• A Shanghaï, des enfants séparés de leurs parents, parfois dès l’accouchement, au nom de la politique zéro Covid
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/07/covid-19-a-shanghai-des-regles-de-confinement-draconiennes_6120939_3244.html

    A Shanghaï, des enfants séparés de leurs parents, parfois dès l’accouchement, au nom de la politique zéro Covid
    Alors que la plus grande ville de Chine entre dans une deuxième semaine de confinement draconien, l’isolement d’enfants même très jeunes en cas de test positif suscite colère et anxiété. M. Peng est devenu papa d’un petit garçon le 1er avril. Il n’a toujours pas vu son fils. La mère, encore à l’hôpital, a été positive au Covid-19 juste avant l’accouchement. M. Peng (qui ne donne que son nom de famille pour ne pas être reconnu) et son fils ont été négatifs, mais l’enfant a été placé à l’isolement malgré tout. « Je pourrai le récupérer le 8 avril, mais je ne sais même pas comment je pourrai sortir de chez moi et rejoindre l’hôpital, alors que tout est confiné », s’agace-t-il. La mère et l’enfant se trouvent actuellement dans deux départements séparés de la clinique publique du district de Jinshan, dans le sud-est de Shanghaï. Le 2 avril, la publication d’une vidéo prise dans cet hôpital public montrait des dizaines d’enfants, souvent à cinq ou six dans des lits à barreaux de fer : beaucoup de nouveau-nés, certains en larmes, dépenaillés, ou la tête sous une couverture…
    Mardi, une pétition en ligne a circulé quelques heures sur la messagerie WeChat, demandant la fin de cette politique, avant d’être censurée. Le 31 mars, le consulat français de Shanghaï a officiellement protesté, au nom de l’Union européenne, dont la France assure la présidence. Mais l’objectif zéro Covid passe avant tout : les autorités chinoises ne veulent pas voir des parents positifs infecter leur enfant ou l’inverse.
    Après avoir tenté pendant plus de trois semaines de contrôler plusieurs foyers de Covid-19 avec des mesures ciblées, Shanghaï a fini par confiner toute la ville, en commençant par sa partie est, Pudong, le 28 mars, puis tout le reste de la métropole depuis le 1er avril. La ville a déclaré 17 077 cas mercredi, alors que la Chine enregistrait 20 582 cas, un record absolu depuis le début de la pandémie, il y a plus de deux ans, à Wuhan.
    L’arrivée de la vice-première ministre, Sun Chunlan, à Shanghaï samedi a marqué la détermination de Pékin à poursuivre une politique zéro Covid stricte. La vice-première ministre, qui est chargée de la coordination de la lutte contre l’épidémie depuis plus de deux ans, a notamment appelé la ville à mettre en place davantage de centres d’isolement. Shanghaï dispose actuellement de 47 700 lits pour l’isolement et le traitement des patients atteints du Covid, et 30 000 devraient être ajoutés « immédiatement », a déclaré mardi le vice-secrétaire général de Shanghaï. Ces derniers jours, 2 000 membres du personnel médical de l’armée chinoise et 38 000 professionnels de santé des provinces voisines sont arrivés en renfort.
    Mais les conditions de ce confinement suscitent de plus en plus de colère et de frustration parmi la population. Dans certains quartiers, des problèmes d’approvisionnement se multiplient : des résidents affirment avoir faim. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos montrent des résidents emportés de force en confinement par des hommes en combinaison blanche. Quant aux centres de confinement, ils concentrent les critiques : ce sont des gymnases ou des parcs d’exposition où sont alignés de simples lits de camp, parfois agrémentés de quelques cloisons, mais aucun d’entre eux ne dispose de douche et les sanitaires semblent systématiquement insuffisants. Les patients positifs y restent dix à vingt jours en moyenne.
    Le choc de la séparation des enfants vient s’ajouter à ce contexte tendu. Lors d’une conférence de presse lundi, les autorités sanitaires de Shanghaï ont défendu leur choix : « Les personnes infectées doivent être isolées des personnes non infectées », a rappelé Wu Qianyu, une responsable de la commission municipale de la santé de Shanghaï. La ville semble toutefois adapter cette politique, sous la pression combinée des citoyens chinois et des représentations étrangères. Mercredi, Wu Qianyu a indiqué que, « pour des enfants avec des besoins spéciaux positifs, des proches peuvent demander à les accompagner, après avoir signé une lettre reconnaissant les risques encourus », sans préciser ce qui constitue des « besoins spéciaux ».
    La veille, le journal officiel Shanghaï Daily rapportait que le centre d’isolement installé dans le Shanghaï New International Expo Center disposait désormais d’une section d’un millier de lits réservée aux enfants et à leurs parents, quel que soit leur statut : « Pour la petite quantité de patients négatifs, le personnel médical les autorise à rester avec leur enfant, après les avoir informés des risques », explique le journal.Mais, sur le terrain, la confusion règne : Mme Wu, 24 ans, a été positive le 31 mars, avec son mari et leur bébé de 3 mois. Après un bref passage à l’hôpital, la famille a été envoyée à l’isolement dans un hôtel. « J’espérais recevoir un traitement, mais on nous a redit ce matin que, si on était traités à l’hôpital Jinshan, le bébé serait traité séparément », confie-t-elle mercredi, donnant simplement son nom. Son mari a déjà été envoyé en centre d’isolement. « Je suis terrifiée ! Mon bébé a 3 mois, il reconnaît les gens et il ne peut pas me quitter… Je ne vois vraiment pas pourquoi séparer notre bébé si nous sommes tous les trois positifs, mais personne ne nous explique rien. » Ces derniers jours, les groupes de parents sur la messagerie WeChat s’échangent anxieusement des articles et des témoignages pour tenter de faire sens des différentes déclarations.
    L’inquiétude est largement partagée. Mathieu, un Français qui tient lui aussi à rester anonyme, vit à Shanghaï avec sa femme enceinte et sa fille de 19 mois. Lundi soir à 22 heures, ils ont entendu des coups frappés à leur porte : leurs tests, effectués le matin même, étaient « anormaux ». Mais en Chine, les tests de masse sont effectués en mélangeant 10 à 20 échantillons. En cas de résultat positif, le groupe doit être testé à nouveau. Son test est positif : il s’isole dans une chambre et attend. « On est très stressés : ma femme a une grossesse à risque, elle devrait se reposer, mais là, elle s’occupe toute seule de notre fille, qui déborde d’énergie. Il est possible qu’ils viennent me chercher à tout moment pour m’envoyer en centre d’isolement. Ma femme angoisse totalement, elle s’imagine qu’ils vont venir chercher notre fille au milieu de la nuit. C’est le principal problème pour moi : l’état physique et mental de ma femme, et surtout ma fille, envisager qu’elle puisse nous être retirée… Mais ça, c’est hors de question, on ferait tout pour les en empêcher : on ne sépare pas une gamine de 19 mois de ses parents ! »

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shangai#sante#expatrie#zerocovid#famille#confinement#restrictionsanitaire#santementale#isolement

  • Vax anti-covid / effets indésirables sur les femmes / action en justice

    Le Sénat auditionne mercredi 6 avril des membres d’un collectif de femmes qui dénonce les effets indésirables des vaccins anti-Covid sur les menstruations.

