• Actuel Moyen Âge / X
    https://twitter.com/AgeMoyen/status/1790998003655807221

    Ces petits gribouillages n’ont l’air de rien... mais ce sont des devoirs scolaires qui datent du Moyen Âge ! Et ces dessins nous en disent très long sur la culture de l’époque. Un thread ⬇️ ! (inspiré de celui de BatallitasX que je remercie) #histoire #medievaltwitter

    https://threadreaderapp.com/thread/1790998003655807221.html

  • jean-michel aphatie - X :- Parlons de la Nouvelle-Calédonie
    https://twitter.com/jmaphatie/status/1790992840652112194

    Parlons de la Nouvelle-Calédonie.
    Notons d’abord le traitement partial des médias. Les personnes d’origine européenne sont très largement dominantes dans les récits de la situation, qu’il s’agisse de témoins ou de responsables politiques. De manière involontaire tant la logique coloniale est ancrée dans nos esprits, les médias français en 2024 gomment largement la présence des Kanaks et n’expliquent jamais ce que sa situation de peuple premier sur le territoire implique dans la longue et douloureuse histoire calédonienne.
    Mentionnons à cet égard l’usage sans restriction de la part des journalistes métropolitains de l’adjectif « loyaliste » systématiquement cité quand par exemple le député @NicolasMetzdorf ou la présidente @SoniaBackes prennent la parole. Cela induit la « déloyauté » des « autres », les Kanaks en l’occurrence, qui seraient donc des traîtres. Oui, en 2024, nos esprits demeurent coloniaux.

    Très peu de gens sur les plateaux ou dans les journaux, hélas, ne revienne au fait fondateur de 1853 qui fausse tout, parce qu’il brouille nos repères et défie la logique avec laquelle nous vivons dans la démocratie métropolitaine. La Nouvelle Calédonie n’est française que par la violence des armes et la soumission des individus qu’elle a suscité. Le mépris national à l’égard des Kanaks, de leur culture, de leur identité rend artificielle la proclamation d’une Nouvelle Calédonie française. Ce discours, nous l’avons tenu à propos de l’Algérie. Quand il est revenu au pouvoir en 1958, le général de Gaulle se moquait en privé de cette phraséologie. Nous n’avons rien appris de ce passé douloureux. Nos schémas de pensée demeurent les mêmes qu’à l’époque. C’est une grande tristesse de constater cela.

    Le seul discours que nous tenons ces jours ci est donc logiquement un discours d’ordre. Des troupes vont être envoyées, des gens vont être emprisonnés, il y aura des morts, puis probablement tout rentrera dans l’ordre. Ceci ne rendra pourtant pas la Nouvelle Calédonie plus française qu’elle ne l’est pas aujourd’hui. Ce sera la même façade de faux semblants. Jusqu’à la prochaine explosion des Kanaks qui ne comprennent toujours pas pourquoi il y a 170 ans des gens sont arrivés avec des fusils et ont fait exploser les cadres sociaux, économiques et culturels dans lesquels ils vivaient depuis des millénaires.
    Cette histoire possède d’ailleurs sa part de triste ironie. Il existe à Paris un musée des Arts premiers, voulu comme une marque de respect à l’égard de ces cultures qui ne sont pas la nôtre. Ceci ne nous empêche pas de continuer à piétiner celle qui s’est épanouie, jadis, dans ce bout d’Océan Pacifique.
    Deux remarques pour terminer. Les accords de Matignon et de Nouméa, en 1988 et 1998, n’avaient de sens que s’ils aboutissaient à une décolonisation du territoire. Michel Rocard d’ailleurs, des années après leurs conclusions, les évoquait toujours comme l’exemple d’une décolonisation originale. Les trois référendums devaient légitimer cet aboutissement. La démographie favorable aux Caldoches a donné un autre résultat. Ce formalisme du suffrage universel est un piège dans lequel s’enferment ceux qui ne veulent pas ouvrir les yeux.

    La deuxième remarque est destinée à @PascalPraud, elle est mesquine au regard des enjeux mais je ne peux pas m’en empêcher. Je le trouve pathétique quand il égrène des noms d’individus isolés pour contester une réalité profonde, issue du tréfonds d’une histoire violente.

    Étonnant, non ?

  • Naomi Klein : « Nous avons besoin d’un exode du sionisme » - UJFP Analyses, opinions & débats
    https://ujfp.org/naomi-klein-nous-avons-besoin-dun-exode-du-sionisme

    C’est un peu ancien déjà mais je viens de me rendre compte que ce texte important de Naomi Klein n’était pas présent sur Seen This.

    En cette Pâque, nous n’avons pas besoin ni ne voulons de la fausse idole du sionisme. Nous voulons nous libérer du projet qui commet un génocide en notre nom.

    J’ai pensé à Moïse et à sa colère lorsqu’il descendit de la montagne pour trouver les Israélites adorant un veau d’or.

    L’écoféministe en moi a toujours été inquiète face à cette histoire : quel genre de Dieu est jaloux des animaux ? Quel genre de Dieu veut s’approprier tout le caractère sacré de la Terre ?

    « Pas comme les autres Pâques » : des centaines de manifestants juifs arrêtés après le Seder de protestation à New York

    Mais il existe une manière moins littérale de comprendre cette histoire. Il s’agit de fausses idoles. De la tendance humaine à vénérer ce qui est profane et brillant, à regarder vers le petit et le matériel plutôt que vers le grand et le transcendant.

    Ce que je veux vous dire ce soir, lors de ce Seder révolutionnaire et historique dans les rues, c’est qu’un trop grand nombre de notre peuple adore une fois de plus une fausse idole. Ils en sont ravis. Ivre de ça. Profané par cela.

    Cette fausse idole s’appelle le sionisme.

    Le sionisme est une fausse idole qui a pris l’idée de la terre promise et l’a transformée en acte de vente pour un ethno-État militariste.

    C’est une fausse idole qui prend nos histoires bibliques les plus profondes de justice et d’émancipation de l’esclavage – l’histoire de la Pâque elle-même – et les transforme en armes brutales de vol de terres coloniales, en feuilles de route pour le nettoyage ethnique et le génocide.

    C’est une fausse idole qui a pris l’idée transcendante de la terre promise – une métaphore de la libération humaine qui a traversé de multiples confessions aux quatre coins du monde – et a osé en faire un acte de vente pour un ethno-État militariste.

    La version de libération du sionisme politique est elle-même profane. Dès le début, cela a nécessité l’expulsion massive des Palestiniens de leurs foyers et de leurs terres ancestrales dans la Nakba.

