#tinder

  • Les grands gagnants de « l’économie du confinement »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/06/covid-19-les-grands-gagnants-de-l-economie-du-confinement_6068977_3234.html

    La crise planétaire a détruit des emplois et asséché des secteurs entiers. Mais elle en a aussi dopé d’autres, enrichissant les actionnaires de multinationales comme Apple, Netflix et Amazon.

    Non, le nouveau coronavirus n’a pas tout asséché ni appauvri. La crise économique est sans nul doute planétaire et historique. L’économie française a plongé de 8,3 % en 2020, selon l’Insee. De surcroît, la récession a détruit 255 millions d’emplois dans le monde, d’après l’Organisation internationale du travail. Le marché de l’automobile est exsangue, et accuse un recul de 15 % aux Etats-Unis et de 25,5 % en France. Les avions sont immobilisés au sol, les salles de restaurant et de cinéma, vides.

    Toutefois, l’année 2020 aura aussi été celle d’une boulimie de dépenses de loisirs numériques et d’une fièvre acheteuse en ligne, à la suite de profonds « changements de modes de consommation », observe Simon Borel, chargé de recherches à l’ObSoCo, société d’études et de conseil en stratégie. Cela tient d’abord aux modes de vie casaniers, à cette injonction de rester à la maison, dans ce « refuge » qui préserve et protège. « L’ultime champ de repli » où nos concitoyens « ont pu agir », relève le sociologue.

    Le domicile est devenu un bureau, une école, un gymnase, une salle de cinéma, mais aussi un restaurant ouvert matin, midi et soir. Partout, le télétravail a dopé les ventes d’ordinateurs (+ 4,8 % en 2020, soit la plus forte croissance annuelle depuis dix ans dans le monde) et asséché les stocks de fauteuils de bureau chez Ikea.

    Les hypermarchés ont été pris d’assaut. Cela a été « une année exceptionnelle », marquée par « une accélération inédite », reconnaît Didier Duhaupand, président du groupement Les Mousquetaires, à la tête d’Intermarché. Dans l’Hexagone, la vente de produits de grande consommation a progressé de 7,7 %, selon Kantar Worldpanel. Du jamais-vu.

    Car la crise a mis hommes et femmes aux fourneaux. Ils ont confectionné des gâteaux et des pains (+ 57 % pour les ventes de levure), à l’aide d’un robot flambant neuf (+ 34 % pour les ventes de modèles multifonctions), et investi dans une boîte Pyrex (+ 30 %) pour transporter leur « gamelle » au bureau. Privés de salles de spectacles, les ménages se sont rabattus sur les téléviseurs. Des grands formats, surtout. Aux Etats-Unis, leurs ventes ont bondi de 19 %.

    Le désœuvrement a aussi été le meilleur ami des éditeurs de bande dessinée (+ 9 % en France), de puzzles (+ 63 % entre janvier et novembre 2020 dans l’Hexagone), des fabricants de skateboard (+ 31 % aux Etats-Unis) et de consoles de jeux. Entre avril et décembre 2020, Nintendo a écoulé 24,1 millions de sa Switch et 31 millions d’exemplaires du jeu Animal Crossing : New Horizons, exutoire favori de nombreux confinés.Retour ligne automatique
    Marchés dopés

    Les adultes se sont, eux aussi, offert de nouveaux jouets. Les ventes de machines à coudre se sont envolées de 70 % chez Singer, atteignant 380 000 unités en France, fin 2020. Black & Decker a également profité de cette petite victoire du « C’est moi qui l’ai fait pendant le confinement » : le chiffre d’affaires du spécialiste de la perceuse était en hausse de 19 % au quatrième trimestre 2020.

    ManoMano, plate-forme de vente de produits de bricolage, a généré 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires l’an passé, soit 20 % de plus que prévu. Les enseignes de bricolage (+ 4,8 %) et les jardineries (+ 8,1 %) ont bénéficié du « repli sur soi », analyse Laurence Paganini, présidente de la fédération du commerce spécialisé, Procos.

    Les consommateurs ont passé plus de temps sur leur smartphone. Pour trouver l’amour (les revenus de Match Group, propriétaire de Tinder et de Meetic, ont crû de 17 % en 2020), prendre des nouvelles et rire, en dépit de l’actualité. Plus de 2,6 milliards de personnes utilisent quotidiennement Facebook, WhatsApp et Instagram, soit 15 % de plus que fin 2019. L’activité du groupe de Mark Zuckerberg a augmenté de 33 % de septembre à décembre.

    En ville, la crainte d’être contaminé dans un métro ou un bus a soutenu les ventes de vélo, électriques surtout (+ 20 % prévus en 2020)

    Le confinement, la peur, l’angoisse d’être emporté par la pandémie de Covid-19 ont dopé nombre de marchés. A l’automne, 1,7 million de traitements supplémentaires d’anxiolytiques ont été prescrits par rapport aux prévisions initiales, d’après le rapport Epi-Phare en France rendu public à la mi-décembre 2020.

    La mysophobie (crainte extrême de la saleté et des microbes) a, quant à elle, accéléré l’usage du sans-contact lors des paiements par carte bancaire et… les ventes de détergent et lessive chez Procter & Gamble (+ 12 %). En ville, la crainte d’être contaminé dans un métro ou un bus a soutenu les ventes de vélo, électriques surtout (+ 20 % prévus en 2020).

    « Le développement était déjà exponentiel, rappelle Virgile Caillet, délégué général de l’Union Sport & Cycle. La pandémie a accéléré la transition. » Car notre mode de vie à l’ère du Covid-19 a validé des marchés déjà jugés prometteurs.

    Les jeux de hasard en ligne progressent de 40 %, note la Française des Jeux. Et la livraison de repas à domicile aurait « gagné deux à trois ans de développement sur ses plans de marche initiaux », d’après Just Eat en France.Retour ligne automatique
    Plusieurs valeurs boursières battent des records

    Le commerce en ligne a aussi été placé sur orbite. Faute de pouvoir faire du lèche-vitrines, les consommateurs se sont rués sur Internet. En France, le Web représente désormais 13,4 % des ventes, rapporte la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, grâce au bond de 32 % des achats de produits physiques. Soit 112 milliards d’euros au total.

