person:jean-vincent placé

  • Faire de la politique autrement (le cas Duflot) | Planète sans visa
    http://fabrice-nicolino.com/?p=2943

    Faire de la politique autrement (le cas Duflot)
    5 avril 2018Mouvement écologiste

    J’apprends ce matin que Jean-Vincent Placé a été mis en garde à vue vers 3 heures à Paris. Il faudra qu’il donne sa version, mais celle qu’on connaît, c’est celle-ci : il était bourré comme un coing, il a insulté une femme qui refusait de danser avec lui contre rétribution, il a insulté un employé du bar – maghrébin – à l’aide d’insultes racistes, puis insulté des flics, sur le même mode.

    Placé est un cas aussi fabuleux qu’abominable. On sait de façon certaine d’autres choses de lui. Qu’il est un admirateur de Napoléon et de l’armée française. Qu’il est devenu, après avoir été secrétaire d’État de Hollande, colonel de réserve d’un régiment des forces spéciales en charge du renseignement. Qu’il a toujours été un adepte des pires manœuvres politiciennes – je ne peux raconter, à cause des risques de procès, ce que je sais, mais je le sais. En bref, car il y faudrait des heures, Placé était et reste un homme de droite, d’une droite dure et même militariste.

    Comment et pourquoi a-t-il été le Chef des Verts et d’Europe-Écologie pendant des années ? Mystère que personne n’entend même approcher. Surtout pas Cécile Duflot, qui annonce ce même jeudi – plaisante coïncidence – quitter la politique pour diriger l’ONG Oxfam en France (ici). Comme vous le savez sans doute, Duflot et Placé ont conquis ensemble le parti « écologiste ». Je pense et j’écris même que sans Placé, Duflot n’aurait probablement pas été sa dirigeante. En tout cas, leur sort est historiquement lié. Duflot, qui n’a rien vu, rien su des comportements de voyou sexiste de Denis Baupin, n’aurait rien su non plus des agissements lamentables et constants de Placé. C’est crédible, pour ceux qui croient en toute circonstance.

    Et la voilà qui quitte la politique sans explication sur la catastrophe qui a conduit son mouvement au tombeau. Ni responsable ni coupable. Pas un mot sur un bilan de faillite. Sur sa participation de pacotille aux gouvernements Jean-Marc Ayrault. Pas même un mot sur la situation générale du monde, dégradée comme jamais par la crise écologique. En ce sens, elle est bien de ce temps et bien de ce mouvement déchu. L’individu-roi avant tout. L’hédonisme. Les plans de carrière. Je n’y vois que lâche abandon. Je n’y vois que l’aveu du vide.

    Mais est-elle seule ? Bien sûr que non. C’est toute une (dérisoire) génération politique qui a failli. Les Lalonde-Mamère-Voynet-Lipietz-Cochet-Bennahmias, et bien d’autres qui se reconnaîtront, ont simplement flingué l’idée de l’écologie en France en mimant des combats qu’ils n’étaient pas capables de mener. En démontrant jusqu’au comique de répétition qu’ils n’étaient, chacun à leur façon, que des politiciens de seconde zone.

    En 1984, à la funeste fondation des Verts, on trouvait au sommet, outre Waechter, un certain Guy Cambot, qui fut le premier et unique permanent des Verts – bénévole – pendant des années. Et celui qui permit à l’arrachée la présence de Waechter à la présidentielle de 1988, en produisant par quelque miracle des dizaines de signatures d’élus nécessaires à la candidature. Son rôle jusqu’en 1994 ne saurait être surestimé. Avec sa bande – ses membres s’appelaient entre eux, quel humour !, « la famille » -, il aura dirigé de facto le mouvement. Oui, mais Cambot ne savait strictement rien, et ne voulait rien savoir de l’écologie. Comme Placé. Il louangeait en privé l’armée française, dont il se vantait de fort bien connaître l’histoire. Comme Placé. Il affichait, en privé, des idées politiques fort éloignées des canons d’alors du mouvement « écologiste ». Comme Placé.

    Où veux-je en venir ? Nulle part ou presque. Les dirigeants successifs sont les héritiers sourds, aveugles et muets, d’un parti qui n’aura jamais fait que déconsidérer le combat pour la vie de tous les êtres sur Terre. Ainsi que Fabrice à Waterloo, ils n’auront vu que des scènes, sans en comprendre le sens et la teneur. Et ils s’en sont satisfaits. Tiens, un souvenir. En 1990, en compagnie de Jean-Michel Aphatie, je suis allé dans le Var pour un grand reportage sur les Verts de là-bas, qui fut publié dans L’Autre Journal. La fédération des Verts du Var était l’une des plus puissantes et a joué un grand rôle dans le maintien de Waechter au pouvoir jusqu’en 1994.

    Eh bien, ce n’était pas triste. À Toulon, le chefaillon local décourageait, isolait ou lourdait les adhérents de gauche qui insistaient pour parler du nucléaire militaire, omniprésent dans la rade. De nombreux responsables, tout en jouant les Peace and Love, tenaient en privé des propos racistes, flirtaient avec le FN, copinaient avec les chasseurs. Le scandale fut tel qu’une commission d’enquête nationale fut mise sur pied par les Verts. Malgré des témoignages accablants recueillis sur place, tout fut enterré, puis oublié. Guy Cambot, alors secrétaire national, n’avait pas perdu son temps.

    J’arrête ici, car à quoi bon ? Le combat auquel je crois tant n’a jamais rien eu à voir avec ces gens. Les voilà qui disparaissent à l’horizon, et comment dire ? Enfin.

  • Jean-Vincent Placé agressé à Paris pour sa montre à 7 000 euros Le Parisien - 5 Septembre 2017
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/jean-vincent-place-violemment-agresse-a-paris-05-09-2017-7237737.php

    L’ancien secrétaire d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat et de la Simplification entre février 2016 et mai dernier et sénateur de l’Essonne, Jean-Vincent Placé, a été victime d’un vol dans la nuit de samedi à dimanche, a révélé RTL.

    Selon nos informations, l’agression s’est produite rue Bleue, dans le 9e arrondissement de Paris, aux alentours de 2h du matin à la terrasse d’un café. Trois individus lui ont volé sa montre, d’une valeur de 7 000 euros, son téléphone portable et sa carte bleue.

    Jean-Vincent Placé a reçu un coup au visage qui lui a fendu la lèvre et cassé une dent. Il s’est vu prescrire à l’hôpital une incapacité totale de travail de six jours et a déposé plainte. La police judiciaire a été saisie de l’enquête.

    « J’aime beaucoup la politique mais cette agression me fait réfléchir à arrêter », a-t-il déclaré à l’AFP. Est-ce à dire qu’il va renoncer à se représenter aux élections sénatoriales, le 24 septembre ? « En tout cas, ma réflexion est très avancée », a déclaré l’ancien secrétaire d’Etat .

    #violence #ps #sénateur

    • En décembre 2013, le Canard Enchaîné dévoile que Jean-Vincent Placé a accumulé une centaine d’infractions routières commises sur la période 2004-2010 avec une voiture de fonction du conseil régional, et qu’il n’a pas payé ses PV. On parle alors de 18 000 euros d’amendes. En avril 2014, il déclare avoir réglé cette somme.

  • Le fiasco de la Belle Alliance populaire de Cambadélis
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090817/le-fiasco-de-la-belle-alliance-populaire-de-cambadelis

    Mercredi 13 avril, juste avant la présentation de la Belle Alliance populaire. De gauche à droite au premier plan : Sylvia Pinel, Jean-Vincent Placé et #Jean-Christophe_Cambadélis © Christophe Gueugneau Lancée le 13 avril 2016 et destinée à élargir le socle du #PS, la Belle Alliance populaire affiche aujourd’hui un bilan calamiteux et plusieurs de ses fondateurs ont déserté pour filer chez Macron. Son avenir sera scellé ces prochaines semaines lors de l’élaboration de la « nouvelle feuille de route » du PS.

