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  • – A l’encontre
    « Attachés, les yeux bandés, en couche-culotte : des lanceurs d’alerte israéliens décrivent les mauvais traitements infligés aux Palestiniens dans un centre de détention dissimulé »

    Par les équipes d’enquêtes internationales de CNN

    [Nous publions ci-dessous des extraits d’une remarquable enquête de la chaîne états-unienne CNN diffusée le vendredi soir, heure européenne, le 10 mai 2024. La version anglaise (Etats-Unis) complète avec illustrations et vidéos, mise à jour le 11 mai à 7h52, est disponible en ligne : https://edition.cnn.com/2024/05/10/middleeast/israel-sde-teiman-detention-whistleblowers-intl-cmd/index.html ]

    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/haaretz-decrit-le-choix-des-fdi-et-la-tragedie-des-evacues.html

    Sde Teiman, Israël CNN – […] CNN s’est entretenue avec trois lanceurs d’alerte israéliens qui ont travaillé au camp du désert de Sde Teiman (Néguev), où sont détenus des Palestiniens suite à l’invasion israélienne de la bande de Gaza. Tous se sont exprimés au risque de subir des retombées juridiques et des représailles de la part de milieux soutenant la politique intransigeante d’Israël à Gaza.

    Ils dépeignent un établissement où les médecins amputent parfois les membres des prisonniers en raison des blessures causées par le port constant de menottes, où encore les interventions médicales sont parfois effectuées par des médecins sous-qualifiés, ce qui lui vaut la réputation d’être « un paradis pour les internes », et où l’air est empli de l’odeur des plaies négligées et laissées à l’abandon.

    D’après les récits, l’installation située à environ 18 miles de la frontière de Gaza est divisée en deux parties : des enclos où environ 70 détenus palestiniens de Gaza sont soumis à des contraintes physiques extrêmes, et un hôpital de campagne où les détenus blessés sont attachés à leur lit, portent des couches et sont nourris à l’aide de pailles.

    « Ils les ont dépouillés de tout ce qui pouvait ressembler à des êtres humains », a déclaré un lanceur d’alerte qui travaillait comme infirmier à l’hôpital de campagne de l’établissement.

    « (Les passages à tabac) n’étaient pas destinés à recueillir des renseignements. Ils l’ont été par vengeance », a déclaré un autre lanceur d’alerte. « C’était une punition pour ce qu’ils (les Palestiniens) ont fait le 7 octobre et une punition pour leur comportement dans le camp. » […] (...)

    #Torture

  • Planter 1 milliard d’arbres : comment le plan de #Macron rase des #forêts

    Le projet du gouvernement de planter #1_milliard_d’arbres est « une #supercherie », dénoncent des associations. D’après des documents obtenus par Reporterre, il servirait à financer des #coupes_rases et à industrialiser la filière.

    L’État plante des arbres pour mieux raser des forêts. C’est la réalité cachée du projet de plantation de 1 milliard d’arbres vanté par Emmanuel Macron. Dix-huit mois après son annonce en grande pompe, au lendemain des incendies de l’été 2022, le plan qui avait pour ambition de « renouveler 10 % de la forêt française » et de « #réparer_la_nature » montre un tout autre visage : les millions d’euros d’argent public déversés dans la filière servent de prime aux coupes rases et transforment des forêts diversifiées en #monocultures_résineuses. Une situation qui inquiète gravement les associations écologistes.

    D’après les documents officiels du ministère de l’Agriculture, que Reporterre a pu consulter, 50 millions d’arbres ont déjà été plantés, sur 35 935 hectares. Dans de nombreuses régions, les conditions dans lesquelles se sont déroulés ces chantiers posent problème.

    Les documents indiquent que 15 millions de plants d’arbres auraient été replantés sur 10 000 hectares de forêts qualifiées de « pauvres » par le gouvernement. Ces forêts rasées étaient en réalité « saines et bien portantes », assure l’association Canopée, qui a enquêté sur le terrain. Des coupes rases sur 6 500 hectares auraient même été réalisées en zone Natura 2000. Sur ces surfaces dévolues d’ordinaire à la protection du vivant, 1 500 hectares auraient été ensuite plantés exclusivement en #pins_douglas, une essence prisée par les industriels.

    Adapter la forêt aux besoins de l’industrie

    « On nage en plein délire, s’emporte Bruno Doucet, chargé de campagnes au sein de l’association. Alors même qu’il y a urgence à préserver les forêts, on les rase pour les transformer en #champs_d’arbres. » Les associations écologistes dénoncent un « coup de communication » et « un projet mégalomane ». Le milliard d’arbres plantés aurait vocation non pas à aider la forêt à affronter le dérèglement climatique, mais à l’adapter aux besoins de l’#industrie. « Si tous les arbres du plan “1 milliard d’arbres” sont plantés dans les mêmes conditions, cela signifierait que 200 000 hectares de forêts saines et vivantes seraient rasés d’ici 2032 », ajoute-t-il.

    « La #biodiversité a peu à peu été rejetée au second plan pour prioriser la #récolte_de_bois et les #fonctions_productives de la forêt », regrette de son côté Christophe Chauvin, pilote du réseau forêt à France Nature Environnement (FNE). En septembre 2023, plusieurs ONG écologistes [1] alertaient déjà sur les dérives en cours. « La stratégie s’est éloignée de l’enjeu qui en a initié l’élaboration », écrivaient-ils dans un rapport. « La restauration des écosystèmes » et le « renforcement de la résilience des forêts » ont été délaissés au profit d’une logique simpliste et comptable qui privilégie « les #plantations_en_plein », c’est-à-dire les #plantations après coupes rases, prévenaient-ils.

    « Plutôt que de protéger les peuplements existants, en les enrichissant et en travaillant avec finesse, les industriels préfèrent tout couper pour les substituer à d’autres essences, du #résineux majoritairement, qu’ils jugent plus résistant et plus intéressant économiquement », observe Christophe Chauvin.

    Plus de 80 % des arbres sont plantés après une coupe rase

    Selon un rapport du Conseil supérieur de la forêt et du bois, un organisme ministériel, les plantations en plein, donc après coupes rases, représenteraient près de 80 % des opérations à effectuer pour atteindre la cible du milliard d’arbres, et donc se feraient en lieu et place d’anciennes forêts. Seuls 7 % des arbres plantés viendraient s’ajouter aux forêts existantes, principalement sur des terres agricoles abandonnées. À TF1, le ministère de l’Agriculture a tenu à préciser que « l’objectif du milliard d’arbres ne visait pas à créer de nouvelles forêts, mais bien à renouveler celles déjà existantes ».

    « #Renouveler », ou plutôt « #transformer » la forêt et « #abattre » des parcelles entières pour y #replanter de jeunes arbres. Ce que le ministère assume auprès de Reporterre : « France Relance s’adresse à des forêts malades ou non adaptées au changement climatique. Il est donc normal que les plantations en plein soient très majoritaires. Les coupes rases sont essentiellement sanitaires », assure-t-il.

    Les grandes #coopératives_forestières en embuscade

    Concrètement, 35 935 hectares ont été replantés de 2021 à 2023 pour un coût de 150 millions d’euros, d’après la Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises (DGPE). Le #pin_maritime et le #douglas ont été les principales essences replantées sur d’anciennes #forêts_feuillues et les plantations après coupes rases ont représenté 32 046 hectares (soit 89 % de la surface totale). Ces chantiers lourds et coûteux ont été portés en grande majorité par les coopératives forestières, des entreprises qui plaident pour l’#industrialisation de la filière.

    « Ce plan favorise une logique prométhéenne »

    Selon le document de la DGPE, les #coopératives ont capté plus du tiers des #subventions totales, le reste est allé aux particuliers et aux propriétaires (parfois eux-même en lien avec des coopératives). « Le #plan a constitué un effet d’aubaine pour asseoir leur #modèle_productiviste. Ces acteurs se sont accaparé l’argent public pour leur business », dénonce Bruno Doucet. La plus grande coopérative, #Alliance_Forêts_Bois, critiquée pour ses méthodes destructrices des écosystèmes, a même perçu 10 % des subventions. C’est en #Nouvelle-Aquitaine, dans la forêt des #Landes — où l’entreprise est hégémonique —, qu’il y a d’ailleurs eu le plus de #reboisements. À l’inverse, les experts et gestionnaires indépendants qui privilégient souvent d’autres méthodes sylvicoles plus proches de la nature n’ont reçu que des miettes. Ils ne représentent que 7 % des dossiers soutenus par les pouvoirs publics.

    « Ce plan favorise une logique prométhéenne, soutient Christophe Chauvin, c’est une négation de l’#écologie et de ses équilibres. On croit à la toute-puissance de l’intervention humaine et à celles des machines. C’est soit naïf, soit complètement opportuniste. »

    « Si une forêt est pauvre, il faut l’enrichir, pas la détruire »

    Au cœur des polémiques résident les critères d’attribution de ces #aides. Pour être éligible aux #subventions et pouvoir replanter sa forêt au nom du milliard d’arbres, il faut que son peuplement soit considéré comme « dépérissant »,« vulnérable » ou « pauvre ».

