Belle conférence de D. Lapoujade sur le capitalisme contemporain et pas que :
▻https://www.youtube.com/watch?v=HsyRWw79ifY
couteau suisse praxéologique. Visitez le Dundee :
Belle conférence de D. Lapoujade sur le capitalisme contemporain et pas que :
▻https://www.youtube.com/watch?v=HsyRWw79ifY
Faire des gateaux avec Nathalie Quintane
►https://lundi.am/Faire-des-gateaux-avec-Nathalie-Quintane
Interview
Didi Huberman sur son expo, entretien à Mediapart qui laisse bien sur sa faim faut dire :
►https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/301216/images-et-gestes-du-soulevement
Georges, faut arrêter le lyrisme maintenant, y a pas pire pour crever les affects et ça transforme toutes tes expos en catalogues thématiques, ton montage en inventaire d’arrière-boutique, tes déictiques en pathétiques. Le tourisme affectif, y a la pop pour ça.
Des nouvelles de l’exposition où l’on met du tiqqun sous cloche et où tout se soulève - poussière, tables, gens, rabats de gog, estomacs - à l’exception des problèmes.
▻https://blogs.mediapart.fr/fnicolas/blog/231216/sur-l-exposition-soulevements-de-georges-didi-huberman-au-jeu-de-pau
Quizz de Noël : dans la phrase suivante, retrouver la mention initiale :
« Les [-] adviennent comme des gestes : les bras se lèvent, les cœurs battent plus fort, les corps se déplient, les bouches se délient. »
[holas] [bitures] [réveillons] [états grippaux] [soulèvements] [gardes-à-vue] [assauts militaires] [entraînements policiers] [tabassages de manif] [jeux des petites marmottes au matin dans les vallées verdoyantes des Pyrénées]
#magie_de_noël #soulever_des_haltères #pas_de_coquille_saint_jacques_ça_me_soulève_le_coeur
Plein de belles nouveautés aux petites mais mordantes éditions Adverses, toujours tenues par l’inaltérable et marmoréen Alexandre Balcaen, seul maître à bord après Dieu et le CNL :
Trou gris de Michel Vachey, qu’on a pu voir précédemment sur le terrier :
▻https://i1.wp.com/adverse.livre-avenir.org/wp-content/uploads/2016/12/trous-gris2-e1481723878721.jpg?fit=215%2C300&ssl=1
Les autofictions de J.F. Marquet (précipitez-vous) :
Pour en savoir plus, c’est par là : ►https://adverse.livre-avenir.org
ou par là : ▻https://fr-fr.facebook.com/editionsadverse
Ruinez-vous là pour la Noyel.
Très chouette article sur le genre fluide (du moins les 30% que j’ai pu lire) :
►http://rue89.nouvelobs.com/rue69/2016/11/19/homme-femme-ca-depend-voici-francais-genre-fluide-265702
Une nouvelle et très belle planche cartographique et narrative, à voir et à explorer sur contretypes.fr
Perdez-vous là :
▻http://contretypes.fr/lesimagos.php
Je m’interroge sur la signification d’une exposition intitulée Soulèvements , dont le thème est donc celui de la révolte ou de la révolution, laquelle se tient au Jeu de Paume, c’est-à-dire dans un lieu porteur d’une symbolique émancipatrice — n’est-ce pas au Jeu de Paume que le Tiers Etat a prêté serment, en 1788, de ne pas se dissoudre avant d’être effectivement convoqué par le Roi —, aujourd’hui le lieu d’une institution culturelle d’Etat, la signification d’une exposition qui fait la part belle aux représentations du soulèvement notamment contre le joug social, dans l’accession à la violence notamment, et le tout est servi par une muséographie à la fois érudite et polissée, tout en revendiquant que le thème soit d’actualité, si c’est celui du soulèvement, oui, indéniablement si celui de ses représentations, je ne sais pas s’il est d’actualité tant justement je doute beaucoup que ce qui tient de la volonté du soulèvement actuel ne semble pas avoir encore rencontré le désir de quelques artistes de se poser la question de ce soulèvement, d’un côté l’absence de génie ou de talent dans des assemblées constituées spontanément et peu d’enflammées, créations graphiques dérisoires quand ce n’est pas littéralement suivistes d’une certaine idée mercantile de la communication visuelle, de l’autre des artistes officiels habitués à quelques moyens et à leur maniement et qui, justement, dans la pleine disposition de tels moyens ne semblent pas très désireux de s’éloigner des institutions qui paraissent surtout garantir leur confort. (►https://seenthis.net/messages/461146 )
