• Autour des microplastiques et du sens des priorités de celleux qui nous gouvernent...

    35 % des #microplastiques primaires proviennent du lavage des #vêtements_synthétiques
    28 % des #microplastiques_primaires proviennent du frottement des #pneus lors de la conduite

    Mais on va interdire les paillettes (https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/07/pourquoi-les-paillettes-sont-en-voie-d-etre-interdites-dans-l-union-europeen). Le sens des priorités...
    https://eldritch.cafe/@ralocycleuse/111713256302292054

    Pourquoi les #paillettes sont en voie d’être interdites dans l’Union européenne

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/07/pourquoi-les-paillettes-sont-en-voie-d-etre-interdites-dans-l-union-europeen

    #transports #industrie_textile #interdiction

    • Microplastiques : sources, impact et solutions

      D’où viennent les microplastiques et quel impact ont-ils ? Apprenez-en plus sur les microplastiques et découvrez les solutions sur lesquelles travaille le Parlement européen.

      Que sont les microplastiques et d’où viennent-ils ?

      Les microplastiques sont de minuscules morceaux de #plastique qui mesurent généralement moins de 5 millimètres. Ils peuvent être divisés en deux catégories en fonction de la source dont ils proviennent.

      Les microplastiques primaires

      - Ils sont directement rejetés dans l’environnement sous forme de petites particules
      - On estime qu’ils représentent entre 15 et 31 % des microplastiques présents dans les océans
      - 35 % des microplastiques primaires proviennent du lavage des #vêtements_synthétiques
      – 28 % des microplastiques primaires proviennent du frottement des pneus lors de la conduite
      – 2 % proviennent des #produits_de_soin dans lesquels ils sont ajoutés volontairement (par exemple dans les #gommages)

      Les #microplastiques_secondaires

      – Proviennent de la #dégradation_d’objets en plastique plus grands tels que les #sacs_en_plastique, les #bouteilles, les filets de pêche
      – Représentent entre 69 et 81 % des microplastiques retrouvés dans les océans

      Microplastiques : quel impact ont-ils ?

      On retrouve de plus en plus de microplastiques dans les océans. Les Nations Unies ont déclaré en 2017 que l’océan contenait 51 trillons de particules, 500 fois plus que le nombre d’étoiles dans la galaxie.

      Les microplastiques présents dans l’océan peuvent être ingérés par les espèces marines et donc, se retrouver dans la chaîne alimentaire. Des microplastiques ont en effet été retrouvés dans des produits alimentaires comme la bière, le miel ou encore l’eau du robinet.

      Leur impact sur la santé humaine n’est pas encore connu mais les plastiques contiennent souvent des additifs tels que des stabilisants ou des agents ignifuges qui peuvent être nuisibles pour les humains ou pour les animaux qui les ingèrent.

      Sur quelles solutions l’Union européenne travaille-t-elle ?

      En septembre, les députés européens ont approuvé la stratégie plastiques qui a pour objectif d’augmenter le taux de recyclage des déchets plastiques dans l’UE. De plus, les députés ont appelé la Commission à introduire une interdiction à l’échelle européenne de tous les microplastiques ajoutés volontairement dans les produits cosmétiques et dans les détergents d’ici 2020 et à prendre des mesures pour minimiser les rejets de microplastiques provenant des textiles, des pneus, des peintures et des filtres à cigarette.

      En octobre, le Parlement a introduit une interdiction des plastiques à usage unique les plus retrouvés dans les océans et pour lesquels des alternatives plus écologiques existent. Les députés ont ajouté les plastiques oxodégradables à la liste des produits à interdire. Ces plastiques oxodégradables sont des plastiques conventionnels qui se brisent facilement en petites particules à cause des additifs qu’ils contiennent et contribuent à la pollution des océans.

      En 2015, le Parlement a voté en faveur de la réduction de l’utilisation des sacs en plastique dans l’Union européenne.

      https://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/society/20181116STO19217/microplastiques-sources-impact-et-solutions

  • Health impact of tyre particles causing ‘increasing concern’, say scientists
    https://www.theguardian.com/environment/2023/feb/23/health-impact-tyre-particles-increasing-concern-air-pollution

    The report estimates 52% of all the small particle pollution from road transport came from tyre and brake wear in 2021, plus a further 24% from abrasion of roads and their paint markings. Just 15% of the emissions came from the exhausts of cars and a further 10% from the exhausts of vans and HGVs.

