• Animal rights, human rights - Entanglement of oppression and liberation - David Nibert
    “Human animals once lived harmoniously in their ecosystem as foragers, as this system was much more reliable and efficient. It was not until major changes in the landscape and the increased presence of migrating large mammals approximately 20,000 years ago that hunting became accessible to humans. Nibert notes that the switch to hunting (and eventually livestock keeping) moved human society away from egalitarianism. This marked the beginning of speciesism, but also the beginning of gender and class divisions soon thereafter. Inequality developed with a fervor from this point and ideologies and state institutions were promulgated to support it.”
    http://www.coreyleewrenn.com/entanglements-of-oppression-and-liberation

  • Manhood and the Exploitation of Animals
    Brian Luke’s 2007 book, Brutal: Manhood and the Exploitation of Animals, explores the gendered nature of our relationship to other animals. Humans, he argues, are not naturally inclined to be violent towards other animals, but men’s attempt to rival women’s life-giving capabilities has fostered this behavior. The idea is that men can increase their social status through animal sacrifice. Sacrificial institutions (such as hunting, flesh production, or vivisection), he argues, position men as the primary generators of human life. While women generate life directly and positively (childbirth and nursing), men are the counter. Men tend to generate life indirectly and negatively via death and violence.
    http://www.coreyleewrenn.com/manhood-and-the-exploitation-of-animals

    • Les peuples dits « égalitaires » ca me semble toujours du domaine du mythe. Peut être que ca veut dire « moins inégalitaires que d’autres ».

      Les Batek de Malaisie ont l’air de tout de même bien divisé les rôles selon la tradition patriarcale habituelle - hommes et armement VS femmes et cosmétique. Sur wikipédia (source discutable je le sais) il est question de :

      Certaines choses sont considérés comme des biens personnels, comme la sarbacane des hommes, ou les peignes des femmes.

      Dire que c’est non-violent de tuer seulement les non-humains ca se discute. La mise à mort vu comme acte non-violent ca me pose problème.

      C’est bien possible qu’en vivant par groupes nomades de 10 sans notion de propriété, ca aide à être moins oppressif que dans une groupe de 1000000. Et je ne voie pas trop comment on peu s’inspirer du model Batek dans le contexte des mégalopoles actuelles et de leur approvisionnement massif en viande.

      Je comprend que c’est moins affreux de manger la viande d’un animal qui a vecu quelques mois de plus qu’un animal de batterie et dont on sais que l’agriculteurices à pris un peu plus soin que le font d’autres. C’est bien si on est à la campagne et qu’on connais personnellement tous les éleveurs chez qui on se fournis en viande ou qu’on bouffe ses propres poules.
      Mais quant on habite par groupes de 2.249.975 habitants comme c’est le cas par chez moi, on ne peu pas imaginé que chaque habitant carniste va aller rencontré personnellement les éleveureuses et s’informer de visu sur les conditions d’élevages. Sans parlé d’allé se rendre compte des conditions d’abattages à cette échelle là.

      On a vu avec L214 que même dans les abattoires dit « bio » les vaches sont découpés vivantes et leur mise à mort reste une horreur industrielle. Il n’y a pas moyen de rendre l’industrialisation de la mise à mort -sympa- douce-bienveillante- équitable. Et si les citadin·ne·s mangent de la viande, ca implique une industrialisation de l’élevage et de la mise à mort.

      Par rapport à la mise à mort, j’imagine que les poules et les poulets ne sont pas toujours conduits à l’abbatoire et doivent être décapité à domicile de manière artisanale de temps en temps, malgrès les interdictions sanitaires. Mais par exemple les vaches même élevé dans d’excellentes conditions, passent par une mise à mort industrielle. Les vaches découpées vivantes dans l’abattoir bio filmé par L214 avaient eu une très belle vie de vache dans un jolie paysage champêtre. C’est le cas de la plus part des vaches en france, car les élevages bovins en France sont de taille relativement petits (52 têtes en moyenne par éleveureuses).

      Je comprend qu’on puisse préféré favoriser la culture paysanne de l’élevage traditionnel dans des conditions de petite exploitation locale quant on y a accès. Personnellement j’ai pas envie d’aller voire des élevage à la campagne. Pas envie de perdre mon temps à voyager pour un plaisir gustatif que je peu trouvé avec d’autres aliments. Alors je ne mange plus de viande parce que j’en ai pas besoin et que je suis sur que la viande que je trouverais serait d’origine concentrationnaire.

