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  • Planter 1 milliard d’arbres : comment le plan de #Macron rase des #forêts

    Le projet du gouvernement de planter #1_milliard_d’arbres est « une #supercherie », dénoncent des associations. D’après des documents obtenus par Reporterre, il servirait à financer des #coupes_rases et à industrialiser la filière.

    L’État plante des arbres pour mieux raser des forêts. C’est la réalité cachée du projet de plantation de 1 milliard d’arbres vanté par Emmanuel Macron. Dix-huit mois après son annonce en grande pompe, au lendemain des incendies de l’été 2022, le plan qui avait pour ambition de « renouveler 10 % de la forêt française » et de « #réparer_la_nature » montre un tout autre visage : les millions d’euros d’argent public déversés dans la filière servent de prime aux coupes rases et transforment des forêts diversifiées en #monocultures_résineuses. Une situation qui inquiète gravement les associations écologistes.

    D’après les documents officiels du ministère de l’Agriculture, que Reporterre a pu consulter, 50 millions d’arbres ont déjà été plantés, sur 35 935 hectares. Dans de nombreuses régions, les conditions dans lesquelles se sont déroulés ces chantiers posent problème.

    Les documents indiquent que 15 millions de plants d’arbres auraient été replantés sur 10 000 hectares de forêts qualifiées de « pauvres » par le gouvernement. Ces forêts rasées étaient en réalité « saines et bien portantes », assure l’association Canopée, qui a enquêté sur le terrain. Des coupes rases sur 6 500 hectares auraient même été réalisées en zone Natura 2000. Sur ces surfaces dévolues d’ordinaire à la protection du vivant, 1 500 hectares auraient été ensuite plantés exclusivement en #pins_douglas, une essence prisée par les industriels.

    Adapter la forêt aux besoins de l’industrie

    « On nage en plein délire, s’emporte Bruno Doucet, chargé de campagnes au sein de l’association. Alors même qu’il y a urgence à préserver les forêts, on les rase pour les transformer en #champs_d’arbres. » Les associations écologistes dénoncent un « coup de communication » et « un projet mégalomane ». Le milliard d’arbres plantés aurait vocation non pas à aider la forêt à affronter le dérèglement climatique, mais à l’adapter aux besoins de l’#industrie. « Si tous les arbres du plan “1 milliard d’arbres” sont plantés dans les mêmes conditions, cela signifierait que 200 000 hectares de forêts saines et vivantes seraient rasés d’ici 2032 », ajoute-t-il.

    « La #biodiversité a peu à peu été rejetée au second plan pour prioriser la #récolte_de_bois et les #fonctions_productives de la forêt », regrette de son côté Christophe Chauvin, pilote du réseau forêt à France Nature Environnement (FNE). En septembre 2023, plusieurs ONG écologistes [1] alertaient déjà sur les dérives en cours. « La stratégie s’est éloignée de l’enjeu qui en a initié l’élaboration », écrivaient-ils dans un rapport. « La restauration des écosystèmes » et le « renforcement de la résilience des forêts » ont été délaissés au profit d’une logique simpliste et comptable qui privilégie « les #plantations_en_plein », c’est-à-dire les #plantations après coupes rases, prévenaient-ils.

    « Plutôt que de protéger les peuplements existants, en les enrichissant et en travaillant avec finesse, les industriels préfèrent tout couper pour les substituer à d’autres essences, du #résineux majoritairement, qu’ils jugent plus résistant et plus intéressant économiquement », observe Christophe Chauvin.

    Plus de 80 % des arbres sont plantés après une coupe rase

    Selon un rapport du Conseil supérieur de la forêt et du bois, un organisme ministériel, les plantations en plein, donc après coupes rases, représenteraient près de 80 % des opérations à effectuer pour atteindre la cible du milliard d’arbres, et donc se feraient en lieu et place d’anciennes forêts. Seuls 7 % des arbres plantés viendraient s’ajouter aux forêts existantes, principalement sur des terres agricoles abandonnées. À TF1, le ministère de l’Agriculture a tenu à préciser que « l’objectif du milliard d’arbres ne visait pas à créer de nouvelles forêts, mais bien à renouveler celles déjà existantes ».

    « #Renouveler », ou plutôt « #transformer » la forêt et « #abattre » des parcelles entières pour y #replanter de jeunes arbres. Ce que le ministère assume auprès de Reporterre : « France Relance s’adresse à des forêts malades ou non adaptées au changement climatique. Il est donc normal que les plantations en plein soient très majoritaires. Les coupes rases sont essentiellement sanitaires », assure-t-il.

    Les grandes #coopératives_forestières en embuscade

    Concrètement, 35 935 hectares ont été replantés de 2021 à 2023 pour un coût de 150 millions d’euros, d’après la Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises (DGPE). Le #pin_maritime et le #douglas ont été les principales essences replantées sur d’anciennes #forêts_feuillues et les plantations après coupes rases ont représenté 32 046 hectares (soit 89 % de la surface totale). Ces chantiers lourds et coûteux ont été portés en grande majorité par les coopératives forestières, des entreprises qui plaident pour l’#industrialisation de la filière.

    « Ce plan favorise une logique prométhéenne »

    Selon le document de la DGPE, les #coopératives ont capté plus du tiers des #subventions totales, le reste est allé aux particuliers et aux propriétaires (parfois eux-même en lien avec des coopératives). « Le #plan a constitué un effet d’aubaine pour asseoir leur #modèle_productiviste. Ces acteurs se sont accaparé l’argent public pour leur business », dénonce Bruno Doucet. La plus grande coopérative, #Alliance_Forêts_Bois, critiquée pour ses méthodes destructrices des écosystèmes, a même perçu 10 % des subventions. C’est en #Nouvelle-Aquitaine, dans la forêt des #Landes — où l’entreprise est hégémonique —, qu’il y a d’ailleurs eu le plus de #reboisements. À l’inverse, les experts et gestionnaires indépendants qui privilégient souvent d’autres méthodes sylvicoles plus proches de la nature n’ont reçu que des miettes. Ils ne représentent que 7 % des dossiers soutenus par les pouvoirs publics.

    « Ce plan favorise une logique prométhéenne, soutient Christophe Chauvin, c’est une négation de l’#écologie et de ses équilibres. On croit à la toute-puissance de l’intervention humaine et à celles des machines. C’est soit naïf, soit complètement opportuniste. »

    « Si une forêt est pauvre, il faut l’enrichir, pas la détruire »

    Au cœur des polémiques résident les critères d’attribution de ces #aides. Pour être éligible aux #subventions et pouvoir replanter sa forêt au nom du milliard d’arbres, il faut que son peuplement soit considéré comme « dépérissant »,« vulnérable » ou « pauvre ».

    Pour l’État, un « #peuplement_dépérissant » est une forêt où 20 % des arbres seraient morts après une catastrophe naturelle ou une attaque de pathogènes. Une forêt « vulnérable » est une forêt que l’on suppose menacée à terme par le réchauffement climatique avec des essences jugées fragiles comme le châtaignier ou le hêtre. Tandis qu’un peuplement est considéré comme « pauvre », lorsque sa valeur économique est inférieure à 15 000 euros l’hectare, soit environ trois fois son coût de plantation.

    Ces définitions font l’objet de vifs débats. Les ONG écologistes jugent trop faible le curseur de 20 % pour un peuplement dépérissant. Par exemple, dans une forêt composée à 80 % de chênes sains et à 20 % d’épicéas attaqués par des scolytes, le propriétaire pourrait légalement tout raser, toucher des subventions et dire qu’il participe au grand projet du milliard d’arbres.

    Les peuplements dits « vulnérables » suscitent aussi des controverses. Sans nier les conséquences du réchauffement climatique sur les forêts — la mortalité des arbres a augmenté de 80 % en dix ans —, la vulnérabilité d’un massif reste très difficile à établir. Elle dépend de multiples facteurs et repose aussi sur le scénario climatique auquel on se réfère, à +2 °C, +4 °C, etc.

