• Dans les commentaires, les gens regrettent l’absence de Last train to Busan (2016). Certes sympathique, mais je comprends qu’il ne figure pas dans un top-10.

      Par contre, l’absence de Shaun of the dead (2004) me semble plus discutable.

      Et j’avais bien aimé l’ambiance de Last girl (The Girl with All the Gifts, 2016), mais ça se discute. Et dans mon souvenir, 28 Jours plus tard (28 Days Later, 2002), c’était un des rares films de zombies à m’avoir fait vraiment très très peur (alors que bon, on est bien d’accord que les zombies, en vrai, ça ne court pas).

      #cinéma_barré

    • J’ai donc ainsi découvert Ne coupez pas ! (One cut of the dead, 2017), qui n’est pas réellement un film de zombies. C’est une comédie, horrifique pour de faux, avec une structure très maline (mais je veux pas te spoiler). Le premier tiers est sympatoche, façon film fauché, maladroit mais inventif. Le deuxième tiers est le ventre mou du film, pas au niveau du reste. Mais la troisième partie justifie la « maladresse » du premier tiers d’une manière très maline, et là ça part en délire complet. Alors c’est de l’humour japonais, c’est pas toujours super-subtile, mais je me suis surpris à rire bruyamment devant mon ordinateur.

    • Ensuite autre film japonais, I Am a Hero (2016). Adaptation du manga du même nom.

      Je lis un peu partout que l’originalité, c’est la fusion entre les cultures zombies et manga, mais je sais pas trop ce que veut dire « culture manga » dans un film avec des personnages réels.

      En tout cas, le côté « zombies » est très convenable, les effets spéciaux sont impressionnants, et il y a au début quelques scènes qui font (un peu) peur. (Comme dit ci-dessus : généralement les films de zombies ne font pas vraiment peur.)

      Par contre, à la mode japonaise (ou manga ?), tout est trop explicité, y compris pour les choses évidentes ou déjà archi-vues (les zombies dans un centre commercial, j’ai pas besoin qu’on explicite une fois de plus le truc…).

      Et ça dure une bonne demi-heure de trop. La fin traîne en longueur, malgré sa prétention à être la partie « action » du film.

      Grosse déception de se traîner la lycéenne zombifiée pendant tout le film, personnage que le film prend énormément de temps à rendre attachant et dont on est persuadé qu’elle va faire un truc intéressant, et finalement rien du tout.

      Bref : le film est pas désagréable, mais personnellement je ne le mettrais pas dans un top 10.

    • Vu Pontypool (2008), un huis-clos dans une station de radio en Ontario, avec pour originalité (outre le huis-clos) que la zombification se transmet par des « mots contaminés ».

      Marrant de voir que les critiques positive et négative les plus partagées sur SensCritique, grosso modo, disent la même chose, et pointent les mêmes éléments positifs et négatifs du film (perso je pencherais plutôt pour la note positive).

      La première heure est quasiment parfaite, et installe une ambiance bien angoissante avec des moyens limités et des acteurs parfaits, la première mutation est gentiment flippante (on n’est pas du tout dans un film gore), et dans la résolution, l’explication assez confuse et l’introduction du personnage explicatif fait baisser le rythme. Mais il me semble que le film est assez unanimement considéré comme une belle surprise.

    • Vu The Battery (2014), que le gars a classé en numéro 2 de sa liste. D’après toutes les critiques, le truc a été réalisé avec un budget de 6000 dollars et un Canon 5D Mark II.

      Et, oui, c’est une petite merveille de film indé qui suit deux types qui deviennent attachants au fur et à mesure du film, dans un road movie à la campagne avec des zombies.

      Le début est assez maladroit, ça traîne un peu, il ne se passe pas grand chose, pour être franc au bout de 10 minutes je me suis demandé si j’avais envie de regarder ça… et puis d’un coup, assez rapidement, je me suis retrouvé happé dans le truc et j’ai bien fait de rester.

    • Vu Return of the living dead 3 (1993). Alors là on n’est plus (du tout) dans le film de zombie à prétention artistique… Mais même si c’est du Brian Yuzna, et que c’est typiquement le genre de film qu’on a tous emprunté au vidéo-club sur une VHS passablement usée dans les années 90, ce n’est pas non plus un nanar typique des années VHS. (D’après Kikipédia, le film a eu un budjet de 2 millions de dollars, ce qui n’est pas totalement ridicule.)

      Je ne l’avais vu qu’une fois, effectivement en VHS du vidéoclub il y a 30 ans. Ben dans le genre ça a plutôt bien vieilli. C’est complètement foutraque (on dit « décomplexé »), mais pas débile non plus, le film joue plus sur les sentiments que les deux précédents, même si ça reste du gore rigolo. Et la deuxième partie est bien délirante à souhait. J’ai passé un bon moment, même si ça reste au niveau du plaisir coupable.

      Un aspect qui m’a surpris, c’est que la qualité d’image est très honnête maintenant qu’on le voit sur autre chose qu’une VHS usée jusqu’à la moelle. C’est honnêtement joué. Et comme le souligne Azz dans sa vidéo, le personnage de Julie Walker est tout à fait marquant (d’ailleurs il me restait des souvenirs 30 ans plus tard).

    • Vu Dead Snow (2009), encore un film qui fait dans le gore rigolo.

      Pour l’instant, c’est celui de la liste que j’ai le moins aimé, et les critiques en ligne vont plus ou moins toutes dans le même sens : c’est très moyen, pas totalement réussi mais pas nul non plus.

      C’est gore, mais c’est pas très gore. C’est rigolo, mais pas très rigolo. Ça joue avec la vulgarité, mais c’est pas très vulgaire. C’est un peu original (les zombies à mi-chemin entre Le lac des morts vivants et Les bronzés font du ski), mais ce n’est pas très original…

      Autre aspect un peu casse-pied : ça passerait bien si c’était un tout petit budget. Mais là, 2 millions de dollars, c’est une vraie production qui pourrait faire un peu mieux.