      Qu’on choisisse ses priorité, comme tout le monde le fait, parcqu’on peu pas tout faire en même temps, c’est bien normal. Sinon personne ici n’aurais de PC vu les conditions de fabrications de ces machines sont bien connus de toutes et tous. Et comme on est pas non plus fana du nucléaire on aurai plus l’éléctricité non plus sans parlé du reste.
      Je comprend qu’on place ce sujet de la préservation de la paysannerie au dessus de la vie des non-humains. Chacun·e·s ses priorités. Mais je pense qu’on peu avoir cette priorité sans atténué la violences de ce qu’est l’élevage en soi. Dans tous les cas de figure le principe reste de prendre un être vivant qui a rien demandé, le tenir en captivité, exploité ses ovules, ses fluides corporelle, tuer ses petits et finir par abattre dans la fleure de l’age une fois les ovules et autres sécrétions taries pour manger sa chaire.
      C’est pas parce qu’on est plus futé qu’une poule qu’on peu la traité comme une chose.

  • Justice animale, justice sociale, même combat ? http://hypathie.blogspot.fr/2016/12/justice-animale-justice-sociale-meme.html
    Puisque le concept de justice est universel, les luttes sociales revendiquent l’égalité concrète, non formelle, l’abolition des privilèges de classe, la libération de la loi du plus fort, la solidarité. Les mouvements sociaux prennent conscience des autres et de l’oppression qu’ils subissent. Colonisés, femmes, noirs américains ont obtenu de haute lutte leur indépendance et leurs droits civiques contre les oppresseurs, la classe sociale dominante des hommes blancs généralement, pour ce qui concerne ces trois catégories.

    Définition du spécisme : Le spécisme est un préjugé, une attitude ou un biais envers les intérêts des membres de notre propre espèce, contre les membres des autres espèces.

  • « Aujourd’hui, avec le temps, je sais qu’en fait elle avait été violée, qu’elle n’avait pas réagi par sidération et aussi par ignorance, mais que les plus cons du lot, c’étaient quand même ses parents qui ne l’avaient prévenue de rien, mais l’ont rendue coupable de tout. Eux et les parents du petit gars qui n’avaient jamais pris la peine d’expliquer à leur fils que les filles, ce ne sont pas des trophées ou des sacs à foutre ou des trous avec des poils autour. Eux et toute la société autour, avec son hypocrisie à bouche en cul de poule et son incapacité à expliquer les choses clairement, comme le sexe, le désir, l’attraction ou même simplement le consentement. »
    http://blog.monolecte.fr/post/2016/11/29/educations-sexuelles

    • J’ai détesté ce reportage pour son traitement nauséeusement islamophobe :

      Cette fois, c’est prouvé : les « maîtres des lieux » maintiennent par la terreur des territoires de la République sous le règne de la loi islamique qui interdit la présence des femmes dans l’espace public. Le « grand remplacement » est en marche, comme s’empresse de le clamer la fachosphère, arguant que même France 2 l’atteste…

      Lire : Grand remplacement sur France 2 et tapis rouge à Le Pen sur BFM : http://television.telerama.fr/television/grand-remplacement-sur-france-2-et-tapis-rouge-a-le-pen-sur-bfm,

      Alors qu’il présente des scènes qui ont pour moi un goût de déjà vu : les rues et les bars réservés aux hommes ? c’est kif-kif pareil au bar des chasseurs du village et dans certaines rues au cœur de Paris. Aussi, je suis quelque peu soulagée que la journaliste, Caroline Sinz, précise après coup :

      Mon reportage est filmé dans des banlieues, mais on pourrait aussi parler de certaines campagnes en France, ajoute-t-elle, alors questionnée quant aux risques de caricature des banlieues.

      Lire : Des femmes indésirables dans un café : la journaliste de France 2 s’explique : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/des-femmes-indesirables-dans-un-cafe-la-journaliste-de-france-2-s-explique_

      Me reste quand même le sentiment que ce sujet sert une autre cause que celle qu’il prétend défendre : la place des femmes y est prétexte à nourrir la xénophopbie exactement comme la pédocriminalité justifie de surveiller internet, comme les droits des mômes justifie l’homophobie LMPT…

    • Merci de vos commentaires : je n’emploie pas le mot islamophobie, le mot racisme me suffit. Les femmes et leurs droits font toujours les frais des bonnes âmes moralisantes et surtout des différentialistes culturel.les. Les droits des femmes sont toujours secondaires et doivent s’effacer devant des causes toujours plus importantes que les nôtres.

    • A mon avis @hypathie la cause des femmes n’est pas une lutte secondaire pour @tetue

      En fait cette video me semble être un cas de « fémo-nationalisme » ; une instrumentalisation de la cause des femmes à des fins racistes. Il est parfaitement vrai que les femmes ne sont pas bienvenues dans les cafés, les bars, l’espace publique en générale. Le reportage accuse l’Islam et la culture du Bled, mais la culture traditionnelle catholique est strictement la même au niveau femmes et bistrot (ou femme et pub chez les protestants) et le reportage de Pujadas oublie ce fait d’importance et tombe dans le racisme grossier.

