• « Ça fait 450 ans qu’on est là » : à Paris, les bouquinistes refusent de déménager pour les JO 2024 Ouest-France

    La préfecture de police de Paris a demandé aux bouquinistes de retirer leurs boîtes dans lesquelles ils vendent des livres d’occasion sur les quais lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques en 2024. Mais les commerçants ont annoncé qu’ils ne bougeraient pas.

    Un bras de fer vient de débuter entre les bouquinistes parisiens et la préfecture de police de Paris à un an des Jeux olympiques 2024. Ces derniers sont invités à démonter leurs petits emplacements où ils vendent leurs livres d’occasion le temps de la cérémonie d’ouverture qui aura lieu sur la Seine, indique l’AFP. Dans un courrier adressé aux bouquinistes le 25 juillet 2023, la préfecture de police de Paris estime « indispensable » pour sécuriser l’événement que ces boîtes qui sont situées dans le périmètre de la cérémonie, soient « enlevées ».

    Ils n’ont « nullement l’intention de bouger »
    La préfecture s’appuie notamment sur un article du code de la sécurité intérieure qui prévoit un périmètre où « l’accès et la circulation des personnes sont réglementés » afin d’assurer la sécurité d’un « lieu ou d’un événement exposé à un risque d’actes de terrorisme ».

    Interrogé par l’AFP, le représentant des quelque 200 bouquinistes de l’Association culturelle des bouquinistes de Paris, soit 88 % du total, assure qu’ils n’ont « nullement l’intention de bouger ». « Lors d’une réunion organisée le 10 juillet à la mairie, l’adjoint à la Seine nous a clairement expliqué que nous allions gêner la vue le jour de la cérémonie », fustige le président de cette association, Jérôme Callais. « On est un symbole majeur de Paris, ça fait 450 ans qu’on est là. Vouloir nous gommer du paysage alors que la célébration de ces Jeux doit être la célébration de Paris, ça paraît un peu fou », ajoute-t-il.

    L’incompréhension sur les quais
    Sur les quais, la colère monte chez les commerçants. « Les bouquinistes sont toujours présentés comme étant une partie importante du paysage parisien et on a l’impression d’être comme les mouches sur un gâteau. On nous chasse d’un coup de tapette », témoigne un bouquiniste auprès d’ Europe 1 . Un autre confie à Marianne : « en trois décennies, mes boîtes n’ont jamais été déplacées. Je ne vois pas pourquoi ce serait le cas maintenant. »

    Dans un communiqué jeudi 27 juillet 2023, la Ville de Paris assure les bouquinistes de son soutien et reconnaît que leur activité « fait partie de l’identité des quais de Seine ». Elle estime à 570 le nombre de boîtes concernées par un éventuel enlèvement, soit 59 % du total.

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    #bourgeoisie #ps #paris #exclusion #racisme #hidalgo #anne_hidalgo #livres #racisme #bouquinistes #violence #enMarche #exclusion #ségrégation

    Source : https://www.ouest-france.fr/jeux-olympiques/ca-fait-450-ans-quon-est-la-a-paris-les-bouquinistes-refusent-de-demena

  • La Compil’ de la Semaine
    https://www.les-crises.fr/la-compil-de-la-semaine-105

    Chaque semaine, nous vous proposons notre Compil’ de la Semaine : une sélection de dessins de presse à la fois drôles et incisifs, ainsi que des vidéos d’analyse participant à l’indispensable travail d’auto-défense intellectuelle. Bonne lecture et bon visionnage à toutes et à tous ! Dessins de Presse Vidéos Blast : Italie, les dix premiers […]

    #Miscellanées #Compil_de_la_Semaine #Miscellanées,_Compil_de_la_Semaine

  • La recette des futures révoltes à la Parisienne Marc Vandepitte - De Wereld Morgen

    À la suite de la mort de Nahel, un jeune de 17 ans abattu à bout portant lors d’un contrôle policier, la France s’embrase. Mais cela n’a rien d’étonnant. Tous les ingrédients étaient réunis pour que le cocktail explose. Marc Vandepitte nous livre la recette des révoltes à la parisienne.

    Quelle est la recette des révoltes de Paris ?
    Ingrédients :

    6 (ou plus) groupes ethniques importés, mais ostracisés ,

    2 tasses de pauvreté et de privation,

    1 tasse de système éducatif défaillant,

    quelques tranches d’austérité,

    200 gr. des salaires trop bas,

    2 tasses de chômage,
    
3 cuillerées de rêves brisés,

    2 grosses cuillerées de racisme et de discrimination,
    
250 gr. de harcèlement et de brutalité policière

    Mélangez la pauvreté, le racisme, le harcèlement et la brutalité policière dans un bol et laissez reposer.
Dans un autre bol, mélangez le système éducatif défaillant et les salaires beaucoup trop bas jusqu’à ce qu’ils soient bien liés. Laissez reposer.
Utiliser les tranches d’austérité pour entortiller systématiquement les services sociaux et culturels.

    Dans un grand bol, battez les groupes ethniques jusqu’à ce qu’ils soient complètement agités.
Dans tous les cas, veillez à ce que ces groupes aient peu d’opportunités sur le marché du travail.
Assaisonnez le tout d’une couverture médiatique très négative.

    Ajoutez à cela le mélange d’éducation défaillante et de bas salaires, puis le mélange de pauvreté, de racisme et de harcèlement policier.
Ajoutez ensuite l’austérité et les rêves brisés et remuez jusqu’à ce que le tout soit bien mélangé.

    Laissez le tout derrière vous pour qu’il s’agglutine dans les quartiers défavorisés de Paris. Fournir à certains quartiers une pincée savoureuse d’opulence inaccessible.

    Enfin, réchauffez le tout à l’aide d’une campagne de droite musclée attisée par les politiciens.
Fermez les yeux sur la brutalité policière, le harcèlement et le racisme, pour que tout fermente et qu’un mort s’ensuive.
L’indignation, la colère et la frustration peuvent alors faire déborder le couvercle.

    L’ensemble a une longue durée de vie et peut facilement être adapté à d’autres villes.

    #France #violences_policières #EnMarche #police #répression #brutalité #violences #violence #racisme #pauvreté #révoltes

    Source : https://www.investigaction.net/fr/la-recette-des-futures-revoltes-a-la-parisienne 
    Source d’inspiration : R. Meyer, in Bertell Ollman, How 2 Take an Exam … & Remake the World, Black Rose Books, Canada, 2001, p. 70. _
     

  • L’Onu appelle la France à se pencher sur les problèmes de « racisme » dans la police reuters.com - La Tribune

    GENEVE (Reuters) - L’Onu a appelé vendredi la France à se pencher sur les problèmes de racisme et de discrimination au sein des forces de l’ordre après la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué lors d’un contrôle de police, qui a entraîné trois nuits de violences sur tout le territoire.

    « C’est un moment pour le pays de se pencher sérieusement sur les problèmes profonds de racisme et de discrimination au sein des forces de l’ordre », a déclaré la porte-parole du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), Ravina Shamdasani.


    « Nous soulignons aussi l’importance de se rassembler dans le calme. Nous appelons les autorités à s’assurer que l’usage de la force par la police pour s’en prendre aux éléments violents lors des manifestations respectent les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité », a-t-elle ajouté.

    #France #ONU #violences_policières #EnMarche #police #répression #violences #violence #racisme

    Source : https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2YG0N4/l-onu-appelle-la-france-a-se-pencher-sur-les-problemes-de-racisme-dans-la-

  • Punitions, intimidations, salariés sous pression... Une ambiance toxique dénoncée à l’hôpital de Lomagne Marc Centene - ladepeche.fr

    «  On va remettre de l’ordre. Je suis sur le dossier depuis quelques semaines avec l’ARS, et il y a des choses qui méritent d’être éclaircies…  » Le maire de Fleurance, Ronny Guardia Mazzoleni, ne cache pas sa colère. Alerté par les salariés de l’établissement public de santé de Lomagne, l’EPSL, l’élu a rencontré également les trois syndicats présents dans la structure – CFDT, CGT et FO – au titre de son rôle de président du conseil de surveillance.

    L’EPSL est le 3e centre de santé du département, avec près de 300 employés. Outre un service de SSR, l’EPSL gère trois Ehpad  : le Tané à Lectoure, et Cadéot et la Pépinière à Fleurance. La situation y devient intenable pour les salariés, depuis le départ de l’ancien directeur l’année dernière. Une intersyndicale a même été envisagée.

    "Copinage politique"
    «  Des salariés nous ont alertés voilà près de 3 mois sur de graves dysfonctionnements  », explique Christophe Bukovec, secrétaire départemental de la CGT santé et action sociale. Le syndicat, très présent à l’Ehpad Cadéot, expose le rôle tenu par une cadre supérieure, qui gère les trois Ehpad de l’EPSL. «  Elle a mis en place un climat toxique, basé sur l’agressivité, des insultes ou des punitions, avec des agents convoqués sans motifs et sans pouvoir se défendre. On ne peut pas accepter de voir des agents de 20 ans tenir avec des cachets, ou pleurer en prenant leur service…  »

    La CGT, qui a constitué un épais dossier qu’elle a exposé à l’ARS, dénonce un petit groupe constitué de personnel d’animation ou médical, autour de la cadre supérieure. «  On s’est aperçu que ces personnes avaient des relations amicales mais aussi politiques. Il y a un copinage qui n’a pas sa place dans un établissement de santé.  » Le directeur adjoint, dans une rencontre avec les représentants du personnel, déclare même que «  la situation est proche de l’omerta  ».

    La CFDT a elle aussi sonné l’alarme, en rencontrant le député David Taupiac et le maire de Fleurance. «  Les problèmes sont concentrés sur les Ehpad, le SSR est plutôt épargné. Les salariés travaillent en conscience, mais tout le monde est très mal, y compris dans l’administratif. Et cela se répercute sur les résidents. Il y a un problème dans la direction, et cela influe sur tout…  » Le syndicat dénonce «  un climat très pourri  », où la délation est devenue une méthode de fonctionnement. «  On attend que des réponses soient mises en place, mais rien ne se passe  !  »

    Le cas de Lectoure
    L’Ehpad du Tané à Lectoure n’est pas épargné par les difficultés. Au mois de mars, le conseil de surveillance a vu le président mettre un terme à des rumeurs qui courent dans le Lectourois et le Fleurantin. Non, il n’est pas question de provoquer la fermeture de cet Ehpad public pour voir s’ouvrir un établissement privé. L’unité Barrère, à l’Ehpad du Tané, a fermé près de 30 lits sur 80. L’occupation d’un Ehpad atteint normalement 95 %. «  Nous sommes étonnés du silence de la municipalité de Lectoure, s’interroge Christophe Bukovec. Il y a pourtant des besoins sur le bassin du Lectourois.  » Ces lits vides représentent une forte perte pour l’établissement, alors que la masse salariale est restée la même.

