• #A69 : circulez, y’a rien à voir | Mediapart | 23.03.24

    https://www.mediapart.fr/journal/france/230324/l-a69-sous-le-secret-de-la-concession

    « Ce dossier concerne des biens publics. Qu’est-ce qui a pu motiver cette volonté réitérée de ne pas divulguer l’accord ?, questionne Raymond Avrillier. Probablement les clauses invraisemblables qu’on y découvre. Cet accord concédait aux sociétés d’autoroutes qu’elles n’auraient aucun risque. La durée des concessions était augmentée en moyenne de trois ans. »

    L’écologiste engage aussitôt une deuxième bataille. « Le plan et les avenants ayant été publiés, je demande les actes préparatoires à l’accord, et l’ensemble des rapports produits par l’État qui auraient conduit à sa signature, explique-t-il. Y compris les échanges de courriers, courriels, SMS, entre Alexis Kohler et Élisabeth Borne – respectivement dircab d’Emmanuel Macron et de Ségolène Royal. N’ayant aucune réponse, après un avis favorable de la Cada, j’ai fait un recours devant le tribunal administratif. »
    [...]
    En mars 2022, une audience du tribunal administratif censée examiner l’affaire a été annulée sine die. Depuis, l’instruction du dossier est close, mais aucune audience n’a été fixée. Raymond Avrillier a demandé, le 3 mars, au tribunal « une date de mise au rôle ». À la recherche d’un nouveau levier juridique, Raymond Avrillier a saisi le Parquet national financier d’une suspicion de « faux en écriture publique » visant les réponses de Claire Landais et de Bruno Le Maire.

  • La menace du Covid long pour les employés et les entreprises | Etienne Brichet et Thomas Decamps
    https://www.welcometothejungle.com/fr/articles/covid-long-bombe-a-retardement-pour-les-travailleurs-et-les-entr

    Le Covid-19, c’est fini ! C’est du moins l’impression qui plane en France et dans le monde du travail depuis que les protocoles sanitaires ont été supprimés par le gouvernement en 2022. Pourtant, plusieurs scientifiques, économistes et associations de patients à l’international s’accordent pour dire que le Covid long est une bombe à retardement pour les travailleurs et les entreprises. Explications. Source : Relevé sur le Net...

  • Unicef official tells of ‘utter annihilation’ after travelling length of Gaza | Israel-Gaza war | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2024/mar/22/unicef-official-utter-annihilation-gaza

    An aid official who travelled the length of Gaza this week has described scenes of “utter annihilation”, with “nothing left” of what were once thriving and crowded cities in the territory.

    “The depth of the horror surpasses our ability to describe it,” said James Elder, a spokesperson with the United Nations Children’s Fund (Unicef).

    “As soon as you drive through the north, you get that universal gesture of hunger of people putting their hands to their mouths. A lot of children, women with very gaunt faces. In [the city of] Khan Younis, there is utter annihilation.

    “I’ve not seen that level of devastation in 20 years with the UN. People’s coping capacity in the north has been smashed and in the south it is hanging by a thread,” Elder said in an interview on Friday.

    Elder said that he saw a dozen “skeletal” children at Kamal Adwan hospital in Beit Lahia in the north of Gaza.

    #genocide_joe #états-unis #génocidaires

  • US urged Ukraine to halt strikes on Russian oil refineries
    https://www.ft.com/content/98f15b60-bc4d-4d3c-9e57-cbdde122ac0c

    Washington told Kyiv that drone attacks risk driving up crude prices and provoking retaliation

    The US has urged Ukraine to halt attacks on Russia’s energy infrastructure, warning that the drone strikes risk driving up global oil prices and provoking retaliation, according to three people familiar with the discussions.

    The repeated warnings from Washington were delivered to senior officials at Ukraine’s state security service, the SBU, and its military intelligence directorate, known as the GUR, the people told the Financial Times.

    Both intelligence units have steadily expanded their own drone programmes to strike Russian targets on land, sea and in the air since the start of the Kremlin’s full-scale invasion in February 2022.

    One person said that the White House had grown increasingly frustrated by brazen Ukrainian drone attacks that have struck oil refineries, terminals, depots and storage facilities across western Russia, hurting its oil production capacity.

    Russia remains one of the world’s most important energy exporters despite western sanctions on its oil and gas sector. Oil prices have risen about 15 per cent this year, to $85 a barrel, pushing up fuel costs just as US President Joe Biden begins his campaign for re-election.

    Washington is also concerned that if Ukraine keeps hitting Russian facilities, including many that are hundreds of miles from the border, Russia could retaliate by lashing out at energy infrastructure relied on by the west.

    This includes the CPC pipeline carrying oil from Kazakhstan through Russia to the global market. Western companies including ExxonMobil and Chevron use the pipeline, which Moscow briefly shut in 2022.

    “We do not encourage or enable attacks inside of Russia,” an NSC spokesperson said. The CIA declined to comment. In Kyiv, a spokesperson for the SBU declined to comment. Officials at GUR and Zelenskyy’s office did not respond to requests for comment. 

    After the Financial Times published news of the US warnings on Friday Olha Stefanishyna, Ukraine’s deputy prime minister for European and Euro-Atlantic integration, was asked how Kyiv had responded to the Biden administration’s appeals to stop attacks on Russian refineries.

    She said: “The Ukrainian side responded, I think, precisely by achieving its goals and by very successful operations conducted on the territory of the Russian Federation.”

    “We understand the appeals of our American partners,” Stefanishyna told an audience at the Kyiv Security Forum. “At the same time, we are fighting with the capabilities, resources and practices that we have today.”

    #nan_paske_fô_pas_déconner_quand_même !

  • Gaza : « L’Europe et l’Occident sont complices du génocide en cours »
    « Comment vos pays peuvent-ils se regarder dans le miroir ? » Le directeur du Centre palestinien pour les droits humains exhorte l’Europe à cesser de « couvrir » Israël face aux massacres à Gaza. « Les Occidentaux, dit-il, n’ont aucune volonté politique. Et donc ils soutiennent. »

    Mathieu Magnaudeix | 22 mars 2024 à 13h18 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220324/gaza-l-europe-et-l-occident-sont-complices-du-genocide-en-cours

    RajiRaji Sourani est un avocat palestinien, fondateur en 1995 et directeur exécutif du Centre palestinien pour les droits humains (PCHR), une ONG située à Gaza. Ancien militant politique, il a été incarcéré à plusieurs reprises en Israël dans les années 1970 et 1980 pour son appartenance au Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP).

    Il a ensuite débuté une carrière juridique, qui lui a valu une reconnaissance internationale. Récipiendaire du prix Nobel alternatif en 2013, décoré en 2021 de l’ordre du mérite français, il a fait partie de l’équipe juridique de l’Afrique du Sud qui a introduit en début d’année une requête demandant à la Cour internationale de justice (CIJ) de qualifier de « génocide » la guerre israélienne à Gaza. Le 26 janvier, la Cour a reconnu un « risque plausible » de génocide et exigé des mesures conservatoires, ignorées par Israël.

    Mediapart : Raji Sourani, vous êtes en ce moment de passage en Europe. Quel message lancez-vous à vos interlocuteurs ?

    Raji Sourani : Nous sommes déçus par les États comme la France, l’Europe et l’Occident. La devise de votre pays, c’est « liberté, égalité, fraternité », non ? Alors pourquoi, face au génocide en cours, souscrivez-vous à la terminologie de l’autodéfense d’Israël ?

    Il s’agit d’une occupation criminelle qui dure depuis des décennies. Le président israélien n’a pas fait de distinction entre les civils et le Hamas. Le premier ministre Benyamin Nétanhayou a appelé à la destruction de Gaza. Le ministre de la défense a dit : « Gaza n’aura pas d’eau, d’électricité, de nourriture. » Il y a les destructions et les morts.

    Et malgré tout, les Européens et l’Occident soutiennent. Ils sont complices. Ils donnent les armes, les fonds, une couverture légale et politique à Israël. Quelles sont vos valeurs ? Que signifie la loi pour vous ? Comment vos pays peuvent-ils se regarder dans le miroir face à ce génocide en cours ? Comment peuvent-ils se dire impuissants ? Comment Joe Biden et son ministre des affaires étrangères peuvent-ils dire : « C’est très triste de voir mourir des enfants à Gaza », alors qu’il leur suffit d’une phrase pour tout stopper ?

    Je pense que les Occidentaux n’ont aucune volonté politique. Et donc ils soutiennent. Ma colère, ma vraie colère, elle est là.
    Illustration 1
    Raji Sourani, directeur du Centre palestinien pour les droits humains, à Madrid, le 22 janvier 2024. © Photo Daniel Gonzalez / EFE via MaxPPP

    La France plaide désormais ouvertement pour un cessez-le-feu. Et elle n’est plus la seule désormais...
    Mais il n’y a pas de cessez-le-feu ! Tout se passe selon les souhaits de Nétanyahou, et ses ministres [d’extrême droite – ndlr] Smotrich et Ben-Gvir : des tueries de masse, la destruction de masse, la famine de masse, le déplacement de masse. Une nouvelle Nakba est en cours. Un million et demi de personnes qui sont à Rafah en ce moment même, près de la frontière avec l’Égypte, peuvent être expulsées de Gaza d’une minute à l’autre.

    Nous sommes tués par des armes américaines et européennes. Pourquoi continuent-ils de soutenir Israël ? Je n’arrive pas à comprendre !

    Depuis des mois, nous assistons à un génocide. Ce ne sont pas des allégations : c’est la Cour internationale de justice, la plus importante du monde, qui a parlé de « génocide plausible ». Et vos pays ne font rien ! Nous sommes tués par des armes américaines et européennes. Pourquoi continuent-ils de soutenir Israël ? Je n’arrive pas à comprendre ! Les seuls États en Europe qui ne se comportent pas ainsi sont l’Espagne, la Belgique, le Luxembourg, la Slovénie.

