Un sondage « inquiétant » sur les lacunes historiques des jeunes
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Un sondage qui laisse « sceptique » Anne Cordier
Pour Anne Cordier, professeure des universités en sciences de l’information et de la communication, qui étudie le rapport aux médias et à l’information de 250 élèves des Hauts-de-France, de Normandie et des Pays-de-la-Loire, du CE1 jusqu’à la première, on ne peut que rester « sceptique » face à une telle analyse, qui vient « bien sûr servir l’adhésion massive au déclinisme et particulièrement à une conception d’une jeunesse dégradée ».
La faute aux réseaux sociaux
Selon La Tribune dimanche, c’est bien « son rapport à l’actualité qui nourrit [les] égarements » des jeunes, avant d’expliquer que « les réseaux sociaux sont la première source d’information pour 45 % » des sondés.
Une « remise en cause sans surprise », pour Anne Cordier, qui rappelle que « le réseau social est un canal qui est utilisé pour pouvoir accéder à toutes sortes de sources d’information. On y retrouve les médias traditionnels, comme Ouest-France, La Voix du Nord ou Libération, mais aussi des créateurs de contenus (Hugo Décrypte, Micode, etc.). Les jeunes – et parfois les moins jeunes aussi – ont délégué leurs systèmes de veille de l’actualité à ces réseaux sociaux ».