#dénégation

  • La réalité du déni et le déni de la réalité – Αντίθεση
    https://antithesi.gr/?page_id=977

    Je ne m’avouais pas encore la part des responsabilités auxquelles n’échappe pas celui qui, devant l’indicible qui s’est perpétré collectivement, ose encore parler de l’individuel.

    -- Adorno, Minima Moralia

    L’émergence du virus Sars-CoV-2 n’a pas simplement eu pour effet de suspendre l’économie mondiale pendant plusieurs mois, révélant la panique des gestionnaires de ce monde. Dont la réaction ne s’est pas non plus limitée à un ensemble de contre-mesures contradictoires, certaines ayant été mises en application et d’autres laissées de côté avec le même zèle. Comme dans toute crise majeure, la pandémie a eu entre autres effets celui de mettre l’accent, de façon visible ou à l’arrière-plan, sur les forces et les tendances déjà à l’œuvre pendant la période précédente, tant au sein même des rapports capitalistes de (re)production que dans les sphères plus étroites de la vie sociale telles que les espaces politiques radicaux. Pour prendre l’exemple de la Grèce, la crise créée par le coronavirus a non seulement révélé la décision de l’Etat d’agir comme un mécanisme de tri plutôt que d’intégration et l’état lamentable du système de santé après des années de restrictions et d’austérité ; elle a aussi mis en lumière les mutations intervenues dans les milieux de l’extrême gauche et radicaux au bout d’une décennie de défaites et de replis. Comme nous allions le découvrir, il n’y avait pas eu que les salaires, les pensions de retraite et les allocations à avoir été laminés pendant la période de l’austérité, mais également le concept même de la collectivité. Les conséquences d’un tel développement ne sont que trop visibles aujourd’hui : face à un gouvernement d’extrême droite qui renforce sa trajectoire autoritaire par une destruction irréversible de la nature[2], les mauvais traitements et l’assassinat des migrants[3] et la gestion désastreuse du coronavirus[4], certains secteurs du mouvement radical ont vu dans le déni de la pandémie un champ d’action et de résistance.

    #covid-19 #dénégation #covido-négationnistes

    • L’engouement de certains radicaux pour le #négationnisme[1] semble suivre une trajectoire comparable en France, et peut-être aussi en Italie.
      [1]Le terme négationnisme (« denial ») désigne ici la négation de la crise pandémique dans son ensemble et/ou ses différents aspects. Il n’a bien sûr rien à voir avec le négationnisme des génocides juif et arménien.

      Et bien il n’empêche que le terme est profondément choquant ; il aurait pu choisir un autre mot pour qualifier les personnes qui sont dans le déni de la pandémie ou dans le refus. Je préfère largement covido-sceptiques à covido-négationnistes !

    • Le mot négationnisme qui induit l’appel de note est dans le chapeau de l’article ; c’est donc une introduction du traducteur qui ne figure pas dans l’original.

      En grec (d’après WP et gg:translate), il n’y a pas de terme spécifique pour le négationnisme ; il se traduit par Άρνηση του Ολοκαυτώματος, soit mot à mot Déni de l’Holocauste
      https://el.wikipedia.org/wiki/Άρνηση_του_Ολοκαυτώματος

      C’est ce même terme, Άρνηση, qui est utilisé dans le titre grec de l’article Η πραγματικότητα της άρνησης και η άρνηση της πραγματικότητας, soit La réalité du déni et le déni de la réalité.

    • A part ça ce texte, je l’ai trouvé difficile à lire, je partage certains passages ; certes il y a une prédominance de l’extrême droite dans le mouvement covido-sceptiques..., mais je suis en désaccord avec :

      le « droit de choisir » se manifeste comme le droit de ne pas prendre des mesures pour endiguer la pandémie et, de ce fait, assimile (et attire) un contenu réactionnaire et individualiste, alimenté par l’ignorance ou, pire encore, par l’indifférence et le darwinisme social.

      Je ne pense pas que l’on puisse ranger tous les anti-vax dans la catégorie des indifférents et des ignorants et encore moins les anti-pass ! Interrogeons nous davantage sur les Raisons de la Défiance !

      Et maintenant avec une population des plus de 12 ans vaccinée à 90 % (qui continue de s’infecter après la troisième dose avec ce vaccin qui devient de fait un traitement avec une injection tous les quatre mois et qui n’empêche pas la contamination), il faut cibler les personnes à risques parmi les 10% et laisser les autres respirer sans les discriminer.

      Covid-19 : le vaccin est "un peu un médicament" avec "une action formidable", pour Jean-François Delfraissy
      https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-le-vaccin-est-un-peu-un-medicament-avec-une-action-formidable-

      Donc Delfraissy avoue que le produit Pfizer à injecter est un médicament et pas un vaccin.
      Alors le pass-vaccinal va s’appeler comment ?

  • eh ben voilà...
    j’aime pas étaler ma vie mais là je suis trop dégouté...
    2 ans
    2 putain d’années à limiter les contacts, à faire gaffe, à expliquer aux enfants de faire gaffe, que c’est pas grave si d’autres le font pas, eux c’est important qu’ils le fassent.
    Dernièrement l’angoisse de la montée des cas à l’école.
    Cernés de partout, divergence incroyable entre ce qu’on dit partout autour de moi (repris de ce que dégueulent les médias mainstream) et ce qu’on lit sur seenthis.
    Résultat je tarde un peu mais je me décide à trouver des rendez vous coûte que coûte pour vacciner les petites et acheter les « pure mask » conseillés ici.
    Vaccins fait mercredi, pure mask reçu aujourd’hui...et ce qui devait arriver arriva...une des filles positives ce soir.

    Je suis dégouté parce que tout le monde trouve ça génial parce qu’on va retrouver la vie d’avant grâce à ce virus qui circule si bien et qui est rien d’autre qu’une gripette maintenant hein (et même des gars avec des cerveaux de fou comprennent pas que rien ne changera tant qu’on aura pas vacciné massivement toute la planète).
    Je suis dégouté parce que tout le monde dit c’est pas grave (mais putain...qu’est ce qu’on en sait ??? ouais la proba est faible...mais qu’est ce t’en sais que ça va tomber sur toi ou pas ?)
    Je suis dégouté parce que j’ai pas voulu trop le faire en force et que j’aurais peut être dû...
    Je suis dégouté que les mecs au gouvernement sont tellement nuls et cyniques qu’on en arrive à polariser la population comme jamais et que les gens comprennent plus rien à rien à force de dire n’importe quoi tout en faisant la chasse aux fake news qui se sont jamais aussi bien portées.
    Je pourrais continuer sur pas mal de choses mais j’ai déversé ce qui me pesait déjà pas mal sur le coeur...alors je vais m’arrêter là....

    ...mais je suis dégouté

    • Vos partages et messages m ont fait monter les larmes...
      (Qui demandaient ptete qu a couler avec la fatigue/insomnie et la rage qui sommeil..)

      Pareil je hais les jeux de hasard.
      Je sais même pas si au point où en est, les gens se rendent compte que c est un pari.
      J ai l impression que tout le monde est devenu dingue.
      Une animatrice de l ecole a été dire à ma plus petite, déjà bien angoissée de nature, que le vaccin ça rendait aveugle, qu elle l avait vu de ses propres yeux.
      Il faut quoi pour en arriver à dire ça à un môme qui a mal au bras ??
      Quand tout le monde dit et fait n importe quoi, comment tu gardes le cap ?
      Les seules personnes qui comprennent c est vous...je vous ai jamais vu...mais sans vous je serais en plein naufrage je crois....

      J en chiale de plus belle mais je vous remercie d être la et de ce que vous faites.
      C est triste qu on soit qu une poignée à vouloir regarder la réalité en face mais un petit peu c est mieux que rien...

