Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • « Droit de correction » : que sait-on sur ce motif qui a permis Ă  un policier accusĂ© de violences contre sa femme et ses enfants d’ĂȘtre relaxĂ© ? - ladepeche.fr
    ▻https://www.ladepeche.fr/2024/04/23/droit-de-correction-que-sait-on-sur-ce-motif-qui-a-permis-a-un-policier-ac

    « Cette dĂ©cision m’a laissĂ© sans voix », a dĂ©clarĂ© Me JĂ©rĂŽme Tiberi, avocat des enfants. La cour d’appel relaxe parce qu’elle considĂšre ces violences comme lĂ©gitimes. Mais c’est se baser sur un fait justificatif qui n’existe pas en droit positif !". Et pour cause, voilĂ  prĂšs de cinq ans que ce prĂ©sumĂ© « droit de correction » est interdit en France. « Le droit de correction a existĂ©, il y a longtemps, d’un parent sur un enfant, d’un mari sur sa femme, il s’appliquait mĂȘme aux enseignants sur leurs Ă©lĂšves, mais il a Ă©tĂ© plusieurs fois contredit par la Cour europĂ©enne des droits de l’Homme », Ă©voque Me MikaĂ«l Benillouche, auprĂšs de nos confrĂšres du Parisien.

  • Ces salariĂ©s rĂ©munĂ©rĂ©s au smic toute leur carriĂšre : « Le temporaire dure depuis vingt-deux ans »
    ▻https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/02/ces-salaries-remuneres-au-smic-toute-leur-carriere-le-temporaire-dure-depuis


    Un salariĂ© contrĂŽle une machine dans la verrerie d’Arc, Ă  Arques (Pas-de-Calais), le 9 septembre 2022. SAMEER AL-DOUMY / AFP

    Ce phĂ©nomĂšne de stagnation concerne notamment les femmes et les travailleurs ĂągĂ©s de plus de 50 ans.
    Par JĂ©rĂ©mie Lamothe - PubliĂ© le 02 avril 2024

    En intĂ©grant Phone RĂ©gie en 2002 en tant qu’hĂŽtesse d’accueil standardiste en rĂ©gion parisienne, GĂ©raldine (le prĂ©nom a Ă©tĂ© changĂ©), alors ĂągĂ©e de 30 ans, en Ă©tait persuadĂ©e : ce boulot « alimentaire » rĂ©munĂ©rĂ© au smic, qui lui permettait d’échapper au chĂŽmage, ne serait que « temporaire ». « Mais le temporaire dure depuis vingt-deux ans, et je suis toujours au smic », raconte-t-elle.

    Elle a bien Ă©tĂ© augmentĂ©e « une fois » par sa direction « d’une dizaine d’euros en 2010 », se remĂ©more-t-elle, avant d’ĂȘtre rattrapĂ©e par le smic, indexĂ©, lui, sur l’inflation. « A quoi ça sert d’aller batailler auprĂšs de la direction pour avoir une augmentation, si c’est pour ĂȘtre de nouveau au smic quelque temps aprĂšs ? », s’interroge cette mĂšre de deux enfants, ĂągĂ©s de 10 et 18 ans.

    Plus de 3 millions de salariĂ©s, soit prĂšs d’une personne sur cinq (17,3 % ) dans le secteur privĂ© non agricole, sont payĂ©s actuellement au salaire minimum (1 398,69 euros net par mois). Un niveau inĂ©dit – la proportion Ă©tait de prĂšs de 12 % en 2021 – atteint en raison, notamment, de la flambĂ©e des prix et de la politique d’#exonĂ©ration de charges. Les rĂ©munĂ©rations jusqu’à 1,6 fois le smic sont exonĂ©rĂ©es de cotisations patronales, mais pas au-delĂ , ce qui n’incite pas les entreprises Ă  revaloriser les fiches de paie. « Augmenter de 100 euros le revenu d’un employĂ© au smic » revient aux entreprises Ă  « dĂ©bourser 238 euros de plus », rĂ©sumait, le 30 janvier, Ă  l’AssemblĂ©e nationale, le premier ministre, Gabriel Attal.

    « Manque de considĂ©ration »

    Des employĂ©s, Ă  l’instar de GĂ©raldine, se retrouvent ainsi cantonnĂ©s au #salaire_minimum tout au long de leur vie professionnelle. Dans une Ă©tude parue en 2019 sur les trajectoires salariales de salariĂ©s au smic entre 1995 et 2015, la direction de l’animation de la recherche, des Ă©tudes et des statistiques estimait que 20 % des salariĂ©s rĂ©munĂ©rĂ©s autour du smic l’étaient depuis au moins deux ans.

    Ce « phĂ©nomĂšne de stagnation » se « concentre sur une partie des salariĂ©s qui restent durablement rĂ©munĂ©rĂ©s » au smic, notamment les #femmes et les travailleurs de plus de 50 ans. Et plus le temps passĂ© au smic s’accroĂźt, plus le risque de ne pas voir sa fiche de paie Ă©voluer augmente. DerriĂšre cette absence d’évolution salariale, ces travailleurs au smic, qui occupent le plus souvent un #emploi_pĂ©nible (hĂŽtellerie-restauration, grande distribution, logistique
), souffrent aussi « d’ĂȘtre bloquĂ©s Ă  leur poste et de ne plus pouvoir connaĂźtre de mobilitĂ© ascendante au sein de leur entreprise », relĂšve Lucas Tranchant, maĂźtre de confĂ©rences en sociologie Ă  l’universitĂ© Paris-VIII. Et il y a cette rĂ©alitĂ© moins visible, mais tout aussi lancinante pour ces salariĂ©s, du « manque de considĂ©ration » et de « reconnaissance » qui accentue leur amertume vis-Ă -vis de leur employeur, les interrogeant sur le sens mĂȘme de leur #travail.

    « Le salaire, c’est ce qui donnait une reconnaissance au travail rĂ©alisĂ©, notamment dans les emplois pĂ©nibles, avance Lucas Tranchant. Mais c’est en train de disparaĂźtre avec cette #smicardisation des emplois peu qualifiĂ©s. » « On est lĂ  au cƓur des tensions sociales », ajoute le directeur de l’Observatoire des inĂ©galitĂ©s, Louis Maurin : « S’il n’y a pas de dynamique [salariale ou professionnelle], c’est l’idĂ©e que, quelque part, vous ne comptez pas. Il doit y avoir une forme de responsabilitĂ© des entreprises sur ce qu’elles font de la vie des gens. »

    Alors qu’il commence sa « vingt-cinquiĂšme annĂ©e » au smic depuis la signature de son contrat en 1999 chez le gĂ©ant du verre en difficultĂ©, Arc International, Christophe, 48 ans, se souvient « en [avoir] fait, des demandes d’augmentation ». A chaque fois, il a obtenu la mĂȘme rĂ©ponse : « Ils n’ont pas de budget, pas de place pour que j’évolue
 Ils ont toujours une excuse pour ne pas m’augmenter. » A tel point que cet opĂ©rateur en prĂ©paration et conditionnement dans l’usine d’Arques (Pas-de-Calais) envisage de quitter la stabilitĂ© de son CDI pour devenir coach sportif, avec l’espoir de gagner davantage : « Je peux viser entre 60 et 80 euros de l’heure, alors que je suis autour de 11 euros chez Arc
 »

    Un décompte scrupuleux

    Car avec la poussĂ©e inflationniste de ces deux derniĂšres annĂ©es (plus de 10 % d’#inflation cumulĂ©e en deux ans, + 20 % pour les produits alimentaires) les fins de mois sont devenues encore plus difficiles pour ces salariĂ©s au smic. « Je survis, souffle Christophe. Je ne fais pas mes comptes, quand faut payer, faut payer
 »

    Afin de ne pas se laisser dĂ©border par cette envolĂ©e des prix, Chantal (le prĂ©nom a Ă©tĂ© changĂ©), salariĂ©e depuis cinq ans au smic par une association dans le Sud-Est, tient, elle, un dĂ©compte scrupuleux de chacune des dĂ©penses de la famille sur un tableur Excel. « On est tout le temps dans la rĂ©flexion : est-ce qu’on peut acheter ça, ou pas ? », explique cette employĂ©e de 41 ans, mĂšre de deux enfants. Il a aussi fallu apporter quelques changements aux habitudes familiales : la viande rouge se fait plus rare Ă  table, le compte Netflix Ă  150 euros par an a Ă©tĂ© supprimĂ© et, pour les vacances, « on essaye aussi de rogner, en allant chez les amis, la famille », explique Chantal.

    OpĂ©ratrice tĂ©lĂ©phonique au #smic chez Concentrix Webhelp depuis dix-huit ans et mĂšre cĂ©libataire de deux enfants, NadĂšge Chainier voit, elle, son #salaire ĂȘtre « mangĂ© aux trois quarts » chaque mois par son prĂȘt immobilier de 600 euros, et la consommation d’eau et d’électricitĂ©. Alors, elle a dĂ» faire une croix sur les vacances, ce qui a provoquĂ© l’incomprĂ©hension de la plus jeune de ses filles, ĂągĂ©e de 10 ans. « Elle m’a dit qu’elle n’était jamais partie en vacances pendant une semaine comme on a pu le faire pour sa grande sƓur. Ça fait de la peine en tant que parent d’entendre son enfant dire qu’il veut partir en vacances. On se dit : “Merde, on a loupĂ© un truc” », raconte la salariĂ©e de 48 ans.
    Jérémie Lamothe

    Les emplois qui, soit au SMIC horaire soit guĂšre mieux payĂ©s, sont rĂ©munĂ©rĂ©s en deçà du SMIC mensuel, qu’il s’agisse de temps partiels ou/et d’emplois discontinus sont zappĂ©s. Autant de salariĂ©.e.s Ă  ajouter aux 17% de #smicards proprement dit.

