• A #Montpellier, la #gratuité fait grimper la #fréquentation des bus et des trams de 25%

    Dans la métropole, 358 000 habitants sur 500 000 ont activé leur « #pass_gratuité » depuis la mise en place de la mesure il y a six mois, selon les chiffres dévoilés ce mardi 14 mai.

    Ticket au bout des doigts et sac de randonnée sur le dos, un touriste hagard remonte, vendredi 10 mai, la rame de tram, à la recherche d’une fente dans laquelle glisser son titre de transport. Sa quête restera vaine. « Les bornes de validation ont été enlevées parce que c’est gratuit pour nous, les Montpelliérains ! » lui signale un voyageur. Il y a quelques mois, l’agglomération de Montpellier est devenue la plus grande métropole d’Europe à rendre les transports en commun gratuits pour ses 500 000 habitants. Parmi eux, Yvette, une retraitée, exhibe son « pass gratuité », obtenu grâce à un simple justificatif de domicile. « On a une chance extraordinaire de pouvoir prendre les transports gratuitement, s’enthousiasme la septuagénaire qui réside à Castelnau-le-Lez, une des 31 communes de l’agglomération. Je suis davantage attentive à ce que je peux faire en tram. Là, je viens de le prendre pour aller au yoga ! Je n’utilise presque plus ma voiture, sauf pour aller voir mon fils à une heure d’ici, ça me permet d’économiser. »

    « Les trams sont pleins »

    Sur le quai opposé, Aboukaria, qui attend le tram en compagnie de son compagnon et de sa fille, fait ses calculs : « Les 30 euros que je dépensais pour mon abonnement vont dans les courses, ça fait du bien. Le seul problème, c’est qu’il y a davantage de monde aux heures de pointe. » « La gratuité arrange ceux qui n’ont pas les moyens, comme mes deux enfants, payés au smic, renchérit Benhamou, un autre usager. Dans les quartiers populaires, les trams sont pleins. »

    Les chiffres dévoilés ce mardi par la métropole confirment la popularité de cette révolution : la fréquentation des quatre lignes de tram et des 41 lignes de bus a augmenté de 23,7 % par rapport à 2019, période précédant la mise en place progressive de la gratuité. En vigueur le week-end depuis septembre 2020, celle-ci a ensuite été étendue aux moins de 18 ans ainsi qu’aux plus de 65 ans durant la semaine, avant d’être généralisée en décembre 2023. Une police métropolitaine, créée pour l’occasion, veille à maintenir un climat de sécurité. Selon la métropole, malgré l’afflux de voyageurs, les #incivilités ont reculé de 26 % par rapport à 2019.

    « On ne s’est pas trompés. La gratuité des transports change la vie de centaines de milliers de personnes », veut croire Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier et président de la métropole. En concrétisant une promesse de campagne faite en 2020, il entendait répondre à la fois aux gilets jaunes et aux manifestants pour le climat. « Cette mesure me plaît car elle montre que la gauche fait des choses pour construire un monde plus solidaire, écologique et fraternel », dit-il.

    L’édile a opté pour une #gratuité_universelle plutôt que pour des tarifs sur critères sociaux afin de limiter le phénomène de #non-recours chez les personnes précaires. A ce jour, 358 000 habitants ont activé leur « pass gratuité ». « C’est monumental ! s’exclame l’élu écologiste Manu Reynaud, adjoint au maire de Montpellier délégué à la ville apaisée, respirable et numérique. Les retours sont positifs, ça a permis de se réinterroger sur la question des #mobilités et des transports publics. Il y a aussi une certaine fierté chez les habitants à disposer de quelque chose que les autres n’ont pas. »

    #Dunkerque, ville pionnière

    L’expérience est calquée sur celle menée depuis dix ans à #Tallinn (450 000 habitants), la capitale de l’Estonie. En France, parmi 45 villes déjà converties à la gratuité, Dunkerque (200 000 habitants) a fait figure de pionnière dès 2018. L’actuel ministre des Transports, Patrice Vergriete, alors maire de la ville, a mis en place la gratuité pour ses concitoyens mais aussi pour les visiteurs. A Montpellier, ces derniers doivent toujours s’acquitter d’un ticket à 1,60 euro. De quoi maintenir une partie des recettes de billetterie des transports pour la métropole.