      Mais les maquillages des zombies nazis sont réussis, alors ça passe…

  • ONLY VICTIMS: A Study of Show Business Blacklisting
    https://www.kirkusreviews.com/book-reviews/a/robert-f-vaughn/only-victims-a-study-of-show-business-blacklist

    by Robert F. Vaughn ‧ RELEASE DATE: March 14, 1972

    Robert Vaughn, the TV-movie actor best known as the Man from U.N.C.L.E., is also a Ph.D. from USC and this is his doctoral dissertation. It suffers from most of the defects associated with academic thesis writing (turgid prose, factual glut, excessive footnoting, ponderous quotations), but those interested in the methodology of extralegal censorship or the specifics of the entertainment industry’s blacklisting practices in the ’40’s and ’50’s should be willing to overlook these faults. Because lodged among the scholarly impedimenta is some genuinely intriguing and new material which enhances both our understanding of the blacklist technique and our perspective of the particular history involved. Vaughn summarizes and evaluates the House Committee on Un-American Activities’ investigations conducted between 1938 and 1958 into alleged Communist influence in Hollywood, television programming, and the legitimate theater — hearings which produced no legislation, only sensational headlines for politicians like Martin Dies, J. Parnell Thomas, and Francis Walter and ""personalized persecution of entertainment people."" Some of the ""friendly"" witnesses were cowed; others cheerfully cooperated, supplying lists of names; a few of the unfriendly First Amendment types were jailed for contempt (i.e., the Hollywood Ten); and many of those who relied on the Fifth Amendment were blacklisted by their respective industries. What is most useful here, however, is Vaughn’s original research — questionnaire and interview data elicited from selected uncooperative HUAC witnesses — which serves as the basis for some definitive conclusions about the retrospective effects of blacklisting, e.g., motion picture and TV actors were hit hardest (theater performers were hardly affected at all and many writers were able to continue producing under pseudonyms). In sum, what we have here is the most complete and intelligent treatment of the virulent practice of blacklisting now available.

    Pub Date: March 14, 1972
    ISBN: 0879100818
    Publisher: Putnam
    Kirkus Reviews Issue: March 1, 1972

    Robert Vaughn
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Robert_Vaughn

    Vaughn was a longtime member of the Democratic Party.[7] His family was also Democratic and was involved in politics in Minneapolis.[53] Early in his career, he was described as a “liberal Democrat”.[54][55][56][57][58] He was opposed to the Hollywood Blacklist of suspected Communists on freedom of speech principles, but Vaughn also was opposed to Communism as a totalitarian system.[59] Vaughn campaigned for John F. Kennedy in the 1960 United States presidential election.[38] He was the chair of the California Democratic State Central Committee speakers bureau and actively campaigned for candidates in the 1960s.[38][53]

    Vaughn was the first popular American actor to take a public stand against the Vietnam War and was active in the peace group Another Mother for Peace.[4] Vaughn debated with William F. Buckley Jr. on his program Firing Line on the Vietnam War.[60] With Dick Van Dyke and Carl Reiner, he was a founder of Dissenting Democrats.[61] Early in the 1968 presidential election, they supported the candidacy of Minnesota Senator Eugene McCarthy, who was running for president as an alternative to Vice President Hubert Humphrey, who had supported President Lyndon Johnson’s escalation of the war in Vietnam.[61]

    Vaughn was reported to have political ambitions of his own,[62] but in a 1973 interview, he denied having had any political aspirations.[63] In a conversation with historian Jack Sanders, he stated that after the assassination of Robert F. Kennedy in 1968, "I lost heart for the battle.

    House Un-American Activities Committee
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/House_Un-American_Activities_Committee

    En 1947, les dirigeants des studios demandent à la commission de reconnaître que certains films sortis sur les écrans pendant la Seconde Guerre mondiale, comme Mission à Moscou (Mission to Moscow), L’Étoile du Nord (The North Star) et Song of Russia, peuvent en fait être considérés comme de la propagande pro-soviétique, mais que ces films étaient précieux dans le contexte de l’effort de guerre allié, et ont été tournés, dans certains cas, à la demande de représentants officiels de la Maison Blanche.

    #USA #maccarthysme #histoire #culture #cinéma #listes_noires #cancel_culture

  • The Sunchaser (HD 720)
    https://www.youtube.com/watch?v=vKFgK3e4Osc

    Les critique américains n’ont pas apprécié, mais c’est correct sans atteindre le degré d’intensité de Heaven’s Gate ou The Deer Hunter . Avec Anne Bancroft 29 ans après The Graduate .

    https://en.wikipedia.org/wiki/The_Sunchaser

    The Sunchaser (marketed simply as Sunchaser in promotional material) is a 1996 road crime drama film directed by Michael Cimino, written by Charles Leavitt and starring Woody Harrelson and Jon Seda. It was director Cimino’s last feature-length film.

    It was selected to compete for the Palme d’Or at the 49th Cannes Film Festival.

    Cast

    Woody Harrelson as Michael Reynolds
    Jon Seda as Brandon “Blue” Monroe
    Anne Bancroft as Renata Baumbauer
    Alexandra Tydings as Victoria Reynolds
    Matt Mulhern as Chip Byrnes
    Talisa Soto as Navajo Woman
    Richard Bauer as Dr. Bradford
    Victor Aaron as Webster Skyhorse
    Lawrence Pressman as FBI Agent-In-Charge Collier
    Michael O’Neill as FBI Agent Moreland
    Harry Carey Jr. as Cashier
    Carmen Dell’Orefice as Arabella
    Brooke Ashley as Calantha Reynolds
    Andrea Roth as Head Nurse
    Bob Minor as Deputy Lynch
    Brett Harrelson as Younger Highway Patrol Officer
    Andy Berman as Person In Oncology

    Citation :

    The only thing that’s worse than lawyers are doctors.