Alors oui, cela fait toujours plaisir de revoir les films tracts de Jean-Luc Godard, les séquenceurs des ateliers animés par Chris Marker en mai 68, cela procure un vrai plaisir esthétique de voir tout ceci dans le voisinage d’encres d’Henri Michaux ou même de photographies des élevages de poussières de Man Ray, ou encore de regarder sous un drap un daguérotype des barricades de la Commune, tout cela très bien, mais dans quel ordre, dans quelle rigueur muséographique qui paraît surtout étouffer toutes possibilités de débordement d’une œuvre sur une autre, qui place à égale valeur une œuvre authentiquement révolutionnaire ou révoltée, à côté d’une photographie d’Henri Cartier-Bresson parti en reportage à l’école des Beaux-Arts en mai 1968, quelle sagesse, quel détournement finalement et enfin, quelle domestication ! Et c’est d’autant plus étonnant en fait de la part de Georges Didi-Huberman qui avait su être tellement créatif à Tourcoing et au Palais de Tokyo pour présenter un collage d’une très grande vigueur pour son exposition des Nouvelles histoires de fantômes , c’est dire la mesure de la déception à la visite de cette exposition proprette et tellement didactique qui serait presque un manuel contre révolutionnaire, qui dans un premier temps, sous couvert d’une certaine poétique qui n’est pas sans regarder du côté de Face à l’insoutenable d’Yves Citton et notamment cette notion de révolte par le geste, s’emploie à rechercher dans les formes qui précèdent les grandes révoltes le grain même de la révolution, un peu à la manière d’une prévision météorologique, pour, ensuite, documenter avec un vrai souci d’exégèse presque, les répressions et les échecs historiques du soulèvement. Et étant donné le public, a priori, d’une telle exposition, il est légitime de se demander si le but presque recherché d’une telle exposition n’est pas celui de rassurer s’agissant des soulèvements, les dynamiques sont scrutées comme pour les déceler en formation et les répressions sont documentées comme pour édifier et refroidir, ou, donc, rassurer, rassurez-vous braves gens, ça ne finit presque jamais bien.
Une telle façon de faire aboutit au résultat facile à deviner, les éléments de la révolte sont sous cloche, on peut les voir et les écouter, mais pas les toucher, on peut en contempler la beauté sans danger comme on se régale de la fourrure du tigre en étant abrité de ses griffes, les poisons du soulèvement sont parfaitement cernés dans des contenants eux-mêmes protégés, ainsi un exemplaire de la revue Tiqqun est dans un vitrine, comme, finalement, on exposerait un exemplaire original de la première édition de Mein Kampf dans une exposition à propos de la destruction des Juifs d’Europe, cela devient un fétiche — un jour il faudra qu’on m’explique quelle est la valeur d’une telle pièce dans une telle exposition, le livre fermé, intouchable, et pourquoi le même livre ne peut pas être accessible en bibliothèque ou en librairie et être lu pour ce qu’il est, un objet historique, et non en faire, un fétiche ce qui le rend infiniment plus dangereux, je dois dire que je n’ai jamais compris pourquoi on faisait de la sorte. Quant à la librairie de l’exposition, certes on y trouve de nombreux livres de la Fabrique parmi lesquels L’insurrection qui vient du Comité invisible, mais pas À nos amis des mêmes. Et le catalogue de l’exposition, qui a l’air très bien fait, est à un prix pas très révolutionnaire de 50 unités de monnaie européenne, ce qui est, faut-il le préciser, assez cher pour une exposition collective.
Certes l’exposition des Soulèvements n’est pas l’encanaillement des installations de Thomas Hisrchorn ( ►http://www.desordre.net/blog/?debut=2014-05-25#3075 ) mais cela reste décidément très propret dans sa présentation. Et donc un peu cher d’accès.
Exercice #18 de Henry Carroll : Vous êtes Elvis, quelle est votre dernière photographie
Question stupide, réponse...
Précarité énergétique, le froid dans la cahute et les maisons trouées, un triste tour d’horizon photographique :
▻https://blogs.mediapart.fr/le-club-mediapart/blog/261016/froid-dans-le-dos-un-regard-photographique-sur-la-precarite-energeti
Et je note sans étonnement que ce sont majoritairement des femmes qui sont victimes de cette précarité bien peu visible.