    #France #Audit #parti_socialiste #plan_social

  • Les très mauvais comptes du Forum pour la gestion des villes
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090617/les-tres-mauvais-comptes-du-forum-pour-la-gestion-des-villes

    Censé diffuser les leçons de bonne gouvernance auprès des élus et #collectivités_territoriales, l’association est placée en redressement judiciaire. Criblée de dettes, elle avait adopté un train de vie faramineux. Des virements suspects vers le Luxembourg pourraient également intéresser la justice. Le secrétaire d’Etat Jean-Vincent Placé au congrès 2016 du Forum. © DR

    #France #Alain_Richard #André_Santini #finances_publiques

  • Ainsi va le monde (informations perfides, voire grivoises et parfois inventées). _ par Théophraste R. (Fabricant de ventilateur à m…). _

    France

    – Le candidat Manuel Valls déplore l’accident stupide dont a été victime l’ex-Premier ministre Manuel Valls, blessé à 6 reprises par une arme de calibre 49-3 qu’il manipulait imprudemment.
    – Les syndicats politisés prennent les Franciliens en otage.
    – Le chômage va baisser grâce à la loi favorisant les licenciements.
    Il est déconseillé de subir à la fois des radiations à Fessenheim et à Pôle emploi.
    – Pour sortir de prison, un affamé voleur de fromage postule naïvement pour la présidence du FMI.
    – Les Balkanys se reposent dans leur Ryad de Marrakech.
    – Cahuzac a fait appel.
    – Ecarté de la présidence de la République, Sarkozy aurait déclaré qu’il disposerait ainsi de plus de temps au parloir.
    – L’ex-ministre de Sarkozy, Kouchner, est toujours socialiste, mais en plus moderne que Jaurès.
    – Un frondeur a été blessé au gros orteil par le projectile qu’il voulait jeter sur un éléphant du PS.


    – Alexandre Jardin a trouvé un truc pour mieux vendre ses livres.
    – Macron a plusieurs beaux costumes parce qu’il se lève chaque jour plusieurs fois de bonne heure.
    – Jean-Vincent Placé a découvert avec ravissement qu’on n’est plus verbalisé avec une voiture de fonction.
    – Sur les conseils de Dray et de Fabius, Cambadélis a écrit « G » sur sa main gauche et « D » sur la droite afin de s’y retrouver.
    – Un policier qui avait fait un bourre-pif à un gamin est condamné à payer la galette des rois au commissariat.
    – François Fillon n’est ni pour ni contre les remboursements des soins, bien au contraire.
    – En France, l’interdiction de fesser les enfants serait une preuve de laxisme sans l’autorisation d’éborgner des jeunes manifestants.
    – Les 500 ultra-riches de la planète se sont encore enrichis tandis que les assistés fraudent le RSA.
    – Cazeneuve a déposé un projet de loi interdisant de faire des fausses couches aux caisses des supermarchés.
    – 50 postiers se sont suicidés en raison de problèmes familiaux (cherchez la femme…).
    – Les prélèvements systématiques d’organes sur les morts affolent les vivants qui ignorent qu’on peut refuser la greffe des cordes vocales de Macron et du cerveau de Johnny ou de Gérard Lanvin.
    – Grâce aux progrès de la chirurgie ambulatoire : un patient sur deux rentre chez lui après une opération au lieu d’encombrer les couloirs de l’hôpital sur un brancard.
    – Chacun des candidats du PS à la primaire de la gauche (sic), jure que s’il est élu, il ne décorera de la Légion d’honneur un prince saoudien, sous prétexte que c’est déjà fait par le président (PS).
    – En regardant la crèche de la mairie laïque de Béziers, Ménard a regretté qu’on y voie des SDF basanés en situation irrégulière.
    – S’il gagne les élections en mai 2017, Mélenchon fera inscrire dans la nouvelle Constitution l’interdiction de vendre la tour Eiffel au Qatar.
    – L’équipe du site d’information alternative Le Grand Soir ferait bien de se calmer parce qu’il pourrait lui arriver du monde sur la tronche en 2017 si la France oublie ce que le mot insoumission veut dire.

    Etranger
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    Lire la suite : https://www.legrandsoir.info/ainsi-va-le-monde-informations-perfides-voire-grivoises-et-parfois-inv

  • Liens avec le Qatar : Jean-Marie Le Guen accuse l’un des journalistes d’être un « porte-parole de Bachar al-Assad » [Georges Malbrunot et Christian Chesnot]
    http://lelab.europe1.fr/liens-avec-le-qatar-jean-marie-le-guen-accuse-lun-des-journalistes-det

    Pour mieux démentir les accusations formulées par les journalistes, Jean-Marie Le Guen s’emploie à les décrédibiliser en avançant que l’un d’entre eux est « un des porte-parole de Bachar al-Assad dans notre pays ». La même méthode donc que le secrétaire d’État à la Simplification Jean-Vincent Placé qui, lors de la webémission du Lab .pol, avait rappelé que les deux journalistes avaient été otages : « ils ont souffert et ils veulent peut être gagner de l’argent en faisant des polémiques comme ça ».

    Outre Jean-Marie Le Guen et Jean-Vincent Placé, d’autres élus et responsables politiques français sont accusés dans ces pages de relations incestueuses avec Doha : le député PS Nicolas Bays, l’ancienne ministre et eurodéputée LR Rachida Dati ou Nathalie Goulet.

  • Ces politiques qui font la manche auprès des émirs du Golfe - Ça n’empêche pas Nicolas
    http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2016/10/ces-politiques-qui-font-la-manche-aupres-des-emirs-d

    Ces politiques qui font la manche auprès des émirs du Golfe
    26 Octobre 2016

    Nos très chers émirs est un véritable brûlot, paru ce jour, jeudi 20 octobre. Qui va, là encore, mettre le Parti Socialiste en ébullition. Mais pas que lui : la droite et le Front national aussi. Rachida Dati, Ségolène Royal, Jean-Marie Le Guen, Marine Le Pen, le député Nicolas Bays, la sénatrice Nathalie Goulet, Dominique de Villepin, Jack Lang…. AFP
    Challenge’s

    « Nos très chers émirs », le livre de Christian Chesnot et Georges Malbrunot, est un véritable brûlot. Qui va, là encore, mettre l’ensemble de la classe politique française - du parti socialiste au Front National - en ébullition.

    C’est un véritable brûlot, paru ce jour, jeudi 20 octobre. Qui va, là encore, mettre le Parti Socialiste en ébullition. Mais pas que lui : la droite et le Front national aussi. Rachida Dati, Ségolène Royal, Jean-Marie Le Guen, Marine Le Pen, le député Nicolas Bays, la sénatrice Nathalie Goulet, Dominique de Villepin, Jack Lang…. Tous sont mentionnés dans Nos très chers émirs, le dernier essai des deux journalistes spécialistes du monde arabe, Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Un ouvrage fouillé, précis, qui raconte les liaisons dangereuses entre certains politiques français de premier plan et les monarchies du Golfe. Le tout sur fond d’attentats terroristes et de gros contrats difficiles à décrocher…

    Parmi les déclencheurs de cette enquête explosive : le changement d’ambassadeur du Qatar en France. Le nouveau représentant de Doha, Meshaal al-Thani refuse d’être aussi généreux que son prédécesseur. Les auteurs racontent « trois ans après son arrivée à Paris, il semble las de toutes ces pratiques ».