    Que demandez-vous aux pays européens ?

    Le respect de la loi. Agissez envers la Palestine comme vous agissez pour l’Ukraine ! Arrêtez les tueries, arrêtez la famine, arrêtez les déplacements de population ! De nombreuses ONG internationales, mais aussi israéliennes, ont documenté la violation des droits des l’homme par Israël. Pourquoi les relations commerciales continuent-elles comme si de rien n’était, alors que le traité entre l’Union européenne et Israël mentionne le nécessaire respect des droits de l’homme ?

    Pourquoi Israël est-il à l’Eurovision ? Pourquoi Israël est-il présent aux Jeux olympiques ? Pourquoi les Israéliens peuvent-ils venir sans visa en Europe alors que les Européens, même des ministres, doivent demander aux autorités israéliennes s’ils veulent visiter Gaza, et la plupart du temps n’y sont pas autorisés ? Que quelqu’un me dise pourquoi ils sont récompensés parce qu’ils commettent un génocide !

    Les États-Unis présentent ce vendredi une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies pour un « cessez-le-feu » et la libération des otages. La France annonce elle aussi une résolution sur un « cessez-le-feu immédiat ». Qu’en pensez-vous ?

    Ce sont des menteurs. Comment leur faire confiance, à moins d’être stupide, naïf ou les deux ? Ils fournissent les avions, les bombes. Des soldats occidentaux nous combattent. Des Français, des Italiens, des Américains. Ce n’est pas un secret, la population de Gaza le voit. Israël procède à une occupation militaire et criminelle depuis des décennies. C’est l’occupation la plus longue et la plus documentée au monde. L’Afrique du Sud mais aussi le Brésil donnent à l’Europe une leçon de morale et de droits humains.

    Vous êtes gazaoui…

    Je suis un fier résident de Gaza. Je dis « résident » et pas « ressortissant », parce que nous n’avons pas la nationalité, et ce sont les Israéliens qui décident de notre résidence.

    Au début de la guerre, votre propre maison a été bombardée.

    J’ai subi deux bombardements. Je monte les dossiers des crimes de guerre israéliens devant les tribunaux : je fais donc partie de ceux qui sont ciblés. J’ai été bombardé une première fois le 18 octobre, la nuit, chez moi, j’étais avec ma femme et mon fils. Ça a duré près de deux heures : un tapis de bombes dans le quartier, jusqu’à deux cent mètres de nous. Une bombe a même touché la maison. J’ai déménagé dans une autre maison à Gaza City.

    Le 23 octobre, à nouveau, la mosquée et le poste de police à côté de mon domicile ont été ciblés, bombardés par sept énormes bombes. Nous avons survécu. Chaque minute, chaque heure, nous avons eu peur que le bâtiment tombe sur notre tête. Il faut vous imaginer : ce sont des bombes gigantesques, qui vont jusqu’à 20 mètres dans le sol. Vous avez l’impression qu’elles vous atteignent directement.

    Des centaines, des milliers de ces bombes ont été utilisées à Gaza. J’ai tenté de partir au sud, à Khan Younès, mais je n’ai pas pu. La deuxième fois, un ami m’a enjoint à la dernière minute de revenir sur mes pas : d’autres gens avaient essayé de fuir, il y avait des dizaines de corps dans la rue. J’ai fini par rejoindre Khan Younès fin novembre, et j’ai pu finalement me rendre en Égypte.

    Je n’arrive toujours pas à réaliser le nombre de morts.

    Que sont devenus vos proches, vos ami·es ?

    Dès la première semaine, j’ai arrêté d’adresser des condoléances. Je n’arrive toujours pas à réaliser le nombre de morts. Chaque jour, j’entends parler d’amis, de voisins, de collègues morts, partout dans la bande de Gaza.

    J’ai connu les six guerres de Gaza, j’ai mené des enquêtes sur de nombreux crimes de guerre. Cette fois, dès le premier jour, j’ai compris que c’était différent. Pour la première fois, j’ai demandé aux 65 collaborateurs de mon organisation de ne pas bouger de chez eux, de ne pas aller enquêter sur place, de seulement documenter ce qui se passe dans leur voisinage.

    Onze collaborateurs sont partis au Caire, sept sont en Cisjordanie. Deux ont été tuées. L’une avec trente-sept membres de sa famille. Une autre avec sept de ses proches.

    Qu’est-ce qui est différent cette fois ?

    Dès le premier jour, les hôpitaux, les écoles, les abris, les locaux de l’UNRWA [l’agence onusienne des réfugiés palestiniens, cheville ouvrière de l’aide humanitaire à Gaza, victime d’une campagne d’Israël – ndlr] ont été ciblés. Mais aussi les boulangeries, les installations pour désaliniser l’eau, les systèmes d’assainissement, les usines d’électricité, les routes.

    C’était très clair dès le début. Il s’agit d’une stratégie planifiée et intentionnelle de nettoyer Gaza de ses civils. C’est une évidence. J’en ai beaucoup discuté avec mes collègues avocats, qu’ils soient palestiniens, européens, américains ou sud-africains. Au bout de dix jours, tout le monde était d’accord : c’est un génocide. Les faits sont clairs.

    Bombarder deux, trois, voire cinq hôpitaux, à la limite, on peut le concevoir. Mais pourquoi attaquer 38 hôpitaux ? Quelle est l’intention ? Pourquoi s’en prendre aux enfants malades, aux docteurs, aux ambulances ? Pourquoi attaquer les mosquées et les églises ? Pourquoi s’en prendre aux zones les plus peuplées ? Anéantir des familles entières, avec parfois des dizaines de morts, et selon nos estimations encore jusqu’à 10 000 tués encore sous les décombres ? Forcer les gens à quitter le nord tout en les bombardant ? Les affamer et empêcher l’accès de l’aide humanitaire ? Détruire des supermarchés ?

    Dans ce chaos, comment pouvez-vous documenter les crimes de guerre ?

    Le premier mois, cinq ou six d’entre nous ont commencé à collecter tout ce qu’ils pouvaient. Nous ne pouvons pas documenter les destructions contre les 38 hôpitaux. Mais nous pouvons nous concentrer sur ce qui s’est produit à l’hôpital Al-Shifa, à l’hôpital Al-Qods, à l’hôpital indonésien. Car ce qui s’y est passé s’est répété ailleurs, selon le même scénario.

    Donc nous recueillons de nombreux témoignages, relevons les munitions utilisées. Nous documentons les stratégies de famine, le déplacement. Et la torture. Personne ne parle des 4 000 prisonniers arrêtés à Gaza. Ils ont été torturés dans des conditions pires que Guantanamo et Abu Ghraib. Personne ne parle non plus des meurtres extrajudiciaires de l’armée israélienne contre des familles et des jeunes.

    Votre organisation a contribué à la procédure pour génocide de l’Afrique du Sud à la Cour internationale. Vous étiez vous-même à La Haye lors des auditions. Le 26 janvier, la Cour a exigé des mesures provisoires pour éviter un « génocide plausible ». Et depuis ?

    Israël affirme que tout cela n’existe pas. Mais ce qu’a dit la CIJ, ce n’est pas une discussion d’intellectuels dans un coin que personne ne devrait respecter ! Les mesures provisoires prononcées signifient que quelque chose de grave se passe et qu’il faut le stopper. La Cour n’a pas demandé un cessez-le-feu, mais en réalité elle a soulevé le sujet : car comment protéger les civils, arrêter les massacres, faire entrer les médicaments et la nourriture s’il n’y a pas de cessez-le-feu ?

    La CIJ a signalé à la communauté internationale que c’était à elle d’agir. La France et l’Allemagne s’étaient engagées à respecter sa décision. Et maintenant ? Les Français et les Allemands prient Israël d’autoriser l’aide humanitaire, de coopérer. Honte à eux ! Ils permettent à Israël d’exécuter son plan : faire sortir les Palestiniens de Gaza, mener son génocide. C’est une autorisation de tuer. À l’heure où nous parlons, un million et demi de Gazaouis se retrouvent dans une aire de 40 kilomètres carrés près de Rafah. À tout moment, en bombardant Rafah, Nétanyahou peut déclencher une nouvelle Nakba.

    Vous représentez des victimes palestiniennes devant la Cour pénale internationale depuis des années. Qu’attendez-vous d’elle ?

    C’est une question importante. En 2015, l’Autorité palestinienne est devenue membre de la CPI [elle a ainsi saisi la juridiction de la Cour sur les crimes présumés commis « dans les Territoires palestiniens occupés, Jérusalem-Est inclus, depuis le 13 juin 2014 – ndlr]. L’enquête a été réellement ouverte en 2021 par l’ancienne procureure générale, Fatou Bensouda.

    Nous étions soulagés. Nous nous sommes dit : enfin, Israël va payer pour ses crimes de guerre, ses persécutions et ses crimes contre l’humanité. L’actuel procureur, Karim Khan, a pris la tête de la CPI en juin 2021. Depuis, il n’a rien fait. Nous avons tous les dossiers. Nous l’avons imploré de nous recevoir. Il n’a jamais accepté.

    Après le 7 octobre, il s’est dépêché de voir les victimes israéliennes sur le théâtre des crimes. Mais il n’est pas venu à Gaza. Pour moi, il est l’homme de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de l’Europe. Dans le cas ukrainien, il a commencé une enquête très vite. Il a émis un mandat d’arrêt contre Poutine un an après le début de la guerre. Pour nous, il n’a rien fait.