    [...] collectif « Où est mon cycle », auditionnée lundi au Parlement européen, entendu mercredi par une commission d’études sur les effets secondaires des vaccins au Sénat.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/covid-19-des-femmes-accusent-le-vaccin-l-ablation-de-l-

  • Organisons notre #autodéfense_sanitaire ! - Solidaires étudiant-e-s
    https://solidaires-etudiant-e-s.org/site/2022/04/05/6442

    Après deux ans de pandémie et à l’approche des élections, le gouvernement planifie la fin de l’ensemble des mesures de protection et de freinage. Depuis le 14 mars, le port du masque n’est plus obligatoire dans les lieux clos, et les protocoles sanitaires en entreprise seront remplacés par un « guide repère », donnant des mesures de bases applicables « hors-pandémie ».

    Pourtant le virus circule toujours et la situation reste préoccupante, notamment pour les personnes immunodéprimées.

    L’abandon des mesures de protection par le gouvernement s’inscrit dans la continuité de sa stratégie « sanitaire ». Après le 1er confinement, il a décidé de rogner l’ensemble des mesures contraignantes qui permettaient de ralentir la propagation du virus afin de satisfaire les besoins de l’accumulation capitaliste.

    Le choix d’un couvre-feu à l’automne 2020 au lieu d’un confinement relevait de cette logique : renvoyer un maximum de monde au travail en limitant les contacts. La stratégie vaccinale relève de la même logique : limiter l’action sanitaire à la vaccination c’est à la fois peu coûteux et peu contraignant pour le capital.

    (...) les universités sont devenues des lieux à risques pour de nombreuses personnes.

    #toctoc #covid-19 #étudiants #syndicat #université

  • The CDC is beholden to corporations and lost our trust. We need to start our own | The People’s CDC | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2022/apr/03/peoples-cdc-covid-guidelines
    https://i.guim.co.uk/img/media/c67201f8766f20632a0d6fa5a6ef7bcdc02dc831/0_73_3000_1800/master/3000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Released four days before the State of the Union, the new CDC measures and the narrative they created let President Biden claim victory over the virus via sleight of hand: a switch from standard reporting of community transmissions to measures of risk based largely on contentious hospital-based metrics. The previous guidelines called anything over 50 cases per 100,000 people “substantial or high.” Now, they say 200 cases per 100,000 is “low” as long as hospitalizations are also low.

    The resulting shift from a red map to a green one reflected no real reduction in transmission risk. It was a resort to rhetoric: an effort to craft a success story that would explain away hundreds of thousands of preventable deaths and the continued threat the virus poses.

    The desires of corporate America have been prioritized over the health needs of our people – especially our most vulnerable

    These new guidelines are at odds with evidence-based and equitable public health practice in three fundamental ways.

    First, they do not intend to prevent disease spread. By minimizing the importance of new cases, and focusing instead on hospitalizations–a lagging indicator–the revamped warning system delays action until surges are well underway and the consequences of severe disease and death are already in motion. Making matters worse, at-home tests are not recorded in the US, so the only “early indicator” in the risk level calculation grossly undercounts the true number of cases.

    Thirdly, the guidelines are blatantly political. The new recommendations aim to convince the public that this pandemic is over when it is not. They suggest we tolerate the nearly one million US dead, and too-quickly abandon measures that would keep that number from growing. They suggest we continue to isolate those with chronic illness and disability while the rest return to “normal” life. They suggest Long Covid isn’t the rapidly growing crisis that it is, especially for those fully vaccinated, despite documented risks of ongoing and sometimes disabling symptoms. They dismiss the near-inevitable emergence of new variants. They dismiss the urgency to vaccinate the rest of the world.

    Simply changing the metrics gave jurisdictions across the US a false sense of security

    Before the new CDC guidelines, the vulnerable were moderately protected by local mask mandates, passing shelter-in-place recommendations, and general support for public health interventions aimed at collective well-being. There was at least some urgency around vaccination campaigns and occupational protections against the virus. There was recognition that Covid was still a threat.

    Changing the metrics alone permitted jurisdictions across the US to retire mask mandates and people to retire their masks. As successful health campaigns are interrelated, efforts to vaccinate against Covid and improve ventilation in schools and at work have also lost steam. The shift from red to green reflects both major US parties turning the page on the virus as a political problem rather than a change in the reality of the pandemic. And the red to green shift also paved the way for the political class to wash their hands of would-be fights over Covid funding.

    We need a CDC that prioritizes the health of the people, not the health of big business. We need a People’s CDC. And so we formed one.

    We’re epidemiologists and physicians, artists and biologists. We’re children, parents, and grandparents. We’re living with Long Covid and losses of loved ones. We’ve come together with a common anger at our government’s disregard for social and public health responsibilities. Though many of us have just met, we inherit hundreds of years of resistance traditions.

    We greet this work with humility, recognizing there are still many uncertainties about new variants, Long Covid, and the future of therapeutics. Yet we know enough to reject, with certainty, ineffectual public health policies based on individualistic approaches. And we are certain that there is another way - that collective action has always and can now create a new way forward in responding to Covid and other deadly pathogens.

    We’ve already put out a statement and recommendations about BA 2, a statement regarding the CDC’s new recommendations and we brought together a coalition of groups to create an equity-focused toolkit to help parents and teachers demand the best Covid protections in schools. We are in the midst of developing COVID “weather reports” on the state of the pandemic based on epidemiological data rather than what corporate America demands.

    The People’s CDC is a collective of public health practitioners, scientists, healthcare workers, educators, advocates and people from all walks of life who care about reducing the harmful impacts of Covid-19. The People’s CDC is volunteer-run and independent of partisan political and corporate interests. A copy of the People’s CDC report on the change in the CDC’s Covid-19 guidelines can be found at peoplescdc.org.