      Le taux de chômage est évoqué mais le sujet ne fait pas le lien avec la classe sociale et la manière dont la misogynie masculine s’exprime dans ces classes et préfère parler d’une spécificité musulmane et africaine (cf le Bled). Les mots féminisme et patriarcat ne sont même pas présent dans le sujet.

      Le femmes sont privés de ces lieux dans toutes les classes sociales. Si elles vont dans ces lieux elles le payent chers en agressions sexuelles, harcèlement et autres. Et dans n’importe quel bar il faut s’attendre à se faire emmerdé par « un gros lourd », euphémisme commun pour ne pas dire « oppresseur de femmes en action ». Il y a des actions anti-machiste dans toute sorte de bars et pas seulement dans les bars PMU-Foot fréquenté par les hommes des classes pauvres et racisées. Je vais voire ce que je retrouve à ce sujet.

      (edit - A Lille un label « bar sans relou » http://www.madmoizelle.com/label-bar-sans-relou-lille-348333
      J’ai aussi vu des affichettes dans un bar lyonnais avec une action similaire )

      Cette interdiction faite aux femmes des lieu de socialisation à un impacte aussi sur les salaires, et sur le plafond de verre, comme c’est expliqué ici : https://seenthis.net/messages/524400

      A mon avis il faut faire très attention de pas se laisser embarquer par ces racistes, ni laisser la cause des femmes être invisibilisé par les antiracistes. Je me méfie autant des uns que des autres et c’est plus prudent de mordre des deux cotés quant ces deux coté nous prennent pour leurs propriété.

      #fémo-nationalisme

    • Ah et puis j’avais pas fait gaffe, mais invoqué l’Islam dans cette histoire de bar c’est tout de même assez grandiose. La position de l’Islam sur la consommation d’alcool est la même pour les femmes que pour les hommes.

    • « Je sais que je vais me faire agonir ce soir, mais il y a une île, tout ce qu’il y a de plus française, où dans les cafés, les femmes aussi sont mal accueillies. Donc essayons de regarder le problème dans son entièreté. Il n’y a pas que dans le 93, et c’est un scandale, où les femmes sont mal accueillies ou pas accueillies dans les bars et dans les cafés », a déclaré Maurice Szafran, l’ex-patron de l’hebdomadaire Marianne, vendredi sur le plateau du Grand Journal de Canal+, avant de confirmer qu’il parlait bien de la Corse.

      http://www.liberation.fr/france/2016/12/11/femmes-dans-les-bars-corses-france-3-repond-avec-humour-a-maurice-szafran

      Relancé par les chroniqueurs de l’émission, Maurice Szafran précisait vendredi qu’en dehors de la Corse et de la banlieue parisienne, il n’a « jamais vu ça en province », où il affirme y passer sa vie puisqu’il a « une maison dans le Sud ». Le journaliste aurait dû regarder le reportage de France 2 en entier, puisqu’on y voit aussi un groupe de femmes qui se bat contre ce phénomène – sans grand succès – à Rillieux-la-Pape, en banlieue lyonnaise. En « province », donc.

    • Lettre ouverte d’un habitant de Sevran à France 2 | Bondy Blog
      http://www.bondyblog.fr/201612120843/lettre-ouverte-dun-habitant-de-sevran-a-france-2

      Le Sevranais que je suis est en fait un très proche voisin de ce café.
      Et certains aspects de ma ville, de cet endroit, ont été volontairement occultés. 
      Factuellement, ce café est avant tout un bar PMU.
      Un lieu de paris, un lieu de jeux.
      Lorsque le reportage nous parle de problème religieux, en mettant l’accent sur des personnes typées arabes, des femmes voilées, on comprend bien que l’on parle d’islam.
      Or, il me semble que les PMU ne sont pas vraiment des fiefs de radicaux prosélytes musulmans.
      Par ailleurs, je suis de ceux qui aiment se balader à travers la France et qui apprécient particulièrement la campagne. Et j’ai croisé bon nombre de bars dans les villages, plein d’hommes, où rarement une femme se mêlait à ces échanges de turfistes sur fond de demie et d’expresso.
      Cela n’excuse en rien ce machisme ordinaire, mais la récupération politique sur le dos des Sevranais, des banlieusards en général et des musulmans dans leur ensemble laisse un goût particulièrement amer.
      Ce pays tout entier, cette société moderne est frappée du mal de la domination masculine.

    • Admettons, il y avait aussi Rillieux la Pape dans la région lyonnaise :)) Si on arrive dans un bar d’un bourg breton, il n’y a que des mecs dedans, mais si une femme rentre, on ne la regarde pas sévèrement, et on ne fait pas de remarque sur sa présence. Bon, OK, biais, je suis une femme d’aspect castrateur, ils préfèrent me foutre la paix dans un rayon, disons de 50 mètres de possibilité de fuite. Et ce n’est pas possible dans un bar.

