#deezer

  • Fake streams : plusieurs milliards de fausses écoutes enregistrées par les plateformes en France en 2021 Par Julien Baldacchino

    Le Centre national de la musique publie ce lundi un rapport sur les fraudes constatées sur les plateformes de streaming. France Inter a pu se le procurer en avant-première : d’une plateforme à l’autre, les chiffres varient, mais entre 1% et 3% des streams sont concernés.

    Depuis plusieurs semaines, les enquêtes se sont multipliées sur les « fake streams », ces achats d’écoutes sur les plateformes de streaming musical qui permettent de gonfler les statistiques de tel ou tel artiste, de tel ou tel titre. Ce lundi, le Centre national de la musique révèle à son tour ses chiffres sur cette question : l’organisme a été saisi dès l’été 2021 par Roselyne Bachelot, alors ministre de la Culture, pour travailler sur les manipulations d’écoutes sur les services de musique en ligne.


    Les résultats de cette enquête sont publiés ce lundi, dans un document que France Inter a pu se procurer. Le CNM a travaillé avec plusieurs acteurs du milieu, dont les plateformes de streaming, pour établir le premier rapport sur le sujet. Des maisons de disques, des artistes, des distributeurs et des organisations professionnelles ont aussi participé à l’élaboration du rapport, qui fait un état des lieux et plusieurs recommandations.

    Entre 1% et 3% des écoutes sont des faux streams
    Trois plateformes ont fourni des chiffres particulièrement détaillés : Spotify, Qobuz et Deezer. Chacune a mis en place ses propres outils pour détecter les « faux streams », en se basant par exemple sur les comportements inhabituels d’écoute (de très longues durées d’écoute ou des morceaux passés à très grande vitesse, par exemple). Les résultats ne peuvent donc pas être agrégés d’une plateforme à l’autre et il y a une marge d’erreur, mais pour l’année 2021, il ressort qu’entre 1 et 3 milliards de streams ont été considérés comme frauduleux. Cela représente entre 1% et 3% du marché.

    La plateforme qui a détecté le plus de faux streams est Deezer, dont 2,6% des écoutes seraient issues de streams achetés. Vient ensuite Qobuz (1,6%) et Spotify (1,1%). Il est intéressant de constater que chez Spotify et Deezer, ce sont surtout des titres peu écoutés qui bénéficient de ces faux streams – chez Deezer par exemple, seuls 18,1% des streams frauduleux concernent des titres faisant partie du top 10 000 des chansons les plus écoutées. Chez Qobuz cette proportion est bien différente : 43,5% des faux streams concernent le top 10 000. Et ainsi, sur le top 10 des titres les plus écoutés sur cette plateforme, plus d’une écoute sur dix (13,3%) est détectée comme fausse.

    La suite : https://www.radiofrance.fr/franceinter/fake-streams-plusieurs-milliards-de-fausses-ecoutes-enregistrees-par-les

    #web #streaming #spotify #deezer #qobuz #statistiques #fraude #plateformes #manipulations #musique

  • L’Union européenne accuse Apple « d’abus de position dominante » sur le marché de la musique en ligne
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/04/30/l-union-europeenne-accuse-apple-d-abus-de-position-dominante-sur-le-marche-d

    En mars 2019, Spotify avait porté plainte contre le groupe américain, lui reprochant d’être à la fois distributeur et concurrent de son service. L’Union européenne (UE) estime que le géant américain Apple a « faussé la concurrence » sur le marché de la musique en ligne, en « abusant de sa position dominante » pour évincer ses rivaux, selon un communiqué de la Commission européenne publié vendredi 30 avril. Bruxelles avait ouvert une enquête après la plainte du diffuseur de musique en ligne Spotify contre (...)

    #Apple #AppleStore #Deezer #Netflix #Spotify #domination

    • Streaming musical : bénédiction ou malédiction pour les artistes ?
      https://www.arte.tv/fr/videos/100280-007-A/tracks

      Pendant des années, l’industrie musicale a été en chute libre. Et puis la tendance s’est inversée il y a près de dix ans. A l’heure actuelle, les consommateurs n’ont jamais autant dépensé pour écouter de la #musique. Pour retrouver des chiffres similaires, il faut remonter à des décennies. Le secteur s’apprête à vivre les meilleures années de son histoire. Aux côtés des grands labels, les plateformes numériques comme Spotify, Deezer ou Apple Music se sont imposées. Mais il y a un bémol : la plupart des artistes ne perçoivent quasiment rien des milliards de dollars générés par le #streaming.