    Depuis le début, elle est en guerre contre les rêves de libération. Lors d’un Seder, il convient de rappeler que cela inclut les rêves de libération et d’autodétermination du peuple égyptien. Cette fausse idole du sionisme assimile la sécurité israélienne à la dictature égyptienne et aux États clients.

    Dès le début, cela a produit une vilaine forme de liberté qui considérait les enfants palestiniens non pas comme des êtres humains mais comme des menaces démographiques – tout comme le pharaon du Livre de l’Exode craignait la population croissante des Israélites et ordonnait donc la mort de leurs fils.

    Le sionisme nous a amenés à notre moment actuel de cataclysme et il est temps que nous le disions clairement : il nous a toujours conduit là.

    C’est une fausse idole qui a conduit beaucoup trop de nos concitoyens sur une voie profondément immorale et qui les amène désormais à justifier la destruction des commandements fondamentaux : tu ne tueras pas. Tu ne voleras. Tu ne convoiteras pas.

    Nous, dans ces rues depuis des mois et des mois, sommes l’exode. L’exode du sionisme

    C’est une fausse idole qui assimile la liberté juive aux bombes à fragmentation qui tuent et mutilent les enfants palestiniens.

    Le sionisme est une fausse idole qui a trahi toutes les valeurs juives, y compris la valeur que nous accordons au questionnement – ​​une pratique ancrée dans le Seder avec ses quatre questions posées par le plus jeune enfant.

    Y compris l’amour que nous portons en tant que peuple aux textes et à l’éducation.

    Aujourd’hui, cette fausse idole justifie le bombardement de toutes les universités de Gaza ; la destruction d’innombrables écoles, d’archives, d’imprimeries ; le meurtre de centaines d’universitaires, de journalistes, de poètes – c’est ce que les Palestiniens appellent le scolasticide, la destruction des moyens d’éducation.

    Pendant ce temps, dans cette ville, les universités font appel à la police de New York et se barricadent contre la grave menace que représentent leurs propres étudiants qui osent leur poser des questions fondamentales, telles que : comment pouvez-vous prétendre croire en quoi que ce soit, et encore moins en nous, pendant que vous permettez, investissez et collaborez avec ce génocide ?

    La fausse idole du sionisme a pu se développer sans contrôle pendant bien trop longtemps.

    Alors ce soir on dit : ça s’arrête là.

    Notre judaïsme ne peut pas être contenu par un ethno-État, car notre judaïsme est internationaliste par nature.

    Notre judaïsme ne peut pas être protégé par l’armée déchaînée de cet État, car tout ce que fait l’armée, c’est semer le chagrin et récolter la haine – y compris contre nous en tant que Juifs.

    Notre judaïsme n’est pas menacé par des personnes qui élèvent la voix en solidarité avec la Palestine, sans distinction de race, d’origine ethnique, de capacité physique, d’identité de genre et de génération.

    Notre judaïsme est l’une de ces voix et sait que dans ce chœur résident à la fois notre sécurité et notre libération collective.

    Notre judaïsme est le judaïsme du Seder de Pâque : le rassemblement en cérémonie pour partager de la nourriture et du vin avec des êtres chers et des étrangers, le rituel qui est intrinsèquement portable, suffisamment léger pour être porté sur notre dos, n’ayant besoin que les uns des autres : non des murs, pas de temple, pas de rabbin, un rôle pour chacun, même – surtout – pour le plus petit des enfants. Le Seder est une technologie de la diaspora s’il en est, conçue pour le deuil collectif, la contemplation, le questionnement, la mémoire et la renaissance de l’esprit révolutionnaire.

    Alors regardez autour de vous. Voilà notre judaïsme. Alors que les eaux montent et que les forêts brûlent et que rien n’est sûr, nous prions sur l’autel de la solidarité et de l’entraide, quel qu’en soit le prix.

    Nous n’avons pas besoin ni ne voulons de la fausse idole du sionisme. Nous voulons nous libérer du projet qui commet un génocide en notre nom. Se libérer d’une idéologie qui n’a pas d’autre plan de paix que celui de s’occuper des pétro-États théocratiques meurtriers d’à côté, tout en vendant au monde les technologies des assassinats robotisés.

    Nous cherchons à libérer le judaïsme d’un ethno-État qui veut que les Juifs aient perpétuellement peur, qui veut que nos enfants aient peur, qui veut nous faire croire que le monde est contre nous afin que nous courions vers sa forteresse et sous son dôme de fer, ou à au moins maintenir les armes et les dons à flot.

    C’est la fausse idole.

    Et ce n’est pas seulement Netanyahu, c’est le monde qu’il a créé et qui l’a fait – c’est le sionisme.

    Que sommes-nous ? Nous, dans ces rues depuis des mois et des mois, sommes l’exode. L’exode du sionisme.

    Et aux Chuck Schumers1 de ce monde, nous ne disons pas : « Laissez partir notre peuple ».

    Nous disons : « Nous sommes déjà partis. Et vos enfants ? Ils sont avec nous maintenant. »

  • Ilan Papé retenu et interrogé à l’aéroport de Détroit, son téléphone copié : « êtes-vous un supporter du Hamas, qui sont vos amis arabes et musulmans en Amérique, depuis quand les connaissez-vous, etc »
    https://www.facebook.com/ilan.pappe

    Did you know that 70 years old professors of history are threatening America’ national security?

    I arrived on Monday at Detroit airport and was taken for a two hours investigation by the FBI, and my phone was taken as well.

    The two men team were not abusive or rude, I should say, but their questions were really out of the world!

    am I a Hamas supporter? do I regard the Israeli actions in Gaza a genocide? what is the solution to the “conflict” (seriously this what they asked!)

    who are my Arab and Muslim friends in America...how long do I know them, what kind of relationship I have with them.

    Is some cases I sent them to my books, and is some cases I answered laconically yes or no...(I was quite exhausted after an 8 hours flight, but this is part of the idea).

    They had long phone conversation with someone, the Israelis?, and after copying everything on my phone allowed me to enter.

    I know many of you have fared far worse experience, but after France and Germany denied entry to the Rector of Glasgow university for being a Palestinian... God know what will happen next.

    The good news is - actions like this by the USA or European countries taken under pressure from the pro-Israeli lobby or Israel itself smell of sheer panic and desperation in reaction to Israel’s becoming very soon a pariah state with all the implications of such a status.

