• Spain denies port call for ship carrying arms to Israel
    By Reuters May 16, 20249:27 PM GMT+2
    https://www.reuters.com/world/europe/spain-denied-port-call-ship-carrying-arms-israel-2024-05-16

    MADRID, May 16 (Reuters) - Spain has refused permission for an Israel-bound ship carrying arms to call at the southeastern port of Cartagena, Foreign Minister Jose Manuel Albares said on Thursday.
    Albares confirmed reports that the Marianne Danica was carrying a cargo of arms to Israel and had requested permission to call at Cartagena on May 21.
    He said refusing permission to dock in Spanish ports was consistent with Spain’s policy to ban the exports of all arms to Israel since the outbreak of the war in Gaza in October.
    “We have detected this ship, we have refused to allow it to dock, and I can tell you that this will be a consistent policy with any ship carrying Israeli arms and arms cargo that wants to dock in Spanish ports,” Albares told reporters in Brussels.
    It was carrying nearly 27 tons in explosive material from India’s Madras, El Pais reported. (...)

    #IsraelEspagne

  • Actuel Moyen Âge / X
    https://twitter.com/AgeMoyen/status/1790998003655807221

    Ces petits gribouillages n’ont l’air de rien... mais ce sont des devoirs scolaires qui datent du Moyen Âge ! Et ces dessins nous en disent très long sur la culture de l’époque. Un thread ⬇️ ! (inspiré de celui de BatallitasX que je remercie) #histoire #medievaltwitter

    https://threadreaderapp.com/thread/1790998003655807221.html

  • Dialogue [de]colonial - #oupas | Mediapart | 16.05.24

    https://www.mediapart.fr/journal/france/160524/nouvelle-caledonie-le-dramatique-retour-du-refoule-colonial

    En raison de sa désinvolture et de son impréparation, tant l’histoire semble se répéter, l’exécutif fait prendre à la France le risque de réduire en cendres près de quarante ans d’un patient processus de décolonisation, qui avait permis jusque-là, dans un savant apprentissage des forces en présence, de maintenir la paix civile en Nouvelle-Calédonie et dont certains, y compris parmi les officiels, ont longtemps espéré qu’il symbolise la première décolonisation « réussie », c’est-à-dire sans violences, de notre pays.

    • Aujourd’hui, le fil des échanges et de l’équilibre sur lequel s’est construit le destin commun en Nouvelle-Calédonie semble cassé, malgré les appels au calme qui se font entendre de toutes parts, côté loyaliste et côté indépendantiste.

      Emmanuel Macron en porte la responsabilité, au regard des fautes accumulées par l’exécutif. Plutôt que d’entendre les alertes des indépendantistes lancées depuis des mois sur les conséquences d’un élargissement du corps électoral susceptible de marginaliser les Kanak·es dans la répartition des sièges dans les provinces, l’exécutif a choisi de les mépriser. Plutôt que de persister dans la nécessité d’un dialogue, tout complexe soit-il, il a choisi de passer en force son projet à l’Assemblée nationale.

      Plutôt que de saisir la gravité du moment en tirant les leçons des expériences passées, le président refuse de faire une pause sur le fond de la réforme contestée, recourt à l’état d’urgence – inscrit dans la loi en 1955 pour faire face aux « événements » d’une autre ex-colonie, l’Algérie – et envoie les troupes.

  • Cryptomonnaies : ces deux génies des mathématiques ont réussi à voler 25 Millions de Dollars sur la Blockchain
    https://www.phonandroid.com/cryptomonnaies-ces-deux-genies-des-mathematiques-ont-reussi-a-voler-25-

    Un coup de filet spectaculaire aux États-Unis a mené à l’arrestation de deux frères accusés de manipulation de la blockchain Ethereum et de vol de 25 millions de dollars en cryptomonnaies. Ce cas, qualifié d’inédit par les autorités, montre que cette technologie possède toujours des failles.

    Souvenez-vous, il y a 10 ans, c’était la technologie qui, si vous n’y alliez pas, vous étiez foutus. J’ai eu un RDV avec un gugusse, pas du métier, mais avec apparemment des moyens, qui voulait faire un partenariat pour qu’on développe un truc révolutionnaire basé sur la blockchain. Évidemment, il n’y avait aucun élément concret pour appuyer le projet, à part l’envie de.

    La confiance, ça ne se décrète pas. Et la confiance dans un truc que personne de normalement constitué ne peut comprendre, ça ne se décrète toujours pas non plus.

    Juste après, il y a eu les NFT. C’était une sorte de produit dérivé de la blockchain. J’ai souris en constatant que des gens voulaient créer/créaient des jeux et un web tout entier, basé sur la blockchain.

    Et...

    Voilà.

    On peut te me voler des millions en te me manipulant la chaîne de blocs.

    Bizarrement, ils ont été arrêtés. On va attendre le nanard dédié au sujet sur Netflix pour découvrir comment.

    • pour altérer les transactions en attente sur la blockchain. Ils ont ciblé une faille spécifique dans le code du MEV-Boost, un mécanisme qui optimise la sélection des transaction. En exploitant cette vulnérabilité, ils ont réussi à réorganiser un bloc de transactions à leur avantage et on pu ainsi siphonner les fonds des utilisateurs sans méfiance en seulement quelques secondes.