    • Autre point de vue, de Nadia Remadna de la « brigade des mères » : à Sevran, « j’ai le sentiment d’être de retour en Algérie en 1990 » – Bellica - Linkis.com
      http://linkis.com/yaos2

      L’enfermement n’est pas réservé aux musulmans originaires du Maghreb qui vivent en banlieue parisienne. Dans notre association, la Brigade des mères, nous avons aussi des catholiques des quartiers chics de Paris qui luttent contre le même phénomène d’enfermement.

      Mon engagement associatif me coûte parfois cher. La plupart des mères qui ont commencé la Brigade avec moi ont fini par s’en aller par peur de représailles. L’attention que les médias nous ont porté les a effrayées. C’est dommage.

    • Le maire de Sevran s’exprime suite à ce reportage :
      http://rmc.bfmtv.com/emission/pourquoi-stigmatiser-sevran-pour-quelle-nouvelle-haine-quels-nouveaux-aff

      Sevran, une ville française où il y a des enjeux de mixité, d’égalité femmes-hommes, un combat pour la laïcité. Quelle ville peut dire qu’elle n’a pas à se mobiliser autour de ces enjeux ? Sevran, une ville française où il y a des problèmes de vivre ensemble. Quelle ville peut dire qu’elle n’en vit pas ?

      […]

      Ce reportage pose un problème de sens des responsabilités en stigmatisant, toute une ville, toute une population. Sans savoir. Sans égards. Sans respect. Où va-t-on avec ça ? Vers quelle haine ? Vers quels affrontements ?

    • On m’a parlé de ce « reportage » il y a une semaine mais ne regardant pas la télé je ne l’avais pas encore vu. J’avoue que je ne m’attendais pas à ce qu’il soit présenté sur seenthis sans aucun esprit critique. Depuis quand y a t’il des gens ici qui croient que les media de masse sont intéressés par la condition des femmes ? La télé a pour objectif (entre autres) de perpétuer une image dégueulasse des quartiers populaires, des noirs, des arabes et des musulmans, ce qu’elle fait avec beaucoup d’efficacité.
      Aux soi-disant-e-s féministes qui sont d’accord avec ça, assumez au moins le fait que votre pseudo lutte pour les femmes sert à nourrir votre profond racisme avant toute chose tout en pouvant passer pour les rebelles de service : trop courageuses ! À défaut de faire avancer les choses en matière d’égalité, vous creusez les inégalités entre les blanc-he-s et les autres. Bravo, vous avez au moins le mérite d’être dans l’air du temps et dans le troupeau !
      Il suffit pourtant d’écouter les propos de la femme qui s’exprime à 5:04 qui explique qu’elle ne comprend pas l’intérêt de ces revendications. « Je ne ressens pas le besoin d’aller dans les bistrots ». Tout simplement. C’est marrant mais moi non plus, et encore moins dans les PMU. Et après les blanches de la vidéo se demandent pourquoi les femmes musulmanes ne sont pas là. Question qui restera sans réponse lol
      Je vous donne une réponse parmi d’autres par le texte qu’une musulmane des quartiers populaires a écrit et fait circuler après avoir vu cette propagande :

      La journaliste de France 2 Caroline Sinz a déclaré qu’en envoyant deux femmes arabes (qui militent au Printemps Républicain, mouvement islamophobe), entrer dans un PMU de Sevran (ville visée depuis deux ans par une offensive médiatique raciste spectaculaire), elle n’a « pas regardé les choses avec une orientation politique », et qu’elle a juste voulu qu’on regarde « le sort de ces femmes ».
      Madame Caroline Sinz, le jour où vous enverrez ces deux femmes arabes essayer d’entrer dans un club à cigares pour riches réservé aux hommes, strictement interdit aux femmes, là peut-être que vous serez un peu crédible. Parce que même la porte blindée placée 500 mètres avant le bar, elles ne la passent pas les deux Arabes. Vous-même, Madame Caroline Sinz, vous ne la passez pas cette porte. Et en réalité, vous-même il ne vous viendrait pas à l’idée ne serait-ce que d’oser penser passer cette porte. Donc soucie toi déjà de ton sort à toi et des bars d’où tu te ferais jeter comme un chien galeux si par miracle t’arrivais à entrer, avant de venir t’apitoyer sur notre sort à nous.
      Parce que nous qui sommes des femmes arabes et habitant ces quartiers populaires, on s’en bat la race des PMU de quartier, on n’a jamais voulu y entrer de notre vie, JAMAIS. Comme d’habitude, les imposteurs nous inventent des combats qui n’existent pas.
      Par contre, nous on veut entrer dans le comité de rédaction de France 2, comme toi Caroline Sinz. Nous on veut entrer dans un grand appartement parisien, comme le tien Caroline Sinz. Nous on veut entrer dans le chalet savoyard où t’es sûrement en train de passer tes vacances d’hiver, Caroline Sinz.
      Le reportage de Caroline Sinz a contrairement à ce qu’elle prétend, une orientation éminemment politique : cette orientation est raciste, elle est aussi sexiste puisqu’elle contribue à invisibiliser le système sexiste blanc, elle est islamophobe, et elle s’inscrit dans la lutte que mènent les classes moyennes supérieures blanches contre les classes populaires racisées.
      Le reportage de France 2 sur le PMU de Sevran est politique. Il s’inscrit dans la longue tradition (post)coloniale d’instrumentalisation de la cause des femmes non-blanches. Il faut donc le combattre politiquement.
      Femmes racisées, organisons-nous en tant que telles, politiquement.
      Fatima Ouassak - Réseau Classe/Genre/Race