    55 ans aprĂšs on "pense" le SMIC dans les termes de l’époque de son instauration, en 1967.

    #emploi #précarisation

  • « Certaines utilisations de la laĂŻcitĂ© sont un paravent commode pour justifier des discriminations » | Alternatives Economiques
    ▻https://www.alternatives-economiques.fr/certaines-utilisations-de-laicite-un-paravent-commode-justifie/00110297

    La laĂŻcitĂ© est « plus que jamais menacĂ©e » Ă  l’école, a dĂ©clarĂ© le Premier ministre Gabriel Attal, dans une intervention au cours de laquelle il Ă©tait interrogĂ© sur le bilan de la loi du 15 mars 2004 sur le port des signes religieux Ă  l’école. Cela montre tous les paradoxes dans lesquels l’action publique est prise.

    VoilĂ  vingt ans que l’interdiction du « port de tenues ou de signes manifestant ostensiblement une appartenance religieuse » a Ă©tĂ© faite aux Ă©lĂšves des Ă©tablissements scolaires. Le Premier ministre fait partie des acteurs politiques favorables Ă  cette loi. Pourtant, en affirmant qu’elle n’a jamais Ă©tĂ© autant menacĂ©e, il fait le constat d’un Ă©chec, ou du moins des limites rencontrĂ©es par l’action publique lorsqu’elle veut interdire la visibilitĂ© de la religion Ă  l’école. Or c’est prĂ©cisĂ©ment un champ qu’il a voulu Ă©tendre, avec sa circulaire interdisant l’abaya Ă  la rentrĂ©e 2023.

    ▻https://justpaste.it/cz34v

  • En refusant de faire son travail, la Cour PĂ©nale Internationale perd toute crĂ©dibilitĂ©
    Par Anisha Patel, Hassan Ben Imran
    21 avril 2024 – Al-Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
    ▻https://www.chroniquepalestine.com/en-refusant-de-faire-son-travail-la-cour-penale-internationale-p

    La rĂ©ticence de la Cour pĂ©nale internationale Ă  ouvrir une enquĂȘte sur le gĂ©nocide Ă  Gaza et Ă  lancer des mandats d’arrĂȘt aura un impact dĂ©vastateur sur sa crĂ©dibilitĂ©.

    Au cours des derniers mois, la Cour pĂ©nale internationale (CPI), sous la direction du procureur Karim Khan, a fait l’objet de vives critiques pour n’avoir pris aucune mesure concrĂšte pour sanctionner le crime de gĂ©nocide Ă  Gaza.

    En novembre, six de ses États membres, menĂ©s par l’Afrique du Sud, ont dĂ©noncĂ© la situation en Palestine devant la Cour et l’ont exhortĂ©e Ă  agir. Le mĂȘme mois, trois groupes de dĂ©fense des droits des Palestiniens ont soumis une requĂȘte Ă  la CPI, lui demandant d’enquĂȘter sur les crimes d’apartheid et de gĂ©nocide en Palestine.

    En dĂ©cembre, Khan s’est rendu en IsraĂ«l et a fait un bref voyage Ă  Ramallah, oĂč il a rencontrĂ© rapidement quelques victimes de crimes israĂ©liens.

    Il a ensuite fait une dĂ©claration gĂ©nĂ©rale sur l’enquĂȘte en parlant d’ « allĂ©gations de crimes », sans faire la moindre rĂ©fĂ©rence aux preuves qui s’accumulent sur le gĂ©nocide perpĂ©trĂ© Ă  Gaza.

    En janvier, la Cour internationale de justice (CIJ) a dĂ©clarĂ© qu’IsraĂ«l commettait « vraisemblablement » un gĂ©nocide Ă  Gaza. Cela n’a pas non plus incitĂ© la CPI Ă  agir. La Cour n’a mĂȘme pas pris la peine de justifier sa dĂ©cision de ne pas enquĂȘter et de ne pas dĂ©livrer de mandat d’arrĂȘt.

    Le mois dernier, notre organisation, Law for Palestine, a prĂ©sentĂ© Ă  la CPI le premier d’une sĂ©rie de documents dĂ©crivant le crime de gĂ©nocide commis par les dirigeants israĂ©liens Ă  l’encontre du peuple palestinien.

    Le document de 200 pages, rĂ©digĂ© par 30 avocats et chercheurs juridiques du monde entier et revu par plus de 15 experts, dĂ©montre de maniĂšre convaincante d’une part l’intention gĂ©nocidaire et d’autre part la diligence de la Cour Ă  lancer des poursuites dans d’autres affaires du mĂȘme genre.

    Si la CPI continue Ă  ne rien faire, elle risque de saper sa propre autoritĂ© en tant qu’institution de justice internationale ainsi que le systĂšme juridique international dans son ensemble. (...)

    #CPI

    • Pour rappel : « Karim Kahn, candidat prĂ©fĂ©rĂ© d’IsraĂ«l », dont la candidature avait Ă©tĂ© soutenue par des officiels israĂ©liens :
      ▻https://seenthis.net/messages/1029544#message1029549

      Said to be Israel’s preferred candidate, British lawyer will likely decide whether to move ahead with planned probe of alleged Israeli, Hamas war crimes; Bensouda leaves in June

      [
]

      Israel’s Kan public broadcaster reported that Israeli officials supported Khan’s candidacy behind the scenes, and consider him a pragmatist who shies away from politicization.

    • Bien que cet État ait toujours ƓuvrĂ© pour la mise en place de juridictions pĂ©nales internationales, certaines de ses actions au moment de la ConfĂ©rence de Rome et aprĂšs ont suscitĂ© nombre de questions et polĂ©miques. En effet, la France a maintenu coĂ»te que coĂ»te sa position de principe concernant l’adoption de l’article 124 du Statut de Rome. Cette disposition controversĂ©e est introduite par la dĂ©lĂ©gation française lors des nĂ©gociations et permet de dĂ©cliner la compĂ©tence de la Cour pour les crimes de guerre, pendant sept ans, Ă  compter de l’entrĂ©e en vigueur de l’instrument. Jean-François Dobelle, conseiller des affaires Ă©trangĂšres, soutient qu’il s’agissait de vĂ©rifier, au moins au dĂ©but de l’activitĂ© de la Cour, que les garanties du Statut permettaient « d’éviter les recours abusifs, Ă  caractĂšre politique, auxquels les pays participant aux opĂ©rations de maintien de la paix sont plus particuliĂšrement exposĂ©s ». Cette justification, reprenant l’essence du propos de Jacques Chirac tenu aux ONG en 1999, n’a pas emportĂ© l’adhĂ©sion de la doctrine pour diverses raisons : d’abord, la Cour aurait plus Ă  perdre qu’autre chose en engageant des poursuites injustifiĂ©es ; ensuite, les pouvoirs de la Chambre prĂ©liminaire permettent prĂ©cisĂ©ment de contrĂŽler les actions du Procureur ; enfin, les juridictions nationales demeurent prioritaires en vertu du principe de complĂ©mentaritĂ©. Seules la France et la Colombie activent cette option lors de la ratification. La France la retire en 2008 tandis que les effets de la dĂ©claration colombienne s’éteignent en 2009

      En 2017, lors de l’adoption de l’amendement relatif au crime d’agression — qui, de par sa nature, est nĂ©cessairement liĂ© Ă  d’éventuels crimes de guerre — la France obtient, au cĂŽtĂ© du Royaume-Uni, certains amĂ©nagements de la dĂ©finition visant Ă  s’assurer que la Cour ne puisse poursuivre des faits en lien avec le conflit armĂ© libyen de 2011 et l’intervention militaire menĂ©e en parallĂšle.

      In fine, la France se dĂ©marque par une position particuliĂšre Ă  l’égard des crimes de guerre, reposant alternativement soit sur « une forme de rĂ©sistance », soit sur une « volontĂ© de modulation Ă  l’égard de la mise en Ɠuvre de l’obligation internationale de rĂ©pression des violations graves du droit international humanitaire ». DiffĂ©rents facteurs expliquent cette attitude — histoire (2de Guerre mondiale et guerre d’AlgĂ©rie), politique Ă©trangĂšre (opĂ©rations militaires extĂ©rieures), politique pĂ©nale (choix des poursuites sous l’empire des qualifications juridiques de terrorisme) — qui n’a pas quasiment pas variĂ© depuis la fin du XXe siĂšcle.

      â–șhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Cour_pĂ©nale_internationale

      Bien ouéj la France ...

  • Taxe fonciĂšre : les locataires bientĂŽt contraints d’en payer une partie ?
    ▻https://www.ouest-france.fr/economie/budget/taxe-fonciere-et-si-les-locataires-etaient-bientot-contraints-den-payer

    Le prĂ©sident de l’Union nationale des propriĂ©taires immobiliers (UNPI) a plaidĂ© samedi 20 avril 2024 sur « Europe 1 » pour une meilleure rĂ©partition du paiement de la taxe fonciĂšre. Sylvain Grataloup estime ainsi que les locataires devraient rĂ©gler une partie de cet impĂŽt qui sert notamment Ă  financer des Ă©quipements publics sur leur commune.

