person:charles enderlin

  • Netanyahu pushes law to neutralize High Court oversight and uphold his immunity - Israel News - Haaretz.com

    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-netanyahu-pushes-law-to-neutralize-high-court-oversight-and-uphold

    Commentaire de Charles Enderlin sur FB :

    Il s’agit de démolir la démocratie israélienne au profit d’une majorité parlementaire de circonstance constituée d’ultra orthodoxes anti sionistes et de racistes

    Prime Minister Benjamin Netanyahu plans to advance a far-reaching bill that would allow the Knesset and government ministers to ignore rulings of the High Court of Justice in administrative matters, not just in cases where it strikes down legislation. The proposed law would permit the annulment of a High Court decision to rescind Netanyahu’s immunity, if such a decision is made.

    #israël

  • Élections israéliennes : ce qu’en dit Charles Enderlin sur FB

    Charles Enderlin
    22 h ·

    bon.. Mes amies et amis.. On va vers la poursuite de la politique mise en place par Sharon de maintenir la division entre Gaza et la Cisjordanie pour empêcher la création d’un état palestinien. Donc, Netanyahu va conclure le deal qu’il envisage avec le Hamas. Il faut rappeler que le principal adversaire actuel du Hamas ce n’est pas Israël mais l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas avec qui la droite israélienne refuse de négocier. L’intérêt du Hamas c’est de maintenir son contrôle sur la population de Gaza, donc, obtenir d’Israël un allégement de la situation humanitaire. Ce qui est train d’être négocié. Pour en arriver là, le Hamas a maintenu la pression pendant un an. Manifs sur la frontière, tirs de roquette.. A la veille des élections Netanyahu veut le calme et est prêt à payer pour cela, si le Hamas promet le calme pendant quelques années. Pas question de le forcer à accepter un retour de l’Autorité palestinienne à Gaza, cela signifierait remettre l’idée de négociations sur le tapis.. Des concessions territoriales en Cisjordanie, la droite n’en veut pas .. Le deal avec le Hamas va donc permettre la poursuite de la colonisation.. Ce dont les islamistes se fichent.. Le Hamas est totalement opposé à un accord entre l’autorité palestinienne.. Mais soutient l’idée d’un cessez le feu de longue durée avec Israël. La droite israélienne est tout à fait sur cette même ligne

    #israël #éléctions

  • Israël hanté par la Nakba
    Thomas Vescovi, Monde diplomatique, mai 2018
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/05/VESCOVI/58636

    « La marche du grand retour » : c’est ainsi que les organisations politiques palestiniennes nomment les actions menées chaque année depuis 2009 entre le 30 mars et le 15 mai. Pour l’État d’Israël, le 14 mai marque le souvenir de ce jour de 1948 où David Ben Gourion déclara l’indépendance. La société palestinienne, elle, commémore le lendemain la Nakba (« catastrophe », en arabe) : l’expulsion des 805 000 Palestiniens dont les descendants attendent encore l’application de la résolution 194, votée le 11 décembre 1948 par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU). Ce texte fonde leur « droit au retour » : c’est-à-dire de pouvoir rentrer dans leurs foyers ou de recevoir une compensation. Enfin, c’est à cette date que l’administration de M. Donald Trump entend inaugurer la nouvelle ambassade des États-Unis à Jérusalem.

    Au terme de la première guerre israélo-arabe, des centaines de milliers de Palestiniens se retrouvent éparpillés aux quatre coins de la région. Des historiens enregistrent les événements, conscients que la version du vainqueur risque de s’imposer. Les écrits de Walid Khalidi ou Sami Hadawi sont sans ambiguïté : qu’il ait préféré fuir de lui-même pour se protéger ou qu’il y ait été forcé, le peuple palestinien a été chassé de sa terre (1). Mais, pour que cette version des événements de 1948 se diffuse au-delà du monde arabe, il a fallu attendre 1987 et la publication des premiers ouvrages des « nouveaux historiens » israéliens, parmi lesquels Benny Morris, Tom Segev, Ilan Pappé et Avi Shlaïm (2). En s’appuyant sur les archives de leur État, ces chercheurs ébranlèrent un à un les piliers de l’historiographie officielle.

    La temporalité de ces publications n’est pas anodine. Le premier ouvrage paraît lorsque se déclenche la première Intifada, près d’une décennie après l’arrivée au pouvoir de la droite et le début du mouvement refuznik, qui voit des objecteurs de conscience refuser de servir dans les territoires occupés tandis que des militaires israéliens s’interrogent à propos des pratiques de leur armée. Les pacifistes entrent dans une phase d’ouverture et d’interrogation sur leur société, leur État et leur rapport à l’autre. L’accession d’Itzhak Rabin au poste de premier ministre en 1992 et le début des négociations avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui conduisent à la signature des accords d’Oslo en septembre 1993, s’inscrivent dans ce cadre. C’est l’époque où la guerre froide se termine et où le soutien de nombreux pays arabes à la coalition anti-irakienne durant la guerre du Golfe de 1991 sonne le glas d’un panarabisme longtemps opposé à toute négociation avec Israël.

    Au cours de la première moitié des années 1990, les travaux des « nouveaux historiens » suscitent un réel intérêt au sein d’une partie de la société israélienne. Conférences, séminaires, débats dans les médias : sans être acceptées par tous, les thèses avancées dans ces ouvrages sont du moins discutées. Des projets d’écriture d’une histoire israélo-palestinienne surgissent, de même que des commissions visant à revoir les programmes d’histoire dans les écoles. Cependant, les discussions restent cantonnées aux milieux intellectuels. L’assassinat de Rabin par un extrémiste juif en 1995, puis l’arrivée au pouvoir de M. Benyamin Netanyahou en 1996 et le début des attentats-suicides sur le sol israélien mettent à mal ce processus d’ouverture, mais ne l’interrompent pas.

    Le déclenchement de la seconde Intifada, fin septembre 2000, referme néanmoins les derniers espaces d’échange et de dialogue entre Israéliens et Palestiniens au sujet de leurs récits historiques. Principaux promoteurs de ces relations, les mouvements pacifistes s’effondrent à la suite de l’échec, en juillet 2000, du sommet de Camp David ; un échec dont le premier ministre travailliste Ehoud Barak, par un tour de passe-passe masquant sa propre intransigeance (il reconnaîtra plus tard n’avoir rien proposé au dirigeant palestinien), impute la responsabilité au seul Yasser Arafat. Sans représenter l’avant-garde du mouvement, les militants de la gauche sioniste parvenaient à rassembler de larges secteurs de la société israélienne. Avec les déclarations de M. Barak et le déclenchement d’un second soulèvement palestinien bien plus meurtrier et militarisé que le premier, la majeure partie d’entre eux cessent toute activité pacifiste ; leurs organisations s’essoufflent.