    Pour l’État, un « #peuplement_dépérissant » est une forêt où 20 % des arbres seraient morts après une catastrophe naturelle ou une attaque de pathogènes. Une forêt « vulnérable » est une forêt que l’on suppose menacée à terme par le réchauffement climatique avec des essences jugées fragiles comme le châtaignier ou le hêtre. Tandis qu’un peuplement est considéré comme « pauvre », lorsque sa valeur économique est inférieure à 15 000 euros l’hectare, soit environ trois fois son coût de plantation.

    Ces définitions font l’objet de vifs débats. Les ONG écologistes jugent trop faible le curseur de 20 % pour un peuplement dépérissant. Par exemple, dans une forêt composée à 80 % de chênes sains et à 20 % d’épicéas attaqués par des scolytes, le propriétaire pourrait légalement tout raser, toucher des subventions et dire qu’il participe au grand projet du milliard d’arbres.

    Les peuplements dits « vulnérables » suscitent aussi des controverses. Sans nier les conséquences du réchauffement climatique sur les forêts — la mortalité des arbres a augmenté de 80 % en dix ans —, la vulnérabilité d’un massif reste très difficile à établir. Elle dépend de multiples facteurs et repose aussi sur le scénario climatique auquel on se réfère, à +2 °C, +4 °C, etc.

    « Il faut être vigilant quant à ces projections, prévient Marc Deconchat, directeur de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). On ne sait pas exactement comment les essences vont survivre ou non. On connaît encore mal leur capacité d’adaptation et d’évolution génétiques. »

    Les modèles qui prédisent une migration vers le nord de certaines essences d’arbres indigènes ou leur disparition reposent sur des moyennes générales, avec des échelles parfois très grossières. « Quand on regarde de manière plus subtile, en prenant en compte les variations de pente, le type de sol ou d’orientation au soleil, le risque de disparition est très variable, affirme Marc Deconchat. Ce ne sont d’ailleurs pas uniquement les essences qui sont en cause, mais aussi le mode de #sylviculture qui leur est associé. »

    Un exemple de #maladaptation

    C’est surtout le terme de « #peuplement_pauvre » qui provoque l’ire des écologistes. Cette expression servirait de prétexte pour tout ratiboiser. Selon les calculs de plusieurs forestiers et écologistes, près de 95 % des forêts françaises auraient une valeur sur pied inférieur à 15 000 euros l’hectare. Avec ce critère, quasiment toute la forêt métropolitaine pourrait donc être considérée comme pauvre et être remplacée par des plantations.

    Dans un documentaire, le journaliste Hugo Clément montre comment des parcelles de forêts #feuillues diversifiées considérées comme pauvres ont été rasées, partout à travers la #France, avec ce type d’argumentaire. Le #bois a été transformé en #broyat pour partir ensuite en fumée, nourrir des chaudières ou faire de l’électricité. « C’est une supercherie, un non-sens écologique et climatique. Une forêt pauvre, il faut l’enrichir, pas la détruire », enchérit Christophe Chauvin.

    Les défenseurs de l’environnement craignent que ce plan de 1 milliard d’arbres ne soit finalement qu’un exemple de maladaptation au changement climatique. Ils rappellent que les #monocultures sont plus fragiles que les vieilles forêts face aux aléas naturels. 38 % des plantations de jeunes arbres sont morts l’an dernier à cause de la sécheresse. La coupe rase est aussi décriée pour ses conséquences climatiques. « Elle est à éviter autant que possible et ne doit être utilisée qu’en dernier recours », déclare le climatologue Philippe Ciais. Dans une expertise scientifique commandée par le ministère de la Transition écologique, soixante-dix chercheurs affirment que « les principaux effets des coupes rases sur le milieu physique et chimique sont généralement négatifs et globalement bien documentés, notamment sur la structure, la fertilité et le stockage de carbone des sols, la biodiversité, l’érosion ou encore la qualité des cours d’eau ».

    « Dans une période de restriction budgétaire où le ministre de l’Économie appelle à faire la chasse aux dépenses inutiles, on peut se demander légitimement si ce plan n’en fait pas partie », déclare Bruno Doucet. Jusqu’à 2032, l’État souhaite mobiliser 8 à 10 milliards d’euros pour planter son milliard d’arbres.

    https://reporterre.net/1-milliard-d-arbres-plantes-le-mensonge-de-Macron-Le-milliard-d-arbres-d
    #déforestation

  • a réussi à se procurer pour presque rien un sweat à capuche taille XXXXXXXL du plus pur style zadiste ou caillera du 9-3, et bien sûr maintenant elle s’en sert pour plastronner dans la grand-rue du patelin en singeant de plus belle la démarche et les postures de Machine, l’héroïne de la série du même nom.

    Trrrrrrrremblez, villageois·es ! Mamie dreadeuse est dans la place !

    #TerreurDesEHPAD.
    #MamieBlackBlock.

  • Radio Canada Des entrepreneurs dénoncent une mise à jour « catastrophique » de google Philippe de Montigny - Marjorie April

    Des entrepreneurs et des créateurs web constatent une chute vertigineuse de l’achalandage de leurs sites et de la découvrabilité de leurs contenus depuis de récentes mises à jour des algorithmes de google.

    Depuis ces mises à jour, Béatrice Bernard-Poulin dit avoir perdu environ 75 % du trafic organique sur son blogue. La majorité de l’achalandage sur son site web provenait de google, qui est de loin le moteur de recherche le plus populaire du monde. “Je n’avais pas réalisé que j’étais autant dépendante de google”, dit-elle.


    Son blogue Béatrice comprend une panoplie d’articles sur les finances personnelles et la consommation, ainsi qu’une boutique où elle vend des outils budgétaires numériques.

    Pour les revenus, ça a été pas mal catastrophique.
    Une citation de Béatrice Bernard-Poulin, entrepreneure, auteure et conférencière

    L’algorithme “contenu utile” (ou Helpful Content, en anglais), qui existe depuis deux ans, a été modifié en septembre dernier afin de privilégier les publications “qui apportent une réelle valeur ajoutée” aux internautes. À l’inverse, les contenus rédigés pour bien se classer dans les moteurs de recherche sont pénalisés.

    Béatrice Bernard-Poulin remet en question l’argument du contenu utile. Elle a remarqué, par exemple, que ses articles informatifs ont été relégués au bas des résultats de recherche — au profit de sites de voyagistes et de contenus commandités.

    Les réseaux sociaux lui ont servi à bâtir une communauté de lecteurs, mais l’entrepreneure s’est distanciée de certaines plateformes qui ont récemment ajouté des fonctionnalités payantes pour qu’elle puisse interagir avec ses abonnés.

    “Même si j’avais vécu des changements d’algorithme sur les médias sociaux avant, on dirait que je ne pensais pas nécessairement que c’était possible que google fasse un changement qui ait un impact de ce niveau-là”, dit-elle.

    “J’avais un peu mis tous mes œufs dans le même panier.”
    Béatrice Bernard-Poulin est conceptrice d’un blogue spécialisé en finances personnelles et d’une boutique en ligne où elle vend des outils budgétaires.

    La Montréalaise dit maintenant chercher un travail d’appoint pour lui permettre d’arrondir ses fins de mois. “Je vais continuer d’essayer de trouver une solution parce que je tiens à mon site web. Je crois qu’il est pertinent. Il aide les gens. Je reçois ces commentaires-là tous les jours”, affirme Béatrice Bernard-Poulin.

    “Mais je ne peux plus le faire à temps plein. Je dois aller me chercher un salaire ailleurs malheureusement”, dit-elle.

    Déjouer les algorithmes ?
    google a aussi complété le mois dernier une mise à jour majeure de ses algorithmes, qui lui permet de déceler plus efficacement des publications générées par l’intelligence artificielle et lutter contre le pollupostage, soit des contenus jugés de faible valeur.

    Résultat : de nombreux sites signalent une dégringolade massive dans le classement, alors que d’autres n’apparaissent plus du tout dans les résultats de recherche.

    Selon Stéphane Hamel, spécialiste en marketing numérique et chargé d’enseignement à l’Université Laval, le moteur de recherche lance un message clair : “Créez du contenu pour des humains, n’essayez pas de déjouer l’algorithme.”

    Ironiquement, google a annoncé mardi que les résultats de recherche apparaîtront dorénavant sous forme de réponses concoctées par son nouvel outil d’intelligence artificielle (IA) générative. Ces réponses automatisées paraîtront au-dessus des liens vers des sites web et des articles de nouvelles.