    Il serait temps d’aider les rentiers Ă  payer leurs impĂŽts (on devrait sans doute aller au bout de l’idĂ©e, et prĂ©voir de demander aux locataires de payer pour les travaux, aussi).

  • Nappes d’eau souterraine au 1er avril 2024 | BRGM
    ▻https://www.brgm.fr/fr/actualite/communique-presse/nappes-eau-souterraine-au-1er-avril-2024

    La situation des nappes phréatiques est satisfaisante sur une grande partie du territoire, avec 58% des niveaux au-dessus des normales. La recharge reste active sur la plupart des nappes.

    Tout va mieux. On peut mettre les projets de mĂ©ga-bassines Ă  la poubelle. :-)) (je prĂ©cise que je pense que ces projets vont ĂȘtre maintenus coĂ»te que coĂ»te, parce que l’opportunitĂ© de privatiser une telle ressource, ça ne se refuse pas, d’autant qu’il n’est pas prĂ©vu de cesser de cultiver des plantes trĂšs gourmandes en eau... y-a qu’à voir l’exemple de l’Espagne ou du Maroc pour savoir ce qui nous attend, Ă  savoir de l’eau pour les cultures d’exportation, et plus rien pour le reste).

    • En parlant megabassines, existe-t-il un relevĂ© de celles-ci, j’ai vu des trous bĂ©ants avec la terre Ă  nue qui y ressemblent entre toulouse et l’aude, sans eau, sorte de chantiers abandonnĂ©s ou ne repoussent autour que quelques maigres plantes.

  • NouveautĂ©s dans les Ă©lĂ©ments HTML natifs | Tout ce qui bouge
    ▻https://toutcequibouge.net/blog/2024/04/nouveautes-dans-les-elements-html-natifs

    Si vous consultez la liste des Ă©lĂ©ments, Ă  moins d’ĂȘtre expert vous pouvez ĂȘtre Ă  peu prĂšs sĂ»r d’en dĂ©couvrir un certain nombre. (les plus intrigants pour moi ? <ruby> et kbd).

    Si on Ă©tend la liste Ă  tous les Ă©lĂ©ments proposĂ©s pour ajout Ă  la norme HTML, elle sera bien plus longue. Et cela soulĂšve des dĂ©bat passionnants : quel pattern mĂ©rite d’ĂȘtre un Ă©lĂ©ment Ă  part entiĂšre, ou juste un attribut d’un Ă©lĂ©ment existant, ou juste un Composant Web fourni par une bibliothĂšque ?

    Plus fondamentalement la question : quel sont les mots de base du langage qu’est le web ? Est-ce qu’un toaster est suffisamment commun et standardisĂ© pour mĂ©riter un Ă©lĂ©ment ? et un bloc de spoiler ? Comme tout langage, il faut partir des usages rĂ©els ; le groupe de travail OpenUI a d’ailleurs fait un travail impressionnant de recensement en ce sens. Mais il faut aussi ajouter une dose de prescription : y a-t-il vraiment besoin d’ajouter une mauvaise idĂ©e telle qu’un accordĂ©on exclusif sous prĂ©texte qu’on peut trouver quelques occurrences ? <⁠spoiler⁠> Pour moi, non <⁠/⁠spoiler⁠>.

    Bref, voici un tour d’horizon, dans la lignĂ©e de mon prĂ©cĂ©dent article orientĂ© CSS.

    #web_design

  • Rennes : Macron, Darmanin, Le Maire
 Qui pose des photos d’hommes politiques sur des crottes de chien ?
    ▻https://www.20minutes.fr/politique/4087649-20240422-rennes-macron-darmanin-maire-pose-photos-hommes-politique
    ▻https://img.20mn.fr/xtRBWnaCSaCMIVNbtYskoSk/1444x920_des-portraits-de-bruno-le-maire-gerald-darmanin-et-emmanuel-macron
    Dans la vie politique, il y a les sondages
 et il y a la rue, pour bien mesurer la popularitĂ© d’un rĂ©gime.

    « J’ai pris la photo le 18 mars dans un parterre du quartier Colombier », raconte HĂ©lĂšne, qui a dĂ©couvert le portrait du ministre de l’IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin et son homologue de l’Economie Bruno Le Maire. « Ă‡a m’a fait rire car ce ne sont pas des personnes que je porte dans mon cƓur. Puis je me suis imaginĂ©e la personne en train de mĂ©ticuleusement mettre en place les petits portraits sur les Ă©trons ce qui m’a fait rire Ă  nouveau », raconte la Rennaise, encore amusĂ©e par la petite installation.

  • Biden signs bill to reauthorize FISA warrantless surveillance program for two more years
    ▻https://www.engadget.com/biden-signs-bill-to-reauthorize-fisa-warrantless-surveillance-program-for-

    President Biden this weekend signed into law a bill that reauthorizes a controversial spying program under the Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA). Section 702 of FISA, which has now been extended for two more years, allows for warrantless intelligence gathering on foreign targets. While its focus is on the communications of targets located outside the US, that includes any exchanges with people stateside, meaning Americans’ records can get swept up in these collections too.

    On en parlait il y a 3 mois :
    ▻https://seenthis.net/messages/1036492

  • La nouvelle puce chinoise utilisĂ©e par Huawei : pourquoi elle fait trembler tout le monde aux États-Unis
    ▻https://www.clubic.com/actualite-524715-la-nouvelle-puce-chinoise-utilisee-par-huawei-pourquoi-elle

    Huawei cause bien des soucis aux États-Unis avec l’utilisation de la puce de 7 nanomĂštres, trĂšs avancĂ©e. À Washington, l’heure est Ă  la minimisation des progrĂšs technologiques du gĂ©ant chinois.

    AprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă©cartĂ©e de bien des rĂ©seaux de tĂ©lĂ©communications du globe et blacklistĂ©e aux États-Unis, Huawei continue de faire peur. La firme de Shenzhen, qui utilise une puce de 7 nm (nanomĂštres) pour son smartphone Mate 60 Pro, a fait un bond en avant considĂ©rable sur le plan technologique, grĂące Ă  cette nouvelle puce. À Washington, on essaie de minimiser son impact, affirmant que le microprocesseur ne serait pas aussi avancĂ© que les puces amĂ©ricaines.
    Washington et PĂ©kin, une guerre froide technologique partie pour durer

    La puce embarquĂ©e sur le tĂ©lĂ©phone portable Mate 60 Pro de Huawei, baptisĂ©e « Kirin 9000s », est 100% chinoise. Elle est utilisĂ©e par le fabricant de smartphones, et est fabriquĂ©e par SMIC (Semiconducteur International Manufacturing Corp), qui sans surprise, fait partie des entreprises dĂ©sormais bannies du sol amĂ©ricain.

    Du cĂŽtĂ© des États-Unis justement, on a rĂ©agi ce week-end, par l’intermĂ©diaire de la secrĂ©taire au Commerce, Gina Raimondo, qui a dĂ©clarĂ© dimanche 21 avril 2024 que le microprocesseur n’est pas aussi avancĂ©e que les puces amĂ©ricaines.

    ReconnaĂźtre que la puce constitue une avancĂ©e technologique serait un non-sens total pour Washington, qui n’a de cesse, depuis 2019, d’empĂȘcher l’empire du Milieu de fabriquer des semi-conducteurs, et d’empĂȘcher l’exploitation de toute technologie amĂ©ricaine avancĂ©e en Chine, ce qui nourrit la guerre froide que se livrent les deux mastodontes, mĂȘme si les USA disent toujours vouloir commercer avec PĂ©kin sur la majoritĂ© des biens et services.
    Pour les États-Unis, la puce utilisĂ©e par Huawei n’est pas si avancĂ©e que cela

    « Les contrĂŽles Ă  l’exportation fonctionnent, parce que cette puce n’est pas aussi bonne » a rĂ©pondu Gina Raimondo Ă  une journaliste amĂ©ricaine, Lesley Stahl, avant d’ĂȘtre invitĂ©e Ă  prĂ©ciser son propos. « On parle ici de plusieurs annĂ©es de retard par rapport Ă  ce que nous avons aux États-Unis », a-t-elle alors ajoutĂ©, Ă©voquant disposer des « semi-conducteurs les plus sophistiquĂ©s au monde ». Selon la dirigeante, « ce n’est pas le cas de la Chine ».

    Mais Gina Raimondo ne dĂ©formerait-elle pas un peu la rĂ©alitĂ© ? Poursuivant l’interview, Lesley Stahl a taquinĂ© la secrĂ©taire d’État : « Quand vous dites "nous", vous parlez de TaĂŻwan ? », lui a-t-elle lancĂ©. « C’est ça », a alors acquiescĂ© madame Raimondo, reconnaissant que les puces fabriquĂ©es Ă  TaĂŻwan, qui craint une invasion de la Chine, Ă©taient essentielles Ă  l’avenir de l’armement militaire amĂ©ricain.