    Le procureur de la Cour pénale internationale nous a promis qu’il ne nous décevrait pas. C’était en janvier. Depuis ? Aucune nouvelle.

    Nous avons protesté, il a commencé à sentir notre pression. Il n’a demandé à nous rencontrer que lorsque nous avons déposé la requête devant la Cour internationale de justice. Nous lui avons parlé en visio le 11 janvier, le deuxième jour des auditions devant la CIJ. Je lui ai adressé toutes mes critiques. Je lui ai dit qu’il devrait être la conscience légale des victimes, que nous avons tous les dossiers, les preuves, les faits. Je lui ai dit : « Si vous aviez réagi avant, si vous aviez dans ce cas aussi déclenché des procédures, peut-être auriez-vous envoyé des messages à Israël et cet affreux génocide n’aurait pas eu lieu. »

    Il a reconnu que ce qui se passe n’est pas acceptable, nous a demandé de coopérer avec lui, nous a promis qu’il ne nous décevrait pas. C’était en janvier. Depuis ? Aucune nouvelle, ni rien de tangible. Notre sentiment, c’est qu’il ne veut pas qu’Israël rende des comptes. Je ne le respecte pas et je ne lui fais pas confiance.

    Depuis des semaines, des discussions ont lieu sur une trêve, la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens, entre Israël et le Hamas, sous l’égide des États-Unis et du Qatar. Pourtant, elles n’aboutissent pas.

    Mais Israël se moque des otages ! Ils détiennent à peu près 3 000 prisonniers arrêtés en Cisjordanie, et 4 000 prisonniers de Gaza. À vrai dire, ceux de Gaza, nous ne connaissons même pas leur nombre exact. Déjà, parce que personne ne sait qui est mort ou vivant parmi ceux [les membres du Hamas et des autres groupes palestiniens – ndlr] qui étaient en Israël au moment du 7 octobre.

    Par ailleurs, c’est l’armée israélienne qui contrôle tout, au point que l’autorité israélienne chargée des prisons n’a pas d’informations précises. Les prisonniers sont dans des camps militaires. Ce que nous savons, c’est qu’ils sont d’abord interrogés, puis qu’une enquête est menée. Les prisonniers n’ont pas de nom, seulement un numéro. Nous avons documenté des centaines de cas de torture. C’est sans précédent. Certains prisonniers ont été tués.

    Ensuite, les prisonniers sont interrogés par le Shin Bet israélien [les services du renseignement intérieur – ndlr] dans un camp militaire près de Jérusalem. Tout cela se passe hors du droit. Imaginez ce qu’ils peuvent faire avec eux dans ces conditions. Israël a ramené et enterré de nombreux corps à Gaza. Sur ces cadavres, nous ne savons rien : pourquoi et comment Israël les détenait, qui ils sont, il n’y a aucun moyen de les identifier. Si vous ajoutez leurs cas à tous les morts déjà connus, nous avons là un crime de masse qu’il va falloir documenter.

    Les Palestiniens vivent l’époque la plus sanglante, la plus destructrice de leur histoire. Nous n’avons pas le droit d’abandonner ni le droit d’être de bonnes victimes aux yeux du monde. Nous défendons une cause juste. Nous sommes dans le bon sens de l’histoire. Je reste un optimiste stratégique et compte documenter les crimes en cours avec les armes du droit.

    Pour l’heure, la guerre est en cours. Un jour, elle s’arrêtera. Quelle est la solution politique ?

    Je me doutais que les accords d’Oslo allaient institutionnaliser l’occupation. Maintenant ? Nous voulons la fin de cette occupation. C’est tout. Il n’y a jamais d’occupation juste. Nous serons heureux avec les 22 % de la Palestine historique [les Territoires occupés par Israël – ndlr], et la possibilité de décider de notre futur, avec, je l’espère, un paysage politique qui pourrait changer si [le militant palestinien] Marwan Barghouti ou d’autres personnalités sont libérés de prison.

    Notre existence ne peut être niée. Nous avons toujours été là. Et nous serons toujours là. Et nous sommes d’autant plus forts que la société civile américaine, européenne et mondiale nous soutient. À elles et eux, je veux dire merci : nous sommes fiers de vous, nous savons ce que vous faites, vous êtes la clé du changement.

    Mathieu Magnaudeix

    • [...] c’est la Cour internationale de justice, la plus importante du monde, qui a parlé de « génocide plausible ». Et vos pays ne font rien ! Nous sommes tués par des armes américaines et européennes. Pourquoi continuent-ils de soutenir Israël ? Je n’arrive pas à comprendre ! Les seuls États en Europe qui ne se comportent pas ainsi sont l’Espagne, la Belgique, le Luxembourg, la Slovénie.
      [...]

      Boîte noire

      Raji Sourani était de passage à Paris jeudi 21 et vendredi 22 mars. L’entretien a eu lieu jeudi après-midi dans un café près de l’Assemblée nationale. Il n’a pas été relu par l’intéressé.

  • As Offshore Wind Turbines Get Bigger, Ships Aren’t Keeping Up
    https://news.bloomberglaw.com/environment-and-energy/as-offshore-wind-turbines-get-bigger-ships-arent-keeping-up

    On the outskirts of Rotterdam, a bright orange ship is hoisted above the muddy Rhine with the help of six chunky triangular legs. The vessel has just been retrofit with a huge crane capable of lifting up to 1,600 tons 160 meters above deck. Once the finishing touches have been made, the Wind Osprey will take off for Germany, and return to building wind turbines at sea.

    As governments green their economies and utilities retire fossil-fuel power stations, wind installations are emerging as one of the most popular forms of alternative energy. Globally, offshore wind capacity is poised to quintuple between 2022 and the middle of the next decade, according to BloombergNEF, and to squeeze more energy out of the wind, turbines are getting bigger and bigger. That means that ships capable of installing them are in growing demand.

    And at the moment, the fleet isn’t expanding quickly enough.

    Clarksons Offshore Renewables, a shipping broker that matches vessels with project developers, estimates that there are between 15 and 20 ships outside China able to install turbines with a minimum 15-megawatt capacity, and that more will be needed in the next several years. Consultant Wood Mackenzie Ltd. says that there are about 40 ships operating outside China, though not all are used exclusively for offshore wind. To meet future demand, Woodmac anticipates about $14.8 billion will need to be invested. So far, only about a third of that has actually been committed.

    Building an enormous wind turbine is a complicated task on land, never mind on the open ocean. It starts with carefully loading components onto a ship. Towers and blades can be more than 100 meters long, and the container that houses the generator, called a nacelle, is around the size of a villa. Once the ship reaches the future site of the turbine, the pieces must be removed and assembled. It takes roughly three days to install just one turbine, depending on travel time to port.

    The looming shortage of ships capable of handling such turbines, some of which are almost as tall as the Chrysler Building, comes on the back of a tumultuous 2023 for the offshore wind industry. While European investment in new offshore wind parks jumped to a record €30 billion ($32.5 billion) last year, up from €400 million the year prior, the industry also faced supply chain snarls, massive writedowns and delays to projects in the US and the UK.

    Meanwhile, “everything is getting bigger,” said Wind Osprey captain Matt Christie. “All the components are getting bigger, the ships are getting bigger.”

    Aligning supply and demand for giant ships won’t happen overnight. It takes at least three years and $400 million to build a new installation vessel. And this timeframe is likely to stretch as shipyards in Asia fill up with orders for oil and gas carriers, according to a project manager at China’s CIMC Raffles, one of the industry’s main shipbuilders. Raffles is currently building five vessels for the wind industry, including one with a lift capacity of more than 3,000 tons for Havfram AS, a new player in the industry.

    Another option, retrofitting older ships, is also time-consuming and expensive. Cadeler A/S, the Danish owner of the Wind Osprey and its sister ship Wind Orca, is spending about €100 million to upgrade both of them at the shipyard in Rotterdam. Work started last autumn, and the firm has recouped some of its investment by selling the ships’ old cranes, which won’t be up to the task of lifting the next generation of turbines.

    “It’s preparation for the future,” said Cadeler’s Chief Executive Officer Mikkel Gleerup from one of Osprey’s common rooms, where the ship’s roughly 40 crew members relax between shifts. Working on a wind installation ship is grueling work – schedules are tight, clients demanding, and the wind can make installations more difficult. The job requires 12-hour shifts, 6am to 6pm and vice versa, four weeks on, four weeks off.

    “It is 24 hours,” said Christie, the captain. “So we have to work around the clock.”

    This is more true than ever given current demand. Ships in the industry tend to be reserved several years in advance, and Cadeler’s vessels in general are almost fully booked through 2027, said Gleerup, noting that this is a significant change from just a few years ago. The firm also has several new ships on order.

    In early April, Wind Osprey will start work on Orsted A/S’s Borkum Riffgrund 3 project in Germany.

    The biggest developers, including Denmark’s Orsted and Germany’s RWE AG, are now securing ships on charters that last up to several years. In turn, ships are getting more expensive to hire. Day rates have increased from about $200,000 in 2022 to about $350,000 for the newest and biggest vessels, according to Clarksons. That compares with an rate of about $54,000 per day for a supertanker traveling between China and the Middle East.

    “Actual rates are always the best proof of a tight market,” said Jens Egenberg, a director of offshore and renewables at Clarksons.

    Havfram, whose first installation ship will be delivered in the second half of 2025, has already signed long-term deals with Orsted and RWE. Chief Executive Officer Ingrid Due-Gundersen says that these arrangements will ensure more use and a more predictable schedule. With a bottleneck expected for vessel access, she wrote via email, more players in the industry may soon follow suit.

