Fonkisifou

Créateur de l’école d’arts martiaux de la boule à facette

  • # Le gouvernement veut délaisser les #énergies #renouvelables électriques au profit du #nucléaire

    Ce texte est une véritable bombe à plusieurs niveaux

    1-On dit clairement au monde : on s’en fout du climat, tout ce qu’on veut c’est relancer le nucléaire. C’est bien juste après la clôture de la cop28.
    2-RTE a dit plusieurs fois récemment que la relance du nucléaire c’était presque trop tard pour stopper le réchauffement climatique, faut surtout, dans l’urgence actuelle, tenter de sécuriser le parc nucléaire existant pour développer les ENR à côté (https://www.rte-france.com/actualites/bilan-previsionnel-transformation-systeme-electrique-2023-2035).
    RTE c’est un peu le corps d’ingénieure de l’état le plus respecté dans le monde de l’énergie par la qualité de son expertise et la pertinence de ses prévisions. Donc là on chie sur ce qu’ils ont pondu, on sent les bonnes habitudes prises pendant le covid (vous inquiétez pas, ça va passer)
    3- On vire TOUS les objectifs : réduction de CO2, production d’ENR...sauf qu’on s’est engagé au niveau européen (il me semble, j’en suis pas 100% sûr). Je n’imagine même pas le merdier politico-diplomatique que ça va foutre à l’échelle européenne.

    Je suis totalement estomaqué

    https://www.liberation.fr/environnement/climat/le-gouvernement-veut-delaisser-les-energies-renouvelables-electriques-au-
    https://www.liberation.fr/resizer/LDMXyje8ds9FsOqnL_jubsH88tc=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(3045x2605:3055x2615)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/GW2BSH7FU5EVNA53OKKVV4S6DQ.jpg

    Sans doute peu confiant dans la capacité de l’#atome à diminuer la dépendance du pays aux hydrocarbures, l’exécutif affaiblit aussi l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre inscrit dans le code de l’énergie : il ne s’agirait désormais plus de « réduire » mais de « tendre vers une réduction de » ces émissions. Soit une vague obligation de moyens et non de résultats.

  • Un ours polaire meurt de la grippe aviaire en Alaska, le virus #H5N1 se propage à travers le monde
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-mercredi-03-janvier-2024-4


    Un ours polaire dans une réserve de l’Arctique, en Alaska ©Getty - Patrick J. Endres - Getty

    Un ours polaire meurt de la grippe aviaire en Alaska, le virus H5N1 se propage à travers le monde
    Mercredi 3 janvier 2024

    La revue de presse internationale carré
    Provenant du podcast La Revue de presse internationale
    Un ours polaire est mort de la grippe aviaire en Alaska. Le premier recensé de son espèce, il aurait mangé des oiseaux morts, eux-mêmes contaminés. Pour la presse internationale, c’est la preuve que le virus H5N1, hautement contagieux, se propage jusqu’aux régions les plus reculées de la planète.

    Un ours polaire est mort de la grippe aviaire, en Alaska : premier cas recensé de son espèce, il aurait mangé des oiseaux morts, eux-mêmes contaminés, rapporte The Independent. Et c’est la preuve que le virus H5N1, hautement contagieux, se propage jusque dans les régions les plus reculées de la planète, alertent des journaux comme l’Alaska Beacon, Anchorage Daily News ou le Guardian. La grippe aviaire n’est plus seulement un problème d’élevage de volaille : le New York Times estime que l’épidémie actuelle, qui a débuté en 2021, a tué des millions d’oiseaux sauvages et des milliers de mammifères dans dans plus de 80 pays. Au Canada, par exemple, la chaîne télévisée Global News explique que dans la seule province de l’Alberta, 1,858 million d’oiseaux ont été atteints de la grippe aviaire, selon le décompte des autorités à la mi-décembre. Un expert confie à Global News qu’il voit de plus en plus d’oiseaux sauvages, léthargiques, avec un un cou enflé, comme tordu, ce qui correspond à des symptômes de la grippe aviaire.

    Tous les continents sont touchés : Dans le nord-est des Etats-Unis, les éleveurs de volaille du Vermont viennent de limiter le nombre de travailleurs dans les fermes. Ils prient, aussi, explique la chaîne télévisée WCAX3. Soixante-douze millions de volailles ont été abattues, indique le New York Times. Le virus H5N1 a infecté des oiseaux et des mammifères au Mozambique, en Afrique du Sud, énumère la BBC. En Asie, aussi, les autorités de Hong Kong conseillent au public d’éviter tout contact avec les oiseaux sauvages dans des parcs, indique le réseau Asian News. L’épidémie de grippe aviaire est également repartie, en Europe, ajoute le New York Times. En France, par exemple, de nouveaux foyers sont apparus dans le Morbihan et dans la Somme cet automne, et au total, plus de 30 millions de volailles ont été ainsi abattues depuis l’été 2021 dans notre pays, avec des pertes économiques majeures pour les éleveurs qui espèrent limiter les dégâts avec des campagnes de vaccination. Par ailleurs, près d’un millier d’otaries et de lions de mer ont été retrouvés morts dans le sud du brésil, indiquent O Globo et El Pais, avec la crainte que la grippe aviaire ne gagne les élevages, sachant que le Brésil est le plus grand exportateur de poulet au monde. La grippe aviaire a également tué des centaines de flamants roses en Argentine, ajoute la BBC. Plus de douze millions d’oiseaux sont morts ou ont été abattus à cause de la grippe aviaire, en Amérique latine et dans les Caraïbes, alertait, fin novembre le journal argentin Clarin : une « situation sans précédent », selon la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

    • Vers 1880, quand s’inventent en France la réclame en
      faveur de l’alcool et les campagnes de prévention de l’alcoolisme, les créatifs possèdent déjà tout un répertoired’images façonnées pour la plupart sous Louis-Philippe.
      Au départ, ils peuvent, sans état d’âme, travailler alternativement pour les “pro” et pour les “anti” car ils ne montrent ni les mêmes buveurs ni les mêmes breuvages :
      l’ouvrier ivre de trois-six est l’envers du bourgeois qui
      savoure son vin fortifié. Dans les années 1950, la position des artistes devient plus délicate puisque, selon la commande reçue, il leur faut inciter les mêmes populations, les femmes et les jeunes, à boire davantage ou à se modérer.
      Après 1993, les deux univers deviennent inexorablement étanches. D’un côté, des dessinateurs un peu militants tentent de prévenir la maladie alcoolique et d’empêcher des adolescents de s’abîmer, de l’autre, des photographes et des graphistes, plus soucieux d’esthétique que de santé
      publique, cherchent à se surpasser dans un cadre juridique de plus en plus contraignant. La lutte entre les deux camps s’apparente désormais à une course contre la montre dans laquelle l’objectif est de toujours mieux coller à l’air du temps pour toucher plus efficacement les publics visés, d’où un processus d’accélération dans les campagnes publi-
      citaires. On peut aussi se demander si, aujourd’hui, l’explosion des supports techniques, avec leur logique mondialisée, ne bat pas inévitablement en brèche des restrictions légales qui, elles, n’existent qu’au plan national.

      https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/Telecharger?NomFichier=ad262022.pdf

      L’objectif est toujours le même : faire pren-
      dre conscience au public que « la perfor-
      mance, c’est d’abord la sobriété », qu’il
      faut « savoir boire, peu et bon » et faire
      un « usage modéré des boissons alcoo-
      lisées dans les limites admises par les
      médecins ». Pour cela, l’affiche instruit
      le consommateur sur le degré alcoolique
      des boissons, par exemple en rappelant
      par l’image (une bouteille de vin et un alam-
      bic) et par le texte que « le vin contient aussi
      de l’alcool ». Elle précise les occasions du
      boire, préconisant l’abstinence dans cer-
      tains cas, notamment pour les femmes
      enceintes (« Futures mamans attention ! »)
      et les enfants (« Je pousse bien, car je
      ne bois ni vin, ni cidre, ni bière »). Enfin,
      elle suggère qu’« offrir le choix, c’est savoir
      vivre »

      https://www.alcoologie-et-addictologie.fr/index.php/aa/article/download/292/541

      Et le détournement d’un slogan (affiche mai 1968) :

      #alcoolisme (lutte contre l’) #mépris_de_classe #l'ordre_et_la_morale

  • Entre pullulation de bandes de nervis libres et loi sur l’immigration, il ne nous manquerait qu’un de ces incroyables nouveaux hommes forts dont on a vu tant d’exemples ailleurs. Petite excursion chez un historien.

    Les vingt leçons de Timothy Snyder pour résister au monde de Trump, 19 novembre 2016

    Les Américains ne sont pas plus avisés que les Européens, qui ont vu la démocratie succomber au fascisme, au nazisme ou au communisme [entendre socialisme réel stalinien et impérialisme russe, ndc]. Notre seul avantage est que nous pouvons apprendre de leur expérience. C’est le bon moment pour le faire. Voici vingt leçons du XXe siècle adaptées aux circonstances du jour.

    1. N’obéissez pas à l’avance. L’autoritarisme reçoit l’essentiel de son pouvoir de plein gré. Dans des moments comme ceux-ci, les individus prédisent ce qu’un gouvernement répressif attend d’eux et commencent à le faire de leur propre initiative. Ça vous est déjà arrivé, n’est-ce pas ? Arrêtez. L’obéissance anticipée renseigne les autorités sur l’étendue du possible et accroît la restriction des libertés.

    2. Protégez les institutions. Respectez la justice ou les médias, ou bien un tribunal ou un journal en particulier. Ne parlez pas des « institutions » en général, mais de celles que vous faites vôtres en agissant en leur nom. Les institutions ne se protègent pas elles-mêmes. Elles tombent comme des dominos si elles ne sont pas défendues dès l’origine.

    3. Souvenez-vous de la déontologie professionnelle. Lorsque des gouvernants montrent le mauvais exemple, les engagements professionnels envers des pratiques justes deviennent très importants. Si les avocats font leur travail, il sera difficile de détruire l’Etat de droit, et si les juges font le leur, de tenir des procès spectacles.