    De quoi alimenter les grandes difficultés financières de l’établissement, et l’hypothèse d’une fermeture, qui inquiète autant les salariés et les syndicats que les familles. «  Une partie des lits est fermée, ce qui pourrait entraîner un déficit structurel  », analyse David Taupiac, contacté par les familles et les syndicats. «  Le fonctionnement actuel [de l’ESPL] entraîne une forme de maltraitance auprès des salariés et des résidents. Il faut sortir de cette spirale.  » Le dossier est désormais sur le bureau de l’ARS.

    #management #EnMarche à la #McKinsey #agressivité #insultes #punitions #délation #maltraitance #Ehpad #santé #travail #Fleurance #Lomagne #Lectoure

    source : https://www.ladepeche.fr/2023/06/22/punitions-intimidations-salaries-sous-pression-une-ambiance-toxique-denonc

  • #Gorafi La cocaïne non-utilisée du Festival de Cannes sera reversée à des associations

    C’est un geste anti-gaspi qui a de quoi redonner le sourire. C’est sous l’impulsion de Thierry Frémeaux (directeur du Festival de Cannes) et de plusieurs personnalités du cinéma, qu’il a été décidé que toute la cocaïne non-utilisée pendant l’évènement sera reversée à des associations dès la semaine prochaine. Une belle preuve de générosité qu’il faut saluer dans ces temps difficiles.


    Capucine Devers a été choisie pour gérer l’opération. Selon elle, même si le stock est limité, c’est une belle occasion à saisir : « Le stock de cocaïne est estimé à environ 900 kilos. Soit deux ou trois soirs au festival – ou seulement 6 heures s’il y a Pio Marmaï et Benoît Magimel dans la même pièce. Mais pour des gens qui n’ont pas l’habitude, il peut tenir longtemps, et cela leur donnera du baume au cœur… Mais attention à la tachycardie ! (rires) »

    Les bénéficiaires
    Concernant les bénéficiaires de l’opération, ils ne sont pas choisis au hasard. La direction a privilégié des associations locales d’aides au SDF, ou une association luttant contre la solitude des personnes âgées. Raoul, SDF de 64 ans, a été choisi pour tester le produit en avant-première. Il raconte ses impressions : « J’ai mélangé coke, alcool et médicaments, et je suis resté debout 72 heures à faire les cent pas et à parler tout seul. Je me suis battu deux fois et j’ai fait 24 heures de garde à vue. Je regrette rien et si c’était à refaire, j’en reprendrais encore plus ! D’ailleurs il vous en reste ? »

    Contrôlée par nos soins, la poudre est une 0.8 (pure à 80%) ce qui est un score très correct pour un produit importé et souvent trop coupé. Un beau cadeau donc, qui change des traditionnels paquets de pâtes et autres jambons sous vide, et qui apportera un peu de joie aux nécessiteux.

    #drogues #cocaïne #mafia #Cannes #showbizz #santé #addiction #société #trafic #criminalité #cocaine #opioides #france #culture

    Source : https://www.legorafi.fr/2023/06/13/la-cocaine-non-utilisee-du-festival-de-cannes-sera-reversee-a-des-associati

    • #figaro Rouen : le record mondial de la plus longue chenille humaine a été battu

      En marge de l’Armada, à Rouen, plus de 3900 personnes ont dansé sur l’air d’« accroche tes mains à ma taille, c’est la chenille qui redémarre », rapporte BFM Normandie. Certifié par un huissier de justice, le nombre de participants permet de battre le record breton. En juin 2022, une chenille composée de 1336 personnes avait égayé Saint-Brieuc.

      L’évènement, organisé par des journalistes de 76Actu et France Bleu Normandie, était préparé depuis un an. Il a lieu à 18h sur l’esplanade Sant-Gervais, lieu où se tiennent les concerts de l’Armada.


      Un plan bien ficelé avait été monté, auquel ont notamment participé le maire de la ville, Nicolas Mayer-Rossignol, ainsi que Vincent Piguet, qui a fondé la Chenille school academy. « Ça chenille très très bien », a-t-il affirmé à nos confrères de BFM Normandie.

      #bêtise #Rouen #France #EnMarche
      h-actu/rouen-le-record-mondial-de-la-plus-longue-chenille-humaine-a-ete-battu-20230613

      Rouen chenille humaine

  • Des plastiques « biodégradables »… qui ne se dégradent pas Philippe Robitaille-Grou

    Les plastiques dits « compostables » ou « biodégradables » sont vendus à la tonne pour redorer le blason écologique des fabricants. Mais il y a un hic. Plusieurs d’entre eux ne se dégradent que dans certains environnements contrôlés, alors que dans la nature, où ils aboutissent, la réalité est tout autre.

    C’est ce que constatent des chercheurs de l’Institut océanographique Scripps à San Diego dans leur article publié mercredi dans la revue PLOS One.

    Des soi-disant “bioplastiques” n’ont pas le moindre signe de biodégradation après avoir passé plus d’un an dans l’océan, montrent les expériences effectuées par les auteurs.


    “C’est du greenwashing”, ou écoblanchiment, dénonce la Québécoise Sarah-Jeanne Royer, autrice principale de l’étude, qui a mené cette recherche dans le cadre de son postdoctorat à l’institut californien. “Beaucoup de gens vont croire qu’en utilisant ces bioplastiques, ils feront un bon geste pour la planète et que le produit va se dégrader s’il se retrouve dans l’environnement, mais pour ça, on a besoin de conditions de compostage très particulières.”

    Recette différente, mêmes résultats
    Vêtements, tapis, autres textiles… La production mondiale de fibres synthétiques continue de croître à un rythme effréné. Elle a atteint 68 millions de tonnes en 2020, selon les données de l’organisme à but non lucratif Textile Exchange, et est composée principalement de polyester, un plastique qui peut demeurer dans l’environnement durant plusieurs siècles.

    Un rapport de la firme Research and Markets prédit d’ailleurs que le marché global de fibres synthétiques connaîtra une croissance de plus de 7 % en quatre ans, de 2021 à 2025. Une vaste partie de ces fibres se retrouve dans les eaux usées, notamment par l’intermédiaire des machines à laver qui ne parviennent pas à les filtrer, et est par la suite acheminée dans les océans.



    La plage de Kamilo, à Hawaï, est reconnue pour la grande quantité de déchets de plastique qui s’y accumule.

    L’acide polylactique (PLA), fabriqué avec de l’amidon végétal, est couramment utilisé comme substitut “plus vert” des plastiques à base de pétrole. La nouvelle étude n’abonde toutefois pas dans ce sens.

    Après 428 jours dans l’eau de mer, les textiles faits de PLA, tout comme ceux formés de polyester, ne présentaient aucun signe de dégradation : le diamètre des fibres n’avait pas diminué et l’empreinte chimique, servant à indiquer la composition moléculaire, ne montrait pas la moindre transformation.

    Le PLA se dégrade seulement s’il est soumis à des températures et à des pressions très élevées, ce qui n’est pas le cas dans les milieux où il aboutit généralement, remarquent les auteurs.

    Ces résultats “soulignent à quel point le langage employé pour qualifier les plastiques est crucial”, estime le biologiste marin Dimitri Deheyn, qui a participé aux travaux.

    Les fabricants devraient avoir à fournir aux clients toute information sur la biodégradabilité de leurs produits, renchérit Sarah-Jeanne Royer. “Lorsqu’on achète une boîte de conserve, on sait exactement tout ce qu’il y a à l’intérieur en raison des lois mises en vigueur, explique-t-elle. Mais au niveau de produits comme le textile, il n’y a pas vraiment de norme environnementale pour bien informer les clients.”

    « On nous trompe. Et ça peut mener à des catastrophes du point de vue environnemental. »
    — Une citation de Sarah-Jeanne Royer, autrice principale de l’étude

    Autres substituts
    D’autres options souvent présentées comme solutions de rechange au plastique traditionnel ont été mises à l’épreuve par les chercheurs.

    Les textiles fabriqués à base de cellulose naturelle ont fait meilleure figure que le PLA. Ils se dégradaient complètement en à peine un mois.

    Les auteurs notent cependant que les matériaux analysés ne contenaient pas d’additifs. Or, les entreprises incorporent souvent des nanomatériaux, entre autres pour améliorer la protection contre l’eau et les rayons ultraviolets. Ces ajouts peuvent rallonger le temps de dégradation des produits, voire les rendre carrément non biodégradables.

    Certains fabricants se targuent plutôt de se servir de mélanges de cellulose naturelle et de plastique. Selon l’étude, seule la partie naturelle de ces mélanges parvient à se biodégrader.

    Réduire à la source
    Les recherches de l’Institut océanographique Scripps ne sont pas les premières à montrer les limites de la production de plastiques prétendument “plus verts”.

    En 2019, des chercheurs de l’Université de Plymouth au Royaume-Uni révélaient que plusieurs sacs de plastique vendus comme “biodégradables” ou “compostables” étaient encore, après trois ans passés dans la nature, en suffisamment bon état pour transporter près de cinq livres de provisions.

    Selon Sarah-Jeanne Royer, ces divers résultats montrent l’importance de tests standardisés pour vérifier si les plastiques dits “biodégradables” le sont véritablement. Mais, outre les normes en place, les efforts devraient à la base se concentrer sur une réduction de la production et de la consommation de plastique, “bio” ou non, martèle la chercheuse.

    “Si on prend l’industrie de la mode, par exemple, c’est la deuxième la plus polluante au monde”, affirme-t-elle. “Il faut acheter moins, et lorsqu’on le fait, il faut être bien renseigné pour pouvoir miser sur des matériaux de qualité.”

    Mme Royer a également décidé de mettre la main à la pâte pour s’attaquer à la pollution plastique déjà présente. Elle fait partie de l’organisme à but non lucratif Ocean Cleanup, qui sillonne les océans pour en extraire les déchets de plastique. Plus de 100 000 kg ont été retirés à ce jour.

    #plastique #polyester #biodégradables #composte #biodégradation #greenwashing #écoblanchiment #fibres_synthétiques #acide_polylactique #PLA #cellulose #nanomatériaux #mode

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1981758/bioplastique-compostable-environnement-textiles-ecoblanchiment

  • Le petit-neveu de Brigitte Macron agressé à Amiens après l’interview du Président Eline Erzilbengoa - france3-regions

    Jean-Baptiste Trogneux, le petit-neveu de Brigitte Macron, a été agressé lundi 15 mai à Amiens après l’interview du président de la République, Emmanuel Macron, à la télévision. Huit personnes ont été interpellées puis placées en garde à vue.