    • voici @ericw :

      « Comble de la lose, j’ai eu le Delta quand tout le monde avait l’Omicron » : ces covidés qu’on ignore

      Avec le variant Omicron qui submerge la France depuis fin décembre, plus question d’attirer l’attention ou de se faire plaindre avec un simple test positif.

      Dire que, il y a deux ans, connaître ne serait-ce qu’un cas contact méritait l’attention de son entourage. Dire que, il y a deux ans, on était plein d’inquiétudes pour ceux qui avaient contracté la maladie, on leur posait plein de questions (« alors tu ne sens plus rien ? » ; « tu veux qu’on t’apporte quelque chose ? »). C’est dur aujourd’hui, à titre de comparaison, de compter parmi les derniers malades du Covid-19.

      Même la pharmacie débordée n’a pas pris le temps de les appeler pour leur donner leur résultat positif. Soudain, les proches se transforment en médecins épidémiologistes (« Omicron, c’est rien, tu vas être enrhumé et ça te fera ton booster quatrième dose »). S’ils font l’erreur de dire « J’ai le Covid », on leur réplique : « Non, t’es positif. » Fini l’époque où on plaignait les gens à l’isolement comme vivant une expérience hors limite. Là, on relativise à leur place (« bah, tu peux bosser de chez toi ») et on oublie de prendre de leurs nouvelles. Qui s’est demandé comment allait Olivier Véran depuis qu’il a annoncé être positif au Covid-19 ?

      A quoi on les reconnaît

      Ils postent des photos de leur test positif sur Facebook ou Twitter pour tenter de s’attirer un peu de compassion (heureusement que le test ne passe pas par une analyse d’urine, on se demande à quoi auraient ressemblé les réseaux sociaux), ensuite ils précisent que tout va bien quand même. Ils rassurent des gens qui ne s’étaient même pas inquiétés pour eux. Quand ils l’annoncent à leur entourage, on leur répond « j’en sors », « décidément tout le monde l’a », on leur fait la liste de tous ceux qui viennent d’être testés positifs le même jour ou de ceux qui l’ont eu plusieurs fois. Depuis le SMS de l’Assurance-maladie leur indiquant qu’ils allaient être appelés, ils attendent toujours que le téléphone sonne. Quand ils appellent leurs cas contacts en s’excusant, ils s’entendent répondre : « Mais, de toute façon, on est tous cas contacts. » Leurs collègues oublient de leur envoyer des liens Zoom pour les réunions. Les écoliers positifs, eux, reçoivent des messages de leurs copains : « La chance ! »

      Comment ils parlent

      « Quand mon père l’a eu, on pensait que c’était la fin et on aspergeait la maison d’eau de Javel, là, on nous dit qu’il faut bien y passer un jour. » « Mon mari et ma fille se sont foutus de moi. » « J’ai pas pu m’empêcher de frimer sur les réseaux sociaux avec mon petit Covid, je me suis pris une volée de commentaires. » « Comble de la lose, j’ai eu le Delta quand tout le monde avait l’Omicron. » « J’ai essayé de faire le malin parce que j’ai eu Omicron en décembre, mais ça n’intéressait personne. » « Même un bon variant, ça ne te distingue pas. » « Rassurez-vous, pour le moment, j’ai à peu près l’équivalent d’un gros rhume. » « J’ai l’impression d’être en décalage quand je dois demander un lien Zoom. »

      Leur grande vérité

      C’est la pire période pour avoir le Covid-19.

      Leurs questions existentielles

      Avec deux masques posés l’un sur l’autre, je peux faire les courses si je vais très vite ? Le test à J + 7, c’est en comptant la journée d’aujourd’hui ? Ils sont nombreux ceux qui ne l’ont pas encore eu ? Est-ce qu’on est la queue de comète ?

      Leur Graal

      Depuis qu’un test positif au Covid-19 est un non-sujet, il n’y a plus de disputes en famille ou entre amis sur l’attitude à adopter.

      La faute de goût

      Avoir 40 de fièvre, ne pas tenir debout et devoir écouter des amis dire : « Ma sœur l’a eu la semaine dernière, t’auras un peu mal à la tête et c’est rien. »

    • ❤️ merci ❤️

      Pour faire écho à l’article du monde :
      On a testé tout le monde ce matin. Elle a apparemment une charge virale très haute et nous on est pour le moment tous négatif.
      On a une voisine (qui devait venir pour récupérer des trucs) qui veut absolument venir pour le choper volontairement.
      On m’a conseillé de surtout pas la confiner pour que tout la famille l’ait et qu’on « soit tranquille ».
      Une seule personne m’a demandé si elle allait bien...

    • a peu près la même ici, sauf qu’on a failli s’entretuer avec ma compagne et que nos disputes ont fait qu’on a pas pu vacciner la petite. Là, on est tous les deux +, la petite on va voir tout à l’heure. Juste déso mais la dif entre seenthis et le reste du monde ça n’a pas vraiment aidé à garder sa santé mentale. je veux bien regarder la réalité en face, mais être absolument seul à le faire m’a rendu à peu près aussi fou que les autres.

    • Mon Pauvre...
      J’ai failli dériver aussi en essayant de montrer/argumenter mais j’ai vite arrêter car j’ai vu que j’allais devenir dingue aussi.
      Maintenant je trouve refuge ici et je me tais...
      J’ai de la chance que ma compagne à moi soit réceptive...même si ça amène un temps de latence (parce que sinon j’avoue que je sais pas dans quel état je serais).

      La voisine...on a trouvé 2 plans pour essayer de la protéger malgré elle. Lui amener le machin avant elle et l’accueillir masqués dans le jardin si elle déboule avant qu’on puisse lui amener.

      Merci à tous pour vos encouragements 🤗🙇🏿

    • Chez moi, même son de cloche que @tintin, pas facile d’être en décalage avec le « balec » ambiant comme dirait @arno. Sauf que notre grande fille (5ans) a été vaccinée dimanche dernier. Mais mon épouse me l’a reproché après coup, tout le monde lui faisant comprendre que c’est risqué de vacciner les enfants.

      Comme partout, notre fille est « cas contact » chaque semaine, et je dois faire le candide au laboratoire pour lui avoir un test PCR avec prélèvement oral : on m’explique qu’on va lui faire quand même mais que désormais il faut se procurer des auto-tests « ah bon ? je ne savais pas ! ». Au passage, je suis déconcerté par la facilité de prélèvement de ces tests.

      Mais après avoir fait un test, mon épouse me suggère « on n’est pas obligés de la re-tester, elle n’a pas l’air malade... ». Ah oui, tiens, je me demande si les autres parents ont aussi eu cette bonne idée...

      Au bahut, ce n’est pas mieux, une collègue est restée bosser plusieurs jour après le test positif de sa fille de 10ans, en disant « Marre de me faire tester, tant que je n’ai pas de symptôme, je ne me teste plus ! ». Parce que même si on ne peut plus le voir en peinture, la préparation de nos élèves au bac Blanquer passe avant les principes de précautions. Résultat, quelques jours après, symptômes, test, positif, isolement. Mais le mari vient toujours bosser, en attendant d’être positif à son tour. Quand une autre collègue nous explique que ce n’est pas au lycée que les jeunes se contaminent (4500 de taux d’incidence chez les 10-19ans la semaine dernière dans mon département, bien au-dessus des autres classe d’âges)

      Du coup je me suis mis aussi au FFP2, fais hyper gaffe à ne pas me retrouver avec trop de monde, me teste tous les jours ou tous les deux jours, et n’arrive pas à croire que je sois passé entre les gouttes (parce que train + lycée, je suis exposé quotidiennement).