      #industrie_musicale

  • Une poignée de dollars pour un million de clics sur les plateformes numériques Guillaume Bourgault-Côté - 29 octobre 2019 - Le devoir
    https://www.ledevoir.com/culture/musique/565800/deux-mille-ecoutes-pour-un-dollar

    L’une des ovations les plus nourries du gala de l’ADISQ présenté dimanche n’a pas salué une performance artistique, mais plutôt une série de constats brutaux énoncés par Pierre Lapointe. Au nombre d’entre eux : « Pour un million d’écoutes de ma chanson Je déteste ma vie sur l’application Spotify — j’ai écrit les paroles et la musique —, j’ai touché 500 $. »

    Au lendemain de son coup d’éclat, Pierre Lapointe précisait au Devoir qu’en additionnant les droits d’auteur-compositeur touchés pour la même chanson grâce à la diffusion sur YouTube et Apple Music, il arrive à une somme d’environ 2000 $. Ce qui ne change pas le portrait global dénoncé lundi par l’auteur-compositeur-interprète : « On se fait voler ! », avait-il dénoncé au milieu d’une charge contre les plateformes numériques étrangères de diffusion de la musique et les gouvernements.

    « Le milieu a été le premier à crier haut et fort il y a 20 ans que l’arrivée d’Internet allait tous nous foutre dans la merde, a-t-il dit. Rien ou presque n’a été fait […] et ça y est, on est tous dans la merde. »

    Présent dans la foule, l’actuel ministre du Patrimoine, Pablo Rodriguez, acquiesçait de la tête. Une partie des critiques de Pierre Lapointe s’adressaient pourtant directement au premier gouvernement Trudeau (les multinationales exemptées d’impôts, notamment), mais la position des libéraux sur ces enjeux a évolué dans les derniers mois.

    « Nos artistes et créateurs méritent d’être payés justement pour leurs oeuvres et ils ont raison de se lever pour le réclamer, a écrit M. Rodriguez au Devoir lundi. Tout le monde, et ça inclut les géants du Web, va devoir contribuer à la création de contenu d’ici, l’offrir sur ses plateformes et le promouvoir », a-t-il dit.

    Solange Drouin, directrice générale de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ), se réjouissait lundi de la sortie de Pierre Lapointe. Celle qui, avec d’autres, sonne l’alarme depuis des années sur cet enjeu estime qu’un tel « appel à la mobilisation des artistes » ne peut avoir que du bon dans le contexte où le nouveau gouvernement Trudeau aura des décisions cruciales à prendre dans les prochains mois — le rôle de Québec est plus limité sur ces questions.

    Au premier rang des décisions à venir : la révision annoncée des primordiales lois sur la radiodiffusion, les télécommunications et le droit d’auteur. Trois chantiers lancés par le précédent gouvernement, et qui se trouvent à différents degrés d’avancement. Dans tous les cas, les libéraux entendent aller de l’avant — et trouveront des alliés chez les néodémocrates et les bloquistes.

    « Les principales lois qui régissent notre culture et nos communications datent d’avant Internet, fait valoir Pablo Rodriguez. Cette situation nuit à notre économie, à nos emplois et à notre culture. »

    Pour Geneviève Côté, cheffe des affaires du Québec à la SOCAN (Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), « le problème de fond, c’est qu’il faut faire en sorte que les plateformes redonnent à l’écosystème, comme les radios le font, dit-elle. Si tu veux une radio qui émet vers les citoyens, ça te prend une licence qui vient avec des obligations, dont celle de financer la culture. C’est l’absence de ce bout-là qui nous fait le plus mal, à tous ».

    Au-delà de cela, à qui — ou à quoi — s’adressait Pierre Lapointe dimanche ? Le gouvernement est-il le seul responsable de la situation ? Réponse courte : non.

    La fin des ventes. Le phénomène est connu, et va croissant. Au Québec comme ailleurs, la consommation de la musique se fait de moins en moins par l’entremise de l’achat, et de plus en plus par le principe de location à travers des plateformes de diffusion comme Spotify, Tidal ou Apple Music.

    Dans un bulletin produit en juin dernier, l’Observatoire de la culture et des communications illustrait l’ampleur du recul des ventes depuis dix ans : il s’est vendu en 2018 trois fois moins de disques physiques (CD ou vinyles) au Québec qu’en 2008, alors que les ventes d’albums numériques ont diminué de moitié en cinq ans — soit depuis l’arrivée des principaux services de diffusion en continu.

    Ces mouvements ne s’accompagnent pas d’une ruée vers les spectacles qui compenserait le manque à gagner. L’Observatoire fait plutôt état d’un recul de 12 % des revenus de billetterie pour les spectacles de chansons au Québec entre 2013 et 2018.

    Faibles redevances. Que vaut une écoute en ligne pour les artistes ? Difficile à établir précisément… mais tous s’entendent pour dire que c’est fort peu. Et cela ne relève pas directement du gouvernement. « Les redevances pour le streaming, c’est compliqué », reconnaît Geneviève Côté. Dans les faits, une multitude de tarifs s’appliquent et s’additionnent.