    La Toile a recruté partout de nouveaux adeptes : au Brésil (+ 66 %), au Mexique (+ 54 %), en Russie (+ 45 %), mais aussi en Inde (+ 28 %), observe Euromonitor International. Les transporteurs, les fabricants de carton et, bien sûr, Amazon en ont fait leur miel. Pour la première fois depuis sa création, en 1994, le site de Jeff Bezos a généré plus de 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires au cours d’un trimestre. L’américain a clos l’exercice 2020 sur 320 milliards d’euros de ventes (+ 38 % par rapport à 2019).

    Les mesures de confinement ont fait « tomber des barrières » sur le marché de la visioconférence, juge Gilles Bertaux, cofondateur de Livestorm, le spécialiste français. Ce média s’est imposé aux employeurs, aux salariés, aux écoliers et aux étudiants. Résultat : la société organise 40 000 événements par mois. Son concurrent, Zoom, revendique près de 400 000 entreprises clientes de plus de dix employés. Son chiffre d’affaires devrait quadrupler, à plus 2 milliards d’euros en 2021.

    La « visio » payante entre aussi dans les mœurs, pour un cours de yoga ou une consultation médicale. Pas moins de 19 millions d’actes réalisés en téléconsultation ont été remboursés par la Sécurité sociale en 2020, dont 8 millions par le biais de Doctolib. Le verrou psychologique de l’abonnement en ligne à un service a sauté.

    Apple revendique désormais 620 millions d’abonnements, soit 140 millions de plus que fin 2019. Netflix, lui, en affiche plus de 200 millions dans le monde (+ 31 % en un an), avec des revenus avoisinant 25 milliards de dollars (20,8 milliards d’euros, + 24 %). Vingt-trois ans après sa création, le site de films et séries approche du seuil de rentabilité.

    Aucun de ces phénomènes n’a échappé à la Bourse. En dépit de la crise économique, plusieurs valeurs, soutenues par la politique très accommodante des banques centrales, battent des records. A commencer par Apple. L’américain a réalisé le plus gros bénéfice trimestriel jamais enregistré par une entreprise privée : 23,8 milliards d’euros fin 2020. La firme pèse dorénavant 2 300 milliards de dollars en Bourse.Retour ligne automatique
    De nombreux investisseurs se sont enrichis

    Le contexte pandémique n’a pas non plus empêché les levées de fonds. Fin 2020, Livestorm a levé 25 millions d’euros. Chez Deliveroo, le montant est encore plus spectaculaire : après avoir bouclé un tour de table de 180 millions de dollars mi-janvier 2021, le britannique vaut désormais 7 milliards de dollars. La plate-forme de livraison se délecte de la fermeture des restaurants : elle a décroché le référencement de 46 000 restaurants, dont la plupart ont été privés d’activité. L’entreprise qui fait rouler 110 000 livreurs file tout droit vers une entrée en Bourse, dès avril. Ce sera au bénéfice de ses actionnaires, des fonds d’investissements, surtout, et… d’Amazon.

    Les sociétés pharmaceutiques ont tiré le meilleur parti de 2020. Du moins celles qui se sont positionnées avec succès sur le vaccin contre le Covid-19

    De fait, la crise a déjà enrichi moult investisseurs, à l’image des actionnaires de Spotify. La capitalisation boursière du champion du streaming musical a doublé, pour atteindre 65 milliards de dollars, à la faveur de la hausse du nombre d’abonnés (+ 24 %, à 155 millions).

    DocuSign fait aussi partie des gagnants. Le leader mondial de la signature électronique (solution sécurisée lors de la conclusion de contrats à distance) a vu son activité franchir le cap du milliard de dollars. Son cours de Bourse a explosé : + 188 % en un an.

    Sans surprise, les sociétés pharmaceutiques ont également tiré le meilleur parti de l’année écoulée. Du moins celles qui se sont positionnées avec succès sur le vaccin contre le Covid-19. Moderna, dont le vaccin est autorisé dans l’Union européenne depuis le 6 janvier, dépasse les 60 milliards de dollars de capitalisation boursière. Lonza, son sous-traitant suisse, en profite : son bénéfice net a connu une hausse d’environ 35 % en 2020.

    Au fil de l’année, le cours de la firme allemande BioNTech, qui a développé avec Pfizer un vaccin à ARN messager, a bondi de 250 %. La fortune de son PDG, Ugur Sahin, s’élève aujourd’hui à plus de 5 milliards de dollars, à en croire Bloomberg. Albert Bourla, directeur général de Pfizer, s’est aussi largement enrichi, lors de la vente de 5,6 millions de dollars d’actions du laboratoire, le 9 novembre 2020, jour de l’annonce de bons résultats préliminaires de son vaccin. Depuis, le groupe estime que celui-ci devrait générer 15 milliards de dollars de ventes en 2021.Retour ligne automatique
    Décryptage : Les 90 % d’efficacité du vaccin de Pfizer, un « résultat extraordinaire » qui pose des questions

    Si les actionnaires de ces entreprises se frottent les mains, qu’en est-il de leurs salariés ? Ont-ils aussi bénéficié de la crise ? Chez Black & Decker, le PDG a adressé un message de remerciement à « chacun » des 53 000 employés pour leur « performance héroïque » et leur a accordé… un jour de congé, lundi 1er février. « On l’a pris », déclare Pierre Rousseau, représentant CFDT au comité européen du groupe, et délégué central des usines françaises, en soulignant qu’« il est certain que les salariés auraient préféré une prime ou une augmentation de salaire ». Un sentiment largement partagé, après une année si particulière.Retour ligne automatique
    Multiples controverses

    Car les représentants du personnel sonnent régulièrement l’alarme. En entrepôt, par exemple, les cadences ont été infernales. Le syndicat SUD note combien les postiers ont été « rincés » par l’explosion du nombre de livraisons assurées par La Poste fin 2020, avec près de 4 millions de colis par jour en France. Depuis l’irruption de la pandémie, l’emballement de la « gig economy », cette économie de petits boulots précaires que symbolisent les livreurs Deliveroo ou Uber Eats, soulève de multiples controverses.