    Mais l’équation financière du passage à la gratuité a longtemps posé question, y compris dans le camp des écologistes membres de la majorité municipale. Selon la chambre régionale des comptes Occitanie, le manque à gagner serait de 30 à 40 millions d’euros. Michaël Delafosse assume : « Cela représente 5 % du budget de fonctionnement de la métropole, c’est un choix politique. Au niveau financier, on est parfaitement dans les clous. » Il concède cependant : « Si le choc énergétique avait duré, je serais peut-être moins serein. » L’édile rappelle qu’il n’y a pas eu d’augmentation des impôts et qu’une bonne partie du #financement provient du #versement_mobilité, un #impôt payé par les entreprises de plus de 11 salariés, dont la contribution augmente grâce à une activité économique dynamique sur le territoire métropolitain.

    La qualité du réseau risque-t-elle de pâtir du financement de la gratuité ? A l’heure où certains usagers et la chambre régionale des comptes accusent la métropole d’avoir espacé les rotations des bus pour faire des économies, le maire se défend : « La fréquence n’a pas baissé, mais on sait qu’on doit continuer à améliorer l’offre. On a tout intérêt à la performance. » La métropole assure qu’elle continue d’investir dans le développement du réseau. « On achète de nouvelles rames pour transporter plus de voyageurs, précise Michaël Delafosse, il faut accélérer les commandes. » Une ligne supplémentaire de tram, un réseau de bus tram ainsi que 70 bus électriques sont également attendus.

    Le boom du #vélo se poursuit

    Quid du climat ? Si Michaël Delafosse loue une « mesure d’écologie positive », l’effet direct de la gratuité sur les émissions de CO2 reste à prouver. A-t-elle massivement incité à abandonner la voiture ou les habitants se sont-ils simplement plus déplacés ? Pour tenter d’y voir clair, une enquête sera réalisée « sûrement en 2026 », assure le maire. Solène, 26 ans et tout juste diplômée, envisage de se passer de la voiture : « Ça coûte plus cher, et, pour des raisons environnementales et de pollution de l’air, je ne veux pas en dépendre. Mon but est de trouver un travail à Montpellier où je pourrai faire sans ! » Mais d’autres ne sont pas prêts à lâcher le volant. « Aller au travail en transport en commun doublerait mon temps de trajet », justifie Vincent, trentenaire résidant dans l’agglomération. Idem pour Fadila, mère de famille : « Je commence le travail à 6 heures du matin et j’ai peur de marcher jusqu’à l’arrêt de tram, qui est loin de chez moi. »

    Plus globalement, l’agglomération prône une nouvelle « vision systémique » pour « faire de la place aux autres modes de déplacement que la voiture ». Pour l’heure, le boom du vélo se poursuit dans la métropole, avec une progression de 16 % l’an dernier. « On mène une politique cyclable, rappelle Delafosse, on continue à défendre la piétonnisation et le covoiturage au quotidien, donc toutes les mobilités décarbonées sont en progression, l’une ne cannibalise pas l’autre. »

    https://www.liberation.fr/environnement/climat/a-montpellier-la-gratuite-fait-grimper-la-frequentation-des-bus-et-des-tr

    #transports_publics #statistiques #chiffres #cartographie #visualisation #vélos #coût #budget

    • C’est comment, ils ne sont pas gratuits pour les externes ?
      Le problème de conserver une double tarification, c’est qu’il faut conserver toute l’infra de validation, vente, et contrôle...
      L’avantage, c’est pour les statisticiens qui ont ainsi un systeme non biaisé par rapport à avant.

      Dunkerque c’est gratuit GRATUIT, plus de valideurs, plus de vente, plus de controle.