    Ce qui peut être frustrant, c’est que google décide unilatéralement de changer les règles du jeu.
    Une citation de Stéphane Hamel, spécialiste en marketing numérique et chargé d’enseignement, Université Laval

    google n’a pas donné suite à nos demandes répétées d’entrevue et de commentaires.

    Dans un article publié sur son blogue google Search Central (Nouvelle fenêtre), l’entreprise explique que l’objectif de sa mise à jour au début du printemps était “d’améliorer la qualité de la recherche en affichant moins de contenu qui semble avoir été conçu pour générer des clics, et plus de contenu que les internautes trouvent utile.”

    Son classement s’appuie dorénavant sur “divers signaux et systèmes”, précise google. “Aucun système unique n’est utilisé pour identifier les contenus utiles”, peut-on lire dans l’article.

    “Les entreprises qui se sont retrouvées à perdre du trafic organique peut-être vont être portées à augmenter leur budget au niveau de la publicité google, donc ça sert bien google”, affirme Stéphane Hamel.

    Il explique que l’entreprise donne des conseils vagues – sur l’utilisation d’hyperliens et de mots clés, par exemple – sans préciser concrètement ce qui influence le classement. “Ça, c’est leur recette secrète”, dit-il.
    L’expert dénonce le manque de transparence du géant américain. “Je pense que c’est malheureusement l’état de l’écosystème numérique dans lequel on est”, dit-il.

    “Tout ce que google conseille, je l’ai pratiquement fait. J’ai consulté des spécialistes qui n’arrivent pas non plus à mettre le doigt sur le problème exact”, affirme Jennifer Doré Dallas, qui a vu une baisse de plus de 60 % de l’achalandage sur son blogue de voyage depuis les changements d’algorithme.

    La créatrice de contenu dit avoir perdu “des milliers de dollars” par mois en commissions d’affiliation et en revenus publicitaires. Ses revenus de la plateforme de publicité Mediavine ont chuté d’au moins 40 %, souligne-t-elle.
    “C’est tout simplement comme si des années et des années de travail se sont effondrées”, affirme la conceptrice du blogue Moi, mes souliers.

    Comment s’adapter aux nouvelles règles ?
    Une entrepreneure torontoise dit avoir réussi à éviter la chute de trafic rapportée par d’autres créateurs de contenu.

    Karima-Catherine Goundiam, la fondatrice de la plateforme de réseautage pour entrepreneurs B2BeeMatch, affirme que l’achalandage de son site est demeuré relativement stable depuis ces récentes mises à jour. “En fait, on a eu une légère hausse de notre côté parce que, justement, nous avons refusé la pression de créer du contenu en masse”, explique-t-elle.

    Karima-Catherine Goundiam, fondatrice et PDG de B2BeeMatch, dit avoir travaillé fort pour optimiser son site afin qu’il demeure pertinent aux yeux du nouvel algorithme de google.

    En plus de favoriser des échanges entre chefs d’entreprise, investisseurs et jeunes pousses, le site propose des publications rédigées par son équipe, ainsi que du contenu créé par ses abonnés et révisé à l’interne.

    Karima-Catherine Goundiam dit avoir consulté des spécialistes en référencement afin d’optimiser sa découvrabilité dans les moteurs de recherche, sans toutefois suivre tous leurs conseils à la lettre. “C’est probablement ce qui nous a sauvés”, affirme la PDG de B2BeeMatch, qui souhaite assurer la pérennité de sa plateforme.

    Tout ce qui est référencement, ce ne sera jamais une science qui va vous être donnée et ce ne sera jamais final.
    Une citation de Karima-Catherine Goundiam, fondatrice et PDG de B2BeeMatch

    Pour aiguiller les créateurs de contenu, google les renvoie à une liste de questions (Nouvelle fenêtre) leur permettant d’évaluer la qualité de leurs publications, leur niveau d’expertise et l’expérience du lecteur sur leur page web.

    “Les systèmes de classement automatisé de google sont conçus pour inclure dans les meilleurs résultats de recherche des informations utiles et fiables, qui ont été créées pour aider les internautes et non pour améliorer le classement d’un site”, peut-on lire sur le blogue de l’entreprise.

    google, qui détient plus de 90 % du marché mondial des moteurs de recherche, fait d’ailleurs l’objet de poursuites aux États-Unis.

    Le géant américain est notamment accusé d’avoir abusé de sa position dominante, en signant des contrats illégaux avec Apple et Samsung pour que son application soit installée par défaut sur leurs téléphones intelligents. Un jugement est attendu au cours des prochaines semaines, ce qui pourrait forcer l’entreprise à se départir de certaines de ses activités ou à changer ses pratiques.

    Reste à voir si la question des algorithmes sera abordée dans la décision du tribunal. “Peut-être que ça va changer, mais ça risque de prendre beaucoup de temps”, estime Stéphane Hamel, de l’Université Laval.

    #créateurs_web #algorithmes #google #trafic #IA #hyperliens #référencement #internet #bigdata #domination #gafam

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2072674/google-algorithme-mise-a-jour-trafic-web

  • Tunisie: hausse des interceptions de migrants tentant de traverser la Méditerranée
    https://www.dakaractu.com/Tunisie-hausse-des-interceptions-de-migrants-tentant-de-traverser-la-Medi

    Tunisie : hausse des interceptions de migrants tentant de traverser la Méditerranée
    Les interceptions de migrants tentant de traverser la Méditerranée vers l’Italie à partir des côtes tunisiennes ont augmenté de 22,5% de janvier à avril par rapport à la même période une année auparavant, pour dépasser les 21.000 personnes « empêchées de partir ou secourues » en mer, a annoncé la Garde nationale tunisienne dimanche. Au total, la Garde nationale qui chapeaute aussi les gardes-côtes a « intercepté ou secouru » 21.545 personnes sur les quatre premiers mois de cette année, contre 17.576 sur la même période de 2023, pour un nombre d’opérations équivalent (751 contre 756), selon un communiqué officiel.
    En revanche, elle a récupéré seulement 291 corps de personnes victimes de naufrage, en majorité des « étrangers » (catégorie désignant essentiellement des ressortissants d’Afrique subsaharienne), depuis le début de l’année, contre 572 sur la même période de 2023 en triplant presque son nombre d’opérations (1.967 contre 686). La Garde nationale a également « empêché » 21.462 personnes d’entrer sur le territoire tunisien, par ses frontières avec l’Algérie à l’ouest et la Libye à l’est, soit quatre fois plus que les 5.256 répertoriés l’année précédente. La région de Sfax, deuxième ville du pays située au centre-est de la Tunisie, est restée l’épicentre des départs clandestins avec 19.457 migrants « empêchés » de traverser contre 15.468 l’année précédente, selon la Garde nationale.
    La Tunisie est, avec la Libye, l’un des principaux points de départ des migrants vers l’île italienne de Lampedusa, située à moins de 150 km des plages de la région de Sfax. L’an passé, des dizaines de milliers de ressortissants subsahariens, fuyant la pauvreté et des conflits notamment au Soudan, ainsi que des milliers de Tunisiens, poussés par la crise économique et des tensions politiques, ont tenté la périlleuse traversée de la Méditerranée. Sous l’impulsion de l’Italie, l’Union européenne a conclu l’été dernier avec Tunis un accord, très critiqué en Europe, prévoyant des aides financières —au total 255 millions d’euros— en contrepartie d’efforts accrus pour réduire ces départs.L’approche de l’Etat tunisien « n’est pas une approche de sauvetage mais d’interception » tout comme les moyens et les formations octroyées aux forces de sécurité tunisiennes, a dénoncé récemment auprès de l’AFP Romdhane Ben Amor, porte-parole de l’ONG FTDES. Selon un récent rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), sur la dernière décennie, plus de 27.000 migrants ont péri en Méditerranée, dont plus de 3.000 l’an passé.