      Leur stratégie incluait l’utilisation de sociétés écrans et d’adresses de cryptomonnaie multiples pour masquer leur identité et l’origine des fonds volés. L’enquête, menée par l’Unité Cyber d’Investigation Criminelle de l’IRS avec l’aide de la police de New York et de la Douane et Protection des Frontières des États-Unis, a dévoilé l’ingéniosité et la complexité de leur schéma frauduleux. Si reconnus coupables, les deux frères pourraient faire face à une peine maximale de 20 ans de prison pour chaque chef d’accusation.

    • Ça fait penser au film « Money Monsters » qui évoque le trading haute fréquence. Tout du long, la société en cause évoque que bon, pas de chance, c’était une chance sur un million pour que tout l’argent soit perdu, mais l’algo est seul responsable, et c’est tant pis. Puis à la fin, tu découvres que bon, le dirigeant a exploité la faille du « je fais un virement avec l’argent du compte en banque et tant pis ».

  • Établir les conditions du dialogue : +1000 FDO

    https://www.liberation.fr/societe/en-direct-nouvelle-caledonie-une-nuit-sous-etat-durgence-un-tout-petit-pe

    « En Nouvelle-Calédonie‚ la situation est grave et nos objectifs sont clairs : rétablir l’ordre, assurer la continuité de la vie en Nouvelle-Calédonie et établir les conditions du dialogue », a déclaré ce jeudi Gabriel Attal à la sortie d’un deuxième Conseil de défense.

    Le Premier ministre a assuré que 1 000 effectifs supplémentaires (en plus des 1 700 déjà présents), des policiers et des gendarmes, sont envoyés en Nouvelle-Calédonie.

    Et sinon, retirer le projet passé en force et établir le dialogue sur des bases saines ?

  • La chasse aux Kanak est ouverte… | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/aisdpk-kanaky/blog/150524/la-chasse-aux-kanak-est-ouverte

    Nous avons été nombreux à alerter de ce risque de dérapage, depuis 2021 et le discours mémorable de Macron suite à la mascarade de 3e référendum, sans être entendus. On est revenu au bon vieux temps du Dr Pons qui a mené aux tristes événements d’Ouvéa en 1988. Les réactionnaires au pays, parmi lesquels un grand nombre de ceux arrivés depuis 20 ans pour faire du fric en Nouvelle-Calédonie, n’ont plus de scrupules. Des milices tirent à vue sur les jeunes kanak.

    En plus, nommer le député anti-indépendantiste Meztdorf pour être le rapporteur du projet de loi mettant à mal tant d’années de paix est un signe manifeste du parti pris anti-indépendantiste et anti-kanak. Car les indépendantistes ne sont pas que des Kanak. Il faut se garder de cette schématisation simpliste et dichotomique. De nombreux jeunes non kanak sont aussi indépendantistes, voulant gérer eux-mêmes leur pays avec plus de justice sociale, économique et dans un plus grand respect de l’environnement.

    Nous ne pouvons que nous révolter face à cette situation qui a été créée de toute pièce pour faire taire les voix indépendantistes.

    • Anticolonialisme
      À l’heure de la révolte kanake, lire ou relire « Kanaky » de Joseph Andras
      https://www.revolutionpermanente.fr/A-l-heure-de-la-revolte-kanake-lire-ou-relire-Kanaky-de-Joseph-

      À l’heure où la jeunesse kanak se révolte contre la domination coloniale française et fait face à une répression meurtrière, le roman « Kanaky » de Joseph Andras, qui suit les traces du militant indépendantiste Alphonse Dianou tué à Ouvéa en 1988, constitue un livre précieux pour découvrir la lutte du peuple kanak.

      Pour son deuxième roman publié en 2018 chez Actes Sud, c’est sous la forme d’une enquête journalistique que Joseph Andras restitue une investigation passionnante en Kanaky sur les traces du militant indépendantiste socialiste, engagé au sein du FLNKS, Alphonse Dianou. Comme l’auteur a pu le faire pour Fernand Iveton dans son premier ouvrage De nos frères blessés, c’est à travers la trajectoire d’un militant qu’une partie de l’histoire des luttes anticoloniales de la Kanaky est révélée. L’enquête permet de revenir l’histoire du tristement célèbre massacre de la grotte d’Ouvéa de 1988 perpétré par la police française et au cours duquel Alphonse Dianou a été tué.

      Pour raconter cet énième épisode sanglant de l’histoire coloniale française, Joseph Andras revient 30 ans après sur les lieux du crime et restitue avec précision, dans une écriture souvent poétique, ses rencontres avec les camarades de lutte d’Alphonse, sa famille notamment sa veuve Hélène et leur fils. Plus qu’une simple biographie, l’auteur brosse avec finesse le portrait de l’archipel et questionne sa structure raciale et de classe, avec d’un côté les Kanaks et de l’autre les Caldoches, ces colons blancs installés dans l’archipel souvent bien plus riches que le peuple originaire.

      La narration est construite dans un aller-retour perpétuel entre le récit de l’écrivain à la première personne, qui retranscrit ses échanges avec les passants et les militants, mêlant avec beaucoup d’émotion enquête sociologique et récit de voyage, et, en italiques et dans un style plus journalistique, des chapitres décrivant de manière détaillée les faits qui aboutirent au lancement de l’assaut de la grotte d’Ouvéa, le 5 mai 1988. Alors que des militants indépendantistes kanaks y avaient séquestré des gendarmes, l’offensive de l’armée menée sur les ordres de Jacques Chirac, premier ministre de l’époque, avec l’aval de François Mitterrand, conduira à l’exécution de 19 militants kanaks. Une opération dont l’Etat français profitera pour éliminer toute une génération de militants anticolonialistes, tout en marquant durablement les esprits du reste des indépendantistes.