    Pour la société juive, il n’y aurait alors « plus de partenaire » avec qui faire la paix. Les Israéliens perçoivent la seconde Intifada comme une attaque sans sommation des Palestiniens, qui plus est marquée par la mobilisation du Hamas, nouvelle force politique à tendance islamiste, ce qui fait écho à une actualité mondiale anxiogène. En 2001, Ariel Sharon, chef de file de la droite, remporte les élections en proposant une autre issue : puisque la cohabitation est impossible, la séparation amènera la paix. Conformément à cette logique unilatérale, un mur est construit en Cisjordanie entre Palestiniens et colons israéliens et l’armée se retire de la bande de Gaza.

    La mémoire de la Nakba est à nouveau profondément enfouie au profit de la vieille propagande : les Palestiniens auraient quitté leur terre pour ne pas vivre avec des Juifs ; Israël a droit à cette terre que Dieu aurait donnée à Abraham. Dès sa prise de fonctions, Sharon fait retirer des écoles le manuel d’histoire d’Eyal Naveh, qui introduisait une vision hétérodoxe de 1948. À l’université, les travaux des « nouveaux historiens » sont combattus avec virulence. Aujourd’hui, cette bataille est au cœur des actions d’Im Tirtzu, une organisation estudiantine proche du dirigeant d’extrême droite et actuel ministre de l’éducation Naftali Bennett, dont les militants ont mené ces dernières années une campagne baptisée « La Nakba est un mensonge » (3). Les Israéliens refusent de se considérer comme partie prenante de l’histoire palestinienne, et les institutions leur martèlent qu’ils sont les héritiers d’idées émancipatrices et progressistes.

    La création d’Israël a lieu au lendemain de la guerre la plus meurtrière de l’histoire, à l’issue de laquelle les idéaux de liberté ont triomphé du fascisme. Les Juifs incarnent les principales victimes de la terreur nazie, et la fondation d’un État-refuge au Proche-Orient doit venir réparer cette tragédie pourtant européenne. Dès lors, la défense d’Israël devient un enjeu à la fois politique et civilisationnel. La mémoire de la Nakba risque de ternir la totale innocence qu’affiche l’appareil d’État israélien. Accepter qu’à la création du pays ses combattants n’aient pas été des victimes, mais des bourreaux, ruinerait la « pureté des armes » dont se targue l’armée dite « de défense » d’Israël.

    La logique de séparation a entraîné dans la société juive israélienne un profond désintérêt pour la question palestinienne. Lors des élections législatives de mars 2015, seuls 9 % considéraient l’obtention d’un accord de paix avec les Palestiniens comme une priorité pour le prochain gouvernement (4). Ce sujet devenant invisible à leurs yeux, une forte proportion d’Israéliens se rallient aux idées les plus nationalistes. En 2001, lorsque la violence de la seconde Intifada était à son paroxysme, 35 % d’entre eux se disaient favorables à un « transfert » de la population arabe hors d’Israël vers la Cisjordanie ou la Jordanie (5). En 2015, 58 % soutiennent cette proposition, et 59 % la mise en place d’un régime d’apartheid privilégiant les Juifs en cas d’annexion de la Cisjordanie.

    Sur les ruines du grand mouvement pour la paix ont toutefois émergé de petites organisations agissant sur des questions plus ciblées. Ainsi Zochrot, fondée en 2001, se donne pour objectif d’enseigner la Nakba à la société israélienne. Elle a pris l’initiative de la première conférence sur le droit au retour des réfugiés palestiniens en Israël et organise depuis 2013 un festival annuel de films intitulé « De la Nakba au retour ». Elle propose également des visites de sites palestiniens « abandonnés » en 1948. La résidence d’un cheikh devenue cafétéria de l’université de Tel-Aviv, des maisons palestiniennes transformées en centre psychiatrique à Kfar Shaul : autant d’éléments du paysage israélien qui rappellent l’arabité de la terre. Pour les fondateurs du centre de recherche alternatif De-Colonizer (décoloniser), Éléonore Merza et Eitan Bronstein, la Nakba reste un tabou en Israël. En pratique, « la discussion se limite généralement à la question de savoir s’il est souhaitable ou même permis d’en discuter ». Cependant, ils notent que la situation a évolué, puisque le mot bénéficie d’un écho suffisant pour inquiéter les responsables politiques.

    Le 23 mars 2011, la Knesset, le Parlement israélien, adopte un amendement au budget prévoyant qu’aucune organisation commémorant le jour de la fête nationale comme un deuil ne reçoive plus de subventions. Naturellement, ces associations n’en bénéficiaient pas auparavant, mais il s’agit de les stigmatiser et de diffuser le sentiment que prendre part à ce type de manifestations vous place en dehors de la société. Par ailleurs, l’amendement dénie à la population arabe d’Israël, soit un habitant sur cinq, le droit d’honorer son histoire. D’ailleurs, depuis 2009, les écoles arabes n’ont officiellement plus le droit d’utiliser le terme « Nakba » dans leurs programmes.

    Pour la sociologue Ronit Lentin, il existe en Israël trois manières de considérer la Nakba (6). Une minorité ressasse la vision fantasmée de la Palestine comme « terre sans peuple pour un peuple sans terre ». D’autres reconnaissent partiellement la tragédie vécue par les Palestiniens, mais refusent d’admettre une quelconque responsabilité juive, voire répètent les arguments éculés sur les liens entre les Arabes et les nazis (7). Enfin, certains reconnaissent explicitement l’expulsion, mais refusent l’idée de présenter des excuses, ou regrettent même que le transfert n’ait pas été total — comme le « nouvel historien » repenti Benny Morris, qui a fini par affirmer : « Un État juif n’aurait pas pu être créé sans déraciner les Palestiniens (8). »

    Le Likoud, quant à lui, s’en tient à la version officielle niant toute expulsion, et par conséquent tout droit des Palestiniens sur la terre. La gauche sioniste reconnaît des massacres et des expulsions, mais en attribue la responsabilité aux milices nationalistes du Parti révisionniste, l’Irgoun et le Lehi.

    Pour certains militants anti-occupation, la découverte de la réalité de 1948 a marqué le début d’une remise en question plus générale de l’État d’Israël. D’où la réticence de beaucoup de leurs concitoyens à s’interroger sur cette période. Accepter de voir s’effondrer le récit inculqué depuis l’école les condamnerait à une marginalisation, voire à une stigmatisation ; on les accuserait d’accepter le discours de l’adversaire. Ainsi, certains parviennent à enfouir ces vérités au plus profond d’eux-mêmes afin de poursuivre normalement leur vie.