  • Le nucléaire selon LeMaire | Mediapart | 21.03.24

    https://www.mediapart.fr/journal/international/210324/nucleaire-cet-uranium-russe-que-la-france-continue-d-importer

    Interrogé par Mediapart, le cabinet de Bruno Le Maire, désormais chargé du nucléaire, semble tomber de sa chaise : « C’est complètement faux, la France ne dépend pas de la Russie pour l’enrichissement de son uranium. » Et invite à se méfier de Greenpeace car « cette association a toujours tout fait pour décrédibiliser le nucléaire français ».

    Vivement la dissolution.

    Presque un demi milliard d’import par an - 358 et 400 millions - en 2022 et 2023, tamponnés par la douane française.

    #célérusses

    • Henri Proglio, ancien PDG d’EDF, qui a expliqué en décembre 2022 à la commission d’enquête parlementaire sur la souveraineté énergétique, qu’il siégeait au conseil consultatif international de Rosatom « parce qu[’il] y trouve un intérêt intellectuel, d’une part, qu’[il] connaî[t] ces personnes depuis toujours, d’autre part » : « Je ne vois donc pas pourquoi je leur ferais l’affront de démissionner, que cela fasse plaisir ou pas à certains. » Et d’ajouter : « EDF et le nucléaire français continuent de travailler avec le nucléaire russe, et elle devra encore durablement travailler avec les nucléaires russe et chinois, ne vous en déplaise ! »

    • Alors pourquoi continuer d’acheter autant d’uranium transformé à Rosatom ? L’ancienne ministre de l’énergie, Agnès Pannier-Runacher, y avait répondu devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, lors de l’examen de la loi d’accélération du nucléaire, en mars 2023. « EDF est liée par contrat avec une entreprise russe et la non-exécution de ce contrat apporterait plus d’argent à la Russie que son exécution minimale, avait-elle expliqué. Nous ne sommes pas idiots : nous donnons le minimum d’argent à la Russie. C’est aussi simple que cela. »

      Et un contrat, c’est sacré. Avec un état voyou ou pas. Il faut respecter les règles de l’OMC. Sinon c’est la porte ouverte à la chienlit. C’est pas comme les « sanctions » :-)

    • Alors pourquoi continuer d’acheter autant d’uranium transformé à Rosatom ?

      Plusieurs hypothèses pour répondre à cette question sont abordées dans ce rapport Power Plays Developments in Russian Enriched Uranium Trade, du RUSI, qui consacre son troisième chapitre, le plus long…, à la France.

      The Royal United Services Institute (RUSI) is the world’s oldest and the UK’s leading defence and security think tank. Its mission is to inform, influence and enhance public debate on a safer and more stable world. RUSI is a research-led institute, producing independent, practical and innovative analysis to address today’s complex challenges.
      Since its foundation in 1831, RUSI has relied on its members to support its activities. Together with revenue from research, publications and conferences, RUSI has sustained its political independence for 193 years.

      https://static.rusi.org/SR-power-plays-web-final.pdf

      Parmi les pistes évoquées :
      • constitution de stock pour anticiper un renforcement des sanctions visant spécifiquement l’uranium
      • réorientation des flux qui partaient en Suède, flux totalement interrompus au lendemain de l’invasion de l’Ukraine ; la France écoulerait ce qui passait par la Suède

      la synthèse du rapport (lecture vivement recommandée !)

      This report examines the extent of Western (European and US) dependencies on Russian enriched uranium and identifies ways in which Rosatom may be continuing to access global, including Western, nuclear fuel supply chains, despite some efforts in the US and Europe to diversify away from Russian supply. The report studies changes in Russian enriched uranium trade patterns since the start of 2022 to identify possible indicators of efforts to adapt to restrictions on Russian uranium supply that have been or may be introduced by governments and companies.

      The report examines four main case studies. In the first case study, the report outlines possible Chinese displacement activity using Russian material, identifying trade patterns that suggest that increased imports of Russian enriched uranium into China may be facilitating greater exports of Chinese enriched uranium supply, including to the US. The second case study addresses well-documented increases in enriched uranium imports from Russia to France and considers a range of possible explanations for this growth. While the precise flow and use of the additional Russian material that is being imported into France is difficult to ascertain definitively, it appears that France may be offering an outlet for Russian enriched uranium that is no longer welcome in other countries. This may be facilitating the reallocation of Russian supplies across European utilities’ supply chains, allowing Russia to continue accessing the European nuclear fuel market even as some countries seek to diversify away from Russian supply. The third case study examines reported deliveries through France and possibly the Netherlands of Russian enriched uranium to a French-owned fuel fabrication facility in Germany. The trade data reviewed for this report could not confirm the extent of deliveries to Germany of Russian material through third countries, or whether there have been shifts in such activity since the start of 2022; however, any such deliveries to Germany may be providing an additional option for Russian enriched uranium imports no longer welcome in other countries and may potentially be used in the future fabrication of VVER assemblies in Germany. The fourth case study touches on US dependencies on Russian enriched uranium and the likely limits of a proposed US ban on imports of Russian uranium in limiting Russia’s role in global nuclear fuel supply chains and Rosatom revenues.

      Ultimately, the report demonstrates how Russia may be able to take advantage of incongruencies in sanctions or other restrictions, as well as persistent contractual dependencies and supply challenges, to maintain access to Western nuclear fuel supply chains and continue generating revenue through its enriched uranium exports. To improve effectiveness, any future sanctions or other bans aimed at limiting Russia’s presence in global nuclear fuel supply chains must be multilateral and accompanied by a concerted effort to increase Western and partner capacity across the supply chain, to successfully undercut dependence on Russian supply.

      It is worth noting that most of the activities described in this report are entirely legal and likely represent logical efforts by companies to adapt to the changing trade and geopolitical landscape while continuing to meet whatever contractual obligations they may have for continued purchase and import of Russian material. As such, the report does not imply any violations of the laws of any relevant jurisdiction, or any international laws or sanctions. As described in more detail in Chapter II, the delivery to the US of enriched uranium that has been displaced by Russian supply, as may be the case with Chinese enriched uranium trade, may be in contravention of US regulation, unless assurances have been given to US authorities that such displacement is not taking place.

      The practices described in this report raise questions over the extent of Western dependencies on Russian enriched uranium supply, the implications for Western energy security, the imbalance of vulnerability this may create between some Western governments and Moscow, and the effectiveness of efforts to cut Russia out of global, or even Western, nuclear supply chains. While the nuclear sector holds strategic significance for Moscow, it is not a major revenue source for Russia when compared to Russian trade in other commodities, such as oil and gas. However, as outlined in this report, Western reliance on Russian enriched uranium supply is proving challenging to shake, at least in the short term, and may create some difficulties for Western generation of nuclear energy, although experts disagree on the urgency and extent of potential challenges. The willingness, or necessity, of some Western countries to overlook Russian adaptations following efforts by other countries to limit Russian presence in Western nuclear fuel supply chains also points to a political and moral dissonance with stated US and European commitments to support Ukraine in its fight against Russian aggression.

  • CrimethInc. : Germany: The Fight against the Tesla Gigafactory : Some Occupy the Forest, Some Shut Down the Power Grid
    https://fr.crimethinc.com/2024/03/08/germany-the-fight-against-the-tesla-gigafactory-some-occupy-the-fores

    For several years now, locals, anarchists, environmentalists, and others have been engaged in a struggle against a Tesla “gigafactory” in the small town of Grünheide, only five kilometers southeast of Berlin. This is the biggest factory producing electric cars for Tesla in all of Europe. Many important issues converge in this conflict: the struggle between global capitalism and local ecosystems, the question of what counts as “sustainable” and who gets to define it, the power that billionaires like Elon Musk have acquired and are using to reshape our society in line with their authoritarian vision.

    #zad #tesla #bagnole

  • Montbéliard. Cérémonie polémique pour la capitale de la culture : « Ils peuvent me virer, je m’en fous », Hervée de Lafond persiste
    https://www.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2024/03/18/suite-a-la-ceremonie-d-ouverture-polemique-hervee-de-lafond-persiste-

    Sous le feu des critiques depuis samedi soir, la maîtresse de cérémonie maintient ses propos et sa posture : « Les élus savaient très bien ce qu’ils faisaient en me confiant cette mission. On n’est pas chez Poutine. En France, on a le droit de se moquer gentiment du Premier ministre. »

    « On n’est pas chez Poutine. »
    #lol #on_est_pas_chez_poutine

    Franche-Comté. Cérémonie ratée pour Montbéliard, capitale française de la culture 2024 : « On passe pour des ploucs ! »
    https://www.estrepublicain.fr/culture-loisirs/2024/03/17/montbeliard-capitale-francaise-de-la-culture-2024-on-passe-pour-des-p

    Les déboires de la soirée inaugurale font grincer des dents en haut lieu comme dans le public. Quelles en seront les conséquences ? Alexandre Gauthier, vice-président de l’Agglo en charge de politique culturelle ne peut masquer sa déception.

    #cérémonie_ratée #déception #quelles_conséquences

    Les élus de Montbéliard bien embarrassés après l’accueil musclé réservé à Gabriel Attal
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/les-elus-de-montbeliard-bien-embarrasses-apres-l-accueil-muscle-reser

    POLITIQUE - Visiblement, la série de boutades est très mal passée. Samedi, lors de l’ouverture à Montbéliard de la « Capitale de la culture » 2024, la maîtresse de cérémonie, la comédienne Hervée de Lafond, âgée de 80 ans, n’avait pas hésité à tutoyer Gabriel Attal sur scène.

    « Tu es venu en avion alors qu’il y a un TGV, tu te prends pour qui ? Pour le Premier ministre ? » , avait-elle lancé au Premier ministre, avant de pointer aussi l’absence de la ministre de la Culture Rachida Dati ou encore les 200 millions d’euros d’annulation de crédits pour le ministère de la Culture en 2024. « On m’avait dit que la soirée s’appelait “Joyeux Bazar”, je confirme », avait rétorqué tout sourire Gabriel Attal.