      L’un des nœuds abordés par l’ouvrage à travers la biographie de ce militant « aux légendes contradictoires et paradoxales » est celle du rapport entre mouvement indépendantiste kanak et lutte armée. Comment Alphonse Dianou est-il passé du fervent défenseur du principe de non-violence, inspiré entre autres par Gandhi, au meneur de la séquestration d’Ouvéa ? Au fil des pages, le lecteur découvre que le point de bascule se situe, selon Elie Poigoune ancien militant du Parti de Libération Kanak, dans son expérience de la répression sans pitié de la manifestation d’août 1987 à Nouméa. Alphonse Dianou vivait alors sa première garde à vue et son premier passage à tabac par la police. « J’ai vu pendant ces deux nuits comment il changeait » explique Elie Poigoune. Selon lui, Alphonse Dianou aurait alors dit « la non-violence c’est fini je n’y crois plus. Quand je sors de prison, je prends un fusil ».

      Et pour cause, à l’époque, nombre de militants et leaders pour l’autodétermination du peuple Kanak ont été assassinés par l’État français. Ces assassinats et cette répression brutale du mouvement de lutte pour l’autodétermination dans les années 80 a ainsi radicalisé toute une génération de militants. Derrière la colère, ce changement d’horizon chez Dianou illustre une question politique centrale à laquelle s’est confronté une génération de militants kanaks : comment faire face à la brutalité meurtrière d’un État colonial qui n’hésitera pas à étouffer dans le sang tout acte de résistance ?

      Dans le même temps, le destin tragique de ces expériences montre que la prise des armes qu’impose l’État colonial ne saurait résoudre à elle seule les questions stratégiques complexes posée par les luttes pour l’autodétermination réelle d’un peuple sous domination coloniale.

      A travers la structure de cet ouvrage, Joseph Andras expose également une réflexion sur la position de l’écrivain et de son rapport au politique. Il écrit au début de l’ouvrage : « Le journaliste examine, l’historien élucide, le militant élabore, le poète empoigne ; reste à l’écrivain de cheminer entre ces quatre frères : il n’a pas la réserve du premier, le recul du second, la force de persuasion du troisième ni l’élan du dernier. Il a seulement les coudées franches et parle à même la peau, allant et venant, quitte à boiter, entre les certitudes et les cancans, les cris du ventre et les verdicts, les larmes aux yeux et l’ombre des arbres. » Une réflexion qu’il approfondit dans une de ces dernières sorties en librairie « Littérature et Révolution », une série de discussions avec l’écrivaine et sociologue Kaoutar Harchi.

      Finalement, l’ouvrage rend hommage à la force et la rage avec laquelle ces militants se sont battus pour mettre fin au joug de l’impérialisme et conquérir leur liberté. « Les Kanaks sont toujours présents. On continue. Et si demain il faut retourner dans la rue, on y sera. Ceux qui sont tombés voulaient un monde meilleur pour leurs enfants. » D’une certaine manière, ce sont ces enfants qui reprennent aujourd’hui dans la rue le flambeau de cette lutte acharnée contre le colonialisme, la misère qu’il engendre, l’exploitation des richesses et des corps.

    • « La volonté farouche de garder en colonie la Kanaky et la réponse guerrière du pouvoir aux résistances des autochtones éclairent parfaitement le soutien inconditionnel de la France à Israël. Entre colons, on se soutient ! » Cerveaux non disponibles

  • Éducation : le nouveau concours de recrutement des enseignants vire à la catastrophe - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/societe/education-nationale/education-le-nouveau-concours-de-recrutement-des-enseignants-vire-a-la-cata

    Bien loin du « choc d’attractivité » vanté par Gabriel Attal, les premiers résultats des concours de recrutement des professeurs sont catastrophiques. Ils annoncent, pour la rentrée, un manque d’enseignants au moins égal, si ce n’est supérieur, à celui des dernières années.

    Mais pour Romain Vignest, président de l’Association des professeurs de lettres, ce qui est « catastrophique », c’est que la plupart des futurs profs ne savent pas conjuguer un verbe au subjonctif.

    [Ce que je fustige], c’est la volonté de recruter des gens qui soient plus dociles que les professeurs qu’on a recrutés jusqu’à présent

    Merci à France Infox de nous rappeler, par la voix des des professeurs de lettres, les priorités du gouvernement.
    Hé oui, pour ce « recrutement », on a sûrement les priorités qu’on mérite ...

    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/manque-de-candidats-dans-l-education-nationale-ils-ont-la-volonte-de-re

  • Ilan Papé retenu et interrogé à l’aéroport de Détroit, son téléphone copié : « êtes-vous un supporter du Hamas, qui sont vos amis arabes et musulmans en Amérique, depuis quand les connaissez-vous, etc »
    https://www.facebook.com/ilan.pappe

    Did you know that 70 years old professors of history are threatening America’ national security?

    I arrived on Monday at Detroit airport and was taken for a two hours investigation by the FBI, and my phone was taken as well.

    The two men team were not abusive or rude, I should say, but their questions were really out of the world!

    am I a Hamas supporter? do I regard the Israeli actions in Gaza a genocide? what is the solution to the “conflict” (seriously this what they asked!)

    who are my Arab and Muslim friends in America...how long do I know them, what kind of relationship I have with them.

    Is some cases I sent them to my books, and is some cases I answered laconically yes or no...(I was quite exhausted after an 8 hours flight, but this is part of the idea).