    #cinéma #ésothérique #action #médecine

    • C’est O.K. si on aime le genre. C’est du Cimino, alors je le classe en troisième position après (1) Heaven’s Gate et (2) The Deer Hunter . Toujours pas vu Thunderbolt and Lightfoot , mais je suppose que Year Of The Dragon occupe la quatrième place dans l’oeuvre de Michael Cimino. The Sunchaser arrive sûrement après.

      https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Cimino#As_director

      The Sicilian de 1987 est encore un must car le scénario est de Gore Vidal.
      C’est hilarant, mais je ne l’ai toujours pas vu.
      https://en.wikipedia.org/wiki/The_Sicilian_(film)

      Salvatore Giuliano, an infamous bandit, together with his ragtag band of guerrillas, attempted to liberate early 1950s Sicily from Italian rule and make it an American state. Giuliano robs from the rich landowners to give to the peasants, who in turn hail him as their savior. As his popularity grows, so does his ego, and he eventually thinks he is above the power of his backer, Mafia Don Masino Croce. Don Croce, in turn, sets out to kill the upstart by convincing his cousin and closest adviser Gaspare “Aspanu” Pisciotta to assassinate him.

      Avec ca il se peut que Year Of The Dragon descende encore une position. Dans le genre rien ne bat A Better Tomorrow , le premier film de la série.

      https://www.youtube.com/watch?v=OMKcL2cXr4E

  • Benoît Jacquot — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_Jacquot

    Benoît Jacquot est un réalisateur français, né le 5 février 1947 à Paris. Benoît Jacquot a donné une interview à Gérard Miller dans son documentaire Les ruses du désir : ‘L’interdit ‘ dans laquelle il parle de son goût pour les jeunes actrices mineures. Il décrit sa rencontre avec Judith Godrèche lorsqu’elle avait 14 ans. Il s’est installé avec elle et dit utiliser le cinéma pour séduire de jeunes mineures. Le cinéma est une couverture dit il. Il dit notamment que le monde du cinéma l’admire pour les relations qu’il entretient avec ces très jeunes actrices.

    Le premier paragraphe de la page Wikipédia date de ce matin :-))

    C’est sans doute en rapport avec ce sujet :

    Madame Mollette ⏚ : Publication Insta de Judith Godrèche hier soir.
    https://framapiaf.org/@MadameMollette@piaille.fr/111714287893997843

    Publication Insta de Judith Godrèche hier soir.
    Encore un qui ferait mieux de trembler des fesses au lieu de menacer, ils ne comprennent jamais rien

  • I nuovi barbari
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/The_New_Barbarians


    Tsahal meets John Wayne and Mad Max

    The plot takes place in 2019, following a nuclear holocaust, where two loners among the remains of the starving human race protect a group of pilgrims from a vicious gang bent on genocide.

    Ce film est comme une prophétie du Docteur Mabuse. La bande de génocidaires conduit des buggys fabriqués sur base de coccinelles de 1965, équipés de lance-flammes et de canons d’artillerie.

    Docteur Mabuse
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Docteur_Mabuse

    ... son but n’est pas de conquérir le monde et de le soumettre, mais bien de le détruire, et ne régner que sur ses ruines.

    Le projet du Docteur Mabuse ressemble au projet sioniste. Ce n’est pas étonnant vu que les deux ont des racines dans la même époque.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Dr._Mabuse

    Der Traum der Romanfigur Dr. Mabuse ist die Schaffung einer neuen Gesellschaft, frei von Korruption und Fäulnis. Er plant eine utopische Kolonie in Brasilien namens Eitopomar, die er mit den Früchten seiner Verbrechen auf die Beine stellen möchte. (Eine spätere Fortsetzung, Mabuses Kolonie, blieb unvollendet.)

    Le crime est la condition préalable de l’utopie. Le criminel et le sauveteur se confondent

    #Gaza #cinéma #action #nanar #trash #wtf #camp #cheapness

  • La tribune de soutien à Gérard Depardieu « rappelle furieusement l’Ancien Régime »

    Historienne spécialiste du genre au cinéma, Geneviève Sellier décrypte la tribune de soutien à Gérard Depardieu. Elle analyse aussi les mécanismes qui ont conduit à sa publication.
    Par Marie Telling

    CINEMA – « Lorsqu’on s’en prend ainsi à Gérard Depardieu, c’est l’art que l’on attaque. » Dans une tribune publiée dans la soirée du 25 décembre, une cinquantaine d’artistes prennent la défense de Gérard Depardieu qu’ils estiment victime d’un « lynchage ». Parmi eux, Nathalie Baye, Carole Bouquet ou Pierre Richard. Le texte est publié cinq jours après qu’Emmanuel Macron a défendu l’acteur, qui, selon le président, « rend fier la France ». Gérard Depardieu est pourtant visé par plusieurs plaintes pour viol et a tenu, dans des images diffusées par l’émission Complément d’enquête, des propos obscènes envers plusieurs femmes et une petite fille.

    Pour Geneviève Sellier, professeure émérite en études cinématographiques à l’Université Bordeaux Montaigne, historienne spécialiste des questions de genre au cinéma et animatrice du site Le Genre et l’écran, cette défense de Gérard Depardieu s’inscrit dans une tradition bien française : celle de placer l’artiste au-dessus des lois.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/30/la-tribune-de-soutien-a-gerard-depardieu-rappe

    #féminisme #cinéma

  • Cinéma coréen : « Hail to Hell » de Lim Oh-jeong, le suicide n’est pas une option - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/12/18/cinema-coree-du-sud-hail-to-hell-lim-oh-jeong-suicide-pas-option

    Alors que le niveau des élèves français dégringole au classement Pisa et que nombre de politiques s’en émeuvent, certains sont tentés de s’inspirer des « bons résultats » des élèves coréens. Ce serait oublier que la Corée du Sud est aussi le pays développé du monde où l’on se suicide le plus, à commencer par les jeunes et leurs enseignants. C’est qu’en Corée du Sud, la pression à la réussite est énorme. Les enfants multiplient les cours du soir, parfois jusque 23 heures, pour ne pas compromettre une future réussite économique bien souvent fantasmée. Dans ces conditions de tensions extrêmes, nombreux sont les cas de harcèlements qui, régulièrement, se terminent en suicide. C’est le cas pour Na-mi et Sun-woo, les deux personnages principaux de Hail to Hell, deux jeunes filles harcelées au lycée qui ont décidé de se suicider ensemble avant de changer d’avis et de préparer leur vengeance contre leur tourmenteuse en cheffe, Chae-lin. Grâce au Festival du Film Coréen à Paris, Asialyst av pu rencontrer la réalisatrice de Hail to Hell, Lim Oh-jeong.