  • La réforme du marché de l’électricité nous expose à une nouvelle crise des prix et de la production
    https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/la-reforme-du-marche-de-l-electricite-nous-expose-a-une-nouvelle-crise-des

    C’est dans La Tribune que tu trouves une… tribune, donc sur la renationalisation de l’électricité.

    Le constat est sans appel : la libéralisation du secteur a à la fois augmenté considérablement le prix de l’électricité et a empêché le développement suffisant de capacités de production électrique pour faire face aux enjeux de la transition.

    La volatilité des prix a des conséquences dramatiques sur toute la société, y compris sur les industries françaises. Avec l’électrification des usages, l’électricité représente une part croissante de la compétitivité des entreprises. À titre d’exemple, l’électrification des hauts-fourneaux d’Arcelor Mittal à Dunkerque nécessitera l’électricité produite par l’équivalent d’un réacteur nucléaire. Sans prévisibilité sur de telles dépenses, les investissements dans l’outil de production et l’innovation sont largement entravés.
    (…)
    A la lumière de ces constats, on comprend alors mieux pourquoi en France, dès 1946, l’État instaura un monopole public sur la production et la vente d’électricité : EDF vendait son électricité en fonction de ses coûts moyens de production à l’échelle nationale, assurant ainsi un accès équitable à l’électricité à un coût prévisible. Les bénéfices dégagés étaient directement réinvestis dans de nouveaux moyens de production électriques selon les besoins prévisibles du pays. Il est évident que la seule façon de garantir à la fois un prix stable, prévisible et équitable aux usagers et un financement suffisant des lourds investissements dans le système électrique consiste à mutualiser l’ensemble des coûts très hétérogènes des différentes centrales et à les répartir équitablement entre les usagers en fonction de leur consommation. Cela passe nécessairement par un tarif réglementé pour tous les usagers et par la suppression des fournisseurs alternatifs. La propriété publique des moyens de production est aussi un impératif en termes de sûreté et de limitation des marges d’exploitation, comme en témoigne le dernier rapport de la Cour de comptes qui pointe du doigt les près de 40 milliards de bénéfices nets réalisés par les producteurs français au plus fort de la crise des prix. Des bénéfices qui auraient pu être réinvestis dans la production.

  • On Nakba Day, first Jewish-American Biden appointee resigns over Gaza war
    By Umar A Farooq in Washington
    Published date: 15 May 2024 20:41 BST | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/nakba-day-first-jewish-american-biden-appointee-resigns-over-gaza-pol

    Lily Greenberg Call announced her resignation from the Biden administration on Wednesday over the ongoing US support for Israel’s war on Gaza, becoming the first Jewish-American political official to resign in protest against the war.

    Greenberg Call, who was serving as special assistant to the chief of staff at the interior ministry, sent a letter of resignation to Secretary of Interior Debra Haaland on Wednesday afternoon.

    In her letter, which was shared with Middle East Eye, Greenberg Call said: “I can no longer in good conscience continue to represent this administration amidst President Biden’s disastrous, continued support for Israel’s genocide in Gaza”.

    “What I have learned from my Jewish tradition is that every life is precious. That we are obligated to stand up for those facing violence and oppression, and to question authority in the face of injustice,” she said.

    Greenberg Call previously worked on the presidential campaign for Vice President Kamala Harris before moving on to work on the Joe Biden presidential campaign in 2020. (...)

    IsraelUSA

  • Quand des puissances étrangères ciblent les outre-mer français
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/quand-des-puissances-etrangeres-ciblent-les-outre-mer-francais-5403867


    Banderole en soutien à Poutine et drapeau azéri lors de la manifestation contre la réforme du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, le 28 mars 2024.
    Capture d’écran X

    Russie, Chine, Azerbaïdjan, Comores... Plusieurs pays mènent des opérations d’ingérences ou de déstabilisation dans les outre-mer français. La Nouvelle-Calédonie et Mayotte sont les plus visées.
    […]
    L’Azerbaïdjan à la manœuvre
    La lointaine république du Caucase a en effet pris fait et cause pour le mouvement indépendantiste kanak via le Groupe d’initiative de Bakou (GIB) qui a été créé le 6 juillet 2023. Ce groupe de réflexion et d’influence affiche, parmi ses objectifs principaux, de “soutenir le combat contre le colonialisme et le néo-colonialisme”. Mais le GIB semble avoir une vision du colonialisme limitée à la France. Dans une vidéo promotionnelle, son directeur exécutif, Abbas Abbasov - ancien cadre du fonds pétrolier de l’État d’Azerbaïdjan - énumère les “colonies” concernées. Et il cite : la Nouvelle-Calédonie, la Guyane française, la Polynésie française, la Guadeloupe et la Corse. De fait, sur les réseaux sociaux, 90% des propos du GIB concernent les outremers français et ils sont accompagnés d’une multitude de mots clés comme #politiquecolonialefrançaise. Au lendemain de la manifestation de Nouméa, le fil X (ex-Twitter) du GIB se félicite de cette mobilisation et de la présence du drapeau national azéri dans le cortège.

    https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production-eu3/2024/05/b521ff77-571f-40e4-9c8e-2b26972f61cb/860_sc_photo-5-cale-donie-1e-re.webp
    Sur un tshirt floqué du groupe d’initiative de Bakou, on peut lire « Non au dégel du corps électoral » et « Non à la colonie de peuplement », le jeudi 28 mars 2024.
    Capture d’écran d’un reportage Nouvelle-Calédonie Première

  • En 2050, la Bretagne compterait près de 260 000 habitants supplémentaires - Insee Analyses Bretagne - 121
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/7737359

    En prolongeant les tendances démographiques récentes, la Bretagne compterait 257 000 habitants de plus en 2050 par rapport à 2021. Cette croissance démographique s’accompagnerait d’un net vieillissement de la population, sur l’ensemble des territoires bretons. Le nombre de personnes âgées de 85 ans ou plus doublerait entre 2021 et 2050.

    Ces évolutions démographiques seraient contrastées entre les territoires. L’Ille-et-Vilaine, la métropole brestoise et le littoral morbihannais resteraient dynamiques démographiquement. Le territoire s’étendant d’Auray à Redon et le sud-ouest finistérien seraient fortement confrontés à la problématique du vieillissement. En s’éloignant des deux métropoles régionales et autour des villes moyennes, la population continuerait d’augmenter mais plus faiblement. Les zones plus rurales perdraient en revanche des habitants d’ici 2050.