    « Il faut être vigilant quant à ces projections, prévient Marc Deconchat, directeur de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). On ne sait pas exactement comment les essences vont survivre ou non. On connaît encore mal leur capacité d’adaptation et d’évolution génétiques. »

    Les modèles qui prédisent une migration vers le nord de certaines essences d’arbres indigènes ou leur disparition reposent sur des moyennes générales, avec des échelles parfois très grossières. « Quand on regarde de manière plus subtile, en prenant en compte les variations de pente, le type de sol ou d’orientation au soleil, le risque de disparition est très variable, affirme Marc Deconchat. Ce ne sont d’ailleurs pas uniquement les essences qui sont en cause, mais aussi le mode de #sylviculture qui leur est associé. »

    Un exemple de #maladaptation

    C’est surtout le terme de « #peuplement_pauvre » qui provoque l’ire des écologistes. Cette expression servirait de prétexte pour tout ratiboiser. Selon les calculs de plusieurs forestiers et écologistes, près de 95 % des forêts françaises auraient une valeur sur pied inférieur à 15 000 euros l’hectare. Avec ce critère, quasiment toute la forêt métropolitaine pourrait donc être considérée comme pauvre et être remplacée par des plantations.

    Dans un documentaire, le journaliste Hugo Clément montre comment des parcelles de forêts #feuillues diversifiées considérées comme pauvres ont été rasées, partout à travers la #France, avec ce type d’argumentaire. Le #bois a été transformé en #broyat pour partir ensuite en fumée, nourrir des chaudières ou faire de l’électricité. « C’est une supercherie, un non-sens écologique et climatique. Une forêt pauvre, il faut l’enrichir, pas la détruire », enchérit Christophe Chauvin.

    Les défenseurs de l’environnement craignent que ce plan de 1 milliard d’arbres ne soit finalement qu’un exemple de maladaptation au changement climatique. Ils rappellent que les #monocultures sont plus fragiles que les vieilles forêts face aux aléas naturels. 38 % des plantations de jeunes arbres sont morts l’an dernier à cause de la sécheresse. La coupe rase est aussi décriée pour ses conséquences climatiques. « Elle est à éviter autant que possible et ne doit être utilisée qu’en dernier recours », déclare le climatologue Philippe Ciais. Dans une expertise scientifique commandée par le ministère de la Transition écologique, soixante-dix chercheurs affirment que « les principaux effets des coupes rases sur le milieu physique et chimique sont généralement négatifs et globalement bien documentés, notamment sur la structure, la fertilité et le stockage de carbone des sols, la biodiversité, l’érosion ou encore la qualité des cours d’eau ».

    « Dans une période de restriction budgétaire où le ministre de l’Économie appelle à faire la chasse aux dépenses inutiles, on peut se demander légitimement si ce plan n’en fait pas partie », déclare Bruno Doucet. Jusqu’à 2032, l’État souhaite mobiliser 8 à 10 milliards d’euros pour planter son milliard d’arbres.

    https://reporterre.net/1-milliard-d-arbres-plantes-le-mensonge-de-Macron-Le-milliard-d-arbres-d
    #déforestation

    • J’ai du mal à aimer, à trouver mes mots
      Et le sommeil sans prendre de comprimés
      Je suis inanimé, énormément abîmé
      Probablement mort-né et déjà embaumé
      Je n’ai le goût de rien, mais je sais le mimer
      Et mon entrain n’est qu’un écran de fumée
      J’ai toujours su très bien jouer à l’humain
      Manier les banalités et les lieux communs
      Mon prénom a été gommé du roman
      J’ignore tout simplement où, quand et comment
      Et pourquoi je me suis sur moi-même renfermé
      Endormi apparemment pour un moment
      Je ne suis ni exigeant, ni borné
      Ni sournois, ni attachant, ni acharné
      Ni content, ni méchant, ni charmant
      Seulement peu concerné et désincarné
      Comme à pas grand chose d’être interné
      Ou l’invité d’honneur de mon propre enterrement
      Détourné du monde, seul et épargné
      Par ces petits bonheurs ou ces grands tourments
      J’ai beau prendre le problème et le retourner
      J’ai effectué un très gros travail sur moi
      J’ai occupé la longueur de mes journées
      Je ne ressens ni l’envie, ni l’émoi
      Ni la peur, ni l’ennui, ni l’effroi
      Ni la lenteur des heures, ni le compteur des mois
      Pas une seule fois le poids des années
      Même une bonne déprime m’aurait bien dépanné
      Mais il n’y a que mon crane noyé dans le néant
      Et mon corps broyé par un trou béant
      Alors dites-moi comment être foudroyé
      Sortir souriant, hilare et puis débraillé
      Bâtir un foyer, y être choyé
      Pouvoir bavarder sans bafouiller
      Être le bon voisin ou le bon employé
      Le bon mari, le bon ami à côtoyer
      Ou ébloui par la nuit et ses néons
      Le vent, la pluie, le soleil et ses rayons
      Et j’ai essayé de crier mon tourbillon
      Mais ma voix n’a pas pu ôter son bâillon
      J’ai un bataillon d’histoires à vous détailler
      De petits soirs sans festins ni cotillons
      De gosses que je ne verrai jamais brailler
      En se réclamant être de mon sillon
      Donc si vous me voyez qui que vous soyez
      Pitié, ne tentez pas de me réveiller
      D’être bienveillant, de vous apitoyer
      Car les morts-vivants ne savent pas s’émerveiller

  • Possibilités – Essais sur la hiérarchie, la rébellion et le désir
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2024/05/14/possibilites-essais-sur-la-hierarchie-la-rebellion-et

    La rébellion, face à l’extraordinaire médiocrité et mesquinerie de la présente société humaine et telle qu’elle s’est construite sous la pression croissante de la domination et de l’idéologie capitaliste au cours des derniers siècles, a accompagné #David_Graeber toute sa vie. Elle est intrinsèque à l’ensemble de sa démarche. L’ensemble de ses recherches anthropologiques ont […]

    #Non_classé #Recensions_d'ouvrages_divers #[VF]


    https://0.gravatar.com/avatar/f4ffc1b00ed412e4578ae06b96dcc9e8b2a1ac722f797958cac984106850a6a2?s=96&d=

  • Karneval der Kulturen: Diese Straßen in Kreuzberg sind ab morgen gesperrt
    https://www.berliner-zeitung.de/news/karneval-der-kulturen-diese-strassen-in-kreuzberg-sind-ab-morgen-ge

    15.5.2024 von Charlotte Pfeifer - Wegen des #Karneval_der_Kulturen am Pfingstwochenende werden in #Berlin bereits ab Donnerstag erste Sperrungen eingerichtet. Autofahrer und andere Verkehrsteilnehmer müssen sich rund um den #Blücherplatz in #Kreuzberg auf Einschränkungen einstellen, wie die Verkehrsinformationszentrale (VIZ) mitteilte. Diese Straßen sind betroffen.

    Am Donnerstag, ab 10 Uhr, ist der Blücherplatz nicht mehr befahrbar. Ebenfalls für den Autoverkehr gesperrt werden die #Blücherstraße zwischen #Mehringdamm und #Mittenwalder_Straße, die #Zossener_Straße zwischen #Gitschiner_Straße und #Baruther_Straße sowie die #Johanniterstraße zwischen Zossener Straße und #Brachvogelstraße.
    Sperrungen in Kreuzberg: Diese Straßen sind ab Donnerstagabend dicht

    Am Donnerstagabend werden die #Zossener_Brücke, die #Hallesche-Tor-Brücke sowie das Tempelhofer Ufer, das #Waterloo-Ufer und die #Gitschiner_Straße gesperrt. Ab Samstag kann zudem die südliche Fahrbahn des #Südstern s zwischen #Bergmannstraße und #Lilienthalstraße nicht mehr befahren werden.