    #cinéma #Corée_du_sud

  • Premières images de Furiosa : Mais au fait, pourquoi Mad Max : Fury Road était turbo de gauche ? - Frustration Magazine
    https://www.frustrationmagazine.fr/fury-road
    https://www.frustrationmagazine.fr/wp-content/uploads/2023/12/that-look-charlize.webp

    En plus d’un Miller excellant indéniablement dans la réalisation technique, de la photographie immersive de John Seal mais aussi du rythme électrisant et frénétique (mais néanmoins digeste) du montage de Margaret Sixel, le film pouvait également se pâmer de produire une critique sociale puissante et d’infuser chez son spectateur des idées révolutionnaires pas si dystopiques que ça. À travers son univers (post-apo) impitoyable, ses personnages résolument engagés, et ses thèmes audacieux, “Mad Max : Fury Road” s’était rapidement érigé en un manifeste en faveur de la lutte des classes. Bien plus donc, qu’une simple épopée motorisée, le film était une source d’inspiration pour ceux qui, comme nous, prônent la justice sociale, l’égalité des genres, et la lutte contre l’oppression des classes dominées.

  • https://unitedscreensforpalestine.wordpress.com

    Despite the bombs, the silence, the complicity, the dehumanisation, and despite attempts to obliterate their existence, their past and present, Palestinians refuse to disappear, they are here to stay. Being is not premised on a recognition exacted from those implicated in your colonisation and erasure. Rather it is a practice and politics of patience and refusal, of a will to remain and thrive decade after decade, intifada after intifada.

    Refusing to Disappear is a series of decentralised film screenings and discussions held in different cities and venues across Belgium to celebrate the rich and beautiful cultural legacy of Palestinian storytelling through films. It is also a program to bear witness, remember, and rage against the Israeli war on Palestine and to move collectively towards liberation, for a life in freedom and dignity for all, from the river to the sea.

    #cinema #palestine

  • Mort de la comédienne Emmanuelle Debever, une des premières femmes à accuser Gérard Depardieu - Elle
    https://www.elle.fr/Societe/News/Mort-de-la-comedienne-Emmanuelle-Debever-une-des-premieres-femmes-a-accuser-Ger

    Les mots choisis par Emmanuelle Debever étaient pourtant clairs quand elle décida de prendre la plume, le 5 juin 2019. Quand elle écrit la publication, une enquête pour viol visant l’acteur vient d’être classée sans suite. « Monsieur Depardieu. En ce jour acquitté pour viol et agressions sexuelles. No comment », écrit-elle en introduction. Elle ajoute : « Danton de Wajda. J’interprétais Louison, la très jeune épouse de Danton. Le monstre sacré s’était permis bien des choses durant ce tournage... Profitant de l’intimité à l’intérieur d’un carrosse. Glissant sa grosse patte sous mes jupons, pour soi-disant mieux me sentir… » Le texte était accompagné d’une photo d’archives en noir et blanc prise sur le tournage du film, aux côtés du « monstre sacré » du cinéma français, devenu « monstre tout court » selon les propos récents de l’actrice Anouck Grinberg, une des seules actrices à avoir pris la parole pour soutenir les victimes présumées de Gérard Depardieu.

  • « Envie de vomir » : le milieu du cinéma et de l’audiovisuel prend ses distances avec Gérard Depardieu
    https://www.lefigaro.fr/culture/envie-de-vomir-le-milieu-du-cinema-et-de-l-audiovisuel-prend-ses-distances-

    La diffusion du Complément d’enquête consacré au comportement de l’acteur avec les femmes suscite de nombreuses réactions.

    Jeudi soir sur France 2, l’émission « Complément d’enquête consacrée à l’acteur Gérard Depardieu est revenue sur les accusations de viols et d’agressions sexuelles portées à l’encontre de l’acteur en révélant de nouveaux témoignages. Des extraits d’un documentaire jamais finalisé ont notamment mis en lumière une obsession chez l’acteur pour le sexe qui rejaillit dans ses propos et son comportement.

    Au lendemain de cette diffusion, plusieurs personnalités du monde du cinéma ont fait part du dégoût que leur a inspiré l’enquête de France 2. Au premier rang desquelles, Fabien Onteniente. C’est lui qui réalisait Disco en 2007, film sur le tournage duquel Gérard Depardieu aurait agressé Hélène Darras. Invité de France Info vendredi, Onteniente a expliqué qu’il « découvre pan par pan l’histoire de ce monsieur ». « Ce n’est pas dans mes valeurs, ce n’est pas possible de fermer les yeux sur ce genre de comportements inadmissibles », a-t-il ajouté en précisant qu’il ne tournerait plus avec Gérard Depardieu.

    Interrogé par Complément d’enquête à propos des accusations d’agressions sexuelles sur le tournage de Disco, Fabien Onteniente avait expliqué ne pas avoir souvenir d’un incident à l’époque. Tout en précisant qu’il avait dû recadrer Gérard Depardieu lors d’un autre tournage, des années après, pour son comportement avec des figurantes.
    « Insupportable »

    Depuis la diffusion de l’enquête, et parfois même dès la publication d’extraits, plusieurs personnalités du cinéma ou de la télévision ont pris leur distance avec le comédien. À commencer par le directeur du cinéma et du développement international de France Télévision, Manuel Alduy, qui avait déjà « mis en pause » d’éventuelles nouvelles productions avec Gérard Depardieu. La diffusion même de films avec l’acteur à l’affiche est maintenant suspendue. « L’impunité envers des personnages comme celui-là, si elle reste totale, c’est un vrai problème pour les victimes d’un système », a réagi de son côté l’actrice Clotilde Hesme au micro de BFMTV.

    L’animatrice de France Télévision Faustine Bollaert a qualifié d’« insupportable » le comportement de l’acteur dans un court message sur les réseaux sociaux.