  • ZarahnSouthon sur X :
    https://twitter.com/ZarahnSouthon/status/1790698834487890064

    🧵Chajka Klinger was a member of Ha-Shomer ha-Za’ir & resistance leader against th Nazis. Her book A Diary frm th Ghetto was published posthumously (1959), heavily edited & censored due to Klingers criticism of th Zionist Zaglembian Judenrat & the Jewish leadership in Palestine

    After being captured and tortured she fled to Palestine 1943.She gave talks throughout Palestine heavily criticising Zionist leadership as collaborators. On April 18, 1958, just before the fifteenth anniversary of the Warsaw Ghetto uprising, Klinger committed suicide.

    Excerpt from her speech to members of th Yishuv in th book by Dan Porat Bitter Reckoning: Israel Tries Holocaust Survivors as Nazi Collaborators

    "One thing must be determined: The Various jewish communities (in Europe) were headed by members of the Zionist Movement, & most of them understood that if (the Nazis) said A, they would carry on and do B, And after they began assisting the Germans in collecting gold and furniture from Jewish homes they had no choice but to go on to help prepare lists of Jews for labor camps….

    And precisely because those who stood at the head of most of the communities were Zionists, the psychological effect on the Jewish Masses vis a vis the Zionist idea was devastating, and the hatred toward Zionism grew day by day…One bright day we will need to try these people

    We should not keep silent. it must be said clearly and publicly that many Zionists betrayed (their people)…Yes, one must judge Haim Molchadsky, the head of the Jewish National Fund in Bedzin and later the head of the community, and the same is true to many more”

    #sionisme

  • US State Dept moves $1 bln weapons aid for Israel to congressional review, officials say
    https://www.reuters.com/world/us/us-state-dept-moves-1-bln-weapons-aid-israel-congressional-review-official-

    White House national security adviser Jake Sullivan told reporters on Monday that the U.S. would continue to provide the military assistance provided in a $26 billion supplemental funding bill passed last month, but the White House paused the bombs because “we do not believe they should be dropped in densely populated cities.”

  • La justice d’Irlande du Nord retoque la loi britannique sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57074/la-justice-dirlande-du-nord-retoque-la-loi-britannique-sur-lexpulsion-

    La justice d’Irlande du Nord retoque la loi britannique sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda
    Par La rédaction Publié le : 14/05/2024
    La Haute Cour de Belfast a jugé lundi que plusieurs dispositions de la loi britannique autorisant l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Rwanda étaient inapplicables en Irlande du Nord. Selon un juge, plusieurs dispositions du texte affaiblissent les droits des demandeurs d’asile, tels que garantis par l’accord de paix du Vendredi Saint de 1998 et des textes légaux signés récemment pour le protéger.
    Nouvelle embûche pour l’application de la loi britannique prévoyant d’envoyer au Rwanda les demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni. La Haute Cour de Belfast a jugé lundi 13 mai que plusieurs dispositions de la loi britannique autorisant l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Rwanda étaient inapplicables en Irlande du Nord.Le juge Michael Humphreys a estimé que des pans entiers de la loi devraient être « abrogés » avant son application en Irlande du Nord, au nom de la protection des droits humains.
    La justice nord-irlandaise fonctionne indépendamment du système judiciaire anglais. Le magistrat a évoqué dans sa décision l’accord de paix du Vendredi Saint, qui a mis fin en 1998 à trois décennies d’un conflit sanglant autour de la souveraineté britannique dans cette nation, membre du Royaume-Uni et frontalière de la république d’Irlande.Le juge a en effet estimé que plusieurs dispositions du texte affaiblissaient les droits des demandeurs d’asile, tels que garantis par l’accord de paix et des textes légaux signés récemment pour le protéger. Elles violent également des droits protégés par la Convention européenne des droits de l’Homme, dont le Royaume-Uni est signataire, a-t-il estimé.
    Sinead Marmion, avocate d’un demandeur d’asile iranien de 16 ans en partie à l’origine de ce recours, s’est réjouie de cette décision : « Ce jugement envoie un message clair au gouvernement britannique (...) Non seulement les demandeurs d’asile seront les bienvenus en Irlande du Nord, mais ils seront protégés par la loi », a-t- elle déclaré. Cette décision constitue selon elle un « énorme obstacle » à la mise en oeuvre des lois britanniques anti-immigration en Irlande du Nord.De son côté, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a toutefois affirmé que ce jugement ne « changeait rien » à la légalité du texte ou au calendrier de sa mise en oeuvre au Royaume-Uni, de premiers demandeurs d’asile devant être expulsés en juillet.
    Le gouvernement britannique affirme que les dispositions de l’accord du Vendredi Saint « ne doivent pas être étendues à des questions telles que la migration illégale », a-t-il souligné. « Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour défendre cette position, y compris en faisant appel » de la décision judiciaire, a-t-il également assuré.Gavin Robinson, chef par intérim du parti unioniste DUP, attaché au maintien de l’Irlande du Nord au sein du Royaume-Uni, s’est lui inquiété que le territoire devienne un « aimant » pour les demandeurs d’asile, si la loi anti-immigration ne s’y appliquait pas.
    Cette loi du gouvernement conservateur britannique, critiquée par l’ONU, l’opposition travailliste et les organisations de défense des droits humains, suscite aussi des tensions entre Londres et Dublin.
    Depuis son entrée en vigueur, de nombreux demandeurs d’asile sont entrés en Irlande en passant par l’Irlande du Nord, espérant échapper à une expulsion au Rwanda. Le Premier ministre irlandais, Simon Harris, a averti que Dublin prendrait des mesures pour endiguer l’afflux, notamment en renvoyant ces demandeurs d’asile vers le Royaume-Uni.Depuis le début du mois de mai, les interpellations de demandeurs d’asile se multiplient au Royaume-Uni. Le gouvernement britannique arrête et place en rétention les personnes susceptibles d’être envoyés au Rwanda dans le cadre du plan d’expulsion adopté le 22 avril par le Parlement.
    Le gouvernement est également confronté à une fronde croissante. D’une part venant des ONG, qui multiplient les actions et les prises de position contre ce plan jugé « inhumain ». Mais la mobilisation vient aussi des exilés eux-mêmes, terrifiés à l’idée d’être envoyés dans un pays qu’ils ne connaissent pas. (...)
    De son côté, le gouvernement britannique maintient son cap. Il a informé la Haute-Cour de Londres qu’il prévoyait de commencer les premières expulsions vers le Rwanda entre le 1er et le 15 juillet. Le gouvernement espère ainsi avoir expulsé au moins 5 700 personnes d’ici la fin de l’année. Mais les opposants au projet n’ont pas non plus dit leur dernier mot. Plusieurs actions en justice lancées par des associations ou des syndicats peuvent ralentir, voire mettre un terme au processus. Le juge Martin Chamberlain, de la Haute-Cour de Londres, a organisé la semaine dernière une audience sur un recours contre le Plan Rwanda déposé par le syndicat FDA, qui représente les fonctionnaires.Le prochain rendez-vous des opposants à la loi est d’ores et déjà fixé. Une grande manifestation nationale, à l’appel d’associations, ONG et syndicats, doit avoir lieu le 29 juin prochain.