    Vom #Mariannenplatz zum #Görlitzer Park_findet am Samstag findet der Umzug des Kinderkarnevals statt. Die Strecke wird zwischen 12.30 Uhr und 14 Uhr gesperrt. Betroffen sind #Mariannenstraße, #Rio-Reiser-Platz, #Oranienstraße und Görlitzer Park.
    Großer Karnevalsumzug am Pfingstsonntag: Anreise mit dem ÖPNV

    Am Pfingstsonntag folgt der große Karnevalsumzug, bei dem Hunderttausende Besucher erwartet werden. Hierfür werden ab 7 Uhr die #Yorckstraße, #Hasenheide, #Karl-Marx-Straße zwischen #Hermannstraße und #Reuterstraße sowie der #Hermannplatz gesperrt.

    Durch die umfangreichen Sperrungen werden auch mehrere Buslinien umgeleitet. Betroffen sind die Linien M41, 248, N1 und N42. Am frühen Montagmorgen sollen die Streckensperrungen wieder aufgehoben werden.
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    Besucher werden gebeten, ihr Auto an den Tagen stehenzulassen und stattdessen mit dem Fahrrad oder den öffentlichen Verkehrsmitteln anzureisen. In und um den abgesperrten Bereich werden kaum Parkmöglichkeiten vorhanden sein.

    #Berlin #Verkehr

  • Ireland to recognise Palestine statehood before end of May: Foreign minister
    15 May 2024 12:18 BST | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/ireland-recognise-palestine-statehood-end-may-foreign-minister

    Irish Foreign Minsiter and Deputy Prime Minister Micheal Martin said that his country will recognise the State of Palestine “before the end of the month”.

    “The specific date is still fluid because we’re still in discussions with some countries in respect of a joint recognition of a Palestinian state,” he told the Newstalk radio station.

    The leaders of Ireland, Malta, Slovakia and Spain had previously said in a joint statement in March that they were ready to recognise Palestinian statehood.

    Last week, EU foreign policy chief Josep Borrell said that Ireland, Slovenia and Spain were going to symbolically recognise the State of Palestine on 21 May, with other states potentially following suit.

    #reconnaissance_Palestine

  • Radio Canada Des entrepreneurs dénoncent une mise à jour « catastrophique » de google Philippe de Montigny - Marjorie April

    Des entrepreneurs et des créateurs web constatent une chute vertigineuse de l’achalandage de leurs sites et de la découvrabilité de leurs contenus depuis de récentes mises à jour des algorithmes de google.

    Depuis ces mises à jour, Béatrice Bernard-Poulin dit avoir perdu environ 75 % du trafic organique sur son blogue. La majorité de l’achalandage sur son site web provenait de google, qui est de loin le moteur de recherche le plus populaire du monde. “Je n’avais pas réalisé que j’étais autant dépendante de google”, dit-elle.


    Son blogue Béatrice comprend une panoplie d’articles sur les finances personnelles et la consommation, ainsi qu’une boutique où elle vend des outils budgétaires numériques.

    Pour les revenus, ça a été pas mal catastrophique.
    Une citation de Béatrice Bernard-Poulin, entrepreneure, auteure et conférencière

    L’algorithme “contenu utile” (ou Helpful Content, en anglais), qui existe depuis deux ans, a été modifié en septembre dernier afin de privilégier les publications “qui apportent une réelle valeur ajoutée” aux internautes. À l’inverse, les contenus rédigés pour bien se classer dans les moteurs de recherche sont pénalisés.

    Béatrice Bernard-Poulin remet en question l’argument du contenu utile. Elle a remarqué, par exemple, que ses articles informatifs ont été relégués au bas des résultats de recherche — au profit de sites de voyagistes et de contenus commandités.

    Les réseaux sociaux lui ont servi à bâtir une communauté de lecteurs, mais l’entrepreneure s’est distanciée de certaines plateformes qui ont récemment ajouté des fonctionnalités payantes pour qu’elle puisse interagir avec ses abonnés.

    “Même si j’avais vécu des changements d’algorithme sur les médias sociaux avant, on dirait que je ne pensais pas nécessairement que c’était possible que google fasse un changement qui ait un impact de ce niveau-là”, dit-elle.

    “J’avais un peu mis tous mes œufs dans le même panier.”
    Béatrice Bernard-Poulin est conceptrice d’un blogue spécialisé en finances personnelles et d’une boutique en ligne où elle vend des outils budgétaires.

    La Montréalaise dit maintenant chercher un travail d’appoint pour lui permettre d’arrondir ses fins de mois. “Je vais continuer d’essayer de trouver une solution parce que je tiens à mon site web. Je crois qu’il est pertinent. Il aide les gens. Je reçois ces commentaires-là tous les jours”, affirme Béatrice Bernard-Poulin.

    “Mais je ne peux plus le faire à temps plein. Je dois aller me chercher un salaire ailleurs malheureusement”, dit-elle.

    Déjouer les algorithmes ?
    google a aussi complété le mois dernier une mise à jour majeure de ses algorithmes, qui lui permet de déceler plus efficacement des publications générées par l’intelligence artificielle et lutter contre le pollupostage, soit des contenus jugés de faible valeur.

    Résultat : de nombreux sites signalent une dégringolade massive dans le classement, alors que d’autres n’apparaissent plus du tout dans les résultats de recherche.

    Selon Stéphane Hamel, spécialiste en marketing numérique et chargé d’enseignement à l’Université Laval, le moteur de recherche lance un message clair : “Créez du contenu pour des humains, n’essayez pas de déjouer l’algorithme.”

    Ironiquement, google a annoncé mardi que les résultats de recherche apparaîtront dorénavant sous forme de réponses concoctées par son nouvel outil d’intelligence artificielle (IA) générative. Ces réponses automatisées paraîtront au-dessus des liens vers des sites web et des articles de nouvelles.

    Ce qui peut être frustrant, c’est que google décide unilatéralement de changer les règles du jeu.
    Une citation de Stéphane Hamel, spécialiste en marketing numérique et chargé d’enseignement, Université Laval

    google n’a pas donné suite à nos demandes répétées d’entrevue et de commentaires.

    Dans un article publié sur son blogue google Search Central (Nouvelle fenêtre), l’entreprise explique que l’objectif de sa mise à jour au début du printemps était “d’améliorer la qualité de la recherche en affichant moins de contenu qui semble avoir été conçu pour générer des clics, et plus de contenu que les internautes trouvent utile.”

    Son classement s’appuie dorénavant sur “divers signaux et systèmes”, précise google. “Aucun système unique n’est utilisé pour identifier les contenus utiles”, peut-on lire dans l’article.

    “Les entreprises qui se sont retrouvées à perdre du trafic organique peut-être vont être portées à augmenter leur budget au niveau de la publicité google, donc ça sert bien google”, affirme Stéphane Hamel.

    Il explique que l’entreprise donne des conseils vagues – sur l’utilisation d’hyperliens et de mots clés, par exemple – sans préciser concrètement ce qui influence le classement. “Ça, c’est leur recette secrète”, dit-il.
    L’expert dénonce le manque de transparence du géant américain. “Je pense que c’est malheureusement l’état de l’écosystème numérique dans lequel on est”, dit-il.

    “Tout ce que google conseille, je l’ai pratiquement fait. J’ai consulté des spécialistes qui n’arrivent pas non plus à mettre le doigt sur le problème exact”, affirme Jennifer Doré Dallas, qui a vu une baisse de plus de 60 % de l’achalandage sur son blogue de voyage depuis les changements d’algorithme.

    La créatrice de contenu dit avoir perdu “des milliers de dollars” par mois en commissions d’affiliation et en revenus publicitaires. Ses revenus de la plateforme de publicité Mediavine ont chuté d’au moins 40 %, souligne-t-elle.
    “C’est tout simplement comme si des années et des années de travail se sont effondrées”, affirme la conceptrice du blogue Moi, mes souliers.