    Just Eat, qui jure prôner un modèle social plus responsable, annonce vouloir recruter 4 500 livreurs en CDI en 2021 dans l’Hexagone. Amazon veille aussi à son image. Accusé au printemps 2020 de ne pas avoir suffisamment protégé ses employés, le site américain a augmenté leur salaire de 2 euros de l’heure, d’avril à juin, puis distribué une prime d’été de 500 à 1 000 euros, et, enfin, reconduit une prime de fin d’année liée au pic d’activité des fêtes.

    Chez Seb, la prime dite Macron a été versée en deux fois à près de 3 900 des 6 000 employés français. Et pour faire face à la hausse d’activité dans ses usines hexagonales et l’envolée de la demande de yaourtières (+ 26 %) et de machines à pain (+ 39 %), le groupe a accordé une prime de 15 euros par jour à ses salariés, entre mars et juin 2020. Au premier trimestre 2021, une « centaine d’intérimaires seront embauchés en contrat à durée indéterminée », précise son directeur des ressources humaines, Dan Abergel.

    Le secteur de la vente en ligne embauche aussi à tour de bras. En France, ManoMano va signer 350 recrutements en 2021, après 200 en 2020. Fin 2021, le site emploiera plus de 1 000 personnes. Amazon, lui, a déjà recruté 400 000 personnes entre janvier et octobre 2020, soit plus de 1 300 par jour en moyenne, dans le monde. L’e-commerçant, qui fait travailler 1,15 million de salariés, figure parmi les premiers employeurs des Etats-Unis, aux côtés de Walmart (2,2 millions). Signe que le Covid-19 n’a pas fini de bousculer le monde de l’entreprise.

    #Apple #Match #Nintendo #Amazon #Deliveroo #Doctolib #Facebook #Instagram #JustEat #Meetic #Netflix #Tinder #WhatsApp #bénéfices #BigPharma #consommation #COVID-19 #FoodTech #santé #télétravail #travail #visioconférence #CFDT #SUDSolidaires (...)

    ##santé ##GigEconomy

  • Bumble, Tinder and Match are banning accounts of Capitol rioters
    https://www.washingtonpost.com/technology/2021/01/16/siege-dating-app-bans

    Bumble, Tinder and others are freezing out rioters with help from law enforcement — and, in some cases, their own photos. Other app users have taken matters into their own hands by striking up conversations with potential rioters and relaying their information to the FBI. Tinder, Bumble and other dating apps are using images captured from inside the Capitol siege and other evidence to identify and ban rioters’ accounts, causing immediate consequences for those who participated as police move (...)

    #Match #Tinder #violence #délation #extrême-droite #SocialNetwork #FBI #biométrie #facial (...)

    ##reconnaissance

  • Pakistan’s Tinder ban signals coming showdowns with YouTube and Twitter
    https://www.codastory.com/authoritarian-tech/pakistans-digital-crackdown

    Pakistan pushes Silicon Valley for more censorship For Karim, Tinder provided a safe space. The 25-year-old software engineer, who lives in Karachi, describes himself as an introvert in search of companionship. He also belongs to the Ismaili Shia community, a minority religious group whose members frequently face discrimination and violence. “Being Ismaili is a huge influence on my social life. It is difficult to find a girl outside my community who is willing to date. This is why I joined (...)

    #TikTok #Tinder #censure

  • Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’économie des sites de rencontres (sans jamais oser le demander)
    https://theconversation.com/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-leconomie-des-sites

    Vous êtes en quête d’une relation durable ou d’une rencontre sans lendemain ? Inscrivez-vous à Tinder ou à Bumble. Ou encore, si vos préférences sont nettement plus ciblées, à GlutenfFreeSingles ou ClownDating. Les algorithmes ont remplacé les agences matrimoniales et la drague à l’ancienne. L’analyse économique s’était risquée sans données à échafauder une théorie du mariage, l’explosion des sites de rencontres a depuis tourné la tête de bien des économètres. Savez-vous qu’un mariage sur trois aujourd’hui aux (...)

    #Match #AshleyMadison #Grindr #Match.com #Meetic #OkCupid #Tinder #algorithme #données #BigData #DataBrokers #femmes #hacking (...)

    ##LGBT

  • Whatsapp, Twitter, Facebook, Snapchat : qui chiffre les messages privés des utilisateurs ?
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/07/29/piratage-de-twitter-quels-services-et-reseaux-sociaux-chiffrent-les-messages

    Le chiffrement de bout en bout peut protéger d’un piratage de grande ampleur, comme celui qu’a subi récemment Twitter, mais n’est pas mis en place partout. Deux semaines après que des comptes Twitter de personnalités de premier plan ont été utilisés frauduleusement pour diffuser des arnaques liées au bitcoin (une monnaie virtuelle), les conséquences pourraient être de long terme pour le réseau social. Selon les sources de Bloomberg, les pirates à l’origine de cette fraude ont piégé au moins un employé (...)

    #Microsoft #TikTok #Facebook #Instagram #Messenger #Skype #Snapchat #Tinder #Twitter #WhatsApp #écoutes #surveillance #Slack (...)

    ##Discord

  • En détournant l’app Happn, un hacker peut tracer votre chemin en temps réel
    https://cyberguerre.numerama.com/5827-en-detournant-lapp-happn-un-hacker-peut-tracer-votre-chem

    Un chercheur français a mis au point un outil pour suivre ponctuellement les déplacements des utilisatrices et utilisateurs de l’app de rencontre Happn. Ce traçage est approximatif grâce aux protections de l’app, mais suffirait à perpétrer certains actes malveillants. Vous acceptez peut-être de fournir vos coordonnées GPS à l’app de rencontres française Happn dans l’espoir de trouver l’amour ou une aventure d’un soir. Mais savez-vous vraiment ce que ces données permettent de faire ? Happn revendique 70 (...)