    #Covid #Politique #Santé_publique #USA #CDC

  • Don’t separate Covid-positive children from parents, Western diplomats ask China | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/diplomacy/article/3173025/dont-separate-covid-positive-children-parents-western

    Don’t separate Covid-positive children from parents, Western diplomats ask China. French and British envoys raise concerns about practice in Shanghai as city tries to stop spread of coronavirus. Western diplomats have expressed concern about separating children from their parents as part of Covid-19 curbs in Shanghai as the government tries to stamp out the spread of the virus.The city has been separating Covid-positive children from their parents, citing epidemic prevention requirements, which has prompted a widespread public outcry.Diplomats from more than 30 countries have written to the Chinese foreign ministry urging authorities not to take such a step.“We request that under no circumstances should parents and children be separated,” the French consulate in Shanghai said in a letter addressed to the foreign affairs office in the city on Thursday.
    Shanghai locks down western bank of Huangpu River as Covid fight continues in China’s biggest city
    In a separate letter to the Chinese foreign ministry dated the same day, the British embassy in Beijing said it was concerned by “recent instances when local authorities have sought to separate minors who tested positive for Covid-19 from their parents” and requested assurances that this would not happen to diplomatic staff.The French consulate and British embassy both said they were writing the letters on behalf of European Union states as well as other countries including Norway, Switzerland, Australia and New Zealand.They said they had heard about difficulties caused by Shanghai’s lockdown, which the city started carrying out in two stages starting March 28.The French consulate letter said asymptomatic or mild cases should be sent to “a specialised isolation environment with staff who can communicate in English”.Currently, asymptomatic cases are sent to centralised quarantine centres, some of which have been described as unsanitary and overcrowded.The British embassy said there were concerns over the conditions and lack of privacy in recently deployed mobile hospital facilities, adding that isolating in diplomatic housing was a “preferable solution and consistent with our Vienna Convention privileges”.“The British consulate general in Shanghai has been raising its concerns about various aspects of the current Covid policies in relation to all British nationals in China, with the relevant Chinese authorities,” a consulate spokesman said.
    Locked down in Shanghai: China’s biggest city grapples with its worst Covid outbreak since 2020The French consulate declined to comment on the letter. The Australian consulate general in Shanghai, which was cited in the letters, also declined to comment but said it had been engaging with local authorities on the Covid-19 restrictions.The United States did not appear as a signatory on either letter.However, the US consul general in Shanghai, Jim Heller, told members of a private chat group for US citizens that the consulate had been underscoring many of the concerns raised by the European letter with the Shanghai government.A US embassy spokesman declined to comment on Heller’s remarks but said the treatment of embassy staff in the Covid-19 pandemic was “job one” and that the embassy was engaging on Covid-related policy with the Chinese government.Other countries, such as Norway, Switzerland and New Zealand, which were mentioned in the letters, did not respond to requests for comment.
    The Chinese foreign ministry also did not respond to a request for comment.On Monday, Shanghai official Wu Qianyu said children could be accompanied by their parents if the parents were also infected, but separated if they were not, adding that policies were still being refined.
    China has sent the military and thousands of health workers into Shanghai to help carry out Covid-19 tests for all of its 25 million residents.
    Cases continued to rise on Monday amid a city lockdown, in one of the country’s biggest-ever public health responses.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#france#grandebretagne#etatsunis#norvege#suisse#nouvellezelande#shangai#isolement#famille#expatrie#restrictionsanitaire#caspositif#casasymptomatique#confinement

  • Covid-19 : Easyjet annule plus de 200 vols depuis ce week-end
    https://actu.orange.fr/economie/covid-19-easyjet-annule-plus-de-200-vols-depuis-ce-week-end-CNT000001Lhv

    La compagnie britannique EasyJet a annulé plus de 200 vols depuis ce week-end, tandis que 60 de plus étaient annulés pour la journée de lundi, en grande partie à cause d’employés malades du Covid-19, et les perturbation devraient se prolonger cette semaine.

    Les employés, ces empêcheurs de fin de pandémie.

    • Le nombre de personnes infectées par le Covid-19 au Royaume-Uni a atteint un nouveau record, selon des estimations publiées vendredi, avec 4,9 millions de personnes atteintes par le virus la semaine précédente.

      L’Organisation mondiale de la santé avait critiqué fin mars plusieurs pays européens, dont l’Allemagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni, pour avoir levé trop « brutalement » leurs mesures anti-Covid avec pour conséquence une nette remontée des cas.

      #covid-19 #covidiots #travail

    • Chuis étonné ceci dit que le dernier variant soit annoncé de la part de la Chine. Doit bien y avoir de la ressource du côté de chez nous pour du beau variant bien original. A moins que le fait de laisser le virus prendre ses aises ne favorise finalement pas la sélection naturelle ? Ce serait étonnant. Mais qui sait. Le prochain prix Nobel se nommera peut-être Great Barrington, pour avoir trouvé la solution contre-intellectuelle (comme on dit contre-intuitif) à la pandémie !

  • Le Sri Lanka placé en état d’urgence
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/03/le-sri-lanka-place-en-etat-d-urgence_6120365_3210.html

    Le Sri Lanka placé en état d’urgence
    La situation est insurrectionnelle sur l’île, traversée par une crise économique inédite. La population, qui vit depuis des mois au rythme des pénuries de biens essentiels et des coupures de courant, réclame le départ du président.
    Par Sophie Landrin(New Delhi, correspondante)
    Publié hier à 11h35, mis à jour à 08h16

    Temps de Lecture 3 min.

    Sélections

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    Le Sri Lanka s’enfonce dans la crise. Après de violentes manifestations dans tout le pays pour réclamer le départ du président Gotabaya Rajapaksa et de son frère Mahinda, qui occupe le poste de premier ministre, le gouvernement a décrété l’état d’urgence vendredi 1er avril. L’armée dispose désormais de pouvoirs étendus pour assurer l’ordre public et peut arrêter et détenir des personnes sans mandat. Un couvre-feu de trente-six heures a également été imposé jusqu’à lundi, pour tenter de prévenir de nouvelles manifestations. La population a interdiction de sortir, de se trouver sur une voie publique, dans un parc, dans un train ou sur le bord de mer, à moins d’avoir une autorisation écrite des autorités. Dimanche, le ministère de la défense a ordonné la suspension de tous les réseaux sociaux.
    Ces mesures autoritaires ont été prises après que des centaines de personnes ont tenté de s’introduire dans le domicile du président à Colombo, la capitale, dans la nuit de jeudi à vendredi aux cris de « Va-t’en, Gota ». et que d’autres bloquaient la circulation dans plusieurs villes, mettant le feu à des bus militaires et des véhicules de police. Le président a tenté de réduire ces protestations à « des forces extrémistes appelant à un printemps arabe ».
    La colère des Sri-Lankais est bien plus profonde, nourrie par la crise économique très grave que traverse le pays depuis deux ans. La baisse de la fréquentation touristique due à l’épidémie Covid-19, à la diminution des transferts de revenus de la diaspora durant la crise sanitaire et aux décisions prises complètement à contre-temps par le gouvernement comme la baisse de la TVA et la suppression de plusieurs taxes ont asséché les caisses d’un Etat qui croule sous une dette de 51 milliards de dollars.
    Le Sri Lanka ne dispose plus de réserves de change et de dollars pour importer les biens nécessaires au fonctionnement de l’île. Le pays manque de tout et vit au rythme des pénuries et des coupures d’électricité depuis le mois de février. Il n’y a plus d’essence, plus de gaz, plus de médicaments, les étagères des magasins alimentaires sont vides et l’inflation bat chaque mois des records (18,7 % en mars). Il ne reste quasiment plus une goutte de carburant dans les stations-service et le transport des biens et des personnes à travers le pays est gravement perturbé.
    (...) Le gouvernement a été incapable de faire face à la crise de la dette et s’est refusé de demander l’aide du FMI. Il est également pointé du doigt par les Nations unies sur le plan du respect des droits de l’homme et des minorités. Alors que les touristes, revenus depuis peu, commencent à fuir, les coupures d’électricité devraient s’atténuer dans les jours prochains, du moins temporairement. L’Inde a envoyé 40 000 tonnes métriques de diesel, samedi 2 avril. C’est la quatrième fois que le voisin expédie du carburant, dans le cadre d’une ligne de crédit de 500 millions de dollars ouvert par New Delhi pour acheter des biens essentiels et du pétrole en provenance du sous-continent.