    They had long phone conversation with someone, the Israelis?, and after copying everything on my phone allowed me to enter.

    I know many of you have fared far worse experience, but after France and Germany denied entry to the Rector of Glasgow university for being a Palestinian... God know what will happen next.

    The good news is - actions like this by the USA or European countries taken under pressure from the pro-Israeli lobby or Israel itself smell of sheer panic and desperation in reaction to Israel’s becoming very soon a pariah state with all the implications of such a status.

  • Extrait d’une des dernières newsletters de l’éditeur et média La relève et la Peste

    Facebook et Instagram censurent de plus en plus nos articles qui les dérangent
    Les ami.e.s, la situation devient de plus en plus compliquée on ne va pas se le cacher. Facebook et Instagram censurent de plus en plus nos articles qui les dérangent.
    Ils censurent les contenus dits « politique » et le sens est très large. C’est un peu un mot fourre-tout qui veut essentiellement invisibiliser les contenus comme les nôtres. Une baisse de plus 60% de notre audience est dramatique pour une information gratuite et sans pub. En plus de cette invisibilisation de nos contenus, nous recevons des mails de pression de lobbies pour faire supprimer nos articles. Preuve que nos articles marchent et font bouger les lignes...

    La Relève et La Peste - Média alternatif engagé
    https://lareleveetlapeste.fr

    • C’est le problème de faire reposer majoritairement sa com sur des réseaux privés, qui n’ont pas forcément telle ou telle politique, mais suivant leurs agendas capitalistes, sur ce qui leur rapportera le plus à tel ou tel moment, ils décident des règles qu’ils veulent. Dont acte en ce moment avec insta notamment. Ya des milliers de gauchistes et féministes qui postent et repostent des textes et images de ça en ce moment avec les changements de règles récentes et qui font les oin-oins. C’est pas faute de leur dire depuis 25 ans mais on n’apprend que devant le fait accompli on dirait. :p

      Ce qui ne veut pas dire (pour moi) qu’il ne faut pas y être, car clairement pour un média ça couperait de millers/millions de lecteurices possibles. Mais faut être plus intelligent, toujours avoir son propre site, toujours faire des posts qui redirigent vers du contenu plus complet sur son propre site, que faire des invitations sans contenus originaux dans les réseaux.

  • Levons-nous ensemble pour Rafah | Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/opinion/idees/812764/idees-levons-nous-ensemble-rafah

    Ce qui se passe cette semaine dans la bande de Gaza, même si c’est noyé dans le paysage désormais habituel de cette guerre, n’est vraiment pas banal. La semaine dernière, le Hamas a accepté la proposition de cessez-le-feu proposée par l’Égypte et le Qatar. Pas Israël. Le jour même, les forces armées israéliennes sont plutôt entrées dans la ville de Rafah. Elles ont aussitôt bloqué le seul point d’entrée et de sortie de la bande de Gaza pour l’assistance humanitaire. Un immense mouvement de population, qui ne représente toutefois qu’une fraction des personnes s’étant réfugiées à Rafah depuis des mois, s’est alors mis en branle pour la fuir. Même s’il n’y a littéralement nulle part où aller.

    Gaza polarise. « C’est délicat », « c’est complexe », on n’ose pas. Mais il faut aujourd’hui avoir le courage. Il ne s’agit pas ici d’être pro-Israël ou pro-Palestine et de camper sur nos positions respectives. Celles et ceux qui survivent actuellement à Gaza, ceux et celles qui sont morts aussi, sont des personnes, des êtres humains.

    Nous avons décidé, comme humanité, notamment par le biais du droit international, que de tels massacres n’étaient pas permis, que la famine comme arme de guerre était inadmissible, que la destruction de tout et de toutes n’était pas un moyen légal de se faire la guerre, que personne, pas même un État souverain, ne pouvait vider et raser un territoire. Nous nous sommes mordu les doigts pour les massacres coloniaux, l’Holocauste, le génocide au Rwanda. Nous nous sommes levés pour dénoncer la torture à Guantánamo et les crimes de guerre en Syrie et en Ukraine.

    Ce qui se passe à Gaza, et la façon dont ça se passe depuis des mois, n’est pas acceptable. Nonobstant le Hamas, nonobstant les attaques du 7 octobre : parce que ce n’est pas comme ça qu’on fait la justice ni la paix. Même les guerres ont des règles, même les États doivent les respecter, et les humains restent des humains, dont la vie et la dignité doivent être protégées. Levons-nous, élevons notre humanité pour l’affirmer ensemble, au-delà des divisions politiques. Soyons les vigiles que nous nous devons d’être, ayons aujourd’hui le courage de regarder Gaza, ses enfants, ses femmes et ses hommes, et d’affirmer bien haut que ce n’est pas la tournure que nous voulons donner à l’histoire.

  • Joe Biden has done more than arm Israel. He’s complicit in Gaza’s devastating famine | The Independent
    https://www.independent.co.uk/news/world/americas/us-politics/gaza-famine-biden-israel-hamas-b2542961.html

    Extrait d’un long et important article dans lequel des fonctionnaires US de l’USAID déclarent (anonymement) que l’administration Biden a sciemment contribué à affamer la population de Gaza.

    By December, the two international institutions used by governments around the world to determine when famine is occurring – the Integrated Food Security Phase Classification and the Famine Early Warning Systems Network – had come to the same conclusion: famine was imminent, and threatened more than one million people.

    Mr Konyndyk, who led USAID’s Office of Foreign Disaster Assistance for three years, said those warnings should have compelled the White House to act urgently. If the same conditions were appearing in most other countries in the world, he said, it would have. But the US had stubbornly refused to do anything that would hamper Israel’s war effort.