    • Je ne ressent pas le besoin d’aller au bistrot non plus, pas plus que le besoin d’aller dans un sous marin ou dans l’armée ou la police et tout un tas d’endroits. Mais si tous ces endroits où je ne veux pas aller me sont interdits du fait que je suis une femme, je militerai pour que des femmes si elles veulent aller au bistrot, dans des sous marins, a l’armée ou dans la police, puissent le faire. Le fait que les femmes soient harceles dans les bistrots, dans la rue, sur leur lieu de travail et en fait partout est une réalité. Ce qui est raciste c’est de faire de ce harcelement une spécificité arabe-maghrébine-musulmane car ce n’est pas le cas.

    • Ce qui est raciste c’est, comme le dit Fatima Ouassak, de créer des luttes déconnectées des priorités des premières concernées. Je cite :

      Comme d’habitude, les imposteurs nous inventent des combats qui n’existent pas.

      Ce qui est raciste c’est aussi de lutter sans ces 1ères concernées.
      On ne libère personne par la contrainte et chaque femme est suffisamment autonome pour savoir quelles sont les actions qui la rendront plus libre. Et il n’est pas difficile de comprendre que l’enjeu est d’avoir accès aux lieux de pouvoir.

    • Les deux femmes du reportage ont l’air elles, de vouloir y allé dans les bars et elles ont l’aire d’être elles aussi des « premières concernées ».

      A Montreuil il y a eu une initiative similaire il y a quelques années, des femmes qui ont monté une asso et un label pour les bars qui voulaient bien leur faire accueil car elles se sentaient indésirables dans ces lieux elles aussi. Elles aussi premières concernées qui ne sont pas d’accord avec tes « premières concernées ». A lyon et à Lille il y a aussi des bars avec un label anti sexiste comme on disait plus haut. C’est bien qu’il y a aussi la bas des femmes premières concernées qui voudraient bien pouvoir allé boire un coup et se détendre sans se faire emmerdé par les hommes. Pourquoi réduire ca à un problème raciale ? C’est ce que fait Pernault et les politicien·ne·s racistes mais illes instrumentalise la question de l’accès à l’espace publique à des fins racistes. Ca s’appel du #fémonationalisme et il faut le dénoncé pour ce que c’est sans tombé dans l’invisibilisation des problèmes de genre.

      Prétendre que les premières concernées par le harcelement masculin dans les bars sont les femmes racisées est faux. Prétendre qu’aucune femme racisée n’a jamais envie d’allé au bistrot me semble faux aussi. Pourquoi aucune femme racisée ne voudrait aller profité d’un matche de foot en collectif avec des amies au bar du coin pendant que leur compagnon ou compagne fait sa part de travail domestique et parental au domicile ? Perso je ne croie pas que toute femme racisée est hostile à l’idée d’un moment de détente en terrasse d’un café avec des ami·e·s sans se faire traité de pute ou regarder de travers ou demander son 06 ou subir je ne sais quoi qu’inventent les hommes pour nous renvoyé au foyer.

      Perso je ne sort plus dans les bars parceque je ne supporte plus l’attitude de certains hommes dans ces lieux et la tolérance des autres à ces comportement au mieux qualifié de « lourds ». Si je sort quant même dans un bar je vais faire très attention à ma tenue et je serais de toute façon sur mes gardes ce qui me gache le plaisir. Je ne suis pas racisées. Et je pense être une « première concernée » moi aussi par l’accès aux lieux publiques dont les bars font partis.

      Et je ne comprend pas en quoi ca dérange des femmes qui ne veulent pas allé au bistrot, que d’autres s’organisent pour vouloir y allé. Aucune asso de femmes ne demande une obligation de bistrot pour toutes les femmes et pas plus pour les femmes racisées. Juste le droit d’y allé sans subir de harcèlement masculin pour celles qui ont envie si ca leur chantent qu’elles soient racisées ou pas.

