company:la maison

  • Israël a rétabli ses liens avec Oman, annonce le chef du Mossad
    OLJ/AFP - 01/07/2019
    https://www.lorientlejour.com/article/1177129/israel-a-retabli-ses-liens-avec-oman-annonce-le-chef-du-mossad.html
    https://s.olj.me/storage/attachments/1178/NIR01_ISRAEL-MOSSAD-_0701_11-1561974775_776235.jpg/r/800 Yossi Cohen, chef des services secrets israéliens, le Mossad. Photo d’archives. REUTERS/Ronen Zvulun

    Le climat actuel crée « une opportunité sans précédent, peut-être même la première de l’histoire du Moyen-Orient, pour atteindre une entente régionale qui pourrait mener à un accord de paix global », souligne Yossi Cohen.

    Israël a rétabli des « relations officielles » avec le sultanat d’Oman, médiateur discret dans plusieurs crises régionales, a annoncé lundi le chef des services secrets israéliens, le Mossad.

    « Tout récemment, le rétablissement de relations officielles avec Oman a été annoncé ainsi que la mise en place d’un bureau de représentation du ministère (israélien) des Affaires étrangères dans ce pays », a déclaré Yossi Cohen, lors d’une conférence à Herzliya, près de Tel-Aviv.

    Dans les années 1990, Israël et Oman avaient ouvert chacun un bureau de représentation commerciale avant que le sultanat ne décide de les fermer en 2000, dans le sillage de la deuxième Intifada palestinienne.

    Le rétablissement des liens entre les deux pays est « la partie visible d’un effort bien plus large, qui reste secret », selon M. Cohen.

    Cette annonce intervient quelques jours après une conférence à Bahreïn sur le volet économique d’un plan américain censé ouvrir la voie à un règlement du conflit israélo-palestinien. L’Autorité palestinienne a boycotté cette rencontre, accusant Washington de partialité pro-Israël. Israël n’a pas dépêché de représentant officiel, mais fait sans précédent, des chercheurs et des journalistes israéliens, invités par la Maison Blanche, y côtoyaient, dans les grandes salles, des officiels des pays du Golfe. Des représentants du sultanat d’Oman étaient également présents.

    Jeudi, le chef de la diplomatie bahreïnie a déclaré que l’Etat hébreu faisait partie de « l’héritage de cette région historiquement » et que « le peuple juif a une place parmi nous », des déclarations inédites. (...)

  • Quelque chose se passe : les dirigeants américains et russes se retrouvent soudainement dans des réunions d’urgence alors que les rumeurs de guerre s’intensifient
    https://www.crashdebug.fr/international/16211-quelque-chose-se-passe-les-dirigeants-americains-et-russes-se-retro

    Pourquoi les hauts responsables des États-Unis et de la Russie sont-ils soudainement entraînés dans des réunions d’urgence ? En ce moment, des rumeurs circulent partout sur Internet, et nous avons très peu d’informations solides sur ce qui se passe réellement. Dans cet article, je partagerai ce que nous savons jusqu’à présent, mais à mesure que nous en apprendrons davantage, le tableau deviendra inévitablement beaucoup plus clair. Mardi, le président Trump n’avait pas prévu d’événements publics, et c’était un peu étrange, mais le vice-président Mike Pence était censé comparaître à un événement au New Hampshire. Malheureusement, ce voyage a été soudainement annulé alors que Pence avait déjà embarqué dans l’avion, et Pence a reçu l’ordre de retourner à la Maison Blanche... (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • 3e Assemblée des Assemblées + rencontre Anti-répression | L’Actualité des Luttes
    https://actualitedesluttes.info/?p=4854

    1e partie : Entretien avec l’un des organisateurs de la 3e Assemblée des Assemblées des Gilets jaunes, qui s’est tenue à Montceau-les-Mines fin juin.

    2nde partie : nous serons par téléphone avec les organisatrices et organisateurs des rencontres nationales anti répression qui se tiendront à Toulouse les 6 et 7 juillet 2019 à la Maison du peuple. Durée : 1h. Source : Fréquence Paris Plurielle

    http://actualitedesluttes.info/wp-content/uploads/2019/06/190625.mp3

  • Une oasis en Cévennes
    https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2173

    L’éco-lieu Ressource de la Forêt Sacrée. Relié à La Maison Autonome et au Réseau Colibris L’espace de la Forêt Sacrée est avant tout, riche de son relief, de ses bois, de ses ruisseaux, de sa source, de sa faune et de sa flore sauvage. Une diversité d’habitats existe : Bâtis traditionnels en toit de Lauzes, éco-constructions légères ou durs, case cévenole, zome… Un lieu d’accueil diversifié. Que ce soit pour des familles ou des stages, ce cadre s’adresse également aux personnes recherchant un moment de (...)