    L’agression s’est produite lundi soir, après l’interview du président de la République, Emmanuel Macron, retransmise à la télévision. Alors qu’il rentrait chez lui, Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron, a été pris à partie par des manifestants, rassemblés pour protester contre la réforme des retraites.

    Les agresseurs l’ont frappé à la tête, aux bras et aux jambes, en injuriant « le président, son épouse et notre famille », avant de prendre la fuite quand trois voisins sont intervenus, a décrit Jean-Alexandre Trogneux, le père de la victime. D’après lui, il s’agit de six hommes et de deux femmes.
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    #emmanuel_macron #macron #brigitte_macron #brigitte_trogneux #violence #EnMarche #Amiens

    Source et suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/somme/amiens/le-petit-neveu-de-brigitte-macron-agresse-a-amiens-apre

  • Macron hué, ses ministres chassés : oui, on peut espérer la victoire Frustration
    https://www.frustrationmagazine.fr/macron-hue

    Lundi soir, Macron annonçait vouloir s’en prendre aux allocataires du RSA et aux réfugiés, nous croyant suffisamment cons pour adhérer à sa pathétique tentative de diversion. Il s’est donné 100 jours pour redresser la situation, une référence au retour de Napoléon en 1815. C’est un choix cohérent : il s’agit d’un dictateur comme lui et, à l’issue de cette durée, il s’est trouvé détrôné. Peut-on encore espérer pour Macron le même destin ? 

    Mercredi 19 avril, le président est donc venu tester, en ce jour 3 du “redressement de la situation”, sa popularité en Alsace. Il n’a pas pris un risque énorme dans une région historiquement de droite. Et pourtant : à peine arrivé dans l’usine où il venait faire un petit discours, celle-ci s’est retrouvée privée de courant. Une belle action revendiquée par la CGT énergie. Une fois dans la rue, à Sélestat, le président s’est fait copieusement huer par la foule qui a entonné le tube des gilets jaunes « On est là ». Parvenus au premier rang malgré un imposant dispositif de sécurité, un manifestant a déclaré « « Vous avez un gouvernement corrompu (…) vous allez bientôt tomber vous allez voir ! ». « Vous devez retirer cette réforme monsieur » s’est écriée une responsable syndicale. « C’est pas la première fois que j’entends des gens râler contre moi » a-t-il répliqué, franchement désorienté.

    Emmanuel Macron accueilli par des huées lors de son arrivée à Sélestat en Alsace https://twitter.com/BFMTV/status/1648685030846210049/video/1

    Le mouvement social est devenu une guérilla
    Une journée de merde pour Macron, mais pas seulement : Christophe Béchu, ministre de l’écologie dont vous n’avez sûrement pas entendu parler puisqu’il ne dit ni fait rien, laissant l’agro-industrie dicter son agenda, s’est fait huer lors d’un déplacement dans la Sarthe. Il y a quelques jours, c’est le ministre de la santé qui partait sous les huées des manifestants. Sarah El Haïry, secrétaire d’Etat en charge du Service National Universel (SNU), ce projet de militarisation des jeunes financé sur le budget de l’éducation nationale, a dû renoncer à son déplacement après que le « village du SNU » installé à Nantes, ait été encerclé par les manifestants, comme le racontent nos camarades de Contre-Attaque. Le Service National Universel, pour rappel, consiste en un encadrement militaire des jeunes, avec flonflon, drapeau et harcèlement sexuel : c’est ce que révèlent nos camarades de Politis dans une enquête carrément accablante, où se mêlent gestes déplacés, remarques racistes, violences physiques de la part des encadrants militaires. Une tentative de mise à pas de la jeunesse de classe laborieuse, pour qui Macron a un plan : la tutelle des militaires, via le SNU, et des patrons, par l’extension infinie de l’apprentissage, dont sa réforme des lycées pro est une modalité.

    Le mouvement social semble être passé de la guerre des tranchées des grandes journées de manifestation à la guérilla d’une multiplicité d’actions directes

    Il semble donc qu’en ce début de printemps, ni le président ni ses ministres puissent se déplacer dans le pays sans être chahutés. C’est pourquoi ils s’entourent d’un coûteux dispositif de sécurité comme Macron qui, lors d’un déplacement à la cathédrale Notre-Dame à Paris vendredi dernier, a fait évacuer l’ensemble de l’île de la Cité. https://www.leparisien.fr/paris-75/ne-rien-lacher-cest-ma-devise-en-visite-a-notre-dame-emmanuel-macron-evoq

    D’une façon générale, le mouvement social semble être passé de la guerre des tranchées des grandes journées de manifestation à la guérilla d’une multiplicité d’actions directes : en dehors des journées de mobilisation officielles, des petits groupes déterminés bloquent les gares, empêchent les livraisons de Leclerc, envahissent les hypermarchés comme le 19 avril à la Défense : « On est là toujours contre la réforme des retraites, on ne lâchera pas tant qu’elle ne sera pas retirée, c’est notre leitmotiv mais on est là aussi pour la défense du pouvoir d’achat face à l’inflation » annonce au Parisien le syndicaliste Lazare Razkallah. Pendant ce temps, la CGT Enérgie annonçait à Libération : « Partout où le gouvernement et le Président sont passés ou passeront, des agents de l’énergie couperont. » 
    NANTES MET LE SNU EN PLS
Franche rigolade ce mercredi à #Nantes. Un « village » du Service National Universel débarquait dans le centre-ville, avec drapeaux BBR, stands de recrutement et camion floqué avec les sigles du #SNU pour promouvoir le projet militariste du gouvernement. https://twitter.com/ContreAttaque_/status/1648701467778248705/photo/1

    Et s’il restait justement 100 jours à Macron ? Après tout, le président n’a plus rien sous le coude. En 2019, pour calmer le mouvement des gilets jaunes, il avait déployé une grande énergie et un certain sens tactique en organisant le « grand débat national », dont le résultat pourrit désormais dans des caves de sous-préfecture. Cette opération cynique avait permis à des gens de se sentir écoutés pour la première fois de leur vie… avant de se sentir complètement bernés. 

    Désormais, tout le monde sait qu’il n’y a rien à attendre de Macron, l’un des plus grands menteurs que le pays ait connu. Plus personne ne le respecte. Plus personne ne peut voir sa tronche, qui déclenche un rejet viscéral de la part de très nombreuses personnes. Plus il parle, plus on le déteste. Et il n’a plus aucune idée nouvelle. Entre son interview TV désastreuse de la mi-mars, qui avait intensifié la mobilisation contre la réforme des retraites, et son allocution de lundi, rien de nouveau. La guerre aux pauvres et aux étrangers est toujours annoncée. La seule perspective offerte est une « nouvelle loi travail », sachant que la précédente a constitué un immense recul de nos droits sociaux. Face à notre colère il nous dit « je vais vous faire pire ».

    Il lui reste 4 ans à tenir et le despote est détesté comme jamais. Il n’a qu’une seule ressource en sa faveur, perpétuellement agitée par les grands médias et par nombre de militants, y compris à gauche : Marine Le Pen.

    Notre constitution pourrissante n’avait pas prévu un cas comme celui-ci. D’ordinaire, dans le train-train désespérant de notre vie politique, les présidents disposent d’une première année paisible, durant laquelle leur popularité reste correcte, « légitimité démocratique » oblige. Mais c’est terminé : il lui reste 4 ans à tenir et le despote est détesté comme jamais. Il n’a qu’une seule ressource en sa faveur, perpétuellement agitée par les grands médias et par nombre de militants, y compris à gauche : Marine Le Pen. « Imaginez si elle passe », osent nombre de commentateurs alors que les arrestations arbitraires se multiplient, que la police mutile voire tue, que les réfugiés sont parqués dans des centres de rétention. Ah oui merci, on imagine aisément, puisque ce qu’on l’on nous avait prédit en 2017 en cas de victoire de Le Pen se déroule sous Macron. Alors quoi, « ça pourrait être pire » ? Mais oui, tout pourrait toujours être pire. Sauf que des choses ignobles se passent en ce moment, alors pourquoi attendre le pire pour agir ?
    🔥BLOCAGE DES LIVRAISONS DU #Leclerc (CENTRE VILLE) RÉUSSIE-18/04-6H-#Brest 
En coordination avec le Collectif Landerneau pour nos retraites et Pays de Morlaix en Lutte qui ont bloqué dans leurs villes l’accès des camions de livraison à des magasins Leclerc#ReformeDesRetraites https://twitter.com/AgLuttesBrest/status/1648652045312770051/photo/1

    La guérilla joyeuse contre la peur du pire
    L’argument du pire est le dernier au secours Macron. Il ne lui reste rien d’autre. Car si vraiment la seule alternative c’est elle, alors on peut se contenter de lui, non ? Une guerre psychologique nous est donc faite, à base de sondage bidons sur une victoire de Le Pen en cas de nouveau duel avec Macron (configuration rendue impossible par la limitation constitutionnelle à deux mandats consécutifs). Cette guerre psychologique vise à nous tétaniser de peur, à nous empêcher de profiter du moment social que nous vivons, et surtout nous interdit d’espérer que les choses changent en mieux : car si le pire est toujours le plus probable, comment songer au mieux ? Derrière cette peur de Le Pen, constamment agitée alors même qu’aucun de ses sujets ne s’est imposé durant les trois mois de mobilisation contre la réforme des retraites, une vieille crainte ancestrale, si répandue chez les gens dits cultivés : celle de la foule, des masses, qui seraient toujours prompts à choisir le fascisme plutôt que la liberté.

    Cette guerre psychologique vise à nous tétaniser de peur, à nous empêcher de profiter du moment social que nous vivons, et surtout nous interdit d’espérer que les choses changent en mieux : car si le pire est toujours le plus probable, comment songer au mieux ?

    A Frustration, nous sommes davantage envahi par la joie de la guérilla qui s’annonce que paralysé par la peur du pire. Car l’histoire nous apprend que le fascisme a toujours été rendu possible par l’action délibérée des classes dominantes pour juguler les envies de révoltes populaires. Car nous voyons que tout de suite et maintenant, on a plus à craindre du déjà-là fasciste de Macron que nous observons en ce moment que du péril fasciste de Le Pen que l’on nous invite à anticiper. Il faut continuer à faire feu de tout bois et rejoindre cette guérilla qui se dessine : perturbation des hypermarchés, blocage des réseaux de transport, empêchement des évènements sportifs, concours régionaux de bordélisation de déplacements ministériels… Libérons-nous donc de la peur du pire et n’ayons pas peur d’espérer le mieux : l’extension du chaos émancipateur et la chute du despote.