    Malgré tout, plusieurs élus du Pays de Montbéliard n’ont pas digéré l’attitude d’Hervée de Lafond lors de la cérémonie. Dans une lettre, le député du Doubs Nicolas Pacquot, la maire de Montbéliard Marie-Noëlle Biguinet et le vice-président en charge de la Culture à Pays de Montbéliard Agglomération présentent leurs « plus sincères excuses » au Premier ministre « pour le comportement inapproprié de Madame Hervée de Lafond », elle qui est l’une des trois commissaires artistiques de l’événement culturel.

    « Les réactions de déception et de mécontentement exprimées par nos concitoyens, suite à ce dérapage, soulignent avec force que les comportements grossiers à l’égard d’un premier ministre sont une atteinte à notre République. Ils ne peuvent être tolérés et ne relèvent en aucun cas de la liberté d’expression », écrivent-ils notamment.

    #accueil_musclé #liberté_d_expression #atteinte_à_notre_république

    Faire des blagues et tutoyer : accueil musclé

  • Covid-19 : comment le coronavirus détruit des neurones essentiels pour la fertilité et la cognition | Vincent Prévost
    https://theconversation.com/covid-19-comment-le-coronavirus-detruit-des-neurones-essentiels-pou

    On sait aujourd’hui que le coronavirus SARS-CoV-2 à l’origine de la maladie est notamment capable de pénétrer dans notre cerveau et de détruire certaines cellules cérébrales. L’infection d’une petite population de neurones inquiète particulièrement les scientifiques : il s’agit des neurones à GnRH, qui jouent un rôle essentiel non seulement dans la fertilité, mais aussi dans le neurodéveloppement des enfants. Source : Relevé sur le Net...

  • Le chef de l’Unrwa interdit d’entrée à Gaza par les autorités israéliennes : Jour 164 de la guerre - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1371760/lhopital-al-chifa-a-nouveau-theatre-de-combats-entre-israel-et-le-ham

    « Le jour où de nouvelles données sont sorties sur la famine à Gaza, les autorités israéliennes m’interdisent l’entrée à Gaza », a révélé sur X, le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les Palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini. La visite à Gaza du commissaire général avait pour objectif de « coordonner et améliorer la réponse humanitaire ».

    Le responsable onusien a alerté dans ce cadre sur « l’imminence de la famine dans le nord de la bande de Gaza, qui devrait arriver d’ici mai ». « Une famine d’origine humaine, une tache sur notre humanité collective », a-t-il commenté.

    • Philippe Lazzarini
      @UNLazzarini
      2:05 PM · 18 mars 2024
      https://twitter.com/UNLazzarini/status/1769711761136009310

      On the day new data is out on famine in #GAZA, the Israeli Authorities deny my entry to Gaza.

      –Famine is imminent in the northern Gaza Strip, expected to arrive between now and May.
      – Two million people= the entire population of Gaza is facing crisis levels of food insecurity or worse.
      – Half the population has completely exhausted food supplies and coping capacities. They are struggling with catastrophic hunger (IPC Phase 5) and starvation.
      – This is the highest number of people ever recorded as facing catastrophic hunger by the IPC system and double the number just three months ago.
      – Earlier, UNICEF warned that the # of children under two years old suffering from acute malnutrition has doubled in one month.
      – Children are now dying of dehydration & hunger.

      @UNRWA
      has by far the largest presence among all humanitarian organisations in Gaza.
      My visit today was supposed to coordinate & improve the humanitarian response.

      This man-made starvation under our watch is a stain on our collective humanity.
      Too much time was wasted, all land crossings must open now. Famine can be averted with political will.

      #Génocide

    • Le chef et le personnel de l’Unrwa devraient pouvoir se rendre à Gaza, selon le département d’État américain
      19 mars 2024
      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240319-%F0%9F%94%B4-en-direct-des-frappes-isra%C3%A9liennes-font-plusieu

      Le chef et le personnel de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) devraient pouvoir se rendre sur les lieux d’opération de l’agence, y compris à Gaza, a déclaré mardi à la presse le porte-parole adjoint du département d’État, Vedant Patel.

      Vedant Patel a déclaré que la libre circulation des travailleurs internationaux était un élément clé de la réponse humanitaire et que les États-Unis continueraient à travailler avec Israël et d’autres interlocuteurs appropriés pour faire pression en ce sens, après que l’Unrwa et l’Égypte ont déclaré qu’Israël avait refusé lundi l’entrée dans la bande de Gaza au chef de l’agence pour les réfugiés.

  • Une sécheresse critique s’installe durablement dans le bassin méditerranéen

    Du Maghreb à l’Italie, en passant par l’Algarve, dans le sud du Portugal, toute la côte est de l’Espagne, les Baléares, l’extrême sud de la France, la Sicile, la Sardaigne, Malte et jusqu’en Crète, le constat s’impose : la situation actuelle ne relève pas d’un épisode exceptionnel lié aux températures record – même si les trois derniers mois se distinguent comme l’hiver le plus chaud jamais enregistré à l’échelle mondiale –, mais d’un phénomène durable.

    [...]

    Après les températures extrêmement élevées qui ont marqué l’année 2023, 2024 débute dans des « conditions critiques » de #sécheresse dans le bassin méditerranéen, observent les scientifiques du Centre commun de recherche de la Commission européenne (JRC, selon son acronyme anglais) dans un rapport sur ce phénomène publié le 20 février. En s’appuyant sur les indicateurs de leur Observatoire européen de la sécheresse, fondé sur l’exploitation des images satellites du programme européen Copernicus, ils évoquent même un état d’alerte pour le sud et l’est de l’Espagne, le sud de la France, la majorité de l’Italie, Malte, Chypre, une partie de la Roumanie, de la Grèce et de la Turquie. Globalement, tout l’ouest du bassin méditerranéen est frappé de plein fouet. Le JRC insiste sur l’extrême gravité de la situation au Maghreb.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/18/une-secheresse-critique-s-installe-dans-le-bassin-mediterraneen_6222655_3244

    https://justpaste.it/e1up1

    #eau #Méditerranée

    • Face à un déficit en eau historique, « on risque de voir l’agriculture sicilienne mourir »
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/18/face-a-un-deficit-en-eau-historique-on-risque-de-voir-l-agriculture-sicilien

      L’île italienne souffre d’un déficit pluviométrique depuis plus de six mois. Le manque d’eau est tel qu’il menace la survie économique de nombreuses exploitations agricoles. Des orangeraies aux élevages bovins, la Sicile fait face à un « désastre annoncé ».
      Par Allan Kaval (Lentini et Raguse (Italie), envoyé spécial)

      Au bord du chemin poudreux, les orangers ont soif. Leurs feuilles sont flétries et leurs fruits, minuscules. Alessandro Scire, producteur d’agrumes dans la plaine de Catane comme son père et son grand-père avant lui, sort son couteau suisse et coupe une petite orange gorgée de sucre, de la taille d’une mandarine. Elle a beau être délicieuse, elle serait invendable. Le manque d’eau, sévère en cette fin d’hiver sicilien, a engendré des fruits nains, de taille non conforme aux calibres de commercialisation et aux habitudes des consommateurs, mettant en péril toute la filière des agrumes.

      Legs de la période islamique de l’île, entre les IXe et XIe siècles, exploités massivement au XIXe siècle à destination des marins pour éloigner le scorbut, bientôt exportés à travers le monde et faisant la fortune de premiers mafieux, les orangers, citronniers et mandariniers siciliens plongent leurs racines dans les profondeurs de l’histoire insulaire. Leur avenir est désormais menacé alors que la région affronte la pire #sécheresse_hivernale depuis que les mesures météorologiques ont commencé à être prises, en 1921.

      « Nous sommes en colère et émotionnellement éprouvés mais il n’y a rien à faire contre les forces de la nature », déplore, amer, M. Scire, 42 ans, propriétaire de 80 hectares d’orangers, soit environ 40 000 arbres dans une exploitation voisine. « C’est un désastre qui avance et avance et avance… » Les oranges seront probablement abandonnées sur l’arbre. Trop petites pour le commerce, elles pourraient intéresser les industries de transformation, mais selon l’agriculteur, les prix d’achat qu’ils imposent seraient inférieurs aux coûts de production. Les fruits continueront alors à peser sur les branches et à affaiblir l’oranger. De fait, la question n’est plus tant de savoir comment limiter les dégâts pour la récolte de cette année, mais bien de savoir comment les arbres vont survivre à l’été.

      https://justpaste.it/ea6ep

      #agriculture #Sicile

    • Le nord-est de l’Italie subit une sécheresse précoce
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/02/27/le-nord-est-de-l-italie-frappe-par-une-secheresse-precoce_6163533_3244.html

      Par Olivier Bonnel (Rome, correspondance), le 27 février 2023
      Canaux asséchés à Venise, pénurie d’eau potable… la région connaît une sécheresse persistante, de Venise au Piémont. Le ministre de l’environnement a même mis en garde contre de possibles rationnements.

      Des gondoles échouées dans des canaux asséchés à Venise… L’image, spectaculaire, a beaucoup circulé. Causé par les marées basses qui touchent la ville en cette saison et accentué par les hautes pressions anticycloniques auxquelles les Vénitiens sont habitués, le phénomène n’est pourtant pas lié à la sécheresse persistante qui touche le nord-est de l’Italie.

      [...]