    “When the warnings start signalling that risk, there should be a forceful reaction, both on the relief aid front and on the diplomatic front,” he said. “Nothing about the Biden administration’s response to the December famine forecast demonstrated that kind of hard pivot toward famine prevention.”

    What followed was a pattern of defence, deflection and outright denial from the White House.

    Under questioning from The Independent, Biden administration spokespersons have routinely highlighted Mr Biden’s repeated requests for the Israeli government to open up more crossings to aid, and pointed to temporary increases in aid trucks entering Gaza as proof of what they describe as his effectiveness.

    What was left unsaid by those Biden aides was the fact that those piecemeal influxes of aid were not consummate to the scale of the crisis. Hunger continued to spread, and still the White House refused to use its leverage by threatening to condition military aid.

    Nothing about the Biden administration’s response to the first famine report demonstrated that kind of hard pivot toward famine prevention

    Jeremy Konyndyk, former director of USAID’s Office of US Foreign Disaster Assistance

    “Behind the scenes, my impression is that the Biden administration was pushing Israel to resume opening crossings to aid. But it was this posture of pretty extensive deference to how Israel was choosing to fight the war, while continuing to supply it with arms and not putting any real conditions on that,” Mr Konyndyk said.

    A spokesperson for the White House National Security Council said: “Since the beginning of this conflict, president Biden has been leading efforts to get humanitarian aid into Gaza to alleviate the suffering of innocent Palestinians who have nothing to do with Hamas.”

    “Before the president’s engagement, there was no food, water, or medicine getting into Gaza. The United States is the largest provider of aid to the Gaza response. This is and will continue to be a top priority to address dire conditions on the ground since much more aid is needed,” the spokesperson added.

    Inside USAID, career civil servants with extensive experience were horrified by the lack of urgency from their politically appointed leaders.

    Internal USAID documents seen by The Independent showed that staff were passing their concerns about the lack of action up the chain to USAID administrator Samantha Power and other senior leaders in the form of letters and internal dissent memos, often to no avail.

    “What was surprising to me, and deeply disappointing, was the fact that we were hearing nothing about imminent famine in Gaza,” said a USAID staffer, who asked to remain anonymous because they are still employed by the agency.
    A Palestinian child transporting portions of food walks past a building destroyed by Israeli bombardment in Gaza City in May
    A Palestinian child transporting portions of food walks past a building destroyed by Israeli bombardment in Gaza City in May (Getty)

    Dissent memos – a kind of sanctioned internal protest through a dedicated channel for offering critical feedback on policy – are relatively rare in USAID compared with the state department. However, the USAID staff member said they were aware of at least 19 memoranda being sent in objection to the lack of action by the agency – and the government – over the looming famine.

    Mr Konyndyk described it as “an extraordinary number,” and noted that he didn’t recall encountering a single dissent memo at USAID during his more than five years there under Mr Obama and Mr Biden.

    By mid-January, aid agencies on the ground in Gaza were issuing desperate pleas for a humanitarian ceasefire so that food supplies could be delivered. The United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) reported that 378,000 people in Gaza were facing catastrophic levels of hunger, and all 2.2 million people in Gaza were facing acute food insecurity.
    A graphic showing the number of trucks to enter Gaza since the 7 October Hamas attacks
    A graphic showing the number of trucks to enter Gaza since the 7 October Hamas attacks (UNRWA)

    “This is a population that is starving to death, this is a population that is being pushed to the brink,” the World Health Organisation’s emergencies director Michael Ryan said at a press conference on 31 January.

    The same day Mr Ryan described Gaza’s grim outlook, White House national security communications adviser John Kirby defended the Biden administration’s decision to suspend aid to UNRWA. Mr Kirby denied that cutting off assistance to the UN entity with the largest footprint in Gaza would have a detrimental effect on the humanitarian situation there, and instead claimed that the US was “working so hard to get more [humanitarian] assistance into the people of Gaza”.

    Even at this point, the White House was focused on giving Israel everything it needed to win its war against Hamas.
    UNRWA loses ability to function

    Hunger spread rapidly over the next month as the war raged on. On 27 February, three senior United Nations officials told a security council that at least 576,000 people were now “one step away from famine”.

    “Unfortunately, as grim as the picture we see today is, there is every possibility for further deterioration,” Ramesh Rajasingham, director of UN’s OCHA, told the chamber.

    In one of the most deadly massacres of the conflict, dozens of Palestinians desperately trying to access supplies were killed after Israeli troops fired on a crowd collecting flour from aid trucks on 29 February near Gaza City. The Israeli army initially blamed a stampede for the chaos, but in a later review claimed that Israeli forces “did not fire at the humanitarian convoy, but did fire at a number of suspects who approached the nearby forces and posed a threat to them.”

    “During the course of the looting, incidents of significant harm to civilians occurred from the stampede and people being run over by the trucks,” the Israeli army review added. More than 100 Palestinians were killed trying to access aid that day.

    Before the war, UNRWA, the largest UN agency working in Gaza, provided and distributed the basic necessities for people to survive in the blockaded territory, such as food, medicine and fuel. The US was by far the largest donor to UNRWA, contributing nearly half the agency’s yearly operating budget.
    World Central Kitchen team prepare food for displaced Palestinians after resuming work in Gaza in this handout picture released on 30 April
    World Central Kitchen team prepare food for displaced Palestinians after resuming work in Gaza in this handout picture released on 30 April (Reuters)

    But the US suspended that funding following allegations by Israel that some 12 UNRWA employees were involved in the 7 October attack and around 10 per cent of its staff had ties to militants. (An independent review led by former French foreign minister Catherine Colonna later found that Israel has yet to provide any supporting evidence of these claims.)

