person:malika rahal

  • L’#islam, cette si commode grille d’analyse du monde musulman, par @alaingresh (@orientxxi)
    http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/l-islam-cette-si-commode-grille-d-analyse-du-monde-musulman,1267,1267

    Un silence religieux. La gauche face au djihadisme, le livre de Jean Birnbaum a été largement couvert par les médias, qui ont amplement repris ses thèses. Pourtant, un tel ouvrage mérite un vrai débat qui n’a pas encore eu lieu.

    • Je colle ici le commentaire de Malika Rahal sur Facebook (avec son autorisation) :

      Tout est plus compliqué. Merci, vraiment, @alaingresh.

      Un ami m’a posé la question de pourquoi je trouvais important cet article, qui lui aussi a pour enjeu de réécrire l’histoire. Ca m’a obligée à creuser un peu le fait que Gresh a dans ce texte une voix minoritaire dans l’air du temps.

      L’"air du temps", c’est un rapport du force qui fait de l’histoire son terrain de lutte : quand un certain (grand) nombre d’intellectuels des pays du Nord (et pas seulement malheureusement dans le Nord) ont entrepris d’effacer/minorer/réécrire l’histoire la période durant laquelle les pays du Sud ont pu, grâce à une mobilisation inouïe et dans une conjoncture historique unique, quelques décennies durant, obtenir leurs indépendances et faire la nique aux puissances du monde.

      L’"air du temps", c’est une forme de contre-révolution mondiale, et certains de nos collègues universitaires et chercheur-se-s sont ravis d’y participer, volontaires qu’ils sont pour (re)construire les stéréotypes raciaux et religieux, et pour tenir le stylo qui va retracer les frontières des impudents états indépendants. Ces postures savantes accompagnent naturellement les armées et les bombes, comme elles l’ont souvent fait par le passé.

      Dans l’article de Gresh, je lis une tentative assez rare pour écrire contre ce phénomène contre-révolutionnaire qui nous engloutit, et qu’il est si difficile de combattre, parce que vas combattre l’"air du temps".

      Ce n’est pas un texte d’histoire. Mais il nous informe sur le monde politique dans lequel nous autres historiens, politistes et autres universitaires pensons, et que nous devons penser pour ne pas être pensé par lui.

  • La mise en contexte des #attentats du 13 novembre : amalgames et raccourcis historiques de la presse britannique
    http://texturesdutemps.hypotheses.org/1791

    Textures du Temps publie la traduction vers le français de l’article de Natalya Vince déjà publié il y a quelques jours en anglais : http://texturesdutemps.hypotheses.org/1754

    Traduction : Dieunedort Wandji et Malika Rahal via @isskein et @caroiza

    L’héritage de la guerre d’#indépendance algérienne en France contemporaine est complexe et multiforme. Mais plutôt que de le reconnaître, avec les limites de leurs connaissances (et plus largement les limites de la connaissance dans ce domaine), nos « experts » projettent sur leurs sujets ce qu’ils imaginent qu’ils feraient eux-mêmes s’ils étaient d’origine algérienne et vivaient aujourd’hui en France. Le résultat est une fantaisie néo-orientaliste de vengeance du péché ancestral du colonialisme, dans lequel « l’Algérien » demeure à jamais en dehors de l’histoire. Sous le vernis de la « compréhension » des « opprimés » et des « étrangers », des attitudes profondément réactionnaires se dévoilent dans ces généralisations radicales à propos des « franco-algériens » et les juxtapositions insidieuses du passé et du présent.

    #Algérie #histoire

  • France-Algérie, et retour. Entretien avec Todd Shepard
    Par Vincent Casanova, @CaroIza & Malika Rahal | Vacarme 63
    http://www.vacarme.org/article2241.html

    Il n’y a guère de formules devenues aussi inaudibles que le slogan colonialiste « L’Algérie, c’est la France ». Et pourtant, prenons le temps de l’entendre. C’est ce à quoi invite l’historien américain Todd Shepard, professeur associé à l’Université John Hopkins de Baltimore, dont le travail s’attache à suivre l’histoire des réponses à cette simple question : comment est-on passé de la reconnaissance du combat des Algériens, par leur accès à la pleine citoyenneté en 1958, à l’évidence de leur exclusion et de leur étrangeté en 1962 ?

  • Malika Rahal : « Fille d’octobre »

    http://texturesdutemps.hypotheses.org/826

    « j’exige qu’on me parle enfin de la suite, de mon histoire, de celle qui concerne mon propre temps car j’étouffe de la fin de l’histoire en 1962, comme ce pays crève d’avoir tant envie de vivre dans le présent et d’être enfoui sous les ossements du passé » #Algérie #histoire

    • Le président Bouteflika est de retour en Algérie
      http://www.rfi.fr/afrique/5min/20130716-president-bouteflika-retour-algerie

      Depuis le début de son hospitalisation au Val-de-Grâce, fin avril, les autorités algériennes ne communiquaient que très peu, démentant uniquement les rumeurs d’une aggravation de son état de santé.

      Abdelaziz Bouteflika avait été admis dans cet hôpital parisien suite à un accident vasculaire cérébral. Cet accident - présenté comme mineur par les autorités - a fait l’objet de beaucoup de spéculations dans les médias. Certains ont même affirmé que le président n’était plus en état de gouverner le pays.