    4. Quand vous écoutez des discours politiques, faites attention aux mots. Prêtez l’oreille à l’usage répété des ­termes « terrorisme » et « extrémisme ». Ouvrez l’œil sur les funestes notions d’« état d’exception » ou d’« état d’urgence ». Et élevez-vous contre l’usage dévoyé du vocabulaire patriotique.

    5. Gardez votre calme quand arrive l’inconcevable. Lorsque survient l’attentat terroriste, rappelez-vous que les groupes autoritaires n’espèrent ou ne préparent de tels actes que pour asseoir un pouvoir plus fort. Pensez à l’incendie du Reichstag. Le désastre soudain qui nécessite la fin de l’équilibre des pouvoirs, l’interdiction des partis d’opposition, etc., est un vieux truc du manuel hitlérien. Ne vous y laissez pas prendre.

    6. Soignez votre langage. Evitez de prononcer des phrases que tout le monde reprend. Imaginez votre propre façon de parler, même si ce n’est que pour relayer ce que chacun dit. N’utilisez pas Internet avant d’aller au lit. Rechargez vos gadgets loin de votre chambre à coucher, et lisez. Quoi ? Peut-être Le Pouvoir des sans-pouvoir, de Vaclav Havel ; 1984, de George Orwell ; La Pensée captive, de Czestaw Milosz ; L’Homme révolté, d’Albert Camus ; Les Origines du totalitarisme, de Hannah Arendt ; ou Rien n’est vrai tout est possible, de Peter Pomerantsev.

    7. Démarquez-vous. Il faut bien que quelqu’un le fasse. Il est facile de suivre, en paroles comme en actes. Il l’est moins de dire ou de faire quelque chose de différent. Mais sans un tel embarras, il n’y a pas de liberté. Dès le moment où vous montrez l’exemple, le charme du statu quo se rompt, et d’autres suivent.

    8. Croyez en la vérité. Abandonner les faits, c’est abandonner la liberté. Si rien n’est vrai, personne ne peut plus critiquer le pouvoir, puisqu’il n’y a plus de base pour le faire. Si rien n’est vrai, tout est spectacle. Le plus gros portefeuille paie pour les plus aveuglantes lumières.

    9. Enquêtez. Découvrez les choses par vous-même. Passez plus de temps à lire de longs articles. Soutenez le journalisme d’investigation en vous abonnant à la presse écrite. Comprenez que ce que vous voyez à l’écran ne cherche parfois qu’à vous faire du mal. Ajoutez à vos favoris des sites comme PropOrNot.com, qui démystifie les campagnes de propagande en provenance de l’étranger.

    10. Pratiquez une politique « corporelle ». Le pouvoir veut que vous vous ramollissiez dans votre fauteuil et que vos émotions s’évanouissent devant l’écran. Sortez. Déplacez votre corps dans des endroits inconnus au milieu d’inconnus. Faites-vous de nouveaux amis et marchez ensemble.

    11. Echangez des regards, dites des banalités. Ce n’est pas seulement de la politesse. C’est un moyen de rester en contact avec votre environnement, de briser les barrières sociales inutiles, et d’en venir à comprendre à qui vous fier ou non. Si nous entrons dans une culture de la dénonciation, vous ressentirez le besoin de connaître le paysage psychologique de votre vie quotidienne.

    12. Sentez-vous responsable du monde. Remarquez les croix gammées et les autres signes de haine. Ne détournez pas le regard, ne vous y habituez pas. Retirez-les vous-même et donnez l’exemple afin que les autres fassent de même.

    13. Refusez l’Etat à parti unique. Les partis qui prennent le contrôle des Etats étaient autrefois autre chose. Ils ont su exploiter un moment historique pour interdire toute existence politique à leurs rivaux. Participez aux élections locales et nationales tant que vous en avez la possibilité.

    14. Dans la mesure de vos moyens, faites des dons aux bonnes causes. Choisissez un organisme caritatif qui vous convient et configurez le paiement automatique. Vous saurez alors que vous avez employé votre libre-arbitre à encourager la société civile à aider les autres à faire quelque chose de bien.

    15. Protégez votre vie privée. Les dirigeants peu scrupuleux emploieront ce qu’ils savent de vous pour vous nuire. Nettoyez votre ordinateur des logiciels malveillants. Rappelez-vous qu’envoyer un courrier électronique est comme écrire dans le ciel avec de la fumée. Pensez à utiliser des formes d’Internet alternatives, ou, plus simplement, utilisez-le moins. Cultivez les échanges de personne à personne. Pour la même raison, ne laissez pas irrésolus les problèmes ­juridiques. Les Etats autoritaires sont comme des maîtres chanteurs, à l’affût de tout crochet pour vous harponner. Essayez de limiter les crochets.

    16. Apprenez des autres et des autres pays. Entretenez vos amitiés à l’étranger ou faites-vous y de nouveaux amis. Les difficultés que nous traversons ne sont qu’un élément d’une tendance plus générale. Et aucun pays ne pourra trouver de solution à lui tout seul. Assurez-vous que vous et votre famille avez des passeports en règle.

    17. Prenez garde aux paramilitaires. Quand des hommes armés se prétendant antisystème commencent à porter des uniformes et à déambuler avec des photos du chef, la fin est proche. Lorsque ces milices paramilitaires, la police officielle et l’armée commencent à se mélanger, la partie est terminée.

    18. Réfléchissez bien avant de vous armer. Si vous portez une arme dans un service public, Dieu vous bénisse et vous protège. Mais n’oubliez pas que certains errements du passé ont conduit des policiers ou des soldats à faire parfois des choses irrégulières. Soyez prêt à dire non. (Si vous ne savez pas ce que cela signifie, contactez le Musée du Mémorial américain de l’Holocauste et renseignez-vous sur les formations en éthique professionnelle.)

    19. Soyez aussi courageux que vous le pouvez. Si aucun de nous n’est prêt à mourir pour la liberté, alors, nous mourrons tous de l’absence de liberté.

    20. Soyez patriote. Le président entrant ne l’est pas. Donnez l’exemple de ce que l’Amérique pourrait signifier pour les générations à venir. Elles en auront besoin.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2016/11/19/les-vingt-lecons-de-timothy-snyder-pour-resister-au-monde-de-trump_5033962_3

  • Rien de bon ne vient de la France | Mbaye Lo
    https://www.ritimo.org/Rien-de-bon-ne-vient-de-la-France

    La France n’est pas un problème nouveau pour l’Afrique. Depuis le XIXe siècle, elle fait obstacle à l’autodétermination du continent. (...) Le problème va au-delà de l’aspect économique et englobe aussi des dimensions culturelles et éducatives. Les critiques libérales de la domination culturelle française ont tendance à traiter l’Afrique avec condescendance : elles dénigrent souvent l’influence de la France, mais échouent à fournir une feuille de route claire pour la libération. De nombreuses élites tirent leur inspiration du livre de Frantz Fanon Les damnés de la terre, mais n’annoncent pas pour autant d’étapes concrètes pour démanteler l’hégémonie économique de la France dans la région. Source : Africa is a (...)

  • Vincent Bolloré, parrain d’une alliance entre droite et extrême droite
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/12/20/vincent-bollore-parrain-d-une-alliance-entre-droite-et-extreme-droite_620695

    « Bolloré est le vrai parrain de la droite, devant lequel droite et extrême droite s’aplatissent en obéissant au doigt et à l’œil, nous glissait, peu avant son départ du gouvernement, Pap Ndiaye [tête de turc "wokiste" de la « droite Bolloré » suite à sa nomination au ministère de l’éducation nationale]. Son influence est destructrice. » Alors que le RN ne cesse de progresser dans les sondages (il est crédité de 28 % des voix aux européennes, en juin 2024, d’après la dernière enquête Ipsos-Sopra Steria pour Le Monde), l’ombre portée du milliardaire semblait planer, le 19 décembre, sur la reconnaissance par les députés français du principe d’une « préférence nationale ».

    Une « victoire idéologique », s’est félicitée Marine Le Pen. Le couronnement « d’une alliance théorique Ciotti-Le Pen », s’est réjoui Mathieu Bock-Côté, le nouveau chouchou de Bolloré sur #CNews. Est-ce ce qu’imaginait Emmanuel Macron en le recevant à l’Elysée ? « En cas de dissolution de l’Assemblée nationale, Jordan Bardella accepterait d’être premier ministre de cohabitation », expliquait, en « une » de son site, le 11 décembre, ce #Journal_du_dimanche dont Vincent Bolloré a redessiné la rédaction à sa main, comme si, autant que le président de la République, c’était lui qui dictait la politique française.

    https://archive.is/cMhnR

    Dans la galerie d’ordures que visite l’article, il y a un abbé condamné pour agressions sexuelles proche de Villiers.

    #média #droite #extrême_droite #Vincent_Bolloré #Bolloré #préférence_nationale #loi_immigration

    • Vincent Bolloré et Vivendi, le coup de sa vie
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/12/18/vincent-bollore-et-vivendi-le-coup-de-sa-vie_6206414_3234.html

      Mais la plus grosse culbute provient de la scission, en 2021, d’Universal Music Group. Prétextant une trop faible valorisation au sein du groupe, Vivendi introduit en Bourse sa maison de disques et en distribue gratuitement les actions à ses actionnaires. La famille Bolloré récupère donc 30 % du capital de cette pépite. Une part qui vaut aujourd’hui plus de 8 milliards d’euros et qui, au passage, rapporte de jolis dividendes : 200 millions d’euros depuis 2021.

