naturalfeature:le var

  • Justice : le commandant de police filmé en train de frapper à mains nues des manifestants « a agi proportionnellement à la menace » selon le Parquet
    https://www.francebleu.fr/faits-divers-justice/un-policier-filme-en-train-de-frapper-a-main-nue-des-manifestants-a-toulo

    De son côté, le procureur de la République de Toulon, Bernard Marchal, ajoute « Il y avait un contexte insurrectionnel avant et après ces vidéos, dans lequel il était impossible d’interpeller quelqu’un sans violence, et il a agi proportionnellement à la menace ».

    Dès lors, pourquoi ses collègues s’interposent pour que le commandant arrête de frapper ? De plus, sur la première bagarre : l’homme est déjà plaqué contre un mur. Immobilisé.

    #Maintien_de_L'ordre

  • Gilets jaunes
    Fin décembre, avec les gilets jaunes du rond-point de la Paix de Cannet-des-Maures dans le Var.


    Ces citoyen·es de tous âges et de toutes professions sont déterminé·es à se faire entendre et écouter, parce qu’elles et ils défendent l’égalité et la liberté. Elles et ils s’organisent de façon démocratique, sans chefs, juste des référent·es et des pôles de responsabilité pour les différentes activités. Elles et ils n’accepteront pas qu’on récupère leur mouvement.

    Voir : https://fr-fr.facebook.com/Gilets-Jaunes-Coeur-du-Var-320084558586614

  • Toulouse : une visite d’Emmanuel Macron se prépare autour de la Ville rose, ce que l’on sait – actu.fr
    https://actu.fr/occitanie/cugnaux_31157/toulouse-une-visite-demmanuel-macron-se-prepare-autour-la-ville-rose-ce-lon-sai

    Alors que la mobilisation des Gilets jaunes se poursuit à Toulouse et qu’un « acte VII » baptisé «  Joyeuses fêtes Macron » se prépare samedi 29 décembre 2018, le président de la République, justement, est annoncé en déplacement en Haute-Garonne pour la mi-janvier 2019.

    Selon nos informations, et en l’état actuel des choses, le déplacement présidentiel n’aurait pourtant pas grand-chose à voir avec les revendications des Gilets jaunes. « Le président envisage une visite à caractère militaire dans le sud de la métropole toulousaine, pour la semaine du 14 janvier 2019 « , indique une source proche d’Emmanuel Macron à Actu Toulouse.

    Selon nos confrères de La Tribune, Emmanuel Macron est attendu sur la base militaire du 1er Régiment du train parachutiste (RTP) de Francazal, à Cugnaux (Haute-Garonne), jeudi 17 janvier. « Pour le moment, aucun passage par Toulouse n’est prévu, et le sujet de la métropolisation n’est pas à l’ordre du jour », poursuit notre source.
    La métropolisation, c’est la fusion annoncée entre la Métropole de Toulouse et le Département de la Haute-Garonne dans la partie urbaine du département, qui fait l’objet d’une guerre politique entre le président LR de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc et le président PS du Conseil départemental Georges Méric.

    Une autre source explique à Actu Toulouse qu’un déplacement « est évoqué le 17 janvier pour les vœux aux forces armées ». En janvier 2017, Emmanuel Macron avait réservé ses voeux aux Armées sur la base navale de Toulon, dans le Var.

    Contacté, le cabinet du maire de Cugnaux, Alain Chaléon, indique ne pas avoir « d’information sur ce potentiel déplacement », tandis que l’Elysée a répondu « ne pas avoir de précisions sur l’agenda du président de la République sur cette période ».

    Si cette visite se confirmait, ce serait le deuxième déplacement d’Emmanuel Macron dans l’agglomération toulousaine depuis qu’il est entrée à l’Elysée en mai 2017. La première, c’était le 11 septembre 2017 avec une visite sur le thème du logement et de l’hébergement d’urgence.

  • Correctionnalisation des meurtres de femmes

    Il tente d’enterrer sa compagne encore vivante dans un trou au fond du jardin
    https://www.midilibre.fr/2018/09/19/il-tente-denterrer-sa-compagne-encore-vivante-dans-un-trou-au-fond-du-jard

    Lors d’une soirée plutôt alcoolisée, un homme a voulu enterrer sa compagne, samedi 16 septembre, dans le Var. Elle a été sauvé de justesse alors qu’elle gisait recouverte de terre dans un trou. L’homme doit être jugé ce mercredi en comparution immédiate.

    Un homme va comparaître ce mercredi 19 septembre au tribunal correctionnel de Toulon : il a, samedi soir après une soirée un peu trop arrosée, essayé d’enterrer la femme qui partage sa vie, alors que cette dernière était encore en vie, selon nos confrères de France Bleu Provence.
    Un coup de pelle, elle tombe inanimée

    Le couple était connu des services de police. Des disputes et des bagarres fréquentes, les policiers étant déjà intervenus. Mais cette fois-ci, un nouveau cap a été franchi. Alors que la soirée est alcoolisée samedi dernier, le ton monte entre les deux. L’homme s’est alors levé, a saisi une pelle et lui a asséné un coup très violent. Sous la violence du choc, la femme s’écroule et perd connaissance.
    Un trou creusé au fond du jardin

    L’homme, en état d’ivresse, a sûrement cru qu’elle était décédée. Il a alors traîné son corps jusqu’au fond du jardin et l’a jeté dans un trou préalablement creusé pour accueillir les corps de deux chiens morts. Il a commencé à la recouvrir de terre, donc à l’enterrer vivante.
    Un voisin intervient de justesse

    Au moment où il ne restait plus que la tête à ensevelir, un voisin aperçoit le corps recouvert de terre et intervient. Il a pu la sortir de terre. Le mari a été placé en détention provisoire. Il sera jugé ce mercredi 19 septembre en comparution immédiate.

    Si cet assassin est passé en comparution immédiate c’est qu’on a correctionnalisé ce crime. Une tentative d’homicide est un crime autant qu’un homicide. La correctionnalisation des viols est tellement ordinaire, le féminicide tellement banal que c’est devenu un simple un délit. D’autre part, les circonstances aggravantes sont utilisées comme circonstances atténuantes : être sous l’emprise de l’alcool, s’en prendre à sa conjointe... On peu pensé aussi facilement que le crime était prémédité puisque ce mec avait une tombe creusé dans son jardin et un lourd passif de violences répétés contre sa conjointe.