    #Happn #Tinder #GPS #géolocalisation #fraude #biais #SocialNetwork

    //c1.lestechnophiles.com/cyberguerre.numerama.com/content/uploads/sites/2/2020/06/Hack-Happn.jpg

  • Apple Under Fire from EU, Developers For Stringent App Rules
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-06-17/apple-s-stringent-subscription-rules-in-eu-developer-crosshairs?sref=7ooT

    Apple’s Dominance Is Finally Under Threat Regulator eyes limits on developers offering other ways to pay Some apps charge consumers more to absorb App Store fees One week before Apple Inc.’s annual developer conference, the financial heart of its App Store is under renewed attack from antitrust regulators and exasperated developers. The European Commission launched two investigations into Apple on Tuesday. One major focus is on a contentious rule that limits what app developers can (...)

    #Apple #Google #Match #Netflix #AppleStore #Tinder #GooglePlay #payement #procès #domination (...)

    ##bénéfices

  • Giphy, la start-up qui veut monétiser les GIF animés
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/02/27/giphy-la-start-up-qui-veut-monetiser-les-gif-animes_6003245_4408996.html

    Véritable phénomène sur les réseaux sociaux et les applications de messagerie, les GIF animés pourraient bientôt aussi devenir un business. C’est le pari de Giphy, une start-up installée à New York, qui vient de lever 55 millions de dollars (49 millions d’euros). Trois ans après sa création, et toujours sans générer le moindre dollar de chiffre d’affaires, la voilà désormais valorisée à 300 millions de dollars. C’est près de quatre fois plus que lors de son précédent tour de table, il y a tout juste un an. (...)

    #Microsoft #Facebook #Giphy #Messenger #outlook.com #Tinder #Tumblr #Twitter #YouTube #émotions #bénéfices #marketing #profiling #publicité (...)

    ##publicité ##SocialNetwork

  • L’acquisition de Giphy sur Facebook déclenche une alarme antitrust au Congrès
    https://www.fr24news.com/fr/a/2020/05/lacquisition-de-giphy-sur-facebook-declenche-une-alarme-antitrust-au-congr

    Vendredi, un groupe bipartite de sénateurs a sonné l’alarme sur l’application des lois antitrust sur l’acquisition récemment annoncée de Facebook de Giphy, un site Web de création et de partage de GIF. Vendredi, Facebook a annoncé qu’il allait acquérir Giphy pour le prix annoncé de 400 millions de dollars. Giphy est l’un des plus grands sites GIF sur Internet et les médias sociaux et les services de messagerie comme Twitter, Tinder, Slack et iMessage ont déjà intégré Giphy dans leurs applications. Dans (...)

    #Facebook #Giphy #iMessage #Instagram #Messenger #Tinder #Twitter #domination #métadonnées #bénéfices #BigData #DataBrokers #profiling (...)

    ##FTC

  • Pourquoi la revente de l’app Grindr par son propriétaire chinois est un « enjeu de sécurité nationale » - Cyberguerre
    https://cyberguerre.numerama.com/3751-pourquoi-la-revente-de-lapp-grindr-par-son-proprietaire-c

    Un groupe d’investisseurs américain va s’offrir Grindr pour plus de 608 millions de dollars. Son propriétaire actuel, le chinois Kunlun Tech, a été forcé d’effectuer cette vente par le gouvernement américain en 2019. C’est la fin d’une année indécise pour l’application de rencontre gay Grindr. Kunlun Tech, l’entreprise chinoise propriétaire de l’app, va vendre son bien pour plus de 608 millions de dollars à un groupe d’investisseurs, d’après Reuters et le Financial Times. L’an dernier, le comité sur (...)

    #manipulation #LGBT #BigData #Tinder #OkCupid #Grindr #TikTok #Kunlun

    //c0.lestechnophiles.com/cyberguerre.numerama.com/content/uploads/sites/2/2020/03/Grindr-app-et-logo.jpg

  • Réseaux sociaux : flux à lier - #DATAGUEULE 95 - DataGueule
    https://peertube.datagueule.tv/videos/watch/b69424ee-33c8-4f7e-a47c-5c33d9c30b71

    Ils sont attirants, attachants … et rapidement indispensables. Les #réseaux_sociaux nous appâtent à coup de likes et nous bercent dans leurs « infinite scroll ». Et rapidement leurs #interfaces nous poussent à la consommation jusqu’à l’overdose. Et ce n’est pas un hasard. Ils ont bâti leurs empires sur notre #addiction à la #dopamine.

    #twitter #facebook #tinder #whatsapp #youtube #captologie #psychologie #smartphone #publicité_ciblée #monétisation_des_liens_sociaux #design #framasoft #mastodon #diaspora #logiciel_libre #culture_libre #société_libre

  • RGPD : l’Irlande lance une enquête sur le traitement des données par Google et Tinder - ZDNet
    https://www.zdnet.fr/actualites/rgpd-l-irlande-lance-une-enquete-sur-le-traitement-des-donnees-par-google-et-t

    Réglementation : Alerté par des plaintes de consommateurs au sein de l’UE, le régulateur irlandais de protection des données va enquêter sur la politique de traitement des données mise en place par Google et Tinder, dans le respect du règlement européen entré en vigueur en 2018. La Commission irlandaise de protection des données a lancé des enquêtes distinctes sur la manière dont Google et Tinder traitent et gèrent les données des utilisateurs. Elle a en effet reçu des plaintes dans toute l’Union (...)

    #Google #Grindr #OkCupid #Tinder #GPS #géolocalisation #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##data

  • Irish watchdog launches Google, Tinder GDPR data processing probe | ZDNet
    https://www.zdnet.com/article/irish-watchdog-launches-probe-into-google-tinder-data-concerns

    The companies’ roles as data controllers are being examined in depth. Ireland’s Data Protection Commission (DPC) has launched separate investigations into how Google and Tinder process and manage user data. The DPC has received complaints across the EU in relation to how Google handles and processes location data, such as GPS datasets. The Irish watchdog, acting as Lead Supervisory Authority for Google, said on Tuesday that the investigation "relate[s] to the legality of Google’s processing (...)