    Conformément à la théorie freudienne (9), Israël agit avec la Nakba comme un esprit traumatisé qui tente de refouler ce qui le hante. Une sorte d’« inquiétante étrangeté », à la source d’un sentiment de honte ressenti à l’égard d’actes passés, provoque un malaise qui pousse à vouloir les faire disparaître. Ce passé dérangeant revient, selon Freud, lorsque s’effacent les limites entre l’imagination et la réalité. La mémoire de la Nakba remonte à la surface par l’intermédiaire de divers acteurs qui détruisent les créations imaginaires pour montrer la réalité, et de Palestiniens qui saisissent toutes les occasions de resurgir dans l’espace public.

    La marche du 30 mars et celles qui ont suivi, avec leur lourd bilan humain, sont un cauchemar pour l’État d’Israël ; un rappel du fait que cinq millions de Palestiniens, les réfugiés et leurs descendants qui vivent à Gaza, en Cisjordanie ou dans d’autres pays de la région continuent de s’accrocher à leur droit au retour, ou à une indemnité à titre de compensation pour avoir été chassés de leur terre et de leurs demeures. Ils incarnent une injustice dont les Israéliens restent comptables.

    Thomas Vescovi Chercheur indépendant en histoire contemporaine, auteur de La Mémoire de la Nakba en Israël, L’Harmattan, coll. « Comprendre le Moyen-Orient », Paris, 2015.

    (1) Walid Khalidi, Nakba, 1947-1948, Sindbad - Actes sud - Institut des études palestiniennes, Arles, 2012.
    (2) Lire Dominique Vidal, « L’expulsion des Palestiniens revisitée par des historiens israéliens », Le Monde diplomatique, décembre 1997.
    (3) Lire Charles Enderlin, « Israël à l’heure de l’Inquisition », Le Monde diplomatique, mars 2016.
    (4) The Times of Israel, Jérusalem, 25 janvier 2015.
    (5) Gideon Levy, « Survey : Most Israeli Jews wouldn’t give Palestinians vote if West Bank was annexed », Haaretz, Tel-Aviv, 23 octobre 2012.
    (6) Ronit Lentin, Co-memory and Melancholia. Israelis memorialising the Palestinian Nakba, Manchester University Press, 2010.
    (7) Lire Gilbert Achcar, « Inusable grand mufti de Jérusalem », Le Monde diplomatique, mai 2010.
    (8) Haaretz, 9 janvier 2004.
    (9) Sigmund Freud, L’Inquiétante Étrangeté et autres essais, Gallimard, coll. « Folio essais », Paris, 1985 (1re éd. : 1919).

    #Palestine #Nakba #Histoire

  • Enfant de 8 ans agressé à Sarcelles : aucune trace de l’agression pour l’heure
    M6info1 février 2018
    https://m6info.yahoo.com/enfant-de-8-ans-agresse-sarcelles-le-caractere-antisemite-non-confirme

    (...) “Cette affaire s’est emballée trop rapidement”

    “Cette affaire s’est emballée trop rapidement. Les hommes politiques ont embrayé tout de suite alors qu’il y a encore beaucoup de vérifications à faire. C’est devenu incontrôlable”, souligne une source proche de l’enquête. Les investigations vont continuer ces prochains jours. Au regard de ces éléments, le procureur décidera s’il faut poursuivre ou classer cette enquête.

    Le mobile antisémite retenu par le parquet

    L’enfant, qui se rendait à un cours de soutien scolaire, âgé de 8 ans, a raconté avoir été agressé deux adolescents alors qu’il se rendait à un cours de soutien. Le “mobile antisémite” a été retenu par le parquet de Pontoise, en raison de sa kippa, visible. L’enfant portait également un châle de prière qui pouvait être aperçu sous son manteau.
    Emmanuel Macron réagit le soir-même

    Emmanuel Macron a réagi à cette agression présumée, déclarant le soir-même sur Twitter : “C’est toute la République qui se dresse particulièrement aujourd’hui au côté des Français de confession juive pour combattre avec eux et pour eux chacun de ces actes ignobles”.

    Edouard Philippe a également dénoncé “une nouvelle forme d’antisémitisme violente et brutale qui s’exprime de façon de plus en plus ouverte sur notre territoire”.

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    Charles Enderlin‏Compte certifié @Charles1045
    15:01 - 1 févr. 2018
    https://twitter.com/Charles1045/status/959124672427290626

    Pas de témoins. Déclarations floues et imprécises de l’enfant de huit ans, entendu une seule fois par la police. Les parents n’ont pas fait établir de certificat médical Et le président de la République, le premier ministre, les médias nationaux, réagissent sans attendre ?!

    • Agression antisémite à Sarcelles. L’enfant et son frère de nouveau entendus par la police
      Ouest-France avec AFP | 2 février 2018
      https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/agression-antisemite-sarcelles-l-enfant-et-son-frere-de-nouveau-entendu

      Croche-pied et coups au bas-ventre

      D’après le récit livré aux enquêteurs, le garçon qui portait une kippa et dont les franges du châle de prière dépassaient de son manteau sortait de son domicile vers 18 h 30 pour se rendre à un cours de soutien, à quelques numéros de chez lui, quand deux jeunes mesurant 1,80 m ont surgi de derrière des poubelles.

      Ils lui ont fait un croche-pied, le faisant tomber, avant de lui décocher deux ou trois coups de pied au bas-ventre et aux jambes. Ils ont ensuite pris la fuite en attrapant au vol un tramway. Le garçon avait précisé qu’il n’était pas blessé car les « coups n’étaient pas forts », a fait savoir une source proche de l’enquête.

    • Ce que révèle l’« agression antisémite » de Sarcelles
      6 févr. 2018 Par Guillaume Weill Raynal Blog : Le blog de Guillaume Weill Raynal
      https://blogs.mediapart.fr/guillaume-weill-raynal/blog/060218/ce-que-revele-l-agression-antisemite-de-sarcelles

      L’emballement disproportionné des premières heures – aujourd’hui retombé - a suscité son lot habituel de commentaires tendancieux sur les « banlieues musulmanes ». Mais pas seulement. Un nouveau palier vient d’être franchi dans la construction du discours sur le « nouvel antisémitisme ». Dont on vient d’apprendre par ailleurs qu’il ne repose sur aucune statistique officielle !

  • i24NEWS - „Je suis sioniste jusqu’à la ligne verte“ (C. Enderlin à i24NEWS)

    https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/154595-170903-l-occupation-passe-tres-mal-a-la-tele-mais-il-n-y-a-pas-le-cho

    Le journaliste Charles Enderlin était ce dimanche soir le premier invité de l’émission « Elie sans interdit » présentée par Elie Chouraqui, à retrouver désormais chaque dimanche soir sur i24NEWS.

    L’ancien correspondant de France 2 au Proche-Orient, tantôt admiré tantôt décrié pour sa couverture du conflit israélo-palestinien, est revenu sur son parcours, tout en s’exprimant sur de nombreux sujets propres à la région comme la question des réfugiés palestiniens, du sionisme, de la politique palestinienne, de la présence du Hamas à Gaza ou encore de l’avenir de la paix.