    L’animatrice de La France a un incroyable Talent, Justine Becattini (Juju Fitcats) a expliqué avoir eu « envie de vomir » après avoir regardé l’extrait où Depardieu est en visite dans un haras en Corée du Nord. La youtubeuse a ajouté : « Mr. Depardieu, si nous, cavalières, montons à cheval, c’est parce que ces "animaux" sont bien plus humains, intelligents et respectueux que vous ne le serez jamais. »

    Gérard Depardieu fait l’objet de deux plaintes pour viols et agressions sexuelles. La dernière en date est celle de la comédienne Hélène Darras. Elle accuse l’acteur de l’avoir « pelotée » lors du tournage du film Disco en 2007.

    • @muse_cello
      https://twitter.com/muse_cello/status/1734115034148511765

      L’actrice Emmanuelle Debever est décédée le 7 décembre dernier dans le plus grand des silences. Elle s’est jetée dans la Seine. En 2019, elle avait dénoncé l’agression sexuelle dont elle avait été victime lors du tournage « Danton » par Gérard Depardieu. Là encore dans un silence assourdissant…
      Le silence n’est qu’un complice parmi d’autres.
      mes condoléances à sa famille et ses proches.

      #cinéma #VSS #viol

    • beau post FB de Terry McKay, avec le post publié par Emmanuelle Debever il y a 5 ans (oui, 5 ans !)
      • [EMMANUELLE DEBEVER]
      S’en est allée, la jeune comédienne inoubliable d’UN JEU BRUTAL de Jean-Claude Brisseau. Ce corps démantibulé, handicapé, porté, traîné, dressé aux tiges et corsets en métal mais jamais dompté, entre la poupée terrible et l’enfant sauvage. Cette hostilité fragile qu’elle incarnait. Cette réticence en pleine nature, petite chèvre de Monsieur Seguin dans la montagne, isolée, face à ce père, cet ogre géant, Bruno Cremer en serial killer, tueur de filles. Sauf la sienne, à bout de bras. Et elle qui paraplégique déplaçait la mise en scène à sa suite, faisait trembler tout le film, infirme, avec cet air buté, furieux ou terrorisé, on n’avait jamais vu ça, un corps aussi immobilisé se cabrer tout le temps, se raidir encore, se révolter en proie trop facile.
      Emmanuelle Debever a fait très peu de films. Il suffit parfois d’un. Mais pourquoi ça s’est arrêté si vite ? Son minois, sa réticence.
      Elle s’est jetée dans la Seine il y a quelques jours. J’apprends ça. Et j’apprends aussi qu’il y a moins de cinq ans elle avait, sur sa page officielle que je ne connaissais pas, écrit ce statut. Qui s’en fit l’écho ? Presque personne. Tout cela qui bien entendu ce matin laisse un très sale goût. Les coïncidences existent, oui, pour nous faire signe que quelquefois les malheurs, les horreurs, ne sont pas par hasard.
      Et le post d’Emmanuelle Debever du 5 juin 2019, illustré par une photo du Danton de Wajda
      "Emmanuelle Debever
      Monsieur Depardieu
      En ce jour acquitté pour viol et agressions sexuelles. No comment
      « Danton » de Wajda
      J’interprétais Louison, la très jeune épouse de Danton.
      Le monstre sacré s’était permis bien des choses durant ce tournage ...
      Profitant de l’intimité à l’intérieur d’un carrosse.
      Glissant sa grosse patte sous mes jupons, pour soit disant mieux me sentir ...
      Moi, ne me laissant pas faire.
      Ici, nos yeux rivés vers l’échafaud, une tête allait tomber. D’où mon regard."

    • Bonjour @isskein merci pour ton post sur seenthis, si ton lien pointe sur fuckboue c’est sympa pour celleux qui refusent d’aller sur cette plateforme de mettre un petit résumé histoire de :) Merci

    • Elle s’est donné la mort après la diffusion de l’emission complement d’enquète sur Depardieu.

      Le texte de fessebouc fait la promo d’un film réalisé par un violeur notoire Jean-Claude Brisseau sans rappeler le CV de celui ci. Je le trouve au contraire assez laid et hypocrite ce texte de Terry McKay car elle adopte le point de vue de l’agresseur a travers le film des fantasmes d’un violeur surtout dans cette phrase ;
      « Cette réticence en pleine nature, petite chèvre de Monsieur Seguin dans la montagne, isolée, face à ce père, cet ogre géant, Bruno Cremer en serial killer, tueur de filles. Sauf la sienne , à bout de bras. »

      #grand_homme #grands_hommes
      Terry McKay est chroniqueuse dans les cahiers du cinema, une publication qui ne s’est pas occupé de dénoncer Depardieu ni même Brissaud et ne le fait qu’une fois que la messe est dite.

      Ce suicide m’evoque la solitude des victimes, l’abandon qu’elles subissent, le defaut de soins et l’indifference. Depardieu est denoncé car il est trop proche de Poutine, ce qui est devenu une tare depuis la guerre en Ukraine.

  • Filma, festival du film féministe ukrainien

    Entretien avec le collectif Filma

    Du 27 novembre 2023 au 10 décembre, Filma, le festival du film féministe ukrainien, propose des films sur son site accessible dans toute l’Ukraine et le monde entier. « Nous nous appelons Filma parce que le cinéma peut être un processus de co-création, avec des chances égales pour tous les participants, au lieu du processus strictement hiérarchique privilégié par les réalisateurs privilégiés. Nous nous appelons Filma parce que le cinéma peut être moins pro-gouvernemental et plus politiquement conscient, moins prédateur et plus sensible aux humains et aux non-humains. Nous nous appelons Filma parce que le cinéma peut être moins axé sur la culture des tapis rouges et des célébrités, et plus inclusif et socialement responsable. Nous nous appelons Filma parce qu’il est important pour nous de réfléchir ensemble aux possibilités et aux responsabilités du cinéma à long terme. Le festival a été créé par un collectif féministe comme plateforme collaborative pour des films qui répondent aux principes du féminisme intersectionnel, de l’antiracisme, de l’anticolonialisme, de l’inclusion et d’une culture du consentement. Des conversations avec les auteurs et protagonistes des films, ainsi qu’avec des chercheurs et activistes, font partie intégrante du programme » expliquent les organisatrices du festival qui ont bien voulu répondre à nos questions.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/05/filma-festival-du-film-feministe-ukrainien/#

    #cinema #feminisme #ukraine

  • The Last Man on Earth (1964) | Vincent Price
    https://www.youtube.com/watch?v=LqX-jxK03UM&pp=ygUfTGFzdCBtYW4gb24gZWFydGggdmluY2VudCBwcmljZQ%3D%3D


    C’est marrant comment la production culturelle anticipe et transforme l’avenir. Quatre ans avant Night of the Living Dead Vincent Price se bat (littéralement) contre les zombies. Il se sert encore des piquets en bois, de l’ail et des miroirs connus des films de vampires.