    #féminicide #sexisme_d'Etat

  • Correctionnalisation et hiérarchie des viols
    + correctionnalisation du féminicide

    « J’ai l’impression d’être une demi-victime »... Le viol digital à l’épreuve de la justice
    https://www.20minutes.fr/justice/2266327-20180514-impression-etre-demi-victime-viol-digital-epreuve-justice

    « Je n’ai pas de souvenirs d’un procès devant une cour d’assises pour une pénétration digitale. » Véronique Le Goaziou a beau chercher dans ses souvenirs, aucun exemple ne lui revient en tête. Cette sociologue de la délinquance, chercheuse associée au Lames - CNRS, s’est penchée avec une équipe de sociologues et juristes sur quelque 600 plaintes pour viol dans plusieurs juridictions afin d’étudier leur traitement judiciaire. S’il n’existe aucune statistique officielle, ses travaux ont permis d’établir que les deux tiers des plaintes pour viol sont classées sans suite. Parfois parce que les faits sont prescrits, le plus souvent parce que l’infraction n’est pas suffisamment caractérisée. En clair : les preuves manquent pour prouver le crime. Sur le tiers restant, environ 30 % des affaires sont criminalisées, les autres sont renvoyées devant un tribunal correctionnel, poursuit la chercheuse.

    « Pour schématiser, on envoie aux assises lorsqu’on est quasiment sûr de gagner », abonde une magistrate. Et pour gagner, s’il n’y a pas d’aveux, mieux vaut être bien armé. De l’ADN, des traces de GHB, des expertises médicales… C’est bien là toute la difficulté pour les viols digitaux : dans la majorité des dossiers, ces éléments manquent cruellement. « Ca m’est arrivé plusieurs fois d’être convaincu qu’il y avait bien eu un viol mais de devoir requalifier les faits en agression sexuelle car on ne parvenait pas à le démontrer », poursuit-elle. Un autre précise : « Nous savons que ces viols sont aussi traumatisants que d’autres mais nous sommes confrontés à un principe de réalité : si on a plus de chance d’obtenir une condamnation en correctionnelle car on estime que l’agression sexuelle est plus qualifiée que le viol, on privilégie cette voie. » En clair : il vaut mieux une condamnation pour agression sexuelle qu’un acquittement.

    Une partie des correctionnalisations se fait d’ailleurs d’un commun accord avec les plaignants. « Si le ministère public estime qu’il obtiendra une condamnation similaire aux assises à ce qu’il peut espérer pour une agression sexuelle en correctionnelle, il se dirige vers cette option », explique la sociologue. La procédure est plus rapide, le procès (un peu) moins éprouvant. Aux assises, les débats sont plus longs, les plaignants plus exposés à des questions sur leur passé, leur attitude au moment des faits. L’interprétation du jury est également redoutée. « Dans les représentations collectives, un viol digital ne va pas être considéré comme quelque chose d’aussi grave qu’un viol pénien, assure Véronique Le Goaziou. Même si la loi ne fait pas de distinction, il y a une hiérarchie implicite des types de viol. »

    La question se posera-t-elle encore dans quelques années ? Pas sûr. Le gouvernement s’apprête à tester des tribunaux criminels. Exit les jurés citoyens, le tribunal sera uniquement composé de magistrats professionnels. Objectif : désengorger les cours d’assises mais également limiter les correctionnalisations.

    Amélie ne devrait pas pouvoir en bénéficier, mais elle est décidée à se battre jusqu’au bout pour que son affaire ne soit pas correctionnalisée. Une manière de se reconstruire. L’adolescente qui a aujourd’hui 16 ans est encore en proie à des cauchemars et des crises d’angoisse. « Si je me retrouve dans un ascenseur avec un inconnu, je panique complètement. » Idem, lorsque quelqu’un lui pose une main sur l’épaule. L’an dernier, lorsqu’elle a commencé à ne plus oser sortir de chez elle, sa mère lui a offert un superbe berger allemand. A une seule condition : le promener tous les jours pour l’obliger à sortir. « Certains jours, c’est dur, mais je ne veux pas me laisser abattre, ça voudrait dire qu’il aurait un peu gagné. »

    #culture_du_viol #injustice #justice

    –------------------
    Correctionnalisation du féminicide

    https://www.midilibre.fr/2018/09/19/il-tente-denterrer-sa-compagne-encore-vivante-dans-un-trou-au-fond-du-jard

    Lors d’une soirée plutôt alcoolisée, un homme a voulu enterrer sa compagne, samedi 16 septembre, dans le Var. Elle a été sauvé de justesse alors qu’elle gisait recouverte de terre dans un trou. L’homme doit être jugé ce mercredi en comparution immédiate.

    Un homme va comparaître ce mercredi 19 septembre au tribunal correctionnel de Toulon : il a, samedi soir après une soirée un peu trop arrosée, essayé d’enterrer la femme qui partage sa vie, alors que cette dernière était encore en vie, selon nos confrères de France Bleu Provence.
    Un coup de pelle, elle tombe inanimée

    Le couple était connu des services de police. Des disputes et des bagarres fréquentes, les policiers étant déjà intervenus. Mais cette fois-ci, un nouveau cap a été franchi. Alors que la soirée est alcoolisée samedi dernier, le ton monte entre les deux. L’homme s’est alors levé, a saisi une pelle et lui a asséné un coup très violent. Sous la violence du choc, la femme s’écroule et perd connaissance.
    Un trou creusé au fond du jardin

    L’homme, en état d’ivresse, a sûrement cru qu’elle était décédée. Il a alors traîné son corps jusqu’au fond du jardin et l’a jeté dans un trou préalablement creusé pour accueillir les corps de deux chiens morts. Il a commencé à la recouvrir de terre, donc à l’enterrer vivante.
    Un voisin intervient de justesse

    Au moment où il ne restait plus que la tête à ensevelir, un voisin aperçoit le corps recouvert de terre et intervient. Il a pu la sortir de terre. Le mari a été placé en détention provisoire. Il sera jugé ce mercredi 19 septembre en comparution immédiate.

    MIDI LIBRE

    Si cet assassin est passé en comparution immédiate c’est qu’on a correctionnalisé ce crime. Une tentative d’homicide est un crime autant qu’un homicide. La correctionnalisation des viols est tellement ordinaire, le féminicide tellement banal que c’est devenu un simple un délit. D’autre part, les circonstances aggravantes sont utilisées comme circonstances atténuantes : être sous l’emprise de l’alcool, s’en prendre à sa conjointe... On peu pensé aussi facilement que le crime était prémédité puisque ce mec avait une tombe creusé dans son jardin et un lourd passif de violences répétés contre sa conjointe.