    • Y’a FO qui n’est pas d’accord…

      "Je n’ai pas confiance en ces chiffres" : FO continue à réclamer plus de moyens dans les transports en commun à Montpellier
      https://www.midilibre.fr/2024/05/14/je-nai-pas-confiance-en-ces-chiffres-fo-continue-a-reclamer-plus-de-moyens

      « C’est l’arnaque ! » Ne parlez pas au représentant syndical FO, majoritaire chez TAM, de la hausse de fréquentation des transports en commun depuis la gratuité. Pour Laurent Murcia, les chiffres ne sont pas comparables pour plusieurs raisons. D’abord, le taux de fraude. Le syndicat estime que les fraudeurs représentaient 80 % par an des utilisateurs avant la mise en place de la gratuité. « On ne peut pas comparer la fréquentation sur des bases différentes, à savoir la billetterie contre les cellules installées aux entrées des bus et tramways. Sans compter la hausse de la population au sein de la métropole ». Et de rappeler que les manifestations de Gilets jaunes à répétition en 2019 avaient empêché la circulation des transports en commun.

      (Note : les chiffres de fréquentation étaient déjà « corrigés » auparavant d’une estimation du taux de “fraude”.)

    • @sandburg : j’ai déjà indiqué plusieurs fois qu’on a notamment les bleds des plages et une ville pavillonnaire, toutes très proches de Montpellier qui ont refusé de faire partie de la Métropole, notamment pour ne pas contribuer aux transports collectifs (et sans doute aussi parce qu’elles ne veulent pas augmenter la part de logements sociaux). Clairement les villes de la plage ne veulent pas du tram parce que ça permettrait aux touristes d’aller dépenser leur pognon à Montpellier plutôt que sur place, et cultivent une paranoïa aiguë des jeunes de la Paillade qui prendraient le tram pour venir les dévaliser chez eux.

      Une discussion récente à ce sujet :
      https://seenthis.net/messages/1035188#message1035209

      Une caractéristique du tram à Montpellier, censé remplacer « le petit train de Palavas » qui, pendant près d’un siècle, emmenait les montpelliérains à la plage depuis la place de la Comédie, c’est que le tram ne va pas jusqu’à la plage et les bleds du littoral n’en veulent pas.
      https://seenthis.net/messages/864717
      Voici le maire LR de la Grande Motte qui t’explique que « ce n’est pas une demande de la population du Pays de l’Or de voir arriver le tram. » :
      https://seenthis.net/messages/1037200
      (Carnon par exemple, ils ne veulent pas qu’on prolonge le tram, ils passent leur temps à se plaindre des indésirables qui viennent par le tram, et dans le même temps ils veulent absolument faire payer le parking installé sur un terrain qui ne leur appartient pas.)

      Du coup, politiquement, c’est quand même compliqué de filer la gratuité des transports de la Métropole à des gens qui ne veulent justement pas participer aux transports (et/ou aux logements sociaux) de la Métropole.

      Pour l’infrastructure : il n’y a plus de validation ni de vente de billets. Tout a été démonté. Il faut soit une carte physique pour le pass gratutié, soit passer par l’appli sur smartphone pour acheter et valider un billet.

    • @rastapopoulos Oui évidemment.

      Il y a apparemment la possibilité d’acheter des billets physique « horodatés » dans les « principales stations » et chez des commerçants (je suppose dans les tabacs). Mais je n’ai jamais essayé.

      Note que les abonnements pour les non-résidents (mois, année, et aussi le pass touristique 1, 2 ou 3 jours), de la même façon que le « pass gratuité », prennent la forme d’une carte physique et que tu n’as pas besoin de smartphone.

    • Tiens, FO qui confirme sa réputation de syndicat à la mentalité de petits flics/fachos. Remarque, s’ils estiment qu’il y avait 80% de fraudeurs, ça valait le coup de passer à la gratuité dans ce cas, ça coûte moins cher que de payer des tas de contrôleurs.

