• Pourquoi être #GJ quand on est Anarchosyndicaliste ?
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article949

    Depuis le #rond-point d’Ausonne #Montauban 82 (quelques remarques) :

    Pour voir de quoi il retourne, pour dans la durée éprouver le sens de cette mobilisation, pour ne pas, a priori condamner par un jugement péremptoire, cette réaction populaire et non « populiste » ou « poujadiste »... En un mot pour concrétiser la lutte que nous prônons : Solidarité, Emancipation et Autogestion.
    Oui par essence tout regroupement humain montre une richesse dans sa composition et sa complexité. Au rond-point on y voit de tout : âge, sexe - la représentation féminine est sans précédent - , parcours personnels et professionnels variés, des grands exclus en passant par les précaires, smicards et couches moyennes, actifs et retraités en grand nombre.

    Mais tous sont là, debout et existent ; pour beaucoup, c’est une première inscription dans un mouvement social. Et quelle inscription !!!

    Honte aux absents et à ceux qui cassent du sucre et leur plume à, chaque jour, déverser des invectives sur ce mouvement. Peur d’une manipulation de l’extrême droite pour certains. Depuis quand devant ce risque , un militant qui se dit révolutionnaire, prône la posture de la chaise vide pour contrer des manipulations et des instrumentalisations à caractères fascistes et racistes. Oui ici ou là, elles ont pu exister ou existent encore. Mais ce n’est qu’en les confrontant et en les révélant aux yeux de tous que nous les désamorçons.

    Pour l’exemple, en début de mouvement, le fait de donner aux gendarmes des migrants cachés dans une citerne, est révoltant. Se désolidariser en public sur les ronds-points de tels agissements a provoqué discussion et échange sur l’exploitation qui est à l’oeuvre non seulement localement mais planétairement et sur le caractère fasciste de l’acte et de ces auteurs.

    Le fait de mettre en évidence l’absence d’espace d’échanges collectifs sur la gestion du mouvement dans un rond-point, comme des assemblées populaires, révèle des comportements douteux quant à la démocratie directe et par la même nous aide à faire avancer la nécessité de ces assemblées populaires pour l’auto organisation du mouvement. Et à délégitimer une appropriation, par certains, du mouvement, de sa stratégies et de ses actions, en empêchant récupération et manipulation. Oui il fallait y aller et dès le 17 novembre. Huit semaines de lutte ont permis des rencontres, la fraternisation, la libération de la parole, de la solidarité. Apprécier chaque jour le soutien de la population jamais mouvement n’a connu un tel appui.
    Né en 1953 jamais je n’aurai pensé pouvoir vivre un tel « évènement » qui, montre pour ma part, un tel processus révolutionnaire en marche : « L’histoire » jugera. La lutte continue.

    A Montauban le 04.01.19

    Article d’@anarchosyndicalisme ! n°162 Spécial #gilets_jaunes
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article943

  • Église, la mécanique du silence

    2016, année noire pour l’Église catholique française, confrontée aux plus grands scandales de pédophilie de son histoire.
    Les auteurs ont enquêté pendant un an. De Lyon, où leur travail commence autour de l’affaire #Barbarin, à la Guinée, en passant par #Montauban, le Canada, Paris et Rome, ils révèlent de multiples affaires de #prêtres pédophiles dissimulées par l’institution catholique.
    Ils ont écouté de nombreuses victimes, interrogé des lanceurs d’alerte au sein de l’Église, rencontré des prêtres auteurs d’#abus_sexuels, interviewé des hiérarques ecclésiastiques et eu accès à des documents confidentiels.
    Ils dessinent une stupéfiante machine à fabriquer du #silence pour couvrir les crimes. Le livre raconte le système d’#exfiltration mis en place par l’Église de #France pour écarter les prêtres abuseurs… non pas des enfants mais des juges : mise au vert, mise en congé sabbatique, placement en abbayes ou mutation à l’étranger.
    Comment l’institution s’est-elle protégée en couvrant ses prêtres, sans jamais les dénoncer à la #justice ? Et si le scandale était, au-delà des faits eux-mêmes, ce système organisé pour l’étouffer ?
    Un document essentiel pour comprendre l’engrenage du silence auquel ont été assignées des centaines de victimes.