      10 milliards d’euros de dividendes en dix ans

      Au total, en dix ans, #Vivendi a rapporté plus de 10 milliards d’euros en dividendes et distributions d’actions à Vincent Bolloré, qui a investi près de 6 milliards d’euros.
      Et ce n’est pas fini. L’annonce du projet de séparation de Vivendi en trois sociétés distinctes (Canal+, Havas et une dernière centrée autour de Lagardère, tout juste rachetée) sonne comme l’aboutissement de cette stratégie entamée en 2012. Comme avec Universal Music Group, l’éclatement du groupe de médias est une formidable opération patrimoniale pour les Bolloré. Aujourd’hui, Canal+, Havas et Lagardère sont détenus par Vivendi. Demain, si le projet de scission aboutit, ces trois actifs remonteront dans les mains de la famille, à hauteur de sa part de 30 % du capital du groupe de médias.

      Un rapide calcul permet de mesurer le bénéfice potentiel. Actuellement, Vivendi vaut un peu moins de 10 milliards d’euros en Bourse. La part de 30 % au capital de la famille Bolloré s’élève donc à environ 3 milliards. Or, selon l’analyse publiée, le 15 décembre, par la banque UBS, si tous les actifs de Vivendi, ceux contrôlés à 100 % (Canal+, Havas, Lagardère, Gameloft, Dailymotion, Prisma) et ceux détenus partiellement (Telecom Italia, Mediaset, FL Entertainment…) étaient correctement valorisés, ils vaudraient près de 14 milliards d’euros. Demain, la valeur de la part revenant à la famille Bolloré pourrait donc atteindre 4,2 milliards d’euros.

      armes (media) et cash pour l’extrême droite

      https://archive.is/PtBrj

    • Bolloré est un homme de conviction : il pense que la justice a un « fonctionnement anormale » :

      Il avait reconnu sa culpabilité lors d’une audience qui s’était retournée contre lui : la défense de Vincent Bolloré, mis en examen pour des faits de corruption au Togo, a demandé à la Cour de cassation d’annuler la procédure, mercredi 11 octobre, estimant sa présomption d’innocence bafouée. Le milliardaire est mis en examen depuis 2018 pour corruption d’agent public étranger dans l’enquête sur l’attribution de la gestion du port de Lomé, entre 2009 et 2011, et risque un procès devant le tribunal correctionnel de Paris.

      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/10/12/corruption-au-togo-vincent-bollore-demande-a-la-cour-de-cassation-d-annuler-

      L’Occident et ses « valeurs millénaires » ...

  • Derrière la disparition de l’IRSN, un débat sur la sûreté nucléaire en France
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/derriere-la-disparition-de-lirsn-un-debat-sur-la-surete-nuc

    AFP parue le 20 déc. 2023 - 04h02

    Le gouvernement l’assure : « on ne transigera pas avec la sûreté nucléaire ». Experts et associations mettent cependant en garde contre des risques liés à la réforme en cours, tandis que des élus prônent un système « moins rigide » pour faciliter la relance du nucléaire civil.

    Un projet de loi doit être présenté mercredi pour fusionner l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), auteure des décisions sur les centrales, et l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (ISRN), expert du secteur.

    Objectif : « fluidifier les processus d’instruction, assurer un meilleur alignement des priorités » au moment où l’Etat porte un programme de réacteurs.

    (...)

    – Gros chantier, quels moyens ? -

    En 2008, la Belgique avait été tentée de réunir ses deux entités sous un même chapeau, avant de renoncer, raconte Benoit De Boeck, ex-directeur général de Bel V, l’IRSN belge.

    Outre un bénéfice incertain, la transition « risquait de créer des dégâts pendant des années et d’abord de faire fuir une partie des experts. Or perdre des experts peut aller vite, en recruter peut prendre des années ».

    Déjà l’IRSN évoque des difficultés à recruter même si les salaires devraient être revalorisés.

    Tout le monde s’accorde en tout cas à appeler à donner plus de moyens à la sûreté, face à « un mur de dossiers » à traiter (prolongement des centrales, nouveaux EPR...).

    #rouleau_compresseur_des_bas_du_front_au_pouvoir
    #préférence_nationale_des_crétins_malveillants

  • 🏗️ Ceci n’est pas une crise
    https://www.dixit.net/nl20-12-copy

    Mais il y a une erreur sur le diagnostic, car ceci n’est pas une crise. Une crise a un début et une fin, mais il n’y aura pas de sortie cette fois-ci. L’industrie immobilière se confronte aux limites planétaires, comme le paquebot touche l’iceberg que son capitaine faisait semblant de ne pas voir. Il n’y aura pas de fin, car ceci n’est pas une crise, un mauvais moment à passer ou l’ouverture d’une parenthèse. C’est la fermeture d’une longue parenthèse pendant laquelle le béton a coulé à flots, les ressources étaient illimitées, l’argent pas cher et le foncier agricole infini. C’est la fin brutale de la ville facile, et le début d’un nécessaire changement de cap.

  • Les scientifiques préviennent de nombreuses boucles de rétroactions climatiques dangereuses | Terra Projects
    https://www.laterredufutur.com/accueil/les-scientifiques-previennent-de-nombreuses-boucles-de-retroactions-

    Un nouveau rapport rédigé par une équipe internationale de chercheurs, dont des scientifiques de l’Université de l’État de l’Oregon (OSU), met en garde contre de nombreuses boucles de rétroaction climatique à risque et la nécessité d’agir tant au niveau de la recherche que des politiques. Publié dans la revue One Earth le 17 février 2023, le rapport indique qu’en raison notamment de l’amplification des rétroactions climatiques, « une réduction très rapide des émissions sera nécessaire pour limiter le réchauffement futur. »

    Des chercheurs des États-Unis et d’Europe ont répertorié et décrit 41 boucles de rétroaction climatique qui ont des implications majeures sur les perspectives du changement climatique. Les boucles de rétroaction climatique sont des processus qui peuvent soit amplifier soit diminuer les effets de nos émissions de gaz à effet de serre, initiant une réaction en chaîne cyclique qui se répète sans cesse. Il existe de nombreuses rétroactions amplificatrices importantes qui accentuent le réchauffement. Au total, les chercheurs ont identifié 27 rétroactions amplificatrices, 7 rétroactions amortissantes et 7 rétroactions incertaines.

    Source : https://phys.org/news/2023-02-scientists-dangerous-feedback-loops-climate.html

    D’autres articles en rapport avec les boucles de rétroaction climatiques (les liens figurent sur la page précédente) :

    https://scientistswarning.forestry.oregonstate.edu/climate_feedbacks

    https://scientistswarning.forestry.oregonstate.edu/climate_feedbacks_references

    https://bigthink.com/the-present/the-environmental-costs-of-war

    #boucles_de_rétroaction #feedback_loops #climat

  • Angela Davis, activiste américaine : « Les révolutions ne se produisent pas d’un coup de baguette magique »

    Récit d’une "vie de lutte, l’histoire d’une « personne ordinaire » devenue une icône."

    Ce printemps, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a décidé de changer le nom du lycée Angela-Davis à Saint-Denis en lycée Rosa-Parks. Vous étiez trop radicale, selon elle. Que pensez-vous de cette décision ?

    Ce matin, j’ai participé à une réunion avec des enseignants et des élèves de ce lycée. Je leur ai dit que les gens de droite qui ont insisté pour remplacer mon nom par celui de Rosa Parks ne savent pas qui est Rosa Parks. Donner à un lycée son nom pour tenter d’offrir un symbole moins radical est assez amusant ! Je ne me mettrais certainement pas en opposition avec Rosa Parks, qui est l’une de mes héroïnes. Sa vie a été beaucoup plus révolutionnaire que ce que la plupart des gens en savent et davantage que la mienne. Je suis donc parfaitement d’accord pour que ce lycée porte son nom.

    Etes-vous toujours révolutionnaire ?

    Je pense que nous avons changé notre conception de la révolution, de ce qu’elle implique. Les révolutions ne se produisent pas d’un coup de baguette magique. Les révolutions ont un mouvement, une histoire. Je peux dire que oui, nous nous battons pour poursuivre une trajectoire révolutionnaire, face à tous ceux qui, en face, essaient désespérément d’empêcher cette trajectoire de se poursuivre.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/17/angela-davis-activiste-americaine-les-revolutions-ne-se-produisent-pas-d-un-

    https://archive.is/7r6UT

    #révolution

  • Gaza ou la fin de l’humanité
    https://reporterre.net/Gaza-ou-la-fin-de-l-humanite

    Décalons autrement le regard. Dans un livre marquant paru en 2009, Les guerres du climat (éd. Gallimard), l’anthropologue allemand Harald Welzer alertait sur le risque que la crise écologique conduise à une guerre généralisée. Mais l’auteur allait plus loin : alors que le chaos écologique — si on le laisse s’aggraver — créera de plus en plus de désordre géopolitique et de mouvements de population, les populations des pays riches tendront à accepter, pour protéger leur confort, l’abandon, voire la répression brutale des populations livrées à un sort misérable et leur demandant de l’aide. Comme le formule bien Pablo Servigne, « Welzer montre comment une société peut lentement et imperceptiblement repousser les limites du tolérable au point de remettre en cause ses valeurs pacifiques et humanistes, et sombrer dans ce qu’elle considérait comme inacceptable quelques années auparavant. (…) Les habitants des pays riches s’habitueront aussi probablement à des politiques de plus en plus agressives envers les réfugiés ou envers d’autres États, mais surtout ressentiront de moins en moins cette injustice que ressentent les populations touchées par les catastrophes. C’est ce décalage qui servira de terreau à de futurs conflits ». L’inhumanité avec laquelle nous acceptons des milliers de noyés en Méditerranée fait ici écho au silence que fait résonner le drame de Gaza.

    Mais prenons garde. Nul ne se relèvera de la barbarie où conduit l’égoïsme ou la lâcheté. Ce qui se passe en Palestine se déroule « aujourd’hui dans un contexte de fascisation mondialisée » constate le chercheur Omar Jabary Salamanca Lemire, cité par Mediapart. Accepter le massacre perpétré par l’État d’Israël, c’est préparer d’autres drames à venir, dans une course inextinguible à l’horreur menée par des monstres convaincus que la force est la seule puissance.