    #féminicide #sexisme_d'Etat

  • Canicule : 67 départements en vigilance orange et quatre réacteurs « minent » du bitcoin
    Près de Nantes, des ordinateurs nucléaires spécialisés arrêtés

    Une semaine après l’éclipse de Lune, les Nuits des dépenses publiques
    Le gouvernement des étoiles célèbre Mars au pied du mur

    A Brégançon, Medhy Metella, l’héritier de la natation française tente d’amadouer son plan Brexit
    Sieste, zénitude et gros muscles : Macron perçu comme hostile à May
    source : Le Monde
    #de_la_dyslexie_créative

  • #Paca : la CGT dénonce “l’#esclavage_moderne” des travailleurs agricoles détachés

    La CGT dénonce « l’utilisation massive d’ouvriers détachés dans nos campagnes » du sud-est, parlant même « d’esclavage moderne ». Et dénonce l’inaction du gouvernement face à ce problème.

    La CGT se lance dans la dénonciation de l’emploi frauduleux à grande échelle de travailleurs détachés
    dans les exploitations agricoles du sud-est de la France, rappelant selon elle des conditions « d’esclavage moderne ».
    Lors d’une conférence de presse, Stephan Dainotti, le représentant de la CGT a expliqué que « l’utilisation d’ouvriers détachés dans nos campagnes était massive » en Provence Alpes Côte d’Azur.
    Ces travailleurs viennent généralement du Maroc et d’Amérique latine (Equateur) et sont employés par des agences d’interim espagnoles, fraudant massivement les lois sur le travail détaché, qui imposent de respecter le droit du travail français selon le syndicat.

    Nous parlons de personnes humaines en #captivité, qui travaillent dans des conditions dignes de l’esclavage a estimé Stephan Dainotti.
    Beaucoup travaillent 11 heures par jour, parfois tous les jours, dans des conditions difficiles et sont renvoyés immédiatement en cas d’accident ou de maladie.
    L’inspection du travail affirme faire de la lutte contre ces fraudes une priorité mais n’a pas les moyens nécessaires, assure la CGT, pour laquelle la réponse judiciaire est également insatisfaisante.

    Une forme de « dumping social »
    Par son inaction, le gouvernement « encourage » cette forme de « dumping social », dénonce le syndicat, qui dit avoir listé les exploitants qui auraient recours à ces fraudes et sur lesquels elle entend mettre la pression.

    1800 euros pour loger à 8 dans un mobilhome
    À #Châteaurenard (Bouches du Rhône), la CGT a notamment rapporté la situation de travailleurs logés à 6 ou 8 dans un mobilhome moyennant 230 euros de loyer chacun.
    Ces travailleurs sont transportés d’exploitation en exploitation en minibus et privés de liens avec les autres salariés « pour qu’ils n’aient pas conscience qu’ils sont surexploités », a rajouté Stephan Dainotti.
    Certaines exploitations se sont séparées de tous leurs ouvriers agricoles et ne travaillent plus qu’avec un cadre qui commande des travailleurs détachés, assure la #CGT.
    De grandes exploitations maraîchères dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse et horticoles dans le Var sont notamment concernées.
    En 2014, la justice s’était saisie de la question et une enquête avait été ouverte au parquet de Marseille sur des suspicions de « fraude aux prestations de service internationales » à l’encontre de #Terra_Fecundis, l’une des principales sociétés d’intérim espagnoles qui envoyait à l’époque des #travailleurs_détachés dans les campagnes françaises.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/paca-cgt-denonce-esclavage-moderne-travailleurs-agricol
    #travail #exploitation #France #agriculture #horticulture #maraîchage

  • Faire de la politique autrement (le cas Duflot) | Planète sans visa
    http://fabrice-nicolino.com/?p=2943

    Faire de la politique autrement (le cas Duflot)
    5 avril 2018Mouvement écologiste

    J’apprends ce matin que Jean-Vincent Placé a été mis en garde à vue vers 3 heures à Paris. Il faudra qu’il donne sa version, mais celle qu’on connaît, c’est celle-ci : il était bourré comme un coing, il a insulté une femme qui refusait de danser avec lui contre rétribution, il a insulté un employé du bar – maghrébin – à l’aide d’insultes racistes, puis insulté des flics, sur le même mode.

    Placé est un cas aussi fabuleux qu’abominable. On sait de façon certaine d’autres choses de lui. Qu’il est un admirateur de Napoléon et de l’armée française. Qu’il est devenu, après avoir été secrétaire d’État de Hollande, colonel de réserve d’un régiment des forces spéciales en charge du renseignement. Qu’il a toujours été un adepte des pires manœuvres politiciennes – je ne peux raconter, à cause des risques de procès, ce que je sais, mais je le sais. En bref, car il y faudrait des heures, Placé était et reste un homme de droite, d’une droite dure et même militariste.

    Comment et pourquoi a-t-il été le Chef des Verts et d’Europe-Écologie pendant des années ? Mystère que personne n’entend même approcher. Surtout pas Cécile Duflot, qui annonce ce même jeudi – plaisante coïncidence – quitter la politique pour diriger l’ONG Oxfam en France (ici). Comme vous le savez sans doute, Duflot et Placé ont conquis ensemble le parti « écologiste ». Je pense et j’écris même que sans Placé, Duflot n’aurait probablement pas été sa dirigeante. En tout cas, leur sort est historiquement lié. Duflot, qui n’a rien vu, rien su des comportements de voyou sexiste de Denis Baupin, n’aurait rien su non plus des agissements lamentables et constants de Placé. C’est crédible, pour ceux qui croient en toute circonstance.

    Et la voilà qui quitte la politique sans explication sur la catastrophe qui a conduit son mouvement au tombeau. Ni responsable ni coupable. Pas un mot sur un bilan de faillite. Sur sa participation de pacotille aux gouvernements Jean-Marc Ayrault. Pas même un mot sur la situation générale du monde, dégradée comme jamais par la crise écologique. En ce sens, elle est bien de ce temps et bien de ce mouvement déchu. L’individu-roi avant tout. L’hédonisme. Les plans de carrière. Je n’y vois que lâche abandon. Je n’y vois que l’aveu du vide.