    Nicolas Framont

    #bourgeoisie #capitalisme #LuttedesClasses #france #emmanuel_macron #macron #violence #en_vedette #enmarcheverslefn #gouvernement_macron #economie #police #réformes_antisociales #économie

  • #MDR La France demande à Berne de « régler » les problèmes de Credit Suisse letemps.ch

    La première ministre française Elisabeth Borne a demandé mercredi aux autorités suisses de régler les problèmes de la banque Credit Suisse, dont la situation suscite des inquiétudes sur les marchés financiers. Plusieurs établissements français, comme BNP Paris et Société Générale ont chuté dans le sillage de Credit Suisse : de 11,11% pour la première et 11,01% pour la seconde, selon les données disponibles vers 11h30.

    « Ce sujet est du ressort des autorités suisses. Il doit être réglé par elles », a affirmé devant le Sénat la première ministre française, lors de la séance des questions au gouvernement. Elle a précisé que le ministre français des Finances Bruno Le Maire « aurait un contact avec son homologue suisse dans les prochaines heures ». Ni Karin Keller-Sutter, conseillère fédérale chargée des Finances, ni le Conseil fédéral, n’a pour l’heure commenté l’information.

    Inquiétudes sur les marchés
    Les Bourses chutaient lourdement mercredi à cause de craintes sur la solidité du secteur bancaire et en particulier de la banque helvétique. Ces inquiétudes suivent de quelques jours la faillite d’une banque américaine, la Silicon Valley Bank (SVB). La cheffe du gouvernement français a réaffirmé que les banques françaises n’étaient pas affectées par cette faillite.

    « Je vous confirme, comme le ministre des Finances l’a rappelé hier, que les banques françaises ne sont exposées à aucun risque à la suite de la faillite de la SVB », a-t-elle dit.

    #banques #EnMarche #bourse #cac40 #Credit_Suisse #bruno_le_maire #SVB #krach #élisabeth_borne #finances #ridicule et #lamentable

    Source : https://www.letemps.ch/economie/france-demande-berne-regler-problemes-credit-suisse

  • Partout en France, profs et parents se mobilisent contre les suppressions de postes d’enseignants
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/02/19/suppressions-de-postes-d-enseignants-partout-en-france-enseignants-et-parent

    A la faveur d’une baisse démographique – importante dans le primaire, beaucoup moins au collège et au lycée –, l’éducation nationale prévoit la suppression de 1 500 postes à la rentrée 2023. Fermetures de classes et des baisses de dotations se profilent.

    Depuis des années, face au babyboom de l’an 2000 et après, on ne recrutait pas en attendant le retour au niveau normal. D’ailleurs, les conditions de travail étaient et sont si peu attractives que les concours recrutent généralement moins d’élus qu’il n’y a de places offertes. Et maintenant que le nb d’élèves redescend, on ferme des postes... Macron (à la suite de Hollande, Sarkozy...) c’est vraiment la destruction éhontée des services publics.

  • G. Amiel de Menard - L’état d’exception permanent, le NéoLibéralisme a le gout du sang pardem
    Les processus démocratiques, même formels, sont désormais en trop pour les classes dominantes occidentales.

    https://www.youtube.com/watch?v=Z2zMrz22L4s

    L’Etat d’exception a instrumentalisé le terrorisme, la Covid, la guerre et maintenant la crise écologique.
    Il ne s’agit pas de faire face à ces problèmes, mais de trouver des justifications pour lever l’état de droit.

    Comprendre pourquoi est l’objet de cette réflexion.

    #démondialisation #néolibéralisme #capitalisme #violence #démocratie #économie #france #finance #travail #politique #inégalités #libéralisme #crise_financière #crise_économique #crise #pardem #terrorisme #Covid #guerre #co2

  • La semaine de Naïm : « Natalité en berne. On avait moins peur de faire des gosses sous les nazis que sous Macron. »

    Le taux de natalité n’a jamais été aussi bas depuis 1946. C’est à dire qu’on avait moins peur de faire des gosses sous les nazis que sous Macron. Macron c’est le meilleur contraceptif du monde.

    https://www.youtube.com/watch?v=7J78vG2SOwc

    #information #EnMarche #emmanuel_macron #macron #ue #union_européenne #Humour

    • Catastrophe dans l’hôpital du ministre de la santé. Les urgences du site de Thionville confrontées a de multiples arrêts de maladie envoient les malades sur Metz où des tentes ont été montées pour accueillir les malades !


      https://twitter.com/PrudhommeChri10/status/1609153909117026304
      Prudhomme Christophe @PrudhommeChri10

      Des soignants « à bout », les urgences de Thionville sont en crise
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/des-soignants-a-bout-les-urgences-de-thionville-sont-en-crise-80075969796

      Les urgences de l’hôpital de Thionville (Moselle) fonctionnent de manière très dégradée samedi, la quasi-totalité des soignants, « épuisés », ont été placés en arrêt maladie.

      Selon des sources syndicales, 55 infirmiers et aide-soignants sur 59 ont été placés en arrêt maladie, souvent sur décision des médecins des urgences eux-mêmes.
      « On en arrive là parce que malgré leur engagement, les équipes sont à bout, épuisées, et incapables d’assurer une prise en charge de qualité, ce qui est insupportable pour eux », indique à l’AFP Clarisse Mattel, infirmière et secrétaire générale du syndicat MICT-CGT. « C’est une problématique qui dépasse la situation d’un hôpital, c’est tout l’hôpital public qui est en crise : on ne peut plus prendre correctement en charge les patients. »
      .... Plusieurs soignants font état d’un patient de 90 ans resté « plus de 90 heures » sur un #brancard, et qui n’a « été changé qu’une seule fois » au cours de cette période. « C’est devenu extrêmement compliqué d’assurer les besoins élémentaires tels que l’hygiène, les repas, en plus dans un contexte de promiscuité », indique Patricia Schneider, représentante du syndicat Sud-Santé au CHR. Le pôle des urgences du CHR était dirigé par #François_Braun jusqu’à sa nomination en juillet comme ministre de la Santé. « Les problématiques, il les connaît depuis longtemps », souligne une infirmière. « J’espère qu’on pourra bientôt échanger avec lui sur l’évolution de la situation ».

      #infirmières #aide_soignantes

    • Crise des urgences : 31 personnes sont mortes de manière « inattendue » au mois de décembre Jeanne Sénéchal - Le Figaro
      https://www.lefigaro.fr/actualite-france/crise-des-urgences-31-personnes-sont-mortes-de-maniere-inattendue-au-mois-d

      Certains patients sont décédés seuls sur un brancard dans les couloirs, d’autres à la suite d’un manque de moyens disponibles... Pour SAMU-Urgence France, le système de santé n’est plus « sécuritaire », il devient même « dangereux ».

      Aujourd’hui en France, « il y a des personnes qui décèdent dans des conditions qui ne devraient pas exister » . Marc Noizet, président de SAMU-Urgence France, a établi ce constat fin décembre après que son syndicat a comptabilisé le nombre des personnes mortes de manière « inattendue » aux urgences. Et le chiffre est alarmant : du 1er au 31 décembre 2022, 31 personnes seraient mortes seules sur des brancards dans les couloirs des urgences, ou parce qu’un SMUR n’a pas pu être engagé assez rapidement, apprend le successeur de François Braun au Figaro. « Si on était exhaustif, on pourrait envisager qu’il y en ait beaucoup plus », assure-t-il.

      Face à la dégradation du service des urgences, ce décompte inédit était nécessaire, explique Marc Noizet : « On avait déjà connu des morts dans les couloirs, mais jamais comme cela. La situation est devenue insécuritaire pour les soignants et les patients » . Le syndicat a donc mis à disposition dès novembre un formulaire en ligne, qui prend la forme d’un questionnaire : le soignant fait part de la situation, raconte ce qu’il s’est passé, laisse son nom et son mail, et peut demander à être rappelé.

      Toutefois, ces morts ne sont pas « inattendues » parce que ces personnes n’allaient pas mourir, mais parce qu’elles n’auraient pas dû mourir dans de telles circonstances, précise le médecin : « L’objectif n’est pas de rechercher la cause de la mort. Nous alertons sur ces morts brutales dans des couloirs d’urgence alors que rien ne laissait présager. Pour nous, c’est un dysfonctionnement grave. C’est une mise en danger ».

      Des profils assez âgés
      Sur les 31 situations rapportées, le profil des personnes décédées est assez âgé : « Il tourne autour de 75 ans ». « On a des personnes de 92 ans, 81 ans, 76 ans, 61 ans, 74 ans.. » , détaille Marc Noizet en consultant son fichier. Il prend alors l’exemple d’une personne âgée, qui est arrivée dans un CHU après une mauvaise chute. « Elle n’avait pas de lésion apparente, il n’y avait pas d’inquiétude à son sujet. » Quatre heures plus tard, elle allait bien. Huit heures plus tard, l’équipe l’a retrouvée morte sur son brancard, dans un couloir.

      Pour qu’un décès puisse être comptabilisé dans cette liste, il faut qu’il corresponde à l’une de ces deux catégories :
      • Le patient est décédé sur un brancard aux urgences alors qu’il était en période d’attente de soins, et son décès n’était pas attendu.
      • Le patient est décédé en pré-hospitalier, les moyens adaptés n’ayant pas pu être engagés assez rapidement : « Par exemple, on n’est pas en capacité de déclencher un SMUR suffisamment vite et la victime décède ».

      La femme décédée à Saint-Cyr d’une crise cardiaque après avoir été refusée aux urgences, n’entre pas forcément dans cette catégorie. « On ne connaît pas encore les circonstances. Beaucoup de questions sont en suspens, une enquête doit y répondre. Pour moi, en l’état, elle ne répond pas à notre définition » , affirme l’urgentiste.

      Deux à trois jours sur un brancard
      Son syndicat a décidé de lancer ce décompte dans l’objectif d’alerter l’opinion publique et les politiques « de la dangerosité actuelle » de la situation et « montrer que le système est à bout de souffle ». Des patients peuvent attendre plusieurs heures, voire plusieurs jours sur un brancard avant d’être hospitalisés. Il a été possible de l’observer récemment dans un reportage de l’AFP au CHU de Strasbourg, le 29 décembre. À cause des conditions de travail, du manque de moyens et de la triple épidémie (Covid-19, bronchiolite et grippe), certains patients n’ont pas d’autre choix que d’attendre deux ou trois jours sur des brancards, fait savoir un des infirmiers sur place.