    Plus que jamais, la paix s’impose. Il faut le dire, calmement, sans crainte d’aucun discours de haine. La paix, maintenant. Et dire l’espoir, qui vaut pour la Palestine comme pour une humanité confrontée au destin écologique. Le mot nous en vient d’une écrivaine libanaise, Dominique Eddé : « En dehors d’une utopie, il n’y a pas de solution possible. » Nous appelons à l’utopie de la paix.

    • Soyons encore plus clair : ce qui se passe actuellement à Gaza signifie que plus aucun humain n’est en sécurité.
      Il n’y a plus de droit international, plus de droits de l’homme, il n’y a plus que la loi du plus fort, de celu qui a le plus gros gourdin et peut donc s’approprier sans peine ce qu’il veut, quand il le veut.

      Tout le monde regarde ce qui se passe et il devient clair que c’est le moment de ressortir les vieux dossiers des appétits colonisateurs.

      Qui va arrêter les Chinois s’ils envahissent Taïwan (on sait qu’ils y pensent très fort) ?
      Déjà, on laisse tomber sans vergogne les Ukrainiens qui étaient la grande cause de l’axe de bien .
      Personne n’a levé le petit doigt pour les Arméniens du Haut-Karabagh, alors qu’eux aussi sont survivants d’un génocide.

      Je pense que tout le monde est en train de sortir les couteaux.

    • Ça sourd de partout. Le dernier exemple local en date est la manière dont notre Darmanin revendique de s’asseoir sur les arrêts de la CEDH ou vante les mérites d’un projet de loi immigration qui -prometteuse amorce- permettrait l’expulsion immédiate de 4000 « délinquants étrangers ».

      Si nous avions encore des dents, ça ouvrirait de l’espace pour d’autres couteaux.

      #droit #droit_international #droit_du_travail #droit_au_séjour #droit_pénal #droits_sociaux #droits #barbarisation

    • Les suites de la première guerre d’Irak (1991) auraient pu nous mettre la puce à l’oreille (embargo). Puis la guerre de Serbie, et la façon dont l’OTAN a pris pour cible les infrastructures civiles. Puis la seconde guerre d’Irak, phosphore blanc, et uranium appauvri. Tout du long, le conflit en Palestine et au Liban a démontré notre totale inhumanité. Avec néanmoins le reste du monde qui prenait plus ou moins au sérieux la bonne volonté occidentale de mettre en oeuvre des organisations multilatérale pour encadrer ces abus. L’OMC, qui avait pour charge de réduire les barrières au commerce pourrait sans doute être qualifié par les historiens comme le cheval de troie d’un multilatéralisme fantasmé, auquel l’empire occidental n’a jamais eu l’intention honnête d’adhérer que tant qu’il en était le bénéficiaire ultime.

      Le niveau de dégueulasserie de l’Occident, qu’il s’agisse de Frontex, de la Libye, ou de l’Ukraine est insupportable. Mais apparemment, comme il est écrit dans cet article, nos populations s’en contrefoutent.

    • La Première Guerre du Golfe, nom arabe de l’article sur la Guerre Iran-Irak

      حرب الخليج الأولى - ويكيبيديا

      https://ar.wikipedia.org/wiki/%D8%AD%D8%B1%D8%A8_%D8%A7%D9%84%D8%AE%D9%84%D9%8A%D8%AC_%D8%A7%D9%84%D

      La Première Guerre du Golfe (حرب الخليج الأولى) ou La Guerre Iran-Irak, que le gouvernement irakien de l’époque appelait Qadisiyah de Saddam (قادسية صدام), tandis qu’en Iran, elle était connue sous le nom de La Sainte Défense (En persan : Défense sacrée دفاع مقدس)

      Le lien WP derrière Qadisiyah de Saddam renvoie à un article Utilisation moderne du nom Qadisiyah.

    • et donc, très logiquement,
      • la première guerre du Golfe WP[fr] se traduit en arabe par la seconde guerre du Golfe WP[ar] et en persan par guerre du Golfe Persique WP[fa]
      • la guerre d’Irak WP[fr] (ou seconde guerre du Golfe) se traduit par la guerre d’Irak WP[ar] et WP[fa]

    • Le niveau de dégueulasserie de l’Occident, qu’il s’agisse de Frontex, de la Libye, ou de l’Ukraine est insupportable. Mais apparemment, comme il est écrit dans cet article, nos populations s’en contrefoutent.

      Certes mais le problème fondamental pour les assigné·es à la misère c’est le choix entre la fin du monde ou la fin du mois. La populace (euh pardon) la population n’en a effectivement rien à carrer de la politique étrangère des nations de l’Occident.
      #nimby

    • Précision tout de même : je ne cautionne pas la passivité de la « population » par le fait qu’elle a bien trop d’autres soucis à gérer. Je rajouterai même que cette passivité (ce manque de « compassion », terme que je réprouve car beaucoup trop consensuel à mon goût) est sciemment entretenu par le discours extrêmement droitisé qui a cours depuis 2007 (Sarkozy) et qui veut nous convaincre que nous avons (nous aussi) des « valeurs » à défendre (la « civilisation »). La terminologie est d’ailleurs éloquente puisque les médias ont banalisé la notion de « Forteresse Europe ». Tout comme pour les citoyens de l’état hébreu, tout est fait pour que nous développions une mentalité d’assiégés.
      Maintenant, quand on se tourne vers « la population » qui est confrontée à des problèmes de précarité de plus en plus prégnants (comment faire bouillir la marmite jusqu’au 30 du mois sans risquer le dépôt de bilan) ne nous étonnons pas du manque d’empathie par rapport aux problèmes du Proche-Orient. C’est une illustration flagrante de ce qui est dit ici :

      « Welzer montre comment une société peut lentement et imperceptiblement repousser les limites du tolérable au point de remettre en cause ses valeurs pacifiques et humanistes, et sombrer dans ce qu’elle considérait comme inacceptable quelques années auparavant. (…) Les habitants des pays riches s’habitueront aussi probablement à des politiques de plus en plus agressives envers les réfugiés ou envers d’autres États, mais surtout ressentiront de moins en moins cette injustice que ressentent les populations touchées par les catastrophes. C’est ce décalage qui servira de terreau à de futurs conflits ».

      Donc, à mon avis, la situation créée par la crise climatique (pandémies incluses), due à une surexploitation des ressources planétaires ne va aller qu’en empirant. En attendant, observons les parties émergés des gros icebergs qui se rapprochent (inflation, effondrement des services publics, corruption en tous genres). Ça nous permettra encore un temps d’oublier que ce qui se passe là-bas risque d’arriver en Europe et beaucoup plus rapidement qu’on ne saurait l’envisager. En fait, si les gros salopards aux manettes ont dressé leurs nervis à bien fracasser du contestataire, ce n’était pas par soucis d’esthétique idéologique. Non. C’est que ça va leur servir à maintenir leurs privilèges. Cela prouvera aussi leur capacité d’anticipation sur l’avènement du #capitalisme_de_désastre.

    • Israël perd cette guerre | Tony Karon et Daniel Levy
      https://www.contretemps.eu/israel-perd-cette-guerre

      Tony Karon et Daniel Levy analysent – dans cet article d’abord publié par The Nation – les logiques politiques et militaires de l’opération du 7 octobre et de la guerre menée à Gaza, en interrogeant les effets à moyen terme sur Israël et ses soutiens, ainsi que sur la résistance palestinienne. Ils considèrent que malgré la violence déchaînée contre les Palestiniens, Israël ne parvient pas à atteindre ses objectifs politiques. Et que si les effets de la situation présente sont catastrophiques pour les vies palestiniennes, Israël ne s’oriente pas vers une victoire ni vers une stabilisation de la situation.

    • Béligh Nabli : " Cette guerre est perdue d’avance pour #Israël car :
      1/le #Hamas ne sera jamais totalement détruit ou prendra une autre forme
      2/ Avec la diffusion des images des milliers de morts de civils, le coût politique et symbolique de la guerre affecte l’image d’Israël
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1736452226170732544/pu/vid/avc1/640x360/wE6OokWAcazeOY99.mp4?tag=12


      https://twitter.com/Chronikfr/status/1736452816539881717

    • Il ne s’agit plus désormais de savoir qui va perdre ou gagner la guerre. L’essentiel, c’est qu’il y ait la guerre, et surtout qu’elle soit permanente, cruelle, dévastatrice en vies humaines, qu’elle crée un état d’urgence illimité et totalitaire grâce une économie administrée par les classes dominantes qui elles, absorberont la totalité des richesses produites par le travail des #surnuméraires.

  • In Nairobi’s Silicon Savanna, African workers are taking on Big Tech | Erica Hellerstein
    https://www.codastory.com/authoritarian-tech/kenya-content-moderators

    Over time, Wabe began to see moderators as “soldiers in disguise” — a low-paid workforce toiling in the shadows to make Facebook usable for billions of people around the world. But he also noted a grim irony in the role he and his colleagues played for the platform’s users : “Everybody is safe because of us,” he said. “But we are not.” Source: Coda Story

  • Billy Elliot, film social, très social.
    https://tagrawlaineqqiqi.wordpress.com/2023/12/17/billy-elliot-film-social-tres-social

    Billy Elliot est un film qui a plus de vingt ans, mais je viens seulement de le découvrir. Sur le papier, c’est l’histoire d’un fils de mineur qui veut apprendre la danse, mais son père veut qu’il fasse de la boxe, et pas ce truc de fille. Mais en réalité, c’est un film qui parle […]

    #Films
    https://0.gravatar.com/avatar/cd5bf583a4f6b14e8793f123f6473b33bb560651f18847079e51b3bcad719755?s=96&d=

  • La patate souffre de la #chaleur et provoque une #guerre_de_l’eau

    Les quelque 4000 producteurs suisses de pommes de terre font face depuis trois ans à des récoltes médiocres. La patate a besoin d’eau en été. Elle est frappée de plein fouet par des mois estivaux brûlants. La tension monte autour de l’usage de l’or bleu.