    Mais est-elle seule ? Bien sûr que non. C’est toute une (dérisoire) génération politique qui a failli. Les Lalonde-Mamère-Voynet-Lipietz-Cochet-Bennahmias, et bien d’autres qui se reconnaîtront, ont simplement flingué l’idée de l’écologie en France en mimant des combats qu’ils n’étaient pas capables de mener. En démontrant jusqu’au comique de répétition qu’ils n’étaient, chacun à leur façon, que des politiciens de seconde zone.

    En 1984, à la funeste fondation des Verts, on trouvait au sommet, outre Waechter, un certain Guy Cambot, qui fut le premier et unique permanent des Verts – bénévole – pendant des années. Et celui qui permit à l’arrachée la présence de Waechter à la présidentielle de 1988, en produisant par quelque miracle des dizaines de signatures d’élus nécessaires à la candidature. Son rôle jusqu’en 1994 ne saurait être surestimé. Avec sa bande – ses membres s’appelaient entre eux, quel humour !, « la famille » -, il aura dirigé de facto le mouvement. Oui, mais Cambot ne savait strictement rien, et ne voulait rien savoir de l’écologie. Comme Placé. Il louangeait en privé l’armée française, dont il se vantait de fort bien connaître l’histoire. Comme Placé. Il affichait, en privé, des idées politiques fort éloignées des canons d’alors du mouvement « écologiste ». Comme Placé.

    Où veux-je en venir ? Nulle part ou presque. Les dirigeants successifs sont les héritiers sourds, aveugles et muets, d’un parti qui n’aura jamais fait que déconsidérer le combat pour la vie de tous les êtres sur Terre. Ainsi que Fabrice à Waterloo, ils n’auront vu que des scènes, sans en comprendre le sens et la teneur. Et ils s’en sont satisfaits. Tiens, un souvenir. En 1990, en compagnie de Jean-Michel Aphatie, je suis allé dans le Var pour un grand reportage sur les Verts de là-bas, qui fut publié dans L’Autre Journal. La fédération des Verts du Var était l’une des plus puissantes et a joué un grand rôle dans le maintien de Waechter au pouvoir jusqu’en 1994.

    Eh bien, ce n’était pas triste. À Toulon, le chefaillon local décourageait, isolait ou lourdait les adhérents de gauche qui insistaient pour parler du nucléaire militaire, omniprésent dans la rade. De nombreux responsables, tout en jouant les Peace and Love, tenaient en privé des propos racistes, flirtaient avec le FN, copinaient avec les chasseurs. Le scandale fut tel qu’une commission d’enquête nationale fut mise sur pied par les Verts. Malgré des témoignages accablants recueillis sur place, tout fut enterré, puis oublié. Guy Cambot, alors secrétaire national, n’avait pas perdu son temps.

    J’arrête ici, car à quoi bon ? Le combat auquel je crois tant n’a jamais rien eu à voir avec ces gens. Les voilà qui disparaissent à l’horizon, et comment dire ? Enfin.

  • Bilan chiffré du #droit_au_logement_opposable 2008-2016 - Rapports publics - La Documentation française
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/174000781-bilan-chiffre-du-droit-au-logement-opposable-2008

    Le comité de suivi de suivi de la #loi_Dalo présente son 11e rapport sur la mise en oeuvre du droit au logement opposable. Il dresse le bilan depuis 2008 de la mise en oeuvre du droit au logement opposable (plus de 124 000 ménages ont pu accéder à un logement depuis 2008). La mobilisation des logements au profit de ménages reconnus au titre du Dalo a continué de croître pour atteindre 20 170 logements en 2016.

    Mais le droit au logement opposable peine à être respecté. 55 000 ménages reconnus au titre du Dalo sont en attente d’une proposition de logement depuis 1 à 9 ans. Ces ménages se concentrent dans 18 départements ou une partie croissante de la population se trouve en situation de mal-logement, ou sans domicile : les départements d’Île-de-France, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Var, le Rhône, la Loire-Atlantique, le Nord, la Haute-Garonne, la Gironde, l’Hérault, la Guyane et la Réunion et la Haute-Savoie.

    Le bilan chiffré du Dalo met également en évidence la stagnation du nombre de ménages reconnus au titre du droit au logement opposable. Ils sont passés de 25 596 en 2015 à 25 202 en 2016. Le vote au mois de décembre 2016 de la loi Egalité et Citoyenneté a été une avancée positive pour le droit au logement opposable. Les obligations d’attribution d’un logement pesant sur l’État ainsi que sur Action Logement à travers leurs contingents de logements réservés ont été élargies aux collectivités et au patrimoine propre des bailleurs sociaux. Ceux-ci doivent désormais réaliser 25 % de leurs attributions à des publics prioritaires au premier rang duquel les ménages reconnus au titre du Dalo.

  • Une personne abattue lors de l’explusion de son #logement
    https://nantes.indymedia.org/articles/38668

    Ce mardi 26 septembre, à #draguignan dans le Var, la police a utilisé ses armes et abattu un homme de 55 ans alors que celui-ci devait être expulsé de son logement. Selon le procureur Ivan Auriel, il aurait « ouvert le feu et blessé un commissaire » avant d’être tué. Article trouvé sur mars-infos.org : n’hésitez pas à le lire à la source

    #/ #squat #/,squat,logement

  • Draguignan (83) : une personne abattue lors de l’explusion de son logement
    https://fr.squat.net/2017/09/30/draguignan-83-une-personne-abattue-lors-de-l-explusion-de-son-logement

    Ce mardi 26 septembre, à Draguignan dans le Var, la police a utilisé ses armes et abattu un homme de 55 ans alors que celui-ci devait être expulsé de son logement. Selon le procureur Ivan Auriel, il aurait « ouvert le feu et blessé un commissaire » avant d’être tué. Cette expulsion était le fruit d’une décision […]

    https://infokiosques.net/spip.php?article660
    https://infokiosques.net/spip.php?article620
    https://infokiosques.net/spip.php?article1008
    https://www.humanite.fr/villejuif-quand-la-precarite-et-lisolement-menent-au-suicide-617347

  • Fin des contrats aidés à l’Éducation Nationale : toujours plus bas dans le précariat

    Quels contrats aidés à l’école ?