  • “Il n’y a rien Ă  attendre du corps enseignant”
    â–șhttps://www.frustrationmagazine.fr/corps-enseignant

    “Vos Frustrations” est une rubrique destinĂ©e Ă  permettre l’expression de points de vue, de tĂ©moignages, de coups de gueule de personnes qui vivent une injustice dont ils souhaitent faire part Ă  nos lectrices et nos lecteurs. Cette semaine, Arnaud Dolidier, professeur en collĂšge REP, raconte ce qui l’a amenĂ© Ă  un jugement sĂ©vĂšre sur le [
]

  • Opinion | The Beginning of the End for PFAS, or ‘Forever Chemicals’ - The New York Times
    ▻https://www.nytimes.com/2024/04/21/opinion/pfas-cancer-forever-chemicals.html

    The E.P.A.’s move this month to regulate PFAS is a significant next step, but even in places where the groundwater is not highly contaminated, we will all still be exposed to unregulated PFAS without further government action. The chemicals are used in a staggering number of consumer products, including carpet, pizza boxes, microwave popcorn, yoga pants, bags and toiletries like dental floss, shampoo and cosmetics. They are still key ingredients in some firefighting foams; many fire departments still use these foams in emergencies like chemical plant fires. And in Texas, thousands of pounds of PFAS are being shot into the ground to lubricate drill bits for fracking.

    We already know that high levels of exposure to PFAS have been linked to disastrous health impacts like birth defects, liver damage and many kinds of cancer. Yet the rate at which PFAS are being released into the environment far outpaces toxicologists’ ability to study their consequences for human health. Some 31 percent of groundwater samples in places with no known source of PFAS have shown contamination levels that exceed E.P.A. limits. And in some locations with established sources, like military and industrial sites, the levels of PFAS are far higher than the standard set by the new rule.

    We now need a federal ban on firefighting foams containing PFAS and regulations that are enforceable by law to limit not just specific compounds in our water, but the whole class of highly pervasive chemicals. Mandates should identify the historical sources of pollution to hold industries accountable and avoid further straining the communities exposed to PFAS with the additional cost of their cleanup. On Friday, the E.P.A. helpfully put two PFAS compounds under its Superfund authority, shifting accountability for cleanup from taxpayers to polluters.

    #PFAS #Pollution

  • « Mais pourquoi ils veulent faire revenir les jeans taille basse ? » Sur les rĂ©seaux sociaux, les gĂ©nĂ©rations se taquinent... et tentent de mieux se comprendre
    ▻https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/mais-pourquoi-ils-veulent-faire-revenir-les-jeans-taille-basse-sur-les-rese

    Par Klara Durand

    Selon la plateforme de veille Visibrain, rien que ces trente derniers jours, les vidĂ©os en lien avec les gĂ©nĂ©rations totalisent 37 millions de mentions « j’aime ». Capture d’écran le Figaro

    « GenZ », « millenials » et « boomers » se moquent par publications interposĂ©es des clichĂ©s accolĂ©es Ă  leurs annĂ©es de naissance. Une tendance qui permet aussi d’ouvrir la discussion entre familles, amis et collĂšgues.

    « Je suis une millennial et hier, j’ai vu une vidĂ©o qui dĂ©crivait les choses que la GenZ trouve dĂ©passĂ©es dans ma gĂ©nĂ©ration
.Comment vous dire que je me suis sentie vieille. » Auriane Lavaux, la trentaine, fait mine d’ĂȘtre dĂ©sespĂ©rĂ©e en entamant sa vidĂ©o de maquillage sur TikTok. Elle est donc considĂ©rĂ©e, Ă  son grand dĂ©sarroi, comme faisant partie de la gĂ©nĂ©ration Y, qui englobe les personnes nĂ©es entre 1980 et 1996. Depuis plusieurs mois, elles sont devenues un objet de moquerie pour la GenZ, la gĂ©nĂ©ration nĂ©e juste aprĂšs, entre 1997 et les annĂ©es 2010.
    À dĂ©couvrir

    PODCAST - Écoutez le dernier Ă©pisode de notre sĂ©rie Questions Tech
    PODCAST - Écoutez le dernier Ă©pisode de notre sĂ©rie Questions Tech

    Ces derniers imitent leurs aĂźnĂ©s dans des vidĂ©os TikTok virales oĂč ils apparaissent vĂȘtus de jean moulant et dansent sur le titre Turn Down for What, sorti en 2013. Lequel servaient le plus souvent lors des flashs mob, ces rassemblements diffusĂ©s sur Internet dans les annĂ©es 2000 oĂč les personnes se mettaient soudainement Ă  faire une action inattendue en public.

    Auriane raconte, quant Ă  elle, avoir dĂ©couvert sur TikTok que les plus jeunes estiment « que les gifs et les mĂšmes sont dĂ©passĂ©s. » Mais, pour la jeune femme, le coup de massue arrive avec une autre information. « Je ne comprends pas.... Ils veulent faire revenir les jeans taille basse alors que ça n’est pas confortable », s’indigne-t-elle en s’appliquant son mascara.

    @_aurianelavaux

    bref, je suis une jeune vieille #milenials #milenialsvsgenz
    son original - Auriane

    Auriane est loin d’ĂȘtre la seule Ă  s’intĂ©resser Ă  ce que la GenZ pense d’elle et de sa tranche d’ñge. De façon gĂ©nĂ©rale, le sujet des gĂ©nĂ©rations passionne sur le rĂ©seau social chinois. Ces trente derniers jours, les vidĂ©os comportant les mots « GenZ », « millennials », « boomer » (les personnes nĂ©es entre 1947 et les annĂ©es 60) et « GenX » (les personnes nĂ©es entre 1965 et 1981), totalisent 37 millions de mentions « j’aime », rapporte la plateforme de veille du web Visibrain.
    Communication par vidéos interposées

    « Sur TikTok, les personnes aiment bien raconter leurs anecdotes du quotidien », confirme la tiktokeuse Adeline du compte unamourdechef. La millennial, comme elle aime Ă  se surnommer, a dĂ©couvert grĂące Ă  ces contenus ce que pense la GenZ du monde du travail. « Moi comme d’autres, on avait la sensation d’ĂȘtre les aĂźnĂ©s qui ont eu Ă  respecter toutes les rĂšgles, devant les petits derniers qui, eux, racontent face camĂ©ra leurs besoins d’avoir une vie privĂ©e en dehors du travail ». La vidĂ©aste dĂ©cide toutefois d’aller plus loin et d’interroger ses jeunes abonnĂ©s sur ce qui leur dĂ©plaĂźt chez certains codes du monde de l’entreprise.

    Des discussions qui donnent lieu Ă  vidĂ©os humoristiques, oĂč la jeune femme ironise sur sa propre gĂ©nĂ©ration. « Je suis choquĂ©e, la GenZ quand elle est malade... Elle pose un arrĂȘt maladie », entame-t-elle, l’air Ă©berluĂ©, dans une des publications les plus vues de son compte. Une vidĂ©o qui lui permet d’ouvrir, dans la section commentaires, les discussions entre gĂ©nĂ©rations. « Des employeurs ont expliquĂ© mieux comprendre la vision du travail des plus jeunes et, parmi ces mĂȘmes jeunes, certains se sont dĂ©fendus en disant ne pas se reconnaĂźtre dans ce qu’on dĂ©peint de leur gĂ©nĂ©ration », reprend Adeline. « Ă‡a permet de dĂ©passer les clichĂ©s chez chacun finalement ». Toujours selon la plateforme de veille Visibrain, le seul hashtag GenZ a gĂ©nĂ©rĂ© 1,4 million de publications depuis sa crĂ©ation.

    @unamourdechef

    Faut pas dire aVous vous rendez pas compte#rh #humour #tiktokacademie #apprendresurtiktok #tiktokcomedie #hr #corporatehumor #entretien
    Quirky - Oleg Kirilkov

    Au sein des familles, on se partage aussi ce type de vidĂ©os entre parents et enfants, qu’ils soient encore Ă  la maison... ou loin du nid. Les rĂ©seaux sociaux permettent en effet de maintenir une forme de lien. À l’instar de VĂ©ronique 63 ans et sa fille Alice*, 24 ans, qui lui a crĂ©Ă© un compte sur TikTok il y a deux ans. « Souvent, on s’envoie des vidĂ©os drĂŽles qu’on dĂ©couvre sur TikTok, comme des extraits de spectacles d’humoristes ou de courtes publications de chutes drĂŽles », dĂ©taille VĂ©ronique. « Ă‡a devient un moment le soir oĂč on Ă©change via des rĂ©fĂ©rences communes et puis, pour moi, ça me permet de me vider la tĂȘte », confie-t-elle, amusĂ©e.
    Instagram, le réseau social intergénérationnel

    Cette façon de communiquer ne surprend pas la chercheuse Anne Cordier, professeure des universitĂ©s en science de l’information et de la communication. « Il faut arrĂȘter avec ce discours de la rupture gĂ©nĂ©rationnelle sur les rĂ©seaux sociaux. Les parents d’aujourd’hui ont 40 ans ou 50 ans, bien sĂ»r qu’ils sont sur les mĂȘmes espaces que leurs enfants », souligne-t-elle. « Au moment du confinement, les gĂ©nĂ©rations de parents et de grands-parents ont pris la mesure de l’épaisseur sociale des vidĂ©os TikTok », poursuit la professeure. « De façon gĂ©nĂ©rale, ils ont compris l’outil que reprĂ©sentent les rĂ©seaux sociaux pour maintenir le lien social ».