      Selon les relevés pluviométriques de l’agence régionale de prévention et de protection de l’environnement, il est tombé seulement 0,5 millimètre de pluie en Vénétie au cours des quinze premiers jours de février, alors que la moyenne saisonnière est d’ordinaire de 60 millimètres.


      Marée basse à Venise (Italie), le 18 février 2023. LUIGI COSTANTINI/AP


      Le pont de la Becca, sur le fleuve Pô, non loin de Linarolo (Italie), le 21 février 2023. PIERO CRUCIATTI/AFP

      https://justpaste.it/e743c

    • En 2023, une sécheresse sans fin dans les Pyrénées-Orientales
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/12/29/en-2023-une-secheresse-sans-fin-dans-les-pyrenees-orientales_6208256_3244.ht

      Fin décembre, l’aquifère de la plaine du Roussillon reste « extrêmement dégradée, avec des niveaux très bas ». Une situation préoccupante, qui fragilise notamment les secteurs du tourisme et de l’agriculture.
      Par Stéphane Foucart, le 29 décembre 2023


      La retenue de Vinça, dans les Pyrénées-Orientales, le 9 décembre 2023. ED JONES/AFP

      Dans les Pyrénées-Orientales, l’année s’achève comme elle a commencé : sans pluie. Selon les données provisoires de Météo-France, le département a connu une sécheresse record, plus sévère encore que celle de 2022 – année qui avait été déjà la moins arrosée de l’histoire des relevés. Ce déficit de précipitations est une caractéristique forte de la Catalogne française, où il n’y a pas eu de températures plus inhabituellement élevées que dans le reste du territoire français.

      « Sur l’ensemble du département, le bilan des précipitations est catastrophique, avec des stations qui ont souvent cumulé la moitié, voire moins, des niveaux normaux », précise Tristan Amm, prévisionniste à Météo-France. A Perpignan, par exemple, le cumul de pluies atteint 250 millimètres (mm), soit près de 20 % de moins que le record de 2022, à 305 mm de cumul. « Pour donner une idée de ce que cela représente, il faut savoir que la moyenne 1991-2020 se situe à 571 mm de cumul par an sur Perpignan, détaille M. Amm. Le record de précipitations sur la ville a vu un cumul de 222 mm en une seule journée, le 12 novembre 1999. » Soit presque autant en vingt-quatre heures que sur l’ensemble de l’année écoulée…

      Un « rail des dépressions »

      Même les pluies exceptionnelles de l’automne n’ont pas profité à la plaine du Roussillon et au massif des Aspres. « Entre mi-octobre et mi-novembre, la France a été balayée par une succession quasi ininterrompue de passages pluvieux, favorisée par un “rail des dépressions” sur le proche Atlantique (…), explique Météo-France, dans son bilan provisoire. Jamais de telles quantités de pluies n’avaient été mesurées en trente jours consécutifs, à l’échelle du pays. Localement, les cumuls ont approché 900 mm dans le Massif central, 800 mm dans les Vosges, 500 mm dans le Pas-de-Calais, 400 mm en Poitou-Charentes, alors qu’ils n’ont pas dépassé 25 mm à Perpignan. »

      Au 1er décembre, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), constatait dans son bulletin que l’aquifère de la plaine du Roussillon était toujours « extrêmement dégradée, avec des niveaux très bas » et que « la recharge ne sembl[ait] pas avoir débuté ». En tout état de cause, l’année à venir sera elle aussi marquée par les difficultés, en particulier pour le secteur agricole, dominé dans le département par l’arboriculture et la viticulture. « Il semble difficilement envisageable de reconstituer durablement les réserves des nappes du Roussillon d’ici au printemps 2024 », note le BRGM.

      L’une des questions posées par ces deux années de sécheresse est celle du lien avec le changement climatique – et donc la possibilité de voir l’aridité devenir structurelle dans la région. « Les modèles climatiques ont du mal à simuler ce qui pourrait se produire dans l’avenir à d’aussi petites échelles que celle d’un département, explique M. Amm. Mais on a de bonnes raisons de penser que le réchauffement va rendre plus probables des sécheresses plus intenses et plus longues, mais aussi des épisodes de précipitations extrêmes. » Une oscillation entre extrêmes qui est, déjà, l’une des caractéristiques climatiques des contreforts méditerranéens des Pyrénées.

      Fort Impact sur la viticulture et l’élevage

      Le tourisme et l’agriculture font partie des secteurs les plus touchés. « Nous sommes depuis deux ans dans une situation extrêmement compliquée, avec des rendements faibles dans la plupart des secteurs, mais surtout dans les cultures non irriguées, résume Bruno Vila, arboriculteur et responsable local de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. En particulier, la viticulture est très touchée ; la situation étant aggravée par l’état du marché. L’élevage est aussi énormément affecté : sur le département, nous avons beaucoup de fermes extensives autonomes en fourrage. La sécheresse a fortement réduit les réserves et, dès janvier, les exploitants devront acheter du fourrage pour nourrir leur cheptel. »

      Durant le printemps, les milieux agricoles ont affronté des associations écologistes désireuses de voir restreint le pompage dans les rivières, menacées d’assèchement. Le débit réservé de la Têt, par exemple, a été au centre de nombreuses polémiques arbitrées par la préfecture.

      « Tout au long de l’année, nous avons dû discuter avec tous les acteurs du territoire, pour fixer des niveaux de restrictions que nous pouvions imposer à tel ou tel, sans mettre en péril la survie économique des activités, explique-t-on à la préfecture. Nous avons aussi accéléré la mise en place des mesures d’adaptation, telle la récupération des eaux usées pour certains usages comme l’arrosage ou le nettoyage de la voirie… Il y a aujourd’hui sept stations d’épuration habilitées, dans le département. »

      Les restrictions d’usage ont aussi été l’occasion d’inciter les secteurs économiques à investir dans des infrastructures et des systèmes moins gourmands en eau. « Pour l’agriculture, nous avons par exemple modulé les restrictions en fonction des systèmes d’irrigation, en favorisant les plus économes comme le goutte-à-goutte, précise-t-on à la préfecture. Nous avons aussi incité les campings et les hôtels à mettre en place des systèmes de récupération des eaux de lavage de filtre de piscine, de manière que chaque litre d’eau serve deux fois. »

    • Stress hydrique : comment la vallée du Rhône fait face
      https://www.lemonde.fr/le-monde-et-vous/article/2023/12/11/stress-hydrique-comment-l-auvergne-rhone-alpes-fait-face_6205214_6065879.htm

      Le déficit en eau, la hausse des températures et la multiplication des épisodes extrêmes placent le bassin rhodanien dans une situation climatique préoccupante.
      Par Richard Schittly (Lyon, correspondant), le 11 décembre 2023.

      C’est arrivé sans prévenir. Le 27 juillet 2022, dans le petit village de Clansayes, dans le sud du département de la Drôme. D’un coup, plus rien n’est sorti des robinets. Une coupure soudaine, généralisée. « Vous vous levez le matin et il n’y a plus d’eau du tout. Vous ne comprenez pas tout de suite ce qui arrive », raconte Maryannick Garin, maire du village de 600 habitants. Rupture de canalisation ? Beaucoup plus grave. En cherchant l’origine de la coupure, la municipalité se rend compte que le niveau de la nappe phréatique a trop baissé à cause de la sécheresse qui dure depuis des mois. Les pompes ne parviennent plus à puiser dans la source qui alimente depuis toujours la commune.
      « C’est un choc énorme. On se sent vulnérable, tout le monde comprend à quel point l’eau est précieuse », témoigne l’élu, (...)

      La hausse des températures va nécessiter de modifier le fonctionnement des quatre centrales nucléaires situées sur les rives du fleuve et de leurs dix-huit réacteurs. Objectif : limiter les rejets d’eau des circuits de refroidissement en périodes trop chaudes. Le ralentissement de la production l’été doit notamment concerner les trois centrales qui fonctionnent en circuit ouvert. Cette seule question des centrales nucléaires donne la mesure des efforts à accomplir : passer en circuit fermé deux centrales nucléaires suppose des travaux d’un coût d’un milliard d’euros.

      https://justpaste.it/edhxo

      #nucléaire

      Au Maroc...
      https://seenthis.net/messages/1038678

      edit 37,2° à Agadir le 7 mars 2023
      https://seenthis.net/messages/1046464
      c’était déjà le cas en février
      https://seenthis.net/messages/1041773

      #canicule #climat #désertification

  • Writing by hand may increase brain connectivity more than typing on a keyboard
    https://www.frontiersin.org/news/2024/01/26/writing-by-hand-increase-brain-connectivity-typing

    In an ever more digital world, pen and paper are increasingly getting replaced with screens and keyboards in classrooms. Now, a new study has investigated neural networks in the brain during hand- and typewriting. The researchers showed that connectivity between different brain regions is more elaborate when letters are formed by hand. This improved brain connectivity, which is crucial to memory building and information encoding, may indicate that writing by hand supports learning.

    #mémoire #écriture #apprentissage

  • JO 2024 - La ville de Paris demande aux visiteurs étrangers de rester chez eux pendant la compétition
    https://www.legorafi.fr/2024/03/18/jo-2024-la-ville-de-paris-demande-aux-visiteurs-etrangers-de-rester-chez-eu


    Rattrapé par le réel dans 3, 2, 1…

    « Pour que cette grande fête internationale se passe le mieux possible, nous demandons à tous les visiteurs étrangers de ne pas se déplacer pour l’occasion, tout comme les entraîneurs étrangers, les journalistes étrangers et les athlètes étrangers » a déclaré ce matin Anne Hidalgo lors d’une conférence de presse. « Cela permettra de désengorger considérablement les transports, les stades et le podium » a-t-elle finalement conclu, avant de foncer jusqu’à son Vélib’ pour piquer un sprint jusqu’à son jet.