    Adressés aux personnes rencontrant des difficultés pour s’insérer dans la vie professionnelle, ces contrats d’accompagnement dans l’emploi (CUI-CAE) sont particulièrement utilisés dans le secteur associatif ou par les collectivités territoriales. Dans l’éducation, ils concernent des aides administratives ainsi que les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH, ex-AVS). À la rentrée 2016, 68 000 personnes travaillaient dans les écoles avec ce type de contrat. [1]

    Quelles sont leurs missions ?

    Il s’agit principalement des auxiliaires de vie scolaire (AVS), qui accompagnent les élèves en situation de handicap (50 000), des assistants administratifs des directeurs d’école et des missions d’assistants à la vie scolaire dans le secondaire (environ 10 000). [3]

    Ces situations de temps partiels contraints, concernant comme ailleurs principalement des femmes, étaient déjà dénoncés comme l’installation de la précarité en réponse à des vrais besoins des écoles, et correspondants à de réelles compétences.

    Si tous les employeurs sont responsables de cet état de fait, l’Éducation Nationale, matrice institutionnelle de formation de la jeunesse française, n’est pas même fichue de former ses propres contrats aidés ! Cela tombe à point nommé, car l’État, qui a toujours fermé les yeux sur ces négligences particulièrement coupables, a décidé de concentrer les principaux moyens dévolus au financement des contrats aidés en 2017… vers l’Éducation Nationale !

    Aucune vérification n’étant réalisée par l’institution quant à la nature et aux spécifications des postes proposés par les employeurs, on y trouvera aisément toutes sortes d’annonces illustrant l’illégalité patente des employeurs publics ou associatifs à l’égard du dispositif CUI-CAE. Des postes d’enseignants dans des écoles privées du premier degré, ou d’éducateurs de jeunes enfants. Des postes équivalent à ceux de travailleurs sociaux, voire de fonctionnaires… [2]

    Une décision gouvernementale appliquée par les rectorats depuis la rentrée

    Dans les académies, les instructions commencent à trouver leur application : dans les Bouches-du-Rhône, le Var, la Gironde ou encore le Cher, les rectorats ont déjà mis en œuvre une directive du ministère du Travail leur demandant de suspendre tout renouvellement et tout nouveau recrutement. De quoi inquiéter les syndicats : « Les missions, tant d’accompagnement des élèves en situation de handicap que d’aide administrative à la direction d’école, vont s’achever du jour au lendemain. Comment dès lors préparer la rentrée dans de bonnes conditions ? Quelles répercussions sur les élèves bénéficiant d’une notification d’aide ? » s’interroge le Syndicat national unitaire des instituteurs (SNUipp-FSU).
    Ces contrats correspondent à des vrais postes de service. [1]

    Combien de contrats supprimés à l’Éducation Nationale ?

    Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, a néanmoins reconnu lundi que 23 000 contrats aidés seraient supprimés, notamment ceux qui étaient affectés à l’assistance aux directeurs d’école primaire et à des « missions diverses ».
    La secrétaire d’État aux personnes handicapées, Sophie Cluzel, a de son côté confirmé que les 50 000 contrats aidés AVS seraient « sanctuarisés » tout en précisant qu’il faudrait « remettre à plat » ce statut qui n’est pas satisfaisant. [3]

    Concrètement, sur le terrain, comment ça se passe ?

    X est en CUI et fait fonction d’AVS mutualisée c’est-à-dire qu’elle accompagne deux élèves relevant du handicap (notifications MDPH), et donne, depuis la disparition de l’aide administrative affectée à l’école, des coups de main sur certaines tâches administratives. X a un contrat de 20h hebdomadaires. X est rémunérée 687€ (contrat de droit privé).
    Son contrat arrive à terme. On lui propose de poursuivre ses missions d’AVS mutualisée en devenant AESH. Elle fera dorénavant 22h hebdomadaires. Elle sera payée 605 € (contrat de droit public).

    Z est aide administrative auprès d’un directeur d’école, avec un contrat équivalent à X. Sa mission prend fin à la rentrée. La Direction Académique lui propose aussi un contrat d’AESH auprès d’élèves handicapés. Vendredi, elle se rend à sa nouvelle école pour rencontrer l’enfant et l’équipe pédagogique. Lundi, on la rappelle : finalement, il n’y a pas assez de contrats AESH disponibles sur le département. En fait, elle est juste virée. [4]

    Résumons-nous :
    – Soit t’es virée de ton emploi précaire, soit t’es reprise, mais moins bien payée.
    – Des notifications MDPH ne pourront aboutir faute d’un nombre suffisant de postes d’AESH.

    #éducation #précariat #handicap #MDPH #gestion_du_personnel #contrats_aidés #ressources_humaines #mépris #la_vie_des_riens

    [1] Pas de rentrée sans contrats aidés (L’Humanité)
    https://www.humanite.fr/education-pas-de-rentree-sans-contrats-aides-640325
    [2] De la misère (des contrats aidés) en milieu non-marchand (L’Alterpresse68)
    http://lalterpresse.info/de-misere-contrats-aides-milieu-non-marchand
    [3] La suppression de contrats aidés menace-t-elle la rentrée scolaire ? (La Croix)
    http://www.la-croix.com/Famille/Education/suppression-contrats-aides-menace-elle-rentree-scolaire-2017-08-30-1200873
    [4] Témoignages personnels

    En savoir plus sur les enfants handicapés en attente d’auxilliaires de vie
    [5] Handicap : pourquoi 3 500 enfants n’ont toujours pas accès à l’école
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/09/21/handicap-malgre-la-promesse-de-macron-3-500-enfants-sans-auxiliaire-de-vie-s

    En savoir plus sur la situations des AESH
    [6] La rentrée de rêve ! ou pas …pour les AESH (UNEAVS)
    https://briand0493.wordpress.com/2017/09/03/la-rentre-de-rve-ou-pas-pour-les-aesh

  • Var : un combat contre l’usage des armes | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/06/26/var-un-combat-contre-lusage-des-armes
    https://secure.gravatar.com/blavatar/a3b1cc5dc5733d7f4309d47eda4caf8d?s=200&ts=1498473181