    Les redevances varient selon le type de services et sont partagées entre six types de droits ou d’ayants droit. Des droits sont payés selon le nombre d’écoutes, et d’autres selon le pourcentage des revenus d’abonnements ou de publicités.

    « Il y a essentiellement deux droits en cause, résume Solange Drouin : un droit de reproduction pour que Spotify puisse mettre un album dans sa liste de lecture. Pour ça, c’est une négociation entre eux et les ayants droit. Mais pour le droit de communication au public par télécommunications, c’est la Commission du droit d’auteur [CDA] qui fixe un tarif. »

    Tarif à revoir. À cet égard, Mme Drouin rappelle que la CDA n’a pas ajusté son tarif versé aux interprètes et aux producteurs depuis… 2012. À l’époque, elle l’avait fixé à 10,2 cents par tranche de 1000 écoutes en continu (donc une centaine de dollars pour un million d’écoutes), ce qui représente l’équivalent du tarif de la radio commerciale. Le tarif est en cours de révision depuis plusieurs mois — l’ajustement sera rétroactif : aux États-Unis, il est environ 20 fois supérieur.

    Les géants. Outre la révision des lois évoquée plus haut, le gouvernement Trudeau a promis qu’il imposerait dès ce printemps à hauteur de 3 % les recettes que les géants du Web génèrent au Canada. Les libéraux ont aussi l’intention de les forcer à percevoir la TPS. Ottawa « devrait remettre une partie de l’argent prélevé au milieu culturel et aux médias », pense Geneviève Côté.

    #Pierre_Lapointe #Chansons #musique #youtube #spotify #facebook #google #apple #netflix #tidal #vol #multinationales #internet #domination #streaming #bigdata #copyright #marketing #deezer #streaming

  • Copyright : la dernière bataille de l’Internet gratuit
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/08/26/copyright-la-derniere-bataille-de-l-internet-gratuit_5502808_3234.html

    « Désastre » pour les uns, « victoire » pour les autres : la directive sur les droits d’auteur divise les acteurs de l’industrie culturelle et ceux du numérique. Mais tous s’accordent sur le fait qu’elle change le visage du Web, dont la gratuité des contenus est un des fondements. L’Internet gratuit vit peut-être ses dernières heures. Du moins en Europe. Le 17 mai 2019, le Journal officiel de l’Union européenne a promulgué la directive sur les droits d’auteur après deux ans de bataille féroce. Objectif : (...)

    #Altaba/Yahoo ! #Apple #Google #Microsoft #Amazon #DailyMotion #Deezer #Facebook #Netflix #Spotify #YouTube #ContentID #Robocopyright #algorithme #législation #copyright #lobbying #surveillance (...)

    ##Altaba/Yahoo_ ! ##web

  • Comment le numérique accélère nos vies
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/06/24/comment-le-numerique-accelere-nos-vies_5480903_1650684.html

    Pester car une application ne s’ouvre pas instantanément sur un smartphone (pour rappel, un ordinateur portable mettait plus de deux minutes à démarrer avec le système d’exploitation Windows 2000) ; renoncer à entrer dans un magasin car il y a trop d’attente aux caisses ; regarder un vieux film et se surprendre à penser que le rythme est trop lent, etc. Sommes-nous de plus en plus impatients ? Il suffit de poser la question autour de soi pour rallonger sans peine cette liste d’anecdotes prises dans (...)

    #Google #Messenger #WhatsApp #WeChat #Facebook #Deezer #Spotify #smartphone #solutionnisme

  • Jusqu’où ira la personnalisation des contenus sur Netflix ?
    https://usbeketrica.com/article/les-algo-de-recommandation-netflix-pour-mieux-vous-servir

    Quand on choisit de payer pour s’abonner à une plateforme web, c’est a priori pour bénéficier d’une offre de meilleure qualité, et surtout d’un service sans publicité. Il n’est donc pas si surprenant d’apprendre que de nombreux utilisateurs de Netflix ont exprimé, ces derniers jours, leur inquiétude après avoir vu apparaître, entre deux épisodes, de courtes publicités vantant les programmes de la plateforme. Pour rassurer ses fidèles, Netflix a assuré que ces messages de 15 secondes n’étaient qu’un simple (...)

    #Deezer #Facebook #Spotify #Netflix #algorithme #prédictif #publicité #profiling

    ##publicité

  • « A partir de 27 ans, un mal sournois vous guette : la paralysie musicale »
    https://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2018/07/06/a-partir-de-27-ans-un-mal-sournois-vous-guette-la-paralysie-musicale

    En France, cette « paralysie » serait particulièrement opérante dans les trois mois passés le vingt-septième anniversaire. Elle est plus tardive en Allemagne (31 ans) et au Royaume-Uni (30 ans et six mois) mais plus précoce au Brésil (23 ans et deux mois).