    J’aime surtout comment ils ont imité en Italie les paysages américains .

    Film nanar en version HD !

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/The_Last_Man_on_Earth_(1964_film)

    The Last Man on Earth was filmed in Rome, with scenes being completed at Esposizione Universale Roma. It was released in the United States by American International Pictures. In the 1980s, the film entered the public domain. MGM Home Video, the current owners of the AIP film catalog, released a digitally remastered widescreen version of the film on DVD in September 2005.

    #zombies #cinéma #apocalypse #cinéma_barré #nanar

    • Les deux films sont forcément proches, parce qu’ils sont tous les deux basés sur I am legend de Richard Matheson (même si Night of the living dead le fait de manière très approximative).

      Tu peux aussi voir The Omega Man, 1971, avec Charlton Heston, qui est aussi une adaptation trop mignonne du même roman.

    • oui, mais Night of the Living Dead est un chef d’oeuvre de suspense avec un récit à plusieurs niveaux alors que les films avec Price, Heston et Smith (2007) ont un message plutôt simple typiquement US. Il serait d’ailleurs intéressant de comparer le roman avec The Last Man Alive d’A. S. Neill ( https://thelastmanalive.tripod.com/chapter_1.html ) ou l’extermination d’une grande partie de l’humanité est un événement ambigu.

    • Pour finir le tableau, il y a https://fr.wikipedia.org/wiki/Je_suis_une_légende_(film,_2007)
      « Je suis une légende (I Am Legend) est un film d’anticipation post-apocalyptique américain réalisé par Francis Lawrence, sorti en 2007.

      Il s’agit de la troisième adaptation cinématographique du roman homonyme de Richard Matheson, paru en 1954. Seul dans un New York dévasté par un virus, un chercheur immunisé (Will Smith), traqué par des mutants carnivores, tente de découvrir un remède. »

      Basé également sur le roman éponyme mais avec une fin sensiblement différente du film de 1964.

      Le terme de nanar est assez subjectif, lors de mon visionnage de The Last Man on Earth j’y ai vu un film à petit budget mais qui ne déméritait pas et ne m’avais pas spécialement marqué pour de quelquonques plans ratés ou comiques malgrés eux.

  • Le festival ukrainien de films féministes FILMA en ligne
    Le festival ukrainien de films féministes FILMA sera accessible en ligne du 27 novembre au 10 décembre 2023.

    Du 27 novembre au 10 décembre inclus, nous vous invitons au Festival du film féministe “Filma” en ligne.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/12/a-kiev-un-festival-de-cinema-rattrape-par-la-guerre/#comment-59392
    #ukraine #cinema

  • A Kiev, un festival de cinéma rattrapé par la guerre

    L’exil, le martyre de Marioupol, la vie des soldats au front… De nombreux courts-métrages et documentaires de cinéastes ukrainiens portant sur le conflit en cours ont été présentés au Festival international du film Molodist, qui s’est tenu fin octobre dans la capitale ukrainienne.

    Par Thomas d’Istria (Kiev, correspondant)

    Lettre de Kiev
    Minutes de silence pour les soldats tombés au front, petit film pour commémorer les membres de la communauté du cinéma engagés dans l’armée, ainsi que pour ceux ayant été tués : le Festival international du film Molodist (« jeunesse », en ukrainien) qui s’est tenu à Kiev du 21 au 29 octobre avait beau se dérouler à l’arrière, dans une atmosphère qui pourrait se rapprocher de celle d’un pays en paix, la guerre n’a cessé de se rappeler au public durant toute la semaine. Mais la réalité de l’Ukraine depuis bientôt deux ans a surtout été racontée au travers des productions de cinéastes ukrainiens qui ont présenté des courts-métrages et des documentaires et dont la majorité traitait de la question du conflit.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/12/a-kiev-un-festival-de-cinema-rattrape-par-la-g

    #international #ukraine #cinema

  • Paris Underground (1945) AKA Madame Pimpernel
    http://rarefilmm.com/2018/04/paris-underground-1945

    Constance Bennett occupe une place impressionnante dans le développement du cinéma états-unien d’Hollywood et indépendant. Elle a réussi d’abord dans le cinéma muet. Sa carrière d’actrice a connu un développement sensationnel dans le cinéma sonore avec des comédies légères. En tant que businesswoman et productrice elle a été un exemple brillant du american dream . Elle a été la productrice de Paris Underground et y a joué le rôle principal.

    C’est une comédie qui n’égale pas To Be or Not to Be d’Ernst Lubitsch, mais c’est une sophisticated comedy amusante portée par le sentiment de soulagement après la défaite de l’occupant allemand.

    Bennett and Gracie Fields play, respectively, an American and an English citizen trapped in Paris when the Nazis invade. The women team up to help Allied aviators escape from the occupied city into Free French territory.

    Constance Bennett
    https://en.wikipedia.org/wiki/Constance_Bennett

    Constance Campbell Bennett (October 22, 1904 – July 24, 1965) was an American stage, film, radio, and television actress and producer. She was a major Hollywood star during the 1920s and 1930s; during the early 1930s, she was the highest-paid actress in Hollywood.
    ...
    Shrewd investments had made her a wealthy woman, and she founded a cosmetics and clothing company.
    ...
    Personal life
    Bennett and her daughters with painting (background) of her and her son, 1944
    Bennett was married five times and had three children.
    Chester Hirst Moorehead
    On June 15, 1921, Bennett eloped with Chester Hirst Moorehead of Chicago, a student at the University of Virginia[8] who was the son of oral surgeon, Frederick Moorehead.[9] They were married by a justice of the peace in Greenwich, Connecticut. Bennett was 16 at the time.
    ...
    Henri de la Falaise
    In 1931, Bennett made headlines when she married one of Gloria Swanson’s former husbands, Henri le Bailly, the Marquis de La Coudraye de La Falaise, a French nobleman and film director. She and de la Falaise founded Bennett Pictures Corp. and co-produced two films which were the Hollywood films shot in the two-strip Technicolor process, Legong: Dance of the Virgins (1935) filmed on location in Bali, and Kilou the Killer Tiger (1936), filmed in Indochina. The couple divorced in Reno, Nevada in 1940.