      Il y a un tabou derrière ces morts.
      Marc Noizet, président de SAMU-Urgence France

      Si quelques morts sont médiatisées dans la presse, la plupart d’entre elles restent dissimulées. Cela peut s’expliquer par deux raisons, selon Marc Noizet. D’abord, parce que les soignants se sentent coupables. « Nous faisons face à la mort tous les jours. Nous sommes soignants. Mais quand un décès inattendu se passe dans un service, nos équipes portent forcément une forme de culpabilité » , explique l’urgentiste. Ensuite, parce qu’ils ne veulent pas endosser « la responsabilité d’un dysfonctionnement global de santé ». La responsabilité est une « responsabilité du système, elle doit être collective et non individuelle , avance le Dr Noizet. Mais il y a un tabou derrière ces morts ».

      Un dernier point est important : « La responsabilité médico-légale du soignant » , poursuit Marc Noizet. Si la famille d’une de ces victimes venait à se retourner contre l’hôpital, « la responsabilité reviendrait au médecin qui était présent ce jour-là » , ce qui pourrait ouvrir une « procédure judiciaire à son encontre ». Et de déplorer : « Personne ne dira que c’est un dysfonctionnement général du système de santé. Il devrait expliquer qu’il a un service avec 100 patients qui ne peut en accueillir que 50. Mais je ne suis pas sûr que cela soit pris en considération. »

      Aujourd’hui, le président du syndicat demande un « système plus sécurisé ». « Les conditions dans lesquelles on travaille actuellement sont exécrables pour les soignants mais surtout pour les patients. » Pour lui, « l’équation est simple : combien vous avez de lits dans un hôpital, combien de personnel pour vos lits, comment vous gérez vos lits. C’est uniquement de la gestion de flux. Il faut recentrer la disponibilité de l’offre de soin qui existe aujourd’hui autour des besoins urgents de la population. » Contacté par Le Figaro , le ministère de la Santé n’a pas donné suite à nos sollicitations.

      #Hôpital #Santé #Sante #décès #morts #EnMarche #réforme #macron de la #santé_publique

  • 1 lit sur 6 fermé dans les hôpitaux parisiens, soit deux fois plus qu’en 2019, selon le directeur de l’AP-HP Charles Plantade - Le figaro

    La situation reste critique dans les hôpitaux parisiens, selon Nicolas Revel, le nouveau patron de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), qui a accordé une interview à nos confrères du Parisien . En pleine période épidémique hivernale, « 16 % de nos lits sont fermés, soit deux fois plus qu’en 2019, alors que nous avons toujours autant de malades, voire plus de très âgés cette année ! » alerte-t-il. « En plus de la bronchiolite et du Covid, nous anticipons l’arrivée de la grippe, qui d’évidence sera plus forte cette année. L’hôpital risque à nouveau d’être en très forte tension dans les prochaines semaines » . Comme si cette situation ne suffisait pas, le manque de personnels hospitalier se fait de plus en plus criant. « En 2022, nous avons embauché 2200 infirmières, mais 2800 sont parties » , précise-t-il.


    Sur les 12.000 lits que compte l’AP-HP, 1973 sont fermés actuellement expose Nicolas Revel. LUDOVIC MARIN / AFP

    Face à cette situation, le directeur de l’AP-HP présente aujourd’hui un plan de 150 millions d’euros de relance pour « casser la spirale négative et repartir de l’avant. » Il mise surtout sur un recrutement massif de soignants, avec un objectif de 2700 infirmières, plus en 2023 pour compenser les départs. Pour rendre l’hôpital public parisien plus attractif, Nicolas Revel prévoit d’« augmenter nos dispositifs de bourses pour les élèves infirmiers, doubler (de 600 à 1 200) le nombre de logements attribués à nos personnels, créer une prime de « tutorat » de 172 euros pour un meilleur accompagnement la première année d’exercice. » À cela s’ajoute la mise en place de titres-restaurants, le remboursement à 100 % des transports, l’adaptation des cycles horaires et le renforcement des outils informatiques. En revanche, la question des salaires étant « du ressort de l’État » , aucune augmentation n’est prévue. . . . . .

    Source et suite payante : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/16-des-lits-sont-fermes-dans-les-hopitaux-parisiens-soit-deux-fois-plus-qu-

    #hôpital #lits #soignantes #soignants #travail #santé #santé_publique #infirmières #infirmiers #hôpital_public #déglingue #enMarche #AP-HP

  • Record de détenus en France avec 72’809 personnes derrière les barreaux furr avec afp - RTS
    https://www.rts.ch/info/monde/13578478-record-de-detenus-en-france-avec-72809-personnes-derriere-les-barreaux.

    Avec 72’809 personnes derrière les barreaux, le nombre de détenus en France s’établit à un niveau record absolu en novembre, au-delà de celui enregistré juste avant le confinement mi-mars 2020.

    Le « fol espoir » de résorber définitivement le surpeuplement structurel des prisons, comme l’avait enjoint la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) à la France en janvier 2020, s’évanouit donc.

    Densité carcérale de 120%
    Selon les données statistiques du ministère de la Justice, https://www.justice.gouv.fr/art_pix/Statistique_etablissements_et_personnes_ecrouees_en_France_202211_.pdf
    les établissements pénitentiaires français comptaient au 1er novembre 72’809 détenus pour 60’698 places opérationnelles, soit une densité carcérale de 120%. Elle était de 115,4% il y a un an.

    Le précédent record (72’575 détenus) datait de mars 2020, à la veille du confinement décidé pour lutter contre la pandémie de Covid-19 et qui avait entraîné une chute drastique du nombre de prisonniers : il y avait eu moins d’entrées en détention et des mesures de libérations anticipées.

    Depuis, les statistiques sont remontées régulièrement jusqu’à frôler ce plus-haut historique le mois dernier, avec 72’350 personnes incarcérées au 1er octobre.

    Condamnation de la CEDH
    Cette tendance, un mal structurel qui avait valu à la France en janvier 2020 une condamnation de la CEDH, va à rebours de celle enregistrée dans les voisins européens de la France où le taux d’incarcération a baissé ces dix dernières années : -12,9% en Allemagne, -17,4% aux Pays-Bas.

    Sur une année, on dénombre 2997 prisonniers en plus en France - ils étaient 69’812 au 1er octobre 2021 - soit une hausse de 4,3%.

    Selon les chiffres officiels, 15’469 détenus sont actuellement en surnombre par rapport aux places disponibles dans les établissements pénitentiaires (contre 13’170 il y a un an). En raison de cette surpopulation, 2225 sont contraints de dormir sur des matelas posés à même le sol.

    Peu de femmes et de mineurs
    3,5% des personnes incarcérées sont des femmes et 0,8%, des mineurs. Plus du quart des détenus (26,9%) sont des prévenus, c’est-à-dire des personnes en attente de jugement - et donc présumés innocents.

    La densité carcérale dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés ces prévenus et les condamnés à de courtes peines, grimpe à 142,8%. Cinquante-six prisons françaises affichent une densité supérieure à 150% (51 en métropole et cinq en Outre-mer).

    Cette densité dépasse même 200% dans six établissements (contre trois le mois dernier) : #Carcassonne (215,6%), #Nîmes (214,5%), #Perpignan (204,6%), #Foix (203,1%), #Majicavo à Mayotte (200,9%) et #Bordeaux-Gradignan. Dans ce dernier centre pénitentiaire du Sud-Ouest, elle grimpe à 206,6% : 350 places opérationnelles pour 723 détenus, et à la clé des conditions de vie régulièrement dénoncées.

    « Atteinte grave et massive aux droits fondamentaux »
    L’Observatoire international des prisons (OIP), l’Ordre des avocats du barreau de Bordeaux et une association de défense des droits des détenus (A3D), ont tenté des actions en justice pour faire cesser cette « atteinte grave et massive aux droits fondamentaux des personnes détenues ». Le Conseil d’Etat a rejeté leur requête le 11 novembre.

    Dans son « plan d’action » contre la surpopulation carcérale adressé à l’Europe, le gouvernement français affiche la construction de 15’000 nouvelles places de prison d’ici 2027 et un recours accru aux mesures alternatives à la détention.

    #prisons #enMarche #justice #France #emmanuel_macron #détenus #record #statistiques

  • Elon Musk ce Macron de Twitter cpolitic
    https://cpolitic.wordpress.com/2022/11/05/elon-musk-ce-macron-de-twitter

    Avouez que Elon Musk c’est exactement le Emmanuel Macron de Twitter !.

    
Il se vante de faire mieux que les autres et n’hésitent pas à promettre n’importe quoi. https://www.numerama.com/vroom/1050290-reparer-une-tesla-aussi-vite-quune-f1-la-vieille-promesse-delon-mu
Il emprunte de l’argent à ses amis (notamment saoudienshttps://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/rachat-de-twitter-qui-est-le-prince-saoudien-al-walid-bin-talal- ) pour prendre le contrôle. 
Sauf que personne ne veut vraiment de lui.


    Une fois à la présidence, il impose des réformes stupides https://www.huffingtonpost.fr/international/article/twitter-elon-musk-annonce-un-abonnement-mensuel-a-8-dollars-par-mois- et injustes, gage d’un gros retour en arrière, voire d’une chienlit abyssale. https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/twitter/twitter-comment-le-nouveau-systeme-de-certification-payante-voulu-par-e 
Il est obnubilé par le temps, et veut faire des changements toujours très vite. https://www.rts.ch/info/economie/13509744-elon-musk-veut-du-changement-chez-twitter-et-vite.html



    Toute opposition est sévèrement réprimée. https://www.lindependant.fr/2022/11/04/bonjour-vous-etes-vire-twitter-annoncera-par-mail-a-ses-employes-sils-s Quelque chose est contraire à ses principes ou ses intérêts ? Il le supprime ! https://intelligence-artificielle.developpez.com/actu/338267/L-equipe-d-IA-ethique-de-Twitter-fait-partie-d
Il fait virer tout le monde https://fr.ign.com/tech/62466/news/elon-musk-a-enfin-achete-twitter-et-a-deja-vire-des-gens au point de se faire même tacler par l’ONU. https://www.rfi.fr/fr/en-bref/20221105-l-onu-presse-elon-musk-de-faire-respecter-les-droits-de-l-homme-sur-twi



    Sur le plan psychologique, c’est un pervers narcissique prétentieux et mégalo, au langage châtié voire violent, adepte de substances stupéfiantes https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/apres-le-joint-d-elon-musk-la-nasa-enquete-sur-la-drogue-a-space-x-et-boeing_ . Il est complexé par son physique avec des problèmes (cachés) de calvitie !