    Un de ses amis témoigne : "Meshaal, qui a été en poste en Belgique et aux Etats-Unis, me dit souvent : « Je n’ai jamais vu cela, auparavant ! J’ai fréquenté des politiques partout ; mais aucun ne s’est comporté comme certains Français, aucun ne m’a demandé de l’argent aussi abruptement, comme si c’était naturel, comme si on leur devait quelque chose ! On n’est pas une banque ». Le livre fourmille de détails et d’anecdotes récentes souvent ravageuses. Challenges en publie quelques extraits.

    Jean Marie Le Guen, sans vergogne

    Comme l’explique un officiel à Doha, Jean-Marie Le Guen annonçait clairement la couleur. "Il disait à nos diplomates à Paris : « En tant que ministre en charge des Relations avec le Parlement, je tiens tous les députés et sénateurs de mon camp, via les questions au gouvernement. Je peux bloquer des questions hostiles au Qatar, ou au contraire les alimenter. Mais je n’ai pas à le faire gratuitement ». Bref, « il nous faisait littéralement du chantage ».

    La duplicité de Rachida Dati

    Ah, le luxueux 7ème arrondissement ! Là où résident tant d’ambassadeurs en poste à Paris. Comme l’émir père, Rachida a le sens de l’opportunité, ne craignant pas d’user et d’abuser de son carnet d’adresses. Elle a donc eu l’idée de lancer un Club des ambassadeurs, qui se réunirait périodiquement dans son arrondissement. Belle idée ! Mais il fallait un peu d’argent pour faire tourner la danseuse de Mme Dati. Qu’à cela ne tienne ! Rachida est allée frapper à la porte de... l’ambassadeur du Qatar.

    « Elle ne demandait pas moins de 400.000 euros pour son association », s’étonne encore un membre de l’ambassade. Une somme extravagante ! Rachida Dati présente sa requête lors d’un dîner avec Meshaal al-Thani, un dimanche soir, le 22 novembre 2015 exactement. Mais le diplomate lui fait comprendre qu’il sera difficile d’y répondre positivement. Elle semble choquée par ce refus, qui lui sera notifié par une lettre officielle signée du représentant du Qatar en France.

    Le lendemain matin, Rachida Dati est l’invitée du talk show de Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Nous sommes dix jours après les attentats du Bataclan et du Stade de France. L’ancienne ministre change de pied et charge le Qatar : « L’Arabie Saoudite ou même le Qatar ont une volonté de développer leur idéologie, notamment pour contrer l’islam chiite, affirme-t-elle. On a des pays du Golfe qui financent des mosquées, des associations, des imams [...], des structures qu’on ne contrôle pas », regrette-t-elle. Quand il entend cela, l’ambassadeur n’en revient pas. « Elle dîne avec moi en me demandant de l’aider, et le lendemain elle nous traîne dans la boue ».

    Jack Lang, profiteur

    À la tête de l’Institut du monde arabe (IMA), Jack Lang est cité non seulement par l’ambassade du Qatar, mais aussi par celles d’Arabie et des Emirats arabes unis comme un interlocuteur sans scrupules. « Il vient réclamer trois places en Business pour sa femme et son ami, lorsqu’on l’invite à Abou Dhabi, fulmine un membre de l’ambassade des Emirats. Et si jamais on refuse, on court le risque qu’il critique publiquement les Emirats ».

    Dominique de Villepin « la first », sinon rien

    Villepin, lui, exige d’être en First class, sinon il boude les invitations à Doha, renchérit un autre diplomate de l’ambassade du Qatar. Une fois, Villepin a annulé sa participation à un colloque parce qu’il était en Business et pas en First class. L’ambassadeur en est resté abasourdi. Autre certitude : l’ancien Premier ministre, devenu avocat d’affaires, ne dit pas du bien du Qatar pour rien, comme tous ceux dont nous avons rapporté le comportement. « La France n’a aucune preuve de l’implication du Qatar dans le financement du terrorisme », affirmait Villepin le 4 novembre 2015 sur Europe 1".

    La sénatrice Nathalie Goulet réclame son cadeau de Noël

    La sénatrice de l’Orne, Nathalie Goulet, essuya elle aussi chaque fois un refus clair et net du représentant du Qatar à Paris. Elle a pourtant multiplié les demandes. Fin 2015, elle appela d’abord le bureau de l’ambassadeur pour se plaindre de n’avoir pas reçu son cadeau de Noël. « Comment se fait-il que je n’aie pas reçu mon cadeau de fin d’année, d’autres sénateurs en ont eu un et pas moi ? », protesta-t-elle. « Qu’elle aille au diable ! », maugréa Meshaal lorsque son collaborateur lui rendit compte de l’appel de Mme Goulet.

    Quand le Qatar fut attaqué par des politiques ou dans la presse après les attentats, la sénatrice n’hésita pas à proposer à l’ambassade d’organiser un colloque, contre rétribution bien sûr. La représentation diplomatique dit niet. Depuis, Mme Goulet l’avoue sans ambages : « Je n’aime pas beaucoup le Qatar ».

    Le culot du député Nicolas Bays

    S’il y a un député dont l’ambassadeur du Qatar se montre particulièrement lassé, c’est Nicolas Bays, élu socialiste du Nord – Pas-de-Calais. Membre du groupe d’amitié France- Qatar, il était proche de l’ancien ambassadeur Mohammed al-Kuwari. Avec son successeur, Bays ne fait pas dans la dentelle. Il a personnellement envoyé un SMS à Meshaal al-Thani, dont un témoin nous a rapporté le contenu : « J’ai des problèmes financiers actuellement. La mère de notre jeune enfant est fatiguée. Je voudrais l’emmener à l’étranger. Mais mon budget est un peu serré. Peux-tu me faire inviter dans un hôtel de Doha et nous payer un billet d’avion sur Qatar Airways ? Cela m’aiderait, s’il te plaît ».

    Loin d’être découragé par un premier refus, le député Bays a sollicité à deux reprises encore, par SMS, l’ambassadeur du Qatar. Une première fois, pour lui demander de l’argent afin de payer des travaux dans sa maison. Le diplomate n’a pas répondu. Enfin, il n’a pas hésité à lui réclamer des chaussures de marque.

    Le dépit de Jean Vincent Placé

    Autre victime de la nouvelle donne, le ministre vert Jean-Vincent Placé, qui se plaint dans le carré VIP du PSG que l’ambassadeur actuel ne l’invite plus à des week-ends. « Placé ne recevait pas que des cadeaux de son prédécesseur », souligne un proche de l’ambassade qui refuse d’en dire plus.

    Marine Le Pen 1ere étape, la rencontre avec le président al-Sissi en Egypte en mai 2015

    Ce sont les Emirats arabes unis – alliés et bailleurs de fonds du régime égyptien – qui ont financé le déplacement de Mme Le Pen au Caire. « Ni l’hôtel ni les billets d’avions n’ont été payés par le Front national ou l’Egypte », assure un proche.

    Marine Le Pen 2ème étape : la proposition

    Nous sommes en mesure de révéler que lors de la rencontre de Montretout, le représentant émirien a proposé à Marine Le Pen un financement d’un million de dollars, voire de deux, pour sa campagne électorale. « Il m’a fait l’impression de quelqu’un qui avait l’habitude de parler argent avec les hommes politiques, relève le proche. D’ailleurs Marine a paru décontenancée, elle n’a pas su trop quoi répondre. On verra, a-t-elle dit, en évacuant la question ».

    Les ambigüités de la mairie de Cannes

    La mosquée Al-Medina Al-Mounawara de Cannes est financée à 100% par Saleh Kamel, le PDG de la chaîne de télévision coranique Iqraa, qui habite la ville. Il voulait créer un lieu de culte près de sa villa pour aller prier. L’homme d’affaires saoudien a joué la transparence en associant Bernard Brochand, le maire de la ville de 2001 à 2014, à son projet, sans que celui-ci ne s’y oppose le moins du monde. À tel point, raconte Bernard Godart, qu’à l’époque « le cabinet du maire m’a appelé au ministère de l’Intérieur pour me demander si je connaissais un imam susceptible d’officier dans la mosquée ! J’ai répondu que non, car évidemment ce n’était pas de mon ressort ».