    En Suisse la patate est sacrée. Pensez aux röstis ! Et un pique-nique ne va pas sans un bon paquet de chips. De leur côté, les paysans suisses aiment aussi la patate. Quand tout se déroule bien, elle offre un rendement inégalable aux agriculteurs du Plateau suisse. Cela, en retour d’un investissement de 10’000 francs pour en cultiver un hectare.

    « La pomme de terre est une championne dans sa capacité à transformer le soleil en calories et elle a l’avantage de pouvoir être consommée directement », commente Patrice de Werra, spécialiste de la pomme de terre à l’Agroscope, le centre de compétence de la Confédération dans le domaine de la recherche agronomique.

    Autre signe distinctif ? Elle nécessite de l’eau, bien plus que le blé ou le maïs doux, par exemple. Et le précieux liquide doit arriver au bon moment, c’est-à-dire en été, au moment où la pomme de terre – celle utilisée pour faire des frites et des chips – déploie ses tubercules dans la terre. Or les épisodes caniculaires se sont succédé depuis 2021. Et la patate ne pousse plus au-delà de 30 degrés. Pour ne rien arranger, la pluie est parfois tombée à contretemps, comme en été 2021, entravant la mise en terre des plants.

    « L’ennemi numéro un de la patate, ce sont les extrêmes climatiques », résume Niklaus Ramseyer, secrétaire général de l’Union suisse des producteurs de pommes de terre (USPPT). Les rendements de la généreuse patate ont baissé sensiblement, avec dans certains cas des pertes de 40%. Il a fallu importer des stocks des pays voisins. Plus de 50’000 tonnes en 2021, où la récolte a connu les plus mauvais rendements depuis le début du siècle avec 380’000 tonnes produites, contre plus de 500’000 tonnes les bonnes années. L’accumulation de ces mauvaises saisons commence à peser sur le moral des agriculteurs. Au point que certains envisagent même d’abandonner la pomme de terre.
    Des sécheresses au pays de l’eau

    Au cœur de cette culture, on trouve la question de l’eau, dans un pays qui est pourtant considéré comme le château d’eau de l’Europe. « C’est un grand problème », reconnaît Niklaus Ramseyer, membre de l’Union suisse des producteurs de pommes de terre (USPPT). « Nous avons plus de pluie en hiver et moins en été. Si le niveau d’eau d’une rivière baisse, les paysans qui utilisent des eaux de surface peuvent voir cette source fermée par les autorités », résume-t-il. L’USPPT milite pour la mise en place de systèmes d’arrosage partout où cela est possible. Environ 45% des exploitations ne disposent pas d’une telle ressource. « Seule une fraction d’entre elles pourront s’équiper », précise Patrice Werra, pour des raisons liées à la déclivité du terrain et à la proximité des sources.

    Niklaus Ramseyer milite pour trouver de nouvelles solutions. « On pourrait, par exemple, utiliser les barrages pour conserver de l’eau en hiver afin de mieux irriguer en été », suggère-t-il. Les paysans peuvent aussi tester des espèces plus robustes, planter des variétés plus précoces. Dans tous les cas, les producteurs défendent bec et ongles la culture de la patate. « Nous voulons répondre à la demande, qui est forte. Et nous sommes opposés aux importations. Le plus important, c’est que les surfaces d’exploitation de la pomme de terre ne baissent pas », martèle Niklaus Ramseyer. Qui rappelle que la Suisse possède de bonnes terres et bénéficie d’assez de pluie pour cette culture.

    Un pays où l’eau n’est pas comptée

    « On aura toujours assez d’eau en Suisse, mais pas forcément au bon endroit et pas au bon moment », réagit Bettina Schaefli, professeure d’hydrologie à l’Université de Berne. Cette situation de pénurie estivale est un fait nouveau dans un pays où il y a quelques dizaines d’années, l’arrosage des patates était rare. La scientifique prévoit que des arbitrages devront avoir lieu dans les régions, avec une priorité pour l’agriculture, puisqu’elle nous nourrit. Une juste répartition de l’eau entre agriculture, industrie et usage privé devra se fonder sur des chiffres. Or la Suisse ne compte pas son or bleu. « Les agriculteurs doivent fournir des statistiques sur tout ce qu’ils font, sauf concernant l’usage de l’eau », regrette Bettina Schaefli. Qui s’empresse de préciser que les paysans ne gaspillent pas cette ressource, dont l’usage coûte.

    Les barrages viendront-ils à l’aide de la pomme de terre ? L’hydrologue estime qu’il s’agit de deux questions séparées, du fait de l’éloignement de ces deux activités. « Le facteur principal, c’est la pluie et la neige », dit-elle. Dans tous les cas, le futur de la patate suisse est incertain. La longueur et l’intensité des périodes caniculaires, la baisse de la pluviosité en été et l’évaporation vont réduire les volumes d’eau disponibles pendant les périodes vitales. « Le défi concerne toute la culture maraîchère, qui a besoin d’encore plus d’eau que la patate. Quant à la pomme de terre, si le dérèglement climatique s’emballe, elle risque de devenir un produit de luxe dans 70 ans. Dans cent ans, elle est susceptible de disparaître », prévoit Patrice de Werra. Les paysans suisses se tourneront vers une agriculture moins gourmande en eau, comme la culture du maïs doux ou des lentilles. « Ils savent s’adapter, tandis que des pays comme la Russie, par exemple, gagneront des terres cultivables », conclut-il.

    https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/la-patate-souffre-de-la-chaleur-et-provoque-une-guerre-de-leau

    #patates #pommes_de_terre #eau #Suisse #sécheresse #climat #changement_climatique #agriculture #canicules #rendements #arrosage #pluie #neige #pluviosité #évaporation #maraîchage

    • la dernière fois que le gouv a eu un « problème » avec l’eau potable (avec les polluants en fait), la « solution », parfaite et évidente, c’était d’augmenter les niveaux max des saloperies autorisées. On change pas une méthode qui gagne :-)

    • Véolia planqué derrière Eau Toulouse métropole m’a forcé la main, ils ont réussi par leurs manigances à ce que je me retrouve en conflit avec mes copropriétaires en nous imposant des travaux de 1700€ pour avoir deux compteurs différenciés et un compteur général, au final ceux-ci sont en RFID et envoient des données deux fois par jour.
      Leur campagne pour imposer ces compteurs a été faite sournoisement puisque au départ du processus j’ai envoyé un recommandé qui stipulait mon refus de tout compteur émetteur.
      Si l’histoire vous intéresse, je peux développer, en tout cas, faites gaffe ils ne reculent devant rien.

    • Par contre ceux qui prétendent que « l’on marche sur la tête » pourront continuer à bien se payer la nôtre :

      Le gouvernement a abandonné son projet d’augmenter les taxes sur les pesticides et l’irrigation, privant ainsi de financement supplémentaire les agences de l’eau. De quoi révolter les acteurs du secteur.
      .../...
      La décision du gouvernement a aussi choqué dans le monde associatif. « Le gouvernement cède aux pressions d’une partie du monde agricole », a dénoncé Arnaud Clugery, le porte-parole de l’association Eaux et Rivières de Bretagne, au micro de France Info le 6 décembre. Et d’ajouter : « [C’est un] signal donné à la FNSEA et à l’agro-industrie pour leur dire “Continuez comme avant, on ne vous embêtera pas plus”. »

      https://reporterre.net/Les-acteurs-de-l-eau-revoltes-par-le-cadeau-du-gouvernement-a-l-agroindu

    • Les gens ne comprennent pas du tout ce risque.
      C’est ce qui me fout les jetons depuis pratiquement le début. En gros, au bout de quelques mois, on savait qu’en dehors des morts dégueulasses avec un tuyau dans la gorge, il y avait aussi des symptômes débilitants dont on avait aucune idée de la durée, mais qui persistaient des mois. Et que ça tapait sur tous les organes.

      Et c’est ça qui m’a vraiment foutu les jetons. Pas juste d’avoir potentiellement un gros syndrome grippal tous les… 3-4-6 mois (ce qui est déjà beaucoup, beaucoup à supporter), mais de se retrouver à 50 balais dans le corps de quelqu’un de 80 ans.

      Je sais que mes chances d’expérimenter la vie dans un corps de 80 ans augmentent avec le temps, mais je n’envisage pas d’avoir cette expérience dès maintenant et jusqu’à possiblement la fin de mes jours, sachant que la proba est forte que de vivre dans cet état en permanence est très probablement de nature à bien réduire l’espérance de vie totale.

      Et c’est d’autant plus insupportable que je suis certaine que les décideurs ont parfaitement conscience de cette réalité, mais qu’ils laissent faire parce qu’il ont tout à y gagner :
      – la variété des symptômes fait que le lien donc la causalité, donc les responsabilités, est pratiquement impossible à établir.
      – agir serait extrêmement couteux (financement massif de l’amélioration de la qualité de l’air intérieur comme on a investi des sommes colossales il y a plus d’un siècle dans la qualité de l’eau)
      – ce serait aussi très couteux d’un point de vue politique, après avoir encouragé les gens à se surexposer (et à exposer leur proches) à l’agent pathologique.
      – cela permet d’accélérer le plan de liquidation de la santé publique (par engorgement permanent) au profit exclusif de la santé privée.
      – pour retarder l’implosion sociale sous le poids des malades, suffit de les blâmer et de sanctionner les médecins qui vaudraient les empêcher de trimer au-delà de leurs forces.
      – Ça touche plus fortement les prolos
      – Ça raccourcit plus fortement la vie des prolos, ce qui est bien pour récupérer du fric sur les retraites.

  • Le drame des enfants placés lâchés à leur majorité : « T’es qu’une enfant de l’aide sociale à l’enfance, arrête de viser trop loin »
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2023/12/05/le-drame-des-enfants-places-laches-a-leur-majorite-t-es-qu-une-enfant-de-l-a

    L’arrivée des 18 ans rime, pour tous les adolescents placés, avec l’urgence de déterminer comment se lancer dans la vie adulte, eux qui sont contraints à faire le grand saut sans soutien familial.