    Au final, 2 salopards d’extrême-droite, fan de Trump https://edition.cnn.com/videos/business/2022/11/03/nightcap-trump-elon-musk-twitter-full-orig-jg.cnn-business , ayant en commun l’amour du fric et du pouvoir, qui finiront bien par détruire ce qu’ils s’étaient justement engager à sauver. 


    Il n’y aura pas de « Happy End » pour ces deux là !

    #violence #elon_musk #emmanuel_macron #enMarche #Titter #perversion #mégalomanie #cocaïne #fric

  • La Secte macronie digne des Témoins de Jehovah, le pouvoir et l’argent en plus Cpolitic
    L’ Actualité Politique, saupoudrée d’humour… parce qu’il faut toujours garder le moral !
    https://cpolitic.wordpress.com/2022/11/11/la-secte-macronie-digne-des-temoins-de-jehovah-le-pouvoir-et-lar

    S’il y a bien un élément qui différencie la macronie des autres partis politiques français, c’est bien son fanatisme créé autour d’une seule et même personne : emmanuel macron.

Lui seul peut imposer à ses ministres des réunions nocturnes. https://fr.news.yahoo.com/emmanuel-macron-habitude-nocturne-lourdes-114700399.html?guccounter=1

    Lui seul peut imposer des réformes injustes et/ou ineptes, des revirements https://www.estrepublicain.fr/actualite/2021/09/23/nucleaire-tgv-les-revirements-d-emmanuel-macron par rapport à ses promesses de campagnes. 


    Lui seul peut imposer des conférences grotesques pour soi-disant prendre la parole du peuple https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/convention-citoyenne-sur-le-climat/climat-sept-propositions-de-la-convention-citoyenne-ecartees-par-le-gou qu’il insulte joyeusement le reste de l’année.


    Lui seul peut imposer des concepts fallacieux comme le ruissellement (« qui ne fonctionne pas » dixit la London School of Economics)

    Personne n’ose le contredire – hormis lui-même https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/emmanuel-macron-cinq-fois-ou-il-s-est-contredit-4815929 – tout le monde s’aplatit, personne ne compte ses heures pour servir la Cause, tels des employés esclaves entièrement dévoués à leur patron, tels des disciples fidèles à leur gourou suprême.

    Comme dans les sectes, il y a des gens https://www.lepoint.fr/politique/le-livre-choc-d-une-repentie-de-la-macronie-16-09-2020-2392179_20.php qui ont pu « s’en sortir » après avoir cru aux belles promesses de 2017. Certains vont plus loin en révélant le pot-aux-roses, en dénonçant un cabinet noir https://www.ouest-france.fr/reflexion/editorial/commentaire-deputes-l-elysee-affirmez-vous-6731794 (voire une mafia ?) qui décide de tout et où les membres de la secte n’ont aucune liberté de parole. Tout se décide en haut lieu, autour du gourou.

Pour les autres, récompensés par des postes en or, comme les véran, les castex, à les écouter, macron a toujours raison, même quand il a tort.. et macron les soutient quoiqu’il en coûte https://www.20min.ch/fr/story/tiens-bon-on-les-aura-ces-connards-888242355684 , en euros ou en vies humaines. 


    On l’a bien vu pendant la crise du Covid ou le conflit Russo-Ukrainien : macron s’avère être le messie qui porte le pays à bout de bras, et même l’Europe sinon le Monde, vers un destin forcément meilleur que si une autre personne occupait sa place.
Qui ferait mieux que lui ? https://fr.shopping.rakuten.com/offer/buy/4676689423/le-point-2475-qui-ferait-mieux-que-lui.html titrait même Le Point en janvier 2020.

Et justement… qui fait office d’ambassadeurs faisant du porte-à-porte, pour distiller la bonne parole dans les foyers ? 


    Les fameux merdias macronistes acquis à sa cause, via leurs actionnaires principaux, de riches milliardaires français (Niel, Bolloré, Bouygues, Dassault…). Au menu : fake news, propagande et préjugés quasiment H24, 7 jours 7, négligeant évidemment toutes les erreurs, toutes les fausses promesses, tous les échecs (inflation, dette publique, services publics exsangue, pauvreté et inégalités records…) de leur protégé.

Résultat : 28% des français qui se sont exprimés en avril 2022, ont voté malgré tout emmanuel macron.


    Pire plus de 50% du corps électorat à oser s’abstenir… malgré un 1er mandat fiasco et clairement orienté « extrême-droite ».


    Reconnaissons donc que l’abrutissement des masses, l’endoctrinement du peuple reste et demeure une réussite totale.

    #secte #témoins_de_jehovah #enMarche #macron #emmanuel_macron #fanatisme #violence #ruissellement #endoctrinement #abrutissement

  • l’art « contemporain » ne relève-t-il pas, tout simplement de la psychopathie ? Par Nicole Esterolle - Le vadrouilleur urbain

    Depuis qu’ Harald Szeemann avait déclaré que « les attitudes pouvaient devenir forme », les pires atrocités comportementales ont en effet pu être permises, recommandées, enseignées, esthétisées, légitimées et financiarisées… souvenons-nous des actionistes viennois se roulant tout nus dans les entrailles d’une vache éventrée (lequel mouvement ayant vu ensuite son leader Otto Muelh enfermé 7 ans pour pédophilie)…Souvenons- nous des boudins de sang humain de Journiac…Souvenons-nous du « jeté de chats » de Yan Favre au Louvre, les tulipes de Koons, du viol de cadavres de John Duncan, du vomi de Millie Brown, des auto-mutilations d’Orlan, du piss-christ de Serrano, des palpations de fesses d’Abramovic, des menstrues de Calle, de l’hyper- sexualisme de Millet, de la balancelle à double pénétration d’Hyber, du clouage de scrotum du russe Pavlenski, du potage au foetus humain du chinois Zhi Yu, des plantages de poteaux de Buren, de la Ferrari écraboulillée de Lavier, etc….et c’est à travers ces horreurs que l’art a pu devenir « contemporain » et se parer des vertus esthétiques de la maladie mentale, du TOC (trouble obsessionnel compulsif), du pervers sadique, des pires déviances sexuelles, du désordre psychique, de la sociopathie, de la bouffée délirante, de la délinquance fiscale, du crime artistique en bande organisée, du trouble à l’ordre public, de l’ attentat aux bonnes meurs, , etc… De telle sorte, qu’avec tout ça, la beauté devienneenfin tragique, toxique , sulfureuse, subversive, casseuse de codes, dangereuse, terrorisante à souhait …et « forcément sublime ».


    La police, les pompiers, les médecins urgentistes, les neuro- chirurgiens , les psychiatres, les psychanalystes Junguiens ou lacaniens, n’y peuvent rien, car c’est hors de leur champ opératoire… Seuls les critiques-historiens d’art créés et agréés par le Ministère, sont concernés….et les seuls habilités pour prescrire le symptôme : façon de perpétuer un très gratifiant et lucratif pathos, tant du côté de l’institutionnalité que des réseaux spéculatifs financiers.


    Hyber-Banacelle à double pénétration

    Et c’est ainsi que nous sommes aujourd’hui dans cette étrange situation, où l’on verrait le ministère de l’agriculture répandre le mildiou dans le vignoble français , pour favoriser le commerce des immondes breuvages
    anglo-saxons… Et où l’on voit, de fait, le Ministère de la culture languienne promouvoir une « contemporainite » conceptualo- posturo-bidulaire ravageuse de l’écosystème de l’art, pour promouvoir Jeff Koons , Murakami et autres ignominies artistiques de luxe, issus du grand capital international .
    On en est donc là : le pathos artistique créé par la grande phynance est utilisé par celle-ci comme outil de terreur et de décérébration
assujettissante du bon peuple….Vaste sujet de débat et d’analyse… pour très bientôt, j’espère, avec l’aimable contribution des insoumis et des verts
    En attendant, je vous livre ici les images d’une dizaine d’ atrocités artistiques fondatrices du « contemporain », telles que les aiment et promeuvent les sbires du Ministère Les deux premières sont plus actuelles et moins horribles que les autres, plus « historiques » :
    1/ Piss-christ de Serrano


    – Celle de la machine de Angela Bullock, qui sert à asperger de peinture les murs de la galerie d’exposition…Œuvre assortie u texte explicatif : suivant : « j’ai décidé de fabriquer une machine actionnée par une pompe à main fixée au mur de la galerie. Le “dessin” qui en sort est le résultat d’un rapport physique à l’œuvre. Quand on actionne la pompe, on se retrouve avec une flaque de boue qui s’étale au sol de la galerie. La flaque s’est agrandie tout au long de l’exposition. »…Texte qui ne laisse aucun doute sur la réalité du trouble psycho-mental.
    2/ Willie Brown-Vomi

    – Celle de la lauréate du Prix Marcel Duchamp 2021, qui s’était enduit le corps de peinture aluminium avant de danser pour séduire les vieux barbons libidineux du jury et soutenir les luttes LGBTQA+…Amis de la poésie, bonsoir !…Mais le plus atroce est d’apprendre à cette occasion, que le papa de cette Lili, performeuse de l’extrême, est l’admirable poète poitevin Daniel Reynaud (1936-2001), qui animait dans les années 70, avec son ami Pierre Boujut, tonnelier à Jarnac , l’excellente, géniale et très mythique revue de poésie « La Tour de Feu »….

    3/ Lavier et sa Ferrari


    #paris #capitalisme #argent #fric #fumisterie avec l’ #argent_public #flagornerie #niaiserie #incompétence #perversité #EnMarche #france #en_vedette #art_contemporain #art_contemporien #vide_intellectuel #élites_intellectuelles #escroquerie #fellation_du_vide #pinault #françois_pinault #élites #guerre_aux_pauvres

    Source : https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2022/10/27/lart-contemporain-ne-releve-t-il-pas-tout-simplement

    • Si c’est sale, ça plait beaucoup à la pseudo petite bourgeoisie « Cultivée » , qui croit copier la haute.

      Un exemple pour les cours de l’académie esj.
      On fait des cours là dessus avec l’aide du Fresnoy de Tourcoing, le blokaus national des arts contemporains.

  • #Inflation, grande distribution : ce que ne vous diront pas les grands médias
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/inflation-grande-distribution-ce-que-ne-vous-diront-pas-les-grands-medias-

    Avant même le début de la guerre en Ukraine, une inflation inhabituelle commençait à poindre en France. Et très tôt, Olivier Berruyer, spécialiste des statistiques, notamment économiques et fondateur du média indépendant Élucidé, tirait la sonnette…

    #Économie

    • Madame est allée s’acheter de nouvelles lunettes.