    #Covid-19#migrant#migration#srilanka#sante#crise#diaspora#tourisme#pandemie#transfert

  • Un Allemand s’est fait vacciner 87 fois contre le #Covid-19 | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/225858/allemand-vaccin-vaccination-87-fois-contre-covid-19

    À chaque rendez-vous, l’homme se présentait avec une nouvelle carte vaccinale vierge à son nom, mais sans carte d’assurance maladie, ce qui le rendait difficilement traçable. Une fois le schéma vaccinal complet, il se débrouillait pour supprimer son nom du dossier afin de le revendre à des antivax, bien plus réticents que lui à se faire piquer. Un business dont les dessous financiers n’ont pas encore été dévoilés, précise le média Deutsche Welle.

  • GB : 18 mois de prison pour un homme qui refuse d’accorder le divorce juif à sa femme Times of Israel Staff
    https://fr.timesofisrael.com/gb-18-mois-de-prison-pour-un-homme-qui-refuse-daccorder-le-divorce

    Pour la première fois au Royaume Uni, un tribunal anglais a condamné vendredi un homme d’affaires juif à 18 mois de prison pour avoir refusé d’accorder à sa femme le divorce religieux.

    Alan Moher, 57 ans, et sa femme Caroline se sont séparés en 2016 après 20 ans de mariage. Le couple, qui a trois enfants, a obtenu un divorce civil en 2019.

    Cependant, le propriétaire de la société immobilière de Manchester a refusé d’accorder à sa femme un guet, que la loi juive exige d’accorder librement sans coercition et qui l’empêche de se remarier jusqu’à ce qu’il le fasse.


    Illustration : Un couple juif se marie. (Crédit : Justin Oberman/Creative Commons)
    En réponse, sa femme a intenté ce que ses avocats ont appelé une « affaire historique » contre Moher, qui a plaidé coupable cette semaine devant le tribunal de la Couronne de Southwark pour un comportement de contrôle ou coercitif sur une période de cinq ans à compter de 2016.

    C’était la première fois qu’une personne qui refusait d’accorder un guet – l’acte de divorce religieux juif– était reconnue coupable d’une telle accusation par un tribunal anglais, selon le Jewish Chronicle.

    « Vous avez cherché à la manipuler et à la contrôler tout en sachant que cela aurait un impact considérable sur sa santé mentale et, à certains égards, également sur sa santé physique », a déclaré le juge Martin Beddoe à Moher, selon la BBC.

    Parmi les accusations portées contre Moher, il y avait celle d’avoir utilisé « des violences psychologiques et émotionnelles » et « d’avoir menacé sa femme », qui a salué la décision.

    « À ceux qui ont contraint et contrôlé émotionnellement, blessé physiquement et déshumanisé leurs conjoints – la loi ne vous permettra pas de vous en sortir », a-t-elle déclaré.

    « A toutes les victimes, vous n’êtes pas seules, et la justice et l’humanité sont de votre côté », a-t-elle ajouté. « Je vous exhorte à ne pas rester silencieuses, et à vous battre pour votre liberté. »

    Dans une précédente décision de justice, Moher avait été condamné https://fr.timesofisrael.com/gb-un-homme-contraint-de-payer-une-prestation-compensatoire-jusqua à continuer à verser à sa femme une prestation compensatoire jusqu’à ce qu’il lui accorde le guet.

    #femmes #guet #divorce #divorce_religieux #femme #violence #mariage #couple #religions #judaïsme #divorce_juif #Angleterre

  • Les candidats à la présidentielle vous répondent : comment auraient-ils géré l’épidémie de Covid-19 ?
    https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/questions-francais/covid-19-les-candidats-election-presidentielle-repondent-aux-francais-v

    Macron n’a pas le monopole du désastre. Les politiques de gauche et écolo ne veulent rien savoir, du virus, de la réduction des risques, de la DGB (en passant : merci Stiegler et Ruffin).

    J’ai regardé rapido. Le seul résumé ok c’est... Arthaud : "On aurait pu faire davantage confiance à la population." Outrecuidance sans borne de Hidalgo qui copie la gauche (le viandard Roussel et tous) : "J’aurais tout de suite mis beaucoup plus de moyens sur l’hôpital public." , pendant que Mélenchon botte en touche en faisant mine de s’attaquer aux racines du mal : "J’interdirai les élevages collectifs intensifs car c’est par eux que transitent les virus." Poutou axe à raison sur la santé publique sans piger/dire une seconde ce que cela suppose d’autre que des structures de soin (prévention, non pharmaceutique, masques, aération). C’est ahurissant d’incohérence que de dire que les luttes sont essentielles, que c’est l’affaire de tous les opprimés, sans voir une seconde que la santé publique est elle-aussi l’affaire « des masses », des premier.es concernée.es ou ce qu’on voudra.

    #covid-19

  • Teva : 117 millions de dollars pour solder les litiges liés aux opioïdes en Floride Par Ricky Ben-David - Time of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/teva-117-millions-de-dollars-pour-solder-les-litiges-lies-aux-opio

    Teva Pharmaceuticals, filiale américaine du géant israélien des médicaments génériques Teva Pharmaceutical Industries, versera à l’État de Floride 117 millions de dollars en règlement des litiges liés aux opioïdes et fournira des traitements pour la dépendance aux opiacés, d’une valeur de 84 millions de dollars.