    D’aprĂšs Anne Cordier, c’est Instagram (dĂ©tenu par le groupe Meta) qui serait le plus utilisĂ© par l’ensemble de ces gĂ©nĂ©rations. Avec 2 milliards d’utilisateurs actifs mensuels, on y retrouve aussi bien la GenZ, « qui poste peu mais partage des publications Ă©phĂ©mĂšres avec la fonction story », constate Anne Cordier, mais aussi leurs parents et grands-parents. « Les familles suivent des comptes en commun et elles voient des vidĂ©os similaires sur le nouveau fil ’’dĂ©couvertes’’ d’Instagram », complĂšte-t-elle. « Elles partagent ainsi un lieu commun sur le numĂ©rique. »
    Les parents tout aussi actifs que leurs enfants

    Antoine, 28 ans, en sait quelque chose. Instagram est devenu le point de dĂ©part des potins avec ses parents et, surtout, avec sa mĂšre. « Si je poste une story, elle va forcĂ©ment y rĂ©pondre », dĂ©crit-il. Cette derniĂšre s’est crĂ©Ă© un compte peu avant le confinement. Elle est depuis devenue une fervente utilisatrice de ce rĂ©seau social. « Elle a carrĂ©ment ajoutĂ© mes propres amis, qui ont trouvĂ© ça drĂŽle », tĂ©moigne le jeune homme. « Parfois, c’est mĂȘme elle qui me dit au tĂ©lĂ©phone ce que tel ami est allĂ© voir en concert rĂ©cemment, ou dans quel pays il s’est rendu », s’amuse-t-il. « Et c’est ma mĂšre qui publie le plus de photos, surtout de ses vacances avec mon pĂšre. Moi je ne publie presque jamais rien ».

    Un point qui interpelle Anne Cordier. « Dans ces nouvelles formes de communication, on pose souvent la question de ce que les enfants dĂ©voilent Ă  leurs parents sur les rĂ©seaux, mais trĂšs peu de ce que les parents donnent Ă  voir Ă  leurs enfants », souligne la spĂ©cialiste en communication. « Pourtant, cela vaudrait le coup de s’interroger sur ce qu’on leur laisse Ă  voir sur les rĂ©seaux sociaux », conclut-elle, pensive.

    #Médias_sociaux #Genérations #Anne_Cordier

  • Le massacre de Gaza sape la culture de la dĂ©mocratie
    Par Enzo Traverso – Jacobin le 6 avril 2024 - traduction rĂ©daction A l’Encontre
    source : ▻https://jacobin.com/2024/04/gaza-genocide-holocaust-memory-democracy
    ▻http://alencontre.org/moyenorient/palestine/le-massacre-de-gaza-sape-la-culture-de-la-democratie.html

    (...) IsraĂ«l viole le droit international depuis des dĂ©cennies et perpĂštre aujourd’hui un gĂ©nocide Ă  Gaza avec des armes fournies par les Etats-Unis et plusieurs pays europĂ©ens. Ces puissances occidentales pourraient arrĂȘter la guerre en quelques jours, mais elles sont incapables de refuser leur soutien Ă  un gouvernement corrompu, d’extrĂȘme droite, composĂ© de criminels de guerre, car ce gouvernement fait partie d’elles-mĂȘmes, alors elles se contentent de recommandations et d’appels Ă  la modĂ©ration.

    Tous les grands mĂ©dias occidentaux ont endossĂ© sans rĂ©serve un rĂ©cit sioniste qui cĂ©lĂšbre sans vergogne l’histoire des uns et ignore ou nie celle des autres. En Europe et aux Etats-Unis, comme l’a fait remarquer SaĂŻd, IsraĂ«l n’est jamais traitĂ© comme un Etat, mais plutĂŽt comme « une idĂ©e ou un talisman quelconque », intĂ©riorisĂ© pour lĂ©gitimer les pires abus au nom de principes moraux Ă©levĂ©s.

    Des dĂ©cennies d’occupation militaire, de harcĂšlement et de violence apparaissent ainsi comme l’autodĂ©fense d’un Etat menacĂ©, et la rĂ©sistance palestinienne comme une manifestation de haine antisĂ©mite. RĂ©interprĂ©tĂ©e dans une perspective orientaliste, l’histoire juive se dĂ©roule comme un long martyre dans l’attente d’une rĂ©demption bien mĂ©ritĂ©e, et les Palestiniens deviennent un peuple sans histoire.

    Raison d’Etat

    Les Ă©tudiants pro-palestiniens sont dĂ©peints comme des antisĂ©mites enragĂ©s dans la plupart des mĂ©dias grand public. Dans plusieurs universitĂ©s Ă©tats-uniennes, ils ont Ă©tĂ© mis sur liste noire ou menacĂ©s de sanctions en raison de leur participation Ă  des manifestations contre le gĂ©nocide de Gaza. En Allemagne [interview d’Emily Dische-Becker, dans Jacobin le 23 mars 2024] et en Italie, des rassemblements ont Ă©tĂ© brutalement rĂ©primĂ©s, tandis que le premier ministre français Gabriel Attal a annoncĂ© des mesures sĂ©vĂšres contre des militants pro-palestiniens.

    La mĂ©moire de l’Holocauste est rituellement cĂ©lĂ©brĂ©e comme une religion civile dans l’Union europĂ©enne, et la dĂ©fense d’IsraĂ«l est devenue, comme Angela Merkel et Olaf Scholz l’ont affirmĂ© Ă  plusieurs reprises, la « Staatsraison » de la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale d’Allemagne (RFA). Aujourd’hui, l’Allemagne invoque cette mĂ©moire pour justifier le massacre des Palestiniens Ă  Gaza. AprĂšs le 7 octobre, le pays est traversĂ© par une atmosphĂšre de chasse aux sorciĂšres contre toute forme de solidaritĂ© avec la Palestine.

    Mais l’Allemagne n’est que l’expression paroxystique d’une tendance plus large. Cela explique pourquoi, notamment aux Etats-Unis, de nombreux Juifs ont Ă©levĂ© la voix pour dire « pas en mon nom ».

    Les rĂ©fĂ©rences Ă  la « raison d’Etat » sont Ă  la fois curieuses et rĂ©vĂ©latrices d’un aveu implicite d’ambiguĂŻtĂ© morale et politique. Comme le savent tous les spĂ©cialistes de la thĂ©orie politique, ce concept rappelle les cĂŽtĂ©s sombres et cachĂ©s du pouvoir politique. Habituellement identifiĂ©e Ă  la pensĂ©e de Niccolo Machiavel, mĂȘme si le terme lui-mĂȘme n’apparaĂźt pas dans ses Ă©crits, la raison d’Etat signifie la transgression de la loi au nom d’impĂ©ratifs supĂ©rieurs de sĂ©curitĂ© de l’Etat.
    (...)
    DerriĂšre la raison d’Etat , ce n’est pas la dĂ©mocratie qui se profile, mais Guantanamo.
    Ainsi, lorsque la RFA soutient IsraĂ«l en invoquant la Staatsraison , elle admet implicitement l’immoralitĂ© de sa politique. Aujourd’hui, le soutien inconditionnel de l’Allemagne Ă  IsraĂ«l compromet la culture, la pĂ©dagogie et la mĂ©moire dĂ©mocratiques qui se sont construites au cours de plusieurs dĂ©cennies, et notamment aprĂšs le « Historikerstreit » au milieu des annĂ©es 1980.

    Cette politique jette une ombre sur le MĂ©morial de l’Holocauste qui se dresse au cƓur de Berlin et qui n’apparaĂźt plus comme l’expression d’une conscience historique tourmentĂ©e et des vertus du souvenir, mais plutĂŽt comme un imposant symbole d’hypocrisie.
    (...)

    • 5 Questions à... Enzo Traverso | De l’usage politique de la mĂ©moire collective de l’Holocauste
      CAREP Paris - 6 janv. 2024
      ▻https://www.youtube.com/watch?v=iLLY7OjQZZQ

      CommĂ©morer l’Holocauste est l’occasion de rappeler Ă  la mĂ©moire collective les six millions de victimes majoritairement juives de l’oppression nazie. Si la commĂ©moration de cette mĂ©moire invite Ă  rĂ©flĂ©chir aux idĂ©ologies et aux actions qui conduisent aux gĂ©nocides ou Ă  des crimes contre l’humanitĂ©, elle nous invite aussi Ă  rĂ©flĂ©chir de maniĂšre critique Ă  son dĂ©tournement Ă  des fins politiques. Parce qu’elle fait appel aux Ă©motions plutĂŽt qu’à la raison, la mobilisation de la mĂ©moire par des politiques s’avĂšre une stratĂ©gie intĂ©ressante Ă  analyser.
      Dans cet entretien, l’historien italien Enzo Traverso, spĂ©cialiste du totalitarisme et des politiques de la mĂ©moires, revient pour nous sur les effets dĂ©vastateurs de cette instrumentalisation politique de la mĂ©moire de l’Holocauste Ă  l’aune du conflit israĂ©lo-palestinien.