    Comment s’adapter aux nouvelles règles ?
    Une entrepreneure torontoise dit avoir réussi à éviter la chute de trafic rapportée par d’autres créateurs de contenu.

    Karima-Catherine Goundiam, la fondatrice de la plateforme de réseautage pour entrepreneurs B2BeeMatch, affirme que l’achalandage de son site est demeuré relativement stable depuis ces récentes mises à jour. “En fait, on a eu une légère hausse de notre côté parce que, justement, nous avons refusé la pression de créer du contenu en masse”, explique-t-elle.

    Karima-Catherine Goundiam, fondatrice et PDG de B2BeeMatch, dit avoir travaillé fort pour optimiser son site afin qu’il demeure pertinent aux yeux du nouvel algorithme de google.

    En plus de favoriser des échanges entre chefs d’entreprise, investisseurs et jeunes pousses, le site propose des publications rédigées par son équipe, ainsi que du contenu créé par ses abonnés et révisé à l’interne.

    Karima-Catherine Goundiam dit avoir consulté des spécialistes en référencement afin d’optimiser sa découvrabilité dans les moteurs de recherche, sans toutefois suivre tous leurs conseils à la lettre. “C’est probablement ce qui nous a sauvés”, affirme la PDG de B2BeeMatch, qui souhaite assurer la pérennité de sa plateforme.

    Tout ce qui est référencement, ce ne sera jamais une science qui va vous être donnée et ce ne sera jamais final.
    Une citation de Karima-Catherine Goundiam, fondatrice et PDG de B2BeeMatch

    Pour aiguiller les créateurs de contenu, google les renvoie à une liste de questions (Nouvelle fenêtre) leur permettant d’évaluer la qualité de leurs publications, leur niveau d’expertise et l’expérience du lecteur sur leur page web.

    “Les systèmes de classement automatisé de google sont conçus pour inclure dans les meilleurs résultats de recherche des informations utiles et fiables, qui ont été créées pour aider les internautes et non pour améliorer le classement d’un site”, peut-on lire sur le blogue de l’entreprise.

    google, qui détient plus de 90 % du marché mondial des moteurs de recherche, fait d’ailleurs l’objet de poursuites aux États-Unis.

    Le géant américain est notamment accusé d’avoir abusé de sa position dominante, en signant des contrats illégaux avec Apple et Samsung pour que son application soit installée par défaut sur leurs téléphones intelligents. Un jugement est attendu au cours des prochaines semaines, ce qui pourrait forcer l’entreprise à se départir de certaines de ses activités ou à changer ses pratiques.

    Reste à voir si la question des algorithmes sera abordée dans la décision du tribunal. “Peut-être que ça va changer, mais ça risque de prendre beaucoup de temps”, estime Stéphane Hamel, de l’Université Laval.

    #créateurs_web #algorithmes #google #trafic #IA #hyperliens #référencement #internet #bigdata #domination #gafam

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2072674/google-algorithme-mise-a-jour-trafic-web

  • Denkzeichen zur Erinnerung an die Ermordeten der NS-Militärjustiz am Murellenberg, Berlin-Charlottenburg

    Ein Denkmal für Deseteure und Befehlsverweigerer, das man nicht sieht. Wie praktisch, könnte von Kriegsminister Pistorius stammen !

    http://www.denkzeichen-am-murellenberg.de

    Auf dem Gelände der ehemaligen Wehrmachtserschießungsstätte Ruhleben am Murellenberg, Berlin-Charlottenburg, wurden nach den bisherigen Ermittlungen zwischen dem 12.August 1944 und dem 14.April 1945 über 230 Personen, überwiegend Wehrmachtangehörige, wegen Fahnenflucht oder Kriegsdienstsverweigerung erschossen. Der authentische Ort der Erschießungen befindet sich heute auf einem für das Publikum unzugänglichen Polizeigelände. Seit Mai 2002 steht das Denkzeichen zur Erinnerung an die Ermordeten der NS-Militärjustiz am Murellenberg entlang des Waldweges bis zum Ort der Erschießungen.

    http://www.denkzeichen-am-murellenberg.de/deserteure_denkzeichen.html

    Entlang des ca. 700 m langen Waldweges zum authentischen Erschießungsort, der links der Waldbühne verläuft, wurden 104 Verkehrsspiegel installiert. Die Menge der Spiegel verdichtet sich von der Glockenturmstrasse aus in Richtung des Erschießungsplatzes. Die Verkehrsspiegel markieren den Weg. Einige Spiegel sind auf dem zur Zeit eingezäunten Polizeigelände aufgestellt. Durch sie wird der authentische Erschießungsplatz von dieser Stelle aus einsehbar bzw. virtuell zugänglich.

    #Murellenberg #Murellenschlucht

    Murellenschlucht und Mahnmal Wehrmachterschießungsstätte Ruhleben Murellenberg
    https://www.andondo.com/2021/04/03/murellenschlucht-und-mahnmal-wehrmachterschiessungsstaette-ruhleben-murelle

    3.4.2021 · Aktualisiert 6.11.2022 von hundertzwanziger - Hinter der Berliner Waldbühne zwischen der S-Bahn und der Glockenturmstrasse liegt die Murellenschlucht und der Schanzenwald. Der Schanzenwald diente bereits ab 1840 militärischen Zwecken und als Schiessstand, dessen Nutzung mit dem Abzug der Alliierten 1994 endete. Danach wurde das Gebiet in den Folgejahren renaturiert und auch der Öffentlichkeit wieder zuganglich gemacht. Während des Nationalsozialismus befand sich auf dem Gelände des Schanzenwaldes auch eine Erschiessungsstätte der Wehrmacht. An die Ermordeten der NS-Militärjustiz erinnert seit dem Jahre 2002 ein aus 104 Verkehrsspiegeln bestehendes Kunstwerk der argentinischen Künstlerin Patricia Pisani. Einige Spiegel tragen dabei Zitate aus den Urteilen der Militärgerichte sowie zum Umgang mit Deserteuren im Nachkriegsdeutschland.

    Berlin: Mahnmal für ermordete Deserteure: Zutritt zur Gedenkstätte verboten
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/mahnmal-fur-ermordete-deserteure-zutritt-zur-gedenkstatte-verboten-7671

    28.2.2001 von Ingo Bach - In den letzten Wochen des Zweiten Weltkrieges starben in der Murellenschlucht in der Nähe der Waldbühne insgesamt 223 deutsche Soldaten durch die Kugeln ihrer eigenen Kameraden. Standgerichtlich verurteilt, weil sie desertiert waren oder Zweifel am Endsieg ausgesprochen hatten - „Wehrkraftzersetzung“ nannte das die NS-Militärjustiz und ahndete es mit dem Tod.

    In den letzten Wochen des Zweiten Weltkrieges starben in der Murellenschlucht in der Nähe der Waldbühne insgesamt 223 deutsche Soldaten durch die Kugeln ihrer eigenen Kameraden. Standgerichtlich verurteilt, weil sie desertiert waren oder Zweifel am Endsieg ausgesprochen hatten - „Wehrkraftzersetzung“ nannte das die NS-Militärjustiz und ahndete es mit dem Tod. Nach einer über fünfjährigen Diskussion soll nun endlich am Ort der Hinrichtungen ein Mahnmal für die Ermordeten entstehen. Der Wettbewerb, den der Senator für Stadtentwicklung im Herbst letzten Jahres ausschrieb, steht kurz vor dem Abschluss. Der Siegerentwurf soll Ende dieser Woche feststehen.