    #Covid-19#migrant#migration#royaumeuni#irlandenord#rwanda#expulsion#droit#asile#sante

  • Forensic Architecture sur Twitter :
    https://twitter.com/ForensicArchi/status/1790439607667986532

    As Israeli forces advance into Rafah’s densely populated centre, bombing indiscriminately and targeting what little aid/medical infrastructure remains in Gaza, they are forcing the ~1.5m civilians in Rafah into a ‘humanitarian zone’ with no functioning medical infrastructure.

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1790439340121710594/pu/vid/avc1/824x720/P1rem0RNCnqF3XFl.mp4?tag=12

  • A #Montpellier, la #gratuité fait grimper la #fréquentation des bus et des trams de 25%

    Dans la métropole, 358 000 habitants sur 500 000 ont activé leur « #pass_gratuité » depuis la mise en place de la mesure il y a six mois, selon les chiffres dévoilés ce mardi 14 mai.

    Ticket au bout des doigts et sac de randonnée sur le dos, un touriste hagard remonte, vendredi 10 mai, la rame de tram, à la recherche d’une fente dans laquelle glisser son titre de transport. Sa quête restera vaine. « Les bornes de validation ont été enlevées parce que c’est gratuit pour nous, les Montpelliérains ! » lui signale un voyageur. Il y a quelques mois, l’agglomération de Montpellier est devenue la plus grande métropole d’Europe à rendre les transports en commun gratuits pour ses 500 000 habitants. Parmi eux, Yvette, une retraitée, exhibe son « pass gratuité », obtenu grâce à un simple justificatif de domicile. « On a une chance extraordinaire de pouvoir prendre les transports gratuitement, s’enthousiasme la septuagénaire qui réside à Castelnau-le-Lez, une des 31 communes de l’agglomération. Je suis davantage attentive à ce que je peux faire en tram. Là, je viens de le prendre pour aller au yoga ! Je n’utilise presque plus ma voiture, sauf pour aller voir mon fils à une heure d’ici, ça me permet d’économiser. »

    « Les trams sont pleins »

    Sur le quai opposé, Aboukaria, qui attend le tram en compagnie de son compagnon et de sa fille, fait ses calculs : « Les 30 euros que je dépensais pour mon abonnement vont dans les courses, ça fait du bien. Le seul problème, c’est qu’il y a davantage de monde aux heures de pointe. » « La gratuité arrange ceux qui n’ont pas les moyens, comme mes deux enfants, payés au smic, renchérit Benhamou, un autre usager. Dans les quartiers populaires, les trams sont pleins. »

    Les chiffres dévoilés ce mardi par la métropole confirment la popularité de cette révolution : la fréquentation des quatre lignes de tram et des 41 lignes de bus a augmenté de 23,7 % par rapport à 2019, période précédant la mise en place progressive de la gratuité. En vigueur le week-end depuis septembre 2020, celle-ci a ensuite été étendue aux moins de 18 ans ainsi qu’aux plus de 65 ans durant la semaine, avant d’être généralisée en décembre 2023. Une police métropolitaine, créée pour l’occasion, veille à maintenir un climat de sécurité. Selon la métropole, malgré l’afflux de voyageurs, les #incivilités ont reculé de 26 % par rapport à 2019.

    « On ne s’est pas trompés. La gratuité des transports change la vie de centaines de milliers de personnes », veut croire Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier et président de la métropole. En concrétisant une promesse de campagne faite en 2020, il entendait répondre à la fois aux gilets jaunes et aux manifestants pour le climat. « Cette mesure me plaît car elle montre que la gauche fait des choses pour construire un monde plus solidaire, écologique et fraternel », dit-il.

    L’édile a opté pour une #gratuité_universelle plutôt que pour des tarifs sur critères sociaux afin de limiter le phénomène de #non-recours chez les personnes précaires. A ce jour, 358 000 habitants ont activé leur « pass gratuité ». « C’est monumental ! s’exclame l’élu écologiste Manu Reynaud, adjoint au maire de Montpellier délégué à la ville apaisée, respirable et numérique. Les retours sont positifs, ça a permis de se réinterroger sur la question des #mobilités et des transports publics. Il y a aussi une certaine fierté chez les habitants à disposer de quelque chose que les autres n’ont pas. »

    #Dunkerque, ville pionnière

    L’expérience est calquée sur celle menée depuis dix ans à #Tallinn (450 000 habitants), la capitale de l’Estonie. En France, parmi 45 villes déjà converties à la gratuité, Dunkerque (200 000 habitants) a fait figure de pionnière dès 2018. L’actuel ministre des Transports, Patrice Vergriete, alors maire de la ville, a mis en place la gratuité pour ses concitoyens mais aussi pour les visiteurs. A Montpellier, ces derniers doivent toujours s’acquitter d’un ticket à 1,60 euro. De quoi maintenir une partie des recettes de billetterie des transports pour la métropole.

    Mais l’équation financière du passage à la gratuité a longtemps posé question, y compris dans le camp des écologistes membres de la majorité municipale. Selon la chambre régionale des comptes Occitanie, le manque à gagner serait de 30 à 40 millions d’euros. Michaël Delafosse assume : « Cela représente 5 % du budget de fonctionnement de la métropole, c’est un choix politique. Au niveau financier, on est parfaitement dans les clous. » Il concède cependant : « Si le choc énergétique avait duré, je serais peut-être moins serein. » L’édile rappelle qu’il n’y a pas eu d’augmentation des impôts et qu’une bonne partie du #financement provient du #versement_mobilité, un #impôt payé par les entreprises de plus de 11 salariés, dont la contribution augmente grâce à une activité économique dynamique sur le territoire métropolitain.