    #Covid-19#migrant#migration#mediterranee#traversee#migrationirreguliere#OIM#sante#sfax#pauvrete#conflit#soudan#algerie#libye

  • Organisation de voyage irrégulier : une bande d’associés tombe avec comme cerveau une fille de 27 ans.
    https://www.dakaractu.com/Organisation-de-voyage-irregulier-une-bande-d-associes-tombe-avec-comme-c

    Organisation de voyage irrégulier : une bande d’associés tombe avec comme cerveau une fille de 27 ans.
    Les nommés M. Nd Diop, M. Niang, Nd Ndoye, S. Mb Ndiaye, M. L. Dia et M. Guèye ont été jugés, ce 14 mai pour les délits d’organisation par terre ou mer une migration irrégulière et trafic de migrants. C’est une bande organisée dont le cerveau est la dame M. Guèye à qui on prête d’avoir mis en branle le projet de voyage. Tous âgés entre la vingtaine et la trentaine, ils sont majoritairement domiciliés à Thiaroye. Devant la barre, M. Nd Diop, S. Mb Ndiaye et M. Niang approuvent. Ils ont tous été entendu
    Selon M. Nd Diop, c’est la jeune fille M. Guèye qui est à l’origine de l’organisation du voyage.« C’est elle qui m’a joint au téléphone pour me faire part d’un offre avec une place qu’elle me réserve pour la traversée vers l’Europe », a-t-il indiqué. Il ressort des débats d’audience que M. Nd Diop devait se charger de conduire la pirogue à destination. Chacun des participants avait un rôle défini dans l’organisation du voyage mais devaient tous participer à rassurer les passagers qui versaient leur argent ce que le mis en cause à réfuter.
    Pour sa part, le pêcheur M. Niang souligne n’être pas impliqué dans l’organisation du voyage clandestin et s’explique. « Je devais partir parce qu’on m’avait offert une place. Je ne connaissais même pas le domicile de rassemblement des passagers sis à Bargny. », a indiqué le prévenu. Âgé de 23 ans, Nd. Ndoye à qui, les enquêteurs ont prêté le rôle de trouver des candidats, a contesté toute implication dans l’organisation d’une migration irrégulière. « Je n’ai jamais été chargé de trouver des clients pour le compte de Marième Guèye. Je ne lui ai versé que 600 000FCFA pour ma place dans le voyage. Je n’ai jamais encaissé des individus pour le compte de la dame. », a clarifié le mis en cause. S. Mb Ndiaye qui répond des mêmes charges a abondé dans le même sens. « Je n’ai jamais apporté de clients à M. Guèye. J’ai participé au voyage pour aller trouver un meilleur avenir et ainsi assister ma femme qui est enceinte et pour aider ma mère », a-t-il indiqué.
    Il ressort aussi de l’enquête que des étrangers notamment des gambiens et des guinéens ont remis à la bande en l’occurrence à M. L. Dia des sommes d’argent comprises entre 250 000FCFA et 300 000FCFA pour des places dans le trajet. Le prévenu a catégoriquement nié les faits.« Je n’ai pas encaissé d’étrangers », a-t-il dit en soulignant participer en tant candidat pour le voyage.
    Considérée comme la cheffe de bande, M. Guèye a approuvé une association pour un voyage clandestin. « Je leur ai demandé de nous associer pour aller ensemble parce que cela faisait la troisième fois qu’on remettait à des individus notre argent en vain. Après concertations nous avons décidé de rendre visite à un marabout pour avoir un aperçu sur nos chance de bien réussir la traversée. Celui-ci nous a indiqué qu’on pourra voyager sans difficultés mais que le départ n’était pas assuré. Il a donné à chacun de nous un gris gris similaire que vous pouvez vérifier sur nous tous. », a indiqué la jeune fille de 27 ans. La prévenue ne s’est pas limitée à cela. Elle a décliné le rôle de chacun dans l’organisation du voyage.
    « M. L. Dia nous a amené à Bargny dans le domicile où tout se préparait. Il a aussi amené 5 clients étrangers. Nd. Ndoye m’a amené pour son compte, 2 clients dont une fille surnommée Bibiche. S. Mb Ndiaye lui, n’a rien à voir dans cette affaire. Il voulait juste effectuer le voyage. L’individu qui dévait servir de capitaine de l’équipage, c’est M. Niang qui devait nous le trouver. Tous, nous envisagions de débourser 9 millions FCFA pour le voyage parce qu’on devait acheter tout le matériel nécessaire pour cela. », a précisé la prévenue. Dans le PV, plusieurs candidats au voyage ont déclaré avoir déboursé des sommes variées pour participer au voyage. Des montant allant de 250 000FCFA à 700 000FCFA. La majorité a chargé la dame M. Guèye qui, selon elle, a remis de l’argent à cette dernière ce qu’elle réfute.« Personnellement, je n’ai participé au versement que de 4 personnes et moi-même dans ce voyage. Ils sont tous mes frères que je voulais amener sinon il n’y avait personne d’autre. Nous étions 15 en plus de nous 6 ce qui faisait un total de 21 individus et nous savions que cela ne suffisait pas pour effectuer le voyage et on voulait encore attendre que d’autres nous rejoignent », a clarifier la cheffe de bande. Dans sa réquisition, le maitre des poursuites a parlé d’organisation qui visait un seul objectif, la migration irrégulière. Selon lui, toutes les personnes impliquées dans cette affaire ont indiqué avoir collaboré avec M. Guèye. A l’en croire, le trafic consiste dans ce dossier à vouloir faire traverser illégalement des individus vers un autre territoire. « Ils avaient posé tous les actes pour cela. N’eût été l’intervention des policiers, ils auraient pu partir », a expliqué le procureur qui invite la juridiction à entrer en voie de condamnation contre M. Guèye, Nd. Ndoye, M. L. Dia pour trafic de migrants et les sieurs M. Niang et M. Nd. Diop pour complicité avant de demander la relaxe de S. Mb Ndiaye. Le magistrat a requis 2 ans d’emprisonnement dont 2 mois fermes pour les prévenus. Dans sa plaidoirie, la défense a contesté le trafic de migrants et l’organisation d’une migration irrégulière. Pour l’avocat, les mis en cause n’étaient alimentés que par le désir de vouloir voyager.
    « Ce sont justement des candidats à l’émigration. Il faut voir le mobile pour entrer en voie de condamnation. Demander à ce qu’ils soient condamner à 6 mois ferme est une peine très sévère. Ce sont des gens qui voulaient une meilleure situation. Ils ne sont pas des organisateurs mais des candidats », a souligné le conseil qui invite le tribunal à la clémence à leur endroit.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#guinee#trafic#emigration#thiaroye#bargny#traversee#jeunesse#sante

  • A #Montpellier, la #gratuité fait grimper la #fréquentation des bus et des trams de 25%

    Dans la métropole, 358 000 habitants sur 500 000 ont activé leur « #pass_gratuité » depuis la mise en place de la mesure il y a six mois, selon les chiffres dévoilés ce mardi 14 mai.

    Ticket au bout des doigts et sac de randonnée sur le dos, un touriste hagard remonte, vendredi 10 mai, la rame de tram, à la recherche d’une fente dans laquelle glisser son titre de transport. Sa quête restera vaine. « Les bornes de validation ont été enlevées parce que c’est gratuit pour nous, les Montpelliérains ! » lui signale un voyageur. Il y a quelques mois, l’agglomération de Montpellier est devenue la plus grande métropole d’Europe à rendre les transports en commun gratuits pour ses 500 000 habitants. Parmi eux, Yvette, une retraitée, exhibe son « pass gratuité », obtenu grâce à un simple justificatif de domicile. « On a une chance extraordinaire de pouvoir prendre les transports gratuitement, s’enthousiasme la septuagénaire qui réside à Castelnau-le-Lez, une des 31 communes de l’agglomération. Je suis davantage attentive à ce que je peux faire en tram. Là, je viens de le prendre pour aller au yoga ! Je n’utilise presque plus ma voiture, sauf pour aller voir mon fils à une heure d’ici, ça me permet d’économiser. »

    « Les trams sont pleins »

    Sur le quai opposé, Aboukaria, qui attend le tram en compagnie de son compagnon et de sa fille, fait ses calculs : « Les 30 euros que je dépensais pour mon abonnement vont dans les courses, ça fait du bien. Le seul problème, c’est qu’il y a davantage de monde aux heures de pointe. » « La gratuité arrange ceux qui n’ont pas les moyens, comme mes deux enfants, payés au smic, renchérit Benhamou, un autre usager. Dans les quartiers populaires, les trams sont pleins. »

    Les chiffres dévoilés ce mardi par la métropole confirment la popularité de cette révolution : la fréquentation des quatre lignes de tram et des 41 lignes de bus a augmenté de 23,7 % par rapport à 2019, période précédant la mise en place progressive de la gratuité. En vigueur le week-end depuis septembre 2020, celle-ci a ensuite été étendue aux moins de 18 ans ainsi qu’aux plus de 65 ans durant la semaine, avant d’être généralisée en décembre 2023. Une police métropolitaine, créée pour l’occasion, veille à maintenir un climat de sécurité. Selon la métropole, malgré l’afflux de voyageurs, les #incivilités ont reculé de 26 % par rapport à 2019.

    « On ne s’est pas trompés. La gratuité des transports change la vie de centaines de milliers de personnes », veut croire Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier et président de la métropole. En concrétisant une promesse de campagne faite en 2020, il entendait répondre à la fois aux gilets jaunes et aux manifestants pour le climat. « Cette mesure me plaît car elle montre que la gauche fait des choses pour construire un monde plus solidaire, écologique et fraternel », dit-il.