      Et donc quand je rentre à la maison, et m’aperçoit que mon épouse et notre 2ème fille (1an) reviennent d’être passées voir les voisin·es chez elles, pendant plus d’une heure, sans masque ça va sans dire, avec une autre pote et ses 3 enfants qui vont au même cluster que notre grande, et en plus la copine qui accueille et sa fille viennent juste de chopper le covid, « mais elles n’avaient plus de symptômes et avaient fini leur période d’isolement depuis... j’me rappelle plus mais elles avaient terminé donc elles n’avaient plus le covid »

      manque de pot pour moi, j’avais lu un billet de @monolecte sur le pic de contagiosité https://seenthis.net/messages/944152

      .... donc... comment dire... oui c’est ça, je vais arrêter de traîner sur #seenthis...

    • et hop, le pompon sur le gateau en croisant un pote, papa d’une copine de ma fille qui fréquente le même cluster Blanquer mais pas la même classe : sa fille a été testée dimanche dernier, donc 7 jours d’isolement (pas un de plus, hein ! faut pas déconner), mais le mieux, c’est l’après covid, il y a vraiment une prime à la contamination :
      - pas de tests nécessaires pendant les 2 prochains mois, parce qu’immunisée (à raison de 3 par semaine moins les 2 semaines de vacances, ça fait l’économie d’une vingtaine d’écouvillons dans le pif)
      - même quand sa classe est fermée parce que la maîtresse, devinez !, a choppé le covid, et qu’on ne peut pas la remplacer, elle peut être accueillie dans une des autres classes contrairement aux malheureux camarades qui n’ont pas eu le mérite d’être positifs

      il n’en faut pas plus pour me faire passer auprès de mon épouse pour un gros flippé qui n’a rien compris à ce qu’il faut faire : multiplier les contacts pour enfin ! avoir la chance d’être tous touchés... et reprendre une vie normale ??

    • quand même un truc que j’ai du mal à garder en tête c’est que le risque est réellement minime pour les gamins. Comme c’est un risque qu’on peut éviter, moi j’ai pas du tout envie de le prendre, et je suis bien d’accord que chaque hospitalisation d’enfant qui aurait pu être évitée devrait/doit l’être. Mais le risque est effectivement minime... alors comment dire...

      La peur, la panique, dans les deux sens, inquiètiste ou rassuriste, ça fait chier et ça n’aide pas à prendre des décisions sereinement. Franchement, si c’est pour faire exploser ma famille, le vaccin ça ne vaut pas le coup. Et là, on est à deux doigt d’exploser à cause de ces conneries... no fun. Et moi ça fait longtemps que je voue un amour sans bornes aux vaccins... avant le covid que ça me sortait par les trou de nez les discours antivax... ma compagne non, poreuse à ce soupçon, comme presque tout le monde autour de moi... ça prend du temps... mais on a pas le temps... enfin bref.

      Vous amusez pas à me répondre par des chiffres flippants sur les gosses, c’est bon j’ai eu mes trois doses et on va finir par la vacciner, ça aiderait juste que tout le monde s’y mette pas vrai ?!

      https://seenthis.net/messages/945101

      https://youtu.be/MGrNG-uLJ7w

    • On continue à faire l’impasse sur les séquelles et/ou covid long.
      Les données s’entassent depuis près de 2 ans et elles disent toujours la même chose  : il ne faut pas attraper cette merde.

      Les atteintes des tissus cardiaques, du cerveau, des poumons, mais aussi les problèmes de coagulation et d’immunité sont clairement documentés et concernent au moins 10% des contaminés, symptos ou pas, sans ≠ d’âge ou de condition initiale. Ce qui est juste énorme.

      Sans ça, ce serait déjà inquiétant, parce que rien que les gens qui finissent à l’hosto, faut pas croire qu’ensuite, ils sont opérationnels en 2 coups de cuillère à pot.

      Perso, j’ai pas 10 points de QI à crâmer, pas envie de me retrouver à me trainer comme une vioque avec une capacité pulmonaire à 85% à vie, pas envie d’être la fête aux grumeaux et avoir une proba démultipliée de faire un infarct ou un AVC.

      Mais qu’on puisse envisager de faire courir ces genres de risques à ma gosse, j’ai juste envie de sortir le karcher en mode lance-flammes.

    • Cet été, je me préparais psychologiquement au fait que peut être qu’on ne ferait pas vacciner notre ado qui rentrait en 2nde. Je ne suis pas rentré dans les détails statistiques dans la discussion. Mais il a fallu tout de même que j’explique que les probabilités de problèmes avec le vaccin étaient moins élevées que les probabilités que ça se passe mal sans le vaccin (myocardites en particulier, par exemple). Et j’avoue qu’à l’époque, j’étais moi même dans l’expectative, tellement les stats étaient difficiles à obtenir, car en cours de construction, encore à ce moment-là. Aujourd’hui, ce n’est plus en construction. Ce qu’il reste à construire, ce sont les stats sur les covids longs. La Grande Bretagne est en (très) avance, mais là aussi, ces stats ont du mal à arriver jusqu’à nous d’une façon plus ou moins vulgarisée.

      Mais comme tu le dis, on parle de probas très faibles. Et c’est ce qui m’emmerde dans mes relations avec le reste de la famille : ils considèrent tous que se faire chier avec des masques, c’est de la parano, que se faire chier avec un vaccin, c’est de la parano, et en plus, l’ARNm va rester dans le corps, et patatipatata. Les voilà qu’ils tentent de me convaincre que eux ont des sources d’informations mieux informées que les miennes, et que je ne suis qu’un odieux prêcheur prosélyte pro-masque. Oui, j’ai eu l’outrecuidance de proposer à ma mère de l’accompagner à la vaccination, pensant que ça pouvait être un obstacle, et de lui filer des FFP2. Les FFP2 ça pue, c’est inconfortable, et le vaccin c’est caca. Dans le genre hypocondriaque, elle se pose là pourtant d’habitude... mais les discours majoritaires lui font penser que le mal, c’est de lutter contre le virus. Ils ne se rendent pas compte collectivement combien le vaccin sauve de vies au quotidien et j’en veux à nouveau à l’absence totale de communication de ce gouvernement de gros nuls qu’en ont rien à foutre à un point...

      Bref, pour not’gamin, on a fini par dire « avec le vaccin, il pourra aller à la piscine ». Miracle du nudge. (il ne va plus à la piscine depuis mi-décembre qu’on nous l’a dit cas contact : une semaine de FFP2 à la maison, ça a suffit) (en fait, ce qui a emporté le morceau, c’est qu’on a posé la question à notre gamin qui nous a dit qu’il voulait être vacciné en particulier pour pouvoir retourner à la piscine).

      Il n’en reste pas moins que perso, je reste sur la ligne « on porte le FFP2, parce que personne ne mourra à cause de nous », ainsi que de la ligne « le sras n’aura pas l’opportunité de nous pourrir la vie ». Avec ou sans vaccin. Et pour la 4ème dose, j’avoue que ça ne me fait pas du tout envie, et que je préfèrerais vraiment qu’on se décide collectivement à appliquer la stratégie zéro-covid.

      Et n’empêche que je m’étais préparé au fait qu’on ne fasse pas vacciner le gamin. Je disais « je suis pour qu’on le vaccine » comprenant les doutes de ma compagne. Et comme il était hors de question de faire péter le couple pour ça, évidemment, j’avais préparé la solution de replis : cette solution, c’était FFP2 pour tout le monde, et retrait de toute vie collective à risque (sans masque). Je sais pour le lire un peu partout, que le port du masque H24 peut là aussi faire naître des tensions. Mais pour cela, je suis prêt à faire naître les tensions sur l’air « tu ne veux pas de vaccin, j’ai lâché l’affaire pour toi, s’il te plait, accepte qu’on porte le masque ».