    La Floride a conclu un accord similaire avec CVS Health Corp. et CVS Pharmacy Inc., qui verseront 484 millions de dollars à l’État ainsi qu’à un certain nombre d’autres défendeurs, pour un total de 860 millions de dollars, accord de Teva inclus.

    Selon l’accord conclu avec Teva, les 117 millions de dollars seront versés à la Floride sur une période de 15 ans et des doses de Narcan (sous forme de spray nasal au chlorhydrate de naloxone) seront mises à disposition pendant 10 ans, a détaillé la société dans un communiqué mercredi.


    Une semaine plus tôt, Teva avait conclu un accord pour régler des litiges du même ordre dans le Rhode Island, pour un montant de 21 millions de dollars. L’accord comprenait également la fourniture de médicaments génériques – des doses de Narcan et de buprénorphine naloxone, un opioïde en comprimés connu sous le nom de marque Suboxone – pour traiter la dépendance aux opioïdes et aider à la guérison, pour une valeur totale de 78,5 millions de dollars.

    Teva a également fait l’objet de procédures judiciaires en Louisiane, en Californie, au Texas et à New York, qu’elle a choisi de traiter séparément. Ces poursuites font suite aux accusations selon lesquelles Teva et d’autres fabricants de médicaments comme Johnson & Johnson, Endo International et Allergan d’AbbVie auraient employé des techniques de marketing trompeuses minimisant les risques de dépendance aux opioïdes.

    L’État de Louisiane a affirmé que Teva et d’autres sociétés pharmaceutiques « se sont livrées à un marketing frauduleux en ce qui concerne les risques et avantages des opioïdes sur ordonnance, ce qui a contribué à alimenter la crise des opioïdes en Louisiane ». Teva a conclu un règlement de 15 millions de dollars avec cet État en septembre.

    Fin décembre, dans l’un des rares verdicts rendus parmi les milliers de poursuites judiciaires enregistrées à l’échelle nationale en matière d’analgésiques, un jury de la banlieue de New York a statué que Teva Pharmaceuticals avait activement contribué à la crise des opioïdes. Le jury avait conclu que la société pharmaceutique avait joué un rôle dans ce que l’on appelle légalement une « nuisance publique », avec des conséquences mortelles. Teva avait déclaré à l’époque qu’elle « n’était pas du tout d’accord » avec le verdict et qu’elle prévoyait de faire appel.

    Le procès de New York de 2019 contre Teva, société réputée pour ses médicaments génériques, s’était concentré sur Actiq et Fentora, deux médicaments de marque à base de fentanyl approuvés pour des patients atteints de cancer. Teva les aurait recommandés à plusieurs reprises, plus largement, et pour d’autres types de douleurs, dans une « stratégie de marketing trompeuse et dangereuse », a indiqué la plainte.

    Teva s’est déclarée intéressée par la négociation d’un accord global, comme l’ont fait d’autres sociétés pharmaceutiques impliquées.


    La société a déclaré mercredi que les règlements ne constituaient « pas un aveu de responsabilité ou une preuve d’actes répréhensibles, et qu’elle continuerait à se défendre devant les tribunaux dans les États où nous n’avons pas conclu d’accord ».

    Plusieurs sociétés pharmaceutiques et distributeurs font face à des milliers d’accusations de la part des autorités étatiques et locales, qui les tiennent pour responsables de la crise de dépendance et surdose aux opioïdes qui a frappé les États-Unis. Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la crise sanitaire aurait coûté la vie à près de 500 000 Américains depuis 1999.

    À travers tout le pays, autorités locales, États, tribus amérindiennes, syndicats, districts scolaires et autres groupes d’intérêts poursuivent l’industrie pharmaceutique sur la question des analgésiques.

    Le mois dernier, Johnson & Johnson et trois grands distributeurs (AmerisourceBergen, Cardinal Health et McKesson) ont conclu un accord global d’une valeur de 26 milliards de dollars en règlement des procès ouverts les impliquant dans la crise des opioïdes.


    Teva faisait initialement partie de ce collectif qui, en 2019, avait proposé un règlement de l’ordre de 48 milliards de dollars, composé pour Teva de 250 millions de dollars en espèces et 23 milliards de dollars en fourniture de médicaments.

    L’accord global de 26 milliards de dollars a finalement été conclu sans Teva, qui a traité les poursuites au fil de l’eau, incapable de proposer davantage de liquidités, du fait d’une dette de plus de 20 milliards de dollars, comme l’avait expliqué le PDG de Teva, Kåre Schultz, en juillet dernier.

    À la mi-décembre, un juge fédéral avait rejeté l’accord de grande envergure du fabricant d’OxyContin, Purdue Pharma, visant à régler des milliers de poursuites en matière d’opioïdes.

    #téva #pharma #fraude #santé #big_pharma #médicaments #opioides #OxyContin #analgésiques #industrie_pharmaceutique #sackler #corruption #covid-19 #santé_publique #médecine #big-pharma #opioïdes #opiacés #Purdue_Pharma #Johnson&Johnson #Endo_International #Allergan #AbbVie #AmerisourceBergen #Cardinal_Health #McKesson #marketing

  • Sondages : un exécutif très attentif aux humeurs de l’opinion

    300 sondages commandés par le service d’information du gouvernement retracent les interrogations d’un pouvoir particulièrement soucieux de son image et de la perception de son action.

    Il est des questions plus instructives que les réponses qu’elles appellent. Particulièrement lorsqu’il s’agit des sondages commandés par l’exécutif pour s’enquérir de l’opinion des Français. « Pensez-vous [qu’un événement analogue à l’invasion du Congrès américain par les partisans du candidat perdant, Donald Trump] pourrait survenir en France à la suite d’une élection ? » Concernant « la démission [du ministre de l’intérieur] Gérard Collomb, diriez-vous qu’elle affaiblit (…) le président de la République ? » Edouard Philippe est-il « un homme de droite » ?
    Ces interrogations figurent, parmi des milliers d’autres, dans les quelque 300 sondages commandés entre juin 2017 et mars 2021 par le service d’information du gouvernement (SIG) et dont Le Monde a obtenu la copie, fin février.

    Questionnements sur l’actualité, prospection sur de futurs projets de loi, coups de sonde sur l’image du pouvoir… Ces études confidentielles, jusqu’alors jamais publiées, retracent, en creux, les obsessions et les inquiétudes d’un exécutif particulièrement soucieux de la perception de son image et de son action.

    A dix jours du premier tour de l’élection présidentielle, ils racontent aussi l’appétit pour les remontées de terrain d’un pouvoir qui, à force de cultiver la verticalité, s’est en partie coupé d’autres thermomètres permettant de mesurer l’état d’esprit des Français, comme les élus locaux ou les syndicats.