    By the end of February, UNRWA said Israel had effectively banned it from entering the north of Gaza.

    At least 188 of its staff had been killed since the beginning of the war, more than 150 of its facilities were hit – among them many schools – and more than 400 people were killed “while seeking shelter under the UN flag”, the organisation said.

  • #Sainte-Soline, Autopsie d’un #carnage - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=3ymjnILRclQ


    #deux-sèvres

    L’histoire de Serge, de Mickaël, d’Alix, d’Olivier aucune chaine de télé n’a osé la raconter. Or, étouffer les voix de celles et ceux qui ont vécu Sainte-Soline dans leur chair, c’est les écraser une deuxième fois. Grâce à la co-production de #Reporterre et #OFF_investigation, nous pouvons vous mettre ce #documentaire en accès libre. Mais pour continuer demain, nous avons besoin de vous. Pour que d’autres voix émergent et participent à faire éclater la vérité, faites un don.
    ➡️ https://donorbox.org/reporterre-offin...

    ©️ Crédits :
    Sur une idée originale de Clarisse Feletin
    Réalisation : Clarisse Feletin et Maïlys Khider
    Montage : Bérénice Sevestre et Julien Bouillet
    Documentation : Robin Couturier
    Musique composée et dirigée par Hélène Blazy
    Illustration : Arnaud Bétend
    Graphisme : Florian Parisot
    Mixage : Edward Pellicciari (Creative Sound)
    Étalonnage : Fred Fleureau
    Tournage des interviews : Valentin Wender, Léo Le Gat, Robin Couturier, Jean-Marc Pitte
    Rédaction en chef : Jean-Baptiste Rivoire
    Productions : Off Investigation et Reporterre
    Avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC Talent).

    Nous tenons à remercier particulièrement les journalistes reporters d’images indépendants qui nous ont permis de documenter l’enchaînement des faits :
    Camille Reporter, Joanie Lemercier, Rémy Servais, Vincent Verzat (Partager C’est Sympa), Bertrand Sinssaine, Joé Rexach (Blast), Lisa Lap (Le Media), Yoan Bonnet, La gang de la Boisselière.

    Remerciements également à : Anne Stambach, Ninon Brilloit. Jean-Jacques Guillet, Bassines Non Merci, La Ligue des Droits de l’Homme, Les Soulèvements de la Terre, Julie Trottier, Antoine et Rémi. les médics de Toulouse Marion et Val.

    🔎 Synopsis : Le 25 mars 2023, près de 20.000 manifestants convergent vers le chantier de la mégabassine de Sainte Soline (Deux-Sèvres) pour protester contre l’accaparement de l’eau par une poignée de gros céréaliers soutenus par l’État. Interdite, la manifestation est sévèrement réprimée. Équipés « d’armes de guerre », parfois montés sur des « Quads », 3.200 gendarmes tirent plus de 5.000 munitions (grenades explosives ou assourdissantes, balles de LBD 40, ...) sur des militants déterminés, mais aussi des femmes, des vieillards, des enfants, des élus et même des blessés. Un « usage disproportionné et indiscriminé de la force », selon la #Ligue_des_Droits_de_l'Homme. Plus grave : les autorités interdisent l’accès aux secours durant plusieurs heures. Résultat : plus de 240 #blessés, dont certains entre la vie et la mort.
    🕯️ Un an après, Off investigation et Reporterre, deux #médias_libre des actionnaires, du pouvoir, et des annonceurs publicitaires retracent minutieusement de l’intérieur et en toute #indépendance l’une des plus graves #répressions de civils organisée sous la #Vème_République depuis octobre 1961.

  • Emmanuel Macron et sa majorité ont remis le feu à la Nouvelle-Calédonie | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140524/emmanuel-macron-et-sa-majorite-ont-remis-le-feu-la-nouvelle-caledonie

    Ce scrutin est réservé depuis plusieurs années aux personnes disposant de la citoyenneté calédonienne selon certaines conditions. Une décision prise à l’époque dans le cadre du processus de décolonisation afin d’atténuer le poids du peuplement et de permettre aux Kanaks de peser dans les décisions politiques. Mais qui « n’est plus conforme aux principes de la démocratie », selon Gérald Darmanin, qui est allé jusqu’à évoquer lundi soir une « obligation morale pour ceux qui croient en la démocratie ».

    Remplacez « la démocratie » par « le colonialisme » et pouf, tout s’éclaire. La magie macroniste…

    #nouvelle_calédonie #colonialisme

    • Parlant d’un « pays qui est en train de replonger quarante ans en arrière dans les pires heures de son histoire », l’élu a appelé la représentation nationale à la prudence. Or c’est précisément ce qui manque à l’exécutif depuis décembre 2021, date à laquelle le président de la République avait exigé le maintien du troisième référendum, pourtant boycotté par les indépendantistes. Le processus de décolonisation, dentelle patiemment tissée depuis 1988, s’était ainsi conclu en l’absence du peuple colonisé. Une aberration politique et un calcul dangereux.