      A ce sujet, du zéro-covid, je rigolais en lisant cet article de l’épidémio qui raconte qu’on en a tous marre, et je trouve son point de vue très juste tout du long. Il raconte aussi que le monde entier a laché le zéro covid, parce que Omicron, en ajoutant « sauf les chinois ». Je rigole, parce que les chinois, ils ont une population et une densité de population qui rend cette affirmation ridicule : le zéro covid est possible, même avec Omicron, et la preuve par la Nouvelle Zélande, le Japon, la Chine, et la Corée, et Hong Kong, et Taiwan, etc.

    • J’avais pensé que lorsque les gosses commenceraient à être massivement touchés, on verrait s’élever un mouvement de protestations fort et plutôt radical, genre, on met pas les mômes à l’école, les enseignants en grève reconductible, enfin le genre d’action qui était susceptible de bloquer la machine. Mais il nous faut hélas constater que la mise en danger des enfants, ce n’est pas encore suffisant pour allumer l’incendie de la révolte. La plupart des parents « s’adaptent » en trichant sur le protocole en papier crépon, certains enseignants s’adaptent en faisant double cours (présentiel et distanciel) ...
      Bref, tout ça argumenté par un discours rassuriste et/ou obscurantiste. En fait, dans ce déchainement d’individualisme forcené, t’as juste l’impression que la principale motivation de tes semblables est de préserver leur pouvoir d’achat afin de pouvoir continuer à consommer compulsivement comme des gorets, comme « avant ». Et surtout, aussi, de montrer avec ostentation que tu as encore une « vie sociale », mais compatible avec des critères consuméristes, hein ! C’est vraiment, comment dire ? Désespérant ?

    • je passe par là pour dire qu’on peut se sentir très seul vis-à-vis de proches (et parfois être contraint à la rupture pour pas devenir dingue, pour ma part j’ai mis fin à une amitié de plusieurs décennies, uneasy), mais aussi trouver des lieux et entours possibles, suffisamment attentifs à ce qui a lieu, sans craindre d’être minoritaire (j’espère que ce n’est pas un privilège isolé).
      ici, la coopération aide grave, ce qu’offre la fonction soignante diffuse de divers comptes twitter, ça participe aussi d’un minimum d’asepsie intellectuelle.
      J’imagine que vous avez lu les deux bons papiers parus sur PLI (santé communautaire ; libéralisme chez les militants). Il ya de quoi glaner aussi pour le quotidien difficile.
      là où je suis, il y a aussi du craignoss sous-jacent et de l’indifférence, mais je croise pas ça dans ma cuisine. je souhaite tout le courage et la patience possibles à qui vit dans le désaccord chez soi.

      sinon, je voulais hachetaguer car je me perds facilement.

      #covid-19 #individualisation #proches #masques #vaccin #covid-long #école #enfants #réinfections #protocole_tous_infectés #désorientation #dénégation #principe_de_non-précaution #biopolitique #va-mourir

    • Le texte sur la santé communautaire « pro vaccin, pro aération, pro masques »,
      https://seenthis.net/messages/942233

      (si c’est celui là dont tu parle @colporteur ) les retours que j’ai eu, à demi-mots, c’est que c’est trop clivant...

      Peut-être qu’en terme de stratégie, on pourrait effectivement être sensible à ne pas froisser les sensibilités (et calmer nos envies de meurtres).

      Nunatak a très bien tourné les choses dernièrement : https://seenthis.net/messages/945093

      (et c’est bizarrement passé inaperçu ici).

      Mais de bons textes comme réconfort, c’est bien faible , on a besoin de plus et surtout de personnes, de gens, du physique quoi.

      Allez zobi,
      jean peuplu

      (@monolecte déso je me suis un peu emporté, tu as raison de rappeller ces risques, je les connais, je pense que c’est important de le dire, même si personne n’a envie de les entendre).

    • L’autre texte utile paru sur PLI n’est pas moins « clivant ». Le premier s’en prenait à la dénégation et à l’individualisme. Celui-ci attaque le libéralisme existentiel (généralisé) dont relèvent bien des militants.
      Critiques de la gestion dite sanitaire et libéralisme militant
      https://paris-luttes.info/critiques-de-la-gestion-dite-15618

      Aucun des deux ne transpire selon moi le meurtre ou l’envie de meurtre que tu évoques, @tintin. Je ne crois pas que la stratégie (ici, le communisme) et les concessions verbales aient partie liée. Et pour ce qui est de la tactique, ces contributions à un débat qui n’a pas lieu depuis deux ans ne pouvaient pas ressembler à des bouquets de fleurs.

    • je me suis mal exprimé, franchement je ne sais même plus comment m’exprimer, si c’est clivant de dire que c’est bien de mettre un masque, d’aérer, et de se vacciner, que dire ? Bref.

    • et le texte de nunatak ne me semblent pas moins « clivant », dans le sens où on y assume des positions claires avec la base de la base de ce qu’il faut faire en pandémie, néanmoins peut-être un peu plus fin.

    • @sombre

      « J’avais pensé que lorsque les gosses commenceraient à être massivement touchés, on verrait s’élever un mouvement de protestations fort et plutôt radical, genre, on met pas les mômes à l’école, les enseignants en grève reconductible, enfin le genre d’action qui était susceptible de bloquer la machine. Mais il nous faut hélas constater que la mise en danger des enfants, ce n’est pas encore suffisant pour allumer l’incendie de la révolte. »

      Ah ben non, le seul début de mouvement de protestation ça a été contre le port du masque à l’école. Maintenant avec les gamins qui en sont à leur deuxième covid en deux mois (dont presque 4 semaines de vacances cf https://seenthis.net/messages/945459#message945625) on pourrait espérer y venir, ah, mais non je rigole, c’est pas grave, c’est « juste » un rhume (quand pas juste une grippe - on voit que les justunegrippe n’ont jamais risqué l’hosto avec justeunegrippe pour trouver la grippe easy).

  • AntiCovid tu perds ton sang-froid - Covido-négationnisme et luttes populaires - Cabrioles, novembre 2020 (@CabriolesDouze sur l’oiseau bleu, ils ont des difficultés à créer un blog, qui vont se résoudre)
    https://paris-luttes.info/anticovid-tu-perds-ton-sang-froid-15475

    Publié il y a tout juste un an dans un petit journal de confinement aveyronnais ce texte coup de poing entendait combattre la diffusion des discours covido-négationnistes en mettant en lumière leur profonde complicité avec le libéralisme autoritaire. Depuis, les accointances de ces deux faces de l’idéologie covido-négationniste que sont le raoultisme et le macronisme n’ont fait que se confirmer. Et d’autre part, la diffusion dans les réseaux et les média militants de cette idéologie ultralibérale s’est malheureusement considérablement étendue, alors même que l’expérience du climato-négationnisme aurait dû nous trouver armé·es face à elle, et que l’histoire des luttes populaires est riche de formes de réappropriations politiques autonomes des questions de santé et de prévention des risques.

    Au-delà du débat sur la nécessité du confinement et ses modalités se pose la question de l’épidémie et de sa gravité, que font ceux qui la nie ? À quoi joue le gouvernement ? Et qui la prend véritablement au sérieux ?