    #israël #Palestine #occupation #colonisation

  • Au nom du Temple, Charles Enderlin, Documents - Seuil | Editions Seuil

    http://www.seuil.com/ouvrage/au-nom-du-temple-charles-enderlin/9782021044072

    Au nom du Temple
    Israël et l’irrésistible ascension du messianisme juif (1967 - 2013)
    Charles Enderlin

    Plongeant ses sources dans la haute antiquité biblique, le fondamentalisme messianique juif a pris son essor en juin 1967, après la conquête de la Cisjordanie et, surtout, du Haram Al-Sharif, le troisième lieu saint de l’Islam - là où se trouvent aussi les ruines du Temple d’Hérode, là où le patriarche Abraham avait prétendu sacrifier son fils Isaac.

  • Meyer Habib est l’Élu
    http://jewpop-preprod.logui-studio.com/meyer-habib-est-lelu

    Son deuxième coup de génie : ses vidéos postées sur Facebook. Si vous ne les avez pas encore vues, c’est un must. Une leçon de communication politique communautariste et de rien à foutre de la déontologie républicaine et laïque. Pensez au tollé qu’aurait provoqué un candidat de confession musulmane ou chrétienne aux élections législatives – quel que soit son parti – qui aurait demandé à des imams ou à des prêtres d’appeler à voter pour lui parce qu’il est un candidat respectueux du Coran ou de l’Évangile #LoiDe1905… Meyer s’en tape totalement, même s’il est censé représenter les électeurs du Saint-Siège. Il ira jusqu’à se faire adouber par un « rabbin », Ron Chaya, qui estime que la Shoah est un « bienfait immense » pour l’État d’Israël et que les juifs massacrés par les nazis l’ont été en raison de leur mécréance #LesPlusGrandsRavDeNotreGénérationSoutiennentMeyerHabib.
     
    Meyer Habib restera sans doute dans l’histoire politique française comme une anomalie électorale créée par Nicolas Sarkozy, au travers de circonscriptions fictives censées être utiles à son parti aujourd’hui moribond. Homme fort sympathique au demeurant et chanteur-guitariste émérite, il conforte près de 8000 électeurs franco-israéliens ravis de le voir défendre Israël et les juifs —à la Knesset— l’Assemblée nationale. Et ravit aussi un certain nombre de juifs français qui estiment que le rôle d’un député de la République consiste à porter la parole du Likoud en France et la kippa à l’Assemblée nationale #MortAuVoile. Même si d’autres juifs français, peu séduits par sa faconde, se posent la légitime question de son respect de l’éthique parlementaire. Laister, larchouma, la honte… lit-on ainsi à son propos sur les réseaux sociaux #AshkénazesJaloux

  • Législatives 2017 : Meyer Habib, favori de Benyamin Nétanyahou et des rabbins israéliens

    http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2017/06/16/meyer-habib-favori-de-benyamin-netanyahou-et-des-rabbins-israeliens_

    Benyamin Nétanyahou a un candidat favori au second tour des législatives françaises : Meyer Habib. C’est son ami de longue date, son intermédiaire privilégié auprès des dirigeants français. Le 25 mai, le premier ministre israélien a même enregistré une vidéo de soutien, tout sourire à ses côtés, diffusé sur le compte Twitter du candidat. Cela suffira-t-il ? Meyer Habib (UDI) joue gros dans la 8e circonscription des Français de l’étranger. Il a été devancé au premier tour par Florence Drory, la candidate adoubée par La République en marche (35,51 % des voix, contre 36,73 %).

    Dans cette circonscription très éclatée, regroupant huit pays dont l’Italie, la Grèce, la Turquie et Israël, le taux de participation est si bas (9,40 % le 5 juin, sur 121 399 inscrits) que chaque voix pèse lourd. Meyer Habib, lui, mise tout sur les Franco-Israéliens, qui lui ont accordé 71 % de leurs suffrages.

    Lire aussi : Législatives 2017 : la République en marche en tête chez les Français de l’étranger

    « Implantations »

    Lors d’un débat avec sa concurrente, jeudi 15 juin, sur la chaîne i24news, il s’est montré offensif, attaquant sa concurrente, souvent désarçonnée, sur son appartenance passée au PS. « Le Parti socialiste a une obsession, ce qu’on appelle les colonies. Ce que j’appelle les implantations », a-t-il dit. Meyer Habib a aussi cité à plusieurs reprises, parmi les soutiens à Florence Drory, le journaliste Charles Enderlin, ancien correspondant de France 2 à Jérusalem, qu’il voit comme un épouvantail pour la frange la plus radicale de la communauté binationale.

    Meyer Habib affirme s’être « battu comme un lion » contre le terrorisme à l’Assemblée et appelle la France à « s’inspirer des méthodes israéliennes ». Tout en espérant la réussite d’Emmanuel Macron, qu’il prétend très bien connaître, le député sortant revendique surtout ses liens avec M. Nétanyahou.

    Il ne recule devant rien pour décrédibiliser son adversaire, quitte à brandir la Torah. Dans un courriel du 12 juin adressé aux électeurs, il assure que Florence Drory « excite le reste de la circonscription » contre lui et l’accuse d’être « une candidate propalestinienne », « chantre d’une laïcité antireligieuse ». Un comble pour cette Franco-Israélienne, vétéran du PS, engagée auprès de François Mitterrand, de Jack Lang et de Ségolène Royal, mais aussi épouse d’un ancien ambassadeur israélien à Rome.

    Dans ce même courriel, Meyer Habib appelle les Franco-Israéliens à la mobilisation : « Pour la première fois, avec moi, vous avez un député qui vous ressemble : profondément attaché à la France, sioniste, partisan de l’intégrité d’Eretz Israël et fidèle aux valeurs de la Torah. » Les références religieuses dans une élection législative française ne dérangent nullement Meyer Habib. Il a même demandé le soutien du grand rabbin séfarade d’Israël, Rav Itshak Yossef, qui apparaît à ses côtés dans une vidéo en hébreu.

    Il a aussi appelé à la rescousse les rabbins francophones de Netanya, ville côtière où la communauté française est très présente. Ils ont réclamé un sursaut des électeurs, au nom de la défense des valeurs de la Torah et de l’intégrité d’Israël. L’un d’eux estime même que le vote pour Meyer Habib est un devoir kadoch, c’est-à-dire sacré.