    [...] Small particles separate from tyres as cars travel, become airborne and can be inhaled deep into the lungs. Air pollution causes 26,000 to 38,000 early deaths a year in England and particle pollution has been linked to a wide range of diseases. Larger particles of tyre wear are washed or blown into rivers and seas and are a significant component of the plastic pollution that has contaminated both people’s bodies and the planet, from the summit of Mount Everest to the deepest oceans.

    The Imperial College London report says 6m tonnes of tyre wear particles are released globally each year. In London alone, it says, 2.6m vehicles emit about 9,000 tonnes of particles annually.

    The particles may contain toxic chemicals including polyaromatic hydrocarbons and benzothiazoles, and heavy metals such as zinc and lead, the scientists said. But research on tyre wear and its effects had been neglected compared with work on fuel emissions, they said.

    #pollution #air #pneus #voitures #transport

  • La décharge de pneus de Lachapelle Auzac
    https://www.boreally.org/industrie-abandon/decharge-pneus-lachapelle-auzac

    Lachapelle-Auzac est tristement célèbre pour accueillir la plus grande décharge de pneus de France et sans doute d’Europe (difficile à vérifier). Ce site, comme beaucoup d’autres en France et en Europe, récupérait des pneus usagés pour les stocker en l’état avant un besoin pour des enrobés de route, des sols en gomme, des roues de chariot ou comme combustible dans les cimenteries.

    Les problèmes sont arrivés avec une loi européenne interdisant tout stockage de pneus en l’état, obligeant à un recyclage direct. De ce fait, le responsable de la société a souhaité pouvoir convertir son stock en granulé mais n’a pas obtenu l’agrément devenu nécessaire. Le gérant s’est vu refuser cet agrément par Aliapur, l’éco-organisme en charge de la collecte et du recyclage des pneumatiques créés par les fabricants de pneumatiques. Du fait du vide juridique de cette nouvelle loi qui ignore complètement les stocks existants, l’entreprise en charge de ce stock de pneus usagés ne pouvait plus rien faire de ses pneus. L’entreprise, qui faisait travailler 18 salariés, du déposer le bilan début 2005.

    Pour gérer les décharges de pneus répartis en Europe, une association nommée Recyvalor fût créé par l’association écologiste Robin des Bois, les constructeurs automobiles, les distributeurs de pneumatiques, les fabricants de pneus et l’Etat. L’objectif est de traiter les décharges historiques de pneus, représentant 60 000 tonnes sur 61 sites dont celui de Lachapelle-Auzac est le plus important. En 2013 l’association estime être à mi chemin après avoir brûlé ou intégré dans des revêtements de sol plus de 30 000 tonnes tous sites confondus.

    La loi impose aux derniers détenteurs des pneus de s’assurer de la destruction ou du recyclage de ces derniers. De ce fait et après de multiples recherches et procès pour forcer l’application de ce principe par les derniers détenteurs connus, le stock de Lachapelle Auzac commença à être traité pour les pneus orphelins.

    Photo Pierre-Henry Muller

    #lot #pneus #décharge

  • Désolation culturelle du management calamiteux des arts en Algérie.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4365

    Vainement, à Alger « l’économie culturelle » est galvaudée pour encourager l’entreprise, mais la chasse mortelle des artistes ne s’estompe pas. Telle une résistance à la morosité ambiante, les artistes berbères associent qualité et persévérance dans leur travail. Ils ne sont pas les seuls à, finalement, s’exiler pour échapper à la morosité de la gestion motivée de surveillance des sujets abordés, de mise au point de contraintes aux groupes et de d’établissement de mesures de censures... #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, #Journalisme,_presse,_médias, journaliste, poète, livre, écrits, arts, culture, littérature, (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles

    • #France : JUSQU’OÙ IRONT LES FRAC ? Par Nicole Esterolle
      https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2022/09/11/jusquou-iront-les-frac-par-nicole-esterolle-fr

      Nous recevons cette info sur l’expo Delphine Reist au FRAC–Grand Large de Dunkerque, intitulée « Vrac- multivrac », envoyée par la Galerie parisienne Laurent Godin, qui apprécie que le service public valorise les produits qu’il commercialise à titre privé.