    Contre les négationnistes du Covid...
    Raoult, Toubiana, Toussaint, Perrone. Voilà des mois que de douteux scientifiques squattent les charmants plateaux télés de LCI, Cnews et BFM, quand ce n’est pas le micro de la radio d’extrême-droite Sud-Radio [1]. Ils vont de l’un à l’autre répétant qu’on exagère, que le covid ne tue que les vieux et quelques idiots qui ont eu la mauvaise idée d’avoir un diabète, une insuffisance rénale ou un cancer, rien que du surnuméraire donc, que l’absence de confinement n’aurait rien changé [2], et que le gouvernement main dans la main avec les lobbys pharmaceutiques travaille dans l’ombre à notre confinement perpétuel.

    Le covid dans leur bouche a d’abord été un virus « pas bien méchant ». Puis au déconfinement ils nous ont assuré que l’épidémie était terminée. Ensuite qu’il n’y aura pas de deuxième vague. Qu’il n’y a pas de deuxième vague. Qu’il n’y a toujours pas de deuxième vague. Qu’il y a peut-être une vaguelette. Que bon d’accord il y a une deuxième vague mais c’est parce que le virus il a muté en fait. Blablabla.

    Leur discours, qualifié de « rassuriste » et s’appuyant sur une prétendue légitimité scientifique, séduit partout. (...)

    #covid-19 #dénégation #extrême-droite #covidiots

  • Why Covid-19 will never become endemic | The Saturday Paper
    https://www.thesaturdaypaper.com.au/opinion/topic/2022/01/15/why-covid-19-will-never-become-endemic/164216520013155

    For most of the pandemic Australia has worked to contain the virus through evidence-based public health measures such as border closures, case finding, contact tracing, quarantine, social distancing, vaccines and, at times, lockdown. Sadly, the weaponisation of lockdown as a pointscoring issue and emotional trigger has led to a conflation of lockdown with all other public health measures, most of which do not impinge on freedoms. Denial is a major theme during the pandemic. Denial of airborne transmission, denial of science, denial of Omicron being serious and denial about what it really means to “live with Covid-19”.

    The denial of the airborne transmission of SARS-CoV-2 was started by experts on the World Health Organization infection control committee and allowed all countries to take the easy way out. If handwashing is all you need, onus can be shifted to “personal responsibility”; if ventilation needs to be fixed, that shifts responsibility to governments and private organisations. Australia only acknowledged airborne transmission after the Delta epidemic in mid-2021, almost a year after the WHO acknowledged it. Globally, 18 months was spent on hygiene theatre and actively discouraging mask use. As a result there is low awareness among the general public of the importance of ventilation and masks in reducing their personal risk.

    We had effective campaigns on handwashing, but no campaigns of similar effect have been used to empower people to control their own risk with simple measures such as opening a window. People living in apartments are largely unaware of the structural factors that make them high risk for transmission, or of the simple measures to reduce risk. The failure to focus on airborne transmission has hampered the ability to control the spread and has endangered health workers. Correcting it is critical to the long-term sustainability of health, business and the economy. How can restaurants recover without a safe indoor air plan that may prevent a lockdown cycle that disrupts and ruins their business?

    Denial of Omicron being serious suits an exhausted community who just wish life could go back to 2019. Omicron may be half as deadly as Delta, but Delta was twice as deadly as the 2020 virus. Importantly, the WHO assesses the risk of Omicron as high and reiterates that adequate data on severity in unvaccinated people is not yet available. Even if hospitalisation, admissions to intensive care and death rates are half that of Delta, daily case numbers are 20-30 times higher – and projected to get to 200 times higher. A tsunami of cases will result in large hospitalisation numbers. It is already overwhelming health systems, which common colds and seasonal flu don’t. Nor do they result in ambulance wait times of hours for life-threatening conditions. In addition, a tsunami of absenteeism in the workplace will worsen current shortages, supply chain disruptions and even critical infrastructure such as power. The ACTU has called for an urgent raft of measures to address the workforce crisis.

    As for denial of the risk in children, the majority of vaccine-preventable diseases that we vaccinate children against are mild in most children. Only a small percentage suffer serious complications. Polio and measles are examples where well over 90 per cent of children who become infected do not have severe complications, but in a small percentage there are serious and potentially fatal complications. SARS-CoV-2 is similar. Other than long Covid and multisystem inflammatory syndrome, we are only now learning about other longer-term complications of infection. For instance, there is more than double the risk of developing diabetes in children following Covid-19. A study from the United States showed the virus persisting in the brain, heart, lungs, kidneys and almost every other organ after the initial infection. A rare brain inflammation has been described in adults and children. Another study found a significant drop in cognitive function and IQ in survivors. The virus directly kills heart muscle. It is too early to know if Covid-19 will result in early onset dementia or heart failure in a decade’s time, but the evidence warrants a precautionary approach. We know some infections have very long-term complications – measles, for example, can cause a rare and fatal encephalitis about 10 years after the initial infection. We should do everything possible to prevent mass infection of children and adults.

    Denial of the science of epidemiology is widespread, even among “experts”. We are told repeatedly that SARS-CoV-2 will become “endemic”. But it will never be endemic because it is an epidemic disease and always will be. The key difference is spread. As an epidemic disease, SARS-CoV-2 will always find the unvaccinated, undervaccinated or people with waning immunity and spread rapidly in those groups. Typically, true epidemic infections are spread from person to person, the worst being airborne transmission, and display a waxing and waning pattern such as we have already seen with multiple waves of SARS-CoV-2. Cases rise rapidly over days or weeks, as we have seen with Alpha, Delta and Omicron. No truly endemic disease – malaria, for example – does this.

    This is the reason governments prepare for pandemics. The propensity for epidemics to grow rapidly can stress the health system in a very short time. Respiratory epidemic infections follow this pattern unless eliminated by vaccination or mitigated by non-pharmaceutical measures. Natural infection has never eliminated itself in recorded history. Not smallpox, which displayed the same pattern over thousands of years, and not measles, which is still epidemic in many countries.

    There is hope for better vaccines, schedules and spacing of doses, but we must be agile and pivot with the evidence and have an ambitious strategy. The current strategy is focused on vaccines only, with no attention on safe indoor air or other mitigating factors.
    Eradication occurs when a disease no longer exists in the world – the only example of this in humans is smallpox. Elimination is a technical term and means prevention of sustained community transmission. Countries that met WHO measles elimination criteria, including Australia, still see outbreaks of measles imported through travel, but when elimination is achieved, these do not become uncontrollable.

    Unlike for measles, however, current vaccines do not provide lasting protection. Masks and other public health measures are also needed to prevent the recurrent disruption of epidemic waves. There is hope for better vaccines, schedules and spacing of doses, but we must be agile and pivot with the evidence and have an ambitious strategy. The current strategy is focused on vaccines only, with no attention on safe indoor air or other mitigating factors. Instead, we have seen abandonment of test and trace because of failure to plan ahead for the expected explosion of cases. Testing and tracing are pillars of epidemic control, and the WHO has called on countries to strengthen both to deal with Omicron. Australia has done the opposite.

    Without adequate case finding (which relies on testing at scale) and contact tracing, we are on a runaway train coming off the rails. Testing allows us to find infected people and isolate them so they do not infect others. Now, during the Omicron wave, testing is a massive failure. Both the federal and New South Wales governments made a conscious decision to “let it rip”, but failed to plan for adequate TTIQ (test, trace, isolate, quarantine) capacity. Instead, when it was clear testing capacity was exceeded, they restricted testing to a small fraction of people. Very few people are now eligible for a polymerase chain reaction test (PCR), and rapid antigen tests (RATs) are in short supply. While it has improved the optics by hiding the true scale of cases, this has allowed unfettered transmission.

    Contact tracing is routinely used for many serious infections such as tuberculosis, meningococcal disease, measles or hepatitis A. It is conducted because close contacts are at highest risk of becoming infected next, and if they are not identified and quarantined they will go on to infect others and cause exponential epidemic growth. Contacts need to be traced within 24-48 hours to stop them infecting others. A range of digital contact-tracing methods such as apps, QR codes and tracking digital footprints through other means can be used when case numbers are high. Yet NSW has removed and flip-flopped on QR codes.