    « Pas une démarche normale »

    « Je suis très surprise qu’il en appelle aux rabbins, dit Florence Drory. Ce n’est pas une démarche normale en France, pays laïque, dans une élection. En outre, il méprise les électeurs du reste de la circonscription. Il fait ainsi l’aveu qu’il n’a rien fait pour eux comme député, en ne se préoccupant que d’Israël. »

    Le député sortant a lancé sa campagne en accusant le Quai d’Orsay de « biais antisioniste ». Dans un courrier daté du 3 mai, il interpellait le ministère des affaires étrangères au sujet de l’envoi des brochures électorales aux Français vivant en Cisjordanie et à Jérusalem. Le député s’élevait contre la mention sur l’enveloppe des « territoires palestiniens » comme adresse. « Il est grand temps de changer de logiciel, écrivait Meyer Habib. C’est une erreur d’analyse de se focaliser sur les frontières, d’être aveuglé par la question des “territoires” ou de prétendues “colonies”. »

    Les « prétendues » colonies font l’objet d’un consensus international depuis cinquante ans : elles sont considérées comme des implantations illégales. « Ce n’est pas un conflit de territoire, c’est, hélas, un conflit de civilisation », a-t-il renchéri pendant le débat télévisé.

    Depuis son élection en 2013, Meyer Habib a pris l’habitude de relayer, en France, les éléments de langage traditionnels de la droite nationale religieuse israélienne. Le 17 janvier, dans l’Hémicycle, le député avait dénoncé la conférence internationale organisée par la France, quelques jours plus tôt, afin d’encourager une reprise des négociations israélo-palestiniennes. A cette occasion, il avait lancé : « Jamais un juif ne sera un colon à Jérusalem, jamais un juif ne sera un colon en Judée ! Jamais ! » La « Judée-Samarie » est l’appellation biblique de la Cisjordanie, qu’affectionne la droite messianique.

  • La gênante campagne de Meyer Habib | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/147033/campagne-de-meyer-habib

    Le député LR/UDI sortant de la 8e circonscription des Français de l’étranger Meyer Habib concentre sa campagne en Israël où se trouvent 74.000 votants. Et n’hésite pas à mobiliser Benyamin Netanyahou et les rabbins, dont le Grand rabbin d’Israël, pour être réélu.

    #sans_vergogne

    • La campagne peu reluisante du candidat Habib
      Arie Avidor, | 9 juin 2017
      http://frblogs.timesofisrael.com/la-campagne-peu-reluisante-du-candidat-habib

      (...) Par respect pour mes lecteurs et pour moi-même, je ne nommerai pas les sites malodorants bien connus qui se sont mis au service de sa « communication », des sites qui sont tous proches de la LDJ (Ligue de défense juive), une organisation raciste et violente mise hors la loi en Israël comme aux États-Unis. Des sites spécialisés aussi dans la désinformation, l’intox et les « fake news », par exemple en répandant le bruit que Florence Drory allait être invalidée.

      Dans l’étrange déclaration d’après le premier tour où il dépeint sa défaite sous les traits d’un triomphe « colossal », le député sortant annonce également la couleur : sa campagne du second tour sera agressive, violente et sans entraves. Les outils de Meyer Habib et de ses séides, c’est l’invective et la calomnie. Invectiver et calomnier sa concurrente en tant que femme, en tant que démocrate et en tant que militante pour la paix.

      Dans la bouche du député sortant, Florence Drory serait « anti-religieuse ». En bon français, cela veut dire qu’elle n’adhère pas aux contraintes que les partis ultra-orthodoxes (qui appuient ouvertement Meyer Habib) tentent d’imposer à la population laïque en Israël.

      La candidate REM serait également, selon Meyer Habib et ses partisans, « antisioniste et pro-palestinienne ». Traduction libre : elle est favorable, à l’instar d’une majorité au sein de l’opinion publique israélienne, à une solution au conflit sur la base de deux États.

      Paradoxalement, à propos de sionisme, aucun des chantres du député sortant ne s’inquiète de le voir solliciter (et obtenir) l’appui de chefs religieux notoirement anti-sionistes qui dépêchent dans les bureaux de votes des colonnes d’élèves double nationaux de leurs écoles talmudiques qui forment une partie importante de son électorat.(...)

    • Législatives 2017 : Meyer Habib, favori de Benyamin Nétanyahou et des rabbins israéliens
      LE MONDE | 16.06.2017 à 12h41 • Mis à jour le 16.06.2017 à 15h41 | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant)
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/06/16/meyer-habib-favori-de-benyamin-netanyahou-et-des-rabbins-israeliens_5145609_

      (...) Lors d’un débat avec sa concurrente, jeudi 15 juin, sur la chaîne i24news, il s’est montré offensif, attaquant sa concurrente, souvent désarçonnée, sur son appartenance passée au PS. « Le Parti socialiste a une obsession, ce qu’on appelle les colonies. Ce que j’appelle les implantations », a-t-il dit. Meyer Habib a aussi cité à plusieurs reprises, parmi les soutiens à Florence Drory, le journaliste Charles Enderlin, ancien correspondant de France 2 à Jérusalem, qu’il voit comme un épouvantail pour la frange la plus radicale de la communauté binationale.

      Meyer Habib affirme s’être « battu comme un lion » contre le terrorisme à l’Assemblée et appelle la France à « s’inspirer des méthodes israéliennes ». Tout en espérant la réussite d’Emmanuel Macron, qu’il prétend très bien connaître, le député sortant revendique surtout ses liens avec M. Nétanyahou.

      Il ne recule devant rien pour décrédibiliser son adversaire, quitte à brandir la Torah. Dans un courriel du 12 juin adressé aux électeurs, il assure que Florence Drory « excite le reste de la circonscription » contre lui et l’accuse d’être « une candidate propalestinienne », « chantre d’une laïcité antireligieuse ». Un comble pour cette Franco-Israélienne, vétéran du PS, engagée auprès de François Mitterrand, de Jack Lang et de Ségolène Royal, mais aussi épouse d’un ancien ambassadeur israélien à Rome.

      (...)

  • Khalil Toufakji, cartographe palestinien de la colonisation, longuement interrogé - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/03/14/khalil-toufakji-cartographe-palestinien-de-la-colonisation-longuement-int

    Habituellement prompte à communiquer sur l’arrestation de terroristes ou présumés tels, la police israélienne commente peu celle, mardi matin, du principal cartographe palestinien #Khalil_Toufakji. Pas plus qu’elle n’explique pourquoi ses bureaux ont été vidés et les ordinateurs saisis. Il a été libéré en fin de journée après de longues heures d’interrogatoires mais son matériel et ses locaux sont toujours placés sous scellés.

    ...

    Peu connu du grand public, bien qu’il apparaisse dans le documentaire de Charles Enderlin, Au nom du Temple, le sionisme religieux contre la paix, Toufakji n’est pas un excité. En fait, ce scientifique résidant dans le quartier de Wadi-Joz (Jérusalem-Est) est un paisible grand-père qui s’attache depuis des années à étudier l’extension de la #colonisation israélienne dans la partie arabe de sa ville ainsi qu’en #Cisjordanie. Et il le fait bien, ce qui déplaît aux Israéliens.