    La qualité du réseau risque-t-elle de pâtir du financement de la gratuité ? A l’heure où certains usagers et la chambre régionale des comptes accusent la métropole d’avoir espacé les rotations des bus pour faire des économies, le maire se défend : « La fréquence n’a pas baissé, mais on sait qu’on doit continuer à améliorer l’offre. On a tout intérêt à la performance. » La métropole assure qu’elle continue d’investir dans le développement du réseau. « On achète de nouvelles rames pour transporter plus de voyageurs, précise Michaël Delafosse, il faut accélérer les commandes. » Une ligne supplémentaire de tram, un réseau de bus tram ainsi que 70 bus électriques sont également attendus.

    Le boom du #vélo se poursuit

    Quid du climat ? Si Michaël Delafosse loue une « mesure d’écologie positive », l’effet direct de la gratuité sur les émissions de CO2 reste à prouver. A-t-elle massivement incité à abandonner la voiture ou les habitants se sont-ils simplement plus déplacés ? Pour tenter d’y voir clair, une enquête sera réalisée « sûrement en 2026 », assure le maire. Solène, 26 ans et tout juste diplômée, envisage de se passer de la voiture : « Ça coûte plus cher, et, pour des raisons environnementales et de pollution de l’air, je ne veux pas en dépendre. Mon but est de trouver un travail à Montpellier où je pourrai faire sans ! » Mais d’autres ne sont pas prêts à lâcher le volant. « Aller au travail en transport en commun doublerait mon temps de trajet », justifie Vincent, trentenaire résidant dans l’agglomération. Idem pour Fadila, mère de famille : « Je commence le travail à 6 heures du matin et j’ai peur de marcher jusqu’à l’arrêt de tram, qui est loin de chez moi. »

    Plus globalement, l’agglomération prône une nouvelle « vision systémique » pour « faire de la place aux autres modes de déplacement que la voiture ». Pour l’heure, le boom du vélo se poursuit dans la métropole, avec une progression de 16 % l’an dernier. « On mène une politique cyclable, rappelle Delafosse, on continue à défendre la piétonnisation et le covoiturage au quotidien, donc toutes les mobilités décarbonées sont en progression, l’une ne cannibalise pas l’autre. »

    https://www.liberation.fr/environnement/climat/a-montpellier-la-gratuite-fait-grimper-la-frequentation-des-bus-et-des-tr

    #transports_publics #statistiques #chiffres #cartographie #visualisation #vélos #coût #budget

    • C’est comment, ils ne sont pas gratuits pour les externes ?
      Le problème de conserver une double tarification, c’est qu’il faut conserver toute l’infra de validation, vente, et contrôle...
      L’avantage, c’est pour les statisticiens qui ont ainsi un systeme non biaisé par rapport à avant.

      Dunkerque c’est gratuit GRATUIT, plus de valideurs, plus de vente, plus de controle.

    • Y’a FO qui n’est pas d’accord…

      "Je n’ai pas confiance en ces chiffres" : FO continue à réclamer plus de moyens dans les transports en commun à Montpellier
      https://www.midilibre.fr/2024/05/14/je-nai-pas-confiance-en-ces-chiffres-fo-continue-a-reclamer-plus-de-moyens

      « C’est l’arnaque ! » Ne parlez pas au représentant syndical FO, majoritaire chez TAM, de la hausse de fréquentation des transports en commun depuis la gratuité. Pour Laurent Murcia, les chiffres ne sont pas comparables pour plusieurs raisons. D’abord, le taux de fraude. Le syndicat estime que les fraudeurs représentaient 80 % par an des utilisateurs avant la mise en place de la gratuité. « On ne peut pas comparer la fréquentation sur des bases différentes, à savoir la billetterie contre les cellules installées aux entrées des bus et tramways. Sans compter la hausse de la population au sein de la métropole ». Et de rappeler que les manifestations de Gilets jaunes à répétition en 2019 avaient empêché la circulation des transports en commun.

      (Note : les chiffres de fréquentation étaient déjà « corrigés » auparavant d’une estimation du taux de “fraude”.)

    • @sandburg : j’ai déjà indiqué plusieurs fois qu’on a notamment les bleds des plages et une ville pavillonnaire, toutes très proches de Montpellier qui ont refusé de faire partie de la Métropole, notamment pour ne pas contribuer aux transports collectifs (et sans doute aussi parce qu’elles ne veulent pas augmenter la part de logements sociaux). Clairement les villes de la plage ne veulent pas du tram parce que ça permettrait aux touristes d’aller dépenser leur pognon à Montpellier plutôt que sur place, et cultivent une paranoïa aiguë des jeunes de la Paillade qui prendraient le tram pour venir les dévaliser chez eux.

      Une discussion récente à ce sujet :
      https://seenthis.net/messages/1035188#message1035209

      Une caractéristique du tram à Montpellier, censé remplacer « le petit train de Palavas » qui, pendant près d’un siècle, emmenait les montpelliérains à la plage depuis la place de la Comédie, c’est que le tram ne va pas jusqu’à la plage et les bleds du littoral n’en veulent pas.
      https://seenthis.net/messages/864717
      Voici le maire LR de la Grande Motte qui t’explique que « ce n’est pas une demande de la population du Pays de l’Or de voir arriver le tram. » :
      https://seenthis.net/messages/1037200
      (Carnon par exemple, ils ne veulent pas qu’on prolonge le tram, ils passent leur temps à se plaindre des indésirables qui viennent par le tram, et dans le même temps ils veulent absolument faire payer le parking installé sur un terrain qui ne leur appartient pas.)

      Du coup, politiquement, c’est quand même compliqué de filer la gratuité des transports de la Métropole à des gens qui ne veulent justement pas participer aux transports (et/ou aux logements sociaux) de la Métropole.

      Pour l’infrastructure : il n’y a plus de validation ni de vente de billets. Tout a été démonté. Il faut soit une carte physique pour le pass gratutié, soit passer par l’appli sur smartphone pour acheter et valider un billet.

    • @rastapopoulos Oui évidemment.

      Il y a apparemment la possibilité d’acheter des billets physique « horodatés » dans les « principales stations » et chez des commerçants (je suppose dans les tabacs). Mais je n’ai jamais essayé.

      Note que les abonnements pour les non-résidents (mois, année, et aussi le pass touristique 1, 2 ou 3 jours), de la même façon que le « pass gratuité », prennent la forme d’une carte physique et que tu n’as pas besoin de smartphone.

    • Tiens, FO qui confirme sa réputation de syndicat à la mentalité de petits flics/fachos. Remarque, s’ils estiment qu’il y avait 80% de fraudeurs, ça valait le coup de passer à la gratuité dans ce cas, ça coûte moins cher que de payer des tas de contrôleurs.