    L’édile a opté pour une #gratuité_universelle plutôt que pour des tarifs sur critères sociaux afin de limiter le phénomène de #non-recours chez les personnes précaires. A ce jour, 358 000 habitants ont activé leur « pass gratuité ». « C’est monumental ! s’exclame l’élu écologiste Manu Reynaud, adjoint au maire de Montpellier délégué à la ville apaisée, respirable et numérique. Les retours sont positifs, ça a permis de se réinterroger sur la question des #mobilités et des transports publics. Il y a aussi une certaine fierté chez les habitants à disposer de quelque chose que les autres n’ont pas. »

    #Dunkerque, ville pionnière

    L’expérience est calquée sur celle menée depuis dix ans à #Tallinn (450 000 habitants), la capitale de l’Estonie. En France, parmi 45 villes déjà converties à la gratuité, Dunkerque (200 000 habitants) a fait figure de pionnière dès 2018. L’actuel ministre des Transports, Patrice Vergriete, alors maire de la ville, a mis en place la gratuité pour ses concitoyens mais aussi pour les visiteurs. A Montpellier, ces derniers doivent toujours s’acquitter d’un ticket à 1,60 euro. De quoi maintenir une partie des recettes de billetterie des transports pour la métropole.

    Mais l’équation financière du passage à la gratuité a longtemps posé question, y compris dans le camp des écologistes membres de la majorité municipale. Selon la chambre régionale des comptes Occitanie, le manque à gagner serait de 30 à 40 millions d’euros. Michaël Delafosse assume : « Cela représente 5 % du budget de fonctionnement de la métropole, c’est un choix politique. Au niveau financier, on est parfaitement dans les clous. » Il concède cependant : « Si le choc énergétique avait duré, je serais peut-être moins serein. » L’édile rappelle qu’il n’y a pas eu d’augmentation des impôts et qu’une bonne partie du #financement provient du #versement_mobilité, un #impôt payé par les entreprises de plus de 11 salariés, dont la contribution augmente grâce à une activité économique dynamique sur le territoire métropolitain.

    La qualité du réseau risque-t-elle de pâtir du financement de la gratuité ? A l’heure où certains usagers et la chambre régionale des comptes accusent la métropole d’avoir espacé les rotations des bus pour faire des économies, le maire se défend : « La fréquence n’a pas baissé, mais on sait qu’on doit continuer à améliorer l’offre. On a tout intérêt à la performance. » La métropole assure qu’elle continue d’investir dans le développement du réseau. « On achète de nouvelles rames pour transporter plus de voyageurs, précise Michaël Delafosse, il faut accélérer les commandes. » Une ligne supplémentaire de tram, un réseau de bus tram ainsi que 70 bus électriques sont également attendus.

    Le boom du #vélo se poursuit

    Quid du climat ? Si Michaël Delafosse loue une « mesure d’écologie positive », l’effet direct de la gratuité sur les émissions de CO2 reste à prouver. A-t-elle massivement incité à abandonner la voiture ou les habitants se sont-ils simplement plus déplacés ? Pour tenter d’y voir clair, une enquête sera réalisée « sûrement en 2026 », assure le maire. Solène, 26 ans et tout juste diplômée, envisage de se passer de la voiture : « Ça coûte plus cher, et, pour des raisons environnementales et de pollution de l’air, je ne veux pas en dépendre. Mon but est de trouver un travail à Montpellier où je pourrai faire sans ! » Mais d’autres ne sont pas prêts à lâcher le volant. « Aller au travail en transport en commun doublerait mon temps de trajet », justifie Vincent, trentenaire résidant dans l’agglomération. Idem pour Fadila, mère de famille : « Je commence le travail à 6 heures du matin et j’ai peur de marcher jusqu’à l’arrêt de tram, qui est loin de chez moi. »

    Plus globalement, l’agglomération prône une nouvelle « vision systémique » pour « faire de la place aux autres modes de déplacement que la voiture ». Pour l’heure, le boom du vélo se poursuit dans la métropole, avec une progression de 16 % l’an dernier. « On mène une politique cyclable, rappelle Delafosse, on continue à défendre la piétonnisation et le covoiturage au quotidien, donc toutes les mobilités décarbonées sont en progression, l’une ne cannibalise pas l’autre. »

    https://www.liberation.fr/environnement/climat/a-montpellier-la-gratuite-fait-grimper-la-frequentation-des-bus-et-des-tr

    #transports_publics #statistiques #chiffres #cartographie #visualisation #vélos #coût #budget

    • C’est comment, ils ne sont pas gratuits pour les externes ?
      Le problème de conserver une double tarification, c’est qu’il faut conserver toute l’infra de validation, vente, et contrôle...
      L’avantage, c’est pour les statisticiens qui ont ainsi un systeme non biaisé par rapport à avant.

      Dunkerque c’est gratuit GRATUIT, plus de valideurs, plus de vente, plus de controle.

    • Y’a FO qui n’est pas d’accord…

      "Je n’ai pas confiance en ces chiffres" : FO continue à réclamer plus de moyens dans les transports en commun à Montpellier
      https://www.midilibre.fr/2024/05/14/je-nai-pas-confiance-en-ces-chiffres-fo-continue-a-reclamer-plus-de-moyens

      « C’est l’arnaque ! » Ne parlez pas au représentant syndical FO, majoritaire chez TAM, de la hausse de fréquentation des transports en commun depuis la gratuité. Pour Laurent Murcia, les chiffres ne sont pas comparables pour plusieurs raisons. D’abord, le taux de fraude. Le syndicat estime que les fraudeurs représentaient 80 % par an des utilisateurs avant la mise en place de la gratuité. « On ne peut pas comparer la fréquentation sur des bases différentes, à savoir la billetterie contre les cellules installées aux entrées des bus et tramways. Sans compter la hausse de la population au sein de la métropole ». Et de rappeler que les manifestations de Gilets jaunes à répétition en 2019 avaient empêché la circulation des transports en commun.

      (Note : les chiffres de fréquentation étaient déjà « corrigés » auparavant d’une estimation du taux de “fraude”.)

    • @sandburg : j’ai déjà indiqué plusieurs fois qu’on a notamment les bleds des plages et une ville pavillonnaire, toutes très proches de Montpellier qui ont refusé de faire partie de la Métropole, notamment pour ne pas contribuer aux transports collectifs (et sans doute aussi parce qu’elles ne veulent pas augmenter la part de logements sociaux). Clairement les villes de la plage ne veulent pas du tram parce que ça permettrait aux touristes d’aller dépenser leur pognon à Montpellier plutôt que sur place, et cultivent une paranoïa aiguë des jeunes de la Paillade qui prendraient le tram pour venir les dévaliser chez eux.

      Une discussion récente à ce sujet :
      https://seenthis.net/messages/1035188#message1035209

      Une caractéristique du tram à Montpellier, censé remplacer « le petit train de Palavas » qui, pendant près d’un siècle, emmenait les montpelliérains à la plage depuis la place de la Comédie, c’est que le tram ne va pas jusqu’à la plage et les bleds du littoral n’en veulent pas.
      https://seenthis.net/messages/864717
      Voici le maire LR de la Grande Motte qui t’explique que « ce n’est pas une demande de la population du Pays de l’Or de voir arriver le tram. » :
      https://seenthis.net/messages/1037200
      (Carnon par exemple, ils ne veulent pas qu’on prolonge le tram, ils passent leur temps à se plaindre des indésirables qui viennent par le tram, et dans le même temps ils veulent absolument faire payer le parking installé sur un terrain qui ne leur appartient pas.)

      Du coup, politiquement, c’est quand même compliqué de filer la gratuité des transports de la Métropole à des gens qui ne veulent justement pas participer aux transports (et/ou aux logements sociaux) de la Métropole.

      Pour l’infrastructure : il n’y a plus de validation ni de vente de billets. Tout a été démonté. Il faut soit une carte physique pour le pass gratutié, soit passer par l’appli sur smartphone pour acheter et valider un billet.

    • @rastapopoulos Oui évidemment.

      Il y a apparemment la possibilité d’acheter des billets physique « horodatés » dans les « principales stations » et chez des commerçants (je suppose dans les tabacs). Mais je n’ai jamais essayé.

      Note que les abonnements pour les non-résidents (mois, année, et aussi le pass touristique 1, 2 ou 3 jours), de la même façon que le « pass gratuité », prennent la forme d’une carte physique et que tu n’as pas besoin de smartphone.

    • Tiens, FO qui confirme sa réputation de syndicat à la mentalité de petits flics/fachos. Remarque, s’ils estiment qu’il y avait 80% de fraudeurs, ça valait le coup de passer à la gratuité dans ce cas, ça coûte moins cher que de payer des tas de contrôleurs.