    Un magnat saoudien de la presse, Hicham Hafez, s’est lui aussi fait construire une petite mosquée près de la Croisette, à Cannes où il passe ses vacances. Là encore, avec l’aval de la municipalité ! Il l’a financée sur ses deniers personnels – 250.000 euros. La mairie de Cannes a donc accordé à deux riches Saoudiens le droit de bâtir chacun sa mosquée dans la ville, alors qu’aujourd’hui les autorités locales interdisent aux Françaises de porter le burkini à la plage. Certains ne manqueront pas de relever une certaine incohérence entre ces deux décisions..."

    ​​​​

  • L’autodestruction du Parti socialiste, par Rémi Lefebvre
    https://mensuel.framapad.org/p/diploPS
    (je publie ici cette critique interne au PS in extenso, si cela pose pb, je modifierais)

    Subjugué par les dogmes du « marché libre » et rivé aux consignes de Bruxelles, le président François Hollande s’obstine à imposer le démantèlement du code du #travail, faute de lutter efficacement contre le #chômage. Comme une majorité de syndicats, de Français et de parlementaires rechignent, il tente un passage en force, au mépris mêjme de toute logique électorale.

    Pour le Parti socialiste (#PS) français, l’heure du bilan approche. Rarement un parti aura été aussi rapidement abîmé par son passage aux affaires. En 2012, il tenait l’ensemble des pouvoirs entre ses mains. Quatre ans plus tard, il a perdu un nombre considérable d’élus et, à moins d’un an de l’élection présidentielle, la cause paraît entendue : M. François Hollande, qui se prépare à l’évidence à solliciter le renouvellement de son mandat, n’est même pas assuré de figurer au second tour. L’impopularité du président comme celle de son premier ministre battent des records historiques.

    Les défaites à toutes les élections intermédiaires n’ont en rien arrêté la fuite en avant libérale dont la « #loi_travail » marque l’apogée. Malgré la timide embellie de l’emploi, qui servira sans doute de justification à la candidature de M. Hollande, la politique de l’offre (1) engagée dès l’automne 2012 ne produit toujours pas de résultats. Pour valoriser l’action du gouvernement, que le peuple de gauche désavoue massivement, le PS reprend mot pour mot les éléments de langage de la droite en 2012 : la nécessité de la « #réforme » s’est imposée pour « préserver le modèle social français ». « La politique de l’offre n’est ni de droite ni de gauche : elle est nécessaire », a pu déclarer M. Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement (2). Désormais, l’aversion suscitée dépasse de très loin les franges de la gauche radicale et la déception que provoque immanquablement l’exercice « réformiste » du pouvoir. Comment comprendre ce qui s’apparente à une autodestruction ?

    Se dirige-t-on vers la fin du PS ? Quelle rationalité électorale poursuivent les élites socialistes, par ailleurs si « raisonnables » ?
    Si leur stratégie apparaît incertaine, elle dérive d’un postulat qui fonde la cohérence et la constance du gouvernement : la politique menée, aussi suicidaire qu’elle puisse paraître, n’est pas négociable. Elle découle dans une large mesure de contraintes européennes que M. Hollande, contrairement à ce qu’il avait annoncé durant la campagne de 2012, n’a pas renégociées. Les choix idéologiques sont si marqués qu’ils prennent le pas sur les intérêts électoraux du parti. Dès lors qu’aucune inflexion n’est envisageable et que le PS n’a plus la base électorale de sa politique, il est condamné à fabriquer un improbable électorat de substitution, au centre gauche, et compte s’appuyer sur la prochaine élection présidentielle pour le faire émerger.

    Jusqu’à présent, le PS appartenait à ce type de parti que le politiste italien Angelo Panebianco a appelé « électoral-professionnel » (3), c’est-à-dire voué à un seul objectif : la maximisation des performances électorales. Entre 2002 et 2012, il est devenu un parti de professionnels de la politique locale — élus et collaborateurs d’élus (4). En 2012, quand il accède au pouvoir national, il dirige la quasi-totalité des régions, 60 % des départements, les deux tiers des villes et même, pour la première fois de son histoire, le Sénat. Quatre ans plus tard, la machine électorale est dévastée. Au cours des vingt-deux législatives partielles qui ont eu lieu dans cet intervalle, le PS a été éliminé dès le premier tour dans la moitié des circonscriptions où il présentait un candidat (5).

    Après avoir fait prospérer le socialisme municipal dans des proportions jamais atteintes, M. Hollande, lui-même ancien président du conseil général de la Corrèze, en est devenu le fossoyeur. En 2014, son parti a perdu 162 villes de plus de 9 000 habitants — un record pour des élections municipales. Il ne dirige plus que cinq régions et vingt-six départements. Le « parti des élus » a été sacrifié sur l’autel d’une politique de #compétitivité aussi inefficace qu’impopulaire. Repliés sur leurs fiefs locaux depuis 2002, les notables socialistes se sont peu à peu désintéressés des débats idéologiques nationaux. Tétanisés par les défaites, ils semblent attendre que le cycle du pouvoir se referme pour retrouver une opposition qui fut jadis confortable.
    Ces échecs électoraux massifs et répétés ont eu des effets considérables sur l’organisation partisane. L’armature du PS se désagrège dans ses profondeurs territoriales. Les assistants, collaborateurs d’élus et permanents ont été victimes de ce qui s’apparente à des plans de licenciement successifs, alors qu’ils exercent souvent des responsabilités essentielles dans l’appareil, à la direction des sections ou des fédérations. Certaines fédérations sont en cessation de paiement. L’historique fédération du Nord a perdu depuis 2012 de nombreuses villes (Roubaix, Tourcoing, Dunkerque, Maubeuge, la communauté urbaine de Lille…), le département, la région et la moitié de ses militants. Pour résorber une dette de 1 million d’euros, la direction fédérale a dû se résoudre à vendre une partie de son siège.

    La « loi travail » piétine le congrès

    Enfin, le parti dans son ensemble connaît une hémorragie de militants sans précédent. Les renouvellements de cartes au 1er décembre 2014 ne dépassaient pas 60 000 adhérents, soit largement 50 000 de moins qu’en 2012 . Le phénomène va bien au-delà des habituels flux et reflux liés à l’exercice du pouvoir.

    À quoi bon demeurer dans un parti exsangue et dévitalisé, qui n’a plus son mot à dire ? Le premier secrétaire, M. Jean-Christophe Cambadélis, donne un peu mieux le change que son prédécesseur, M. Harlem Désir, d’une remarquable passivité ; mais la démocratie interne est inexistante. Le président de la République estime n’avoir pas de comptes à rendre à un parti dont il n’a pas tiré son investiture, puisqu’il doit sa candidature à une primaire ouverte. Les résultats du congrès de Poitiers, en juin 2015, ont été complètement ignorés, alors qu’ils étaient censés définir la ligne politique du parti. Dans la motion majoritaire, dont M. Cambadélis était le premier signataire, une position par anticipation sur la loi El Khomri avait été prise. On y lit : « Il faut rétablir la #hiérarchie_des_normes : la loi est plus forte que l’accord collectif, et lui-même s’impose au contrat de travail. » Soit l’exact inverse de la proposition que le gouvernement s’acharne à défendre. S’appuyant sur le socle de légitimité du congrès, un rapport demandant une réorientation de la politique gouvernementale a été adopté par le bureau national à une très large majorité en juillet 2015. Il a été balayé d’un revers de main par le premier ministre Manuel Valls, qui n’a cessé, depuis, de radicaliser sa ligne sociale-libérale. La « loi travail », qui ne faisait pas partie des engagements de 2012, n’a jamais été discutée au PS ; elle n’a fait l’objet d’aucun vote du bureau politique. La direction du parti a même renoncé à produire un programme en vue de l’élection présidentielle. Mieux vaut orienter le futur candidat à l’aide de « cahiers » que formuler un programme qu’il n’appliquera pas : c’est, en substance, ce que le premier secrétaire a expliqué lors du conseil national du 6 février 2016.