    Comme quoi la #cartographie n’est pas un métier sans risque #Israël #Palestine #répression

    • Je me demande ce que les autorités israéliennes n’arrivent pas à comprendre :

      Après cinquante ans d’occupation, chaque jeune palestinien a un problème personnel. La mort d’un proche ou son emprisonnement. L’humiliation aux barrages. La pression imposée par le Shin Beth, par Tsahal ou par les services de sécurité palestiniens. Les familles désunies etc. Etc. Les problèmes sont les mêmes mais la solution est différente pour ces adolescents. C’est, être martyr.

  • Barak fustige Netanyahu, se plaint d’un "fascisme naissant" en Israël | The Times of Israël
    http://fr.timesofisrael.com/barak-fustige-netanyahu-se-plaint-dun-fascisme-naissant-en-israel

    Morceaux choisis, ça décoiffe !

    ❝L’ancien Premier ministre Ehud Barak a fustigé jeudi soir le gouvernement actuel d’Israël, en affirmant qu’il conduisait le pays sur la voie de devenir un « Etat d’apartheid », et devrait être renversé s’il ne parvenait pas à se remettre sur les rails.

    (...) Qualifiant de « faible, mou et bruyant » le gouvernement de Netanyahu, Barak a lancé critique après critique envers le dirigeant israélien et ses ministres dans un discours cinglant à la Conférence de Herzliya, les accusant de fonctionner sur la base d’un « agenda occulte » pour rendre impossible une solution à 2 Etats.

    « Réaliser [cet agenda] va inévitablement – et c’est un mot-clé dans cette discussion : inévitablement – nous amener à un Etat unique, qui sera un Etat d’apartheid », a déclaré Barak. « Ou bien cela sera un Etat binational avec une minorité juive dans une génération ou deux – ce qui aura une forte probabilité de générer une guerre civile interminable. » (...)

    Barak, qui a jadis servi comme ministre de la Défense sous Netanyahu jusqu’en 2013 date à laquelle quand il a quitté la vie politique, fait écho au discours prononcé plus tôt dans la journée par un autre ancien ministre de la Défense, Moshe Yaalon, en affirmant que le gouvernement israélien et le Likud avaient été pris d’assaut par un « noyau fanatique ayant une idéologie extrémiste » qui attaque librement la Cour suprême, la liberté d’expression et d’autres principes de la démocratie.

    « Seule une personne aveugle ou un mouton, un ignare ou quelqu’un de blasé, ne peut pas voir l’érosion de la démocratie et le ‘fascisme naissant’ « , a dit Barak, sous les applaudissements fournis du public.

    Faisant référence aux propos controversés prononcés le mois dernier par le chef d’état-major adjoint de Tsahal en Yair Golan, qui apparemment avait établi des parallèles entre Israël et l’Allemagne nazie, Barak a précisé qu’il ne comparaît pas Israël au fascisme européen d’il « y a 90 ans, 70 ans. »

    « Mais si cela ressemble à du fascisme naissant, marche comme du fascisme naissant et cancane comme du fascisme naissant, alors c’est la situation », a-t-il dit, sous une autre salve d’applaudissements.

    « L’agenda occulte »

    (...) « Un, Israël prévoit de continuer à contrôler la zone qui a été conquise, libérée en 1967 pour toujours. Deux, Israël n’est pas intéressé par la solution à 2 Etats, et ne veut pas d’un Etat palestinien à côté de lui. Trois, Israël attend que le monde s’adapte et accepte cette réalité, et espère que des événements difficiles – comme les attaques terroristes en Europe, la situation en Syrie, etc – vont détourner son attention [de la situation ici], » a dit Barak.

    « Quatre, Israël acceptera une autonomie avec des droits limités pour les Palestiniens, mais pas un Etat. Cinq, Israël va continuer à construire consciencieusement dans les implantations et au-delà afin de créer progressivement des faits irréversibles sur le terrain », a-t-il ajouté.

    Pour contrer ces actions presumées, l’ancien Premier ministre a appelé à renouer les liens avec l’Autorité palestinienne, laquelle selon lui est la seule chose qui empêche le Hamas, l’État islamique et d’autres organisations terroristes dangereuses d’être présents en Cisjordanie. Netanyahu, selon lui, amène en fait « le Hamas et l’Etat islamique aux portes de Jérusalem et de Kfar Saba, » une banlieue de Tel Aviv.

    (...) Israël, a ajouté Barak, s’approche rapidement d’une bifurcation, entre le chemin qui mène à une guerre avec les Palestiniens, et l’autre menant à un Etat d’apartheid.

    « Nous sommes au début du chemin, dont l’extrémité inévitable est similaire à Belfast et à la Bosnie ou à Johannesburg de jadis, et même aux trois ensemble, » a-t-il dit.

    Cette situation conduirait à une rupture entre Israël et d’autres pays à travers le monde, ainsi qu’à la détérioration de la relation entre Israël et les communautés juives d’Amérique.

    « Ils n’accepteront un Etat unique si – et seulement si – c’est une Etat judéo-arabe de tous ses citoyens, fonctionnant sur le principe de « une personne, une voix » – et qui d’entre nous le veut ? » a-t-il demandé.

    (...)

    #israël #palestine

    • Ehud Barak serait-il antisémite?
      par Kharroubi Habib | Lundi 20 juin 2016
      http://www.lequotidien-oran.com/?news=5230339

      (...) Bernard Henry Levy qui participait à la conférence a dû très certainement avoir les oreilles qui ont été échauffées par les propos de l’ancien Premier ministre et surtout ragé de ne pouvoir lancer contre lui l’anathème qu’il délivre systématiquement contre quiconque en France et ailleurs s’aventure à critiquer même timidement les gouvernants israéliens et leur politique.

      Ce que Barak dénonce comme étant la finalité de la politique de l’actuel Premier ministre n’a rien de caché, tant il est loisible de la déceler à travers ce que son gouvernement entreprend à l’égard des Palestiniens. La poursuite de l’extension de la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem en est le révélateur indiscutable. Il en résulte un tel grignotage des terres palestiniennes que ce qu’il en restera rendra impossible la création d’un Etat palestinien viable. La communauté internationale sait parfaitement que la poursuite de l’extension des colonies juives n’est pas une opération dictée par l’impératif sécuritaire pour l’Etat sioniste mais est la facette de sa stratégie visant à faire échec à la solution des deux Etats qu’elle prône et soutient. Ce n’est certainement pas en convoquant des conférences internationales du genre de celle qui s’est réunie à Paris le 3 juin que l’on fera renoncer Benyamin Netanyahu et son cabinet à son projet d’israélisation rampante des territoires palestiniens.