  • An extraordinarily powerful protest as thousands line the seafront at San Sebastian in the Basque Country of Spain
    https://mastodon.scot/@alanferrier/112113188376024928

    An extraordinarily powerful protest as thousands line the seafront at San Sebastian in the Basque Country of Spain to denounce the ongoing massacre of Palestinian civilians by the Israeli state.

    The sirens you can hear in the background are those of Guernica.

    https://stockage.framapiaf.org/framapiaf/cache/media_attachments/files/112/113/196/028/625/827/original/1d90969f33d0f879.mp4

    • Je suis totalement admirative par la capacité de lutte et de mobilisation des Basques. (bon, ils ont été à l’école de la contestation à la dure, hein !).

      Il y a une quinzaine d’années, on se prenait une pause au bistrot du Guggenheim de Bilbao en été, c’était peinard, tranquille.

      Et d’un coup, comme surgis de terre, on s’est retrouvés cernés par des centaines et des centaines de manifestants. C’était dense, bruyant et super bien organisé. Les banderoles en plusieurs langues revendiquaient la libération des prisonniers politiques en Espagne (c’est comme ça qu’on a su que tous les indépendantistes n’étaient pas rentrés chez eux) et des tracts étaient lancés et distribués partout pour expliquer la mobilisation.

      Puis pouf, plus personne, comme ça, en un claquement de doigt. Ils se sont dispersés de manière super efficace, impossible de savoir qui avait fait quoi.

      Les poulets ne se sont même pas déplacés : pas le temps et plus rien à voir.

      À l’époque, on était en train de perdre la grande bataille sur les retraites et je me suis dit qu’avec les méthodes de ces gens, on était certains de gagner.

      Je le pense encore.

      Un tel niveau d’organisation et d’efficacité, on n’a pas.

  • Lutte contre la drogue : l’état à la ramasse depuis 40 ans | Libé | 17.03.24

    https://www.liberation.fr/societe/lutte-contre-le-narcotrafic-a-marseille-derriere-les-rodomontades-une-pol

    La branche Aix-Marseille du Syndicat des avocats de France a déploré la persistance d’une « approche sécuritaire telle que pratiquée depuis quarante ans en France », alertant au passage sur « les dérives de l’usage d’un vocabulaire martial de façon de plus en plus courante par les acteurs publics ». « “L’Etat-spectacle” est un modèle dangereux qui confond les politiques publiques et la propagande sécuritaire »
    [...]
    Pas de raison, selon [Darmanin], de changer sa ligne de conduite, alliant pilonnage des plans de lutte contre les stupéfiants pour occuper le terrain, et pénalisation accrue des consommateurs, désormais passibles d’une amende contractuelle à hauteur de 200 euros. Avec, là encore, des résultats mitigés. « Les amendes ne sont pas payées et ne seront pas payées. Le taux de recouvrement, sur lequel le ministère de l’Intérieur communique rarement, est simplement dérisoire. Un tableau du ministère de la Justice qui a circulé évoquait moins de 30 %», a pointé devant les sénateurs Yann Bisiou, maître de conférences en droit privé et science criminelle à l’université Paul-Valéry de Montpellier, lui aussi auditionné en décembre devant la commission. Son exposé est une démonstration clinique de l’inefficacité des politiques menées en la matière ces dernières décennies. « Ni le Parlement ni les gouvernements successifs n’ont été capables de remettre en cause leur stratégie, a-t-il rappelé aux élus. Tout fonctionne selon ce que certains auteurs appellent un système “autopoïétique”. Qu’importe que la loi soit un succès ou un échec, son existence seule suffit à en garantir la légitimité. » « Cela doit être la dixième commission ou mission sur la question des drogues, rembobine-t-il aujourd’hui. Mais renforcer la répression, ça ne marche pas ! On est en train d’utiliser les techniques de la police américaine des années 50 face à un trafic du XXIe siècle qui s’est ubérisé, digitalisé. Et nous, on continue à fonctionner avec le même logiciel complètement inadapté… On multiplie les diagnostics sur l’échec, les magistrats disent qu’ils sont démunis, les policiers qu’ils n’ont plus la main, mais on ne s’interroge jamais sur l’évaluation des politiques publiques. » Lui n’est pas très optimiste sur un changement de ligne à l’issue de l’actuelle commission. « Le Parlement vote en moyenne une loi tous les trois mois et demi sur les stupéfiants depuis cinquante ans. Quand on a un tel niveau de réponse législatif et ce résultat, à un moment il faut s’arrêter et réfléchir. Est-ce que d’autres font mieux ? Est ce qu’il y a d’autres solutions ? » Le rapport des sénateurs est attendu mi-mai.

  • A propos de la guerre qui fait rien qu’à "être à nos portes". Une analyse d’une cruelle lucidité.

    Stéphane Audoin-Rouzeau : « Sur la guerre, nous sommes aux limites d’un déni de réalité » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/090324/stephane-audoin-rouzeau-sur-la-guerre-nous-sommes-aux-limites-d-un-deni-de

    StéphaneStéphane Audoin-Rouzeau est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste de la Première Guerre mondiale et président du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre à Péronne (Somme). Il a publié l’an dernier aux Belles Lettres La Part d’ombre. Le risque oublié de la guerre.

    https://justpaste.it/bfh8n

    • un réarmement véritable n’est possible ni industriellement, ni démographiquement, ni financièrement.

      Comme au moment du Covid, l’importation croissante du vocabulaire militaire dans le champ politique permet à peu de frais d’imaginer que l’on a prise sur le réel, alors que ce n’est pas le cas. Ce discours martial se veut sans doute performatif, mais je préfère me concentrer sur l’aveu étonnant du président de la République : « Ayons l’humilité de constater qu’on a souvent eu six à douze mois de retard. »

    • on ne sait pas ce que signifie vivre dans le temps de la guerre, un temps modifié dans lequel la dimension eschatologique prend une ampleur inégalée.

      On reconnaît le droitard académique (de guerre) à des formules telles que « l’Ukraine est en train de vivre sa crise de 1917 », mais effectivement l’offensive russe de printemps va tout chambouler, ce qu’on lit peu.

      #Russie #Ukraine #guerre #discours_martial

    • « Sommes-nous prêts pour la guerre ? » : une armée presque sans défense

      Spécialiste des questions militaires, le journaliste Jean-Dominique Merchet décape les illusions de la puissance française, non sans une pointe d’humour qui traduit une lucidité bienveillante.
      Alain Beuve-Méry, 14 mars 2024

      Alors qu’Emmanuel Macron a provoqué un débat houleux en évoquant la possibilité d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine, l’essai de Jean-Dominique Merchet, spécialiste des questions militaires et stratégiques à L’Opinion, trouve toute sa pertinence. Dans Sommes-nous prêts pour la guerre ? (Robert Laffont, 224 p. 18 €), le journaliste décortique, en neuf questions, les différents aspects de la défense civile et militaire de la France et, par extension, de l’Europe.

      Il y a des points rassurants. L’auteur rappelle ainsi que, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la France n’a plus d’ennemis à ses frontières, que son territoire est protégé par la défense nucléaire et que « nous, Français, vivons depuis plusieurs décennies dans un incroyable confort géopolitique : celui des #guerres_choisies », autrement dit « celles que nous avons décidé de mener ». La violence sur son territoire est résiduelle.
      Certes, la France l’a éprouvée avec la série noire des années 2010 (attentats du Bataclan, de Nice), mais l’horreur évidente des 271 morts n’est pas comparable aux 900 tués quotidiens en moyenne, dans le camp français, de 1914 à 1918, pendant la première guerre mondiale. De même, l’auteur insiste sur la résilience des Français, lors de la menace terroriste, mais aussi pendant l’épreuve du Covid-19.

      Le compte n’y est pas

      En revanche, dès que les sujets militaires stricto sensu sont abordés, « on se risque sur le bizarre ». Car ce n’est pas le moindre des mérites de l’auteur d’avoir mis en exergue de chacun de ses chapitres des citations du dialoguiste Michel Audiard pour détendre l’atmosphère. Or, sur la question de l’engagement de long terme ou de la production d’armement, le compte n’y est pas ! La France, comme ses partenaires européens, a cru aux dividendes de la paix et se révèle incapable d’alimenter durablement un conflit de haute intensité. Elle pourrait « tenir 80 kilomètres de front, pas plus », précise-t-il, soit la distance séparant Dunkerque de Lille, alors que le front ukrainien s’étend sur près de 1 000 kilomètres.

      En matière d’armement, la France a privilégié la qualité (avions Rafale, canons Caesar) à la quantité, mais, au-delà d’un certain seuil d’engagement, cela ne suffit plus. « L’#armée_française, c’est l’armée américaine, mais en version bonsaï », résume-t-il. Outre les délais de fabrication des matériels ou d’approvisionnement, certains choix militaires pèsent lourd, comme le mépris à l’égard de l’artillerie, des chars ou des drones. De fait, c’est moins noble que le combat aérien.

      Enfin, outre une certaine russophilie partagée au sein des élites françaises, politiques, économiques, voire militaires, Jean-Dominique Merchet souligne une erreur de diagnostic centrale : la Russie de Poutine est une puissance profondément révisionniste [sic], qui honnit les valeurs occidentales et qui entend récupérer les territoires qu’elle a perdus, dans l’histoire longue comme récente.
      « Sommes-nous prêts pour la guerre ? », de Jean-Dominique Merchet, Robert Laffont, 224 p., 18 €.