    [...]
    Pour obtenir ces quelque 300 sondages, [le journal] a fait plusieurs demandes auprès du service d’information du gouvernement (SIG) à partir d’août 2019, en invoquant la loi du 17 juillet 1978 qui accorde à toute personne un droit d’accès aux documents de l’administration. S’il a fourni dès le départ les baromètres mensuels de « suivi de l’action gouvernementale », le SIG s’est longtemps refusé à transmettre les sondages hebdomadaires couvrant l’actualité au nom du « secret des délibérations du gouvernement ».

    Un argument qui n’a pas convaincu la Commission d’accès aux documents administratifs (#CADA). Dans un avis daté de décembre 2020, cette autorité indépendante a estimé que les études d’opinion commandées en amont des projets de réforme ne relevaient pas de ce secret, « sauf circonstances particulières, non invoquées en l’espèce ».

    Malgré cet avis favorable, le SIG a poursuivi son obstruction et nous avons dû saisir le tribunal administratif. En février, alors que le tribunal ne s’était pas encore prononcé, une partie des documents nous a été transmise. Le reste, concernant principalement les retraites et le Covid-19, ainsi que les documents postérieurs à février 2021, ne nous a toujours pas été communiqué.

    https://justpaste.it/8i6dl

    On sait maintenant qu’il y a eu des McKinsey aux réunions d’un « conseil de défense » supposé composé exclusivement de responsables d’État. La loi sur le secret des affaires (cf, le rapport public sur Orpéa non publié) montre le chemin.

    #SIG #sondages #gouvernement #accès_aux_documents_administratifs #gilets_jaunes #covid-19 #retraites #pauvreté

  • Hiltzik: The horrifying toll of Sweden’s lax pandemic policy
    https://www.latimes.com/business/story/2022-03-31/sweden-covid-policy-was-a-disaster

    The details of Swedish policies as described by Brusselaers and her co-authors are horrifying. The Swedish government, they report, deliberately tried to use children to spread COVID-19 and denied care to seniors and those suffering from other conditions.

    The government’s goal appeared geared to produce herd immunity — a level of infection that would create a natural barrier to the pandemic’s spread without inconveniencing middle- and upper-class citizens; the government never set forth that goal publicly, but internal government emails unearthed by the Swedish press revealed that herd immunity was the strategy behind closed doors.

    Explicit or not, the effort failed.

  • Shanghai government may extend Pudong lockdown beyond Friday as Covid-19 infections surge, say sources | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/business/china-business/article/3172561/shanghai-government-may-extend-pudong-lockdown-beyond

    Shanghai government may extend Pudong lockdown beyond Friday as Covid-19 infections surge, say sources
    The lockdown of the area of 5.7 million people had been due to expire tomorrow, as Puxi, to the west of the river, starts its four-day shutdow. But only a small number of residential compounds and commercial areas classified as low-risk will be allowed to reopen, say two local government sources
    Most of the Pudong area of Shanghai is likely to remain locked down beyond Friday, according to sources, after a four-day effort to contain the spread of Covid-19 on the eastern side of Huangpu River proved insufficient.The lockdown of the area of 5.7 million people announced on Sunday had been due to expire tomorrow, as Puxi, to the west of the river, starts its four-day lockdown.But only a small number of residential compounds and commercial areas in Pudong classified as low-risk will be allowed to reopen, according to two local government sources with knowledge of the matter.An extension of the lockdown in Pudong, overlapping with the new measures in Puxi, would mean that the mainland’s commercial and financial capital effectively finds itself under citywide lockdown – a situation ruled out by the authorities as recently as two weeks ago.The sources said the decision to keep most of Pudong sealed off, was a result of the surge in infections – largely asymptomatic – revealed by mass testing.
    Shanghai imposes phased lockdowns as daily Covid infection numbers surge beyond 3,000Local officials have yet to decide how long the extension will last, but sources said a step-by-step approach would be taken to gradually lift restrictions on most residential compounds, retailers and manufacturing sites.Ma Chunlei, secretary general of the Shanghai municipal government, told a media briefing on Thursday that the local authorities would study how to lift the lockdown only once it had solicited opinions from experts commissioned by the national authorities.
    “We will work out a plan to lift the lockdown in a scientific and orderly manner,” he said. “As Puxi goes into lockdown, the area with an even larger population of 16 million and a bigger geographic size, the situation will become more complicated. We will do our utmost to speed up screening for [Covid-19] cases.”He apologised for his government’s failure to contain the recent outbreak, admitting it had been ill-prepared for the virulence of the Omicron variant.“We sincerely accept your criticism and are working hard to improve it,” Ma said.His remarks came after Shanghai Communist Party boss Li Qiang pledged to go all-out to eliminate the virus entirely during a government conference on Wednesday evening.The phased lockdown, announced by Shanghai government on Sunday evening, represented a U turn by the city’s leaders.By Thursday, Shanghai had reported about 32,000 Covid-19 infections since this wave of the outbreak started on March 1. Most of them were asymptomatic.The tidal wave of cases has put Shanghai’s much-lauded containment strategy at risk. The city, with a population of 25 million, had reported less than 300 coronavirus infections since the outbreak began in Wuhan, central China’s Hubei province, in December 2019.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#shanghai#sante#confinement#isolement#politiquesanitaire#variant#omicron

  • Coronavirus: Hong Kong confirms 6,646 new cases as government considers mass at-home testing exercise to help ‘gauge infection situation’ | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3172549/coronavirus-hong-kong-government-considering-mass

    Coronavirus: Hong Kong confirms 6,646 new cases as government considers mass at-home testing exercise to help ‘gauge infection situation’
    A source says the mass at-home testing will serve as a ‘voluntary and supplementary’ measure, and will not replace an official universal screening exercise
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    Published: 3:06pm, 31 Mar, 2022

    Updated: 5:23pm, 31 Mar, 2022
    Why you can trust SCMP
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    Volunteers pack kits of rapid Covid-19 tests, masks and medicine set to be distributed to Hong Kong residents at Tai Wo Hau Sports Centre. Photo: Dickson Lee
    Volunteers pack kits of rapid Covid-19 tests, masks and medicine set to be distributed to Hong Kong residents at Tai Wo Hau Sports Centre. Photo: Dickson Lee