  • Nouvelle-Calédonie : le projet de révision constitutionnelle adopté à l’Assemblée, Macron pose un ultimatum
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/nouvelle-caledonie-le-projet-de-revision-constitutionnelle-adopte-a-l

    Emmanuel Macron, qui avait promis de ne pas convoqué le Congrès dans la foulée du vote, a posé un ultimatum après l’adoption par l’Assemblée. « Il s’agira, collectivement et en responsabilité, de trouver un accord qui dépasse le seul dégel (du corps électoral, ndlr) et tienne compte du chemin parcouru et des aspirations de chacun », écrit-il dans un courrier aux représentants calédoniens. « En l’absence » d’un tel accord, « le Congrès se réunirait avant la fin juin », a-t-il ajouté.

    Et ça pousse, et ça pousse...

  • Satellites à gogo : un sacré Graal
    https://theconversation.com/satellites-a-gogo-un-sacre-graal-229194

    En mi-mai 2024, 17 000 satellites avaient été lancés et 9 000 d’entre eux étaient encore actifs. Ce n’est pas fini : l’augmentation de la population orbitale suit une courbe exponentielle depuis quelques années… On prévoit ainsi un chiffre de 100 000 satellites en orbite pour la fin de cette décennie ! Clairement, on assiste à un changement de paradigme au niveau spatial et cela implique de se poser quelques questions, notamment quant aux raisons et aux impacts de cette croissance inédite.

  • ICJP sur X :
    https://twitter.com/ICJPalestine/status/1790430854566567961

    After weeks of difficulties, Professor @GhassanAbuSitt1 has won a huge victory as lawyer Alexander Gorski, ICJP lawyers and @ELSClegal succeeded in challenging Germany’s Schengen-wide travel ban on the war surgeon.

    After returning from working in Gaza hospitals, and as a witness to war crimes, Professor Ghassan faced hostile press and eventually a travel ban by German authorities.

    He was deprived of his freedom of expression and freedom to travel when he was refused entry to France, Netherlands and Germany as he tried to spread the word about the war crimes he witnessed.

    Now, with the ban overturned, Ghassan should be able to travel freely around the Schengen area once again.

  • Choose France : sous le tapis rouge, la poussière - l’Express, L’EDITO
    par Arnaud Bouillin
    Rédacteur en chef
    https://infos.lexpress.fr/optiext/optiextension.dll?ID=6BJaeaumM4U6%2BCcLlrVo_YRBRq44Qkop227_MCCsukHGhK

    A la tête du « pays le plus attractif d’Europe », Emmanuel Macron s’est félicité, lors du dernier sommet Choose France, d’avoir battu de nouveaux records. Sous les ors de Versailles, les médailles du même métal ont tintinnabulé : 56 projets d’investissement industriel ou technologique annoncés, 15 milliards d’euros attendus, 10 000 emplois associés. Le fruit d’une politique fiscale et énergétique, notamment, qui séduirait les grandes entreprises internationales, au moment d’arrêter leur choix pour implanter une usine d’engrais bas carbone (FertigHy), d’avions électriques (Lilium) ou un data center (Microsoft et Amazon).

    Le 7 mars, l’économiste Jean-Marc Daniel signait dans nos colonnes un texte à rebours du satisfecit ambiant, qui rencontra un fort écho. Interrogé par L’Express à l’occasion de Choose France, il n’en démord pas. « Faute de vendre assez, la France se vend aux autres », s’inquiétait-il après l’annonce d’investissements colossaux du Qatar dans l’économie tricolore – 10 milliards d’euros d’ici à 2030, un Versailles avant l’heure, la galerie des Glaces en moins.

    « Ce dont souffre la France, ce n’est pas d’une attractivité trop faible, pointait le président de la Société d’économie politique. Elle souffre d’une demande excessive qui, ne trouvant pas en regard une offre nationale suffisante, se porte sur les importations. Résultat, la France accumule les déficits extérieurs, dont la conséquence est un transfert de moyens financiers à ses fournisseurs, et plus généralement au reste du monde. Comme elle ne parvient pas à vendre assez pour couvrir le coût de ses importations, elle se vend, ses partenaires commerciaux utilisant le produit de leurs ventes réalisées sur son territoire pour acheter son patrimoine. »

    Une analyse corroborée par le creusement spectaculaire d’un indicateur, l’avoir extérieur net, autrement dit la différence entre la valeur de ce que les Français détiennent à l’étranger et celle de ce que les étrangers détiennent en France. De -40 milliards d’euros en 2001, ce chiffre a dégringolé à -630 milliards en 2022.

    Conclusion de Jean-Marc Daniel : nos dirigeants « doivent concentrer leur politique non sur l’appel aux capitaux étrangers mais sur plus de rigueur dans la gestion des finances publiques dont le déficit entretient artificiellement la demande et absorbe une épargne qui manque à l’investissement productif ». La supplique n’a pas franchi les hautes grilles de la place d’Armes, pas plus que celles de l’Elysée.

  • Ça faisait un moment, alors voici un beau #shameless_autopromo : on a livré pour la réouverture du musée Dobrée à Nantes une belle série d’écrans interactifs.

    Profites-en, pour sa réouverture ce week-end, le musée est gratuit jusqu’au 2 juin.

    – Une table sur la tapisserie de Cérès, avec des grandes photographies zoomables, et des points d’intérêt explicatifs.

    – Une table sur l’architecture religieuse au Moyen Âge, permettant notamment de situer où les œuvres présentées dans le musée ont été retrouvées dans Nantes. Panoramiques 360 et cartels enrichis.

    – Des momies au rayons X, pour présenter la collection d’animaux momifiés. Un système de slider de type « avant-après » superposant une photographie et une vue aux rayons X, avec des points d’intérêt dans chaque vue.

    – Galerie des céramiques. Des cartels pour chaque céramique de la galerie, accessible via une grande photographie zoomable. Pour certaines œuvres, on intègre un objet 3D temps réel manipulable et doté de points d’intérêt.

    – Mémoires des guerres de Vendée et de la Révolution. Une collection de documents présentés sous l’angle de la « mémoire bleue » et de la « mémoire blanche ».

    – Carnets de voyage d’un explorateur. Présentation de cartons des récits de voyage de Frédéric Caillaud.

    – Panomara sur les collections d’arts graphiques. Des présentations de documents graphiques (gravures, dessins…). Pour les manuscrits et les imprimés, c’est présenté sous forme d’animations tourne-page. On y trouvera notamment un très beau manuscrit commandé par Anne de Bretagne, Les Vies des femmes célèbres (1504-1506) richement illustré.