    Comme le parti n’assure plus son rôle de régulation des différends et de production d’un point de vue commun, les débats se sont déplacés dans l’arène parlementaire, où les députés frondeurs organisent une résistance très médiatisée, mais jusqu’ici marginale. Un cap a été franchi avec leur tentative de déposer une motion de censure contre le gouvernement lors du débat sur la « loi travail », en mai 2016. Si beaucoup de députés socialistes désapprouvent sans doute la politique du gouvernement, la plupart d’entre eux, par résignation ou manque de courage, ne souhaitent pas affaiblir le président de la République, pensant que leur sort électoral dépend du sien. L’approche de la débâcle finale n’y change rien : fatalisme et #présidentialisme font leur œuvre.

    Reconnaissant que le PS est au bout d’un cycle, le premier secrétaire prône désormais son « dépassement » autour de la Belle Alliance populaire, fédération de la « gauche de transformation » regroupant associatifs, syndicalistes, intellectuels et partenaires du PS. Il s’agit de s’adresser au peuple de gauche « au-delà des appareils radicalisés contre le PS ». Lors du lancement de cette initiative, le 13 avril, M. Cambadélis s’affichait aux côtés de MM. Jean-Vincent Placé et Jean-Luc Bennahmias (6), ainsi que de responsables du Parti radical. Même M. Robert Hue, habituelle caution communiste du PS, a refusé de participer à ce replâtrage.

    La destruction du parti apparaît comme une stratégie délibérée de M. Valls, qui, avec un cynisme à peine contenu, se projette au-delà de la débâcle à venir. Le premier ministre s’emploie à créer les conditions d’une candidature de M. Hollande, vouée à l’échec, et à entériner le schisme entre « deux gauches irréconciliables (7) ». Fortement minoritaire lors de la primaire de 2011 (8), il cherche à liquider le « vieux parti », comme l’un de ses modèles, M. Anthony Blair, l’avait fait avec le Labour au Royaume-Uni, pour réinitialiser le jeu politique au centre. Selon lui, plus le parti sera dévasté, plus son œuvre aura de chances de réussir. Il est désormais débordé sur sa droite par le ministre de l’économie Emmanuel Macron, qui adopte la même stratégie hors du PS et cherche la surenchère dans la « transgression » des marqueurs politiques de gauche.

    La stratégie de M. Hollande apparaît plus obscure et incertaine. Il semble miser sur les dernières chances de réélection que lui laissent la progression du Front national (FN) et la désunion de la droite, qui s’est lancée dans l’aventure d’une primaire ouverte peu conforme à sa culture politique. L’une des lois de la Ve République est peut-être que le président doit tout sacrifier à l’essentiel, c’est-à-dire sa réélection, quel qu’en soit le prix pour son parti. M. Hollande ne peut plus jouer désormais que sur les ressources de sa fonction.

    Il cherche d’abord à sécuriser sa candidature. Les partisans d’une primaire ont voulu l’entraîner dans cette procédure pour sortir de l’impasse à gauche (9). Le PS a dans un premier temps adopté une position attentiste, avant d’en accepter le principe, mais en excluant tout préalable afin de mieux en compromettre le déclenchement. Après quelques hésitations, communistes et écologistes ont finalement refusé de s’engager dans une démarche qui pourrait les contraindre à soutenir M. Hollande s’il en sortait victorieux. Au terme de ce jeu de poker menteur, les socialistes peuvent pérorer : « Pour le moment, le seul parti qui se bat pour une primaire, c’est le Parti socialiste », déclare ainsi M. Christophe Borgel, secrétaire national chargé des élections (10). M. Cambadélis a envisagé un temps de convoquer un congrès extraordinaire pour modifier les statuts et dispenser M. Hollande de participer à une telle procédure, avant de changer d’avis et de convaincre le président en exercice d’accepter une primaire (conseil national du 18 juin). Comment interpréter ce revirement ? Distancé par la droite et l’extrême droite dans les sondages, rattrapé voire dépassé à gauche par M. Jean-Luc Mélenchon, M. Hollande ne peut espérer retrouver une certaine légitimité qu’en obtenant sa désignation par cette procédure. Il prend de court ses opposants « frondeurs », qui peineront peut-être à désigner un candidat commun. Toujours tacticien plutôt que stratège, le chef de l’État espère sans doute aussi que les électeurs de gauche se détournent de la primaire, limitée aux partis soutenant le gouvernement, ce qui permettrait une surreprésentation des plus légitimistes pouvant lui être encore favorables. D’autant plus que le PS, faute de temps et de moyens militants, sera sans doute dans l’incapacité d’ouvrir autant de bureaux de vote qu’en 2011.

    Les gardiens de la République

    Monsieur Hollande cherche à empêcher la dispersion des candidatures à gauche au premier tour. Il s’est employé à diviser les écologistes, avec un succès certain. La nomination au gouvernement de trois ministres écologistes en janvier 2016 a rempli son office. L’explosion du groupe parlementaire Europe Écologie - Les Verts (EELV) à l’Assemblée nationale en mai a mis encore un peu plus à mal l’hypothèse d’une candidature de Mme Cécile Duflot.
    Enfin, le président peut compter sur la #droitisation du jeu politique, à laquelle il a lui-même largement contribué, mais qui peut le déplacer sur la gauche dans les mois qui viennent. L’action du gouvernement a déporté le centre de gravité du pensable et du dicible vers la droite, comme en témoigne la réécriture de la « loi travail » au Sénat.

    Le président escompte que la surenchère libérale à laquelle donne lieu la primaire des Républicains, pleinement décomplexés (suppression de l’impôt sur la fortune et des trente-cinq heures, réduction massive du nombre de fonctionnaires…), réinstalle le clivage gauche-droite. Une victoire de M. Nicolas Sarkozy à la primaire serait très favorable à M. Hollande. Le PS entonne déjà le refrain des élections législatives de 1986 : « Au secours, la droite revient ! » « Les Français vont enfin comparer », s’écrie M. Le Foll. Le discours convenu sur le « tripartisme », avec la qualification annoncée de la présidente du FN, Mme Marine Le Pen, au second tour de la présidentielle, permet déjà aux dirigeants socialistes de se positionner comme les gardiens de la République. Interrogé par Les Échos (13 juin 2016) sur la stratégie de rassemblement de la gauche d’ici à l’élection, M. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État aux relations avec le Parlement (11), croit en la capacité de rassemblement au centre gauche de M. Hollande : « Avec la tripolarisation, la présidentielle et les législatives de 2017 n’auront rien à voir avec les élections précédentes. Selon toute vraisemblance, le candidat du camp républicain, de gauche ou de droite, aura besoin d’aller chercher les électeurs de l’autre bord pour l’emporter au second tour face à Marine Le Pen. Pour moi, celui qui l’emportera au premier tour sera celui qui proposera la bonne formule de rassemblement pour le second. Ma conviction, c’est que la gravité de la situation ne permettra pas de jouer au jeu des postures traditionnelles. Aujourd’hui, c’est l’emphase, l’hystérie, le déni de la réalité. Mais tout cela va se dissoudre devant la réalité. »

    Si irréaliste que cela puisse paraître, le PS n’a donc pas encore complètement renoncé à l’idée d’une victoire en 2017. M. Mélenchon fait quant à lui le même calcul qu’en 2012 : passer devant le candidat du PS au premier tour pour lui retirer sa rente de position dominante et le « pasokiser » — c’est-à-dire le marginaliser, comme le Parti socialiste grec, en lui retirant son monopole de parti à vocation majoritaire à gauche. Mais, dans cette hypothèse, désormais plus crédible qu’il y a quatre ans, une victoire relative suffira-t-elle à passer le cap du premier tour ?