Noirceur [L.L. de Mars]
▻https://lundi.am/Nouvel-article-No-615
« La prétention à l’expression minoritaire des hussards me fait quand même bien marrer, quand le monde leur ressemble comme un frère... »
avec des beaux dessins de E. LeGlatin
( ▻http://chezbicephale.com )
Lancement du site Contretypes de Noémie Lothe : photographies, fossiles, gravure sur pellicules, topographies, fragments et chromotypes, pris dans un grand montage à double entrée. Le site a été conçu et réalisé, superbement il faut bien le dire, par Marc Cornic :
►http://contretypes.fr
Bonne balade à toutes et tous.
#art_en_ligne #images #Contretypes #photographies #Noémie_Lothe #Marc_Cornic
Un beau texte de P. Preciado, mon corps trans est une maison vide :
►http://www.liberation.fr/debats/2016/10/07/mon-corps-trans-est-une-maison-vide_1520457
Le campement du bois de Vincennes, ou le féodalisme appliqué :
▻http://www.lemonde.fr/societe/visuel/2016/07/14/au-bois-de-vincennes-les-saisons-passent-les-habitants-restent_4969552_3224.
Un pas en arrière pour le changement de sexe trans :
▻http://www.liberation.fr/france/2016/09/26/transsexuels-le-droit-a-changer-de-sexe-a-l-etat-civil-repart-en-arriere_
(et ne cliquez surtout pas sur commentaires)
C. de Trogoff a réalisé un court métrage sur le montage de ce numéro d’exception de Pré Carré consacré à Chris Ware
►http://www.le-terrier.net/concerts/precarre8/index.htm
ça y est, c’est fini, il est là, le furieux numéro consaré à Chris Ware
avec des textes, dessins, collages, montages, notules, palimpsestes, commentaires et paratextes entrelacés de :
Cathia ENGELBACH (Comédies, Hiatus, Absence)
Aurélien LEIF (Dépression/suicide, Circularité, Illusion pictographique)
Gwladys LE CUFF (Embryon, Homoncule, Genèse)
L.L. de MARS (Perspectives, Monstres, Faire l’histoire)
Julien MEUNIER (Mélodrame, Visages, Détail)
Jean-François SAVANG & Guillaume CHAILLEUX (Narration sans sujet, Poétique iconique, Hyper-morale)
Loïc LARGIER (l’Auteur, Projet, Décrire)
et des participations hétéroclites de
Oolong (archéotexte, Moins la main) C. de TROGOFF (Lieux communs), Morgane MONTERRAT (Ekphrasis), Emmanuel LeGlatin (couverture)
pour en savoir plus sur cette construction éditoriale exceptionnelle autour d’une oeuvre qui méritait au moins ça, tout est là :
Cartographie et territoires - Cairn.info
▻http://www.cairn.info/revue-espace-geographique-2010-3-page-225.htm
Différents cas d’analyse rencontrés par Deleuze au fil de son œuvre convergent dans une notion singulière de cartographie. Les géographes et les hommes d’État, les explorateurs et les états-majors tracent des cartes ; mais ce sont d’abord les collectivités et les peuples qui cartographient leurs manières d’occuper leurs territoires, par leurs pratiques, leurs organisations matérielles et symboliques, par leurs mythes et leurs rêves même (Deleuze, 1993, p. 83 ; Glowczewski, 1991). Le pédopsychiatre Fernand Deligny peint des cartes des trajets d’enfants autistes, relève leurs lignes coutumières, « lignes d’erre », « boucles » et « chevêtres », mais c’est qu’il revient d’abord à ces enfants, en deçà du langage ou de tout ordre symbolique, d’expérimenter ces lignes diverses, d’un « agir » impersonnel dénué d’intentionnalité subjective comme de toute signifiance (Deligny, 1975 ; 1983 ; p. 805-868 et p. 1483-1553 ; Deleuze, Guattari, 1980, p. 22-23 et p. 382-383 ; Deleuze, 1993, p. 81 sq.). Sigmund Freud lui-même doit tracer une carte pour suivre les trajectoires du petit Hans entre l’appartement familial, la cour et ses gamins, la rue qu’il désire traverser pour rejoindre la fille du voisin, l’entrepôt devant lequel stationnent et circulent les voitures à cheval ; c’est que la problématique inconsciente dans laquelle est pris le petit Hans est déjà par elle-même un processus cartographique qui discerne des pôles d’attraction, de répulsion, des passages, des impasses et des franchissements, à l’instar des cartes par lesquelles le petit Richard suivi par Mélanie Klein, à sa manière explore libidinalement les puissances mondiales en guerre (Freud, 1954, p. 101-103, p. 123-124, p. 192 ; Klein, 1973 [2].