  • La gratuité est socialement juste, au contraire de la tarification sociale
    http://carfree.fr/index.php/2021/01/20/la-gratuite-est-socialement-juste-au-contraire-de-la-tarification-sociale

    Pourquoi travailler sur la gratuité des transports et, surtout, pour quels résultats ? C’est la principale question que nous avons posée à Wojciech Keblowski, chercheur en géographie urbaine à la Vrije Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Transports_publics #Belgique #bruxelles #covid-19 #Gratuité_des_transports_en_commun #luxembourg #tallinn #transports_en_commun

  • SANS TITRE… de transport
    http://carfree.fr/index.php/2019/07/04/sans-titre-de-transport

    La #Gratuité_des_transports_en_commun (TC) est aujourd’hui l’objet de vifs débats : les études sur la faisabilité se multiplient (Sénat, Paris, Île-de-France, Clermont-Ferrand, #grenoble, etc.) et fait l’objet de nombreux Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Transports_publics #Belgique #bus #dunkerque #france #tallinn #transports_en_commun

  • Via polare della Seta. Le mosse della Cina

    Il tunnel da record sotto il baltico, i giacimenti minerari in groenlandia e il controllo dello spazio aereo NATO. Le strategie per sfruttare i mari artici liberati dai ghiacci.

    Le prime prenotazioni on line, 50 euro l’una, sono state vendute subito dopo l’annuncio ufficiale: il più lungo #tunnel sottomarino del mondo (100 km) sarà scavato dal 2020 sul fondo del Mar Baltico, fra la capitale estone #Tallinn e quella finlandese, #Helsinki. Lo scaveranno e pagheranno quasi tutto i cinesi: quindici miliardi di euro, più 100 milioni offerti da un’impresa saudita. L’investimento a oltre 6.300 chilometri da Pechino non è lontano dalla loro «Via della Seta marittimo-terrestre», che dovrebbe collegare circa sessanta Paesi di tre Continenti. Uno dei suoi tratti vitali sarà la «Via polare della Seta», che sfrutterà i mari artici sempre più liberi dai ghiacci grazie al riscaldamento del clima.

    La Via polare della Seta

    Oggi, da Shanghai a Rotterdam attraverso la rotta tradizionale del canale di Suez, bisogna navigare per 48-50 giorni. Con la Via polare si scende a 33. Accorcerà di una settimana anche il passaggio che unisce Atlantico e Pacifico costeggiando Groenlandia, Canada e Alaska, rispetto alla rotta attraverso il canale di Panama. Navi cinesi hanno già collaudato entrambe le rotte. A fine maggio, il vice primo ministro russo Maxim Akimov ha annunciato che anche Mosca potrebbe unirsi al progetto di Pechino. La Cina è pronta a fare il suo gioco: da una parte marcare la sua presenza commerciale, politica e militare nel mondo, dall’altra sfruttare il sottosuolo dell’Artico. Parliamo del 20% di tutte le riserve del pianeta: fra cui petrolio, gas, uranio, oro, platino, zinco. Pechino ha già commissionato i rompighiaccio, fra cui — gara appena chiusa — uno atomico da 152 metri, costo previsto 140 milioni di euro, con 90 persone di equipaggio. Il più grande al mondo di questo tipo, e potrà spaccare uno strato di ghiaccio spesso un metro e mezzo. La Cina ha iniziato anche i test per l’«Aquila delle nevi», un aereo progettato per i voli polari, e sta studiando che cosa può combinare un sommergibile che emerga dai ghiacci. Un articoletto pubblicato dal Giornale cinese di ricerca navale, e subito monitorato dagli analisti militari occidentali, spiega: «Sebbene il ghiaccio spesso dell’Artico provveda a una protezione naturale per i sottomarini, tuttavia costituisce anche un rischio per loro durante il processo di emersione». Segue uno studio dettagliato sulle manovre da eseguire . Tutte le superpotenze compiono queste ricerche. Però la Cina non è uno Stato artico come la Russia o gli Usa, ma nel 2018 si è autodefinita uno «Stato quasi-artico». Il segretario di Stato americano Mike Pompeo ha risposto qualche settimana fa: «Ci sono solo Stati artici e non artici. Una terza categoria non esiste».