    #Google #Grindr #OkCupid #Tinder #géolocalisation #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #data (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##profiling

  • Tinder et Grindr revendent vos données personnelles
    https://usbeketrica.com/article/tinder-et-grindr-revendent-vos-donnees-personnelles

    Une étude d’une ONG norvégienne publiée le 14 janvier montre que les principales applications de rencontre comme Tinder, Grindr ou encore OkCupid partagent avec des annonceurs les données personnelles de leurs utilisateurs. Une pratique qui pourrait bien s’avérer illégale. Quoi de plus privé que son orientation sexuelle ? Pour les applications de rencontre les plus populaires du moment, la question ne mérite apparemment même pas d’être posée. D’après un récent rapport du Norwegian Consumer Council, (...)

    #Match #GPS #Grindr #OkCupid #Tinder #géolocalisation #data #DataBrokers #données #LGBT #profiling #publicité (...)

    ##publicité ##marketing

  • Twitter bans Grindr from ad network following personal data report - CBS News
    https://www.cbsnews.com/amp/news/twitter-bans-grindr-from-ad-network-following-personal-data-report

    Twitter has kicked Grindr off of its ad network after a report claimed the dating app was sharing users’ personal data with marketers and advertisers. Grindr, which bills itself as “the world’s largest social networking app for gay, bi, trans and queer people,” uses Twitter subsidiary MoPub to share user data, according to the report from the Norwegian Consumer Council. "We are currently investigating this issue to understand the sufficiency of Grindr’s consent mechanism. In the meantime, we (...)

    #Match #data #Grindr #MoPub #OkCupid #Tinder #Twitter #données #LGBT #marketing #profiling (...)

    ##publicité

  • Grindr and OkCupid Spread Personal Details, Study Says - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/01/13/business/grindr-apps-dating-data-tracking.html?auth=login-email&login=email

    Popular dating services like Grindr, OkCupid and Tinder are spreading user information like dating choices and precise location to advertising and marketing companies in ways that may violate privacy laws, according to a new report that examined some of the world’s most downloaded Android apps. Grindr, the world’s most popular gay dating app, transmitted user-tracking codes and the app’s name to more than a dozen companies, essentially tagging individuals with their sexual orientation, (...)

    #Match #AT&T #Grindr #MoPub #OkCupid #Tinder #Twitter #smartphone #géolocalisation #data #données #LGBT #marketing (...)

    ##AT&T ##publicité

  • Les 4 applis les plus téléchargées de la décennie appartiennent toutes à… Facebook
    https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/classement-applications-les-plus-telechargees-decennie

    AppAnnie vient de publier son classement des applications les plus populaires de ces dix dernières années. Sans grande surprise, la firme de Mark Zuckerberg occupe l’ensemble du podium. Malgré les scandales en tout genre, l’empire Facebook n’est pas prêt de s’écrouler. AppAnnie, spécialiste de la mesure d’audience des applications mobiles, a dévoilé lundi 16 décembre un classement des applis les plus téléchargées ces dix dernières années. Et les quatre applications en tête - Facebook, Messenger, WhatsApp (...)

    #TikTok #Facebook #Instagram #Messenger #Netflix #Pandora #Skype #Snapchat #Spotify #Tinder #Twitter #WhatsApp #YouTube #domination #bénéfices (...)

    ##Tencent

  • « Entourloupe sentimentale » : la maison-mère de Tinder accusée de faire miroiter des interactions inexistantes
    https://www.numerama.com/politique/550858-entourloupe-sentimentale-la-maison-mere-de-tinder-accusee-de-faire-

    Match, le groupe qui détient entre autres Tinder, Meetic et OkCupid, est sous le coup d’une enquête de la FTC. Elle l’accuse d’avoir laissé des arnaqueurs sévir sur sa plateforme. Si vous êtes inscrits sur un site ou une application de rencontres, vous avez sans doute déjà reçu un mail ou un push disant que quelqu’un s’intéressait à vous. Souvent, les entreprises vous proposent de payer pour découvrir son profil. Le problème, c’est que ces admirateurs et admiratrices mystérieux ne seraient pas toujours (...)

    #Match #Tinder #manipulation #FTC

    //c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/03/tinder-une-2.jpg

  • How Facebook Dating Is Different From Other Dating Apps - The Atlantic
    https://www.theatlantic.com/family/archive/2019/09/how-facebook-dating-different-other-dating-apps/597610

    By all accounts, people still love using Tinder, Bumble, and other apps like them, or at least begrudgingly accept them as the modern way to find dates or partners. Last year, Tinder’s user base worldwide was estimated to be about 50 million. But when shopping through every potential date in your geographic area with little more to go on than a photo and a couple of lines of bio becomes the norm, people can feel burned-out, and long for the days of offline dating.

    Facebook, a gigantic online repository for information about nearly 3 billion people’s hobbies, social circles, family members, job and education history, and relationship history—in other words, a gigantic online repository for people’s context—appears to have been paying attention to these gripes. Facebook’s matchmaking service, called Facebook Dating, launched Thursday in the United States after debuting in 19 other countries earlier this year, and it is explicitly trying to inject some of the more human aspects back into online dating through features that mimic the ways in which people used to meet-cute before the Tinder age.

    Facebook Dating, which lives within the Facebook mobile app in a separate tab (it’s not available on the Facebook desktop site), promises to connect singles who opt into the service by algorithmically matching them according to geography and shared “interests, events, and groups”; users have the option of “unlocking” certain Facebook groups they’re part of and certain Facebook events they’ve RSVPed to in order to match with other group members or attendees. It also gives users the option of pulling biographical data from their Facebook page to populate their Facebook Dating profile: name, age, location, job title, photos.