      Enfin par rapport à l’autonomie de chaque femme pour se liberés seule, ca me semble très individualiste et dépolitisant. Si les femmes étaient autonome pour se libéré seul, à quoi bon être féministe et à quoi bon se réunir en collectif ? Chacune se libère dans son coin sur son petit problème perso selon ses envie et puis celles qui voudraient allé boire un coup au bistrot (ou sortit en mini jupe, ou porter un voile), n’ont qu’a se débrouilles seules avec leur autonomie pour encaissé les stigmates de la salope, le harcèlement et l’hostilité masculine. Le sexisme est un système on ne peu pas lutter contre un système seule avec son autonomie.
      La lutte collective c’est tout de même l’idée de se soutenir, même pour des trucs qu’on a pas envie de faire sois même. Par exemple, j’ai absolument pas envie de porter un voile moi même, et pourtant je suis pour que les femmes qui ont cet envie puisse le faire sans qu’on les emmerde et j’ai pas envie de porter de mini jupe non plus, mais je suis aussi pour que celles et ceux qui ont envie d’en porter une puissent le faire en paix tout autant.

    • Merci @aude_v

      Pour revenir a ces histoires de bistrot. C’est claire que le reportage de Pernault est raciste et j’ai pas vu que cet aspect était nié dans cette discussion. Par contre ce qui est dit c’est que ce problème d’accès aux lieux publiques (dont font partie les bars) existe réelement et qu’il est en lien avec la masculinité patriarcale.

      En 1999 le Fouquet’s avait interdit son accès aux femmes seules, soupçonnées d’être des prostituées. Pour moi c’est exactement la même chose qui se passe au Fouquet’s que dans les bars de Sevran.
      http://www.lexpress.fr/informations/les-bannies-du-fouquet-s_635690.html
      ici le communiqué des CDG de l’époque : https://chiennesdegarde.com/Action1999-FouquetsPubliq.html
      Il y a un article de l’Huma sur le sujet :
      http://www.humanite.fr/node/217232

      edit : Cet exemple du Fouquet’s montre que ce n’est pas plus un problème de classe que de race, contrairement à ce que je laissait entendre plus haut ( https://seenthis.net/messages/549828#message550478 ).

    • Voici le communiqué d’une asso de femmes qui milite sur ce sujet depuis 5 ans à Aubervillers.

      https://placeauxfemmes.wordpress.com
      « Pour la mixité dans l’espace public et les cafés d’Aubervilliers »

      Depuis deux semaines se succèdent des reportages télés ou articles de presse qui réduisent la lutte des femmes pour l’espace public à une lutte contre les hommes musulmans ou de culture musulmane.
      Nous sommes extrêmement choquées par cette vision des médias visant à stigmatiser de la façon la plus malsaine et nauséabonde une partie de la population française. Ce dérapage relève d’une parole raciste que nous n’acceptons pas.
      Nous ne pouvons tolérer que les problèmes que les femmes rencontrent quotidiennement soient résumés à une simple question culturelle et religieuse tant nous sommes souvent confrontées et à tous les échelons de la société à un machisme dont les racines se trouvent au cœur même des fondements patriarcaux et capitalistes de cette même société.
      L’inégalité de l’occupation de l’espace public par les femmes n’est malheureusement pas une particularité de la banlieue ou du 93. Des femmes de toute la France, de tout âge, de toute culture et de toute religion s’interdisent certaines parties de l’espace public à certaines heures, certains endroits, vers certains équipements culturels et sociaux. Soit elle n’est la bienvenue sur aucun trottoir, soit lorsqu’elle s’y trouve, elle risque d’être rappelée à sa condition de femme par des remarques et réflexions déplacées.
      C’est pour cela que Place aux femmes se réunit dans les cafés : ni contre telle ou telle culture, ni contre certains territoires où l’espace public est encore plus largement confisqué qu’ailleurs.
      Aubervilliers est traditionnellement une ville d’immigration d’hommes, souvent seuls, qui se retrouvent dans les innombrables cafés existants, car le café est un lieu chaleureux et convivial. Il est donc facile et inquiétant de voir se développer des attaques contre le 93 en exploitant les ficelles racistes bien connues.
      Le collectif « Place aux femmes » d’Aubervilliers utilise depuis maintenant 5 ans le café comme lieu symbolique de l’espace public d’où les femmes sont absentes. Il s’adresse autant aux hommes qui prennent possession de cet espace qu’aux femmes qui ne revendiquent pas leur place. Nos rencontres au café sont un acte militant qui interpelle toute la population.
      Nous appelons les femmes à occuper l’espace public partout où il leur est confisqué, dans les stades, dans la rue, en terrasse de cafés, à certaines heures du soir et de la nuit, etc. Les femmes connaissent cette mainmise partout. Elle existe avec des aspects différents dans tous les milieux sociaux et culturels, dans tous les lieux urbains et provinciaux, dans tous les mondes du travail, des usines aux banques, des traders aux PMU. Les lieux de domination masculine ne manquent pas.
      Tout en restant vigilantes par rapport aux agressions machistes, quels que soient leurs prétextes culturels, nous refusons les amalgames dangereux et continuons notre travail sur l’espace public, dans le respect de toutes les citoyennes et de tous les citoyens d’Aubervilliers.