    Denial of the reality of “living with Covid-19” has seen us rush headlong into letting it rip in a largely unboosted population, with kids aged five to 11 unvaccinated, without any planning for increased testing, tracing or even procurement of promising new drugs to face the numbers that will come. The booster program has not been expedited, with on Friday less than 17 per cent of the population aged 18 and over having had a third dose, and two doses barely protective against symptomatic infection with Omicron. So Omicron has caused business and hospitality to suffer mass cancellations. Mass absenteeism has crippled supply chains, affecting food, diesel, postal services and almost every other industry. The first serious impacts will be in regional and remote Australia. We saw it in July, when vaccine supplies slated for remote towns were diverted to Sydney, leaving Wilcannia, in the far west of NSW, a sitting duck for the epidemic to come.

    Many do not understand “public health” and equate it with provision of acute health care in public hospitals or confuse it with primary care. Public health is the organised response by society to protect and promote health, and to prevent illness, injury and disability. It is a core responsibility of government.

    Public health comprises three components. The first is “health protection”, such as the banning of smoking in public places, seatbelt legislation or emergency powers that allow pandemic control measures such as lockdowns. “Health promotion” refers to the process by which people are enabled to improve or control their health, through the promotion of mask use, for instance. The third component – “disease prevention and early detection” – includes testing, surveillance, screening and prevention programs. Vaccination programs are an example of disease prevention.

    During the pandemic we have seen resources committed to surge capacity for clinical medicine, but there has been a lack of understanding of the need for public health surge capacity, including TTIQ. The price was paid in the Victorian second wave in 2020. Now, with the abandonment of contact tracing and restrictions on testing during the Omicron wave, we are seeing what happens when this capacity is ignored by government.

    Another outcome of these failures are the unscientific theories being pushed in many countries – such as the argument for “herd immunity by natural infection”, which has become a household narrative during the pandemic despite four pandemic waves providing little protection to date. The same people who peddled herd immunity by natural infection had no ambition to achieve herd immunity by vaccination. Instead they tell us “we have to live with Covid-19” and fall back on negative, defeatist messaging.

    The least ambitious goal of vaccination is to prevent us from dying, and that is the low bar set in Australia. This has reduced policy outcomes to a false binary of dead or alive. There is no concern in this for First Nations people, the disabled, people with chronic medical conditions, people in remote Australia or even children, who are being sent back to school at the peak of the pandemic while primary-schoolers are largely unvaccinated. The hundreds of aged-care outbreaks pass without comment in what essentially has become survival of the fittest and richest.

    The vaccine game is dynamic and ever-changing. Some countries have used ambitious, determined, organised strategies for vaccination and adapted quickly as the evidence has changed. We know the mRNA vaccines can greatly reduce transmission, but current vaccines were developed against the original Wuhan strain and, even after two doses, efficacy wanes. Omicron-matched boosters are in the wind, a seed of hope and a reason to be ambitious, but that will require agile vaccination policy.

    There is a massive vaccine and drug development effort, so it is almost certain we will have better vaccine options, including ones that are variant-proof. But what the past month has shown us is we cannot live with unmitigated Covid-19. Vaccinations will not be enough. We need a ventilation and vaccine-plus strategy to avoid the disruptive epidemic cycle, to protect health and the economy, and to regain a semblance of the life we all want.

    https://seenthis.net/messages/942135

    #covid-19 #contagion_respiratoire #airborne #déni (s) #dénégation #endémie #épidémie #immunité_collective #santé_publique

  • I’m a climate scientist. Don’t Look Up captures the madness I see every day | Peter Kalmus | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/dec/29/climate-scientist-dont-look-up-madness
    https://i.guim.co.uk/img/media/a11ad0f31f23adf37d11d0c2d2e7b78836992013/0_24_3500_2101/master/3500.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    he movie Don’t Look Up is satire. But speaking as a climate scientist doing everything I can to wake people up and avoid planetary destruction, it’s also the most accurate film about society’s terrifying non-response to climate breakdown I’ve seen.

    • Yep, j’ai vu le film l’autre jour, et je l’ai trouvé étonnamment très pertinent (il faut juste oublier le fait qu’il est très américano-centré, mais c’est pas le plus important). Ça paraît à la fois complètement grossi et caricatural… et étrangement plausible avec des déjà-vu issus du réel…

      Dans le film, tant que le désastre n’est pas fatalement visible, rien ne se passe.

      Et ça recoupe aussi donc avec l’actu Covid. C’est d’autant plus flagrant que la connaissance scientifique pour se protéger du Covid est bien plus simple à appréhender / comprendre et à appliquer que pour ce qui concerne le climat, et malgré cela ça reste la fête du slip (spéciale dédicace aux anti-masques particulièrement…), alors même que les effets du Covid sont visibles, rapides, dévastateurs / dramatiques.

      Alors évidemment chercher à endiguer le réchauffement / dérèglement du climat, même après toutes ces années de de connaissances et consensus scientifique sur le sujet, ça parait tellement… loin…

      Et au moins, le film le montre sans passer par quatre chemins.

      #climat #film #science #politique #ignorance #dont_look_up

      But this isn’t a film about how humanity would respond to a planet-killing comet; it’s a film about how humanity is responding to planet-killing climate breakdown.

      We live in a society in which, despite extraordinarily clear, present, and worsening climate danger, more than half of Republican members of Congress still say climate change is a hoax and many more wish to block action, and in which the official Democratic party platform still enshrines massive subsidies to the fossil fuel industry; in which the current president ran on a promise that “nothing will fundamentally change”, and the speaker of the House dismissed even a modest climate plan as “the green dream or whatever”; in which the largest delegation to Cop26 was the fossil fuel industry, and the White House sold drilling rights to a huge tract of the Gulf of Mexico after the summit; in which world leaders say that climate is an “existential threat to humanity” while simultaneously expanding fossil fuel production; in which major newspapers still run fossil fuel ads, and climate news is routinely overshadowed by sports; in which entrepreneurs push incredibly risky tech solutions and billionaires sell the absurdist fantasy that humanity can just move to Mars.

      After 15 years of working to raise climate urgency, I’ve concluded that the public in general, and world leaders in particular, underestimate how rapid, serious and permanent climate and ecological breakdown will be if humanity fails to mobilize.

    • Vu aussi et la mécanique (politique, médiatique...) paraît criante de vérité.

      Jusqu’à DiCaprio qui passe tout le film a essayer d’éveiller la conscience des gens et qui, dans la vraie vie, avait réservé sa place de touriste spacial https://www.lepoint.fr/people/un-vol-dans-l-espace-avec-leonardo-dicaprio-vendu-1-million-de-dollars-26-05 (j’ai pas bien compris s’il en était revenu ou pas, l’info semble dater)

    • lourd. sur la dénégation -non pas en haut mais en bas - je recommande vivement l’article paru il y a un an maintenant : Dénégation et radicalité, ou quand le Chat Botté réduit l’ogre en souris... qui aurait pu être prescrit en guise de premier secours à bien des gauchos, anars, totos, syndicalistes, gilets jaunes...
      https://seenthis.net/messages/849453

      léger. le film est longuet et le refus de tout réalisme permet une étonnante coexistence chez ces dividus dirigeants de bêtise absolue, d’infantilisme, de dénégation et de cynisme instrumental et manipulateur (or même pour diriger « mal », il faut prévoir, savoir), sans homogénéité ni contradiction. c’est surprenant (si ce nest pas juste la manière usuelle à réinventer à chaque fois de laisser de la liberté au spectateur)
      le film est pas bon, ni réellement drôle, maisl’écho avec Trump, et les autres, et avec la gestion de la pandémie, le rapport science/gouvernement reste bienvenu

  • sebastian roché sur Twitter :

    « Devant la #dénégation du #racisme endémique de la #police en #France par des organisations syndicales, je crois utile de verser à la discussion une partie des preuves qui ont été accumulées depuis 10 ans. Il faut commencer par dire que toutes les études ont montré la #discrimination » / Twitter
    https://twitter.com/sebastianjroche/status/1338872800287854594

    Thread by sebastianjroche on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1338872800287854594.html

  • Coronavirus : comment nos voisins européens jugent la situation sanitaire en France
    https://www.bfmtv.com/international/coronavirus-comment-nos-voisins-europeens-jugent-la-situation-sanitaire-en-fr

    À la veille de la rentrée scolaire, le quotidien La Repubblica faisait part de ses doutes au sujet de la préparation des écoles françaises. Comme l’ont repéré nos confrères du Courrier International, la correspondante en France du quotidien romain décrivait « une situation où règne l’incertitude ».