  • Chanel fabrique et vend des produits grĂące Ă  PĂŽle emploi | Mediapart
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/220424/chanel-fabrique-et-vend-des-produits-grace-pole-emploi

    Les « stagiaires » ont en fait travaillĂ© Ă  la chaine tout en consommant leurs droits Ă  la formation et leur « revenu » a Ă©tĂ© Ă©quivalent Ă  une seule des piĂšces qu’elles ont fabriquĂ© de maniĂšre intensive.
    Elles n’ont jamais vraiment eu le droit de refuser quoi que ce soit et ont Ă©tĂ© jetĂ©es juste avant de devoir les payer.
    #esclavage

    Sandrine et Catherine, 55 et 52 ans, Ă©taient les deux femmes les plus ĂągĂ©es de la formation. Pendant le travail Ă  la chaĂźne, une Ă©pĂ©e de DamoclĂšs planait constamment au-dessus de leur tĂȘte. « Ce n’était pas compliquĂ© mais hyper rapide. C’est trĂšs anxiogĂšne. On peut trĂšs bien vous convoquer un beau jour pour vous dire que c’est fini pour vous, raconte Catherine. On appelait ça “Causse Lanta” [en rĂ©fĂ©rence Ă  l’émission de survie de TF1 « Koh-Lanta » − ndlr]. »

    Les craintes de Catherine se sont matĂ©rialisĂ©es trois jours avant la fin de la formation. ConvoquĂ©e dans le bureau des ressources humaines, on lui annonce qu’elle ne rĂ©pond pas aux critĂšres d’exigence. Elle est mise dehors aprĂšs prĂšs de trois mois. « Ă€ ce moment-lĂ , vous ressentez de la rage, souffle Catherine. Si on m’avait fait sortir au bout de trois semaines, ça ne m’aurait pas posĂ© de souci. »

    MĂȘme sentence pour Sandrine, et mĂȘme sentiment d’amertume. « Quand ils vous recrutent, ils vous disent qu’ils attendent beaucoup de “savoir-ĂȘtre”. Eux sont extraordinairement polis, mais ils jettent les gens Ă  la premiĂšre occasion. »

  • DĂ©matĂ©rialiser pour mieux rĂ©gner : l’algorithmisation du contrĂŽle CAF
    ▻https://lvsl.fr/dematerialiser-pour-mieux-regner-lalgorithmisation-du-controle-caf

    On sait que grĂące Ă  la dĂ©matĂ©rialisation des dix derniĂšres annĂ©es, la CAF dispose de profils trĂšs fins des allocataires. Elle dispose des donnĂ©es collectĂ©es par les services sociaux, partagĂ©es et interconnectĂ©es avec d’autres nombreux services. La volontĂ© politique affichĂ©e au moment de dĂ©veloppement de l’algorithme Ă©tait de lutter contre la fraude Ă  la CAF, en dĂ©finissant un profil-type de « fraudeur » social et en le comparant Ă  chaque allocataire. Ce profil type est constituĂ© de plusieurs variables, qui correspondent Ă  des caractĂ©ristiques, qui permettent d’établir pour chaque personne allocataire un score de risque qui va de zĂ©ro Ă  un.

    Plus la personne est proche du profil type, plus le score de risque est Ă©levĂ© ; et plus le score est Ă©levĂ© plus cette personne a une probabilitĂ© de subir un contrĂŽle. Parmi ces critĂšres, figurent par exemple le fait d’ĂȘtre un parent seul ou d’ĂȘtre nĂ© en dehors de l’UE. Pour mieux comprendre le fonctionnement et les critĂšres de l’algorithme, on a fait des demandes d’accĂšs Ă  des documents administratifs auprĂšs de la CNAF. [Voir le dĂ©tail du fonctionnement de l’algorithme et la liste des critĂšres pris en compte dans l’enquĂȘte de la Quadrature, n.d.r.].

    • Que faire pour se dĂ©fendre ? Face Ă  une suspension de droits, la premiĂšre des choses est de faire une demande de motif pour la suspension. GĂ©nĂ©ralement il n’y a pas de rĂ©ponse, donc on essaie d’avoir des arguments pour organiser la dĂ©fense sans rĂ©ponse sur les motifs. Il faut d’abord faire un recours amiable devant la commission de recours amiable : c’est obligatoire pour aller au contentieux. Et les commissions de recours amiable ne rĂ©pondent jamais. Au bout de deux mois sans rĂ©ponse, on va aller au contentieux, soit devant le tribunal administratif, soit devant le pĂŽle social du tribunal judiciaire. Et lĂ  se pose le problĂšme des dĂ©lais. Le recours est censĂ© ĂȘtre suspensif, c’est-Ă -dire de rĂ©tablir le versement des droits, mais le fait de faire un recours n’interrompt pas la suspension et les allocataires restent toujours sans ressources, dans une situation vĂ©ritablement d’impasse.

      Il faut compter quatre, six mois, voire un an dans une procĂ©dure normale pour avoir une audience. Et une fois devant la justice, les CAF sont trĂšs familiĂšres d’un procĂ©dĂ© qui est le renvoi d’audience : dĂšs lors qu’elles reçoivent une assignation et qu’une date d’audience est fixĂ©e, elles font gĂ©nĂ©ralement un rappel partiel ou total des droits pour lesquels l’allocataire a saisi la juridiction, avec une incitation vive Ă  ce que l’allocataire se dĂ©siste.

      Si ce dernier ne le fait pas et qu’il va jusqu’à l’audience, un renvoi est systĂ©matiquement demandĂ© – les renvois c’est encore trois, quatre cinq, six, huit mois – et les CAF vont utiliser des manƓuvres dilatoires, elles vont par exemple redĂ©clencher un contrĂŽle. Je l’ai vu dans tous les cas qui sont passĂ©s au pĂŽle social du tribunal judiciaire. A l’issue de ce laborieux processus, on peut arriver Ă  terme Ă  obtenir des bons jugements et Ă  rĂ©tablir la situation des personnes allocataires, mais elles se seront trouvĂ©es pendant huit, neuf, dix mois, un an sans ressources. Je vous laisse imaginer les situations que ça peut gĂ©nĂ©rer


  • Fin de la blague, ce gĂ©ant du jeu vidĂ©o annonce sa disparition
    ▻https://www.frandroid.com/produits-android/console/2000306_fin-de-la-blague-ce-geant-du-jeu-video-annonce-sa-disparition

    L’aventure Embracer Group s’apprĂȘte Ă  Ă©crire sa conclusion. Vous ne connaissez sans doute pas ce nom, mais il s’agit de l’un des plus gros groupes de studios au monde. Et pour cause, Embracer a passĂ© plusieurs annĂ©es Ă  multiplier les rachats de studios et d’éditeurs pour arriver Ă  un regroupement de plus de 110 studios et plus de 12 000 employĂ©s dans le monde.

    • Parmi leur hits : Saints Row, Goat Simulator, Dead Island, Darksiders, Metro, Satisfactory, Insurgency, Borderlands.
      C’est un mix de titres crĂ©atifs mais quand meme consensuels et quelques masterclasses. C’est suĂ©dois.

      Et nous restĂąmes lĂ , seuls, avec les major de la production vidĂ©oludique qui ne comptent qu’en argent.

      Laissez faire le marchĂ©, qu’ils disaient.

  • « Une atteinte Ă  la libertĂ© d’expression » : le syndicat brestois Olivier Cuzon visĂ© par une plainte de GĂ©rald Darmanin - France Bleu
    ▻https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/une-atteinte-a-la-liberte-d-expression-le-syndicat-brestois-olivier-cuzon

    Le professeur et syndicat brestois Olivier Cuzon est visĂ© par une plainte pour diffamation Ă  l’encontre de la police et la gendarmerie. Plainte dĂ©posĂ©e par le ministre de l’IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin, indique Olivier Cuzon dans un communiquĂ©. L’homme a Ă©tĂ© entendu ce vendredi 19 avril aprĂšs-midi au commissariat de Brest.

    "C’est la publication d’un article sur le site de Sud Ă©ducation 29, dont je suis le « directeur de publication du journal » qui est Ă  l’origine de cette plainte, lit-on dans le communiquĂ©. Le paragraphe sur lequel est fondĂ© la plainte est le suivant : « Ce questionnement est important quand on connait la culture droitiĂšre, misogyne et homophobe sous de trop nombreux kĂ©pis. Les enquĂȘtes de MĂ©diapart rĂ©vĂ©lant l’existence de groupuscules nazis dans certaines casernes, les groupes de discussions racistes des policiers et gendarmes, ou la participation rĂ©cente de militaires en civil Ă  la rĂ©pression des derniĂšres Ă©meutes de banlieues ne plaident pas en faveur du rĂ©publicanisme des militaires. ».

    Olivier Couzon poursuit : "Il y a dans cette plainte une atteinte intolĂ©rable Ă  la libertĂ© d’expression d’un journal syndical, qui par principe a une expression engagĂ©e." Et conclut : "Au delĂ , cette plainte s’inscrit dans un contexte plus global de tentatives de mettre un coup de pression contre des militant.es qui s’expriment librement pour faire connaĂźtre leurs analyses des politiques gouvernementales."