    C’est à une recomposition de grande ampleur que doit s’atteler la gauche, au-delà de ses corporatismes d’appareil mortifères. Les socialistes les plus progressistes pourraient y contribuer ; à moins qu’ils soient aspirés dans le jeu politicien et le cycle des défaites « refondatrices » au PS. Déjà, Mme Martine Aubry et les frondeurs enjambent la défaite à venir et préparent le futur congrès. Le PS est peut-être à l’agonie ; mais il a démontré au cours de sa longue histoire (le cas de la défaite cuisante de 1993 effacée dès 1997 est exemplaire) une capacité de résilience qui fonde sa longévité historique.

    (1) Politique libérale consistant à tenter de relancer l’activité économique en multipliant les avantages offerts aux entreprises.
    (2) Les Échos, Paris, 17 janvier 2014.
    (3) Angelo Panebianco, Political Parties : Organization and Power, Cambridge University Press, 1988.
    (4) Lire Rémi Lefebvre, « Faire de la politique ou vivre de la politique ? », Le Monde diplomatique, octobre 2009.
    (5) Le Monde, 13 juin 2016.
    (6) M. Placé est secrétaire d’État à la réforme de l’État et à la simplification, ancien président du groupe Europe Écologie - Les Verts au Sénat ; M. Bennahmias est ancien député européen Vert, passé par le Mouvement démocrate (MoDem) de M. François Bayrou.
    (7) Discours à Corbeil-Essonnes, 15 février 2016.
    (8) Il n’avait recueilli que 5,63 % des suffrages des sympathisants.
    (9) Dans un appel « Pour une primaire à gauche » publié par Libération, Paris, 10 janvier 2016.
    (10) L’Opinion, Paris, 23 mai 2016.
    (11) Cet ancien proche de M. Dominique Strauss-Kahn, qui a constitué un « pôle des réformateurs », s’impose au fil des mois comme le théoricien gouvernemental du social-libéralisme.

    Note : la plupart des hiérarques cités, Mélanchon compris, furent lambertistes.

  • Jean-Vincent Placé, ministre et... bientôt colonel dans les forces spéciales
    http://www.brujitafr.fr/2016/05/jean-vincent-place-ministre-et-bientot-colonel-dans-les-forces-speciales.h

    L’ex-sénateur écologiste va intégrer un régiment des forces spéciales de l’armée de terre comme « réserviste citoyen ». Et pas comme simple troufion. Au rapport ! Fraîche recrue du gouvernement et désormais soldat zélé du Hollandisme, Jean-Vincent Placé,...

  • Les députés votent la suppression de la Hadopi pour 2022
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/04/29/les-deputes-votent-la-suppression-de-la-hadopi-pour-2022_4910946_4408996.htm

    L’Assemblée nationale a adopté, jeudi 28 avril, un amendement écologiste mettant fin à la controversée Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) au 4 février 2022.

    Comme le raconte le site NextInpact, l’exécutif n’est pas parvenu à réunir suffisamment de députés pour repousser l’amendement, qui a été adopté dans un hémicyle quasi vide – quatre voix pour, trois voix contre. Cette suppression de la Hadopi est survenue lors du débat sur la proposition de loi sur les autorités administratives indépendantes et reste donc suspendue à l’examen en deuxième lecture du texte, au Sénat.

    Le remplacement de la Hadopi était une promesse du candidat Hollande. « Il est nécessaire de remettre en question la Hadopi, comme le promettait le président de la République durant la campagne présidentielle », rappelaient les députés écologistes dans l’exposé des motifs de leur amendement.

    • Assemblée nationale ~ Deuxième séance du jeudi 28 avril 2016
      http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2015-2016/20160177.asp

      Mme [Sandrine Mazetier] la présidente [de séance]. Je suis saisie de deux amendements identiques, nos 8 et 10.

      La parole est à Mme Isabelle Attard, pour soutenir l’amendement no 8.

      Mme Isabelle Attard. Comme le proposait le rapporteur en commission, cet amendement inscrit dans la loi la fin de vie de la HADOPI à compter de l’expiration du mandat en cours du dernier de ses membres nommés, c’est-à-dire le 4 février 2022.

      Il est nécessaire de remettre en question l’existence et les missions de la HADOPI, comme le promettait le Président de la République durant la campagne présidentielle. L’échec de la HADOPI dans ses missions, malgré son budget très supérieur à celui de nombreuses AAI ou API, a été souligné par la commission d’enquête du Sénat et doit interpeller le législateur. Cette remise en question doit se faire dans le cadre d’un débat parlementaire dédié, comme le propose cet amendement qui inscrit dans la loi la date de la disparition de la HADOPI, fixée à 2022.

      Mme la présidente. La parole est à M. Jean-Luc Warsmann, pour soutenir l’amendement no 10.

      M. Jean-Luc Warsmann, rapporteur. Il est défendu.

      Mme la présidente. Quel est l’avis du Gouvernement sur ces deux amendements identiques ?

      M. Jean-Vincent Placé, secrétaire d’État. Vous comprendrez que le Gouvernement y soit défavorable. Bien sûr, il est tout à fait légitime de débattre et de réfléchir aux contours de la régulation exercée par la HADOPI en termes culturels, numériques, entrepreneuriaux et économiques. Néanmoins, le Gouvernement souhaite mener une large réflexion sur ce sujet. Malgré la grande qualité des personnes ici présentes, je ne pense pas que décider de la disparition de la HADOPI dans ces conditions soit compatible avec l’image que nous voulons donner du Parlement français. Même si je comprends cette discussion, il me semble que prendre une telle décision nuitamment,…

      M. Guy Geoffroy. Il n’est pas si tard que cela !

      M. Jean-Vincent Placé, secrétaire d’État. …alors qu’il y aura une deuxième lecture au Sénat, ne rendrait pas service à votre belle assemblée. Avis défavorable.

      Mme la présidente. La parole est à Mme Isabelle Attard.

      Mme Isabelle Attard. J’ai un peu de mal à comprendre certains comportements schizophrènes. Pendant des années, j’ai entendu un candidat et des personnes appartenant actuellement au Gouvernement réclamer la fin de la HADOPI, que désormais ils maintiennent à tout prix sous perfusion. Je dis bien « sous perfusion » car, lorsqu’on diminue les moyens d’une haute autorité, soit on désire qu’elle meure à petit feu, soit on désire qu’elle n’exerce que la moitié des missions qui lui ont été confiées initialement.

      En tout cas, d’un point de vue humain et même de simple management, il est tout simplement inacceptable de s’y prendre ainsi. Notre pays a besoin de décisions claires, dans un sens ou dans un autre. À partir d’un certain moment, il faut choisir. On ne peut pas prononcer, pendant des années, des déclarations tonitruantes selon lesquelles la HADOPI ne sert à rien et, des années plus tard, maintenir sous perfusion – je maintiens ces termes – une haute autorité dont on peut s’interroger sur l’utilité, les missions et les coûts en termes de personnel. Il faut qu’une décision soit prise ! Nous devons avoir un vrai débat parlementaire. Puisqu’il y a eu un vrai débat parlementaire lors de sa création, je souhaiterais, au nom de mon groupe, que soit organisé un vrai débat pour décider du maintien ou non de ce type de haute autorité dans notre paysage.

      Mme la présidente. La parole est à M. le rapporteur.