    Le attività cinesi in Groenlandia

    Pechino tira dritto, sopratutto in Groenlandia, portaerei naturale di fronte agli Usa e al Canada, dove il riscaldamento del clima sta sciogliendo 280 miliardi di tonnellate di ghiaccio all’anno. Un dramma mondiale che però agevola l’estrazione di ciò che sta sotto. Perciò ha acquistato o gestisce con le sue compagnie di Stato i quattro più importanti giacimenti minerari. All’estremo Nord, nel fiordo di Cjtronen, c’è quello di zinco, gestito al 70% dalla cinese NFC, considerato il più ricco della terra. È strategico perché si trova di fronte all’ipotetica «Via polare della Seta», quella del passaggio verso Canada e Usa; e perché potrebbe placare la domanda di zinco della Cina, salita del 122% dal 2005 al 2015. Poi c’è il giacimento di rame di Carlsberg, proprietà della Jangxi Copper, colosso di Stato considerato il massimo produttore cinese di rame nel mondo. Il suo ex-presidente è stato appena condannato a 18 anni per corruzione.

    La Cina controlla le «terre rare»

    Poi ancora la miniera di ferro di Isua (della «General Nice» di Hong Kong); e infine Kvanefjeld, nell’estremo Sud: una riserva mai sfruttata di uranio e «terre rare», i metalli usati per la costruzione di missili, smartphone, batterie, hard-disk. Kvanefjeld , che è accessibile solo via mare, è proprietà della compagnia australiana Greenland Minerals Energy e al 12,5% della compagnia di Stato cinese Shenghe Resources, considerata la maggiore fornitrice di «terre rare» sui mercati internazionali. Con un investimento da 1,3 miliardi di dollari il giacimento potrà fornire una delle più alte produzioni al mondo di «terre rare». La quota azionaria della Shenghe è limitata, ma il suo ruolo nel progetto no, perché il prodotto estratto da Kvanefjeld sarà un concentrato di «terre rare» e uranio, i cui elementi dovranno essere processati e separati, e questo accadrà soprattutto a Xinfeng, in Cina, dove gli stabilimenti sono già in costruzione. Nel progetto anche un nuovo porto, nella baia accanto al giacimento. La Cina possiede già oltre il 90% di tutte le «terre rare» del mondo, dunque ne controlla i prezzi. Con quel che arriverà da Kvanefjeld, chiuderà quasi il cerchio. Nei lavori del porto, è coinvolto anche il colosso di Stato cinese CCCC, già messo sulla lista nera della Banca Mondiale per una presunta frode nelle Filippine. I dirigenti della Shenghe nel gennaio di quest’anno hanno formato una joint-venture con compagnie sussidiarie della China National Nuclear Corporation.

    Aereoporti: la CCCC non lascia

    La sigla del colosso edilizio CCCC è riemersa nella gara d’appalto lanciata dal governo groenlandese per l’allargamento e la costruzione di tre nuovi aeroporti intercontinentali — a Nuuk, Ilulissat e Qaqortoq — che dovrebbero assicurare all’isola collegamenti diretti con gli Usa e l’Europa. Nel 2018, sei imprese sono state ammesse: l’unica non europea era la CCCC. Ma la sua offerta ha preoccupato gli Usa (nell’isola c’è la base americana di Thule, che può intercettare i missili in arrivo su Washington) e la Danimarca (che ha un diritto di veto sulle questioni che toccano la sicurezza). Così i danesi hanno lanciato all’ultimo momento un’offerta d’oro rilevando un terzo della compagnia groenlandese che appaltava la gara, e la CCCC è stata esclusa. Ma lo scorso 5 aprile è stata annunciata una nuova gara per il «completamento» delle piste e dei terminal a Nuuk e Ilulissat: altro affare milionario, e i cinesi hanno tentato di rientrare grazie a joint-venture formate con imprese olandesi, canadesi e danesi. I lavori inizieranno a settembre.