  • Démanteler la catastrophe : tactiques et stratégies, Les soulèvements de la terre
    https://lundi.am/Demanteler-la-catastrophe-tactiques-et-strategies

    edit Sommaire et premières pages

    https://lafabrique.fr/wp-content/uploads/2023/12/Premières-secoussesBAT-pages-1-5-6-15-20-copie.pdf

    « Faire redescendre l’écologie sur #terre » écrivions-nous dans l’appel fondateur de janvier 2021. Il ne s’agit pas d’une simple formule, mais bien d’une ligne politique. Si la Terre est un objet céleste, c’est plutôt du sol et de la glèbe qu’il est ici question. Faire redescendre l’écologie sur terre, c’est renoncer à vouloir « sauver la planète ». Cette ambition de superhéros est bien trop grande pour nous. La Terre n’a pas besoin de nous. Elle nous a précédé·es et nous survivra. Cette prétention est aussi démesurée que ses conséquences sont dérisoires. Elle se réduit bien souvent à réclamer qu’un hypothétique « gouvernement mondial » prenne des « mesures » contre le bouleversement climatique.
    Comme le ciel, le #climat paraît hors de notre portée. Telle une totalité inaccessible, il nous surplombe et nous excède. La première vague du « mouvement climat » nous a confronté·es à cette impuissance. De COP en marches massives, de camps actions climat en rapports du GIEC, nous ne sommes pas par- venus à infléchir significativement le ravage en cours. Face à cette impasse, nous faisons le pari d’une écologie terre à terre qui s’ancre dans les luttes foncières et territoriales.

    (...) La question foncière se situe à l’intersection de la question écologique, de la question sociale et de la question coloniale.

    #capitalisme #écologie #désarmement #SdlT #livre

    • « Premières secousses » : le manifeste des Soulèvements de la Terre
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/26/premieres-secousses-le-manifeste-des-soulevements-de-la-terre_6230064_3232.h

      Après avoir échappé à la dissolution, le mouvement détaille ses pratiques militantes radicales et tente de structurer sa pensée politique.
      Par Nabil Wakim

      Livre. Comment structurer la pensée radicale quand les fumées des grenades lacrymogènes se sont dissipées ? Dans un livre manifeste, intitulé Premières secousses (La Fabrique, 296 pages, 15 euros) et signé collectivement Les Soulèvements de la Terre, cette organisation polymorphe tente de définir les grandes lignes politiques d’un mouvement jusqu’ici en priorité tourné vers l’action.

      Le contexte, d’abord : après les manifestations contre l’installation de gigantesques retenues d’eau à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) et les opérations menées contre des cimenteries, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait demandé la dissolution du groupe. Une décision ensuite annulée par le Conseil d’Etat. Le collectif le souligne d’ailleurs dès les premières lignes : « Ce livre avait toutes les chances d’être interdit et mis au pilon au moment où nous avons commencé à l’écrire. » Un ouvrage à la forme étonnante, qui mêle une justification a posteriori des actes les plus visibles, une autohistoire des luttes des Soulèvements et une réflexion intellectuelle sur la radicalité des mouvements sociaux.

      Le moins que l’on puisse dire, c’est que la tentative ratée de dissolution n’a pas refroidi les ardeurs des militants. Dès les premières pages, le livre explique que le mouvement se reconnaît en premier lieu dans trois modes d’action. D’abord, le #blocage, défini comme « une suspension d’une infrastructure responsable du ravage écologique » – arrêter un chantier, par exemple. Le « désarmement », présenté comme la « mise en pièces d’infrastructures ou de chantiers qui accélèrent la catastrophe en cours », autrement dit, le #sabotage. Et, enfin, « l’#occupation_de_terres » – à la manière de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), souvent citée en exemple.

      Radicalisation des modes d’action

      Une part importante de l’ouvrage raconte d’ailleurs la façon dont les Soulèvements ont progressivement radicalisé leurs modes d’action, et réussi à entraîner dans leur sillage d’autres militants, qu’il s’agisse d’agriculteurs, de syndicalistes ou d’écologistes. Le livre raconte par le menu la bataille qui s’est déroulée autour des #mégabassines dans le pays niortais. Et explique comment les actions de sabotage ou d’occupation de lieux n’étaient pas forcément consensuelles au départ. Elles le sont progressivement devenues, estiment les auteurs, dans l’enthousiasme de la contestation commune mais aussi face à la #répression.

      « Nous n’avions pas anticipé l’ampleur inédite du feu qui s’est abattu sur nous ce jour-là », reconnaissent ainsi les militants à propos des affrontements de Sainte-Soline. « Tactiquement, nous sommes défaits. Politiquement, mille questions se posent. Sensiblement, c’est dur », analysent encore Les Soulèvements, qui entrent en détail dans les débats du mouvement après ces événements.

      Si l’#agro-industrie se trouve dans le viseur du mouvement, c’est également le cas du secteur du #ciment, considéré comme « l’une des industries les plus universellement associées au ravage environnemental ». Le livre est moins centré sur le secteur des énergies fossiles, pourtant premier responsable du réchauffement climatique.

      Il s’agit, par ailleurs, de marquer ses positions, en se différenciant de mouvements écologistes plus classiques, trop focalisés, selon les auteurs, sur la question climatique. « L’écologie qui fait la morale est au mieux impuissante, au pire contre-productive », écrivent Les Soulèvements de la Terre. Les militants insistent toutefois, dans le même temps, sur la nécessité de la « #composition », une démarche qui justifie le fait de travailler avec des activistes plus traditionnels qui acceptent de défiler à leurs côtés, sans se mêler aux actions de sabotage, mais sans les condamner.

      Dessiner les prochaines étapes

      Sur le fond, Les Soulèvements de la Terre mettent l’accent sur une articulation entre les questions écologiques, sociales et coloniales. Et vont puiser – en vrac – leurs références intellectuelles dans les œuvres de Karl Marx, d’Edouard Glissant, de Kristin Ross ou de la philosophe Simone Weil, dans l’histoire de la Commune de Paris ou celle du syndicalisme révolutionnaire. Ils prennent néanmoins un malin plaisir à souligner un désaccord politique avec le chercheur suédois Andreas Malm, auteur, chez le même éditeur, de Comment saboter un pipeline – et considéré par le ministère de l’intérieur comme l’un des inspirateurs du mouvement.

      Les auteurs tentent également de dessiner les prochaines étapes de leur engagement, en insistant sur la nécessaire organisation par la base et par les collectifs locaux, et en refusant un « léninisme vert » autoritaire. Forts de leur expérience dans les modes d’action radicaux, Les Soulèvements se rêvent en « force d’intervention » militante, en soutien à des mouvements sociaux. Mais souhaitent aussi participer à rendre certains territoires « ingouvernables » pour les institutions – comme un message adressé directement au ministre de l’intérieur.

      #organisation_politique #tactique #stratégie

  • #TNT #TPMP #ARCOM : Mettre des nouilles dans le caleçon de ses chroniqueurs | Mediapart | 14.05.24

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/140524/la-commission-d-enquete-sur-la-tnt-confirme-que-le-macrono-lepenisme-est-u

    #Saintoul : Et puis, il y a un point de départ plus personnel, tiré de mon expérience d’enseignant. Tout ce qu’on nous demande de faire quand on est prof, tout ce que l’institution scolaire attend de nous et nous demande de transmettre aux élèves, est en permanence contrebattu par la télévision. La préférence pour la complexité, les valeurs de désintéressement et de patience sont loin d’être les principes cardinaux qui régissent la télé aujourd’hui. Par ailleurs, comment voulez-vous lutter contre le harcèlement scolaire, quand vous avez des ministres qui défilent chez un harceleur notoire dont l’un des jeux favoris est de mettre des nouilles dans le caleçon de ses chroniqueurs [Cyril #Hanouna – ndlr] ?

    • juste avant, y a :

      Mediapart : En octobre dernier, votre groupe parlementaire a fait usage de son droit de tirage annuel pour obtenir la création de la commission d’enquête sur la TNT. Quels objectifs poursuiviez-vous à ce moment-là ?

      Aurélien Saintoul : Le premier objectif, et il est pleinement atteint à mon sens, était d’abord d’éviter que la procédure de renouvellement des fréquences TNT – lancée cette année par l’Arcom, elle concerne quinze canaux hertziens, notamment ceux occupés par les chaînes du groupe Canal+ et TF1 – passe pour une formalité. Tout le monde semble considérer que la libéralisation de l’audiovisuel, consacrée en 1986 par la loi sur la liberté de communication, est indépassable. Personne ne s’interroge sur les effets qu’elle produit sur l’information et la qualité des programmes. Il fallait donc rappeler que les groupes audiovisuels privés ne sont pas propriétaires de leur fréquence, ont des obligations à l’égard du public, elles-mêmes motivées par l’intérêt général.