    Die Ausschreibung erfolgte im Herbst 2000 - im diskreten Rahmen, denn die Initiatoren hatten sich für einen „engeren Wettbewerb“ entschieden, in dem neun ausgewählte Künstler direkt angesprochen und gebeten wurden, Vorschläge für ein Mahnmal einzureichen. Einen offenen Wettbewerb, wie zum Beispiel beim Mahnmal für die ermordeten Juden Europas, wo hunderte Vorschläge eingingen, sei nicht finanzierbar gewesen, begründet eine Sprecherin der Senatsverwaltung das Verfahren.

    Eigentlich hatten sich schon 1997 das Bezirksparlament von Charlottenburg und die Initiatoren des Mahnmals, die Kreissynode der evangelischen Kirche Charlottenburg, auf einen Entwurf geeinigt: symbolische Nachbildungen der Erschießungspfähle mit den Porträts und Biographien einiger der ermordeten Männer. Aber es fehlte das Geld, um das 400 000 Mark teure Projekt zu finanzieren. Eine Spendenaktion brachte ganze 600 Mark ein.

    Im Herbst 2000 zog dann Stadtentwicklungssenator Peter Strieder das Projekt an sich. Gleich in der ersten Runde des neuen Auswahlverfahrens flog der 1997er Vorschlag aus dem Rennen. Jetzt ist auch das nötige Geld da. Im Haushalt für 2001 und 2002 sind die Mittel für die Realisierung des neuen Siegerentwurfs schon reserviert.

    Boulevard Berlin: Was die Stadt bewegt...

    Doch die Finanzierung war nicht das einzige Problem für ein Mahnmal in der Murellenschlucht. Die Berliner Polizei nutzt das etwa 130 Hektar große Gelände als Übungsgelände und Lagerfläche - und der Ort der Erschießungen befindet sich mitten im sensibelsten Bereich in der Nähe eines Munitionslagers. Deshalb wird das Mahnmal nicht öffentlich zugänglich sein - nicht gerade ideal für eine Installation, die der Erinnerung und des Nachdenkens dienen soll. Als Gründe nennt die Polizei „Sicherheitsaspekte“. Aber der Ort werde vom Begrenzungszaun 30 Meter entfernt und damit sichtbar sein, sagt ein Polizeisprecher. Man könne am Zaun auch eine Hinweistafel anbringen, die Spaziergänger auf das Mahnmal aufmerksam machen soll.

    #Berlin #Ruhleben #Murellenschlucht #Geschichte

  • Alarme Phone Sahara: continuano le deportazioni di massa dall’Algeria al Niger
    https://www.meltingpot.org/2024/05/alarme-phone-sahara-continuano-le-deportazioni-di-massa-dallalgeria-al-n

    Alarme Phone Sahara (APS) stima che, dall’inizio del 2024 fino al 26 aprile, almeno 9.900 persone originarie del Niger e delle regioni sub-sahariane hanno subito deportazione forzata dall’Algeria verso il confine con il Niger. Le autorità del Niger hanno denunciato la violenza perpetrata dai servizi di sicurezza algerini nel mettere in atto queste operazioni. Sulla pagina Facebook del Ministero degli Affari Esteri della Repubblica del Niger sono stati pubblicati video che mostrano numerosi camion in partenza dall’Algeria carichi di persone che, in massa, vengono abbandonate alla città di confine Assamaka o nel deserto. Il 3 aprile l’Ambasciatore algerino in (...)

    #Interviste #Radio_Melting_Pot #Laura_Morreale #Valentina_Lomaglio #Laura_Angius

  • La justice d’Irlande du Nord retoque la loi britannique sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57074/la-justice-dirlande-du-nord-retoque-la-loi-britannique-sur-lexpulsion-

    La justice d’Irlande du Nord retoque la loi britannique sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda
    Par La rédaction Publié le : 14/05/2024
    La Haute Cour de Belfast a jugé lundi que plusieurs dispositions de la loi britannique autorisant l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Rwanda étaient inapplicables en Irlande du Nord. Selon un juge, plusieurs dispositions du texte affaiblissent les droits des demandeurs d’asile, tels que garantis par l’accord de paix du Vendredi Saint de 1998 et des textes légaux signés récemment pour le protéger.
    Nouvelle embûche pour l’application de la loi britannique prévoyant d’envoyer au Rwanda les demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni. La Haute Cour de Belfast a jugé lundi 13 mai que plusieurs dispositions de la loi britannique autorisant l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Rwanda étaient inapplicables en Irlande du Nord.Le juge Michael Humphreys a estimé que des pans entiers de la loi devraient être « abrogés » avant son application en Irlande du Nord, au nom de la protection des droits humains.
    La justice nord-irlandaise fonctionne indépendamment du système judiciaire anglais. Le magistrat a évoqué dans sa décision l’accord de paix du Vendredi Saint, qui a mis fin en 1998 à trois décennies d’un conflit sanglant autour de la souveraineté britannique dans cette nation, membre du Royaume-Uni et frontalière de la république d’Irlande.Le juge a en effet estimé que plusieurs dispositions du texte affaiblissaient les droits des demandeurs d’asile, tels que garantis par l’accord de paix et des textes légaux signés récemment pour le protéger. Elles violent également des droits protégés par la Convention européenne des droits de l’Homme, dont le Royaume-Uni est signataire, a-t-il estimé.
    Sinead Marmion, avocate d’un demandeur d’asile iranien de 16 ans en partie à l’origine de ce recours, s’est réjouie de cette décision : « Ce jugement envoie un message clair au gouvernement britannique (...) Non seulement les demandeurs d’asile seront les bienvenus en Irlande du Nord, mais ils seront protégés par la loi », a-t- elle déclaré. Cette décision constitue selon elle un « énorme obstacle » à la mise en oeuvre des lois britanniques anti-immigration en Irlande du Nord.De son côté, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a toutefois affirmé que ce jugement ne « changeait rien » à la légalité du texte ou au calendrier de sa mise en oeuvre au Royaume-Uni, de premiers demandeurs d’asile devant être expulsés en juillet.
    Le gouvernement britannique affirme que les dispositions de l’accord du Vendredi Saint « ne doivent pas être étendues à des questions telles que la migration illégale », a-t-il souligné. « Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour défendre cette position, y compris en faisant appel » de la décision judiciaire, a-t-il également assuré.Gavin Robinson, chef par intérim du parti unioniste DUP, attaché au maintien de l’Irlande du Nord au sein du Royaume-Uni, s’est lui inquiété que le territoire devienne un « aimant » pour les demandeurs d’asile, si la loi anti-immigration ne s’y appliquait pas.
    Cette loi du gouvernement conservateur britannique, critiquée par l’ONU, l’opposition travailliste et les organisations de défense des droits humains, suscite aussi des tensions entre Londres et Dublin.
    Depuis son entrée en vigueur, de nombreux demandeurs d’asile sont entrés en Irlande en passant par l’Irlande du Nord, espérant échapper à une expulsion au Rwanda. Le Premier ministre irlandais, Simon Harris, a averti que Dublin prendrait des mesures pour endiguer l’afflux, notamment en renvoyant ces demandeurs d’asile vers le Royaume-Uni.Depuis le début du mois de mai, les interpellations de demandeurs d’asile se multiplient au Royaume-Uni. Le gouvernement britannique arrête et place en rétention les personnes susceptibles d’être envoyés au Rwanda dans le cadre du plan d’expulsion adopté le 22 avril par le Parlement.
    Le gouvernement est également confronté à une fronde croissante. D’une part venant des ONG, qui multiplient les actions et les prises de position contre ce plan jugé « inhumain ». Mais la mobilisation vient aussi des exilés eux-mêmes, terrifiés à l’idée d’être envoyés dans un pays qu’ils ne connaissent pas. (...)
    De son côté, le gouvernement britannique maintient son cap. Il a informé la Haute-Cour de Londres qu’il prévoyait de commencer les premières expulsions vers le Rwanda entre le 1er et le 15 juillet. Le gouvernement espère ainsi avoir expulsé au moins 5 700 personnes d’ici la fin de l’année. Mais les opposants au projet n’ont pas non plus dit leur dernier mot. Plusieurs actions en justice lancées par des associations ou des syndicats peuvent ralentir, voire mettre un terme au processus. Le juge Martin Chamberlain, de la Haute-Cour de Londres, a organisé la semaine dernière une audience sur un recours contre le Plan Rwanda déposé par le syndicat FDA, qui représente les fonctionnaires.Le prochain rendez-vous des opposants à la loi est d’ores et déjà fixé. Une grande manifestation nationale, à l’appel d’associations, ONG et syndicats, doit avoir lieu le 29 juin prochain.