    http://www.editions-jclattes.fr/sites/default/files/styles/couv_livre/public/images/livres/9782709659383-001-X.jpeg?itok=HWASICVM
    http://www.editions-jclattes.fr/eglise-la-mecanique-du-silence-9782709659383
    #livre de @daphne @marty et @MathieuPerisse

    #Eglise #pédophilie

    • L’Église face aux scandales pédophiles

      Abus sexuels, culture du secret et de l’impunité : malgré l’intransigeance affichée du pape François, l’Église n’en a pas fini avec ses penchants les plus obscurs, recensés dans ce documentaire accablant d’une exceptionnelle densité.

      « Une tolérance zéro » : lorsqu’en 2013, Jorge Mario Bergoglio devient le pape François, il promet de clore un des chapitres les plus sombres de l’histoire catholique et de « punir sévèrement » les auteurs d’abus sexuels appartenant à l’Église. Cinq ans plus tard, malgré des avancées dans la reconnaissance des victimes, la crise semble loin d’être achevée. Les deux tiers des prêtres convaincus de viols ou d’agressions sexuelles sur mineurs sont toujours en exercice ; les évêques ne sont toujours pas tenus de dénoncer à la police les agissements des prêtres sous leur tutelle. Plus terrible encore, des mutations dans des pays en voie de développement permettent à certains hommes d’Église criminels de fuir les poursuites judiciaires – et de réitérer leurs méfaits. Les mœurs ne semblent guère avoir changé au sein d’une institution recroquevillée sur sa culture du secret. On comprend pourquoi des membres de la commission pontificale pour la protection des mineurs, eux-mêmes anciennes victimes, ont démissionné en signe de protestation. Alors que tous les yeux sont braqués sur lui, pourquoi le pape François semble-t-il persister dans l’inaction ? Quelles sont les résistances qui gangrènent toute tentative de réforme ? Comment le Vatican peut-il encore se penser au-dessus de la justice civile ?

      Quand l’Église se protège
      De Lyon à la Pennsylvanie, de l’Argentine à l’Italie, John Dickie et Jesus Garces Lambert, qui ont mené séparément pour ARTE différentes enquêtes sur les secrets de l’Église catholique, passent en revue une multitude d’abus sexuels en partie méconnus, commis sur des enfants par des prêtres profitant de leur ascendant spirituel pour assouvir leurs désirs pédophiles. Mais leur documentaire se veut d’une tout autre dimension qu’une collection de faits divers sordides. Grâce aux témoignages de victimes, de prêtres dissidents, d’ecclésiastiques passés aux aveux ou de psychologues, il sonde en profondeur les mécanismes qui poussent l’Église à couvrir ses dérives, et qui lui permettent de le faire. Prenant en compte les facteurs historiques, culturels, systémiques et psychosexuels propres au clergé, il dresse un réquisitoire d’une ampleur inédite. « Toute institution tend à se protéger », rappelle un des intervenants.

      https://www.arte.tv/fr/videos/069877-000-A/l-eglise-face-aux-scandales-pedophiles

    • L’Eglise intraitable avec les gamines de 9 ans mise enceinte par leurs prères, pères ou beau pères violeurs dans les pays catho, et si prompte à accorder son pardon, son asile gratuit et de nouveaux enfants proies aux violeurs.

    • Une organisation internationale pour mettre fin aux abus sexuels dans l’Eglise

      C’est l’un des dossiers les plus sombres de l’Eglise catholique, ces cinquante dernières années : les abus sexuels. Le pape François avait promis la tolérance zéro. A quelques jours de sa visite en Suisse, des associations internationales ont saisi l’occasion pour lui lancer un message fort. A Genève, elles ont annoncé la création d’un réseau mondial inédit : « #Ending_Clerical_abuse », « Pour en finir avec les abus du clergé ». Elles attendent du Pape des mesures fortes et concrètes contre la pédophilie dans l’Eglise. Daphné Gastaldi.

      http://www.rfi.fr/emission/20180611-eglise-abus-sexuels-organisation-internationale-pape-football-suede-hon

  • Le père D., ancien curé à #Lyon, est mis en examen pour #agression_sexuelle sur mineur