    Nulle revue de médecine à l’origine de ces données mais une étude commandée par la plate-forme d’écoute de musique en ligne Deezer et dévoilée le 26 juin. D’où il ressort que parmi les 5 000 personnes interrogées, 65 % se sentent « figés dans une ornière musicale, écoutant seulement des morceaux qu’ils connaissent déjà ». Bref, les clients parfaits pour alimenter les tournées nostalgiques de leurs idoles de jeunesse et assurer le train de vie des vieilles gloires en mal de nouveautés mais jamais avares de rééditions.

    En février, le New York Times s’était également penché sur le sujet et en était arrivé à la conclusion que les hits sortis entre nos 13 ans et nos 14 ans, dans cette période où les émotions devant un morceau ou un groupe peuvent être si puissantes, avaient une influence majeure sur nos préférences musicales une fois devenus adultes.

    Dans un rapport mis en ligne en mai, le Joint Research Center (JRC), le service scientifique de la Commission, a prêté une oreille très attentive à deux des principales playlists de Spotify. La première « Hits du moment », fédérait au moment de l’étude 18,5 millions d’abonnés dans le monde ; la seconde « New music friday », propose une cinquantaine de nouveaux titres chaque semaine, pays par pays. L’étude décortique ainsi l’influence de ces sélections très populaires sur le succès d’un artiste ou d’une chanson et montre en creux qu’elles ne sont pas forcément le meilleur remède pour inciter leurs utilisateurs à enrichir leurs goûts.

    Le grief n’est pas nouveau. Depuis l’émergence du streaming et la mainmise de trois acteurs principaux (Spotify, Apple et Deezer) sur ce type d’écoute, de nombreuses voix se sont déjà élevées, aussi bien pour dénoncer la faiblesse de la rémunération des artistes que le manque de promotion de la diversité musicale.

    Chemins de traverse

    Sur ce dernier point, Spotify et ses rivaux essuient les mêmes reproches que les stations FM, accusées de faire tourner toujours les mêmes chansons, partant du principe – souvent avéré – qu’un auditeur plongé dans l’inconnu file vers d’autres ondes chercher un son plus familier.

    Dans ses conclusions, l’étude de la Commission souligne ainsi que la playlist « Hits du moment » favorise les chansons issues des grands labels discographiques et ceux des artistes américains. Au passage, on comprend que les groupes et les chanteurs croisent les doigts pour y voir figurer leur production : aux Etats-Unis, la présence sur cette liste de « tubes » augmente le nombre d’écoutes de 20 millions, ce qui peut rapporter entre 116 000 et 163 000 dollars (soit entre 99 000 et 140 000 euros)… Le constat est plus nuancé pour la playlist des nouveautés du vendredi puisque, selon le JCR, cette dernière « accroît fortement les probabilités de succès » d’une chanson, y compris pour les nouveaux artistes.

    « Paralysie musicale » d’un côté ; forte concentration autour de quelques dizaines de titres de l’autre : le débat sur les relations de cause à effet entre ces deux tropismes ne date pas d’hier. Certes, rien ne remplacera jamais la curiosité pour choisir de prendre ou non les chemins de traverse.

    #Musique #Pratiques_culturelles #Deezer #Spotify

  • Announcing IoT Inspector: Studying Smart Home IoT Device Behavior
    https://freedom-to-tinker.com/2018/04/23/announcing-iot-inspector-a-tool-to-study-smart-home-iot-device-be

    Finding #3: Many IoT Devices Contact a Large and Diverse Set of Third Parties
    (...)We have found that many IoT devices communicate with third-party services, of which consumers are typically unaware. (...)
    Samsung Smart TV. During the first minute after power-on, the TV talks to Google Play, Double Click, #Netflix, #FandangoNOW, #Spotify, #CBS, #MSNBC, #NFL, #Deezer, and #Facebook — even though we did not sign in or create accounts with any of them.

  • Un outil en train de disparaître : depuis hier (18.06.14), après 18 heures, environ, Youtube est muet. Il s’affiche ; mais pas de son ; ce, alors que l’avare (30 secondes) Deezer fonctionne très bien ; ainsi que Dailymotion. Les preuves via Kweeper... Il faut dire que Youtube traverse une sale passe ; petit rappel avec ce Dossier... Avec des compléments dans ces commentaires...
    www.kweeper.com/oliviersc75/audio/441163
    http://www.kweeper.com/oliviersc75/video/1670770
    http://seenthis.net/messages/267595
    http://www.kweeper.com/oliviersc75/sentence/1673660

    #Youtube #Deezer #Dailymotion #Kweeper #Seenthis