      Mais pour pouvoir entreprendre une initiative qui soit dissuasive pour les ultra-sionistes et racistes qui président aux destinées d’Israël. Faut-il à cette communauté internationale sortir de la tétanie qui fait qu’elle s’interdit de s’en prendre à eux et à leur politique par peur de se voir accusés de faire dans l’antisémitisme et d’encourager ses « adeptes » à le pratiquer. D’autant que l’Etat israélien affiche désormais ouvertement son caractère fascisant qui a fini par inquiéter même ceux qui le servent ou l’ont servi sans états d’âme quand il parvenait à masquer cette dérive qui ne lui permet plus de se prétendre une nation exceptionnelle bannissant le racisme et l’oppression et en recherche d’une paix avec les Palestiniens excluant leur oppression et humiliation.

    • Le chant du cygne des vieilles élites ?
      Publié le 19 juin 2016 par Charles Enderlin
      http://geopolis.francetvinfo.fr/charles-enderlin/2016/06/19/le-chant-du-signe-des-vieilles-elites.html

      (...) Barak a prononcé le mot que l’on aime pas entendre en Israël. Verbatim : « Les projets de loi soumis par le pouvoir représentent un processus d’érosion de la démocratie et contiennent les graines du fascisme qui s’est installé au sein de ce gouvernement. Si cela ressemble à des graines de fascisme, fonctionne comme des graines de fascisme, aboie comme des graines de fascisme, alors ce sont bien des graines de fascisme ! ». Bigre !
      Réactions du Likoud : « La conférence de Herzlia est un repaire de gauchistes ( !!!!). Ce sont des déclarations de « has been ». Barak a été un très mauvais Premier ministre ! Avec Yaalon, il cherche à retrouver les feux de la rampe. »
      (...)
      En l’occurrence, Barak se réveille bien tard. Ses déclarations sont, sans aucun doute, à mettre sur le compte de l’angoisse qui a fini par le saisir, face à la situation catastrophique où se trouve le pays. Un état des lieux auquel il a largement contribué.
      Yaalon, lui aussi donne l’impression d‘être pris de panique ; (...)

  • En Israël, le dirigeant d’extrême droite Avigdor Lieberman devrait prêter serment mardi 24 mai en tant que ministre de la défense, en charge notamment des territoires palestiniens occupés. En réalité, l’« ère Lieberman » a commencé dès mars 2009, lorsque celui-ci fut nommé ministre des affaires étrangères dans un précédent gouvernement déjà dirigé par Benyamin Netanyahou. « Dans sa Moldavie natale, il exerçait le métier de videur de boîte de nuit, commentait alors l’historien Schlomo Sand. Maintenant, ce sont les Arabes qu’il veut vider. »

    Les Palestiniens d’Israël, otages de l’extrême droite, par Joseph Algazy & Dominique Vidal (mai 2009) http://www.monde-diplomatique.fr/2009/05/ALGAZY/17049 #st

    Lire aussi « Israël à l’heure de l’Inquisition », par Charles Enderlin (mars 2016) http://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/ENDERLIN/54916

    http://zinc.mondediplo.net/messages/27336 via Le Monde diplomatique

    • Le ministre de la Défense démissionne et met en cause Netanyahou
      http://www.lejdd.fr/International/Israel-le-ministre-de-la-Defense-demissionne-et-met-en-cause-Netanyahou-786861

      "Malheureusement, des éléments extrémistes et dangereux ont pris le contrôle d’Israël et du Likoud et menacent la société." C’est par cette phrase que, vendredi, l’ancien ministre de la Défense israélienne Moshe Yaalon a expliqué sa démission. « J’ai dit au Premier ministre qu’étant donné son comportement au cours des derniers événements et mon manque de confiance en lui, je démissionnais du gouvernement et de la Knesset (Parlement) et prenais mes distances avec la vie politique », a également écrit Moshé Yaalon sur Twitter. 

      Certes, son sort était de toute façon scellé. Mercredi, Benyamin Netanyahou avait offert son poste à l’ultranationaliste Avidgor Lieberman. Mais selon les observateurs, le siège de ministre des Affaires étrangères lui était promis. Yaalon n’en a pas voulu. Dans la foulée, il a aussi abandonné son mandat de député.

      À 66 ans, c’est sans doute la première fois que ce militaire de carrière revendique une désertion. Son engagement au sein de Tsahal remonte à la guerre du Kippour en 1973. Il a ensuite gravi tous les échelons de l’institution jusqu’à devenir chef d’état-major en 2002. Ce n’est qu’en 2005 qu’il se tourne vers la politique, en rejoignant le Likoud (droite), le parti de Netanyahou. En 2013, ce dernier lui confie les clés du ministère de la Défense. Il le confirme à son poste deux ans plus tard.

  • Siné (1928-2016) et l’Inquisition
    http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/RIMBERT/16178 #st

    Cette fois ça n’a pas marché. Depuis le début des années 1990, on ne comptait plus les adversaires de l’impérialisme, du néolibéralisme, des médias dominants, etc., qualifiés d’antisémites, voire de « nazis (1)  » par quelque gardien de l’ordre social. Le prétexte pouvait être léger, inexistant même. Qu’importe : écrasé par la gravité de l’imputation, l’accusé devait aussitôt exciper de ses états de service antiracistes, évoquer la liste de ses amis et parents promptement transformés en cautions de moralité, autopsier un trait d’humour plus ou moins réussi.

    Rien n’y faisait. Car seul le tribunal de l’Inquisition et ses juges inamovibles (Alain Finkielkraut, Ivan Rioufol, Alexandre Adler, Philippe Val, Bernard-Henri Lévy…) avaient la permission de manier l’irrespect, la provocation, de frôler (ou de franchir) la ligne jaune de la stigmatisation collective. Eux pouvaient justifier — au nom de Voltaire et du droit à la caricature — leurs dérapages sur, par exemple, la couleur des joueurs de l’équipe de France ou l’assimilation de l’islam au terrorisme.

    Torquemada n’avait rien à redouter. Quadrillant les médias, il déployait les techniques décrites dans Le Barbier de Séville« Puis tout à coup, on ne sait comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil ; elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. » A une différence près : le « on ne sait comment » de Beaumarchais était dépassé puisque nul n’ignorait à cause de qui Edgar Morin, Pierre Péan et Philippe Cohen, Daniel Mermet, Hugo Chávez, Pascal Boniface, Jacques Bouveresse, Charles Enderlin, Pierre Bourdieu, José Bové... sans oublier Le Monde diplomatique, ont été suspectés ou accusés d’antisémitisme.