    #Police #Liberté_expression #Syndicalisme

  • Les dĂ©penses militaires mondiales augmentent dans un contexte de guerre, d’escalade des tensions et d’insĂ©curitĂ©
    ▻https://www.obsarm.info/spip.php?article649

    (Stockholm, 22 avril 2024) – Le total des dĂ©penses militaires mondiales s’élĂšve Ă  2 443 milliards de dollars en 2023, soit une augmentation de 6,8 % en termes rĂ©els par rapport Ă  2022. Il s’agit de la plus forte augmentation d’une annĂ©e sur l’autre depuis 2009. Les 10 plus grands dĂ©pensiers en 2023 – avec en tĂȘte les États-Unis, la Chine et la Russie – ont tous augmentĂ© leurs dĂ©penses militaires, selon les nouvelles donnĂ©es sur les dĂ©penses militaires mondiales publiĂ©es aujourd’hui par le (...) #Armements

    / DĂ©penses militaires / Budgets, #Guerres, #Industrie_d'armement

    #DĂ©penses_militaires_/_Budgets
    ▻https://www.obsarm.info/IMG/pdf/milex_press_release_fre-5.pdf

  • Patrimoines immobiliers : comment l’espace creuse les inĂ©galitĂ©s
    ▻https://metropolitiques.eu/Patrimoines-immobiliers-comment-l-espace-creuse-les-inegalites.html

    Tous les propriĂ©taires ne sont pas Ă©gaux face aux Ă©volutions des marchĂ©s immobiliers. Si certains savent tirer parti de marchĂ©s en croissance pour faire fructifier leur #patrimoine, d’autres deviennent propriĂ©taires au prix d’un endettement croissant. LoĂŻc Bonneval et Renaud Le Goix montrent comment l’espace joue dĂ©sormais un rĂŽle capital dans les trajectoires socio-Ă©conomiques des mĂ©nages. Le rĂ©cent ralentissement du marchĂ© #immobilier observĂ© concomitamment Ă  la hausse des taux d’intĂ©rĂȘt a conduit Ă  #Terrains

    / #Paris, immobilier, #inégalités, #Lyon, #Avignon, #marché_immobilier, patrimoine

    ▻https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-bonneval-legoix.pdf

  • Marchandise Ă©ternelle

    L’actualitĂ© rĂ©cente de la lutte contre les PFAS ressemble Ă©trangement au mouvement des agriculteurs du dĂ©but d’annĂ©e 2024. D’un cĂŽtĂ©, la santĂ© des gens malmenĂ©e face Ă  la dissĂ©mination de produits chimiques dans les corps vivants. De l’autre, la dĂ©fense des activitĂ©s Ă©conomiques, dont l’immense et prĂ©cieuse productivitĂ© dĂ©pend de l’utilisation de ces produits. DĂ©fense qui conduit Ă  relativiser la pollution, et Ă  demander toujours plus d’études et de « preuves » que ces produits chimiques sont effectivement nocifs - preuves qui n’auront pas, on le sait bien, comme consĂ©quence l’interdiction des dits produits, mais qui y contribueront... un jour.

    De façon spectaculaire, afin de sauvegarder leur activitĂ© Ă©conomique menacĂ©e par un projet de loi contre les PFAS, des salariĂ©s -auxquels leur patron avait offert un jour de congĂ©- se sont rendus Ă  la capitale pour manifester contre ce projet de loi. On ne saurait toutefois ramener une telle manifestation au pouvoir des dirigeants de cette entreprise. C’est en toute bonne foi que des agents Ă©conomiques dĂ©fendent leur gagne-pain, avant toute autre chose. Et quand ils demandent des "solutions", ils ne demandent pas des solutions techniques (pour se passer d’un produit chimique problĂ©matique), mais des solutions Ă©conomiques. Et immĂ©diates.

    Comme dans l’agriculture, face Ă  la pollution, la question n’est pas de savoir s’il est techniquement possible ou non de "moins polluer", toute chose Ă©gale par ailleurs. On le sait bien : dans l’absolu, l’humanitĂ© peut vivre sans PFAS, sans pesticides.

    Mais dans une sociĂ©tĂ© marchande, ce n’est pas possible. Ne pas utiliser ces produits chimiques, c’est ne pas pouvoir produire industriellement les marchandises dont la norme de productivitĂ© impose, pour le marchĂ© mondial, de les utiliser. Ne pas utiliser d’insecticides c’est, pour un agriculteur, ne pas produire. Ne pas utiliser de PFAS, c’est ne pas pouvoir produire. Ne pas vendre, ne serait-ce que sur une courte pĂ©riode de temps, c’est arrĂȘter de produire, donc dĂ©truire les prĂ©cieux emplois rĂ©munĂ©rĂ©s (car des besoins non rĂ©munĂ©rables et non rĂ©pondus, il y en a plĂ©thore).

    Le quiproquo est donc permanent et la confusion totale, puisque d’un cĂŽtĂ©, on fait semblant de dĂ©battre pour savoir si un produit chimique est "essentiel" pour tel ou tel usage. Alors qu’en rĂ©alitĂ©, seul le critĂšre de rentabilitĂ©, au principe de toute activitĂ© Ă©conomique, compte vĂ©ritablement. Quand le dĂ©putĂ© Nicolas Thierry arrive avec sa proposition de restriction des PFAS, il a en amont vĂ©rifiĂ©, non pas qu’il existe une "alternative" aux PFAS, mais que le tissu industriel a dĂ©jĂ  rĂ©ussi Ă  s’en passer, en restant compĂ©titif sur le marchĂ©.

    Autrement dit, la possibilitĂ© d’une loi de restriction des polluants ne vient qu’en deuxiĂšme, une fois que l’appareil industriel a dĂ©jĂ  pu mettre en place une alternative rentable. La manifestation des salariĂ©s de l’entreprise SEB utilisant des fluoropolymĂšres, aboutissant Ă  retirer du pĂ©rimĂštre d’interdiction l’activitĂ© de leur entreprise, n’est qu’une confirmation de cette loi sociale fondamentale des sociĂ©tĂ©s marchandes mondialisĂ©es : aucune norme sociale ne sera plus forte que celle Ă©manent du champ Ă©conomique.

    Les dĂ©bats politiques, les "responsables" politiques, n’ont pas d’influence sur cette loi et il est problĂ©matique de prĂ©tendre le contraire : on ne fait que reculer la prise en compte du blocage profondĂ©ment marchand qui empĂȘche d’agir efficacement contre les pollutions. Ce que l’on demande Ă  un "responsable" politique c’est avant tout de respecter cette loi et toute tentative de sortir du cadre donnera lieu Ă  une rĂ©ponse rapide et sans ambiguĂŻtĂ© du champ Ă©conomique. Et ce ne sont pas toujours les grandes figures capitalistes que sont les patrons qui se donnent la peine de s’exprimer quand une ligne rouge est franchie (par une simple tribune dans un journal Ă©conomique il est possible de dĂ©courager un ministre de mener une politique contre des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques). Toute la sociĂ©tĂ© est impliquĂ©e dans le mouvement tautologique de l’argent dĂ©sormais mondial, puisque c’est lui qui fait travailler les gens et leur donne un revenu, et qu’aucun besoin ne saurait ĂȘtre rĂ©pondu sans en passer par une activitĂ© rĂ©munĂ©rĂ©e.

    Mais Ă©galement, c’est tout l’appareil d’Etat et ses services qui sont nĂ©cessairement impliquĂ©s dans la dĂ©fense du statut quo marchand, et donc des pollutions, puisque c’est le mouvement de l’argent qui permet Ă  l’Etat de fonctionner, et c’est le dĂ©veloppement de l’Etat qui a historiquement imposĂ© aux sociĂ©tĂ©s de devenir marchandes de bout en bout, c’est-Ă -dire capitalistes. On ne comprendrait pas, autrement, pourquoi les services de l’Etat chargĂ©s de protĂ©ger la population et l’environnement sont si peu zĂ©lĂ©s Ă  intervenir sur les activitĂ©s industrielles, et minimisent systĂ©matiquement l’importance des pollutions induites, qu’il s’agisse des pollutions chroniques pas mĂȘme prises en compte, que des pollutions bien plus visibles et mĂ©diatisĂ©es lors d’accidents industriels.

    Sans avoir en tĂȘte cette loi sociale fondamentale, il est difficile de comprendre pourquoi l’utilisation de produits toxiques se dĂ©veloppe toujours plus, et pourquoi les politiques comme la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral sont si impuissants Ă  reprendre en main leur destinĂ©e - pour avoir confiĂ© celle-ci au fĂ©tiche monĂ©taire, et son corollaire, le travail humain soumis intĂ©gralement Ă  son mouvement.

    Se satisfaire d’une loi minimale qui prĂ©tend avoir agi sur la source du problĂšme, en dĂ©douanant totalement l’activitĂ© industrielle dans sa nature marchande mĂȘme, alimente la confusion dans la tĂȘte des gens et nous Ă©loigne radicalement de solutions rĂ©elles pour stopper net les pollutions chimiques et l’accĂ©lĂ©ration du dĂ©sastre qu’est la production marchande planĂ©taire.

    S’attaquer par le petit bout de la lorgnette aux pollutions, au cas par cas, sans s’interroger sur les causes globales, en ne traitant les problĂšmes que sous le prisme de la « volontĂ© politique », c’est au contraire manquer de courage, et participer Ă  la cogestion de la crise du capitalisme dans l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de la sociĂ©tĂ© marchande et de la poursuite du mouvement tautologique de l’argent, qui impose de mettre en second plan tous les autres aspects de la vie, y compris sa prĂ©servation face aux pollutions chimiques contre lesquels ces "responsables" politiques entendaient lutter.

    Toutes les personnes qui luttent contre les PFAS savent que, si il y en a partout, c’est parce que "c’est pratique et pas cher" - et non parce que le personnel politique de tel ou tel pays n’aurait pas fait voter la bonne loi. Mais bien peu sont choquĂ©s qu’un tel critĂšre, dans toute son indigence, gouverne tout bonnement la prĂ©sence des objets qui nous entourent, et pas seulement ceux comportant des PFAS.

    Au lieu de lutter contre chaque pollution sĂ©parĂ©ment, et perdre les gens Ă  cause de l’expertise qu’il faut dĂ©ployer Ă  chaque fois pour discuter du degrĂ© acceptable de toxicitĂ©, on ferait mieux d’adopter une toute autre stratĂ©gie de lutte. Puisque l’indigence du critĂšre monĂ©taire gouverne Ă©galement toutes les autres nuisances (du rĂ©chauffement climatique Ă  l’accumulation des dĂ©chets plastiques), et qu’aucune entente mondiale ne viendra rĂ©glementer le commerce mondialisĂ© par le haut, ĂȘtre rĂ©ellement Ă©cologiste implique d’ĂȘtre Ă©galement post-monĂ©taire afin d’amener l’impensable Ă  ĂȘtre pensĂ© : sortir de la torpeur marchande pour une toute organisation sociale et rĂ©pondre enfin dĂ©cemment Ă  nos besoins. Comment le faire ? Puisse le caractĂšre "Ă©ternel" de ces polluants ĂȘtre suffisamment choquant pour provoquer cette nĂ©cessaire discussion.