    • Ce qui distingue la crise économique telle qu’elle s’est développée sur la base de la pandémie d’une crise capitaliste « normale », c’est que l’arrêt de la production est dû au fait qu’une masse considérable de travailleurs est devenue indisponible, soit par maladie (très peu) soit par intervention des pouvoirs publiques découlant de la crainte de la contagion (confinement des populations et fermeture forcée d’une partie des entreprises). Dans les deux cas, le capital bute contre le travail vivant, non pas au sens où celui-ci serait trop peu productif par rapport à la quantité de capital à valoriser, mais au sens où la santé – voire la vie – du travail vivant est menacée. Nous appelons crise Covid ce modèle inattendu d’arrêt partiel de la production capitaliste. Inattendu de deux points de vue :

      du point de vue de la théorie communiste : la crise Covid met encore une fois en évidence le fait que le travail n’est pas aussi inessentialisé que ce qu’on lit parfois dans les commentaires de la hausse de la composition organique actuelle du capital. En fait, cela s’explique notamment par le recours croissant aux méthodes de la plus-value absolue depuis des décennies, permettant des économies en capital constant, mais au prix de gains de productivité de plus en plus modestes.

      du point de vue des capitalistes, qui ont géré la santé de la force de travail comme si la combinaison du chômage structurel et de l’immigration permettait d’assurer à tout moment une quantité suffisante de main d’oeuvre en bonne santé. La dégradation des systèmes de santé publique ne s’explique pas seulement par le passage d’une partie de ses services au secteur privé. Elle tient aussi au fait que, dans les conditions actuelles de l’exploitation de la force de travail, les patrons sont peu soucieux de la stagnation de l’espérance de vie, de la baisse de l’espérance de vie en bonne santé, et de l’état sanitaire général de la main d’œuvre. On a là une bonne illustration de la paupérisation absolue qui accompagne le retour de la plus-value absolue : en même temps que le salaire (indirect notamment) est comprimé, un élément du panier des subsistances se dégrade lentement en qualité. C’est ce qui explique que les alarmes qui ont été tirées lors des épidémies précédentes soient restées sans effet en dehors des milieux spécialisés. Notamment en Europe occidentale et aux États-Unis, les patrons et les gouvernements n’ont pas vraiment tiré les leçons des épidémies de SARS en 2003, partie de Chine, de la grippe H1N1 partie en 2009 du Mexique, de l’épidémie de MERS au Moyen Orient en 2012, d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014-16, de Zika née dans des îles du Pacifique en 2015-16.

      https://seenthis.net/messages/875062

  • #Police, #États-Unis, France, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 2 juin 2020)
    https://blog.mondediplo.net/police-etats-unis-france

    Comme toujours, les #institutions font porter à ceux qui en ont assez de parler dans le vide le poids de leur #surdité à elles. Expérience de pensée (ou sujet du bac de français créatif) : « À partir de l’hypothèse d’un commissariat de #Seine-Saint_Denis entièrement incendié, vous tenterez de composer l’éditorial du journal Le Monde ou la chronique matinale de Thomas Legrand ». Or, nous le savons, un jour en #France, ça va partir. Comme c’est en train de partir depuis #Minneapolis. Et ce sera au moins aussi justifié. Étonnamment cependant, on pressent que les médias français ne se pencheront pas sur le cas domestique avec la même intelligence des causes que sur le cas américain (la fenêtre oui, le miroir non !).

    [...]

    Vient alors la pièce finale du dispositif d’ensemble de la #dénégation : les médias. Car si l’idée que la police est violente, voire commence à « poser un problème » dans la société française, a fini — au bout de quatre ans de répression forcenée — par connaître un début de lumière, celle d’un #racisme systémique, #institutionnel, continue d’y faire l’objet d’un parfait refus d’obstacle. Dont l’indice nous est donné a contrario par la vitesse avec laquelle la presse #mainstream en France sait porter la plume dans la plaie des autres : « Les Noirs américains se révoltent contre des violences policières qui semblent aussi inévitables que le racisme structurel qui plombe l’Amérique ». Vous voyez qu’on est capable de le dire : il y a du racisme structurel ! En Amérique. Et, finalement, dit comme ça, on comprendrait presque que les Noirs aient des raisons de se révolter. Alors, voyons : que disait L’Obs quand la police se détendait dans les quartiers pendant le confinement, et que, comme aux États-Unis aujourd’hui, les jeunes, à force de tabassés et d’estropiés, ont décidé que ça commençait à bien faire ? Eh bien… rien. On a parlé de « tensions », « d’échauffourées », et surtout bâtonné de la dépêche AFP. #Rien.

    [...]

    Il y aurait d’ailleurs une sorte de satisfaction politique à ce que, comme aux États-Unis, ce soit dans la brèche ouverte par la révolte contre l’injustice raciste que s’engouffrent, à sa suite, toutes les autres révoltes.

    • « Et maintenant, vous entendez ? »

      Il ne faut pas attendre que les institutions de la surdité générale — pouvoir, police, médias — tirent en France les leçons de ce qui se passe aux États-Unis. Tous les relais de parole institutionnels ayant fait faillite, si les gens ont un message à faire passer ici, il va falloir procéder comme là-bas : avec des décibels et, en plus, le « petit quelque chose ». Avec également de la peinture et un pinceau pour le commentaire : « Et maintenant, vous entendez ? »


      https://mars-infos.org/minneapolis-maintenant-deux-camps-5108

    • A noter qu’à Lyon, on te relaie les anecdotes concernant Vaulx en Velin et le Mas du taureau, où les rodéos et les méchouis à l’air libre à 50 auraient eu lieu quotidiennement, avec la Police à laquelle on demandait de laisser faire. Ce sont des habitants sur place qui auraient relayé ces anecdotes. Et donc, quand on leur parle de Seine Saint Denis et de banlieue parisienne, on te relativise tes informations et tes histoires de violences policières systématiques et racistes.

    • Le problème structurel de la police offre alors un étonnant parallèle, quoique à front renversé, avec celui de la finance : dans les deux cas on cherche l’exception pour racheter la structure. Mais dans la finance, l’exception, c’est la bad apple, alors que dans la police c’est la good ! Parce que le trader fou est fou, on ne doit pas douter que la structure générale des marchés soit saine. Dans la police à l’inverse, c’est la good apple qui doit prouver que tout le panier est de qualité. On comprend que la « démonstration par l’exception » soit moins bien partie pour la police que pour la finance : il est plus difficile de racheter le panier quand presque toutes les pommes sont pourries. On comprend surtout qu’un genou à terre ne changera rien à l’analyse.