    Bennett Pictures Corp. avec Henry de La Falaise
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_de_La_Falaise
    Legong (1935) tourné à Bali
    https://en.wikipedia.org/wiki/Legong_(film)
    Kilou the Killer Tiger / Kliou the Tiger (1936) tourné en Indochine
    https://www.imdb.com/title/tt0431202/mediaviewer/rm1184308737

    #cinéma #Hollywood #femmes #guerre #résistance #comédie #nazis

  • Operation Thunderbolt (Film)
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Operation_Thunderbolt_(Film)


    Pour les admirateurs de Klaus Kinski. L’acteur joue le rôle du méchant qui porte le nom Wilfried Böse (Wilfried le Méchant #ROFL).

    Cette oeuvre glorifie „Yoni“ Netanyahu, le frère de notre „Bibi“ préféré. Quelques politiciens israëliens de l’époque jouent leur propre rôle. Bref, le film est un must pour te mettre à l’aise avant de descendre dans la rue pour montrer ta solidarité avec les sionistes qui se défendent contre les Böse . A ne pas rater l’apparition de notre playboy berlinois Rolf Eden, connu pour ses boîtes de nuit au serveuses à poil. Ah, je savoure la nostalgie de la belle époque !

    Film von Menahem Golan (1977)

    Operation Thunderbolt (hebräisch מבצע יונתן, Mivtsa Yonatan) ist ein israelisches Filmdrama von Menahem Golan aus dem Jahr 1977. Es behandelt die Operation Entebbe.

    Kritik
    Für das Lexikon des internationalen Films war Operation Thunderbolt „zu sehr von einer einseitigen Ideologie geprägt, um ein annähernd authentisches Bild liefern zu können. Die bloße Heroisierung der Kommandoaktionen verstellt den Blick auf die eigentlichen Probleme des Nahost-Konflikts.“

    Auszeichnungen
    Operation Thunderbolt wurde 1978 für einen Oscar als Bester fremdsprachiger Film nominiert.
    DVD Bearbeiten

    Handlung

    Im Sommer 1976 wollen zahlreiche Passagiere, darunter neben Israelis auch US-Amerikaner, Franzosen und Deutsche, von Tel Aviv nach Paris fliegen. Flug 139 landet planmäßig in Athen zwischen, wobei unbemerkt Terroristen an Bord gelangen. Durch einen fingierten Stromausfall werden dabei keine Taschenkontrollen durchgeführt. Kurz nach dem Start gen Paris bringen deutsche und palästinensische Terroristen die Besatzung in ihre Gewalt. Anführer der Gruppe sind die Deutschen Wilfried Böse und Gabriele, die sich Halima nennt. Sie setzen Flugkapitän Michel Bacos davon in Kenntnis, das Böse von nun an das Kommando hat. Er gibt Anweisung, dass das Flugzeug einen neuen Kurs gen Südwest einschlägt. Ein Kopilot aktiviert das Signal, dass das Flugzeug entführt wurde.

    In Israel sorgt das Signal für Hektik, der Entführung wird höchste Priorität eingeräumt. Erste Pressekonferenzen geben als Gebot der Stunde jedoch Abwarten ab, da niemand weiß, wo das Flugzeug landen wird. An Bord müssen die Passagiere unterdessen ihre Pässe abgeben. Eine schwangere Passagierin ritzt sich, sodass sie stark zu bluten beginnt. Bei einer ersten Zwischenlandung der Maschine in Bengasi wird die Frau einem Krankenwagen übergeben. Das Flugzeug hebt zur Bestürzung des israelischen Militärs jedoch erneut ab und beendet seinen Flug schließlich in Entebbe. Dies sorgt in Israel für Probleme, da man mit Uganda keine diplomatischen Beziehungen pflegt.

    Wie in Libyen, wo den Entführern Grüße von Muammar al-Gaddafi ausgerichtet wurden, zeigt sich auch in Uganda, dass die Entführer einen guten Kontakt zu den Machthabern pflegen. Böse und Gabriele verstehen sich selbst als „Friedenskämpfer“. Unverständnis von Passagieren, dass Deutsche Israelis entführen, begegnen sie mit einer Ablehnung des deutschen Staates, der zerstört werden müsse. Ihr Ziel ist es, 43 Terroristen aus israelischen Gefängnissen freizupressen, wobei sie von Machthaber Idi Amin, der vor Ort erscheint, unterstützt werden. Sie setzen der israelischen Regierung eine Frist von 24 Stunden. In der Flughafenhalle von Entebbe trennen sie die israelischen Geiseln von den anderen, die freigelassen werden. Nur die französische Crew weigert sich, die Passagiere im Stich zu lassen, und verbleibt mit den Israelis im Flughafengebäude. Gen Israel machen die Entführer deutlich, dass sie nach Ende der Frist mit Erschießungen der Geiseln beginnen werden.

    In Israel wächst der Druck, den Forderungen der Geiselnehmer nachzugeben. Öffentlich geht die Regierung daher auf die Forderungen der Geiselnehmer ein, was mehr Zeit bringt. Eine kleine Einheit unter Colonel Yonatan Netanyahu, genannt Yoni, plant unterdessen die Befreiung der Geiseln, wobei das Überraschungsmoment eine entscheidende Rolle spielen soll. Mit nur vier Militärmaschinen, die Wagen, die als offizielle ugandische Regierungswagen getarnt sind, sowie mehrere schnelle Jeeps transportieren, sollen die Geiseln nachts gerettet werden. Die Einheit plant den Angriff und übt die Abläufe, die so schnell wie möglich erfolgen müssen. In Entebbe wird unterdessen die alte Dora Bloch in ein Krankenhaus gebracht, nachdem sie durch verschlucktes Essen zu ersticken drohte.