    #Covid-19#migrant#migration#royaumeuni#irlandenord#rwanda#expulsion#droit#asile#sante

  • Démanteler la catastrophe : tactiques et stratégies, Les soulèvements de la terre
    https://lundi.am/Demanteler-la-catastrophe-tactiques-et-strategies

    edit Sommaire et premières pages

    https://lafabrique.fr/wp-content/uploads/2023/12/Premières-secoussesBAT-pages-1-5-6-15-20-copie.pdf

    « Faire redescendre l’écologie sur #terre » écrivions-nous dans l’appel fondateur de janvier 2021. Il ne s’agit pas d’une simple formule, mais bien d’une ligne politique. Si la Terre est un objet céleste, c’est plutôt du sol et de la glèbe qu’il est ici question. Faire redescendre l’écologie sur terre, c’est renoncer à vouloir « sauver la planète ». Cette ambition de superhéros est bien trop grande pour nous. La Terre n’a pas besoin de nous. Elle nous a précédé·es et nous survivra. Cette prétention est aussi démesurée que ses conséquences sont dérisoires. Elle se réduit bien souvent à réclamer qu’un hypothétique « gouvernement mondial » prenne des « mesures » contre le bouleversement climatique.
    Comme le ciel, le #climat paraît hors de notre portée. Telle une totalité inaccessible, il nous surplombe et nous excède. La première vague du « mouvement climat » nous a confronté·es à cette impuissance. De COP en marches massives, de camps actions climat en rapports du GIEC, nous ne sommes pas par- venus à infléchir significativement le ravage en cours. Face à cette impasse, nous faisons le pari d’une écologie terre à terre qui s’ancre dans les luttes foncières et territoriales.

    (...) La question foncière se situe à l’intersection de la question écologique, de la question sociale et de la question coloniale.

    #capitalisme #écologie #désarmement #SdlT #livre

    • « Premières secousses » : le manifeste des Soulèvements de la Terre
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/26/premieres-secousses-le-manifeste-des-soulevements-de-la-terre_6230064_3232.h

      Après avoir échappé à la dissolution, le mouvement détaille ses pratiques militantes radicales et tente de structurer sa pensée politique.
      Par Nabil Wakim

      Livre. Comment structurer la pensée radicale quand les fumées des grenades lacrymogènes se sont dissipées ? Dans un livre manifeste, intitulé Premières secousses (La Fabrique, 296 pages, 15 euros) et signé collectivement Les Soulèvements de la Terre, cette organisation polymorphe tente de définir les grandes lignes politiques d’un mouvement jusqu’ici en priorité tourné vers l’action.

      Le contexte, d’abord : après les manifestations contre l’installation de gigantesques retenues d’eau à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) et les opérations menées contre des cimenteries, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait demandé la dissolution du groupe. Une décision ensuite annulée par le Conseil d’Etat. Le collectif le souligne d’ailleurs dès les premières lignes : « Ce livre avait toutes les chances d’être interdit et mis au pilon au moment où nous avons commencé à l’écrire. » Un ouvrage à la forme étonnante, qui mêle une justification a posteriori des actes les plus visibles, une autohistoire des luttes des Soulèvements et une réflexion intellectuelle sur la radicalité des mouvements sociaux.

      Le moins que l’on puisse dire, c’est que la tentative ratée de dissolution n’a pas refroidi les ardeurs des militants. Dès les premières pages, le livre explique que le mouvement se reconnaît en premier lieu dans trois modes d’action. D’abord, le #blocage, défini comme « une suspension d’une infrastructure responsable du ravage écologique » – arrêter un chantier, par exemple. Le « désarmement », présenté comme la « mise en pièces d’infrastructures ou de chantiers qui accélèrent la catastrophe en cours », autrement dit, le #sabotage. Et, enfin, « l’#occupation_de_terres » – à la manière de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), souvent citée en exemple.

      Radicalisation des modes d’action

      Une part importante de l’ouvrage raconte d’ailleurs la façon dont les Soulèvements ont progressivement radicalisé leurs modes d’action, et réussi à entraîner dans leur sillage d’autres militants, qu’il s’agisse d’agriculteurs, de syndicalistes ou d’écologistes. Le livre raconte par le menu la bataille qui s’est déroulée autour des #mégabassines dans le pays niortais. Et explique comment les actions de sabotage ou d’occupation de lieux n’étaient pas forcément consensuelles au départ. Elles le sont progressivement devenues, estiment les auteurs, dans l’enthousiasme de la contestation commune mais aussi face à la #répression.

      « Nous n’avions pas anticipé l’ampleur inédite du feu qui s’est abattu sur nous ce jour-là », reconnaissent ainsi les militants à propos des affrontements de Sainte-Soline. « Tactiquement, nous sommes défaits. Politiquement, mille questions se posent. Sensiblement, c’est dur », analysent encore Les Soulèvements, qui entrent en détail dans les débats du mouvement après ces événements.

      Si l’#agro-industrie se trouve dans le viseur du mouvement, c’est également le cas du secteur du #ciment, considéré comme « l’une des industries les plus universellement associées au ravage environnemental ». Le livre est moins centré sur le secteur des énergies fossiles, pourtant premier responsable du réchauffement climatique.

      Il s’agit, par ailleurs, de marquer ses positions, en se différenciant de mouvements écologistes plus classiques, trop focalisés, selon les auteurs, sur la question climatique. « L’écologie qui fait la morale est au mieux impuissante, au pire contre-productive », écrivent Les Soulèvements de la Terre. Les militants insistent toutefois, dans le même temps, sur la nécessité de la « #composition », une démarche qui justifie le fait de travailler avec des activistes plus traditionnels qui acceptent de défiler à leurs côtés, sans se mêler aux actions de sabotage, mais sans les condamner.

      Dessiner les prochaines étapes

      Sur le fond, Les Soulèvements de la Terre mettent l’accent sur une articulation entre les questions écologiques, sociales et coloniales. Et vont puiser – en vrac – leurs références intellectuelles dans les œuvres de Karl Marx, d’Edouard Glissant, de Kristin Ross ou de la philosophe Simone Weil, dans l’histoire de la Commune de Paris ou celle du syndicalisme révolutionnaire. Ils prennent néanmoins un malin plaisir à souligner un désaccord politique avec le chercheur suédois Andreas Malm, auteur, chez le même éditeur, de Comment saboter un pipeline – et considéré par le ministère de l’intérieur comme l’un des inspirateurs du mouvement.

      Les auteurs tentent également de dessiner les prochaines étapes de leur engagement, en insistant sur la nécessaire organisation par la base et par les collectifs locaux, et en refusant un « léninisme vert » autoritaire. Forts de leur expérience dans les modes d’action radicaux, Les Soulèvements se rêvent en « force d’intervention » militante, en soutien à des mouvements sociaux. Mais souhaitent aussi participer à rendre certains territoires « ingouvernables » pour les institutions – comme un message adressé directement au ministre de l’intérieur.

      #organisation_politique #tactique #stratégie

  • 60. Geburtstag DT 64: Power von der Eastside
    https://www.jungewelt.de/artikel/475354.60-geburtstag-dt-64-power-von-der-eastside.html

    Die Protestakion fürs Taxi ...