      Cette imbécilité plastique avec bottes et seaux de ciment vidés sur ce qui ressemble à des baguettes de pain, dont je vous joins une image, (01) justifie ainsi son opportunité dans une sorte d’ engagement sociétal, sous le thème archi-usagé de « critique de la société contemporaine », fédérateur des plasticiens conceptualo-bidularistes, mais aussi confus qu’intellectuellement grotesque : « Depuis la fermeture des chantiers navals, dont le bâtiment du Frac est le dernier vestige, le port de Dunkerque a développé le transport des grands vracs, devenant ainsi le troisième port de France…..Avec le titre VRAC MULTIVRAC, Delphine Reist nous relie à une réalité économique qui, par-delà les flux, se traduit dans des matières et des corps. L’artiste rend compte de cette réalité matérielle à travers des objets ou des empreintes, prélevés, déplacés ou détournés. »… Ben voyons Ginette !

      On comprend avec cet exemple d’expo de FRAC, parmi des centaines d’autres du même acabit , où l’inepte est porté à un degré « critique », que les FRAC ne lâcheront rien, qu’il n’y a pas de pause possible dans leur irrépressible expansion de l’imbécillité délirante.

      Rien ne peut arrêter cette enflure exponentielle de leur crétinerie consubstantielle, car leur survie est là, dans ce surpassement permanent , dans cette surenchère illimitée de l’absurde, dans cette fuite en avant désespérée.

      Alors, la question se pose : Jusqu’où iront-ils ?  A quand le point de rupture ou de blocage du processus mortifère ?

      Plusieurs constats laissent tout de même présager que ce grippage de l’appareil adviendra assez vite :

      1- L’augmentation notable des burn-out des dépressions nerveuses, des plaintes pour harcèlement moral, etc

      2- la désaffection quasi totale du public …hors le réseau des radicalisés qui y trouvent encore quelques subsides et une misérable identification sociale

      3- les restrictions budgétaires de plus en plus sévères venant du trésor public

      4- la prise de conscience inévitable des politiques de tous bords de l’absurdité du dispositif FRAC (quand bien même Jack Lang et Claude Mollard continue de clamer que  « les FRAC sont un trésor pour la France » et participent de son « exception culturelle »…

      5- l’impossibilité, à terme de stocker des dizaines de milliers d’œuvres stupides certes, mais surtout fragiles, contondantes, malodorantes parfois, encombrantes, frappées inaliénabilité et protégées d’ une « propriété intellectuelle » implacable.

      6- La perte de cohésion manifeste de l’ensemble, malgrè les efforts désespérés de l’association Plateforme (https://lesfrac.com/platform ) pour insuffler de l’allant et de l’optimisme … et réactiver sans cesse les bouffées délirantes.

      7- La résurgence probable d’une vraie sociologie de l’art, bloquée ces dernières années, par l’omni-présence de l’enfonceuse de portes ouvertes , Nathalie Heinich, et de Alain Quemin, le sociologue mondain bodybuildé assidu des grands vernissages….Une nouvelle psycho-sociologie de l’art qui se coltinerait au réel et qui analyserait sérieusement par exemple le fonctionnement socio-psycho-mental des gens qui collectionnent les œuvres de type FRAC tel que ce tortillon en pneu de Delphine Reist, dont je vous joins l’image (02).

      Delphine Reist , une excrétion emblématique de l’appareil :
      Elle est à la fois artiste et professeur, et cumule ainsi tous les avantages du système qui l’a créée. Elle est donc présente dans de nombreux FRAC et même dans la collection du célêbre motocycliste monochromiste Olivier Mosset…C’est dire !
      Extrait de sa bio :  Delphine Reist , née en 1970 en à Sion, en Suisse, vit et travaille à Genève. Lauréate du Swiss Art Award en 2008 et du Prix de la Fondation Irène Reymond, elle a enseigné à l’Ecole des Beaux Arts de Lyon et enseigne actuellement à la HEAD, Haute Ecole d’Art et Design à Genève.
Plusieurs expositions personnelles lui ont été consacrées : au Centre d’Art Pasquart de Bienne en 2017, au MAMCO, Musée d’Art Moderne et Contemporain de Genève en 2013 ; lors de la Biennale de Dallas en 2012 ; au centre Fri Art de Fribourg en 2009 ; à l’espace Wonder à Clichy en 2021. Son oeuvre est présente dans les collections du Centre Pompidou à Paris ; dans la collection Olivier Mosset en dépôt au MAMCO ; FRAC Rhône-Alpes ; FRAC Limousin, FRAC Grand Large, FRAC Bretagne, au FCAC et au FMAC à Genève en Suisse.