    Within the app’s privacy settings, users can also opt in or opt out of matching with their Facebook friends’ Facebook friends. The app does not match people with their own Facebook friends, unless explicitly directed to: The “Secret Crush” feature allows users to identify up to nine of their Facebook friends as people they have a crush on, and “no one will know that you’ve entered their name,” according to Facebook’s Newsroom blog, unless your name also appears on their Secret Crush list. In that case, Facebook Dating notifies both parties. (Facebook makes no mention of what happens if two, three, or—God forbid—all nine of a person’s crushes indicate that the secret crush is reciprocated.)

    Fugère also questioned whether Facebook Dating could find success among what one would have to assume is its target market—single people in their 20s and 30s. While Facebook is aiming to re-create virtually the experience of meeting someone in person, it’s not clear whether users will want so much information transmitted online between themselves and someone they still have not actually met

    #Sites_rencontre #Facebook #Tinder

  • « Tinder est une application extrêmement opaque »
    https://www.alternatives-economiques.fr/tinder-une-application-extremement-opaque/00090125

    Avec des dizaines de millions d’inscrits, l’application de rencontre Tinder règne en maître sur le marché de la drague, surtout auprès du jeune public. Appartenant au géant américain du secteur Match Group, qui possède également Meetic et OkCupid, Tinder s’impose grâce à une offre relativement simple en apparence. L’utilisateur en quête de rencontre s’inscrit et se voit proposer d’autres profils d’utilisateurs ou d’utilisatrices selon ses préférences. Et d’un simple coup de pouce à gauche ou à droite sur (...)

    #Match #Facebook #Meetic #OkCupid #Tinder #algorithme #géolocalisation #discrimination (...)

    ##profiling

  • La recette très secrète de #Tinder :
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/03/28/la-recette-tres-secrete-de-tinder_5442513_4408996.html
    "Tinder est aussi un gigantesque réservoir de données personnelles. En l’occurrence très intimes, car l’application enregistre et analyse la manière dont chaque utilisateur est attiré, ou non, par une autre personne, et comment il se comporte dans une situation de drague et de séduction. « En exploitant mes données pour déterminer qui je vais voir, Tinder décide pour moi qui je peux rencontrer, toucher, aimer, c’est un pouvoir immense sur moi, sur ma vie, sur mon corps », écrit Judith Duportail"
    À poursuivre avec L’Amour sous algorithme de #Judith-Duportail
    #Rencontres #Drague #Data #Données-personnelles

  • Tinder pousse ses clients à inscrire leur CB dans l’app pour échapper à la « taxe » de Google Play
    https://www.numerama.com/tech/535146-tinder-pousse-ses-clients-a-inscrire-leur-cb-dans-lapp-pour-echappe

    Comme Spotify ou Netflix, Tinder en a assez des commissions imposées par Apple et Google. L’application de rencontres pousse donc les internautes à renseigner directement leurs coordonnées bancaires pour ne plus se soumettre à ces prélèvements. La liste des applications de premier plan qui se rebellent contre les commissions imposées par Apple et Google s’allonge. Après Spotify dès 2015, puis Fortnite et Netflix l’année dernière, c’est maintenant au tour de Tinder de chercher à s’en extraire. IAC, la (...)

    #GooglePlay #Apple #Google #Netflix #Spotify #Tinder #AppleStore #carte #bénéfices #concurrence (...)

    ##terms
    //c1.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2019/03/tinder-logo.jpg

  • Tinder Bypasses Google Play Joining Revolt Against App Store Fee
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-07-19/tinder-bypasses-google-play-joining-revolt-against-app-store-fee

    Tinder joined a growing backlash against app store taxes by bypassing Google Play in a move that could shake up the billion-dollar industry dominated by Google and Apple Inc. The online dating site launched a new default payment process that skips Google Play and forces users to enter their credit card details straight into Tinder’s app, according to new research by Macquarie analyst Ben Schachter. Once a user has entered their payment information, the app not only remembers it, but also (...)

    #Apple #Google #Netflix #Spotify #Tinder #bénéfices #GooglePlay #AppleStore #terms (...)

    ##concurrence

  • Venue porter plainte, elle se retrouve en garde à vue : « On m’a humiliée toute la nuit » - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/07/05/venue-porter-plainte-elle-se-retrouve-en-garde-a-vue-on-m-a-humiliee-tout

    Agressée par son rendez-vous Tinder, Marie a déposé plainte auprès de l’IGPN pour dénoncer les mauvais traitements qu’elle aurait subis au commissariat de Montrouge.

    Venue porter plainte, elle se retrouve en garde à vue : « On m’a humiliée toute la nuit »

    Cela pourrait relever d’un triste classique : fin de soirée arrosée, la fille n’ayant plus entendement ni consentement, le garçon en profitant. Rien de tout cela dans le récit de Marie (1). Se disant victime d’une agression sexuelle, elle aurait été ensuite maltraitée au commissariat de Montrouge, dans la banlieue sud de Paris. Les flics (dont une policière, précise-t-elle), plutôt que d’enregistrer scrupuleusement sa plainte, l’ont placée en garde à vue dans la nuit du 24 au 25 juin, sous prétexte de rébellion ou d’ivresse. Le monde à l’envers. Elle n’en revient toujours pas : « On m’a sciemment humiliée toute une nuit, par esprit de corps », résume Marie à Libération, n’hésitant pas à dénoncer un « victim shaming » – pratique qui consiste à rejeter la faute sur la victime, par exemple pour la dissuader de porter plainte.

    L’affaire, raconte-t-elle, commence par un dîner cordial au domicile d’un homme rencontré sur Tinder. « J’avais bu quatre verres de rosé, j’étais parfaitement cohérente. Quand il me demande un bisou, la tête sur mes genoux… » Refus poli, qui déclenche l’algarade : « Il m’attrape à la gorge, criant que je suis folle. » Et d’en conclure ironiquement à ce stade de la soirée : « Je lui ai dit non, donc je suis hystérique ! »
    Test d’alcoolémie

    Première intervention policière sur les coups de minuit : l’homme, furieux d’être rejeté, met Marie dehors – ses affaires et papiers restant toutefois à l’intérieur. Deux policiers alertés parviennent à les récupérer et emmènent Marie au commissariat afin qu’elle puisse porter plainte. Mais c’est là que les véritables ennuis vont commencer – contactée à plusieurs reprises, la police de Montrouge n’a pas souhaité répondre à Libération pour donner sa version des faits.