      Elle choisit son modèle, et avant toute chose, lui te demande de signer une profession de foi macroniéne comme quoi elle est au courant qu’il existe de modèles de montures à prix pour pauvres et pauvresses grâce à à notre bon gouvernement de monsieur macron.

      Au gouvernement, ou chez les lunetiers, ils sont vraiment devenus fous.

  • Plus de 500 personnes manifestent à Maubeuge pour dénoncer les « conditions dégradées » de l’hôpital de la ville Anas Daif et Roxane Sygula - France3

    Les soignants de l’hôpital de Maubeuge dénoncent des « conditions dégradées » de travail et les imputent notamment à de nombreuses coupes dans les effectifs. Plus de 500 personnes ont tiré la sonnette d’alarme ce samedi 15 octobre en manifestant dans les rues de la ville.

    « C’est dramatique »
    « Il y a des fermetures de lit, on est de moins en moins au niveau du personnel soignant pour s’occuper des patients et on arrive à bout de souffle » , lance une soignante. 

    Impossible selon eux de soigner correctement la patientèle dans ces conditions : « on est à flux tendu, on n’arrête pas, on court, on s’épuise, on enchaîne les heures et on pleure à la fin de la journée parce qu’on est claqué dans la bagnole, explique Guillaume Rosey, représentant CGT de l’hôpital. On a fait de la merde parce qu’on a pas les moyens pour travailler, parce qu’en plus on a réduit le personnel et le nombre de lits ».

    Egalement dans le viseur, l’hôpital flambant neuf que beaucoup jugent trop petit et totalement inadapté. « Je travaille au cabinet dentaire, je n’ai même pas déménagé, on devait aller sur le nouveau site, il n’y a pas de place » , déplore une manifestante qui ajoute que « rien que dans le parking, il manque 250 places, il n’y a pas de place pour le personnel, pas de place pour les patients qui viennent en consultation, c’est dramatique. »

    Démissions en série
    Au quotidien, ils font face à une perte de sens et d’intérêt jusqu’à envisager la démission. « Il y a énormément de monde qui a arrêté et honnêtement, j’y ai songé aussi parce que ça devient vraiment difficile. On connait tous un infirmier, un aide-soignant, un ASH, même des médecins qui sont partis de l’hôpital » , ajoute une autre soignante. 

    Seule porte de sortie selon la municipalité, le soutien financier de l’Etat. « L’hôpital public, notamment celui de Maubeuge, est dans une situation catastrophique et il nous faut des moyens supplémentaires. Donc nous demandons l’extinction de la dette de l’hôpital de Maubeuge, plus 20 millions d’euros supplémentaires pour pouvoir abonder et avoir les bâtiments nécessaires supplémentaires » , détaille Arnaud Decagny, maire DVD de Maubeuge. 

    De son côté, la direction de l’hôpital promet d’agrandir la surface totale du centre hospitalier à travers le rachat prochain d’un bâtiment juste à côté du nouveau site. 

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/video-plus-de-500-personnes-manifestent-a-maubeuge-pour

    #destruction organisée de l’#hôpital et de la #santé_publique #Santé #enMarche #Haut_de_France #France #Maubeuge

  • Quand Didier Lallement pleurniche Régis de Castelnau

    Il a « écrit » un livre. Après avoir quitté son poste de préfet de police de Paris, pour aller s’installer dans une pantoufle douillette et inutile en remerciement de son zèle de bras armé du système Macron, le voilà qui s’épanche. Paris-Match publie cette semaine une recension complaisante qui détaille un peu les états d’âme du garde-chiourme. D’abord, se considérant probablement comme relevé du devoir de réserve des hauts fonctionnaires, il balance. Avec la description d’une situation de la France conforme à ce qu’en disent les oppositions en oubliant la responsabilité de son chef. Ensuite, pour être raccord avec l’époque, il pleurniche sur son sort et essaie de provoquer la compassion pour la détestation que lui voue l’opinion publique.

    Didier Lallement avec quelques « confidences » expose dans son livre :  « sa vision noire de la société rongée par l’individualisme, le complotisme, l’islamisme, le survivalisme, l’ubérisation du marché de la drogue, sans compter l’immigration illégale. » Donnant quelques arguments à ceux qui pointaient en lui la présence de solides névroses. Pas gêné, il reconnaît le lien entre immigration illégale et explosion de la délinquance, on a envie de dire « il était temps ! » Et de lui demander s’il a prévenu son patron, qui n’a pas l’air au courant. Il dit aussi « assumer entièrement l’échec du stade de France » , mais que sa démission proposée avait été refusée par Macron. Ben voyons, c’est le scandale international postérieur qui oblige à cet aveu. S’il avait eu un minimum d’honneur, le refus de Macron n’aurait pas dû l’empêcher de prendre ses responsabilités.

    Le poste de préfet de police de Paris était bien évidemment le sommet d’une carrière pour un protégé de Jean-Pierre Chevènement entré dans la préfectorale par la petite porte. Il n’aurait pour rien au monde laissé passer une telle occasion. Ce qui ne l’empêche pas, passant en mode Calimero, de se plaindre de ce que le poste est fatigant. Parce que Didier Lallement se plaint beaucoup. De son sort de préfet de police, mais également de sa vie d’après. Les Français le détestent, et le font savoir ? C’est trop injuste, et Paris-Match de conclure après la description ses horribles malheurs : « ainsi va la vie en 2022 d’un serviteur de l’État » . Eh bien non, ce n’est justement pas un serviteur de l’État, mais celui d’un ordre injuste qui s’est révélé brutal, dès lors que les couches populaires ont manifesté leur refus de ses conséquences.

    Et Didier Lallement a été l’incarnation de cette brutalité contre les mouvements sociaux, à base de violence policière débridée et de mise en cause insultante de ceux qui s’y opposaient en utilisant leurs libertés constitutionnelles. Tout le monde se souvient du « nous ne sommes pas du même camp Madame ! » , lancé à une passante exprimant son soutien au mouvement des Gilets jaunes. Lamentable saillie d’un haut fonctionnaire avouant crûment qu’il était au service d’un homme, en l’occurrence Emmanuel Macron, et non pas à celui de la République. On se souvient également des insultes adressées aux malades mourants du Covid considérés comme responsables de leur sort pour avoir mal respecté les consignes souvent ineptes d’une Agnès Buzyn ou d’une Sibeth N’Diaye. D’ailleurs, il persiste à nous exposer sa vision de l’ordre social tel qu’il le défend :  « les convulsions sociales seront intenses et destructrices… un jour il faudra encore masser des troupes devant l’Élysée » . Aux protestations contre l’injustice, la seule réponse qu’il envisage est la matraque. En attendant pire ?

    Alors Didier Lallement rapporte les injures et les menaces de mort dont il serait l’objet maintenant qu’il a rejoint sa confortable pantoufle. Les menaces de mort ne sont évidemment pas acceptables, mais en ce qui concerne les injures, si elles peuvent être des infractions, il appartient au juge de les qualifier notamment au regard du contexte. Rappelons-nous Guy Bedos traitant Nadine Morano de « connasse » et relaxé par la justice. Le préfet de police de Paris a fait le choix d’incarner le système Macron dans son visage brutal et répressif et se plaint des conséquences. Il voudrait donc qu’on l’aime et qu’on le respecte ?

    Il y a manifestement un mot dont il a oublié le sens, c’est celui de décence.

    #violence #brutalité #EnMarche #didier_lallement #emmanuel_macron #néo_libéralisme #mouvements_sociaux #garde-chiourme #France

    Source : https://www.vududroit.com/2022/10/quand-didier-lallement-pleurniche

  • Macron-Jekyll et Macron-Hide ! Le blog de Descartes
    https://descartes-blog.fr/2022/08/26/macron-jekyll-et-macron-hide

    J’ignore si Macron est capable de chanter « l’Internationale », mais on peut dire que son premier quinquennat a été largement guidé par le fameux couplet : « du passé faisons table rase ». Lorsque Emmanuel Macron quittera le pouvoir – et consolons-nous, aucun fléau n’est éternel – il laissera derrière lui un champ de ruines : plus de Fessenheim, fermée ; plus de baccalauréat, réduit à un simulacre digne de « l’école des fans » ; plus d’ENA et plus de corps préfectoral ou diplomatique – et bientôt plus de fonction publique au rythme ou les fonctionnaires sont remplacés par les contractuels. Et on ne compte même plus les abandons dans les domaines de l’industrie, de la recherche, des infrastructures, sans oublier de l’éducation, qui n’arrive plus à recruter des profs et former des élèves, et l’énergie où nous risquons de connaître bientôt les coupures d’électricité tournantes dont les pays du tiers monde sont familiers.

    Et voilà qu’après cinq ans de ce traitement, peut-être pour nous remonter le moral, Emmanuel Macron choisit d’ouvrir le Conseil des ministres en annonçant « la fin de l’abondance, de l’insouciance, des évidences ».

    La première question, évidente, est de savoir à qui ce discours s’adresse. Pas à l’ensemble des Français, probablement. Je veux bien admettre que notre président ne connaît pas le pays qu’il est censé gouverner. Mais même dans sa tour d’ivoire il doit être au courant : « l’insouciance » et « l’abondance » étaient le lot d’une majorité de Français… dans les années 1960. Mais depuis, deux chocs pétroliers et quarante ans de politiques néolibérales sont passés par là. Pour la grande majorité de nos concitoyens, « l’abondance » n’est qu’un lointain souvenir sinon une légende, et « l’insouciance » un luxe qu’on ne peut se payer. Quant aux « évidences » – vous savez, « le meilleur système de santé du monde », « mes enfants vivront mieux que moi », « si tu étudies bien, tu auras un bon boulot » – se sont effondrées depuis bien longtemps. La seule « évidence » qui subsiste, c’est celle de « l’homme est un loup pour l’homme ».