    Après les révélations de Mediapart, le père D., ancien curé lyonnais exfiltré dans le Tarn-en-Garonne, avait disparu plusieurs jours dans la nature. Retrouvé par les gendarmes, il a avoué en garde à vue des attouchements sur mineur de moins de 15 ans. Le prêtre a été mis en examen ce samedi 23 avril, et une information judiciaire pour agression sexuelle sur mineur ouverte à #Montauban.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/230416/le-pere-d-ancien-cure-lyon-est-mis-en-examen-pour-agression-sexuelle-sur-m
    #pédophilie #France
    article de @marty et @daphne

  • ---- #Exploitation ----------------------
    A votre #santé !

    Petite éruption de luttes sociales dans les cliniques privées  : celle des Cèdres à #Toulouse, la clinique de Gascogne à #Auch tout comme la clinique du Pont-de-Chaume à #Montauban.

    Ces luttes ont un point commun  : le refus de la dégradation des conditions de travail. Aux Cèdres comme à la clinique de Gascogne (30 jours de grève), la détermination des salariés à permis d’obtenir de notables améliorations.

    A la clinique du Pont-de-Chaume, deuxième établissement de santé du département (plus de 500 salariés) la lutte continue après 37 jours de grève.

    En 2010, une grève de 18 jours (la première dans l’histoire de la clinique) s’était terminée par un compromis bâtard et finalement par une stabilisation, un arrêt de la dégradation des conditions de travail (1). Cinq ans après, nous voici revenus au point de départ  : la clinique appartient désormais à un important groupe financier, propriétaire de plus de 80 cliniques, qui fait preuve d’une grande imagination (par exemple  : vente des bâtiments de la clinique à une SCI qui, en retour, facture à cette même clinique un loyer de 350 000 €, et «  Passez muscade  », comme on dit). Elle n’hésite pas, c’est un classique du genre, à augmenter la charge de travail des salariés (non-remplacement systématique des employés absents, augmentation du taux d’occupation des lits à effectif constant…) pour accroître ses profits.

    Le résultat a été une forte dégradation des conditions de travail des personnels soignants (d’où une augmentation du nombre des arrêts-maladie et des accidents du travail) ce qui nécessairement nuit à la qualité des soins prodigués aux patients. A l’appel de la CGT (seul syndicat présent) et en réponse à une ultime provocation de la direction (proposition de réformer l’organisation de la clinique pour améliorer la productivité des salariés en accroissant leur polyvalence  !) une assemblée générale des personnels a rédigé un cahier de revendications (amélioration des conditions de travail et augmentations salariales). Des débrayages furent organisés. Comme ils restaient sans effet, une assemblée du personnel décida alors la grève. Près de deux cents personnes essentiellement des membres féminins du personnel soignant (soit 80 % du personnel soignant de la clinique) dont une majorité non-syndiqués se lancèrent dans la lutte (à noter la très faible implication des personnels non-soignants – administratifs ou autres - voire même la non-participation de certains syndiqués CGT).

    Piquets de grève (très suivis et dynamiques), manifestations, opérations de sensibilisation sur l’espace public, information de la population,… malgré tous les efforts des grévistes et après trente-sept jours de grève la direction, arc-boutée sur ses prérogatives et soutenue de fait par la municipalité, refuse de plier. La lutte continue. Un point important à souligner  : certains grévistes ont fait part de leur étonnement d’être peu soutenus par la population, alors qu’ils se battent pour défendre aussi le droit pour tous à des soins de qualité.

    Une explication est que la grève est, depuis le début, conduite, dirigée exclusivement par la CGT, et la seule image que la population a des grévistes est celle des drapeaux cégétistes, le seul discours venant des grévistes est celui des responsables cégétistes de la clinique ou de l’Union départementale. Or, les prises de position très politiques de la CGT par rapport à Sivens (pro-barrage), par rapport au nucléaire et à la centrale de Golfech toute proche (pro-nucléaire), par rapport à la LGV Bordeaux Toulouse (pro-LGV), par rapport aux gaz de schistes (pro-gaz de chistes), etc., etc. sont connues de tous. On peut donc penser que beaucoup de personnes, pourtant de cœur avec les grévistes, refusent leur soutien pour ces raisons.