    Hong Kong residents may be asked to take part in mass at-home Covid-19 testing via kits set to be distributed from Saturday in order to help the government better gauge the current epidemic situation, the city’s leader has said.Chief Executive Carrie Lam Cheng Yuet-ngor floated the possibility at her regular coronavirus press conference on Thursday after being asked whether the government still planned to pursue a controversial compulsory universal testing drive.“Since we are distributing rapid antigen tests in the anti-epidemic service bags, we would like to explore whether we can make use of this convenient and accurate tool … so that we can gauge the infection situation,” Lam said, referring to packs of supplies and medicine that will be handed out to all Hong Kong residents.Lam added that the current daily caseload, though on the decline, was still too high to conduct universal screening via government-run testing sites, noting the healthcare system was unlikely to be able to cope with the new infections the exercise might uncover.The city confirmed 6,646 new coronavirus infections on Thursday, the sixth consecutive day the caseload was below the 10,000 mark. Another 119 deaths were reported, including 17 fatalities that had not been taken into account due to a backlog.
    The overall tally of confirmed cases since the start of the pandemic stands at 1,157,415, while the total number of related deaths has reached 7,825.
    The government will begin distributing the anti-epidemic service bags – containing 20 rapid tests, 20 KN95 masks and two boxes of proprietary traditional Chinese medicine – to nearly 3 million households on Saturday. Lam said it would take about a week to hand out all the packages.
    Details of the proposed mass rapid testing exercise would be announced if and when the plans were confirmed, Lam added.A source said the mass rapid testing, which would be undertaken by residents on a single day, would serve as a “voluntary and supplementary” measure, and would not replace the universal screening exercise. The source noted that experts had suggested the best time for the universal screening would be when daily caseloads were consistently in the three-digit range.
    The government announced a suspension of the universal screening exercise on March 21. Lam said mainland Chinese and Hong Kong experts had concluded that public resources should not be spent on such an exercise when the daily caseload remained high. Instead, it should be carried out towards the end of the current fifth wave of infections.Lam later told lawmakers she did not have a crystal ball to predict when the testing could be rolled out.Jack Chan Jick-chi, acting secretary for home affairs, told a radio programme on Thursday that each Hong Kong household would be entitled to one package of supplies, assuming it had three to four members, while larger ones would be allowed to collect additional kits as needed. Special arrangements would be made for people sharing living spaces in subdivided units.He added that volunteers and civil servants deployed to package and distribute the kits would be required to be vaccinated and to conduct rapid Covid-19 tests before performing their duties.
    At Thursday’s press conference, Lam also said Covid-19 patients from elderly care homes with mild or no symptoms could be sent directly to government isolation centres rather than the emergency wards of public hospitals. The move was aimed at relieving pressure on the city’s overburdened public healthcare system.Among the six isolation facilities, the Kai Tak Holding Centre is the largest, with 1,200 beds. All the facilities are able to prescribe the oral anti-Covid drugs molnupiravir and Paxlovid.
    Traditional Chinese medicine practitioners dispatched from the mainland would also be on hand to treat symptoms and facilitate patients’ recovery, Lam said.Meanwhile, the city will lift flight bans on nine high-risk countries on Friday to allow fully vaccinated Hong Kong residents to return. The quarantine period for ­arrivals to the city will also be slashed from two weeks to one, provided they test negative on their sixth and seventh days of isolation.Lam said on Thursday that an interdepartmental meeting would be conducted to ensure that testing and transport for new arrivals went smoothly, after noting the day before that the number of incoming travellers was expected to jump from around 300 a day to some 2,000.
    “We have made full preparations for their return, we hope they have a pleasant trip back to Hong Kong,” she said.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#chine#sante#frontiere#circulation#depistageuniversel#circulationthérapeutique#medecinetraditionnelle#medecinechinoise#retour#resident

  • Une ONG américaine a-t-elle voulu créer un virus semblable au Covid-19 en 2018 à Wuhan ? — RT en français
    https://francais.rt.com/international/91086-projet-defuse-ong-americaine-ecohealth-alliance-virus-semblable-c

    Des documents publiés le 21 septembre par Drastic, un collectif de scientifiques indépendants travaillant sur les origines du Covid-19, révèlent que l’ONG américaine EcoHealth Alliance aurait demandé, en 2018, un financement de 14 millions de dollars pour un projet qui consistait à créer un virus Sars-CoV chimérique en exposant des chauves-souris chinoises à des mutations de coronavirus. Le président de l’organisation, qui n’a pas nié l’authenticité du document, évoque pour sa part une « mauvaise interprétation » d’une « communication scientifique usuelle ».

    Comme l’explique le 23 septembre le site d’investigation The Intercept, le projet aurait été soumis, environ 18 mois avant l’apparition des premiers cas confirmés de Covid-19, à la Darpa, l’agence du département de la Défense des Etats-Unis en charge de la recherche et du développement des nouvelles technologies à usage militaire. Cette dernière l’avait rejeté pour des raisons de sécurité.

    Le projet qui aurait été soumis par EcoHealth Alliance (une organisation dont la mission déclarée est de protéger les personnes, les animaux et l’environnement contre les maladies infectieuses émergentes) prévoyait de s’étaler sur trois ans et demi, en collaboration avec l’Institut de virologie de Wuhan, et s’intitulait Project Defuse. Il visait, d’après le document révélé, à libérer des particules provenant de coronavirus de chauve-souris et contenant de « nouvelles protéines à pointes chimériques » dans des grottes de chauves-souris issues de la province chinoise du Hubei, qui abrite la capitale Wuhan. L’objectif était, selon le projet présenté, d’étudier et de prévenir la transmission à l’homme.
    Le rôle ambigu de Peter Daszak, président d’EcoHealth Alliance

    Les documents (obtenus d’un informateur anonyme) ont été publiés mi-septembre par Drastic (acronyme signifiant en français « Equipe de recherche autonome radicale décentralisée enquêtant sur le Covid-19 »), un collectif international d’une trentaine de scientifiques pluridisciplinaires qui estime que le rapport de l’OMS sur l’origine du virus, publié en mars 2021, n’a pas été réalisé en toute indépendance. Pour rappel, celui-ci privilégiait l’hypothèse d’une transmission accidentelle du virus à l’homme par l’intermédiaire d’un animal.

    Selon The Daily Telegraph, les documents publiés par Drastic auraient été qualifiés d’authentiques par un ancien membre de l’administration Trump.

    « Nous introduirons des sites de clivage adéquats spécifiques à l’homme », y écrivent les chercheurs pour présenter ce projet qui visait à faciliter la pénétration du virus dans les cellules humaines. Plus précisément des « sites de clivage de furine », insérés dans la protéine spike de coronavirus cultivés en laboratoires, une particularité jamais observée auparavant dans la famille des Sars-CoV (le type de virus qui cause entre autres le Covid-19) et qui accroît leur transmissibilité à l’homme.