    • Je vous rappelle quand même que cette vidéo a été postée sans aucun recul critique alors que son parti pris est clairement raciste. Si vous voulez traiter des problématiques d’accès des femmes à l’espace public faites le au moins avec un support intègre concernant les formes de discrimination qu’il peut induire par ailleurs, c’est quand même le minimum. Surtout vu le contexte de racisme hyper violent en ce moment. Parce que j’ai vraiment du mal à croire que c’est de la naïveté vu les grosses ficelles du discours islamophobe.
      Je suis sûre que sur n’importe quel autre sujet rien que le fait que les images soient de France2 et passent à un moment de grande écoute vous aurait alerté-e-s.
      Concernant les premières concernées je rappelle comme le dit Fatima Ouassak, que les deux femmes en questions font partie de la brigade des mères et militent au Printemps Républicain. Renseignez-vous sur ces mouvements ! On peut être arabes ou kabyles et islamophobes. D’ailleurs il y a une grande tradition de la part des instances de pouvoir à mettre en avant des femmes arabes pour faire passer des idées dégueulasses : je ne vous rappellerai pas Amara, Dati, Bougrab et toutes les autres. Les perspectives pour les femmes noires et arabes étant tellement bouchées professionnellement, il est facile de comprendre les avantages énoooooormes qu’elles vont récolter si elles s’opposent publiquement à leur communauté d’origine.
      Quant à Caroline Sinz, ce n’est ni une débutante ni une pigiste, c’est une journaliste bien en place donc ça va.

    • Petite précision par rapport à certaines réactions le « reportage » n’est pas de Pernault mais de

      Caroline Sinz, journaliste au service société de France 2 et auteure de l’enquête

      @Aude sur le local de Violette : je ne sais pas si ça marche ou pas, je ne fréquente pas ce lieu.
      Mais quand je lis qu’il faut

      sortir du modèle ou des femmes blanches avec du capital social ouvrent des lieux pour les mêmes.


      je ne suis pas sûre que ce soit mieux que des femmes blanches avec du capital social ouvrent des lieux pour les autres. Déjà « capital social » ça ne me plaît pas du tout comme expression. Et en plus ou bien tu fais un projet commun et il est commun dès la mise en œuvre du projet ou alors selon moi il vaut mieux que ce soit effectivement pour soi-même. Je l’ai déjà dit, je ne crois pas à la libération des femmes noires et arabes par les blanches, sinon on en arrive aux cérémonies de dévoilement en 58 à Alger ! De toute façon je ne crois pas à la libération de quiconque par des autres qui ne partagent pas les mêmes conditions sociales. La lutte collective n’est pertinente que par les premières concernées sinon on tombe dans le paternalisme ou matérialisme, au mieux.
      Mais je sais que Fatima Ouassak est venu faire un week-end d’atelier chez Violette sur le racisme vis à vis des femmes noires et arabes il y a peu de temps. Donc je suppose que les choses avancent.

    • Bon après j’arrête lol mais voilà un article sur un blog de Mediapart qui parle précisément des positions idéologiques du Printemps Républicain " « Printemps républicain » : le rappel à l’ordre de la bourgeoisie jacobine ".
      https://blogs.mediapart.fr/philippe-marliere/blog/080416/printemps-republicain-le-rappel-l-ordre-de-la-bourgeoisie-jacobine
      Très intéressant : il n’y a que du beau monde. Même Caroline Fourest trouve les positions trop extrémistes c’est dire.
      On y évoque aussi une de nos protagonistes

      Nadia Remadna, présidente de l’association « La brigade des mères », décrit des « banlieues islamisées et arabisées ».

      Sympa tout ça non ?

    • Je pense être assez claire dans mes propos pour que les personnes concernées par les positions que je dénonce se reconnaissent. De toute façon je ne suis pas là pour donner des bons ou des mauvais points. Quant au lieu chez Violette je ne l’ai pas critiqué en tant que tel mais juste la façon dont il était présenté. Je n’aurais pas la malhonnêteté intellectuelle de critiquer un lieu que je ne fréquente pas. J’ai même dit que des ateliers intéressants semblaient y avoir eu lieu. Et non seulement ce n’est pas un problème de faire les choses pour soi même mais c’est justement ce qu’il faut faire avant tout. Donc si les meufs ont ouvert un truc pour elles c’est bien c’est tout, du moment qu’elles ne se mettent pas en tête d’avoir une mission de sauvetage de femmes qui ne leur ont rien demandé. Et c’est ce qui fait qu’une initiative réussit : quand elle est faite avec sincérité et sans intention cachée.
      Bon après je vais arrêter de me justifier sous prétexte que certaines personnes sont vexées en lisant ce que j’écris ou la façon dont je l’écris.