    Le operazioni di controllo in Islanda

    Pechino ha messo a segno un altro successo nordico, questa volta a Karholl in Islanda: l’osservatorio meteo-astronomico battezzato «CIAO» («China-Iceland Joint Arctic Science Observatory»), tutto finanziato dai cinesi. Tre piani, 760 metri quadrati, controlla i cambiamenti climatici, le aurore boreali, i percorsi dei satelliti. E lo spazio aereo della Nato. Il vice responsabile dell’osservatorio è Halldor Johannson, che in Islanda è anche portavoce di Huang Nubo, il miliardario imprenditore ed ex dirigente del Partito comunista cinese che nel 2012 tentò di comprare per circa sette milioni di euro 300 chilometri di foreste islandesi, dichiarando di volerne fare un parco naturale e turistico. Anche su quelle foreste passavano e passano le rotte della Nato.

    https://www.corriere.it/digital-edition/CORRIEREFC_NAZIONALE_WEB/2019/06/24/12/pvia-polare-span-classrossodella-seta-span-classsezionele-mosse-della-cinas
    #arctique #Chine #Chinarctique #Groenland #espace_aérien #OTAN #mines #extractivisme #Baltique #route_de_la_soie #route_polaire #Estonie #Finlande

    ping @reka @simplicissimus

  • Les résultats de l’étude du GART sur la gratuité du transport public
    http://carfree.fr/index.php/2019/02/04/les-resultats-de-letude-du-gart-sur-la-gratuite-du-transport-public

    Le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) a annoncé le 16 janvier 2019 le lancement d’une étude sur la gratuité des #Transports_publics, estimant que cette question serait l’un Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #aubagne #bus #calais #dunkerque #Gratuité_des_transports_en_commun #niort #tallinn #transports_en_commun

  • UE-Libye: le partenariat de la honte
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060717/ue-libye-le-partenariat-de-la-honte

    Un an et demi après l’accord UE-Turquie, l’Union européenne a renforcé, ce jeudi au sommet de #Tallinn, le partenariat avec la #libye pour endiguer la venue de #réfugiés africains en Europe. Une réponse qui fait fi de la situation des #droits_humains dans cet État failli du Maghreb.

    #International #Amnesty_international #asile #Italie #ONG #union_européenne

  • The Tallinn Collector
    http://thetallinncollector.com

    History of Tallinn Tourism in Soviet Union

    Through pictures and texts, The Tallinn Collector introduces you to the history of tourism in Tallinn during the Soviet Union. The materials found on this blog come from authentic tourist guides produced and released between 1935 and 1991. This time span covers such historical events as the country’s early independence, the establishment of the Estonian Soviet Socialist Republic in the 1940s, and finally, Estonia’s independence in 1991 after the collapse of the USSR. This is a tribute to Tallinn, a city that I love!

    My passion for Tallinn and its tourism history began to grow in 2005 when I moved to Tallinn from Stockholm. During my time there, I realized more and more that I had arrived in a city with many exciting faces and a very rich cultural history. It became a hobby of mine to collect old Tallinn guides from the Soviet era because I thought that they were great examples of historical material. They bring you back to Tallinn as it once looked (or, even more interesting, how the guides wanted Tallinn to look!).

    After spending almost 8 fantastic years in Tallinn, my interest in Estonia then and now has only grown stronger. Without a doubt, Soviet Estonian tourist information has become one of my prime niches and biggest passions.
    – See more at: http://thetallinncollector.com/about-the-tallinn-collector/#sthash.izFZ4tgx.dpuf

    #tallinn #estonie #soviétisme #pays_baltes #urss #ex-urss #unions_soviétique

  • Les Pays baltes, nouvelle base arrière des opposants au Kremlin

    A Tallinn, Vilnius ou Riga, plusieurs dizaines d’opposants russes ont élu domicile. « Ici, on peut être soi-même. Réaliser ses rêves »

    https://www.letemps.ch/monde/2016/12/23/pays-baltes-nouvelle-base-arriere-opposants-kremlin

    Alexandre Lévy, Tallinn
    Publié vendredi 23 décembre 2016 à 19:43.