    15.5.2024 von André Scheer -Tanzen bis zum Hungerstreik: Vor 60 Jahren nahm das Jugendradio DT 64 den Sendebetrieb auf

    Pfingsten 1964: Hunderttausende Jugendliche aus allen Teilen der DDR und einige zehntausend aus Westdeutschland kamen in Berlin zusammen und feierten das dritte – und letzte – Deutschlandtreffen der Jugend. Auf der Karl-Marx-Allee wurde getanzt, Bands spielten, Schriftsteller lasen –, und auf dem Alexanderplatz stand ein gläserner Pavillon. Das war das Jugendstudio Deutschlandtreffen, kurz DT 64. Gerhart Eisler, der Chef des staatlichen Rundfunkkomitees, gab am 15. Mai 1964, dem Vorabend des Treffens, den Startschuss und wünschte im Namen aller Mitarbeiter des Rundfunks und Fernsehens der DDR einen »herzlichen Empfang über die Ätherwellen eures Senders – DT 64!« Die Redakteure und Reporter lieferten den Soundtrack zum Festival, berichteten von den Kundgebungen und Demonstrationen, vermittelten Übernachtungsgelegenheiten.

    Ursprünglich sollte das Festivalprogramm nach 99 Stunden Geschichte sein, doch der Erfolg war so groß, dass der Ruf nach einer Fortsetzung laut wurde. Der Berliner Rundfunk machte Platz in seinem Programm, so dass das Jugendstudio DT 64 ab dem 29. Juni 1964 täglich mehrere Stunden lang auf Mittelwelle und UKW zu hören war. Am 7. März 1986 folgte dann der nächste Schritt – aus dem Jugendstudio wurde das Jugendradio mit eigener Senderkette und einem Programm von vier bis 24 Uhr. Während in den westdeutschen öffentlich-rechtlichen Anstalten peinlich genau darauf geachtet wurde, dass die Moderatoren regelmäßig in die Lieder reinquatschten, um im Interesse der Schallplattenkonzerne Mitschnitte zu ruinieren, sendete DT 64 »Musik für den Rekorder« – komplette Alben, gerne von westlichen Bands, ohne Gerede dazwischen.

    Nicht jedem in den Machtzentralen der DDR gefiel, was da an Musik und Sprüchen über den Sender ging. Auf die Aneinanderreihung von Titeln wichtiger Persönlichkeiten und protokollarische Hofberichterstattung, wie sie bei Radio DDR Standard war, wurde auf DT 64 weitgehend verzichtet. Man stand treu zur Republik und zur Partei, aber formulierte das anders – lockerer, prägnanter, frecher. Und man spielte Punk und Rock, gerne laut und schräg, antifaschistisch und rebellisch. In den Protokollen diverser Gremien finden sich zwar immer wieder Beschwerden von Erich Honecker, aus dem Zentralrat der FDJ oder von anderen. An eine Abschaltung jedoch dachte niemand.

    Die kam erst, als sich der goldene Westen der Brüder und Schwestern annahm. Am 7. September 1990, wenige Wochen vor der »Wiedervereinigung«, war auf den Frequenzen des Jugendradios plötzlich der RIAS aus Westberlin zu hören. Der geschäftsführende Generalintendant des DDR-Rundfunks, Christoph Singelnstein, stotterte eine Erklärung in die Mikrofone, nach der die Journalisten des RIAS ihren Kollegen in der DDR die Hand reichten, »um beim Aufbau eines demokratischen und pluralistischen Rundfunks zu helfen«. Am besten durch Abschalten: »RIAS, dessen Programm ab sofort auf einigen Frequenzen von Jugendradio ausgestrahlt wird, baut mit Journalisten und Redakteuren von Radio DDR Arbeitsgruppen auf, die insbesondere die spezifischen Probleme der Bevölkerung auf dem Gebiet der DDR aufarbeiten.« Wäre es nach Singelnstein gegangen, wäre DT 64 nur noch ein Berliner Lokalsender mit unsicherer Zukunftsperspektive gewesen.

    jW-Shop: Marx seiner Nützlichkeit wegen

    Die Junge Welt (damals noch mit großem J) meldete den Piratenakt mit der Schlagzeile »Skandal: DT 64 von RIAS gekillt!« Eine Redakteurin des Senders wurde zitiert: »Für mich ist das Verrat an unseren Hörern.« Viele von denen sahen das auch so. Spontan demonstrierten Tausende vor allem junge Menschen für ihren Sender. In Dresden blockierten 2.000 Jugendliche die Ernst-Thälmann-Straße nahe dem Kulturpalast. Hörer versammelten sich mit Kerzen vor Sendetürmen, am Sitz von DDR-Ministerpräsident Lothar de Maizière versammelten sich einige zu einem Hungerstreik, Hunderte belagerten die Studios in der Nalepastraße. Sie hatten Erfolg. 24 Stunden nach der Abschaltung, am 8. September 1990 um Punkt 20 Uhr war auf den vorübergehend vom RIAS gekaperten Wellen wieder der markante Jingle »Power von der Eastside« zu hören. Reporter Lutz Deckwerth meldete sich aus Dresden: »Das kann man nicht beschreiben, hier knallen die Sektkorken, und die Leute freuen sich, die Leute freuen sich einfach. Es wird angestoßen auf die Wiedergeburt von Jugendradio!« Aus dem spontanen Protest entstanden festere Strukturen, es bildeten sich Freundeskreise des Jugendradios, die sich für ihr Programm engagierten. Und das blieb nötig, denn im Einigungsvertrag zwischen BRD und DDR war festgelegt worden, dass die Programme des DDR-Rundfunks spätestens zum 31. Dezember 1991 abgeschaltet werden müssten, um Platz für neue öffentlich-rechtliche Anstalten und Kommerzkanäle zu machen. Für ein überregionales Jugendradio fehlte den Regierenden der größer gewordenen Bundesrepublik die Phantasie.

    DT 64 probte den Ernstfall. Am 13. September 1991 wurde den verdutzten Hörern mitgeteilt, dass »Teile der Belegschaft« der Abschaltung zum Jahreswechsel getrotzt hätten und nun auf der Flucht vor den Peilwagen der Post seien. Man sendete angeblich wechselnd aus Schwerin, Dresden, Berlin und Leipzig – das »vielleicht längste Hörspiel der Rundfunkgeschichte«, wie es Chefredakteur Michael Schiwack nannte. Gegen 18 Uhr endete das »illegale« Treiben abrupt. Zu hören war nur noch ein schriller Testton, dann eine amtlich klingende Stimme: »1. Januar 1992. Dieser Sender ist abgeschaltet.«

    Der anhaltende Protest sorgte für eine Gnadenfrist. Der Mitteldeutsche Rundfunk (MDR) erklärte sich bereit, DT 64 zunächst für ein halbes Jahr in Sachsen, Sachsen-Anhalt und Thüringen weiterfunken zu lassen. In Berlin und Brandenburg musste sich DT 64 die Frequenzen mit dem neu gegründeten – und letztlich nur kurzlebigen – Rockradio B teilen. In Mecklenburg-Vorpommern wurde dem Jugendradio der Saft komplett abgedreht, als sich der NDR am 1. Januar 1992 das nördliche Bundesland als Sendegebiet einverleibte. Doch es kam noch schlimmer. Im Juni 1992 entschied der MDR, DT 64 auf die Mittelwelle zu verbannen, um die UKW-Frequenzen kommerziellen Privatsendern zur Verfügung zu stellen. Vier Tage später nahm DT 64 die Umstellung vorweg und strahlte zwölf Stunden lang eine Parodie unter dem Namen Superradio 2000 O aus: Dudelfunk, hektische Talks, kurze Nachrichtenblöcke, gesponserte Zeitansagen (»Meine Prolex-Uhr zeigt jetzt …«) und Werbespots: »Probieren Sie Aknesil Ultra Pickelcreme, mit 32 noch Akne wie mit 14!«

    Ab Juli 1992 war DT 64 noch ein Jahr lang über die Mittelwelle zu hören, später dann nur noch über Satellit – unter dem neuen Namen MDR Sputnik. Diesen Sender gibt es bis heute, zu hören inzwischen auch im Kabel, Internet, via App usw. Doch der rebellische Geist, die Power von der Eastside ist auf der Strecke geblieben. Was bleibt, ist die Erinnerung an einen Sender, der dazwischenfunkte. Herzlichen Glückwunsch zum 60. Geburtstag, DT 64!