    [...]

    Plus d’un tiers des jeunes sans domicile [et combien de détenus ? ndc] sont ainsi issus de l’ASE, notait une étude de la Fondation Abbé Pierre en 2019. Une proportion alarmante alors que les enfants placés ne représentent que 2 % de la population générale des mineurs.

    [...]

    Votée en 2022, la loi dite « Taquet » devait en finir avec ces « sorties sèches » de l’#ASE, rendant obligatoire l’accompagnement des jeunes de moins de 21 ans « sans ressources suffisantes ». Mais un an après, son application s’avère « peu efficiente », constatait un rapport du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse (COJ), en juin. Si le nombre de contrats jeunes majeurs [cet accompagnement individualisé éducatif et financier, parfois d’hébergement, qui peut être accordé par les départements aux majeurs sortant de l’ASE, sous condition de la constitution d’un « projet »] accordés progresse ces dernières années – ainsi, 35 000 jeunes adultes bénéficiaient d’une mesure de la protection de l’enfance, selon les derniers chiffres de 2021 –, les ruptures brutales d’accompagnement persistent et l’accès des jeunes concernés à leurs droits fondamentaux relève du « parcours du combattant », alerte ce rapport. Une grande disparité de prise en charge est aussi relevée selon les départements, avec des territoires où le contrat jeune majeur est « plus rare que l’or », de l’avis des intéressés.

    Face à ce constat sévère, la première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé, le 20 novembre, des actions de mentorat ainsi qu’un « coup de pouce financier » de 1 500 euros, versé automatiquement à 18 ans aux sortants de l’ASE. Les collectifs d’anciens enfants placés se sont dits « sidérés » par cette annonce : trop insuffisante à leurs yeux, mais qui impliquera surtout la suppression du « pécule », une somme à laquelle ces jeunes ont droit depuis 2016 à leur majorité. Constituée des allocations de rentrée scolaire mises chaque année sur un compte bloqué le temps de leur placement (et encore aujourd’hui pas toujours perçue ni réclamée, faute d’information), elle peut s’élever, pour certains, largement au-dessus de 1 500 euros. « On nous fait les poches ! », s’est insurgé Lyes Louffok, lui-même ancien enfant placé et auteur de Si les enfants votaient (Harper Collins, 2022).

    Dans le Doubs, Emilie Joly a seulement 19 ans lorsqu’elle reçoit une lettre lui annonçant sans sommation sa sortie de l’ASE et la fin de son #contrat_jeune_majeur, grâce auquel elle pouvait continuer à séjourner dans sa famille d’accueil. A l’ouverture du courrier, elle s’effondre dans les couloirs de son université. « La lettre stipulait seulement que je ne faisais plus partie de leurs effectifs, sans aucune explication. La première chose que je me suis dite, c’est : “Est-ce que j’ai même le droit de rentrer ce soir dans ma famille d’accueil ?” », raconte la jeune femme, cinq ans plus tard.

    A partir de là, Emilie se sent « totalement abandonnée ». L’étudiante, alors en DUT carrières sociales, doit déménager, malgré les réclamations de sa famille d’accueil, trouver un appartement sans aide de l’ASE, puis cumuler les petits jobs étudiants pour pouvoir continuer à financer ses études, en parallèle de sa bourse d’Etat. Le plus difficile, explique celle qui était placée depuis ses 6 mois, a surtout été de voir le lien rompu, du jour au lendemain, avec son éducatrice et la psychologue de l’ASE qui la suivait depuis petite. « J’ai fait une terrible dépression dans les semaines qui ont suivi et j’ai fini hospitalisée quelque temps. Tous mes projets, tous mes espoirs semblaient s’envoler », confie-t-elle.

    Mais même l’horizon des 21 ans prévu par la loi joue en réalité comme un couperet très précoce. « A ces jeunes, on demande d’être autonomes tout de suite : gérer très tôt et seuls la question du budget, l’enjeu des études ou du travail, les aléas du logement, des premiers impôts…, observe Marie Convert, cheffe de service chez Habitat Jeunes Montpellier, une structure de logements sociaux qui accueille des jeunes sortis de l’ASE. Tout cela plus vite que tous les autres. » L’accès à l’autonomie est de plus en plus tardif pour le reste des jeunes Français, qui quittent désormais le domicile familial vers 24 ans, selon les chiffres Eurostat pour l’année 2021.

    « Orientations subies »

    En regard, les jeunes passés par l’ASE doivent avancer à marche forcée, avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. « La peur ne nous quitte jamais. Pas seulement à l’approche des 18 ou 21 ans, mais à chaque échéance de renouvellement, ou pas, de nos contrats jeune majeur, souvent proposés par tranches de six mois seulement », souligne Alissa Denissova, présidente de l’association d’entraide Repairs ! 44 destinée aux jeunes de l’ASE, à Nantes.

    Des « incertitudes » qui génèrent une « énorme pression », confie Romain, 19 ans. Après une mauvaise orientation à la fac, lui qui a grandi en village d’enfants – des ensembles de plusieurs maisons où sont accueillis des enfants placés – vient de commencer, à Lille, une formation de travailleur social, qui dure trois ans. Il en sera donc diplômé à 22 ans. « Sauf qu’à 21 ans tout s’arrête. Je ne sais déjà pas comment je ferai pour vivre la dernière année, alors il faut absolument que je réussisse chaque examen : je ne peux pas me permettre de redoubler en plus de ça », s’angoisse-t-il.

    [...]

    Tous ont intégré cette réalité : ils n’ont « pas le droit à l’erreur » ni au tâtonnement. Pressés par le temps et la nécessité de trouver rapidement un emploi et un logement – y compris parfois pour pouvoir prétendre aux dispositifs d’accompagnement de l’ASE une fois majeurs –, ces jeunes placés sont d’ailleurs massivement dirigés vers des formations courtes professionnalisantes, dès la fin du collège.
    « On ne leur laisse pas beaucoup de part de rêve », déplore Marie Convert. Ainsi, 40 % des adolescents placés se tournent vers un CAP, seulement 17 % vers un bac général (contre 51 % des jeunes de leur âge).

    https://archive.is/PkWlj

    #enfants_placés

    • La Dre Proal ajoute que partout dans le monde, on constate une explosion de maladies associées à la COVID-19.

      Je pense que les gens commencent à remarquer qu’il y a beaucoup de personnes autour d’eux qui ne vont pas très bien. Et je pense que les gens savent au fond d’eux que ces infections [à répétition] ne sont pas une bonne chose.
      Une citation de La Dre Amy Proal, PolyBio Research

      La Dre Iwasaki s’inquiète elle aussi du nombre croissant de personnes qui développent des problèmes de santé après leur infection au coronavirus.

      « On a peut-être 10 % des personnes qui développent la COVID longue après la phase aiguë. Mais ça ne comprend pas celles qui développent des problèmes cardiaques, une maladie auto-immune ou un dysfonctionnement cognitif. Si on additionne tout ça, c’est probablement plus de 10 % [des gens infectés] qui ont des séquelles liées à la COVID-19. »

      Elle déplore le fait que la plupart des gens ignorent désormais les mesures de base pour prévenir les infections, y compris la vaccination.

      Pour la Dre Proal, cette situation d’infections à répétition par le virus de la COVID-19 ne peut pas durer.

      « Il y a encore un nombre ridicule de gens qui tombent malades. Ces millions de personnes malades [qui développent ensuite la COVID longue] s’ajoutent à toutes les personnes atteintes de la maladie de Lyme, du syndrome de fatigue chronique et de toutes les maladies post-infection... »

      Le Dr Vinh ajoute que la multiplication des cas de COVID longue présente un fardeau considérable pour la société.

      « Avec chaque nouvelle éclosion ou vague, il y a une accumulation [de nouveaux patients]. Et ça entraîne plein de problèmes au-delà de la souffrance des patients : leurs familles souffrent [...] et les systèmes de santé souffrent parce que ces gens cherchent à obtenir de l’aide et des soins. »

      Il craint par ailleurs que le nombre de cas n’augmente plus rapidement que les avancées scientifiques sur ces syndromes.

  • Thomas Piketty : « L’idéologie antipauvres finit par conduire à une dégradation générale de la qualité du service public »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/09/thomas-piketty-l-ideologie-antipauvres-finit-par-conduire-a-une-degradation-

    Ce n’est pas en se défoulant sur les plus précaires que l’on va résoudre les problèmes sociaux, plaide l’économiste dans sa chronique.

    Disons-le d’emblée : l’enquête édifiante publiée par Le Monde sur les procédures intrusives et ubuesques subies par des milliers d’allocataires des caisses d’allocations familiales (CAF) pose des problèmes fondamentaux pour l’avenir de la Sécurité sociale et des services publics, en France, en Europe et dans le monde. En épluchant des milliers de lignes de code indûment dissimulées, en rencontrant des personnes fragilisées et des parents isolés injustement pourchassés pour des trop-perçus imaginaires, les journalistes ont montré les conséquences dramatiques de ces pratiques algorithmiques aveugles sur les existences quotidiennes.

    Encore faut-il préciser que les agents des CAF sont souvent (? ndc) les premiers à dénoncer ces pratiques imposées par leur direction et par les responsables politiques à l’institution sociale à laquelle ils sont attachés. Rappelons que les CAF gèrent avec des moyens limités non seulement les allocations familiales, mais aussi le revenu de solidarité active (revenu de base et complément de revenu pour les bas salaires), les allocations logement, celles destinées aux parents isolés ou aux personnes handicapées, les prestations liées aux gardes d’enfants, etc., soit au total près de 14 millions d’allocataires (environ la moitié des ménages).