      M. Jean-Luc Warsmann, rapporteur. Je retire l’amendement no 10.

      (L’amendement no 10 est retiré.)

      M. Dominique Raimbourg, président de la commission des lois. Je demande une suspension de séance, madame la présidente.

      Suspension et reprise de la séance

      Mme la présidente. La séance est suspendue.

      (La séance, suspendue à vingt et une heures quinze, est reprise à vingt et une heures vingt-cinq.)

      Mme la présidente. La séance est reprise.

      Je mets aux voix l’amendement no 8 de Mme Attard.

      (L’amendement no 8 est adopté.)

      (L’article 43 bis, amendé, est adopté.)

    • Hadopi : et si la partie s’arrêtait le 4 février 2022 ?
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/04/30/hadopi-et-si-la-partie-s-arretait-le-4-fevrier-2022_4911356_3234.html

      La Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) va-t-elle disparaître ? Le vote intervenu dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 avril, à l’Assemblée nationale sonne comme un rappel au président de la République sur un des engagements qu’il avait pris avant 2012. « Je remplacerai la loi Hadopi par une grande loi signant l’Acte II de l’exception culturelle française, qui conciliera la défense des droits des créateurs et un accès aux œuvres par Internet facilité et sécurisé », déclarait le candidat en campagne.
      […]
      Quant à la grande loi annoncée par François Hollande, elle n’est pas à l’ordre du jour.

      Le Monde joue à faire peur, le Sénat va mettre bon ordre…

  • #Emmanuelle_Cosse, de l’activisme d’Act Up au #gouvernement de #Manuel_Valls
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110216/emmanuelle-cosse-de-lactivisme-dact-au-gouvernement-de-manuel-valls

    Manuel Valls, Emmanuelle Cosse et le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, lors d’un meeting pour les départementales en mars 2015 © Reuters Courtisée depuis des mois par #François_Hollande, la secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts a fini par accepter d’entrer au gouvernement. Au risque de provoquer l’ultime explosion de son parti qui est en désaccord avec ce choix. Ses amis et anciens camarades d’Act Up à Regards sont incrédules. Jean-Vincent Placé et Barbara Pompili intègrent également l’équipe dirigée par Manuel Valls.

    #France #Ecologie #EELV #remaniement

  • Le gouvernement français envisage une déchéance de nationalité comme sanction pour tous les citoyens
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/jan2016/frps-j07.shtml

    Cette loi rapproche bien plutôt la France d’une situation où la police pourra effectivement mettre hors-la-loi quiconque est reconnu coupable d’un délit relevant d’une gamme toujours plus étendue de délits liés au terrorisme ou à la violence contre la police ou d’autres représentants de l’État.

    Divers politiciens du PS ou de partis proches continuent de proposer des alternatives à la privation de citoyenneté. Le chef du Parti Vert Jean-Vincent Placé propose une privation des droits civiques, mesure appliquée à la fin du 19e siècle aux ouvriers partisans de la Commune de Paris ayant survécu au massacre des Communards par le gouvernement versaillais en 1871.

  • Après la Manif pour tous, la #déchéance_pour_tous, la politique devient de plus en plus exaltante en 2016…

    Les socialistes pris au piège du débat sur la déchéance de nationalité
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/01/05/les-socialistes-pris-au-piege-du-debat-sur-la-decheance-de-nationalite_48416

    Après la déchéance pour les Français avec une double nationalité, la déchéance « pour tous » ? Au risque de créer des apatrides et de substituer à une mesure controversée une alternative qui pourrait l’être encore plus ? L’idée, évoquée ces dernières semaines par différentes personnalités politiques, à gauche comme à droite, comme Jean-Vincent Placé, Nathalie Kosciusko-Morizet ou Jean-Pierre Chevènement, a été reprise par plusieurs responsables de la majorité. Ainsi, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, opposé à la déchéance pour les binationaux car « ce n’est pas une valeur qui vient de la gauche », déclare lundi sur LCI : « On peut continuer sur la déchéance de nationalité, mais, à ce moment-là, il faut qu’elle soit ouverte à l’ensemble des Français, et pas seulement aux binationaux. »

  • COM 21 : l’accord secret
    http://www.eauxglacees.com/COM-21-l-accord-secret

    Au lendemain de l’éblouissant accord interplanétaire signé à Paris, Eaux glacées révèle en exclusivité mondiale les termes de l’accord secret signé à Paris par deux protagonistes éminents de l’écologie non punitive. Selon un communiqué commun signé dans la nuit et immédiatement diffusé à la presse internationale par le Grand Chevalier de l’ordre des fossoyeurs et la Madone de Pancha Mama : “Pour les abeilles, rien ne sera plus jamais comme avant !” La question écrite n° 18305 de M. Jean-Vincent Placé (Essonne (...)

  • Le réchauffement climatique, un enjeu majeur pour la paix dans le monde, selon des responsables réunis à Paris
    http://information.tv5monde.com/en-continu/le-rechauffement-climatique-un-enjeu-majeur-pour-la-paix-dans-

    Il devient « indispensable d’anticiper les impacts du réchauffement climatique sur le plan sécuritaire », ont souligné plusieurs participants, dont M. Fabius, même si des pays comme la France ont déjà intégré le climat dans leur politique de défense.

    Je découvre le concept de #défense_verte.

    Le chef d’état-major des armées françaises, le général de Pierre de Villiers, a assuré que l’armée partageait ce « même attachement à la planète », assurant que des efforts étaient aussi faits sur les matériels, la consommation d’énergie, pour rendre les armées plus propres.

    Militaires et écologistes fraternisent contre le dérèglement climatique
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/10/14/01016-20151014ARTFIG00273-militaires-et-ecologistes-fraternisent-contre-le-

    Entre le général cinq étoiles et l’éternel insoumis, le rendez-vous aurait pu tourner court. Il s’est révélé plus que cordial. Le chef d’état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers et le militant altermondialiste - et député européen - José Bové ont souligné leur intérêt commun pour la cause du climat, mardi au Sénat, à la veille de la rencontre international des ministres de la Défense qui s’est tenue jeudi à l’Ecole militaire et à l’approche de la COP21.
    [...]
    Côté écolos, Jean-Vincent Placé et l’ancienne ministre Dominique Voynet avaient aussi répondu présents.
    [...]
    Face au défi global du déréglement climatique, ces partenaires improbables ont décidé d’amorcer un dialogue. Une première rencontre avait eu lieu l’an dernier entre Daniel Cohn-Bendit et le général Bertrand Ract-Madoux, alors chef d’état-major de l’Armée de terre.
    [...]
    « Les Français ont toujours su se retrouver dans les moments difficiles », a conclu le général de Villiers, évoquant un « pays de Gaulois » et se tournant vers son voisin moustachu en déclenchant des sourires. José Bové lui a fait écho. Le porte-flambeau du mouvement du Larzac, dans les années soixante-dix, ne s’émeut même pas de l’arrivée prochaine de Légionnaires sur le Causse.

    #climat-sécurité #militarisation

    • « Le lien entre changement climatique et conflits n’est ni à surévaluer ni à négliger »
      http://www.liberation.fr/futurs/2015/10/14/le-lien-entre-changement-climatique-et-conflits-n-est-ni-a-surevaluer-ni-

      Quand on regarde le nombre de publications américaines et britanniques sur le changement climatique et la sécurité, comparé aux publications françaises, il n’y a pas photo. Le premier travail français sur le sujet date de 2011. Et nous sommes peu à travailler dessus. On y vient tout doucement. Il y a dix ans, cela faisait sourire tout le monde ; dans dix ans, ce sera normal. La recherche va s’amplifier car nous avons tous compris qu’il s’agit là d’un vrai enjeu.

      [...]