    André Scheer ist Autor des Buchs »Klassenkampf im Äther – 100 Jahre Radio in Deutschland«, erschienen im September 2023 im Verlag 8. Mai, 216 Seiten, 19,90 Euro

    #Radio #Geschichte #DDR #Protest

  • #Dubai, la città dei grattacieli di carta
    https://irpimedia.irpi.eu/dubaiunlocked-dubai-citta-dei-grattacieli-di-carta

    Il mercato immobiliare dell’emirato vive in una televendita permanente. Promesse di profitti facili e massima discrezione attraggono qualunque investitore. Sistemi di prevenzione ancora insufficienti permettono di evadere e riciclare. Anche a proprietari italiani L’articolo Dubai, la città dei grattacieli di carta proviene da IrpiMedia.

    #Mondo #Emirati_Arabi_Uniti #Evasione_fiscale #Riciclaggio

  • Universités russes : protestations et enjeux autour du nom Illyn donné à un établissement

    Depuis plus de deux semaines, les membres d’un groupe d’initiative de l’Université d’État des sciences humaines de Russie (RGGU) font campagne contre la décision de donner à l’École politique supérieure de l’université le nom du philosophe Ivan Ilyin : il est considéré comme l’un des partisans du fascisme. et l’inspirateur idéologique de Poutine. L’action des étudiants a reçu une large publicité : à ce jour, selon la chaine indépendante telegram russe, Groza, spécialisée sur l’enseignement supérieur, plus de 28 000 personnes ont signé une pétition. La campagne a été dénigrée par le recteur de l’Université d’État des sciences humaines de Russie, le directeur de l’école Alexandre Douguine et le président de la Douma d’État Viatcheslav Volodine, qui ont accusé les « agents ukrainiens » et le « réseau occidental » d’être responsables de son organisation. Selon les organisateurs, des étudiants de Moscou, Saint-Pétersbourg, Novossibirsk, Dzerjinsk, Voronej, Volgograd, Tomsk et d’autres villes ont déjà rejoint la campagne. Sur le site de Groza, un article du 17 avril dernier a mené une enquête sur le début de la campagne et ses premiers résultats dans l’article « Orages » que nous publions : « Les étudiants de la RSUH se battent contre la décision de donner à une établissement le nom d’Ivan Ilyin, un philosophe dont Poutine admire les idées fascistes » (les liens renvoient aux chaines et sites russes).

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/14/universites-russes-protestations-et-enjeux-aut

    #international #russie

  • Chansons contre le Rassemblement national et Marine Le Pen.
    https://lhistgeobox.blogspot.com/2024/05/chansons-contre-le-rassemblement.html

    "Au fil des élections, l’extrême-droite renforce ses positions et triomphe sans être encore arrivée au pouvoir, car la stigmatisation des immigrés, l’obsession sécuritaire et identitaire font désormais consensus au sein d’une grande partie du personnel politique. Au prétexte que pour lutter efficacement contre le FN/RN il faut l’affronter sur son terrain, les partis traditionnels se lancent dans une surrenchère droitrière suicidaire. Le parti des Le Pen profite également du sentiment de trahison de nombreux anciens électeurs de droite et de gauche qui s’abstiennent de voter, quand ils ne rallient pas carrément le RN. « Mort aux cons » de Tagada Jones témoigne de cette désaffection/trahison."

  • google cloud supprime par erreur le compte du fonds UniSuper et prive 600.000 Australiens de l’accès à leurs pensions de retraite  Klara Durand - Le figaro

    Cette situation serait due à un « bug logiciel inconnu » entraînant la suppression de l’abonnement d’UniSuper au cloud de google.

    Imaginez que du jour au lendemain vous n’avez plus accès à votre compte épargne ou à votre pension de retraite. La situation serait un brin stressante les premières heures. Mais passé une semaine, il y aurait de quoi franchement s’inquiéter. Pourtant, c’est ce qu’ont vécu plus de 620.000 membres du fonds australien UniSuper dont les services ont soudainement été supprimés de la plateforme de stockage google cloud. Le résultat, d’après le GAFAM, d’« une mauvaise configuration sans précédent » et « unique en son genre » . Un demi-million de membres du fonds s’est donc retrouvé sans aucun moyen d’accéder à leur pension de retraite pendant le temps qu’a duré cet incident.

    Le PDG d’UniSuper, Peter Chun, a écrit mercredi soir aux adhérents, expliquant que la panne n’était le résultat d’aucune cyberattaque. L’homme d’affaires s’est voulu rassurant et a assuré qu’aucune donnée personnelle n’avait été volée à la suite de cette panne. En revanche, Peter Chun n’a pas manqué de pointer du doigt la responsabilité du service cloud de google. « C’est un événement sans précédent » , a reconnu, de son côté, le PDG de google cloud Thomas Kurian. « Cela n’aurait jamais dû arriver. »

    Un bug logiciel « inconnu »
    Plus précisément, cette situation aurait été provoquée par un « bug logiciel inconnu » entraînant la suppression de l’abonnement d’UniSuper au cloud privé de google et donc, à la disparition automatique de son compte et de ses services sur l’espace de stockage en ligne de google. « Cela n’aurait pas dû se produire. google a identifié les événements qui ont conduit à cette perturbation et pris des mesures pour s’assurer que cela ne se reproduise pas », ont assuré Peter Chun et Thomas Kurian dans une déclaration conjointe.

    En outre, le fonds de pension a joué de malchance. Alors qu’UniSuper a normalement mis en place une duplication de son compte dans deux zones géographiques, afin d’avoir un service de secours en cas de panne, la suppression de son abonnement à google cloud a aussi entraîné la suppression de ses services dans la zone géographique de secours.

    De quoi provoquer des sueurs froides à Peter Chun car UniSuper gère environ 125 milliards de fonds. L’Autorité australienne de régulation prudentielle (APRA) a également surveillé la situation lorsqu’elle a appris la suppression du fonds par inadvertance. « Un assureur n’est peut-être pas directement responsable de la mise hors ligne de son site web en cas de défaillance d’une passerelle réseau mais il sera responsable du résultat », a d’ailleurs rappelé l’entité auprès du Financial Standard. « C’est-à-dire, l’incapacité pour ses clients de déposer des demandes d’indemnisation ou à accéder à d’autres services. »

    Une collaboration depuis un an seulement
    Restaurer les fonds en question n’a d’ailleurs pas été une mince affaire. C’est grâce à des sauvegardes en place avec un autre fournisseur qu’UniSuper est finalement parvenu à relancer ses services sur google cloud. « La restauration de l’instance de cloud privé d’UniSuper a nécessité une quantité incroyable de concentration, d’efforts et de partenariat entre nos équipes pour permettre une restauration complète de tous les systèmes centraux » , confirme les deux PDG dans leur déclaration commune. Jeudi 9 mai, les fonds affichaient encore les soldes de la semaine dernière et devaient se mettre à jour progressivement.

    Reste que la situation demeure embarrassante pour google. Comme le rappelle le média britannique, The Register, UniSuper a transféré ses services en ligne sur google cloud en 2023, après les avoir pendant longtemps hébergés entre la plateforme Azure de Microsoft et ses propres datacenters. « Moins d’un an plus tard, le fonds subit une longue panne de la part de google », souligne le journal.

    Source : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/google-cloud-supprime-par-erreur-le-compte-du-fonds-unisuper-et-prive-600-0

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