    Sur place, l’ambiance est toute différente, raconte Marie. « Il faut encore que je m’occupe de l’autre », entend-elle à travers une porte. Cela commence par un test d’alcoolémie : avec un taux de 0,49 g/L, elle aurait pu reprendre le volant d’une voiture… Sa plainte traînant à être prise en compte, elle finit par contacter son avocat, qui lui répond un peu avant 3 heures du matin : « Ils me disent que tu es hystérique. »
    « C’est une comédienne ! »

    La suite sera à l’avenant, selon le récit de Marie. Un policier : « On ne se retrouve pas par hasard avec des menottes. » Une policière : « Je vais te faire des palpations, ça va te calmer. » Elle, selon son souvenir : « Ils sont à cinq sur moi, alors que je pèse 58 kg pour 1m50. »

    Vers 3 heures du matin, Marie tente de rentrer chez elle. Cri à l’intérieur du commissariat : « Ne la laissez pas sortir ! » C’est l’heure de la placer en garde à vue pour outrage et rébellion. La victime devenue présumée délinquante admet : « OK, je leur ai dit des trucs pas très sympas. » Un médecin est appelé à la rescousse au petit matin, un policier le prévient d’entrée : « C’est une comédienne ! » Entre-temps, Marie aura eu droit à tout : « Une fliquette m’a remonté la robe, retiré mon soutif, seins à l’air, au motif que j’aurais pu me suicider avec. » Et pas question de la laisser aller aux toilettes.
    « Dans ma flaque de pisse »

    Sa notification de placement en garde à vue, rédigée à 5h20, notifie sans rire : « Assise de façon nonchalante. » Cette vaste fumisterie ne s’achèvera qu’à 13 heures, après avoir laissé la victime d’une présumée agression sexuelle s’uriner dessus plusieurs fois dans sa cellule – « On n’a pas que ça à faire », lui auraient rétorqué ses geôliers d’un soir, « trop occupés à regarder la télé ».

    Ce n’est qu’à 16h30 que Marie a pu enfin déposer plainte. Depuis la veille au soir, elle aura quand même eu droit à un verre d’eau. Elle oscille depuis entre diverses indignations : « On m’a humiliée toute une nuit, dans ma flaque de pisse » ou bien « j’ai commis le crime de me faire agresser ». Après avoir déposé une plainte auprès de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), elle dit avoir reçu ce message anonyme : « Qu’est-ce que vous voulez ? »

    #police #violophilie #fraternité #sexisme_d'etat #misogynie #culture_du_viol #domination_masculine #violences_masculine #violences_policière #tinder

  • Facebook , gangster aux 55 milliards de dollars Pia de Quatrebarbes - 21 Juin 2019 - Solidaire
    https://www.solidaire.org/articles/facebook-gangster-aux-55-milliards-de-dollars

    Un chiffre d’affaire de plus de 55 milliards de dollars en 2018 : en quinze ans, le réseau aux 2,2 milliards « d’amis » a engrangé un paquet de fric sur nos informations, quitte à s’asseoir sur quelques lois. Un « #gangster_numérique », a tranché le parlement britannique dans un rapport au vitriol... Comment le réseau social qui voulait « rendre le monde meilleur » en est-il arrivé la ?


    Photo Wachiwit /iStock

    En 2008, quand Facebook débarque en France, c’est la ruée sur les « murs ». On y voit alors un formidable moyen de communiquer, partager des photos, personne ne s’y informe encore, mais on y dissémine naïvement des informations aux quatre vents : scolarité, opinion, statut amoureux....et déjà on #like. Rien de grave a priori, #Mark_Zuckerberg, le concepteur du réseau souhaite alors « rendre le monde meilleur ». Pas « le conquérir, seulement rendre les gens plus ouverts et connectés ».

    L’histoire est typique des innovations du web. 4 ans auparavant, dans sa chambre de Harvard, à Boston, le petit génie veut rencontrer des filles, il crée alors avec des camarades un #trombinoscope des étudiants, « The Facebook ». Les universités américaines s’y branchent, puis les lycées et collèges – Il suffit d’avoir 13 ans et une adresse mail. Et bientôt le monde entier : 2,2 milliards d’utilisateurs, un chiffre d’affaires de 55 milliards de dollars, et le 3e site internet le plus visité.

    De ses utilisateurs, il sait à peu près tout !
    Mais 15 ans après, sa firme est devenue un « gangster numérique au dessus des lois ». La sentence est venue mi-février de la Commission du numérique, de la culture et des médias du #Parlement_britannique. Pendant 18 mois, elle a planché sur le scandale #Cambridge_Analytica. Une centaine de témoins ont été auditionnés, mais le PDG de Facebook, lui, a refusé... A la lecture des 110 pages, on comprend pourquoi et comment #Mark_Zuckerberg a choisi « le profit avant la vie privée ».

    Comprenons bien : Que Facebook sait-il de ses utilisateurs ? A peu près tout ! « La pratique la plus problématique, c’est la captation systématique de nos données personnelles », explique Sylvain Steer, enseignant en droit et membre de l’association la Quadrature du Net. Pour les « amis », ce sont donc les contenus publics, les messages privés sur #Messenger, la listes des personnes, pages et groupes suivis, la façon dont on utilise le service et accède aux contenus et les informations sur l’appareil (adresse IP, fichiers présents, mouvements de la souris, accès au GPS et à l’appareil photo).

    Pour ceux qui n’ont pas de compte, la firme de Palo Alto a la solution : le « profil fantôme ». Les #cookies, les boutons « J’aime » et « Partager » affichés sur de nombreux sites, transmettent à Facebook les informations de navigation... En bref, Facebook s’accorde un pouvoir de surveillance de masse.