En septembre, sortira un Pré Carré intégralement consacré à Ware.
Un numéro d’une conception collective et expérimentale, mêlant, à tout moment de sa réalisation, de la rédaction à la maquette, écritures, axes de recherche et iconographies.
Cet incroyable champ de paperoles théoriques, critiques, poétiques, plastiques, sortira au mois de septembre.
Description de la genèse de ce numéro d’exception ici.
►http://www.le-terrier.net/concerts/precarre8/index.htm
Avec C. de Trogoff, Julien Meunier, Aurélien Leif, Cathia Engelbach, Gwladys Le Cuff, L.L. de Mars, Emmanuel LeGlatin, Jean François Savang, Loïc Largier, Morgane Monterrat, Guillaume Chailleux, Oolong
Combien y a-t-il de sexes?
►https://lejournal.cnrs.fr/articles/combien-y-a-t-il-de-sexes
La question des tests de « féminité » agite régulièrement les grandes manifestations sportives. Mais comment définit-on le sexe biologique ? Et combien y a-t-il de sexes ? À l’occasion des Jeux olympiques de Rio, « CNRS Le journal » se penche sur ce sujet aussi sensible que complexe.
Le prochain Pré Carré est intégralement consacré à Chris Ware.
Expérience de Stanford sur l’emprisonnement et ses rouages :
►http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2016/07/31/prisonniers-pour-la-science
Mort de Jean Ricardou - dans l’indifférence et l’ignorance générale :
▻http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2016/07/26/jean-ricardou-soldat-de-la-theorie-esthetique_4974877_3382.html
Si quelqu’un a le courage d’écouter ça pour vérifier que c’est bien ce que c’est...
▻http://www.franceculture.fr/emissions/les-tetes-chercheuses/l-art-des-ages-et-des-images
T. Garcia, quand il passe quelque part, y a décidément que les orties qui repoussent...
#BD #régression #neuneu
C’est définitivement bête (je ne connais pas ce type) ; penser depuis les formes achevées empêche de penser les condition d’apparition spécifique d’une activité en processus (c’est à dire en champ d’oprations distinctives). Du coup, les vagues intuitions (rares, timides) s’empêtrent dans leurs prémisses et aboutissent à des conclusions idiotes : obstiné à traquer une ontologie historique pour garantir dieu sait quel séparation déterminante, le voilà en train de se paumer en route dans les antiennes comparatives avec les autres modes de l’image. Les conclusions qu’il en tire sur le travail du temps est comique - le passage sur l’absence de tragédie du temps en bd déroute toute forme de raison. Il connait visiblement aussi mal l’histoire de la bande dessinée qu’il résume à cinq de ses leiux communs (ce dont on pourrait se foutre s’il n’insistait pas lui-même à la rendre significative) que celle des autres formes de récits en images (picturaux) auxquels il ne comprend visiblement pas grand-chose (furie des monomanies qui systémisent tout ce qui, au contraire, ne vit que de la polyphonie, de la contradiction etc. Vouloir croire encore qu’il peut y avoir UNE fonction et UN fonctionnement de la narration picturale qui bon an mal an dandinerait depuis Bayeux à Carpaccio est une forme d’idée fixe qui n’a rien à voir avec la pensée). Il s’oblige donc à distribuer d’étranges assignations laïques/religieuses, qui ne fonctionnent évidemment que le minuscule temps de l’interstice où il veut fourrer un « tout » qui, on s’en doute, ne passe pas la mineur de la fente théorique.
Cette façon d’ancrer dans l’ontologie le travail théorique sur la bande dessinée revient ici à essayer de piger l’activité de Crivelli avec l’appareil optico théorique « Lascaux ». Alors on a le droit à toutes les bêtises habituelles sur BD et enfance, etc. J’ai craqué à la minute 23.
Ca faisait sacrément longtemps que je n’étais pas allé visiter ce site. Une merveille.
Les joies de l’état d’urgence et l’efficacité policière, précise comme un bulldozer dans un terrarium - une rétrospective :
▻http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/07/01/etat-d-urgence-sept-mois-apres-une-perquisition-par-erreur-une-famille-encor