  • Au delà des JO 2024 : une nécessaire critique radicale de l’idéologie du sport
    https://ricochets.cc/Au-dela-des-JO-2024-une-necessaire-critique-radicale-de-l-ideologie-du-spo

    On voit ici et là des critiques et contestations des JO, mais plus rares sont les critiques du sport lui-même, de l’idéologie sportive. Pour la plupart des civilisés, le sport, c’est sacré, neutre, naturel, bénéfique, donc incritiquable. Seules les pires compétitions lucratives avec dopages seraient gênantes. Et puis le sport c’est du joli spectacle, c’est populaire (ou élitiste), ça crée des emplois et de l’argent, alors pourquoi critiquer le sport ?! Le sport, bien que parfaitement (...) #Les_Articles

    / Tourisme, sports & loisirs

    #Tourisme,sports&_loisirs
    https://www.lechiffon.fr/entretien-avec-jean-marie-brohm-presque-plus-personne-ne-critique-lideolog
    https://livresz.fr/auteurs/livres-jean-marie-brohm
    https://www.monde-diplomatique.fr/2004/06/BROHM/11262
    https://blogs.mediapart.fr/denis-collin/blog/020413/un-article-de-jean-marie-brohm-le-spectacle-sportif-une-alienation-d
    https://didiersaillier.com/le-sport-et-le-totalitarisme
    https://www.cairn.info/revue-movement-and-sport-sciences-2018-2-page-5.htm

  • Les voitures électroniques qui vont sauver votre planète
    https://carfree.fr/index.php/2024/05/14/les-voitures-electroniques-qui-vont-sauver-votre-planete

    La #voiture_électrique chinoise sera-t-elle le coup de grâce porté à l’automobile, ou du moins à l’industrie automobile européenne ? Il semble qu’une vague gigantesque de voitures électriques chinoises s’apprête à Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #chine #consommation #société #transition

  • Disposable temperature data logger for fruit transportation

    Cold chain management can provide a transportation environment with suitable temperatures for fruit transportation. The disposable temperature data logger can monitor and record the temperature changes of the entire fruit supply chain. If there is an abnormality, it can also alarm and promptly remind managers to adjust the cold chain environment temperature. Ensure fruit quality.

    Fresh Tag 1 USB temperature data logger is a cost-effective disposable temperature data logger launched by Freshliance. It is mainly used for cold chain temperature monitoring and recording of food, medicine, biological reagents, vaccines, and other temperature-sensitive items. This single use temperature data logger has an accuracy of ±0.5℃ at full range (-30℃ to +70℃), has a small footprint, high protection level, simple and convenient operation, and is cheap and affordable, so it is very suitable for fruit cold chain temperatures. Monitor and record. This USB temperature data logger can store up to 129,600 readings. After the fruit transportation trip, you can use a USB to connect to the computer to generate PDF/CSV/PDF&CSV reports. You can learn more about the entire fruit cold chain supply temperature data and changes.

    Temperature monitoring can ensure the stability of the fruit transportation and storage environment and detect any temperature abnormalities in time. The single use temperature data logger provided by Freshliance is highly sensitive and accurate. It can accurately collect the temperature data of the fruit cold chain environment and ensure the quality of the fruit. It is more ideal for temperature monitoring of fruits, vegetables, seafood, frozen, and other foods Choice.
    #coldchain #fruittransportation #temperaturemonitoring

    https://www.disposabletemperaturelogger.com/fresh-tag-1-usb-temperature-data-logger

  • #Macédoine_du_Nord : la nouvelle présidente refuse d’utiliser le nom officiel du pays

    Lors de sa prestation de serment, #Gordana_Siljanovska-Davkova, première femme présidente de la Macédoine du Nord, a refusé de prononcer le nouveau nom du pays adopté après un accord « historique » avec la Grèce.

    Fraîchement élue, la première femme présidente de la Macédoine du Nord a refusé de prononcer le nouveau nom du pays utilisé depuis un accord conclu en 2018 avec la Grèce. « Je déclare que j’exercerai la fonction de présidente de Macédoine de manière consciencieuse et responsable, que je respecterai la Constitution et les lois et que je protégerai la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Macédoine », a déclaré dimanche 12 mai Gordana Siljanovska-Davkova devant les députés du Parlement et des invités lors de sa prestation de serment.

    Dans le texte officiel, qu’elle a répété, c’est bien le nom constitutionnel de Macédoine du Nord qui est employé. Skopje a conclu en 2018 un accord « historique » avec la Grèce, en acceptant d’ajouter la mention géographique « du Nord » au nom du pays, pour mettre fin à une querelle de longue date avec son voisin, qui bloquait pour cette raison son adhésion à l’OTAN et ses négociations d’adhésion à l’Union européenne (UE).

    Depuis, le pays est devenu membre de l’OTAN. Mais la formation de droite nationaliste VMRO-DPMNE, dont Gordana Siljanovska-Davkova était la candidate au dernier scrutin présidentiel, s’opposait à cet accord avec la Grèce.

    Départ de l’ambassadrice de #Grèce

    Athènes a vivement réagi aux propos de Gordana Siljanovska-Davkova. Sa déclaration est une « violation flagrante de l’accord de Prespa et de la Constitution du pays voisin, qui est conforme à ses obligations internationales », a écrit dans un communiqué le ministère des affaires étrangères grec.

    « La Grèce déclare catégoriquement que la poursuite des progrès dans ses relations bilatérales avec la Macédoine du Nord et le parcours européen de cette dernière dépendent de la mise en œuvre intégrale de l’accord de Prespa et, surtout, de l’utilisation du nom constitutionnel du pays voisin », a ajouté le ministère. L’ambassadrice de Grèce à Skopje a quitté la cérémonie au Parlement en signe de protestation, ont rapporté les médias locaux, en citant l’ambassade grecque.
    Skopje rappelée au respect de ses engagements

    Dans un premier temps, la prise de fonctions de la présidente macédonienne a été saluée depuis Bruxelles par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel. Mais dans un second message posté sur X, la présidente de la Commission européenne a jugé « primordial » que la Macédoine du Nord « continue sur la voie des réformes et respecte pleinement ses engagements » dans la perspective d’une adhésion à l’UE.

    Le VMRO-DPMNE est également arrivé largement en tête des élections législatives, qui se sont déroulées aussi le 8 mai, s’assurant 58 des 120 sièges au Parlement en battant l’Union sociale-démocrate de Macédoine (SDSM), au pouvoir depuis 2017. Le retour au pouvoir de l’opposition de droite dans ce pays pauvre des Balkans de 1,8 million d’habitants risque de raviver les tensions avec la Grèce mais aussi avec la Bulgarie, qui pose ses propres conditions pour faire avancer les négociations d’adhésion de la Macédoine du Nord à l’UE.

    Elue le 8 mai pour un mandat de cinq ans, en battant avec 65 % des voix le chef de l’Etat sortant social-démocrate, Stevo Pendarovski, Mme Siljanovska-Davkova est la première femme à accéder à cette fonction depuis la proclamation d’indépendance de ce petit pays des Balkans en 1991. Cette professeure universitaire à la retraite, qui a fêté samedi son 71e anniversaire, a assuré qu’elle serait la présidente de « tous les citoyens » et a appelé à l’« unité » dans le pays.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/12/macedoine-du-nord-la-nouvelle-presidente-refuse-d-utiliser-le-nom-officiel-d

    #toponymie #toponymie_politique

    via @reka

  • L’Union européenne prêche la paix et vend la guerre : comment l’Europe arme les régimes meurtriers du Moyen-Orient
    https://www.obsarm.info/spip.php?article652

    Un nouveau rapport pointe du doigt comment le Fonds européen de défense subventionne sans aucun contrôle démocratique des entreprises agissant en violation totale de la Position commune de l’Union européenne sur les exportations d’armement. #Armements

    / Transferts / exportations, #Contrôle_des_exportations, #Guerres, #Droit_international_humanitaire, #La_une

    #Transferts_/_exportations
    https://www.obsarm.info/IMG/pdf/armes826fr.pdf

  • Candidats aux élections européennes : le tri des hebdomadaires - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Candidats-aux-elections-europeennes-le-tri-des

    Récapitulons d’une autre façon : Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (EELV), Léon Deffontaines (PCF) ou encore Nathalie Arthaud (LO) n’apparaissent jamais en Une des hebdomadaires. Vous avez dit pluralisme ?

    Y-z-ont qu’à pas être des rien qu’ont pas de milliardaires pour leur ouvrir la une de leurs journaux.

  • Mettre l’#eau_en_bouteille

    A Vittel, la naissance du #thermalisme au milieu du 19ème a jeté les bases d’un accaparement de la #ressource_aquifère par l’intérêt privé. Cet intérêt porte aujourd’hui le nom d’une multinationale, Nestlé, qui pompe des millions de mètres cubes par an.

    Nous sommes à Vittel. Ici, Nestlé Waters produit annuellement plus d’un milliard de bouteilles vendues sous les marques Vittel, #Hepar et #Contrex. Si l’eau puisée ici a fait rayonner la ville dans le monde entier depuis 1854, l’épuisement de la ressource et la sécheresse qui l’accompagne déclenchent aujourd’hui une importante levée de bouclier.