    En juillet dernier, un journal qui se voulut autrefois « bête et méchant » — et qui s’ingénie sur ce point à passer du second degré au premier — a entrepris d’ajouter à la liste le caricaturiste Siné. Torquemada, cette fois incarné par Val, est l’employeur du contrevenant. Il lui a fallu une semaine pour décréter que l’une des chroniques de Siné publiée, avec son imprimatur, dans Charlie Hebdo était… antisémite. L’accusation, fantaisiste, visait-elle à se débarrasser d’un gêneur, comme le pensent à la fois l’auteur du « délit » et d’autres caricaturistes (Martin, Lefred-Thouron, Plantu, Willem, Tignous, Pétillon) ? Récalcitrant, le prévenu a refusé de signer la lettre d’aveux que le patron du journal, s’inspirant pour le coup d’une tradition assez peu satirique, avait rédigée pour lui. Il a été congédié. L’affaire aurait pu en rester là, et Siné demeurer au banc d’infamie, lâché par la plupart de ses anciens camarades, sa photo bientôt gommée des albums commémoratifs.

    Seulement, cette fois, la manœuvre semble se retourner contre ses instigateurs. En marquant leur solidarité avec le dessinateur calomnié, des milliers de personnalités, d’intellectuels, de journalistes et d’anonymes ont signifié que ce manège devait cesser. Et que l’imputation d’antisémitisme, ce « mot qui tue » du débat intellectuel français, ne saurait être utilisée comme argument de convenance pour discréditer un adversaire trop remuant.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/25767 via Le Monde diplomatique

  • Là-bas si j’y suis : voici le temps des colères ! Un entretien de Daniel Mermet avec l’équipe du « Monde diplomatique » du mois de mars.
    http://la-bas.org/les-emissions-258/les-emissions/2015-16/voici-le-temps-des-coleres #st

    C’est déguisé en socialisme que le néo-libéralisme a le mieux réussi à duper le monde et s’imposer profondément depuis plus de trente ans. Mais pour Serge Halimi, le social-libéralisme est en bout de course un peu partout, en France spécialement. D’autres figures prometteuses apparaissent. Du coup, dans le Diplo, Frédéric Lordon esquisse ce qui pourrait être une république sociale.

    Avec également, autour de Daniel Mermet :
    – Hélène-Yvonne Meynaud, juge au conseil des prud’hommes : « Du droit du travail au travail sans droits »
    – Nicolas de La Casinière : « Le soleil ne se couche jamais sur l’empire Vinci »
    – Charles Enderlin, depuis Jérusalem : « Israël à l’heure de l’Inquisition »

    http://zinc.mondediplo.net/messages/20889 via Le Monde diplomatique

  • Vincent Lemire sur Netanyahu sur Facebook • Haaretz se saisit du sujet : l’interprétation...
    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1641008182855549&id=100008391497806

    • Haaretz se saisit du sujet : l’interprétation hallucinante de Netanyahu sur la Shoah / Hitler / Mufti Husseini, avant-hier devant le World Zionist Congress.
    • Déclaration de Netanyahu : "the Mufti of Jerusalem Haj Amin al-Husseini, who was later sought for war crimes in the Nuremberg trials because he had a central role in fomenting the final solution. He flew to Berlin. Hitler didn’t want to exterminate the Jews at the time, he wanted to expel the Jews. And Haj Amin al-Husseini went to Hitler and said, « If you expel them, they’ll all come here. » "So what should I do with them ?" he asked. He said, « Burn them. »
    • Donc, dans une même phrase, Netanyahu absout Hitler (il voulait seulement « expulser les Juifs », en cela il était donc un peu sioniste, au minimum allié objectif du projet sioniste , on retrouve ici le fameux charabia sur « Eichman le sioniste ») et énonce explicitement que les concepteurs et les responsables de la solution finale sont les islamistes. Pourquoi ? Car ils craignaient que l’expulsion massives des Juifs ne renforce le sionisme territorial en Palestine. On est bien dans une démonstration complotiste : tout colle !
    • Il faut prendre au sérieux cette sortie qui n’est ni un dérapage ni un ballon d’essai. On retrouve tout le texte disponible sur le site officiel pmo.gov.il > http://www.pmo.gov.il…/Spe…/Pages/speechcongress201015.aspx)
    • Il faut savoir que le discours du PM israélien devant le WZO est un exercice hyper codé, hyper cadré, relu, testé et approuvé par les spin doctors du PM. Pour comparer, c’est un peu le discours sur l’Etat de l’Union aux US, ou les Voeux présidentiels le 31 déc en France. Ce n’est donc pas un « bon mot » testé en privé, ou une phrase qui aurait été attrapée par un micro mal placé, ni même une diatribe de meeting devant la droite dure du Likoud ou des organisations de colons . Non, c’est le Premier ministre d’Israël (régulièrement élu par sa population) qui s’exprime, à la tribune, micro ouvert, devant la World Zionist Organization, fondée à Bâle en août 1897 par Theodor Herzl et qui est à la fois la matrice originelle et la colonne vertébrale idéologique d’Israël. Ce qui s’énonce ici, c’est donc une doctrine. Une nouvelle doctrine. Dont il faut prendre acte.
    • La droite israélienne est en train d’accompagner voire d’encourager le révisionnisme le plus extrême sur la Shoah (Charles Enderlin disait même hier soir « le négationnisme »), se résumant explicitement à : l’islamisme est pire que le nazisme. Ou : le nazisme est moins dangereux que l’islam politique. Voire : même dans les années 1930 - 1940, le nazime ÉTAIT moins dangereux que l’islam politique puisque ce ne sont pas les nazis qui ont l’idée de la solution finale, c’est Haji Amin al Husseini. Hitler est absout, il a été mal conseillé par Haji Amin. Avec Hitler, tous les fachos collabos antisémites de Vichy sont également absouts (on retrouve ici le délire zemourien sur Vichy protecteur des Juifs de France). Tout est cohérent dans cette offensive idéologique d’une violence inédite.
    • Il faut prendre date. Quelque chose se passe. Netanyahu n’est pas fou. Il fait de la politique. Il désigne le nouvel « ennemi global », pire que le nazisme, plus nazi que les nazis : l’islam politique.
    • Je découvre tout cela depuis Berlin, au retour d’une semaine éprouvante à Jérusalem. 70 ans après 1945, le monde est en train de pivoter, et ça ne tourne pas dans le bon sens.

  • Enderlin (F2) : « Le conflit israélo-palestinien n’intéresse plus tellement » - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/breves/2015-07-27/Enderlin-F2-Le-conflit-israelo-palestinien-n-interesse-plus-tellemen

    Sur le point de prendre sa retraite après 34 ans comme correspondant de France 2 à Jérusalem, le journaliste Charles Enderlin livre au JDD et à l’Obs son analyse du conflit israélo-palestinien. Il revient sur l’affaire al-Dura, sur la deuxième intifada, et estime que le conflit « n’intéresse plus tellement » les rédactions aujourd’hui.

    Quelle drôle de façon de décrire un tel « désintérêt » intéressé. Pour qq’un du métier, il pourrait aussi franchement expliquer que ce conflit n’est traité que contraint et forcé par les horreurs qui s’y produisent...

    Je dirais : analyse auto-réalisatrice.