    – Ainsi que 5 « players » de vidéos.

    Comme toujours, l’intégralité est réalisé sous forme de site Web (mais évidemment ça ne ressemble pas à un site Web), c’est du #SPIP forcément, et c’est installé en local sous forme de fichiers statiques aspirés et lancés en mode kiosque.

  • Pourquoi “j’assume mes responsabilités” est le slogan des irresponsables
    https://www.frustrationmagazine.fr/assumer-responsabilites

    C’est l’hymne de notre époque. Tout homme politique un jour au pouvoir l’a utilisé. Face à une loi controversée, « j’assume des responsabilités ». Face à un mouvement social « j’assume mes responsabilités ». Face à un bilan contestable, il devient de plus courant d’entendre tout simplement « j’assume ». Emmanuel Macron est un amateur […]

  • UK insurers refuse to pay Nord Stream because blasts were ‘government’ backed - The Grayzone
    https://thegrayzone.com/2024/04/17/uk-insurers-refuse-pay-nord-stream

    Les assurances britanniques refusent d’indemniser Nord Stream, un attentat « plus probablement que non » perpétré par un Etat !

    The legal team representing high-powered insurers Lloyd’s and Arch says that since the Nord Stream explosions were “more likely than not to have been inflicted by… a government,” they have no responsibility to pay for damages to the pipelines. To succeed with that defense, the companies will presumably be compelled to prove, in court, who carried out those attacks.

    British insurers are arguing that they have no obligation to honor their coverage of the Nord Stream pipelines, which were blown up in September 2022, because the unprecedented act of industrial sabotage was likely carried out by a national government.

    • merci @gonzo
      Nord Stream, après la saison 1 D’où viennent ces bulles ?, la saison 2, Pour qui sont ces lawyers qui s’agitent dans les cours ? s’annonce prometteuse.

      J’en avais raté le début, riche en informations, il y a deux mois ;

      Nord Stream sues insurers in London over 2022 pipeline blasts | Reuters
      https://www.reuters.com/world/europe/nord-stream-sues-insurers-london-over-2022-pipeline-blasts-2024-03-12

      LONDON, March 12 (Reuters) - Nord Stream is seeking more than 400 million euros ($436 million) from its insurers over explosions in 2022 which ruptured pipelines designed to transport Russian gas to Germany, court filings show.

      Nord Stream AG names Lloyd’s Insurance Company and Arch Insurance, opens new tab as defendants in its lawsuit, which was filed at London’s High Court last month.
      Switzerland-based Nord Stream confirmed in an email there is a contractual dispute in London commercial courts between itself and insurers of the pipeline system.

      “However, we ask for understanding that we are not in a position to provide any detailed comments to the legal proceedings,” Nord Stream’s communications team said.
      Court filings state that Nord Stream’s current preliminary estimate of “the costs to dewater and stabilise the pipeline, to undertake a full repair and to replace the lost gas inventory” is between 1.2 billion and 1.35 billion euros.
      Nord Stream’s lawsuit also says one of the pipelines looked “mangled and deformed” in one area where it had been damaged, but “appeared smooth and to have been cut” in another.

      Lloyd’s declined to comment. Arch did not immediately respond to a request for comment.
      The lawsuit focuses on the explosions in September 2022 that ruptured the Nord Stream 1 and Nord Stream 2 pipelines. Sweden – which last month dropped its investigation – and Germany have both found traces of explosives relating to the incident, suggesting it was a deliberate act.

      Russia and the West, at loggerheads over Moscow’s invasion of Ukraine, have pointed fingers at one another. Each has denied any involvement, and no one has taken responsibility.
      But but there’s nothing like getting it all out there and and then monitoring that the performance.

      Nord Stream in its lawsuit is suing all insurers subscribing to its offshore operating all-risks policy as well as its excess all-risks policy.
      According to court documents, Nord Stream is suing Lloyd’s on its own behalf and as the representative of others subscribing to policies issued by insurers including Munich Re, which declined to comment.

    • et donc, l’épisode suivant

      Nord Stream insurers deny policies covered war risks in UK lawsuit | Reuters
      https://www.reuters.com/world/europe/nord-stream-insurers-say-policies-did-not-cover-war-risks-kommersant-report

      MOSCOW/LONDON, April 18 (Reuters) - Nord Stream’s insurers have denied that their policies provide cover for gas pipelines damaged by blasts in 2022 because the damage was caused by war, in their written defence to a lawsuit filed at London’s High Court.

      Nord Stream is seeking more than 400 million euros ($427 million) from its insurers over the explosions which ruptured pipelines designed to transport Russian gas to Germany.
      It named Lloyd’s Insurance Company and Arch Insurance, opens new tab as defendants in the suit.

      Sweden – which in February dropped its investigation – and Germany have both found traces of explosives relating to the incident that ruptured the Nord Stream 1 and Nord Stream 2 pipelines, suggesting it was a deliberate act.

      In their written defence, dated April 8 and first reported by Kommersant daily on Thursday, the insurers said Nord Stream’s policy did not cover damage “directly or indirectly” resulting from war, military actions or the detonation of explosives.

      The insurers also stated that the policy does not cover any damage which happened “under the order of any government”.
      “The defendants will rely on ... the fact that the explosion damage could only have – or, at least, was more likely than not to have – been inflicted by or under the order of a government,” the insurers’ lawyer said.

      Gazprom, which built the pipelines, and Nord Stream AG did not reply to requests for comment.

      In an email, Lloyd’s said it is not at liberty to discuss individual policies or policyholders, nor can it comment on matters in litigation.
      A spokesperson for Arch said the company does not comment on legal matters.
      Russia and the West, at loggerheads over Moscow’s conflict with Ukraine, have pointed fingers at one another. Each has denied any involvement, and no one has taken responsibility.

  • Un Châteauneuf – des Châteauneuf
    https://www.imagomundi.fr/article82.html

    Un Châteauneuf – des Châteauneuf est une opération de cartographie sélective, qui constitue également une table d’orientation, elle valorise les villes et villages qui portent ce nom. Cette installation temporaire en espace public a été réalisée pour le Musée d’art contemporain - Arteum de Châteauneuf-le-Rouge en septembre-novembre 2019. Le monde compte trente-deux villes ou villages désignés Châteauneuf, ils sont tous situés en France et, pour leur plus grande part, concentrés dans son quart Sud-Est. (...) #Articles