    Comme le président parlait devant l’ensemble du gouvernement réuni, il est tentant de supposer que ce sont les ministres qui étaient les destinataires de l’annonce. Ce qui conduirait à conclure que jusqu’à maintenant, nos ministres ont vécu dans « l’abondance, l’insouciance et les évidences ». Et à son tour, cette constatation pose une redoutable question : comment notre président, si soucieux de l’intérêt général, a pu garder en fonction des personnages aussi complaisants aussi longtemps ? En tout cas, si le président cherchait à surprendre nos ministres, il a raté son coup. Personne, ni Elisabeth Borne, ni ses petits camarades n’ont manifesté la moindre surprise. Ils devaient se douter de quelque chose…

    Il y a, certes, une minorité dans notre pays qui vit dans « l’abondance, l’insouciance » Sans compter sur « l’évidence » d’être dans le vrai et d’avoir tous les droits. Peut-être que le discours présidentiel s’adressait justement à eux ? Le président est certes « disruptif », mais je ne crois pas un instant qu’il soit disposé – ou même en capacité – d’engager cette disruption-là. On ne tire pas contre son camp et encore moins contre sa classe. L’idée qu’il pourrait annoncer la fin de l’insouciance et de l’abondance pour les privilégiés des classes intermédiaires et de la bourgeoisie est proprement surréaliste (1) .

    En fait, derrière la saillie présidentielle on trouve la logique habituelle, la même qui se trouve derrière le discours « le 1% contre le 99% ». Ce discours s’adresse en fait à un croquemitaine imaginaire. C’est lui – et pas vous ou moi – qui vit « dans l’abondance et l’insouciance ». C’est lui – et pas vous ou moi – qui émet du CO2, pollue les rivières, exploite les enfants dans les ateliers du tiers monde pour avoir des produits bon marché, pend des bains quand l’eau manque et change de smartphone une fois par an. Ce croquemitaine, ce n’est pas moi, ce n’est pas vous, surtout pas. C’est un Autre, qui se charge de tous les péchés de la société capitaliste moderne et qu’on peut défenestrer oralement sans risque qu’il crie ou se révolte – ou pire, nous rappelle nos propres péchés – puisqu’il n’existe pas. C’est la logique du bouc émissaire avec, raffinement suprême, un bouc imaginaire.

    Cette entrée en matière du président jette une lumière crue sur l’état du pays. Emmanuel Macron avait commencé sa première présidence tout feu tout flamme, persuadé qu’il fallait prendre le système de vitesse et que la réforme c’est comme une bicyclette, qui tombe dès qu’elle cesse d’avancer. Le Macron de 2017 allait changer non seulement la France de l’intérieur, mais aussi celle de l’extérieur : l’Europe allait être reconstruite, le conflit mémoriel avec l’Algérie aplani, la France allait parler d’égal à égal avec les Américains et les Russes. Même en laissant de côté la question de savoir si ces objectifs ont été atteints et pourquoi ils ne l’ont pas été, on ne peut que constater que le deuxième mandat du président, loin d’être la continuité du premier, en est la négation. Là où un président jeune, plein d’ardeur, annonçait un avenir libéralement radieux – ou radieusement libéral, les deux se disent – le deuxième s’ouvre dans une atmosphère qu’on peut qualifier de crépusculaire, avec un président usé et à court d’idées. Annoncer la fin de « l’abondance, de l’insouciance et des évidences », c’est annoncer l’austérité – qu’on rebaptisera « sobriété » pour faire joli – les soucis et les incertitudes. Et devant cette situation, Macron s’est enfermé dans une position purement réactive : on n’anticipe pas les problèmes, on réagit à eux. On ne se fixe pas d’objectifs, on pare les coups. On n’attaque plus ses adversaires, on ne fait que se défendre. La politique énergétique est la caricature de cette posture : pendant cinq ans, alors que toutes les alarmes sonnaient, on n’a rien fait. On n’a même pas cherché à réexaminer la décision absurde qu’était la fermeture de la centrale de Fessenheim. Alors qu’on a révisé en 2019 une « PPE » – sigle barbare qui veut dire pour les initiés « programmation pluriannuelle de l’énergie », censé être un instrument de planification sur dix ans permettant d’anticiper les difficultés – on découvre trois ans plus tard que rien n’a été prévu, et qu’il est trop tard pour faire quoi que ce soit si ce n’est partager la pénurie.

    Après avoir eu un président hyperactif persuadé contre toute évidence d’avoir raison sur tout, nous avons un président qui s’excuse à chaque pas d’avoir mal fait. Annoncer aujourd’hui la « fin de l’abondance, de l’insouciance, des évidences », c’est un double aveu. D’abord, d’avoir gouverné cinq ans avant de découvrir le problème, et ensuite de ne rien avoir fait pour l’anticiper. Et cette admission apparaît en cette rentrée à chacune de ses interventions. Devant les recteurs d’académie réunis pour la conférence de rentrée, il a parlé de « élèves malheureux », de « professeurs désabusés », de « parents inquiets », pour conclure que « Quelque chose ne marche pas dans notre organisation collective ». Un peu comme un nouveau président qui découvrirait l’héritage de son prédécesseur. Seulement voilà, le prédécesseur d’Emmanuel Macron, c’est un certain Macron Emmanuel.

    Comble de cette transformation ? Ce fameux « conseil national de la refondation ». Dont les initiales n’ont certainement pas été choisies au hasard : ce sont les mêmes – et curieusement, personne n’a dénoncé ce hold-up mémoriel – que celles du « conseil national de la résistance », cet organisme de coordination entre gaullistes, centristes et communistes qui aboutit au programme qui, après 1945, permettra la modernisation du pays. C’est quand même ironique que ce soit Macron, qui a passé cinq and à effacer consciencieusement l’héritage du CNR première version, qui lui rende hommage par initiales interposées en créant le CNR seconde version. Un hommage du vice à la vertu, en quelque sorte.

    Seulement voilà, le CNR première époque était un lieu où des gens qui avaient des idées essayaient de se mettre d’accord sur la meilleure voie à suivre pour aller vers un objectif commun, celui de « défendre l’indépendance politique et économique de la nation, rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle ». Le CNR deuxième époque est au contraire une béquille pour un pouvoir qui n’a plus vraiment d’objectif ni d’idées. Le recours systématique à des cabinets de conseil – McKinsey, Boston Consulting Group – n’est pas seulement un scandale du point de vue de la colonisation de l’Etat par des intérêts privés. C’est aussi un révélateur de l’incapacité du pouvoir à élaborer lui-même des objectifs, des idées, des projets. Là aussi, on a fait table rase du rôle des partis politiques en tant qu’intellectuels collectifs, pour ne garder que leur fonction d’écurie électorale. Notre président veut réformer, mais ne sait ni quoi, ni comment. Il a besoin qu’on lui dise, et paye des gens pour cela. Ou bien on transfère le soin d’avoir des idées à la « base ». On a un bon exemple dans le discours aux recteurs : notre président a valorisé l’idée des « projets » présentés par les établissements. Une façon de dire « comme on ne sait pas quoi faire, on vous donne un peu d’argent et à vous de trouver la solution ».

    En ce début de mandat, on pourrait dire paraphrasant Churchill que Christophe Colomb était le premier macroniste : il ne savait pas où il était, il ne savait pas où il allait, et tout ça aux frais du contribuable. Ce qui laisse une question pendante : Macron a-t-il changé ? Je pense plutôt qu’il se dédouble. Il y a Macron-Hyde, qui a ravagé le pays pendant cinq ans n’écoutant que lui-même et n’admettant jamais une erreur. Et puis il y a Macron-Jekyll, autocritique, modeste, conciliant, prêt à tout discuter. La potion qui provoque la transformation ? Et bien, c’est la perte de sa majorité au Parlement qui l’oblige à se faire séducteur là où hier il était impérieux. Mais ne nous trompons pas. Si demain il récupérait ses marges de manœuvre – par exemple, par la grâce une dissolution réussie – on peut être sûr de revoir, à la place des traits avenants du docteur Jekyll, le visage dépravé de mister Hyde.

    Descartes

    (1) En fait, on peut se demander si le discours de Macron ne se dirige d’abord… à lui-même. Après tout, qui plus que lui a vécu ces cinq dernières années “dans l’abondance, dans l’insouciance, dans les évidences” ? On peut interpréter sa déclaration comme un moment d’instrospection…

    #emmanuel_macron #macron #enMarche #Jekyll #Hide #abondance #insouciance #néo_libéralisme #privilégiés #bourgeoisie #bouc_émissaire #réformes #refondation #cnr #McKinsey #Boston_Consulting_Group #Projet

  • Comment des fournisseurs d’électricité alternatifs s’en mettent plein les poches, et pourquoi la presse à leurs ordres ne communique que sur l’Apocalypse des coupures électriques ?

    Grâce à L’ARENH, Accès régulé à l’électricité nucléaire historique, EDF doit vendre à ses concurrents (en fonction de leurs nombres de clients de l’électricité à prix coûtant en fonction de la consommation de ses clients au prix de 46 euros seulement le MWh.
    La quantité affectée à chaque fournisseurs d’électricité alternatifs est calculée en été.

    Pour l’été, ces fournisseurs d’électricité alternatifs proposent des tarifs cassés attractifs en apparence.

    Quand la fin de l’été arrive, les fournisseurs d’électricité alternatifs augmentent leurs tarifs, soit disant à cause de la hausse des cours, et conseillent à leurs clients de rejoindre un autre fournisseur. Exemple, cité Ohm Energie.

    Les clients partent, les fournisseurs d’électricité alternatifs peuvent donc vendre leurs droits à l’électricité d’EDF à prix coutant (46 euros seulement le MWh) sur le marché.
    Pas mal la culbute.
    Les oligarques français s’enrichissent fabuleusement gràce à cette entourloupe, #EnMarche.

    En ce moment, le prix de gros de l’électricité en France dépasse 1 000 euros le mégawattheure, contre 85 euros il y a un an. Source : https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/08/26/le-prix-de-gros-de-l-electricite-en-france-depasse-1-000-euros-le-megawatthe

    Source de l’information La Tribune : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/la-debacle-des-fournisseurs-d-energie-met-en-lumiere-la-defaillance-de-l-o

    Il va sans dire que les médias aux ordres des bénéficiaires ne titrent que sur les pénuries possibles, afin de ne pas aborder le fond du sujet.

    #spéculation #bénéfices #marges #oligarques #électricité #énergie #nucléaire #france #edf #économie #privatisation #electricité #linky

    • Il va sans dire que la plupart des clients des fournisseurs d’électricité alternatifs qui augmentent leurs prix pour l’hiver, reviennent probablement chez EDF et au TRV, tarif réglementé de vente, ce qui force EDF à acheter de quoi fournir ceux ci sur le marché au prix fort, à la bourse à des prix pharamineux.

      A souligner : Avec ses quelque 40.000 abonnés particuliers, Plüm Energie maintient de son côté ouverte la souscription à son offre indexée au TRV, contre vents et marées, ce qui prouve que les augmentations de tarif des autres fournisseurs d’électricité alternatifs sont une arnaque.