Les deux femmes du reportage ont l’air elles, de vouloir y allé dans les bars et elles ont l’aire d’être elles aussi des « premières concernées ».
A Montreuil il y a eu une initiative similaire il y a quelques années, des femmes qui ont monté une asso et un label pour les bars qui voulaient bien leur faire accueil car elles se sentaient indésirables dans ces lieux elles aussi. Elles aussi premières concernées qui ne sont pas d’accord avec tes « premières concernées ». A lyon et à Lille il y a aussi des bars avec un label anti sexiste comme on disait plus haut. C’est bien qu’il y a aussi la bas des femmes premières concernées qui voudraient bien pouvoir allé boire un coup et se détendre sans se faire emmerdé par les hommes. Pourquoi réduire ca à un problème raciale ? C’est ce que fait Pernault et les politicien·ne·s racistes mais illes instrumentalise la question de l’accès à l’espace publique à des fins racistes. Ca s’appel du #fémonationalisme et il faut le dénoncé pour ce que c’est sans tombé dans l’invisibilisation des problèmes de genre.
Prétendre que les premières concernées par le harcelement masculin dans les bars sont les femmes racisées est faux. Prétendre qu’aucune femme racisée n’a jamais envie d’allé au bistrot me semble faux aussi. Pourquoi aucune femme racisée ne voudrait aller profité d’un matche de foot en collectif avec des amies au bar du coin pendant que leur compagnon ou compagne fait sa part de travail domestique et parental au domicile ? Perso je ne croie pas que toute femme racisée est hostile à l’idée d’un moment de détente en terrasse d’un café avec des ami·e·s sans se faire traité de pute ou regarder de travers ou demander son 06 ou subir je ne sais quoi qu’inventent les hommes pour nous renvoyé au foyer.
Perso je ne sort plus dans les bars parceque je ne supporte plus l’attitude de certains hommes dans ces lieux et la tolérance des autres à ces comportement au mieux qualifié de « lourds ». Si je sort quant même dans un bar je vais faire très attention à ma tenue et je serais de toute façon sur mes gardes ce qui me gache le plaisir. Je ne suis pas racisées. Et je pense être une « première concernée » moi aussi par l’accès aux lieux publiques dont les bars font partis.
Et je ne comprend pas en quoi ca dérange des femmes qui ne veulent pas allé au bistrot, que d’autres s’organisent pour vouloir y allé. Aucune asso de femmes ne demande une obligation de bistrot pour toutes les femmes et pas plus pour les femmes racisées. Juste le droit d’y allé sans subir de harcèlement masculin pour celles qui ont envie si ca leur chantent qu’elles soient racisées ou pas.
Enfin par rapport à l’autonomie de chaque femme pour se liberés seule, ca me semble très individualiste et dépolitisant. Si les femmes étaient autonome pour se libéré seul, à quoi bon être féministe et à quoi bon se réunir en collectif ? Chacune se libère dans son coin sur son petit problème perso selon ses envie et puis celles qui voudraient allé boire un coup au bistrot (ou sortit en mini jupe, ou porter un voile), n’ont qu’a se débrouilles seules avec leur autonomie pour encaissé les stigmates de la salope, le harcèlement et l’hostilité masculine. Le sexisme est un système on ne peu pas lutter contre un système seule avec son autonomie.
La lutte collective c’est tout de même l’idée de se soutenir, même pour des trucs qu’on a pas envie de faire sois même. Par exemple, j’ai absolument pas envie de porter un voile moi même, et pourtant je suis pour que les femmes qui ont cet envie puisse le faire sans qu’on les emmerde et j’ai pas envie de porter de mini jupe non plus, mais je suis aussi pour que celles et ceux qui ont envie d’en porter une puissent le faire en paix tout autant.