    Les Pays baltes, nouvelle base arrière des opposants au Kremlin

    Plutôt que Londres ou Paris, ces Russes en bisbille avec le pouvoir préfèrent s’installer à Tallinn, Vilnius et Riga. Ils y sont accueillis à bras ouverts et rêvent d’une Russie sans Vladimir Poutine

    Elle donne rendez-vous au café Grenka, en bordure d’une large avenue de Tallinn, la capitale estonienne, persuadée que son interlocuteur appréciera ce choix. Comme beaucoup de ses compatriotes, Evguénia Tchirikova a toujours cru que la langue de Pouchkine a piqué ce vocable aux Français pour désigner les tartines de pain perdu. Mais il se trouve que grenka est un mot typiquement russe – tout comme le menu qu’affiche le bistrot. Evguénia accuse le coup avant de se reprendre : « Vous comprenez maintenant pourquoi j’ai choisi ce pays. Nous sommes entourés d’Estoniens, mais nous parlons russe sans que personne ne nous regarde de travers », dit cette femme aux yeux riants.

    Agée de 40 ans, cette Moscovite en a pourtant vu des vertes et des pas mûrs. Militante écologiste, elle a engagé un bras de fer désespéré avec les autorités russes pour essayer d’arrêter la construction de l’autoroute reliant Moscou à Saint-Pétersbourg au détriment de la forêt de Khimki. Proche de l’opposition, amie de « Boria » (Boris Nemtsov) assassiné en 2015, Evguénia Tchirikova a décidé quelques semaines après sa mort de claquer la porte de cette Russie-là. « Parce que je voulais continuer mon travail. Et, accessoirement, rester en vie aussi » , témoigne-t-elle. Aujourd’hui, elle coordonne depuis Tallinn l’activité d’un portail participatif sur l’écologie en Russie et apprend assidûment l’estonien.

    Question de proximité

    Elle n’est pas la seule à avoir fait ce choix. Mais plutôt que de s’envoler vers Paris, Londres ou Genève, ces nouveaux exilés russes ont choisi de s’installer juste de l’autre côté de la frontière, dans les Pays baltes. « La question de la proximité est essentielle, je veux rester proche de la Russie, notamment pour pouvoir y retourner lorsque ce sera possible », explique Evguénia. A cela s’ajoutent d’autres considérations pratiques : le coût de la vie, la langue, une culture similaire et un passé commun. « Les Baltes comprennent mieux que personne le caractère répressif et arbitraire du régime de Poutine. Parce qu’ils se souviennent de l’occupation soviétique, des descentes nocturnes du KGB et de ces personnes qui disparaissaient du jour au lendemain » , poursuit-elle.

    Ainsi à Tallinn, Vilnius et Riga ils seraient plusieurs dizaines comme Evguénia Tchirikova à avoir trouvé un refuge mais aussi une base arrière pour leurs activités politiques. Ils sont journalistes, lanceurs d’alertes, militants mais aussi hommes d’affaires qui ont voulu échapper à un système corrompu et népotiste. En Lettonie et en Estonie, ces Russes bénéficient de permis de résidence délivrés avec une certaine bienveillance ; en Lituanie ils sont accueillis au titre de l’asile, un geste pleinement assumé par les autorités de Vilnius qui ont même encouragé la tenue, en mars 2016, d’un forum de l’opposition russe dans le pays.

    « En Russie, on ne nous laissera jamais travailler »

    Konstantin Roubakhine, parti en catastrophe de Russie pour éviter d’être incarcéré, y vit depuis 2014. « La Lituanie ? On y parle russe, mais c’est la seule similitude avec la Russie » , dit-il. Originaire de Voronej, au sud du pays, son histoire pourrait être une copie carbone de celle d’Evguenia : il s’oppose à la construction d’une mine de cuivre et de nickel sur le territoire d’une réserve naturelle de la région et s’attire ainsi les foudres des autorités locales.