    • Je pense qu’il est intéressant de mettre le lien vers l’article du Bondy blog
      http://www.bondyblog.fr/201703101815/bar-pmu-de-sevran-la-contre-enquete-du-bondy-blog
      qui a voulu revenir sur cette histoire et a complètement déconstruit les accusations faites par les deux femmes membres de la brigade des mères. L’article est très complet. À noter, le propriétaire du PMU subit des insultes et baisse de sa clientèle et a décidé de porter plainte contre France 2.

  • Quel présidentiable aura le le courage de le dire ? Il nous faut une République laïque et féministe qui :

    retrouve le sens de sa devise « Liberté, égalité, fraternité/sororité » ;
    laïque, rassemble au lieu d’exacerber les communautarismes et d’encourager l’islam politique (salafistes/frères musulmans…) ;
    disqualifie les extrêmes et intégrismes de tout poil.

    Nous devrions cesser d’encourager les égos des hommes (et rares femmes) politiques, absorbés par leur soif de reconnaissance et de pouvoir personnel. Nous devrions exiger des candidats qu’ils s’abstiennent des vaines promesses mais s’engagent pour le seul projet de société réaliste et viable qui soit : une transition écologique sociale, laïque et féministe. SIAWI
    http://www.siawi.org/article13204.html

  • SeenThis - Hypathie Blogueuse
    https://seenthis.net



    Pax Neoliberalia de Jules Falquet (1 femme) sur les violences physique, sexuelle, émotionnelle, économique, idéelle...

    En introduction, Jules Falquet parle d’examiner « la face coercitive de la mondialisation à partir de la violence contre les femmes », un autre versant de ses travaux sur la mondialisation néolibérale et sur la mobilisation du travail des femmes.

    « Cet essai propose une double réflexion : sur les enjeux matériels de différentes formes de violence contre les femmes – en insistant sur leur imbrication avec des logiques de classe et de race – et, simultanément, sur la réorganisation néolibérale de la coercition, dans laquelle je souhaite montrer que la violence contre les femmes joue un rôle pivot ». Je souligne deux éléments : les enjeux matériels si souvent oubliés dans les analyses sur les violences, et la réorganisation néolibérale de formes sociales, ici de la coercition et de la violence contre les femmes. La violence comme continuum (physique, sexuelle, émotionnelle, économique, idéelle), sa dimension matérielle, son utilisation instrumentale…

    Continuum et contextes ou objets variés, violence domestique, violence contre les femmes, institution du service militaire, violences de guerre et d’après-guerre, logiques violentes d’organismes étatiques ou para-étatiques, coercition organisée par l’Etat…

    L’auteure présente les différents articles et retrace le cheminement qui l’a conduite à ces analyses et indique le lien « qui associe toute ces violences ».

  • Aux USA, des supermarchés de produits naturels ouverts par des réfugiés revitalisent un désert alimentaire · Global Voices en Français
    https://fr.globalvoices.org/2016/12/06/204303

    Une grande partie d’Erie, une ville de Pennsylvanie, est un désert alimentaire : les gens n’y ont pas d’accès commode à des produits frais ou nutritifs. Mais dans une portion d’Erie, sur Parade Street et à proximité du côté est de la ville, des magasins gérés par des réfugiés éclosent et modifient la donne.

    (…)
    Et il en est de même dans une bonne partie de la ville. Avant l’ouverture de son magasin il y a deux ans, il y avait deux supérettes avec quelques fast-foods autour. Ce qu’ils vendaient n’était pas nutritif, dit Alex Iorio, la diététicienne du département de Santé Publique d’Erie. Elle dit que cet endroit est différent.

    “Ce magasin a des tonnes de riz complet, de farines complètes, ce genre de choses”, détaille-t-elle, “des tas de haricots et pois secs, riches en protéines. Tous ces produits sont reconnus comme bons pour la santé, et nos propriétaires de magasins aiment offrir ce type de produits car ils ont une plus longue durée de conservation”.

    La portion de Parade Street où se trouve UK Supermarket n’a plus rien d’un désert alimentaire. C’est l’un sur la vingtaine de supermarchés qui ont poussé à Erie pendant la dernière décennie, gérés par d’ex-réfugiés.

    Ma belle-sœur m’a parlé de ce phénomène croissant aux USA : le #désert_alimentaire. Dans un pays #riche, l’idée est gênante, mais c’est pourtant la réalité de millions d’américains : des #fast_food partout, des #snacks à profusion jusque dans les cours d’école, mais la nécessité de faire des kilomètres pour trouver un seul #légume frais.
    #malnutrition #obésité