      [Katrina] a accéléré la prise de conscience des Etats-Unis. Ils se sont rendu compte que le changement climatique posait aussi des questions de #sécurité intérieure et favorise l’apparition de troubles à l’ordre public. Les pays les plus pauvres sont les plus vulnérables, mais cela ne veut pas dire que les plus riches ne le sont pas.

      [...]

      L’accaparement des terres peut être perçu indirectement comme une politique d’adaptation.

    • Parce qu’être gros c’est évidemment « se laisser aller » … je cherche aussi un terme à inventer concernant l’#auto-flagellation de ceux qui intègrent si bien les normes d’oppression qu’ils souhaitent en faire profiter les autres.
      Je vais finir par être très très fière d’être ronde à force d’entendre de telles inepties et dire tout haut que j’emmerde ces petits clébards de la #grossophobie.
      Mais comme je suis super cool, je me dis que vraiment ces gens là de la politique souffrent bien plus qu’on ne croit de leur apparence humaine et je crains que d’ici six mois, quand il aura retrouvé ses kilos, il soit encore plus malheureux, pauvre mossieur qui ne voit plus que sa petite balance à lui.
      Et pôvre petit mossieur qui imagine qu’en culpabilisant les gros et en les désignant responsables du climat, la vie sur terre va mieux se porter.

    • Oui @philippe_de_jonckheere, c’est bien malheureusement ce que je lui imagine. Quand on s’impose un système restrictif, on souffre, les privations génèrent des frustrations, et en compensation on ne fait que renforcer la haine de soi et de l’humain, cet être horriblement imparfait. Aller mieux en passant par du punitif masochiste c’est une logique curieuse, puisqu’elle pousse à aller plus mal. J’avais un ami peintre qui se proposait de faire des portraits à ceux qui ne s’aiment pas, pour passer des heures à peindre et les aider à restaurer l’image mentale de leurs visages et de leurs corps. Je trouve cette démarche nettement plus vivante et réjouissante, ne serait-ce que parce qu’elle est échange et bienveillance.

  • Jean-Vincent Placé explique qu’il ne veut pas devenir ministre à tout prix : « Je gagne plus » au Sénat
    http://endehors.net/news/jean-vincent-place-explique-qu-il-ne-veut-pas-devenir-ministre-a-tout-prix

    Lu sur le Lab Europe1 : "MONEY MONEY MONEY Il y a un moment où il va falloir arrêter de dire que Jean-Vincent Placé veut absolument devenir ministre. Alors oui, peut-être le sénateur a-t-il pensé qu’il pourrait succéder à François Rebsamen, même si son nom n’a jamais vraiment été évoqué. Sans doute (...) — Actualité

  • Retour sur les Journées d’été EELV 2015 | Opinion sur rue
    https://fsoulabaille.wordpress.com/2015/08/23/retour-sur-les-journees-dete-eelv-2015

    Je garderai longtemps en mémoire cette vision de Jean-Vincent Placé traversant le village de restauration et de détente, personne ne venant à sa rencontre et n’allant à la rencontre de personne, poursuivi par un militant harceleur tel une guêpe autour d’un pot de confiture et allant finalement s’installer à une table éloignée, à l’ombre et loin des regards, seul.

    #EELV #JDE #Lille

  • Jean-Vincent Placé, François de Rugy et le dégoût de la #politique
    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1886

    Je n’aborde pas les causes de ce naufrage, que je crois, que j’espère définitif. Ce qui m’ennuie et me navre, c’est de ne pas savoir inventer un mot nouveau qui puisse s’imposer. D’évidence, s’ils sont écologistes, je ne le suis pas. Et inversement. Bien sûr, dans mon intérieur mental, je sais bien que ce mouvement n’est en aucune manière écologiste, mais à quoi bon le clamer ? Ils ont le label, ils ont préempté la belle maison que je souhaitais si fort habiter. Le mal est fait, et je sais bien qu’il est irréparable. Au reste, il faut une bonne raison pour qu’un mot s’impose. Et beaucoup de temps pour que son usage disparaisse. Je vous laisse réfléchir sur la destinée des mots socialiste et communiste. Et Dieu sait que le mot communiste est superbe, si sa réalité fut ignoble.

    #faisans #arrivistes

  • Combattre le mal-e- par la poule ? ? ?

    Jean-Vincent Placé, la poule et les femmes | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/03/05/jean-vincent-place-la-poule-et-les-femmes

    Poser avec une poule pour dénoncer le sexisme en politique. Jean-Vincent Placé a choisi une manière très visuelle – et un peu surprenante – de célébrer la Journée de la femme, le 8 mars.

    Le sénateur écologiste a été photographié dans le mensuel Marie-Claire, qui a publié l’image sur Twitter mercredi 4 mars.

    #sexisme #raccourcis

  • Les réactions (pas du tout virulentes) aux propos de Cukierman
    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20150223.AFP9766/reactions-aux-propos-de-roger-cukierman-sur-les-jeunes-musulman

    Des propos intolllllllérables que nous dénonçons vigourrrrreusement… (notre vieux pote Roger s’est un peu lâché, hein, mais il a bon fond quand il est pas bourré)
    – Jean Paul Huchon : « Dire que tous les jeunes musulmans sont potentiellement des jihadistes, c’est très embêtant. […] là il fait la totale notre ami Cukierman […] Il s’agit de maladresses dans une communauté qui honnêtement est très inquiète. Il s’est un peu lâché »
    – Bruno Le Roux : « une déclaration qui ne me semble pas juste d’ailleurs »
    – Jean-Vincent Placé : « les sentiments sont exacerbés, chaque mot suscite des réactions, je ne veux commenter ni les mots ni les réactions »
    – Thierry Solère : « Cukierman n’a pas tort, il a dit ce qu’il pensait, c’est une voix autorisée »
    – Hassen Chalghoumi : « Si les propos (de Roger Cukierman) ont été mal compris, il va les clarifier »
    – Latifa Ibn Ziaten : « J’aimerais qu’il y ait une clarification. Les jeunes musulmans se sentent montrés du doigt. Ce n’est pas la peine d’en rajouter »
    – Michel Serfaty : « La langue (de Roger Cukierman) a fourché. »

    On pourra comparer ces fermes condamnations avec la mollesse des réactions aux propos – par exemple – de Roland Dumas il y a tout juste une semaine :
    http://www.liberation.fr/societe/2015/02/16/tolle-a-gauche-et-a-droite-apres-les-propos-de-roland-dumas-sur-manuel-va

    Le diner communautaire du CRIF, un moment de rassemblement républicain
    – Jean-Paul Huchon : « cela ne va pas nous empêcher de prolonger l’esprit du 11 janvier »
    – Bruno Le Roux : « La République elle-même réunit ces différentes communautés pour qu’elles puissent vivre et se parler au sein de la communauté nationale. »
    – Jean-Vincent Placé : « ces moments œcuméniques de rassemblement, surtout dans la situation post 7 janvier […] je regrette que ce n’ait pas été un temps d’unité nationale maximale »
    – Latifa Ibn Ziaten : « c’est un grand honneur pour moi, c’est ça le vivre-ensemble et le respect de l’autre »

    Hé ben, Momo, si tu peux pas comprendre une bonne blague un peu gauloise, faut rentrer dans ton pays
    – Bruno Le Roux : « Je regrette (l’absence du CFCM), ils ont réagit à une déclaration […] mais je pense qu’il y aura après ce soir de multiples occasions de discuter ensemble »
    – Jean-Vincent Placé : « Je regrette, comme tous les participants du diner, que les musulmans de France ne viennent pas, surtout que c’est la première fois. »
    – Thierry Solère : « Il faut pouvoir écouter sans s’énerver. Le CFCM a fait une erreur »
    – Hassen Chalghoumi : « Je regrette l’absence du CFCM. Arrêtons le jeu politique. La France a besoin d’apaisement. »