    Et quand Mark Zuckerberg répète à tout va, « Facebook ne vend pas les données », le parlement Britannique répond : il ment. En cause, le modèle économique : « la gratuité » pour l’utilisateur contre la monétisation de ses données. « Facebook vend aux annonceurs des catégories de publicité. Ce sont l’ensemble des caractéristiques sociales, économiques et comportementales que le réseau associe à chaque utilisateur afin de mieux le cibler », explique Sylvain Steer. « Avec l’argument fallacieux que c’est pour nous proposer des contenus de la façon la plus adaptée : sous entendu la plus subtile ». Facebook est donc avant tout « une #régie_publicitaire », analyse Yann Le Pollotech, chargé des questions numériques au PCF. 98 % de son chiffre d’affaires mondial provient de la publicité ciblée.

    L’accès aux données des téléphones
    Le réseau ouvre aussi ses données à des développeurs tiers contre rémunération « 250 000 dollars de publicités par an », écrivait le PDG dans un mail obtenu par les parlementaires britanniques. Facebook nie, explique que l’idée n’avait jamais été appliquée. En 2015, pourtant il restreint l’accès sauf pour une liste de 150 entreprises, dont Apple, Amazon, Netflix, ou Airbnb ou encore le site de rencontre #Tinder. Et là, c’est open bar ! Et Zuckerberg écrivait : « je ne vois pas de cas où des données ont été diffusées de développeurs à développeurs et ont causé un réel problème pour nous »... Raté ! 3 ans après, Cambridge Analytica allait prouver le contraire. La société, basée à Londres, a siphonné les données de 87 millions de comptes. La cheville ouvrière de la campagne numérique de Donald Trump en 2016, a réalisé un micro ciblage des électeurs.

    Parmi les autres pépites du rapport : l’accès aux données des téléphones. En 2015, la nouvelle version de l’application sur mobiles #Android pouvait avoir accès au journal des appels téléphoniques. Un cadre de Facebook s’inquiète dans un mail interne que les utilisateurs s’en rendent compte. « Ça serait très risqué : des journalistes (..) qui écrivent des articles sur “Facebook qui utilise sa mise à jour pour espionner votre vie privée” », écrit le cadre. Car le but de la firme, est bel et bien de tout savoir.... Pour cela, il faut capturer l’utilisateur et faire en sorte qu’il y reste. Et le pousser à partager toujours plus d’informations.

    Les #Fake_News rentrent dans cette catégorie. C’est parce qu’elles sont beaucoup plus partagées que Facebook les laisse se propager... Le sociologue Dominique Cardon limite leur portée dans un livre salvateur (1). Pendant la campagne américaine, ces « fake news » ont été le plus consultées par les 10% des électeurs les plus convaincus, y écrit-il. Pour Yann Le Pollotech aussi, « il faut se méfier de ce concept. Depuis que les hommes communiquent, il y a de la #désinformation. Mais ici, il y a aussi une sorte de racisme social : les fake news ne concerneraient que les moins diplômés.. et les gilets jaunes ! A chacun ses Fakes news ; celle des #CSP_+ [cadres supérieurs, NdlR], c’est que les cheminots partent à la retraite à 50 ans avec un pont d’or. Mais ce n’est pas à Facebook de décider ce qui est de l’ordre du complot ou de la #vérité. La seule manière de les éviter : c’est la délibération, le débat démocratique ».

    Mais ce n’est pas le programme du géant. Lui, il a un autre objectif : « enfermer les internautes dans son monde, son univers. Plus que du gangster, cela relève de la #mafia, au sens où c’est aussi une organisation sociale », continue Yann Le Pollotech. Dans ce système, Facebook compte aussi la messagerie #Whatsapp (1,5 milliard d’utilisateurs) et le site de partage de photos et vidéos #Instagram (1 milliard). Et avec elles, toutes leurs données ! En 2014, au moment du rachat de Whatsapp pour 19 milliards de dollars, Zuckerberg promettait « de ne pas combiner les données des comptes Facebook et Whatsapp. Bien sûr, il l’a fait deux ans après », continue Sylvain Steer.

    Depuis les scandales continuent : le 20 mars, Facebook reconnaissait ne pas protéger les #mots_de_passe de centaines de millions de comptes. En février, d’autres applications donnaient accès à Facebook à leurs données : une application pour suivre son cycle menstruel, de sport, de santé... En septembre, 50 millions de comptes étaient piratées.

    Un modèle basé sur l’illégalité
    Que font les législateurs ? En Europe, ils ont franchi une première étape avec le Règlement général pour la protection des données ( #RGPD ), entré en vigueur le 28 mai dernier. Ce dernier impose des formes de consentement éclairé et libre. Mais « Facebook continue de violer les textes, car tout son modèle économique est illégal », rappelle Sylvain Steer. Une plainte collective a été déposée, la CNIL Irlandaise – là où est le siège social de Facebook en Europe- l’examine. Sauf qu’elle prend son temps. « Bien sûr, Facebook comme les autres, fait un lobbying pour retarder sa mise en conformité et prolonger son business », continue-t-il.

    Le Parlement britannique veut la fin du far west... Sauf que Facebook, comme #Google « à force de ne pas être réglementés, se sont imposés comme des autorités centralisatrices sur internet. Les États au lieu de le limiter, continuent à lui déléguer des pouvoirs ». La France en tête, « les gouvernements, demandent à ces plateformes géantes de devenir juges et modérateurs des contenus en ligne. Ce qui devrait être de l’ordre de la justice ou du service public », poursuit Sylvain Steer ... Ou comment les gouvernements donnent à Facebook les clés de la censure. Zuckerberg, lui, s’excuse, encore une fois, et promet « de changer ». En attendant, le nombre d’utilisateurs recule, les jeunes désertent la plateforme... Mais pour Instagram. Et restent ainsi dans le monde clos de Facebook.

    Culture numérique, Dominique Cardon, Les presses de Sciences Po, sorti en février, 19 euros, 428 pages
    (Article paru dans le journal L’Humanité -Dimanche du 28 mars 2019)

    #facebook #surveillance #internet #algorithme #censure #réseaux_sociaux #publicité #données #bigdata #profiling #manipulation #marketing #domination #web #voleur de vies #escroc #gangster #fric