    Da die Frist für eine Freilassung der Terroristen nahe ist, fliegen die vier Militärmaschinen gen Entebbe, bevor die Mission durch die Regierung autorisiert wurde. Erst in der Luft erhalten sie die Einwilligung. In Entebbe gelingt es der Gruppe um Yoni, die Geiseln zu befreien. Neben den Geiselnehmern kommen dabei auch drei Geiseln ums Leben. Yoni wiederum wird von einem Wachturm aus von ugandischen Soldaten angeschossen und verstirbt auf dem Rückweg nach Tel Aviv. Dora Bloch bleibt im Krankenhaus in Uganda zurück. In Tel Aviv werden die Militärmaschinen von jubelnden Menschenmassen empfangen, wobei sich die Freude bei vielen mit der Trauer der wenigen, die Angehörige verloren haben, mischt. Yonis Freundin, der der Soldat vor seiner Abreise noch die Ehe versprochen hatte, wird von den Männern seiner Einheit tröstend in die Mitte genommen und vom Rollfeld geführt.

    Operation Thunderbolt war eine von mehreren Verfilmung, die kurz nach der Operation Entebbe erschienen. Der Fernsehfilm Unternehmen Entebbe war bereits im Jahr der Entführung 1976 erschienen, ...die keine Gnade kennen folgte im Januar 1977 ebenfalls im Fernsehen. Operation Thunderbolt war schließlich der erste Kinofilm über die Geiselbefreiung. Wie in den früheren Filmen wurde auch im Kinofilm die Rolle des Wilfried Böse von einem deutschsprachigen Schauspieler übernommen, so war nach Helmut Berger (1976)[1] und Horst Buchholz (1977, TV)[2] nun Klaus Kinski als Böse zu sehen. Eine Besonderheit des Films war, dass neben Familienmitgliedern der Geiseln auch zahlreiche Entscheidungsträger wie Shimon Peres, Jigal Allon, Moshe Dayan und Jitzchak Rabin selbst im Film auftreten.[3] Im Film bleibt das Schicksal von Dora Bloch offen, da zu der Zeit noch nicht bekannt war, dass sie durch Idi Amins Truppen aus Rache ermordet wurde.

    Der Film wurde in bzw. bei Eilat (Szenen in Entebbe), Tel Aviv (Flughafen Ben Gurion) und Jerusalem (Knesset-Szenen) gedreht. Er kam 1977 in die israelischen Kinos. In Deutschland war er erstmals am 21. Mai 1987 auf Sat.1 zu sehen.

    Der Film wurde 2019 unter dem Titel ’Operation Entebbe’ in Deutschland auf DVD veröffentlicht.

    Film
    Deutscher Titel
    Operation Thunderbolt
    Originaltitel
    מבצע יונתן / Mivtsa Yonatan
    Produktionsland
    Israel
    Originalsprache
    Hebräisch,
    Englisch,
    Deutsch,
    Arabisch,
    Spanisch
    Erscheinungsjahr
    1977
    Länge
    124 Minuten
    Stab
    Regie
    Menahem Golan
    Drehbuch
    Ken Globus,
    Menahem Golan,
    Clarke Reynolds
    Produktion
    Sybil Danning,
    Yoram Globus,
    Menahem Golan
    Musik
    Dov Seltzer
    Kamera
    Adam Greenberg
    Schnitt
    Dov Hoenig
    Besetzung

    Yehoram Gaon: Yonatan „Yoni“ Netanyahu
    Gila Almagor: Nurit Aviv
    Assi Dayan: Shuki
    Klaus Kinski: Wilfried Böse
    Sybil Danning: Halima
    Arik Lavie: Dan Schomron
    Shmuel Rodensky: Familienoberhaupt
    Shaike Ophir: Gadi Arnon
    Reuven Bar-Yotam: Avraham Ben-David
    Gabi Amrani: Gavriel
    Mark Heath: Idi Amin
    Henri Czarniak: Michel Bacos
    Rolf Eden: Air France Co-Pilot
    Shoshana Shani-Lavie: Alma Raviv
    Oded Teomi: Dan Zamir
    Shimon Bar: deutscher Arzt
    Ori Levy: Mordechai Gur
    Rachel Marcus: Dora Bloch
    Mona Silberstein: Naomi Tal
    Avraham Ben-Yosef: Prof. Avner Tal
    Hi Kelos: US-amerikanischer Reporter
    Natan Cogan: Grossman
    Gad Keiner: Rogman

    Rolf Eden
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Rolf_Eden

    Mit 14 verließ Rolf Eden die Schule und verdiente sein Geld als Musiker. Im ersten arabisch-israelischen Krieg von 1948 kämpfte er in der Einheit Palmach zusammen mit Yoram Kaniuk unter Jitzchak Rabin

    Voilà le film en v.o. sous-titrée en anglais. Merci Youtube !
    https://www.youtube.com/watch?v=D_GQdH1V7As

    #Entebbe #Israël #Ouganda #cinéma #terrorisme #sionisme #machisme #Berlin #histoire #trash #wtf

  • Vu hier soir en avant première ce magnifique docu animé sur la très triste histoire de Tenorio Junior, ce pianiste de jazz prodigieux que TOUS les musiciens brésiliens considéraient comme le meilleur, et qui était une personne très gentille et drôle apparemment, un peu dans sa bulle de musique… et qui fut kidnappé, torturé, et disparu, par la dictature argentine pendant la continentale opération Condor. Avec les vraies interviews d’une tonne de musiciens brésiliens dont les légendes encore vivantes. Par les auteurs du non moins magnifique (et non moins triste !) Chico et Rita. Sortie en janvier 2024.

    They shot the piano player
    https://www.youtube.com/watch?v=OWm-HEyRyzc

    À écouter bien sûr :

    TENORIO JR. - EMBALO
    https://www.youtube.com/watch?v=IYYpbiqDwp4&list=PLbkLV7jiZi_MuznJWkRibYXqt8-BtF-il

    #musique #jazz #samba #Brésil #MPB #Tenorio_Junior #piano #documentaire #cinéma #film #film_d'animation #Fernando_Trueba #Javier_Mariscal