      #art #art_contemporain #art_contemporein #frac #Dunkerque #imbécilité #pneus

  • Histoires de pneus

    Des pneus pour favoriser l’écosystème marin : la fausse bonne idée
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/pneus-favoriser-ecosysteme-marin-fausse-bonne-idee-32075.php4

    Le directeur de l’Agence française pour la biodiversité (AFB), Christophe Aubel, insiste pour remettre l’opération dans son contexte : « À la fin des années 1970, ça s’est vraiment fait partout dans le monde, aux États-Unis comme au Japon, et bien plus que chez nous ».

    À l’époque, pas de filière de recyclage pour les pneus. En faire des récifs artificiels apparaît alors comme une solution idéale pour réutiliser cette matière qui ne cesse de s’accumuler dans les décharges.

    Le problème, malgré les bonnes intentions, c’est que l’opération est un échec cuisant. Non seulement les grappes de pneus sont peu investies par les organismes marins, mais elles menacent aujourd’hui d’endommager la flore marine. Pire, en se dégradant, elles pourraient libérer des substances toxiques.

    Les vaches-poubelles
    http://robindesbois.org/les-vaches-poubelles

    Selon la profession, les pneus hors d’usage sont la première cause de la maladie des déchets qui s’abat sur les bovins. En France, l’Ademe estime qu’il y a environ 800.000 t de pneus hors d’usage dans les élevages, soit environ 80 millions de pneus qui exposent les animaux et pas seulement les bovins à l’ingestion accidentelle de 120.000 t de fils d’acier qui se délitent au fil du temps et sortent de la gomme cuite par l’usure, les pluies et le soleil. Depuis octobre 2015, la couverture des bâches d’ensilage par des pneus hors d’usage n’est plus considérée comme une action de recyclage mais les 800.000 t sont toujours en place.

    #pneus #Bêtise #écologie

  • Les #pneus de #voiture, premiers pollueurs des eaux par le #plastique

    Une vaste campagne de mesure effectuée en Californie prouve que les débris de pneus contribuent près de 300 fois plus à la pollution par les #microplastiques que les vêtements ou les produits cosmétiques.

    « Bannir les pailles, les cotons-tiges ou préférer la gourde en aluminium à la vilaine bouteille en PET : les propositions pour lutter contre la pollution par les plastiques ne manquent pas. Mais la plus efficace ne concernerait pas des objets de consommation courante, mais… nos voitures.

    Une étude menée en Californie conclut en effet que la source numéro un de la pollution aux microplastiques – les débris de plastique de diamètre inférieur à 5 millimètres – dans la baie de San Francisco serait l’usure des pneus, raconte le quotidien Los Angeles Times.

    Ces résultats sont le fruit d’une vaste campagne scientifique de trois ans menés par le San Francisco Estuary Institute et l’ONG 5 Gyres Institute dont le but était de dresser l’inventaire le plus complet possible des plastiques retrouvés dans les eaux de la baie autour de laquelle vivent plus de 7 millions de personnes.

    Les scientifiques ont effectué des prélèvements dans quelque 400 points de collecte répartis dans les eaux de la baie mais aussi dans les sédiments, les poissons et les évacuations d’eaux usées ainsi que les déversoirs d’orage. A l’aide de pinces, de microscopes et de spectromètres, ils ont patiemment analysé leur composition afin d’en déterminer l’origine.

    D’après leurs résultats publiés dans un rapport, les pluies lessivent plus de 7 milliards de débris de microplastiques chaque année, la plupart sous forme de fibres de pneus de voiture qui arrivent dans la mer par les déversoirs de précipitations. Les pneus contribueraient ainsi environ 300 fois plus à la pollution totale de la région par les microplastiques que les suspects usuels tels que les vêtements en fibres synthétiques, les microbilles des produits cosmétiques et autres débris engloutis dans les siphons ménagers. »


    http://www.eauxglacees.com/Les-pneus-de-voiture-premiers
    #pollution #pollution_de_l'eau #eau #micro-plastique #microplastique #industrie_automobile

  • Les #pneus et les plaquettes de frein des voitures produisent des microplastiques nocifs
    http://carfree.fr/index.php/2019/03/25/les-pneus-et-les-plaquettes-de-frein-des-voitures-produisent-des-microplasti

    Il y a un gros problème quand le caoutchouc des pneus de voiture rencontre la route : les microplastiques. Les scientifiques ont analysé plus de 500 petites particules extraites de Lire la suite...

