Norvège : « faire caca et s’en aller », des croisières qui n’amusent pas les locaux | Agence Science-Presse
▻http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2014/09/13/norvege-faire-caca-sen-aller-croisieres-namusent-locaux
Norvège : « faire caca et s’en aller », des croisières qui n’amusent pas les locaux | Agence Science-Presse
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Des voisins se sont également confiés au DN, exaspérés de se faire prendre en photo dans le jardin alors qu’ils vaquent à leurs occupations, ou de voir certains touristes ouvrir les portes des autos pour s’amuser du fait qu’elles ne soient pas verrouillées. Un autre est tombé nez à nez, dans sa cuisine, avec deux dames qui avaient désespérément besoin d’utiliser les toilettes. Dans le même ordre d’idées, Fretheim raconte que son tracteur sert régulièrement d’abris aux touristes et qu’il n’a jamais vu autant de fesses blanches de sa vie que lors de balades à vélo sur une route des environs, où les villégiateurs se soulagent à même la rivière à saumons. Anecdotes semblables ailleurs, à Svalbard, où les occupants d’une garderie ont été surpris par l’intrusion d’un groupe de curieux dans leurs locaux, tandis que des enfants pouvaient apercevoir un autre touriste uriner contre la clôture de la cour.
Ça a l’air vraiment très sympa chez toi, @reka!
Venise,…
Dubrovnik,…
etc.
@monolecte mais ça c’est sur la côte ouest, chez nous sur la côte est, ça n’arrive jamais, ce sont essentiellement des touristes norvégiens ;) ...
Cela dit c’est vrai que je ne me rappelle pas avoir fermé ma bagnole à clé depuis au moins 1998. Le charme de la Norvège. Sur une petite île au large des Lofoten, le médecin (qui est un copain) me raconte que quand il part le matin, il laisse toujours du café dans un thermos et des gâteaux (et la porte ouverte) pour les éventuels visiteurs qui viendraient en son absence.
Je ne ferme la mienne que quand je vais en ville...
Après, il y a toujours un côté Reiser , avec les nobles bourgeois privilégiés qui savent voyager discrètement et les gros prolos qui viennent en masse et pourrissent tout.
Qu’il existe des gens courtois et conscient d’eux même, c’est certain, cela existe. Dire qu’ils ne sont que « nobles bourgeois » irait dans le sens « tous les donneurs de leçons (même rien que par leur comportement) sont des bobos »... et je trouve ça limitant.
J’ajouterais même que les très riches ne valent pas beaucoup mieux que les « prolos » que tu décrits... leur façon de vouloir tout le luxe occidental partout où ils vont n’engendre pas forcément la beauté et la sérénité.
Oui, j’ai pu visiter Venise sans ces paquebots... Et je ne comprends pas que les vénitiens ne résistent pas plus contre ce fléau... c’est leur ville... quoique... il paraîtrait que ce serait désormais la ville de ceux qui en possèdent les murs... plus que de ceux qui y vivent.... ces derniers tendant à devenir très très très minoritaires.
A reliere un beau texte qu’on a publié l’année dernière et que ’on doit à un xcellent connaisseur de la Caraïbe (Romain Cruse)
A la Dominique, la croisière n’amuse pas
▻http://blog.mondediplo.net/2013-04-04-A-la-Dominique-la-croisiere-n-amuse-pas?archives=toutes
A la Dominique, la croisière n’amuse pas
vendredi 26 avril 2013, par Bruno Marques et Romain Cruse
Quelques coups de boutou [1] derrière le crâne viennent parachever les derniers élans d’une résistance vaine. Le gommier [2] chaloupe sous le poids de l’animal hissé péniblement à bord : un thon jaune d’une cinquantaine de kilos. Les visages se décrispent alors qu’on recouvre le poisson de feuilles de bananier sèches. Les deux pêcheurs relèvent la tête et s’épongent le front. Face à eux, à une quinzaine de kilomètres, se dessine le profil escarpé de l’île caribéenne de la Dominique. Une dizaine de volcans crevant les nuages à plus de 1 000 mètres d’altitude, des mornes aux pentes abruptes [3], couverts d’une végétation dense, qui tombent à pic dans une mer d’un bleu intense.