    Une fois n’est pas coutume, je vais vous raconter la tragédie qu’a vécue Mireille Fornaciari, une mère de famille de ma connaissance, habitant Rocbaron, un village voisin du mien dans le Var. Son fils de 15 ans est mort, il y a un peu plus de quatorze mois. Un fait divers ? Oui. Banal ? Non. Car son décès n’est pas lié à un accident de la route, comme il est commun de l’entendre en Provence. Mattéo a été tué par balles le 10 avril 2016. Les balles d’un Glock 9 mm, une arme de poing, utilisée par un jeune voisin, âgé de 17 ans au moment des faits. Champion de France de tir, ce jeune homme avait, en ce dimanche soir et en l’absence de son père, propriétaire du pistolet et légalement responsable, invité chez lui trois de ses camarades, histoire de passer un bon moment. Puis il avait sorti l’engin, visé et tiré. L’arme à feu était donc disponible et chargée, ce qui n’est pas autorisé pour un tireur sportif. La gendarmerie a conclu à un accident. Aujourd’hui, le fils comme le père est toujours en examen pour homicide involontaire et l’instruction suit son cours.❞

  • Var : un combat contre l’usage des armes
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2017/06/24/var-un-combat-contre-lusage-des-armes

    Une fois n’est pas coutume, je vais vous raconter la tragédie qu’a vécue Mireille Fornaciari, une mère de famille de ma connaissance, habitant Rocbaron, un village voisin du mien dans le Var. Son fils de 15 ans est mort, il y a un peu plus de quatorze mois. Un fait divers ? Oui. Banal ? Non. Car … Lire la suite →


    http://0.gravatar.com/avatar/9756ba41fe8333157071419a20733f4a?s=96&d=https%3A%2F%2F0.gravatar.com%2Fa

  • Plonk & Replonk au bord du gouffre
    Rattrapés par des arriérés d’impôts désormais remboursés, les humoristes et éditeurs chaux-de-fonniers lancent un appel à l’aide.

    On a beau passer dans l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché », livrer des illustrations au journal « Le Monde » et diffuser un peu partout des cartes postales et des nains de jardin « bétonnés », la richesse n’est pas forcément au rendez-vous. La preuve avec Plonk & Replonk, un collectif animé surtout par les frères Hubert et Jacques Froidevaux, qui s’emploient depuis 1997 « à amuser vigoureusement ses contemporains au moyen d’œuvres et interventions diverses et variées ». Malgré « une popularité considérable et un succès médiatique qui ne se dément pas », selon les termes de leur appel au secours, leur association est entrée dans une phase critique de son existence. « À brève échéance, celle-ci n’est plus du tout assurée ».


    Un lot d’actions libellées en euros et indexées à terme « sur le zloty de Singapour (dans le Var) » ont été éditées. L’appel lancé mercredi a été entendu : « Nous avons reçu 200 courriels : ça fait chaud au coeur », commente Hubert Froidevaux, qui comptait 4568 francs de dons mercredi à 21h13. But avoué : 50’000 euros.

    Salaires, loyers, fournisseurs : Plonk & Replonk veut se mettre à jour, mais les rencontres avec les autorités communales et cantonales n’ont pas débouché sur des promesses de subventions. Conséquence : un déménagement et une externalisation des activités hors de La Chaux-de-Fonds est envisagée.

    Deux licenciements n’ont pas remis la navire à flot. Explication : les ventes en librairie en France ont été « très décevantes » ces deux dernières années, à tel point que les recettes ne couvrent plus les charges fixes. S’y ajoute l’abandon du taux plancher du franc suisse face à l’euro.

    Menacé d’extinction Le collectif Plonk & Replonk craint de rejoindre bientôt « le dodo et le diable de Tasmanie sur la liste des créatures pittoresques victimes d’une extinction brutale ». Ouf, l’humour n’est pas perdu : « Nous avons bien songé à une cryogénisation volontaire dans une piscine d’azote liquide en attendant des jours meilleurs mais, la dernière facture d’électricité n’étant pas payée et les pressions familiales s’accentuant, nous avons écarté cette option pour le moment ».
    . . . . . .
    Source : http://www.lematin.ch/suisse/plonk-replonk-bord-gouffre/story/16680841

  • Eau, biodiversité et agriculture : l’impasse
    http://www.eauxglacees.com/Eau-biodiversite-et-agriculture-l

    Le CGEDD et le CGAAER viennent de renouveler un exercice d’audit initié en 2010, qui consiste à tenter d’évaluer la pertinence de la mise en œuvre des politiques publiques de l’eau et de la biodiversité conduites dans cinq départements. Le dernier en date, effectué en 2014 dans l’Orne, la Meurthe-et-Moselle, la Drôme, le Nord et le Var, fait à nouveau apparaître que l’impact des politiques agricoles sur les milieux demeure très problématique. « La profession agricole se positionne désormais de manière (...)