    #Pollution_automobile #eau #microparticules #pollution

  • Les « vaches-poubelles », victimes de la « maladie des déchets »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/02/23/les-vaches-poubelles-victimes-de-la-maladie-des-dechets_5427225_3244.html

    On n’est pourtant pas le 1er avril mais va savoir avec le réchauffement (particulièrement ce we, pas besoin d’être à Montpellier pour ce promener en tee-shirt (et toc))

    Dans la panse des ruminants peuvent pourtant s’accumuler morceaux de pneus usagés, fils de fer tordus, clous, morceaux de plastique durs, aiguilles cassées, fils barbelés et de clôture. En cause : les canettes jetées au bord des routes que les troupeaux réduisent en miettes, les restes d’emballages abandonnés dans les fermes, des déchets dispersés dans les pâtures ou qui se glissent dans le foin d’ensilage... En broutant, les vaches les ingèrent et peuvent tomber gravement malades.

    Interbev, l’organisation interprofessionnelle du bétail et de la viande, publie sur son site une liste non exhaustive de ces corps étrangers susceptibles de déclencher péritonite, péricardite, abcès, fièvres et troubles du comportement. Selon elle, 60 000 gros bovins sont concernés chaque année par cette « maladie des déchets », comme l’appellent les Américains. A l’abattoir, les carcasses des animaux victimes de tumeurs et d’infections sont partiellement ou entièrement détruites. Ce sont autant de pertes pour les éleveurs.

    Magique, il y a une solution ! (Mais non pas moins de déchets enfin !)

    Manifestement, le problème n’est pas nouveau pour eux. Ils ont imaginé une parade, plutôt rustique, afin d’éviter que les déchets métalliques se déplacent dans l’organisme de la vache et y cause trop de dégâts : l’aimant stomacal .

    Il n’est pas difficile d’en acquérir sur Internet, de « très puissants » sous forme de barrettes de 5,5 centimètres, vendues de 4 à 5 euros le lot de douze, ou bien encapsulés dans une « cage » de 10 centimètres à 3 euros l’unité. Le guide poussoir, qui permet d’enfoncer l’aimant vers la panse du ruminant via son tube digestif, coûte dans les 30 euros.

    « C’est douloureux, et d’autant plus choquant qu’il faut renouveler ces aimants au bout de quelque temps, assure Jacky Bonnemains, président de Robin des bois. Ce n’est pas une solution : les déchets doivent être sortis de l’environnement. »

    #pollution #bétail #aimant_stomacal #pneus #facepalm

  • Des #pneus crevés pour crever ce monde (lol)
    https://nantes.indymedia.org/articles/34855

    Salut,je t’écris pour te dire qu’une douzaine de bagnoles se sont faites crevées les pneus l’autre soir, dans la semaine du 23 au 29 mai à #rennes. Il y avait une voiture de sécurité, deux voitures de la société SPIE, deux d’agences immobilières, une de véolia, une de #Rennes métropole, une de la région bretagne, une de ouest fRance, une de la banque-assurance Groupama et deux 4x4 (BMW et Jeep) de bourges.

    #actions #directes #action #directe #actions,directes,rennes,action,pneus,directe

  • Quatre millions de #pneus valorisés à partir de décharges sauvages
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/12/11/quatre-millions-de-pneus-valorises-a-partir-de-stocks-a-l-abandon_1804756_32

    « Nous sommes exactement à mi-chemin de l’objectif de résorption progressive des stockages historiques de pneus usés », indique Bénédicte Barbry, présidente de Recyvalor, l’association en charge de ce chantier lancé en 2008. Au rythme de 8 000 tonnes par an, 31 000 tonnes de pneus laissés à l’abandon (l’équivalent de 4,1 millions d’unités) ont ainsi été enlevées dans 43 stocks. Au total, ce sont plus de 60 000 tonnes qui devront être valorisées.

    Les débouchés ? Les pneus sont réutilisés comme combustible de substitution en cimenterie, à la place du charbon ou du gaz (67 % de la valorisation en 2012), comme granulats pour fabriquer des murs anti-bruit, des revêtements d’aires de jeux pour enfants ou des roulettes de caddies (20 %) ou, à défaut, pour combler des carrières (10 %).

    #recyclage #revalorisation #pollution #déchets #voitures