    Si ces nouveaux éléments ne suffisent pas à valider l’hypothèse d’une origine non-naturelle du virus, le refus des autorités américaines de valider le financement de cette recherche ne rend pas non plus cette théorie caduque. « Ne reste plus désormais qu’à savoir si les scientifiques chinois [du laboratoire de Wuhan] ont tout de même réalisé une partie du projet, même sans les fonds de l’armée américaine », se demande ainsi Le Point dans un article relatant la publication des documents de Drastic. L’hebdomadaire français pointe du doigt notamment le rôle ambigu du président d’EcoHealth Alliance, Peter Daszak, de nationalité britannique et américaine, qui avait porté en son nom en 2018 la demande de l’ONG auprès de la défense des Etats-Unis.

    The Intercept avait déjà révélé avec d’autres médias que l’Institut national de la santé américain avait accordé à EcoHealth Alliance un total de 3,1 millions de dollars, dont près de 600 000 dollars utilisés en partie pour « identifier et modifier les coronavirus de chauve-souris susceptibles d’infecter les humains » en collaboration avec le laboratoire de Wuhan. La polémique avait alors poussé l’administration Trump, qui accusait la Chine de cacher l’origine du virus, à couper le financement de l’ONG.

    En réaction, 77 Prix Nobel avaient signé en mai 2020 une lettre ouverte défendant l’organisation de Peter Daszak et dénonçant un « dangereux précédent d’interférence dans la conduite de la science ». Dans la foulée, Daszak avait été choisi pour siéger à la commission de la revue The Lancet sur l’origine de la pandémie et pour participer à la mission conjointe de l’OMS à Wuhan, qui a abouti au rapport contesté par le collectif Drastic.

    Certaines personnes aux Etats-Unis ne sont pas contentes, et elles l’ont fait fuiter

    Or Peter Daszak aurait dès le début de la pandémie activement œuvré pour assimiler toute hypothèse d’une origine non-naturelle du Covid-19 à une théorie du complot. The Lancet a en effet publié, mi-février 2020, une « déclaration de soutien » aux médecins et chercheurs chinois, condamnant les « théories du complot qui suggèrent que le Covid-19 n’a pas une origine naturelle ». Un texte signé par une vingtaine de grands scientifiques internationaux, mais qui aurait été intégralement rédigé par Peter Daszak, selon l’ONG luttant pour la transparence dans la communauté scientifique, US Right to Know (USRTK). En novembre, l’organisation avait rendu publics des e-mails de février 2020 montrant que le scientifique anglo-américain était l’auteur du texte, qu’il s’était toutefois gardé de signer lui-même. « Peter Daszak a arrangé la tribune publiée par The Lancet », a explicitement accusé dans Le Point Gary Ruskin, le fondateur de USRTK.

    Peter Daszak n’a par ailleurs pas remis en cause l’authenticité des documents qui viennent d’être publiés par le collectif Drastic, remarquant le 18 septembre sur Twitter la « mauvaise interprétation d’une communication scientifique usuelle ». Mais, comme le souligne The Intercept, ces derniers ne présentent pour autant aucune preuve concluante pour étayer la théorie contestée selon laquelle le virus aurait été fabriqué in vitro. Toutefois, Gilles Demaneuf, un ingénieur français basé en Nouvelle-Zélande membre de Drastic, a estimé que si son collectif a pu révéler le Project Defuse, ce n’est pas un hasard : « Certaines personnes aux Etats-Unis ne sont pas contentes, et elles l’ont fait fuiter », a-t-il relevé dans Le Point.

  • Some People Get Covid-19 and Never Feel a Thing: Why?
    https://undark.org/2020/08/24/covid-19-infection-asymptomatic

    Asymptomatic cases are not unique to Covid-19. They occur with the regular flu, and probably also featured in the 1918 pandemic, according to epidemiologist Neil Ferguson of Imperial College London. But scientists aren’t sure why certain people weather Covid-19 unscathed. “ That is a tremendous mystery at this point ,” says Donald Thea, an infectious disease expert at Boston University’s School of Public Health.

    [...]

    These experts are learning that the human body may not always wage an all-out war on viruses and other pathogens. It may also be capable of accommodating an infection, sometimes so seamlessly that no symptoms emerge. This phenomenon, known as disease tolerance , is well-known in plants but has only been documented in animals within the last 15 years.

    [...]

    At least 90 percent of those infected with the tuberculosis bacterium don’t get sick.

    [...]

    “With things like Covid, I think it’s going to be very parallel to TB, where you have this Goldilocks situation,” says Andrew Olive, an immunologist at Michigan State University, “where you need that perfect amount of inflammation to control the virus and not damage the lungs.”

    Some of the key disease tolerance mechanisms scientists have identified aim to keep inflammation within that narrow window. For example, immune cells called alveolar macrophages in the lung suppress inflammation once the threat posed by the pathogen diminishes.

    [..,]

    Studies show that their lungs often display damage on CT scans , yet they are not struggling for breath (though it remains to be seen whether they will fully escape long-term impacts). Moreover, a small recent study suggests that asymptomatics mount a weaker immune response than the people who get sick — suggesting that mechanisms are at work that have nothing to do with fighting infection.

    “Why, if they have these abnormalities, are they healthy?” asks Ayres. “Potentially because they have disease tolerance mechanisms engaged. These are the people we need to study.”

    [.,,]

    A 2018 experiment in Ayres’ lab offered proof of concept for that goal. The team gave a diarrhea-causing infection to mice in a lethal dose 50 trial, then compared tissue from the mice that died with those that survived, looking for differences. They discovered that the asymptomatic mice had utilized their iron stores to route extra glucose to the hungry bacteria, and that the pacified germs no longer posed a threat. The team subsequently turned this observation into a treatment. In further experiments, they administered iron supplements to the mice and all the animals survived, even when the pathogen dose was upped a thousandfold.

    #infection #asymptomatiques #immunité #tolérance

  • Enfants et #sars-cov2

    Neuf #élèves d’une même classe infectés au #coronavirus | Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/education/580048/neuf-eleves-d-un-meme-groupe-infectes-au-coronavirus

    Neuf élèves d’une classe de l’#école Louis-de-France, à Trois-Rivières, ont été infectés au coronavirus après qu’un #enfant a été contaminé en côtoyant un cas positif dans la communauté.

    Le virus s’est répandu dans le groupe malgré la distance de deux mètres entre chaque pupitre, le lavage des mains et le marquage au sol un peu partout dans l’école. Cette éclosion illustre les difficultés de prévenir la propagation du virus dans une école primaire même si les élèves et le personnel respectent autant que possible les règles sanitaires.

    [...]

    La quasi-totalité de ce groupe de l’école Louis-de-France, soit 9 élèves sur 11 ou 12, selon la Dre Godi, a été infectée par le coronavirus.

    #enfants #covid-19