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/14/sommes-nous-prets-pour-la-guerre-une-armee-presque-sans-defense_6221905_3232

  • Mediapart : direction 100% femmes | Plenel | 14.03.24

    https://www.mediapart.fr/journal/france/140324/carine-fouteau-devient-presidente-et-directrice-de-publication-de-mediapar

    Sous toutes latitudes et sous tous régimes, la cause des femmes emporte la question de l’égalité jusqu’à son point d’incandescence, en portant le refus de toute hiérarchie prétendument naturelle, fondée sur le sexe ou le genre. Dès lors, elle renforce toutes les autres causes égalitaires, qu’elles soient sociales ou politiques, face aux discriminations de naissance, d’origine, d’apparence, de croyance, etc.

    Dans notre époque inquiète et incertaine, cette égalité des droits est une boussole irremplaçable qui fédère aussi bien les questions de politique intérieure que d’actualité internationale. Mediapart s’en revendique à l’instar de toutes celles et tous ceux qui se réclament de l’émancipation, refusant d’être assignés à résidence par le hasard de la naissance, de la condition, de l’origine, du genre, etc. C’est une bataille qui sera toujours inachevée, sans cesse en chantier, éternellement recommencée, face à la confiscation du bien commun par les possédants et les dominants, ceux qui accaparent et ceux qui abusent.

    En s’y inscrivant, Mediapart perpétue une longue tradition à laquelle il offre une nouvelle jeunesse. Devenant le premier quotidien français dirigé par des femmes, il convoque le souvenir de La Fronde, ce journal bien nommé de la fin du XIXe siècle, créé et animé par la féministe Marguerite Durand, qui n’employait que des femmes, typographes comprises. L’une de ses signatures les plus célèbres fut la grande Séverine (1855-1929), qui y tenait ses Notes d’une frondeuse, après avoir été initiée au journalisme par Jules Vallès, l’auteur de L’insurgé, dont elle dirigea après sa mort Le Cri du peuple, ce quotidien indissociable du souvenir de la Commune de Paris.

    Séverine, femme debout, libre et libertaire, passionnée et déterminée, réfractaire et indocile. Comme l’est l’équipe qui, avec Carine Fouteau à sa tête, a désormais le destin de Mediapart entre ses mains.

    Edwy Plenel

  • Conflit au Proche-Orient : à Sciences Po Paris, après l’embrasement, des étudiants sous le choc | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/160324/conflit-au-proche-orient-sciences-po-paris-apres-l-embrasement-des-etudian

    Reportage tardif de Médiapart sur les événements à Sciences Po, qui commet une erreur factuelle. Si la ministère de l’ESR s’est bien rendue à ScPo le 12 mars comme l’atteste son tweet (https://twitter.com/sretailleau/status/1767569368047612095) la visite de Gabriel Attal n’a eu lieu que le lendemain (voir parmi d’autres sources : https://www.cnews.fr/france/2024-03-13/mobilisation-propalestinienne-sciences-po-paris-gabriel-attal-annonce-saisir-l et https://www.europe1.fr/Police-Justice/mobilisation-pro-palestinienne-a-sciences-po-le-gouvernement-va-saisir-la-ju et ).

    Ce sont bien les propos d’Emmanuel Macron au Conseil des ministres qui ont lancé l’halali (https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/mobilisation-pro-palestine-a-sciences-po-tout-comprendre-a-la-polemique-79003630). C’est à la suite des déclarations du Président de la République dénonçant des propos intolérables qui en réalité ne semblent jamais avoir été tenu, que Attal, en bon exécutant, est allé faire le gros bras à Sciences Po.

    Le premier ministre, Gabriel Attal, et la ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, se sont rendus sur place le jour même, avant les questions au gouvernement. En plein conseil d’administration de Sciences Po, Gabriel Attal dénonce « une forme de pente et de dérive liée à une minorité agissante et dangereuse à Sciences Po », dont il est diplômé, et cite une formule célèbre de Mao : « Le poisson pourrit toujours par la tête. »

    • Une étudiante juive, avec étoile de David autour du coup, qui a assisté sans entrave à la conf : « Le 12 mars, il n’y a pas eu d’antisémitisme. Si un incident a conduit à ce qu’une personne ne puisse pas entrer, ce n’était pas parce qu’elle était juive, j’en suis une preuve vivante. »

      De son côté, le Comité Palestine Sciences Po a démenti les allégations d’antisémitisme dans un communiqué, affirmant qu’« aucun·e étudiant·e n’a été empêché·e d’entrer dans l’amphithéâtre en raison de son appartenance religieuse ». Il affirme que l’entrée a été refusée à « des individus ayant harcelé et intimidé par le passé d’autres étudiant·es quant à leurs positons politiques ».

      Et

      Jointe par Mediapart, Léo Le Roux, une membre du comité, affirme que c’était le cas de l’étudiante de l’UEJF : « Elle filmait spécifiquement les visages avec son téléphone, on lui demandait d’arrêter, ce qu’elle ne faisait pas. C’est une vigilance qu’on a, qui est très classique dans les AG et les occupations, ce n’était pas contre elle mais contre les étudiants ouvertement hostiles ou menaçants. » « Lors de précédentes actions en solidarité avec la Palestine, ses photos se sont retrouvées sur Twitter [devenu X], Telegram, et des vagues de harcèlement s’ensuivaient », abonde Hicham, lui aussi membre du comité.

      Les étudiantes et étudiants propalestiniens avec qui nous avons échangé disent vivre sur le campus avec un sentiment de « danger constant » du fait de la pratique du « doxing » qui s’est répandue chez les militant·es pro-Israël.

      Ah mais le harcèlement anti-pro-palestinien, c’est parfaitement autorisé, laïc et même recommandé [par l’UEJF]. Et Macron, donc.

  • Attal contredit en direct par les chefs d’établissement
    https://www.cafepedagogique.net/2024/03/15/attal-contredit-en-direct-par-les-chefs-detablissement

    Mais le plus important dans ce webinaire c’est l’avalanche de remarques et questions posées par les personnels de direction. La très grande majorité montre leur opposition et leurs inquiétudes. ” Les réformes se succèdent sans évaluation, ni bilan… Nous ne sommes pas écoutés, ni nous, ni les experts, nous n’avons aucune autonomie pour faire au mieux dans notre établissement avec le peu de moyens donnés, … Nous sommes fatigués !“, dit un principal. ” Les réactions sont extrêmement nombreuses et négatives envers vos annonces. Qu’en sera t-il, de la prise en compte de toutes ces remarques qui vous indiquent que nous ne sommes pas en mesure de préparer une rentrée scolaire dans les conditions actuelles ?…“, dit un autre.

    • « et pourtant, elle tourne », tant éducation nationale que la prochaine rentrée. Suffit de virer tout.es les islamo-gauchiste :-)

    • Gabriel Attal a trois arguments pour faire passer sa réforme. D’une part, il dit que “à la fin il y a un gouvernement élu par les Français qui prend les décisions et les fait appliquer”. Il explique que sa réforme est soufflée par A. Schleicher, directeur de l’éducation de l’OCDE, sans répondre aux demandes de précision. Et finalement il énumère tous les avantages sonnants et trébuchants qu’il réserve aux personnels de direction. Au total ce sont 27.5 millions qui sont prévus par an pour les 15 500 personnels de direction. “Votre rémunération augmentera en moyenne de 1800 € par an“, promet G Attal. Et finalement interrompt le webinaire près d’une heure avant l’heure prévue.

      Les chefs avaient déjà eu droit à une prime pour la mise en place du pacte enseignant.

  • Le ministre des Armées à l’X pour accélérer sur l’IA de Défense - École polytechnique, école d’ingénieur
    https://www.polytechnique.edu/actualites/le-ministre-des-armees-lx-pour-accelerer-sur-lia-de-defense

    (...)

    S’adressant aux élèves-officiers polytechniciens, le ministre a déclaré : « Le saut technologique que représente l’intelligence artificielle est sans doute celui qui révolutionnera la manière de faire la guerre ou même, plus important encore, de l’éviter comme l’atome en son temps. »

    (...)

    « J’attends que chacun d’entre vous puisse prendre part à l’aventure stratégique qui se jouera dès l’été où une communauté de chercheurs, pionniers de l’intelligence artificielle donneront à la France les moyens de son indépendance et de sa crédibilité technologique pour les années à venir », a dit Sébastien Lecornu.

    (...)

    « Sous votre impulsion et celle du Délégué Général à l’Armement, l’École a considérablement renforcé ses liens avec nos Armées », a-t-elle dit en s’adressant au ministre.

    (...)

    « J’estime qu’un élève-officier polytechnicien doit se poser la question à sa sortie de l’X de rester dans les réserves », a déclaré Sébastien Lecornu,

    (...)

    Je serais Poutine, je serais inquiet.

  • Le smartphone aura-t-il la peau du couple ? | Le Monde | 18.11.23

    « On regarde les écrans jusqu’à ce qu’il soit trop tard, et qu’on ait envie de dormir »

    https://www.lemonde.fr/intimites/article/2023/11/18/le-smartphone-aura-t-il-la-peau-du-couple-on-regarde-les-ecrans-jusqu-a-ce-q

    ENQUÊTE : Ils sont 61 % de Français à estimer que leur conjoint passe trop de temps sur son téléphone. A l’heure où les portables nous suivent partout, de la salle de bains à la chambre à coucher, faut-il préserver notre sphère intime de l’invasion du numérique ?

  • « Troupes au sol » en Ukraine : Emmanuel Macron persiste et signe | AFP | 14.03.24

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/140324/troupes-au-sol-en-ukraine-emmanuel-macron-persiste-et-signe

    Le président français a affirmé jeudi soir que la « sécurité » des Français passait par la « défaite de la Russie » en Ukraine et que les Occidentaux devaient être « prêts à répondre » en cas d’« escalade » russe en Europe.

    c’est les SNU qui vont être content.es du voyage :-)