    Les coûts de fonctionnement des CAF comme des caisses de l’Assurance-maladie et de l’ensemble des caisses de la Sécurité sociale ont toujours été extrêmement modestes : entre 2 % et 3 % des prestations versées suivant les cas, contre 15 % à 20 % pour les compagnies d’assurances privées. Cette efficacité publique est une bonne chose en soi, à condition toutefois de ne pas pousser trop loin dans cette direction.
    Le problème est que le pouvoir politique n’a cessé de faire pression sur les caisses pour réduire toujours davantage ces coûts. La situation s’est notamment dégradée à la suite de l’arrivée au pouvoir en 2007 de Nicolas Sarkozy, qui a mis en avant la nécessité d’une chasse sans merci à la fraude sociale et les allocataires soupçonnés de ruiner le système.

    Glorification des « premiers de cordée »

    Et qu’importe si toutes les études montrent que la fraude fiscale et l’évasion en col blanc portent sur des montants autrement importants. Puisqu’il est compliqué de s’en prendre aux plus riches, vengeons-nous sur les plus pauvres ! Cette glorification des « premiers de cordée » et cette stigmatisation des plus #pauvres (réputés incapables de « traverser la rue » pour trouver un emploi, et régulièrement accusés de coûter un « pognon de dingue ») se sont encore accentuées avec Emmanuel Macron depuis 2017. Sommées de débusquer les #fraudeurs et de faire du chiffre avec des moyens humains réduits, les CAF se sont alors lancées dans la dérive algorithmique mise au jour par les journalistes. [dès 2010, en fait,c-à-d sous Hollande ndc]

    Le pire dans cette évolution est que l’#idéologie_antipauvres finit par conduire à une dégradation générale de la qualité du service public. Si vous n’en avez pas fait l’expérience vous-même, demandez autour de vous. Depuis plusieurs années, si vous envoyez un message aux CAF sur l’interface prévue à cet effet, la machine vous répond que les messages traités actuellement sont ceux réceptionnés il y a trois mois, et que le vôtre devra attendre (six mois plus tard, il attend toujours).

    En revanche, si l’on vous reproche un trop-perçu, parfois fantaisiste, il faut payer tout de suite, sans recours possible. Pour ceux qui en ont les moyens, ces situations ubuesques sont pénibles mais gérables. Pour tous ceux dont les finances sont tendues, c’est insupportable. De toute évidence, les #CAF ne disposent pas des moyens humains permettant de rendre un service de qualité et de traiter correctement les usagers, ce qui est extrêmement douloureux pour toutes les personnes impliquées.

    Cette dégradation du service public se retrouve dans de multiples domaines, par exemple avec des délais de plus de six mois pour obtenir des papiers d’identité, des procédures de remboursement toujours trop lourdes auprès de l’Assurance-maladie et des mutuelles, ou encore l’opacité extrême des #algorithmes d’affectation dans l’enseignement supérieur, dans un contexte de pénurie de places et de moyens dans les filières les plus recherchées.

    Stratégie de droite

    La stratégie de la droite visant à stigmatiser les pauvres et les « assistés » comme responsables des maux du pays est doublement perdante : elle fragilise les plus modestes et conduit à la dégradation du service public pour tous et au règne du chacun-pour-soi, au moment même où nous aurions besoin de socialiser davantage de ressources pour pourvoir aux besoins criants dans la santé, l’éducation et l’environnement. La vérité est que c’est dans le secteur privé que se trouvent les gaspillages et les rémunérations indues, et non dans les caisses sociales et les services publics.

    Cette nouvelle idéologie antipauvres est d’autant plus inquiétante qu’elle est au cœur des recompositions politiques actuelles. La loi antisquatteurs adoptée fin 2022 par une coalition RN-LR-Renaissance en est l’incarnation. Elle montre aussi les impasses de cette approche : ce n’est pas en se défoulant sur les plus #précaires et en fragilisant l’ensemble des #locataires à grands coups de bail raccourci de location meublée et d’expulsion accélérée que l’on va résoudre les problèmes de logement des dizaines de millions de ménages mal logés et mal isolés.

    Cette question est aussi l’occasion de combattre le RN sur le seul terrain qui vaille : celui des faiblesses et des incohérences de son programme. La conversion sociale du RN est un leurre. Le parti reste profondément imprégné de libéralisme économique, comme le montre sa volonté de supprimer l’impôt sur la fortune immobilière, de la même façon que Jean-Marie Le Pen voulait supprimer l’impôt sur le revenu dans les années 1980. Il est plus que temps de sortir des obsessions identitaires actuelles et de remettre les questions socio-économiques au centre du débat public.

    https://seenthis.net/messages/1028926

  • Revealed: Sellafield nuclear site has leak that could pose risk to public | Energy industry | The Guardian
    https://www.theguardian.com/business/2023/dec/05/sellafield-nuclear-site-leak-could-pose-risk-to-public

    Safety concerns at Europe’s most hazardous plant have caused diplomatic tensions with US, Norway and Ireland

    (...)

    In July last year, the Committee on Medical Aspects of Radiation in the Environment noted in its public minutes that “the leak has been continuing at the same rate since October 2020, around 2.5m [cubic meters] per day …”.

    • Les problèmes de contamination et de fuites radioactives sur le site de Sellafield ça court depuis les années 60. Ce site est une poubelle nucléaire a ciel ouvert : conjointement site historique de production de plutonium (bombinette anglaise), site d’expérimentation, de production électrique, de retraitement des déchets et de fabrication de combustible. Un peu comme si on avait en France sur un seul site Cadarache+la Hague+Tricastin (ou une autre).
      Une vraie poubelle++

  • COVID-19 et dysrégulation immunitaire : Résumé et ressources | Andrew Ewing
    https://cabrioles.substack.com/p/covid-19-et-dysregulation-immunitaire

    L’infection par le COVID-19 a plusieurs effets très préoccupants sur le système immunitaire qui pourraient facilement conduire à favoriser d’autres agents pathogènes et à aggraver les conséquences des réinfections par le COVID-19. Ce dysfonctionnement ou vieillissement du système immunitaire est au moins l’un des scénarios les plus probables expliquant les récentes vagues de maladies comme le VRS, la grippe, le streptocoque A et d’autres infections.

    Andrew Ewing est professeur de chimie et de biologie moléculaire à l’université de Göteborg, spécialisé dans la compréhension des bases de la communication entre les cellules du cerveau, et membre élu de l’Académie suédoise des sciences. Il est actif au sein du forum Vetenskaps en Suède, a cosigné/écrit des articles dans des périodiques suédois, norvégiens, français et américains, dont TIME, a fait partie de l’équipe qui a rédigé l’article du consensus Delphi sur le COVID-19 dans Nature, ainsi qu’un article dans Humanities and Social Sciences Communications.

    #Covid #système_immunitaire (effondrement du) #immunodéficience

    • La dysrégulation immunitaire est considérée par beaucoup comme une manifestation du COVID Long, mais elle se produit chez les patient·es après un COVID-19 sévère, modéré et léger. Le COVID Long est généralement défini par des symptômes, cependant, la dysrégulation immunitaire est souvent difficile à diagnostiquer en tant que symptôme. Bien que sa prévalence ne soit pas encore connue, l’association de la dysrégulation immunitaire avec le COVID Long indique qu’elle est au moins de l’ordre de 10% et qu’elle pourrait être considérablement plus importante.

      La prévalence des infections aiguës par le COVID-19 a été incroyablement élevée, ce qui a eu des conséquences considérables pour l’humanité. Les réinfections sont de plus en plus fréquentes, endommageant le système immunitaire et l’affaiblissant avant que les infections suivantes ne se produisent. Pendant cette période, et avec la possibilité d’une persistance virale démontrée par de nombreuses études, le système immunitaire n’est pas aussi fort et est plus sensible à d’autres agents pathogènes.

      Le SARS-CoV-2 provoque un dysfonctionnement immunitaire par le biais de plusieurs mécanismes directs et indirects, notamment la destruction d’importantes catégories de cellules immunitaires innées et adaptatives. Le taux de renouvellement des cellules sanguines d’un individu est un facteur qui détermine le caractère transitoire ou grave des dommages.

    • Vous croyez qu’il faudrait les prévenir, les infectiologues en carton pâte, que ce n’est pas le masque qui crée la « dette immunitaire » mais #SARS-CoV2 lui même ?

      L’infection par le COVID-19 a plusieurs effets très préoccupants sur le système immunitaire qui pourraient facilement conduire à favoriser d’autres agents pathogènes et à aggraver les conséquences des réinfections par le COVID-19. Ce dysfonctionnement ou vieillissement du système immunitaire est au moins l’un des scénarios les plus probables expliquant les récentes vagues de maladies comme le VRS, la grippe, le streptocoque A et d’autres infections. En revanche, la dette immunitaire n’est pas considérée comme une explication viable, car l’augmentation de ces maladies se poursuit dans les pays qui ont déjà connu des flambées la saison dernière et voient l’immunité diminuer pour bon nombre de ces maladies. Une autre préoccupation sérieuse à ce stade est que les infections répétées par le COVID-19 pourraient conduire à l’épuisement des cellules T CD8+ cytotoxiques, ce qui pourrait avoir des effets en aval sur d’autres maladies comme les cancers, car les cellules T jouent un rôle essentiel dans la limitation de la prolifération tumorale et il a été démontré qu’elles peuvent se différencier et devenir dysfonctionnelles.

    • Il a été démontré que chaque réinfection augmentait le risque cumulé de décès, d’hospitalisation et de séquelles dans de multiples systèmes d’organes, tant dans la phase aiguë que dans la phase post-aiguë. Cela montre que le système immunitaire n’est pas suffisamment protecteur pour limiter les dommages causés par de nouvelles infections par le COVID-19 ou d’autres infections, même après vaccination. Il s’agit d’un problème grave si nous sommes continuellement réinfecté·es avant que le système immunitaire ne se rétablisse à chaque fois.

      Donc, mis à part que le vaccin protège contre les formes graves et peut éventuellement faire baisser la charge virale, j’en suis à me demander si une nouvelle dose est bien pertinente. Le masque reste la meilleure protection contre les réinfections, non ?