    Dans la Lettonie voisine, la plus russophone des républiques baltes, les exilés de fraîche date sont également légion : en 2014, c’est toute la rédaction du site d’opposition Meduza qui a décidé de s’installer à Riga. « Parce que nous avons réalisé qu’en Russie on ne nous laissera jamais travailler », estime sa rédactrice en chef Galina Timchenko.

    Contrepoids à la propagande du Kremlin

    Pour la plupart de ces « nouveaux dissidents » l’année 2014 – celle de l’annexion de la Crimée – a été effectivement le point de non-retour. Deux ans plus tard, ils rêvent toujours d’une Russie sans Poutine et se voient comme un Contrepoids à la propagande du Kremlin. Ils se révèlent aussi d’excellents ambassadeurs pour leurs pays d’accueil ; ils louent l’hospitalité et la bienveillance de leurs hôtes baltes, et surtout, envient leur liberté.

    « Ici, on peut être soi-même. Réaliser ses rêves » , estime Evguénia Tchirikova. Ses compatriotes de la minorité russe du pays se plaignent, eux, d’être traités de citoyens de seconde zone. « Mais il leur suffirait de vivre ne serait qu’une journée en Russie pour réaliser la chance qu’ils ont d’être ici » , dit-elle.

    Liberté dans l’UE

    Résidant dans les Pays baltes à moindres frais, ces exilés s’exaltent aussi de partager le destin d’une Union européenne dans laquelle ils circulent librement et qui est, surtout, sensible à leur message. Ainsi, depuis qu’il vit à Vilnius, Konstantin Roubakhine n’a de cesse de sillonner le Vieux Continent pour sensibiliser le public à son combat. Il a aussi saisi le Parquet suisse, lui demandant d’enquêter sur les ramifications internationales des sociétés d’extraction de métaux à Voronej.

    Evguénia Tchirikova, quant à elle, revient de Paris, où elle a été entendue par la justice dans le cadre de l’enquête sur le rôle joué par la filiale d’une grande société française dans l’affaire de Khimki. Elle est soutenue par une association de « défense des citoyens contre les crimes économiques », Sherpa, et l’avocat William Bourdon. « Tout cela ne serait jamais arrivé si j’étais restée à Moscou » , dit-elle.

    #Europe #Russie #Lettonie #Lituanie #Estonie #pays_baltes #Moscou #exilés #russe #Tallinn #Vilnius #Riga. #Poutine

  • A partir du 1er janvier 2013, les transport publics seront gratuits à Tallinn, capitale de l’Estonie

    Exemple à suivre...

    Her blir det gratis å ta bussen Kollektivtransport i Tallinn (NRK) - Verden - NRK Nyheter

    http://www.nrk.no/nyheter/verden/1.8296203

    Jan Espen Kruse jan.espen.kruse@nrk.no
    Publisert 26.08.2012

    I Talllinn blir det gratis å ta buss og trikk fra 1. januar.

    Mens andre hovedsteder i Europa tar grep for at folk skal la bilene stå, beskyldes Oslo for å være både sykkelfiendtlig og uten ambisiøs kollektivsatsing.

    Fra 1. januar blir det gratis å bruke offentlig transport i Estlands hovedstad, Tallinn, selv om landet er rammet av økonomisk krise.

    Byen med omtrent 400.000 innbyggere, blir den første hovedstaden i Europa med et slikt tilbud.

    Pådriveren bak prosjektet med gratis kollektivtransport, er viseborgermester i Tallinn, Taavi Aas. For ham er det viktig å profilere hovedstaden som en grønn by.

    – Vi ønsker oss naturligvis renere luft. Vi vil ha mer plass til syklister, kollektivtransport og fotgjengere. Når det gjelder luften, kommer bare 6 prosent av CO2-utslippene fra kollektivtransport. Mens 94 prosent kommer fra personbilder og lastebiler, sier Aas til NRK.

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