  • Le Monde
    France, mardi 9 février 2016, p. 7

    A Calais, la tentation du pire

    Le général Piquemal, qui a participé à une manifestation antimigrants interdite, est jugé en comparution immédiate
    A Calais, on vient parader, car c’est devenu une scène hautement politique. Samedi 6 février, alors que le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, avait interdit le défilé antimigrants de la branche française des Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident (Pegida), le rassemblement a pourtant eu lieu dans la ville du Pas-de-Calais et le général Christian Piquemal s’y est invité.
    Cet ex-commandant de la Légion étrangère, ex-membre du cabinet militaire de trois premiers ministres, décoré des plus hauts honneurs de la République, devait être présenté en comparution immédiate lundi après-midi 8 février pour avoir bravé cet interdit. A ses côtés devaient aussi comparaître quelques membres de la squelettique Pegida France.
    Le général Piquemal avait dès le 4 février annoncé sa venue, entendant ainsi protester contre l’interdiction « arbitraire et abusive » de la manifestation de samedi. Il appelait au passage « tous les patriotes et associations patriotiques » à l’y rejoindre. Défenseur de « la France millénaire » et de ses valeurs, cet officier général, ancien du Tchad et de Bosnie, a présidé l’Union nationale des parachutistes (UNP), pendant dix ans, - « L’UNP a vu le jour en 1963 dans une armée divisée entre ceux qui avaient choisi l’honneur et les autres qui lui avaient préféré l’obéissance » rappelait-il dans un entretien en 2010.
    Il a toujours présenté sa démarche et celle du Cercle des citoyens patriotes qu’il anime désormais dans le Var comme « apolitique ». A plusieurs reprises, par le passé, il n’en a pas moins dit sa préoccupation pour « une France qui perd son âme et son identité ». « On recule devant tout, nous sommes dans un état de repentance permanente. La fierté disparaît au profit de la génuflexion » estimait-il, toujours en 2010.
    La colère a montéQu’ils le souhaitent ou non, par leur venue dans le Pas-de-Calais, ces renforts nationaux, à l’image du général Piquemal, légitiment les groupuscules qui agissent déjà sur la ville sur fond de climat de plus en plus délétère. Depuis plusieurs mois, de façon récurrente, un gang armé circulant en BMW sème la terreur auprès des migrants. Il repère des groupes de personnes isolées et les passe à tabac. La nuit du 20 janvier, des jeunes Syriens ont été frappés à la barre de fer en pleine ville. Ils ne sont pas les premiers. Entre juin et octobre 2015, neuf étrangers avaient subi ces mêmes agressions et porté plainte sans qu’aucune interpellation ne suive. Après la dernière opération, dont le modus operandi ressemble aux précédentes, le procureur de la République a ouvert une enquête.
    Ces derniers temps, la colère a monté, laissant place aux thèses anti-immigration du Front national. Comme un cri de désespoir de la troisième région la plus pauvre de France où une personne sur cinq vit au-dessous du seuil de pauvreté. Dans les rues ou les cafés, le Calaisien se définit d’emblée par rapport aux marqueurs de l’extrême droite. Partout dans la ville, les grands thèmes du FN semblent devenus l’unité de mesure du positionnement de chacun.
    Ce qui ne signifie pas que les non-racistes ont passé la main. Les bénévoles sont toujours là, qui redonnent espoir aux migrants, offrent l’humanité et la prise en charge qui fait défaut. Mais ils le disent à voix basse, car, comme le rappelle la journaliste Marie-Françoise Colombani, à l’issue d’une immersion de plusieurs mois dans la ville, pour écrire Bienvenue à Calais (Actes Sud, 56 pages, 4,90 euros), « un mouvement raciste local de plus en plus activiste » est en train de s’enraciner dans le lieu.
    Dans cette ville de 78 000 habitants, toutes les interviews commencent désormais par un « que les choses soient claires, je ne suis pas raciste, ni politisé », même si le discours qui suit est raciste et politisé... En général, quelle que soit son opinion, le Calaisien reste anonyme. Par peur du voisin, des représailles de ceux qui ne pensent pas comme eux. Au fil des mois, la ligne de démarcation entre les groupes ressemble de plus en plus aux barbelés et aux grillages qui longent les rocades, séparent la jungle et ses milliers de migrants, du reste de la ville. Calais se déchire, même si les plus extrémistes ne sont pas du cru.
    Le groupe « Sauvons Calais », qui a vu le jour en 2013, a fédéré beaucoup de citoyens antimigrants. Quelques temps supposé être le porte-parole du ras-le-bol du Calaisien non politisé, « Sauvons Calais » a rapidement montré un tout autre visage. Lors d’une manifestation coorganisée avec le Parti pour la France le 8 novembre 2015 un coran a été partiellement brûlé.
    Les liens entre les deux structures sont assez étroits, puisque Kevin Reche, fondateur de « Sauvons Calais », s’est présenté sous l’étiquette Parti de la France aux dernières départementales. Gaël Rougement, qui le 23 janvier a sorti un fusil contre les migrants (lors d’une manifestation promigrants migrants) et dont la vidéo a tourné sur Internet, a été plusieurs fois photographié avec lui et son père était à la manifestation. Poursuivi pour la non-déclaration de son arme, le jeune homme sera défendu par le député (Rassemblement Bleu Marine, Gard) Gilbert Collard. Autant d’éléments qui permettent de comprendre que ce groupe qui affiche plus de 20 000 mentions « J’aime » sur sa page Facebook, a dérivé vers le racisme.
    Face à ce glissement, une place a été laissée vacante pour un autre groupe, au départ moins politisé. « Apolitique et pour l’unité des Calaisiens face à l’insécurité due aux migrants ! Merci d’éviter tout racisme et incitations à la violence », c’est ainsi que se définissent « Les Calaisiens en colère ». Mais le blogueur Philippe Wannesson estimait récemment que " Comme « Sauvons Calais », « Les Calaisiens en colère » se radicalisent. Depuis plusieurs semaines ils patrouillent autour du bidonville de Calais, prétendent encourager la police, menacent les exilé-e-s « . Ce qui ne les empêche pas de cumuler plus 60 000 mentions » J’aime « .
    D’autres regroupements émergent et peinent à modérer les commentaires de leurs inscrits, tant la tentation du racisme est forte pour les Calaisiens qui n’en peuvent plus de la présence non encadrée de milliers de réfugiés venus de Syrie, d’Erythrée ou d’Afghanistan. » Nous ne voulons pas glisser sur cette pente que nous avons observée dans d’autres groupes. Calais a besoin d’informations. Nous souhaitons dénoncer ce qui se passe sans attiser la haine. Si l’on trouve une solution pour les migrants, elle bénéficiera aux Calaisiens « , rappelle la modératrice de » Calais Infos Calais « . Martin, père de deux enfants, s’est inscrit à cette page. » Ça me va parce que je ne suis pas raciste. Mais pour ne pas changer, je ne vais plus à l’hôpital à Calais, plus à la piscine et je ne viens plus dans le magasin où les migrants font leurs courses. J’ai changé ma vie pour ne pas devenir raciste « , conclut l’électricien.
    Aux régionales de 2015, le FN a recueilli 49,1 % des suffrages au premier tour. Au même scrutin, en 2010, le FN avait obtenu deux fois moins de voix. Le FN est une tentation nouvelle pour Calais, comme l’option de la dernière chance dans une ville qui a, 37 années durant, opté pour un maire communiste, et qui aux municipales de 2014 n’avait concédé que 12 % de ses voix au FN ; élisant confortablement Natacha Bouchart (LR). Le FN est resté à l’écart des manifestations contre les migrants : » Il y a un parti anti-immigration, c’est le Front. Plutôt que manifester, il faut voter ", indique Florian Philippot, vice-président du FN, lequel apporte cependant son soutien au général Piquemal.

    Maryline Baumard et Caroline Monnot

    #Calais #migrants

  • A Saint-Denis (93), 70 personnes, sinistrées de l’assaut, attendent toujours d’être relogés - France 3 Paris Ile-de-France
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-saint-denis/saint-denis-93-70-personnes-sinistrees-de-l-assaut-atte

    70 personnes qui habitaient dans l’immeuble où les terroristes s’étaient planqués à Saint-Denis (93) et où la police a mené un violent et difficile assaut mercredi 18 novembre, attendent toujours une solution de #relogement. En attendant, il vont passer leur cinquième nuit dans un gymnase.