    Bernard Schmidt, militant du collectif eau 88 s’interroge : “Le problème de l’eau en bouteille, c’est de savoir à qui appartient l’eau ? Comment se fait-il qu’une entreprise, hier une entreprise familiale, aujourd’hui Nestlé, possède un quasi-monopole, je dis quasi parce que juridiquement c’est compliqué, mais un quasi-monopole d’exploitation que l’Etat ne sait pas ou ne veut pas remettre en cause. Si moi je veux faire un puits derrière chez moi, n’importe où en France, je peux le faire ici. Il faut que je démontre à Nestlé que je ne vais pas nuire à sa production. Et Nestlé a fait fermer tous les puits, les hôtels qui avaient eu nos gratuites”.

    Comment une ville d’eau a-t-elle pu en manquer au point d’être reconnue en état de catastrophe naturelle en 2022 ? Nous racontons ici comment le combat homérique d’une poignée d’habitants contre la multinationale témoigne des préoccupations environnementales contemporaines et d’une évolution du rapport de force.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/mettre-l-eau-en-bouteille-4596377

    #eau #sécheresse #Vittel #Nestlé #Nestlé_waters #société_des_eaux #décharges #décharges_sauvages #résistance #justice #condamnation #prise_illégale_d'intérêt #intérêt_public #foncier #terres #accaparement_des_terres #Vosges #néo-féodalisme #néo-colonialisme #agriculture #safer #AGRIVAIR #green-washing #nappes_de_surface #agriculture_biologique #multinationales #escroquerie #sous-sol #appropriation #propriété #eaux_souterraines

    #audio #podcast

    • Dal campo situato all’interno della struttura militare di Sde Teiman arrivano testimonianze e prove crescenti che rivelano le condizioni di trattamento e detenzione degli abitanti di Gaza nella struttura. Vari rapporti e un documento UNWRA che riportano le testimonianze di oltre 100 detenuti rilasciati indicano che centinaia di individui sono detenuti in recinti all’aperto, con le mani ammanettate e gli occhi coperti per l’intera giornata, e gli è proibito muoversi o parlare; in caso contrario, affrontano severe punizioni. Secondo tutte le testimonianze, questi detenuti subiscono regolarmente gravi violenze, con conseguenti fratture, emorragie interne e e in alcuni casi il decesso .

      Dall’inizio della guerra in corso e in particolare dopo l’invasione di terra di Israele della Striscia di Gaza, migliaia di abitanti di Gaza, tra cui minori, donne, anziani e decine di operatori sanitari, sono stati arrestati. Molti di loro prelevati da ospedali e scuole. Finora, tutti gli sforzi per localizzare o ottenere informazioni sulla loro condizione e e il luogo di detenzione si sono rivelati infruttuosi.

      Un rapporto della ong ”Physicians for Human Rights”(PHR) , Medici per i Diritti Umani che da 30 anni mobilita professionisti sanitari, scienziati forensi e altri esperti in tutto il mondo per indagare e denunciare accuse di abusi ,ad aprile aveva denunciato e raccolto le testimonianze dei detenuti rilasciati, le risposte (inadeguate) offerte dai funzionari, le discussioni con gli operatori sanitari e i dati relativi a decine di decessi in custodia. Sde Teiman è una struttura di detenzione segreta come Guantanamo e Abu Ghraib dove con la complicità del personale medico militare si torturano i prigionieri palestinesi.

      La CNN ha raccontato quello che accade nella struttura in un servizio televisivo in cui si è avvalsa della testimonianmza di alcuni operatori medici ,ne parliamo con Daniel che lavora presso la ong PHR e che si occupa come medico delle condizioni dei detenuti palestinesi .

      #Sde_Teiman #Israël #torture #emprisonnement #prison
      #audio #podcast

    • Shut Down the Sde Teiman Facility Now

      The circumstances at Sde Teiman, particularly concerning the medical treatment provided there, reflect a moral and professional low point. We firmly believe every physician, healthcare worker, and organization representing the healthcare community has a responsibility to oppose its continued existence.

      “Each of us, whether it is the medical personnel or you, the supervising authorities at the Health and Defense ministries, is implicated in breaching Israeli law. Even more concerning for me as a physician is the breach of my commitment to providing equal treatment to all patients—a vow I pledged to uphold upon graduating two decades ago.”

      This conclusion was shared earlier this month by a physician working at the field hospital located within the Sde Teiman military facility. His testimony adds to the mounting evidence revealing the treatment and detention conditions of Gazans at the facility. Various reports and a UNWRA document compiling the testimonies of over 100 released detainees indicate that hundreds of individuals are being held in open-air pens, with their hands cuffed and eyes covered for the entire day, and are prohibited from moving or speaking; otherwise, they face severe punishment. According to all testimonies, these detainees regularly endure severe violence, leading to cases of fractures, internal bleeding, and even death.

      Since the start of the current war and particularly following Israel’s ground invasion of the Gaza Strip, thousands of Gazans, including minors, women, the elderly, and dozens of healthcare workers, have been detained. Many of them were apprehended from protected spaces such as hospitals and schools. So far, all efforts to locate or obtain information regarding their well-being and whereabouts have proven unsuccessful.

      The evidence and information disclosed to the public confirm the findings outlined in the ethical position paper we are releasing today. Within it, we analyze data collected from released detainees, the (inadequate) responses offered by officials, discussions with healthcare professionals, and data concerning dozens of deaths in custody. We are issuing this report because, drawing upon the lessons learned from secret detention facilities like Guantanamo and Abu Ghraib, it is crucial to prevent their continued operations and recognize the misconception that they can ever be “reformed.”

      As you may recall, Israel’s Ministry of Health declared that detained Gazans would not be treated in public hospitals and would instead be transferred to medical facilities operated by the Israel Prison Service or the military- regardless of whether these facilities were equipped to provide adequate care. Subsequently, the ministry issued medical treatment guidelines, which, as our report concludes, violate medical ethics and disregard the fundamental principles of the healthcare professions. These guidelines were reinforced by medical professionals who supported the refusal to treat detained Gazans, even when they were brought in by the military. The report cautions that in light of the current circumstances at the facility, its medical personnel risk committing severe breaches of medical ethics.

      The Ministry of Health’s guidelines for the Sde Teiman facility enable these violations by allowing the participation of medical personnel in actions that constitute inhumane treatment or torture. Considering the numerous testimonies from both detainees and medical staff regarding the conditions at the facility, we conclude that the Sde Teiman facility must be immediately shut down, and detained Gazans in need of medical care should be transferred to a civilian medical facility that upholds ethical and professional medical standards.

      Over 600 medical professionals have already endorsed this ethical position paper. If you are a medical professional, we urge you to actively express your support by adding your signature to the petition.

      The circumstances at Sde Teiman, particularly concerning the medical treatment provided there, reflect a moral and professional low point. We firmly believe every physician, healthcare worker, and organization representing the healthcare community has a responsibility to oppose its continued existence.

      https://www.phr.org.il/en/shut-down-the-sde-teiman-facility-now
      #rapport

  • “Prendi il fucile e gettalo (giù) per terra”. Note sulla #diserzione nell’esercito ucraino
    https://radioblackout.org/2024/05/prendi-il-fucile-e-gettalo-giu-per-terra-note-sulla-diserzione-ucrain

    “La mobilitazione totale in quanto riconduzione di tutta la vita sub specie bellica non è solo descrivibile a livello “negativo” come mera distruzione dei vecchi confini tra ufficiali e soldati, tra campagne e città, tra umano e materiale, tra armamento regolare o irregolare, tra dimensione convenzionale e non convenzionale dello scontro armato, e infine tra […]

    #L'informazione_di_Blackout #guerra #torino #Ucraina
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/05/diserzioneucraina.mp3

  • Occupate le università: anche a Torino #tende piantate contro la #guerra
    https://radioblackout.org/2024/05/occupate-le-universita-anche-a-torino-tende-piantate-contro-la-guerra

    Le università in tutto il mondo si riempiono di tende contro la guerra e il #genocidio perpetrato dallo Stato d’Israele contro i palestinesi e anche a Torino è iniziata oggi l’acampada a Palazzo Nuovo (Università di Torino), al Dipartimento di Fisica e al Politecnico. L’intenzione è di bloccare le lezioni ad oltranza. La protesta studentesca […]

    #L'informazione_di_Blackout #Gaza #Israele #Politecnico_di_Torino #Università_di_Torino
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/05/acampada-1.mp3

  • Le procès d’un revenant de Guantanmo en Algérie et l’article 87-bis.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4612

    Extrait d’un rapport des services des droits de l’homme de l’ONU : « ... Gouvernement de votre Excellence sur des informations que nous avons reçues concernant les allégations de détention arbitraire, de torture et de mauvais traitements à l’égard de M. Saeed Bakhouche, dont la libération a été autorisée et qui a été transféré du centre de détention de la station navale américaine de Guantánamo Bay vers l’Algérie, le 20 avril 2023, et le risque qu’il puisse être victime de violations de droits humains, y compris d’une disparition forcée. » #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique, #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #Journalisme,_presse,_médias