      S’il arrive à démarrer une guerre civile, il sera toujours irresponsable, le prepotent ?

      https://seenthis.net/messages/1053702

    • De passage à Paris il y a quelques semaines, le maire de Houaïlou Pascal Sawa, premier secrétaire général adjoint de l’Union calédonienne (UC) et membre du bureau du FLNKS, confiait à Mediapart la nécessité impérieuse de « remettre du lien et de la confiance » entre les différents partenaires. « On est d’accord pour ouvrir le corps électoral, mais il faudrait analyser les choses de façon plus fine pour éviter le déséquilibre, insistait-il. Contrairement à ce qui est dit, nous sommes conscients des enjeux. Nous considérons simplement qu’ils doivent s’inscrire dans un accord global. »

      Même le choix de Nicolas Metzdorf comme rapporteur du texte pose question. Pour l’ex-rapporteur du statut de la Nouvelle-Calédonie René Dosière, le rapport signé par le député Renaissance « fait honte à l’Assemblée nationale et ne peut que renforcer la colère des Kanaks et de tous les artisans de paix ». C’est « un brûlot anti-indépendantiste qui réécrit à sa manière l’histoire politique récente », affirme-t-il sur son blog. Lundi soir, à l’Assemblée, Nicolas Metzdorf s’offusquait d’ailleurs au moindre rappel historique, faisant mine de penser que ses adversaires « hiérarchisent les populations ».

      L’élu a également attaqué les bancs de la gauche, accusant les élu·es de la Nupes de « soutenir les indépendantistes les plus radicaux » au détriment des forces de l’ordre – un refrain également entonné par le ministre de l’intérieur, comme si quelqu’un pouvait se réjouir que les armes soient de nouveau sorties dans l’archipel. Sur place, la situation n’est évidemment pas aussi binaire que voudraient le faire croire ceux qui pensent que les responsabilités ne pèsent jamais sur leurs épaules. Les appels au calme se sont d’ailleurs multipliés, lancé notamment par le président indépendantiste du gouvernement calédonien Louis Mapou.

      Nicolas Metzdorf :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Metzdorf

      Son communiqué rapporté par le Figaro (vidéo) :
      https://www.lefigaro.fr/actualite-france/nicolas-metzdorf-la-maison-de-mes-parents-a-ete-menacee-20240514

      Une fois de plus, appeler à la paix et à la négociation est vu comme un acte de sédition par les élites dominantes. Mais qu’est-ce qui arrêtera la Macronie dans ses entreprises de désinformations et de travestissements de l’Histoire ? Les places financières peut-être ?

    • http://renedosiere.over-blog.com/2024/05/un-rapport-qui-fait-honte-a-l-assemblee-nationale.html

      Le « rapport » parlementaire du député calédonien Metzdorf concernant la modification du corps électoral en Nouvelle Calédonie vient d’être publié[1].Il précède la discussion d’un texte programmé ce lundi en séance publique.
      Son contenu contribue à diminuer l’image de l’Assemblée nationale car il transforme la rigueur et l’autorité habituelles de ce type de document en une brochure électorale de son parti politique (les loyalistes, appellation locale des non-indépendantistes).

      La nomination sur ce sujet sensible d’un rapporteur partisan, contrairement à la jurisprudence parlementaire, était pour le moins inopportune et maladroite compte tenu des réactions violentes que suscite ce projet de loi en Nouvelle Calédonie. Le résultat est pire : un brûlot anti-indépendantiste qui réécrit à sa manière l’histoire politique récente.

    • Nouvelle-Calédonie : 165 ans d’une histoire mouvementée
      https://lejournal.cnrs.fr/articles/nouvelle-caledonie-165-ans-dune-histoire-mouvementee

      La Nouvelle-Calédonie est devenue française en 1853. Elle était habitée par les populations océaniennes depuis 3200 ans.

      Du bagne aux premières revendications d’autonomie, de l’abolition de l’indigénat aux événements meurtriers des années 1980... L’anthropologue Michel Naepels revient sur les faits marquants de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie et sur les enjeux du référendum du 4 novembre.

  • Nouvelle-Calédonie : révolte kanak contre le colonialisme français
    https://www.frustrationmagazine.fr/nouvelle-caledonie-revolte-kanak-colonialisme-francais

    Depuis hier une révolte de très haute intensité se déroule en Nouvelle-Calédonie : pillages, destructions d’entreprises, lutte armée contre la police (cocktails molotov, tirs à balles réelles…), mutinerie en prison… Dans n’importe quelle autre région française, cela ferait la une de tous les journaux. Oui mais voilà, la Nouvelle-Calédonie n’est pas n’importe quelle autre région […]

  • ICJP sur X :
    https://twitter.com/ICJPalestine/status/1790430854566567961

    After weeks of difficulties, Professor @GhassanAbuSitt1 has won a huge victory as lawyer Alexander Gorski, ICJP lawyers and @ELSClegal succeeded in challenging Germany’s Schengen-wide travel ban on the war surgeon.

    After returning from working in Gaza hospitals, and as a witness to war crimes, Professor Ghassan faced hostile press and eventually a travel ban by German authorities.

    He was deprived of his freedom of expression and freedom to travel when he was refused entry to France, Netherlands and Germany as he tried to spread the word about the war crimes he witnessed.

    Now, with the ban overturned, Ghassan should be able to travel freely around the Schengen area once again.