    #urgence, ou pas #logement #hébergement

    • Ils ont refusé les nuits d’hôtel proposées par la pref’, car il se sait que c’est une manière de disperser avant de rapidement ne plus assurer de logement du tout.

      A Saint-Denis, les oubliés de la République veulent se faire entendre
      http://www.humanite.fr/saint-denis-les-oublies-de-la-republique-veulent-se-faire-entendre-590514#x

      Lundi après-midi, lors d’une conférence de presse organisée dans la salle des mariages de la mairie de Saint-Denis, élus, habitantes de l’immeuble et représentantes des parents d’élèves ont fait part de leur indignation, devant le sort que l’Etat, et son représentant, le #préfet de région, ont réservé et réservent encore à ces personnes qui ont tout perdu : un « je-m’en-foutisme » total, et, en filigrane, un « démerdez-vous » retentissant.

      La réunion qui s’est tenue en préfecture de Bobigny, hier matin, a « abasourdi » les élus dionysiens présents, résume Stéphane Peu, maire-adjoint chargé du logement. La préfecture n’a proposé de reloger que les personnes qui habitaient l’immeuble mitraillé, et pas ceux qui vivaient dans cet ensemble de bâtiments vétustes. Et dont la structure a été complètement déstabilisée par les 5000 impacts de balle, les grenades et diverses explosions subies par les bâtiments, de l’aveu même des pompiers et du patron du RAID, rappelle le maire Didier Paillard. Vingt-neuf familles, soit quarante-cinq adultes et vingt-six enfants, doivent ainsi être relogées.

      Elles dorment depuis mercredi dernier dans un gymnase, prêté par la ville… dont le chauffage se coupe la nuit, alors que les températures ont chuté. La préfecture, lors de la réunion, a carrément « mis en doute la dégradation de l’ensemble de l’immeuble », a indiqué Didier Paillard. Qui reproche à l’Etat de « faire fi du statut de victimes du terrorisme » de ces soixante et onze personnes. Et pour cause : aucun représentant n’a daigné jusqu’ici se déplacer à Saint-Denis. Les autorités préfectorales ont distribué hier à l’envi « environ 50 lettres, où elles s’engagent à reloger, dans des hôtels, les personnes du 48 », précise un habitant, très remonté.

      Cinquante lettres, soit plus que la population concernée. Et surtout : « aucune lettre n’est nominative, ce qui n’a pas valeur d’engagement ». Un expert doit passer mercredi, à la demande de la mairie, pour évaluer les dommages subis par ce groupe d’immeubles. Le maire adjoint Stéphane Peu, qui était « confiant » dans l’issue de la réunion en préfecture de mardi matin, ne décolère pas : « Ils n’ont aucune compassion pour ces familles. C’est une fin de non-recevoir ». Y compris sur le fait de donner un récépissé de leurs papiers d’identité à ces personnes qui ont tout laissé dernière elle. « Dans notre pays, quand il y a une catastrophe naturelle, comme les inondations dans le Var, l’Etat se mobilise, et c’est bien normal. Il va à la rencontre des concitoyens qui ont vécu ce drame. Pourquoi, en Seine-Saint-Denis, ces mêmes concitoyens de la même République ne méritent pas cette même considération », s’agace-t-il. Un homme blessé, en situation illégale, se serait même vu, selon le Parisien, fait remettre, à l’hôpital, une obligation de quitter le territoire français. « C’est une accumulation de faits impensables ». Les deux élus demandent à être reçus par Manuel Valls.
      Certains, explique le maire, souhaitent être relogés à Saint-Denis, où ils ont un réseau de parents et d’amis. D’autre se fichent de l’endroit où ils peuvent atterrir, pourvu qu’ils puissent exercer leur solidarité. Widad l’affirme, « on n’est pas habitués au luxe et au confort. On n’est même pas obligés d’avoir plusieurs chambres. Mais ça ne veut pas dire qu’on va accepter n’importe quoi. » Mais l’Etat ne leur reconnait pas le statut de victime, refuse même toute indemnisation (alors que ces personnes ont tout perdu). La plupart de ces logements terriblement insalubres ne sont plus accessibles du tout pour leurs occupants. Ils font d’ailleurs l’objet d’un arrêté de mise en péril imminent depuis 2012, et devraient être interdits à la location. Une proie pour les marchands de sommeil qui louent sans vergogne ce type d’appartements vétustes. Priscilla, habitante du « 48 », raconte ainsi que chez elle, le toit s’est effondré, et que ses enfants doivent subir une prise de sang pour vérifier s’ils ne sont pas atteints de saturnisme », une maladie créée par des peintures au plomb… Les parents d’élèves font part de la terreur et de l’angoisse chez les gens du quartier.

      #hébergement_d'urgence (les pièges de)

  • Inondations : une faillite française
    http://www.eauxglacees.com/Inondations-une-faillite-francaise

    Les inondations meurtrières qui viennent de ravager les Alpes-Maritimes, y provoquant une vingtaine de morts, succèdent à celles ayant frappé le Gard, le Var, la Vendée (Xynthia), la Bretagne l’hiver dernier, l’Hérault le mois dernier, témoignant d’une incapacité structurelle à prévenir des phénomènes qui vont se multiplier à l’horizon des prochaines années. Le scénario est désormais bien réglé, les éléments de langage multidiffusés : déchaînement de la nature, réchauffement climatique, épisode cévenol, (...)

  • France 2 célèbre les vertus du réchauffement climatique
    http://television.telerama.fr/television/france-2-celebre-les-vertus-du-rechauffement-climatique,132230.p

    « Une question qui peut sembler un peu provocante, prévient David Pujadas : les changements climatiques sont-ils forcément une malédiction ? » On a vu que, pour Philippe Verdier, chef du service météo de France Télévisions, c’est plutôt une bénédiction. « Vous allez voir que le réchauffement ouvre des perspectives », confirme le présentateur le jour même de la sortie du livre Climat investigation, où le monsieur météo de France 2 énumère « les avantages considérables du réchauffement pour notre économie et notre société », faisant preuve d’un optimisme que j’estimais suspect… Source : Ma vie au poste