    La formation d’un comité de grève, réunissant CGT et non-syndiqués, permettrait de dépasser ce problème. Le cri de ralliement «  Tous ensemble, Tous ensemble  » entonné par les grévistes à chaque moment important de la lutte prendrait alors toute sa signification.

    Quoi qu’il en soit les salariés de la clinique du Pont-de-Chaume, confrontés à un patronat de combat, doivent plus que jamais être soutenus par tous ceux qui aspirent à plus de justice,d’égalité et de dignité.

    1.- Voir notre numéro 118 : http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article373

    Article d’@anarchosyndicalisme ! n°147 /// Décembre 2015 - Janvier 2016

  • Le roi du pop-corn
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve286

    Vous ne le saviez peut-être pas, mais le leader européen du #pop-corn est une entreprise de Midi-Pyrénées, plus exactement gersoise. #Nataïs, c’est comme ça qu’elle s’appelle. Occupant une niche économique pratiquement sans concurrence, cette entreprise engrange tranquillement un chiffre d’affaire qui devrait atteindre 30 millions d’euros cette année et laisser de gros bénéfices. Tout comme Véolia ou Alstom, elle affiche une politique humaniste… Voici quelques mois, n’arrivant pas à faire appliquer leur convention collective, les salariés se sont mis spontanément en grève. Et ils ont très rapidement emporté ce qu’ils voulaient (et que la convention collective prévoyait), le 13ème mois. Depuis, plusieurs grévistes ont été licenciés, les uns après les autres, sous des prétextes divers. Mais le combat se poursuit. Un site d’information a été ouvert par les salariés. Cela a fortement déplu à la direction qui en a traîné trois devant le tribunal correctionnel d’Auch en les accusant de diffamation alors qu’ils ne disaient que la vérité.

    Pour une fois – et c’est suffisamment rare pour être souligné -, c’est Nataïs, son PDG en personne et son DRH qui ont été condamnés pénalement pour abus de procédure. Ce n’est qu’un premier round. Il y a tout un combat autour de l’utilisation du #diacétyle (un produit très dangereux pour les ouvriers), autour des conditions de travail et autour des licenciements que nous jugeons parfaitement abusifs. Les travailleurs de Nataïs ne se laissent pas faire. Ils ont raison. Ils ont besoin de votre #solidarité. Ils vous fourniront toutes les informations et explications utiles lors des deux prochaines réunions de solidarité que la #CNT-AIT organise à Montauban et à Toulouse.

    #Montauban
    Vendredi 17 mai à 20h30
    #Débat_public sur la situation dans l’entreprise Nataïs,
    Salle du Fort, 5 rue du Fort

    #Toulouse
    Samedi 1er juin de 11 h à 20h
    Journée de soutien aux salariés de Nataïs en lutte
    à « La Chapelle », 36 rue Danielle Casanova

  • Les caméras myopes contre le terrorisme | Pierre Alonso
    http://owni.fr/2012/03/23/les-cameras-myopes-contre-le-terrorisme

    Lors de l’assassinat de deux militaires du 17e régiment du génie parachutiste à #Montauban, jeudi 15 mars, les enquêteurs ont pu suivre sur quelques centaines de mètres, en différé, la fuite du scooter noir grâce aux caméras. De maigres informations qui demandaient confirmations, venues de témoins, et dont l’exploitation entière nécessitait des jours de travail.

    #Pouvoirs #Reportage #Surveillance #Mohamed_Merah #sécurité #Toulouse #vidéosurveillance

  • Enquête en bas débit | Jean Marc Manach
    http://owni.fr/2012/03/21/tueur-toulouse-dcri-mohamed-merah

    L’identification du terroriste au scooter a été très rapide, selon certains. La chronologie que nous avons reconstituée montre qu’elle aurait pu intervenir plus rapidement. En cause, le délai très long avec lequel les adresses IP en relation avec le premier assassinat ont été demandées et obtenues. Des sources policières confirment l’existence, dans cette affaire, d’un délai inhabituel pour une opération de cette nature.

    #Pouvoirs #Récit #Surveillance #DCRI #dpsd #Montauban #PJ #SDAT #terrorisme #Toulouse