  • #TNT #TPMP #ARCOM : Mettre des nouilles dans le caleçon de ses chroniqueurs | Mediapart | 14.05.24

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/140524/la-commission-d-enquete-sur-la-tnt-confirme-que-le-macrono-lepenisme-est-u

    #Saintoul : Et puis, il y a un point de départ plus personnel, tiré de mon expérience d’enseignant. Tout ce qu’on nous demande de faire quand on est prof, tout ce que l’institution scolaire attend de nous et nous demande de transmettre aux élèves, est en permanence contrebattu par la télévision. La préférence pour la complexité, les valeurs de désintéressement et de patience sont loin d’être les principes cardinaux qui régissent la télé aujourd’hui. Par ailleurs, comment voulez-vous lutter contre le harcèlement scolaire, quand vous avez des ministres qui défilent chez un harceleur notoire dont l’un des jeux favoris est de mettre des nouilles dans le caleçon de ses chroniqueurs [Cyril #Hanouna – ndlr] ?

    • juste avant, y a :

      Mediapart : En octobre dernier, votre groupe parlementaire a fait usage de son droit de tirage annuel pour obtenir la création de la commission d’enquête sur la TNT. Quels objectifs poursuiviez-vous à ce moment-là ?

      Aurélien Saintoul : Le premier objectif, et il est pleinement atteint à mon sens, était d’abord d’éviter que la procédure de renouvellement des fréquences TNT – lancée cette année par l’Arcom, elle concerne quinze canaux hertziens, notamment ceux occupés par les chaînes du groupe Canal+ et TF1 – passe pour une formalité. Tout le monde semble considérer que la libéralisation de l’audiovisuel, consacrée en 1986 par la loi sur la liberté de communication, est indépassable. Personne ne s’interroge sur les effets qu’elle produit sur l’information et la qualité des programmes. Il fallait donc rappeler que les groupes audiovisuels privés ne sont pas propriétaires de leur fréquence, ont des obligations à l’égard du public, elles-mêmes motivées par l’intérêt général.

  • L’homme qui toucha à son poste | Libé | 12.05.24

    https://www.liberation.fr/politique/aurelien-saintoul-le-depute-lfi-qui-a-touche-au-poste-20240513_TOGUOK7Z3F

    #Saintoul (rapporteur, LFI) a propos de Bataillon (prézident, LaRem) :

    « Il pensait plutôt avoir affaire à une mission d’information. Nous étions dans une commission d’enquête, un lieu où l’on cherche à établir des faits. »

    Du coup, le rapport[eur] se fait tailler en commission :

    La discussion en commission de son rapport la semaine passée a été l’occasion d’une nouvelle passe d’armes. Les députés de la majorité, de la droite et de l’extrême droite ont initialement demandé le retrait de 19 propositions (sur 47). « Tentative de censure », s’est insurgé Saintoul. Neuf propositions sont finalement inscrites « à titre personnel du rapporteur » dans le document final.

    Le rapport sort ce mardi. On attend le makin’of.

    • Au sein du mouvement (#LFI), il fait partie de la génération de trentenaires (Paul Vannier, Antoine Léaument, Clémence Guetté…), souvent des anciens collaborateurs parlementaires, ayant accédé à l’hémicycle [en 2022] aux dernières législatives. Il s’est engagé avec Mélenchon à 21 ans, prenant sa carte au Parti de gauche : « Je me disais que celui-là n’était pas comme les autres, qu’il donnait le bon sens aux mots. Je trouvais assez utile quelqu’un qui parlait de capitalisme et d’anticapitalisme. » La ligne n’a jamais varié.

  • Candidats aux élections européennes : le tri des hebdomadaires - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Candidats-aux-elections-europeennes-le-tri-des

    Récapitulons d’une autre façon : Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (EELV), Léon Deffontaines (PCF) ou encore Nathalie Arthaud (LO) n’apparaissent jamais en Une des hebdomadaires. Vous avez dit pluralisme ?

    Y-z-ont qu’à pas être des rien qu’ont pas de milliardaires pour leur ouvrir la une de leurs journaux.

  • « Elles ne mangeaient plus » : en Bretagne, les éoliennes responsables des maladies de ses vaches ?
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/bretagne-pour-cette-eleveuse-les-eoliennes-seraient-dangereuses-pour-so

    Pascale Durand, éleveuse dans le sud de Rennes, soupçonne cinq éoliennes déployées à moins de 2 km de sa ferme d’avoir des effets néfastes sur ses vaches laitières. Un témoignage loin d’être isolé si l’on en croit un rapport rendu public fin avril 2024.

    xxffffgggg En 1996, Pascale Durand devient agricultrice. Elle rejoint son mari dans la ferme de famille qu’il a repris trois ans plus tôt : 72 hectares de terre situés à Crevin, au sud de Rennes, pour 60 vaches laitières. Dix années s’écoulent « paisiblement » jusqu’en 2017 année où, explique-t-elle, le vent tourne. « C’est venu petit à petit : j’ai constaté des mammites (Infection de la mamelle, NDLR) que je n’avais jamais vues encore. Les bêtes ne mangeaient plus. Certaines génisses ont commencé à boiter. Certaines avaient la panse qui enflait. »

    L’éleveuse s’empare d’une chemise plastifiée posée devant elle. Elle en sort une photo prise en 2023. Une vache, amaigrie, genoux à terre dans un sale état. « Celle-là est morte peu après. »

    Un vétérinaire de la chambre d’agriculture vient contrôler l’hygiène de traite, l’alimentation. Il ne trouve rien. L’installation électrique est également vérifiée pour voir si un appareil comme un robot de traite, pourrait libérer du courant. « Un expert qui a passé quatre jours sur l’exploitation nous a dit : “Il y a du courant partout !” »

    Un effet des « courants vagabonds » ?
    Rapidement, les soupçons de l’agricultrice se [...]