (Revue Skhole.fr)
    http://skhole.fr/petite-poucette-la-douteuse-fable-de-michel-serres

    Nous nous contenterons dans cet article de discuter le livre de M. Serres sur deux points distincts mais pour partie reliés. D’une part sur sa conception de la technique et de l’histoire humaine comme « extériorisation », qui nous paraît globalement juste mais incomplète et quelque peu schématique ; ces insuffisances théoriques se traduisant en particulier, dans l’ouvrage, par un profond aveuglement politique, qui confine au déni, à l’égard des conditions socio-économiques en général, et surtout de celles dans lesquelles se développent de fait aujourd’hui les technologies numériques. D’autre part, c’est la partie du livre consacrée à l’école et à l’éducation qui fera l’objet d’un examen critique approfondi, dans la mesure où les enjeux éducatifs et scolaires y sont réduits par Serres à la seule question de l’accès au(x) savoir(s) voire à l’information. Ces insuffisances ont selon nous pour effet d’appauvrir dramatiquement ce que pourrait être une pensée philosophique, digne de ce nom, de l’éducation à l’ère du numérique. Pour le dire brutalement et d’un mot, passé l’effet de séduction immédiate, l’opuscule de M. Serres ne nous paraît vraiment pas à la hauteur des enjeux ni même de certaines de ses propres intuitions. De ce point de vue, il se révèle au mieux d’un faible intérêt, au pire dangereusement ambivalent.

    #éducation #TICE #PetitePoucette #NTIC #apprentissage