    #pfas #Ă©cologie #marchandise

    • Puisque l’indigence du critĂšre monĂ©taire gouverne Ă©galement toutes les autres nuisances (du rĂ©chauffement climatique Ă  l’accumulation des dĂ©chets plastiques), et qu’aucune entente mondiale ne viendra rĂ©glementer le commerce mondialisĂ© par le haut, ĂȘtre rĂ©ellement Ă©cologiste implique d’ĂȘtre Ă©galement post-monĂ©taire afin d’amener l’impensable Ă  ĂȘtre pensĂ© : sortir de la torpeur marchande pour une toute organisation sociale et rĂ©pondre enfin dĂ©cemment Ă  nos besoins. Comment le faire ?

      La torpeur, ce sont les « masses » qui la subissent. Les donneurs d’ordre font plutĂŽt dans l’activisme (marchand). Quant au commerce mondialisĂ©, je serais plutĂŽt pour son abolition plutĂŽt que sa rĂ©gulation. Mais maintenant, « que faire » ?
      RĂ©flĂ©chir en premier lieu sur des actions qui impacteront durablement l’accumulation de capital financier, patrimonial, et humain en tant que « ressource » et force reproductive de cette accumulation. De ce point de vue, nous avons cependant une pandĂ©mie dont on a dĂ©crĂ©tĂ© qu’elle circulerait Ă  bas bruit. Et les effets nĂ©fastes sont dĂ©jĂ  lĂ , puisque la presse financiĂšre s’inquiĂšte des impacts Covid sur la bonne santĂ© de ses forces reproductives. Comment ne pas voir la relation entre cette dĂ©gradation de la santĂ© du cheptel (reproductif) et la promotion obstinĂ©e des robots qualifiĂ©s d’"intelligences artificielles" ? Comment interprĂ©ter les solutions Ă  court terme que sont les restrictions sur les arrĂȘts maladie et l’indemnisation du chĂŽmage, le dĂ©mantĂšlement de la sĂ©curitĂ© sociale gĂ©rĂ©e paritairement entre partenaires dits « sociaux » sinon comme une injonction faite aux masses laborieuse de supporter « quoiqu’il en coĂ»te » son enchaĂźnement Ă  la machine ? MĂȘme s’ils mettent des purificateurs d’air dans les lieux oĂč ils organisent leurs sauteries, les membres de la caste dominante n’ont qu’une courte vue sur l’avenir de la planĂšte et du genre humain et leur seule ligne c’est : "aprĂšs nous le dĂ©luge mais que nos hĂ©ritiers apprennent Ă  bien couper les griffes des « sauvageons » qui pourront encore un temps satisfaire notre dĂ©sir d’accumulation.
      Le problĂšme est rudement posĂ© : les « Ă©lites » nous imposent la guerre. Nous devons leur rendre la pareille.

  • RĂ©flexion trĂšs intĂ©ressante de Carl Beijer : « ne les laissez pas transformer la Palestine en dĂ©bat sur la libertĂ© d’expression ».

    Don’t let them turn Palestine into a free speech debate, Episode 2
    ▻https://www.carlbeijer.com/p/dont-let-them-turn-palestine-into-0ba

    Shortly after the war started, I urged the left not to let the right turn Palestine into a free speech debate. Looking at the discourse surrounding Columbia it’s hard to deny that this is exactly what has happened. Instead of talking about the atrocities that are still being carried out by the IDF every day, a whole lot of the discourse has now segued over to pointing out the petty hypocrisies and open tyrannies of elite campus Zionists.

    Je trouve que c’est trĂšs pertinent, parce que c’est trĂšs exactement ce que la rĂ©pression est en train de provoquer en France. Au lieu de parler des atrocitĂ©s israĂ©liennes, on se retrouve Ă  devoir dĂ©noncer le « maccarthysme Ă  la française », revendiquer le droit Ă  manifester, savoir s’il est lĂ©gitime d’invoquer Hannah Harendt, s’il y a deux poids deux mesures, si nos prĂ©fets et nos juges sont mĂ©chants
 Mais quand on fait cela on ne parle dĂ©jĂ  plus de Gaza, et on se retrouve au contraire en situation de dĂ©fense, au lieu d’ĂȘtre en situation de dĂ©noncer.

    C’était dĂ©jĂ  le cas avec les imputations permanentes d’antisĂ©mitisme avant le 7 octobre. Outre le fait que les accusations permanentes d’un antisionisme dĂ©voyĂ©, façade pour les antisĂ©mites, sont assez systĂ©matiquement des manipulations organisĂ©es par les pro-israĂ©liens, mĂȘme les inquiĂ©tudes plus lĂ©gitimes (venues de la gauche, disons) ont pour effet de systĂ©matiquement dĂ©placer le dĂ©bat d’une situation de dĂ©nonciation des crimes coloniaux d’IsraĂ«l, Ă  une position de dĂ©fense oĂč l’on ne parle plus du tout de la Palestine : on se retrouve dans un mĂ©ta-discours Ă  propos de « nous-mĂȘmes ».

    Toujours est-il qu’en ce moment, la rĂ©pression et la criminalisation du soutien Ă  la Palestine ont Ă  nouveau – et de maniĂšre encore plus spectaculaire – cet effet (et sans doute ce but pratique) : on ne parle alors plus des crimes israĂ©liens, on ne parle pas de boycott, on ne parle pas de ce qu’on attend de nos propres gouvernements, on se retrouve Ă  parler de libertĂ© d’expression, retranchĂ©s dans une situation de dĂ©fense. Les crevures gĂ©nocidaires sont en roue libre dans les mĂ©dias pour justifier l’injustifiable, et pendant ce temps on est Ă  discuter de notre propre droit Ă  nous exprimer, plutĂŽt qu’à, justement, pouvoir dĂ©noncer l’injustifiable.

    Alors que, au fond du fond, ce n’est pas Rima Hassan qui est en train de commettre un gĂ©nocide et de massacrer un enfant palestinien toutes les dix minutes.

  • #Italie : les dĂ©putĂ©s ouvrent la voie Ă  l’accĂšs des #anti-IVG dans les structures permettant l’#avortement
    ▻https://www.francetvinfo.fr/societe/ivg/italie-les-deputes-ouvrent-la-voie-a-l-acces-des-anti-ivg-dans-les-stru

    Nouveau revers pour les droits des femmes. Les dĂ©putĂ©s italiens ont votĂ©, jeudi 18 avril, un amendement de Fratelli d’Italia, le parti d’extrĂȘme droite de la prĂ©sidente du Conseil Giorgia Meloni, permettant aux organisations anti-IVG d’entrer Ă  l’intĂ©rieur des centres de conseil. Ce sont les structures par lesquelles les femmes peuvent passer pour obtenir un certificat de la part d’un mĂ©decin, puis avoir accĂšs Ă  l’avortement, prĂ©cise Le Monde.

    [
] L’avortement a Ă©tĂ© lĂ©galisĂ© en 1978 en Italie, mais son accĂšs est de plus en plus difficile en raison du nombre de #gynĂ©cologues qui refusent d’effectuer des IVG pour des raisons morales ou religieuses. Selon les donnĂ©es du ministĂšre de la SantĂ© italien, en 2021, environ 63% des gynĂ©cologues refusaient de pratiquer l’intervention.

    #religion

  • SolidaritĂ© avec Gaza : une « procĂ©dure purement policiĂšre », selon l’avocat de Solidaires Étudiant·e·s Ă  l’EHESS - L’HumanitĂ©
    â–șhttps://www.humanite.fr/societe/attaque-du-hamas/solidarite-avec-gaza-une-procedure-purement-policiere-selon-lavocat-de-soli

    Plusieurs Ă©tudiants, Ă©lues dans les instances de l’EHESS, sont entendues en audition libre. L’une d’entre elles a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© reconvoquĂ©e une deuxiĂšme fois. « C’est vraiment trĂšs compliquĂ© de comprendre ce qu’on nous reproche prĂ©cisĂ©ment, tĂ©moigne-t-elle auprĂšs de l’HumanitĂ©. Pour nous, c’est fatigant, cela correspond Ă  une forme de harcĂšlement qui nous oblige Ă  ne nous occuper que de notre dĂ©fense, sans plus pouvoir militer librement
 »

    Pour Me Antoine Comte, avocat des membres de Solidaires Étudiant·e·s Ă  l’EHESS, « nous sommes face Ă  une procĂ©dure policiĂšre oĂč on ne nous dit rien
 L’enquĂȘte prĂ©liminaire permet de ne pas donner connaissance des faits rĂ©ellement reprochĂ©s aux personnes entendues ou Ă  leur avocat. On nous parle de l’éternelle apologie du terrorisme. Je dis » Ă©ternelle « car elle n’est jamais dĂ©finie. Quels sont les mots, les actes qui posent problĂšme ? On ne nous dit pas. Si un juge d’instruction Ă©tait saisi, il aurait l’obligation de dĂ©signer les propos ou des actes prĂ©cis. Ce qui permettrait Ă  la dĂ©fense de s’exprimer dans les conditions contradictoires maximales. »