    • Comme la plupart des gens sont totalement dés-incités de se re-vacciner, on va bientôt avoir la réponse : de + en + de gens sont à poil devant les variants.

      Le vaccin ne protège pas contre les réinfections de manière absolue, mais ça doit bien atténuer les chances quand même, surtout au début.
      Et vu la saleté en face, même 25% de protection, je prendrais (mais on ne sait pas).

      En fait, comme je le rabâche depuis 3 ans, faute de politique de santé publique, rien n’est réellement efficace dans une propagation yolo en population générale.

      Donc, la meilleure stratégie reste ceinture et bretelle pour limiter les risques de se retrouver le cul à l’air.

      Autrement dit : vaccin à jour + FFP2 + distanciation sociale au maximum possible selon les configurations perso × pro.

      On va me dire : « c’est pas tenable à long terme, surtout sans perspective d’amélioration ».

      Je te réponds : « ce qui m’a l’air pas du tout tenable, c’est d’avoir gagné un #Covid_Long à la loterie de portnawak généralisé et de se coltiner peut-être bien à vie des handicaps, dégradations et limitations diverses et variées de ta santé, sans l’ombre d’une solution thérapeutique. La seule bonne nouvelle étant que le probable raccourcissement de ton espérance de vie devrait te délivrer plus vite que prévu et te faire rater la fin du monde climatique. »

      Surtout que maintenant que les malades comme prévu commencent à peser dur sur les systèmes de santé, on est en train de finir le bazardement du bousin.

      D’où la nouvelle politique suisse de dire que les gens vont s’immuniser en tombant malades.
      https://www.rts.ch/info/suisse/14523106-lactuelle-vague-de-covid-en-suisse-favorisera-une-immunite-collective-r

    • Je rêve ou tu es en train de demander des avis médicaux sur internet ? :-)

      Pour ma part je conseille #ceinture_et_bretelles ; pas entendu qui que ce soit de sérieux dire le contraire.

      EDIT : tout comme monolecte !

    • L’actuelle vague de Covid en Suisse favorisera une immunité collective renforcée
      💩

      Les cas de Covid-19 sont à nouveau en hausse. Du point de vue de la défense immunitaire collective, selon le président de la Commission fédérale pour les vaccinations Christophe Berger, la vague actuelle est, dans une certaine mesure, bienvenue.

      La recrudescence actuelle est sous contrôle, précise Christophe Berger dans la NZZ am Sonntag ce dimanche. S’il déplore les cas de maladies, il souligne que cette vague fait en quelque sorte partie du concept de la politique d’immunisation actuelle. Le but de celui-ci est d’éviter les cas lourds et mortels en lien avec le coronavirus.

      Cet hiver, la vaccination est donc recommandée uniquement pour les personnes à risques d’infection sévère, c’est-à-dire les personnes âgées de 65 ans ou plus, ou souffrant de certaines maladies chroniques.
      Nouvelle stratégie face au Covid-19

      Pour le reste de la population, aucune vaccination n’est recommandée. Elle n’offre qu’une protection faible et de courte durée contre les formes bénignes, explique l’Office fédéral de la santé publique sur son site internet.

      Selon les experts, cités par la presse alémanique, en raison de contaminations ou de vaccinations antérieures, près de 98 % de la population possède déjà des anticorps.

      Selon Christophe Berger, il est important que cette immunité de base persiste, non plus grâce à la vaccination mais à une contamination.

    • Je rêve ou tu es en train de demander des avis médicaux sur internet ? :-)

      Bah oui, carrément @fil. J’ai des doutes sur l’innocuité de ces vaccins à ARN messager. Je m’en rapporte à mon expérience personnelle (qui ne vaut pas grand chose mais c’est du vécu) ; à chaque injection, je suis quand même bien cogné. A quoi cela est-il dû, je ne sais pas et je n’ai pas non plus vraiment cherché.
      Donc oui, l’attitude la plus « safe » est ceinture et bretelle. Question interaction sociale, pas trop de soucis avec ça vu que nous nous « ensauvageons » un peu plus chaque jour ...

      Ceci dit @monolecte, si même la Suisse baisse la garde et adopte la raclette attitude, oui, il y a de quoi flipper parce que, en principe, iels sont plutôt de nature méfiante voire un tantinet parano les citoyen·nes de la Confédération ...
      [edit] : après, les grands chefs ne représentent qu’une faible proportion de la population et les laquais médiatiques qui les relaient n’ont pour seule préoccupation que d’aller à la gamelle.

    • Donc, un machin prévu pour obtenir une bonne réponse immunitaire donne une bonne réponse immunitaire… 🤷‍♀️

      Perso, j’ai + flippé quand un des vaccins a donné que dalle comme réponse. Vu les zinzins qui trainent jusque dans les officines, j’ai passé 6 mois (non, quand même pas !) à me demander si je n’étais pas tombée sur une antivaxxx qui m’avait filé du liquide phy en ricanant.

      Oui, en santé publique (si on peut encore appeler ça comme ça), ce sont les assurantiels qui ont pris le pouvoir. Autrement dit : à combien tu estimes ta précieuse santé et combien t’es prêt à raquer ?

      Les gueux, ils vont profiter des bienfaits des méthodes « naturelles », comme au bon vieux temps de l’espérance de vie à 35 ans.

  • Attaque israélienne sur un convoi de MSF : « Ce qui s’est passé est très grave », réagit la directrice générale de Médecins sans Frontières
    https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/attaque-israelienne-sur-un-convoi-de-msf-ce-qui-s-est-passe-est-tres-gr

    « Nos équipes sont tombées nez à nez avec un tank israélien et des soldats israéliens qui leur ont tiré dessus », explique la présidente qui assure avoir pu parler avec ses bénévoles pour comprendre ce qu’il s’était passé. Claire Magone affirme par ailleurs que « deux jours après, les Israéliens ont détruit les mêmes véhicules, qui était garés devant la clinique de MSF ». « L’armée israélienne » a détruit les véhicules « avec un bulldozer » et a « mis le feu aux voitures, provoquant l’incendie de la clinique, dans laquelle les équipes s’étaient mises à l’abri ». La présidente ne se prononce pas sur « l’intentionnalité » de l’armée mais constate que « les preuves ont été détruites ».

  • Les raisons des mystérieux transports du combustible de l’EPR de Flamanville
    https://www.sortirdunucleaire.org/Les-raisons-des-mysterieux-transports-du-combustible-de-l-EPR-de-

    Fin octobre 2023, le journal Ouest-France signale de mystérieux transports de combustible nucléaire, quittant l’EPR de Flamanville (Normandie) pour être renvoyé là où il a été fabriqué (Drôme). Ce retour à l’envoyeur est dû à de sérieuses difficultés. Comme le révèle un récent document de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), une partie du combustible de l’EPR est en réalité inutilisable en l’état. Pourtant, EDF a assuré au média qu’il « n’y a pas de sujet combustible ». Retour sur ce sujet (qui existe bel et bien) et explications sur les raisons de ces mystérieux transports.

    #EPR #IRSN #EDF #Flamanville

    • AVIS IRSN N° 2023-00151 : Réacteurs électronucléaires EDF – EPR – Corrosion du gainage en alliage M5 des assemblages de combustible – 13/10/2023
      https://www.irsn.fr/sites/default/files/2023-11/Avis-IRSN-2023-00151.pdf

      Toutefois, les assemblages chargés en positions non périphériques, fabriqués antérieurement à l’identification du phénomène de corrosion accélérée sur le parc électronucléaire français, contiennent des gaines en alliage M5 issues de coulées de matière à faible teneur en fer. Leur sensibilité au phénomène de corrosion accélérée doit donc être considérée pour définir le plan de chargement des assemblages pour le premier cycle d’irradiation de l’EPR FA3, d’autant plus que la majorité de ces coulées ne dispose, à date, d’aucun REX.

      Au cours de l’expertise, EDF a optimisé le plan de chargement des assemblages (type et position dans le cœur) afin, d’une part, de limiter le phénomène de corrosion accélérée du gainage M5 lors du premier cycle d’irradiation de l’EPR FA3, et d’autre part d’anticiper le plan de chargement des cycles suivants. Les optimisations, réalisées au regard de la teneur en fer des coulées, conservent la répartition et la position des assemblages dans le cœur par type d’enrichissement en uranium 235 et consistent à :
      exclure les assemblages présentant un nombre élevé de crayons issus de la coulée hypersensible identifiée, en particulier ceux avec le plus fort enrichissement en uranium 235. Ces assemblages seront remplacés par des assemblages d’enrichissement identique présentant des crayons issus de coulées de matière M5 de plus forte teneur en fer. Toutefois, quelques assemblages contenant un très faible nombre de crayons issus de la coulée hypersensible sont conservés dans la mesure où le REX montre des épaisseurs de zircone modérées pour ce type d’assemblage ;
      • sélectionner, pour les autres assemblages, ceux comportant les coulées de plus forte teneur en fer disponibles, en particulier pour ceux présentant le plus fort enrichissement en uranium 235.

      (c’est moi qui graisse)
      explication des retours au producteur

      Ceci dit, ça laisse apparaître chez celui-ci un défaut de maîtrise du procédé assez ahurissant ! Dans un cadre de certification d’assurance qualité que j’imagine au top niveau, on a, en sortie, des variations des valeurs de paramètres qui sont (ou se révèlent ?) critiques. C’est dingue !

  • Covid, grippe… Exigeons le port du masque dans tous les hôpitaux | les Collectifs Winslow Santé Publique, Millions missing France, Ecole et familles oubliées
    https://www.lexpress.fr/sciences-sante/covid-grippe-exigeons-le-port-du-masque-dans-tous-les-hopitaux-TMRUJVRJ7BHW

    Des collectifs de patients et des soignants plaident pour un retour du masque et des mesures protectrices et efficaces dans tous les lieux de soins. Source : Dans la presse