. Ces services payants, pour faire valoir un droit censé être garanti par l’État, prospèrent sur la complexité des prestations sociales, et la lenteur des services publics, plus prompts à contrôler et à sanctionner, qu’à traiter convenablement les dossiers des demandeurs, comme l’illustre la situation des Caisses d’allocations familiales.
vous devez fréquenter la jungle ? Prenez un guide ! ici, il s’agit de payer pour accéder à des droits, ce qu’impose l’opacité défensive des caisses et du monstre froid qui les commande. le terme aides est là, dans le langage courant (celui de la défaite) pour ramener au principe des « aides facultatives » c’est-à-dire attribuées selon des évaluations au procédures diverses, des arbitraires peu anticipables. tout l’inverse du droit dont relèvent pourtant le RSA, la prime d’activité, l’alloc chômage, l’ASPA, la CSS, en même temps que d’autres, dont l’#AAH est un bon exemple, se rapprochent de l’aide, puisque pour devenir un droit elle doit être d’abord accordée par une commission, au vu de l’"étude" d’un dossier, d’un cas, et en fonction du budget disponible, de la politique suivie en la matière.
le « manque » d’assistantes sociales aggrave la situation. mais le passage obligé par les A.S., avec la sujétion qu’il implique, ne garantissaient déjà pas une information suffisante, puisque ces dernières évaluant qui parmi leurs « clients » mérite telle ou telle « aides », et à quel niveau.
le pauvre, cet enfant à qui on donne ou refuse le biberon (ils vont boire !), cet enfant auquel on tape sur les doigts, et bien fort (expulsions locatives, interdictions bancaires, jobs de merde, prison, ...). fallait réussir, s’intégrer. chez les autres, ça inquiète (sombrer soi-même), ça rassure (on a fait ce qu’il faut pour ne pas en être), et ça distrait (il me coûtent, qu’on les mettent au taf au vrai, ou bine qu’on les pende !).
#droits_sociaux #aides #jungle