Les gens sont tellement habitués à chier dans l’eau avec les toilettes classiques que quand ils sont de sortie ils préfèrent chier dans les rivières plutôt que sur un bord de chemin ? O_o
Urinating in water or ashes is punishable by death.
▻http://en.wikipedia.org/wiki/Yassa
La #yassa de Chinggis Khan a codifié des pratiques traditionnelles.
Celle-ci était toujours particulièrement présente en Mongolie. Il fallait inlassablement la répéter aux occidentaux qui trouvaient « débile » de ne pas pouvoir recracher dans la rivière quand ils se brossaient les dents…
« Était », car ça fait plus de 10 ans que le taux de mercure dans les rivières a explosé et, notamment, dans le mythique Orkhon. Et, à l’époque, il n’y avait pas encore d’extraction sauvage, juste l’officielle.
« avec les nobles bourgeois privilégiés qui savent voyager discrètement et les gros prolos qui viennent en masse et pourrissent tout. » Clairement pour moi le tourisme de masse et les comportements aberrants qui y sont liés concernent toutes les classes sociales et les riches tout autant si pas plus que les autres. Et se payer un voyage en Norvège pour moi c’est déjà en avoir les moyens...
« en lisant cette partie-là je me disais que pour chier dans la rivière, il fallait avoir les pieds sur la rive et les fesses au-dessus de l’eau. » ou les pieds sur deux cailloux, ou le cul dans l’eau et dans le sens du courant. Chier dans la mer semble aussi fréquent...
Et se payer un voyage en Norvège pour moi c’est déjà en avoir les moyens...
Si on boit pas de bière (10 euro le verre) ou si on fume pas (20 euro le paquet de clope) et si on mange raisonnablement, on peut faire un voyage en Norvège même si on a un revenu modeste :)
Nan mais des vacances sans bières et sans tabac... sérieux... :D
►http://1libertaire.free.fr/BCharbonneau11.html
Ce marin passionné des choses de la mer a été le premier à pénétrer dans le « monde du silence » - et c’est ainsi que le silence a été rompu. L’univers sous-marin était sa vocation, il s’y est consacré. Plus il faut aller traquer la nature en des lieux inhumains, plus il faut d’organisation et de machines : une escalade pyrénéenne est une promenade, une ascension himalayenne à la fois une offensive militaire et une entreprise industrielle – à plus forte raison est-ce le cas d’une exploration sous-marine. Comme le commandant Cousteau était actif et habile, il a su intéresser à son œuvre les trusts et les gouvernements, qui lui ont fourni des fonds considérables pour réunir une équipe, et construire des engins de plus en plus coûteux parce que de plus en plus perfectionnés. Et pour faire connaître le « monde du silence », il tourna un film qui fit beaucoup de bruit. Ainsi se multiplient les pêcheurs sous-marins qui détruisent la faune côtière de la Méditerranée, et les forages des sociétés pétrolières peuvent souiller les eaux de la plate-forme continentale. Demain ce sera le tour de la mer Rouge. Le commandant Cousteau est un des premiers responsables d’une évolution que sans doute il déplore. Je sais qu’il a vivement protesté contre le déversement des déchets atomiques en Méditerranée : la physique nucléaire n’est pas sa spécialité.
Ainsi ce qui naît de la ville et de l’industrie est réintégré par l’industrie et la ville. L’adversaire de la société moderne, et son fondateur ? Le réactionnaire et le progressiste ? Le puritain qui se veut païen contre son christianisme intime ? C’est le romantique moderne dont Rousseau fut l’étonnant prototype ; théoricien de la nature et de la révolution, il avait déjà réalisé toutes nos contradictions. L’ingénieur qui détruit la nature, et le promeneur qui l’admire ? - C’est la même humanité, souvent dans le même homme. M. le directeur général de l’E.D.F. a stoppé sa DS, et il déplore sincèrement la disparition de la cascade de Lescun ; j’oubliais de vous dire qu’il n’est pas ici en tournée mais en vacances.
Haha @aude_v, à propos de Cousteau et de mise en scène de soi, ça me fait obligatoirement penser à…