    • Ce texte s’attaque à cette démarche intellectuelle de réduction nommée ici dénégation. [...] cette dénégation n’est pas du déni ou du tabou, puisqu’elle laisse au contraire une grande place à l’exhibition des raisons pour lesquelles il ne faut pas penser avec une partie de la situation réelle, qui devient même centrale, de ce fait, ou obsessionnelle dans le discours et la théorie.

      Face à une réalité effrayante, la fuite est parfois possible, mais quand c’est l’Histoire et l’humanité qui se font ogres, quand ce qui se passe dépasse notre capacité de compréhension et d’acceptation, la tentation semble exister de transformer l’ogre en souris, et ainsi de sortir triomphant d’une confrontation dont on pense avoir pu choisir les termes, à l’intérieur des limites contraintes de notre, parfois susceptible, entendement. Et chaque événement démesuré voit naître, très tôt car il ne faudrait pas laisser s’installer une représentation de ce qui se passe dans sa taille originelle, ses détracteurs, ou ses réducteurs, comme si réduire la représentation de ce qui se passe pour le mettre à sa portée donnait le moyen de triompher de ce qui terrifierait, si toutefois on le regardait dans ses dimensions propres. Comme si se battre contre les faits était une manière de se battre contre le monde qui les produit.

      Ces «  réducteurs d’Histoire  » trouvent enfin ainsi un adversaire à leur petite taille, et il peuvent alors, littéralement, le réduire à leur merci, le tenir en respect sur la table de leur cuisine et rêvasser enfin, eux aussi, à la dévoration. Mais se rêve-t-on dévoreur de planète comme ça, un matin, en se réveillant ? Aussi petit et insignifiant qu’on soit face à un fait objectivement écrasant, comme le chat du conte face à l’ogre, on peut donc le rapetisser à une taille accommodable, le tenir captif et apprivoisé dans sa main en le regardant dans les yeux, et même l’écraser, et passer sans trop de peine à autre chose.

      publication d’origine https://ravageeditions.noblogs.org/post/2020/05/01/denegations-maria-desmers

      #crise_sanitaire #dénégation #Maria_Desmers

    • si tous ceux qui doivent normalement mourir un jour sont égorgés dans la même seconde, c’est toujours la mort qui advient, mais pas tout à fait pareil que si chacun avait vécu sa vie...

    • comme une séance d’hypnose où on voudrait persuader chacun qu’il n’a rien vu et rien entendu et qu’il doit passer son chemin.

      ça le fait penser aussi aux histoires de #gaslighting

      une forme d’abus mental dans lequel l’information est déformée ou présentée sous un autre jour, omise sélectivement pour favoriser l’abuseur, ou faussée dans le but de faire douter la victime de sa mémoire, de sa perception et de sa santé mentale.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaslighting

    • bon *me, je ne parle pas encore de moi à la troisième pers. Juste qu’y veut pas me laisser modif le robot. (@seenthis #bug qui serait peut-être intéressant à résoudre (?), j’ai mis une tof, et quand je clique sur modifier, il me renvois à la page d’accueil. Je suis sous firefox, windows je sais plus combien...)

  • France/Tchad : Alexandre Benalla s’est discrètement rendu à N’Djaména
    TchadConvergence - mercredi 12 décembre 2018
    https://www.tchadpages.com/france-tchad-alexandre-benalla-sest-discretement-rendu-a-ndjamena

    Selon La Lettre du Continent du 12 décembre 2018, l’ancien chargé de mission et coordinateur de plusieurs services de l’Élysée pour les déplacements privés et officiels du Président français Emmanuel Macron, Alexandre Benalla s’est discrètement rendu à N’Djamena, au début de ce mois. Lire le tweet ci-dessous du Reporter Moëz Bhar.

    Moëz BHAR
    ‏ @moezbhar
    05:20 - 12 déc. 2018
    https://twitter.com/moezbhar/status/1072768185676509184


    #FranceTchad #francafrique

    • L’Elysée embarrassé par les voyages d’affaires d’Alexandre Benalla

      Le chef de l’Etat a dit au président tchadien Idriss Déby que « cette personne n’était en aucun cas un intermédiaire officieux ou officiel » de la France.

      Par Ariane Chemin Publié 24 décembre 2018 à 10h17, mis à jour à 12h40
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/12/24/l-elysee-embarrasse-par-les-voyages-d-affaires-d-alexandre-benalla_5401806_8

      « Vous voyez, je suis venu ! » A peine arrivé à l’aéroport de N’Djamena, samedi 22 décembre, Emmanuel Macron s’est enfermé avec son homologue, Idriss Déby, pour un premier tête-à-tête. Au menu des échanges : la force Barkhane qui lutte contre les groupes terroristes armés au Sahel, l’éducation, la santé, les femmes, les subventions françaises, mais aussi… Alexandre Benalla, aujourd’hui mis en examen pour « violences volontaires », « port prohibé et sans droit d’insignes réglementés par l’autorité publique » et « recel d’images issues d’un système de vidéoprotection ».

      Démis de ses fonctions par l’Elysée en juillet, après que la présidence a d’abord caché les violences exercées le 1er-Mai par son collaborateur, place de la Contrescarpe à Paris, l’ancien adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron s’est rendu début décembre au Tchad pour un court séjour à N’Djamena, ont confirmé au Monde des sources concordantes.

      L’une d’elle précise qu’il « est venu accompagné d’une demi-douzaine de personnes, par avion privé, réglant les frais par Carte bleue », dont le séjour à l’Hôtel Hilton, dans la capitale tchadienne, avant de repartir le 4 décembre par un avion de ligne. Selon La lettre du continent du 12 décembre, M. Benalla aurait rencontré le frère du président tchadien, Oumar Déby, qui pilote la direction générale de la réserve stratégique (DGRS) tchadienne.

      « Emmanuel Macron a tenu à faire savoir samedi à Idriss Déby que cette personne n’était en aucun cas un intermédiaire officieux ou officiel, nous indique l’Elysée. Seuls le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, le conseiller diplomatique du président, Philippe Etienne, et Franck Paris, son conseiller Afrique, peuvent se prévaloir du chef de l’Etat » sur le terrain africain. La présidence rappelle que, depuis son élection, M. Macron « veut absolument rompre avec la République des intermédiaires, notamment en Afrique ». (...)

      #Benalla #dénégation

  • Statistiques sur les assassinats policiers

    1961-2016

    Homicides, accidents, « malaises », légitime défense : 50 ans de morts par la police
    Ivan du Roy, Ludo Simbille, Basta, 13 mars 2014
    https://seenthis.net/messages/236788

    2000-2014

    Ceci n’est pas une bavure. 2000-2014 : 127 personnes tuées par la police française
    Paris-Luttes Info, le 24 novembre 2016
    https://seenthis.net/messages/510906

    2005-2015

    Urgence-notre-police-assassine en toute impunité
    http://www.urgence-notre-police-assassine.fr/123663553

    2007-2017

    En 10 ans, 47 décès liés aux violences policières, aucun fonctionnaire en prison
    Maxime Grimbert, Street Press, le 23 mai 2017
    https://seenthis.net/messages/601067

    1977-2018

    En quarante ans, 478 morts à la suite d’interventions policières
    Ivan du Roy, Ludo Simbille, Basta, le 14 juin 2018
    https://seenthis.net/messages/702265

    –------------------

    A propos des #Etats-Unis (et discussion sur la comparaison avec la France) :

    The Counted (2015-2016)
    The Guardian
    https://seenthis.net/messages/397203

    #statistiques #France #Police #Violence_policière #brutalité_policière #Assassinats_policiers #racisme #racisme_systémique #racisme_d_Etat #recension #justice #impunité