    #Autres_écoLieux

  • Cédric Villani à Grenoble : l’intelligence artificielle de La République en Marche
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1144

    Il fallait Cédric Villani à la Maison du Tourisme pour tirer de chez eux des Grenoblois écrasés par 39° de canicule, ce jeudi 27 juin 2019. La réunion, intitulée « Intelligence artificielle et transition écologique : paradoxe ou opportunité ? », était organisée par deux députés locaux de La République en Marche, Emilie Chalas et Olivier Véran. Ambiance de fan club, smartphones à bout de bras, rires et applaudissements à chaque allusion politicienne, bruyante réprobation de toute critique. Nous n’étions pourtant que trois Chimpanzés du futur à contester le mathématicien député Villani, président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) et auteur d’un rapport sur la stratégie nationale en intelligence artificielle « pour repositionner la France et l’Europe au (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/villani_a_grenoble.pdf

  • Le coup de gueule de Dominique de Villepin contre le plan pour les Proche Orient
    https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/le-coup-de-gueule-de-dominique-de-villepin-contre-le-plan-pour-les-proche

    Plan pour le Proche Orient par l’administration Trump : « 50 milliards pour fermer sa gueule et accepter d’être dépouillé de ses droits ? C’est ignoble ! » selon Dominique de Villepin

    • Point de presse du 26 juin 2019
      Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2019-06-26.html

      2. Conférence de Manama

      Q - La France est-elle représentée à la réunion de Manama ? Comment évaluez-vous cette initiative américaine ?

      R - La France est représentée à cette conférence par le chef de son service économique à Manama.

      Notre position sur le règlement du conflit israélo-palestinien a été rappelée à de nombreuses reprises et n’a pas varié : nous sommes attachés à un cadre, celui du droit international, en particulier les résolutions du Conseil de sécurité ; à une méthode : la négociation ; à un objectif : deux Etats - Israël et la Palestine - vivant dans la paix et la sécurité au sein de frontières reconnues, avec Jérusalem pour capitale de ces deux Etats.

      Nous sommes prêts à accompagner tout plan économique en faveur des Territoires palestiniens dès lors qu’il intervient de manière complémentaire à des efforts politiques conduits sur la base de ces paramètres internationalement agréés./.

    • La cheffe du FMI estime possible de relancer l’économie palestinienne
      Par AFP — 26 juin 2019
      https://www.liberation.fr/depeches/2019/06/26/la-cheffe-du-fmi-estime-possible-de-relancer-l-economie-palestinienne_173

      La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a estimé possible de relancer l’économie palestinienne, en s’adressant mercredi à la conférence de Bahreïn sur le volet économique d’un plan de paix américain au Proche-Orient.

      Le FMI n’a cessé de mettre en garde contre la détérioration de l’économie palestinienne avec le blocage de recettes fiscales en raison d’une dispute entre l’Autorité palestinienne et Israël et le blocus israélien imposé depuis plus d’une décennie à la bande de Gaza.

      Devant les participants à la conférence, Mme Lagarde a déclaré que l’économie palestinienne risquait de se contracter de 15% et salué le plan présenté par le conseiller de la Maison-Blanche, Jared Kushner, qui se concentre sur la création, pour l’instant encore théorique, d’emplois.

      « Donc, s’il y a un plan économique et s’il y a urgence, il faut s’assurer que l’élan soit maintenu », a-t-elle déclaré lors de la deuxième journée de l’atelier « De la paix à la prospérité ». (...)

  • 24 candidats démocrates dans la course à la Maison Blanche
    https://www.mediapart.fr/journal/international/220619/24-candidats-democrates-dans-la-course-la-maison-blanche

    Qui défiera Donald Trump à la présidentielle américaine de 2020 ? Mediapart passe en revue les 24 candidats en lice pour l’investiture démocrate, dans une primaire qui promet d’être l’une des plus ouvertes de l’histoire récente.

    #Etats-Unis #Medicare,_Joe_Biden,_Bernie_Sanders,_Alexandria_Ocasio-Cortez,_Green_New_Deal,_Beto_O’Rourke,_primaires,_Etats-Unis,_Elizabeth_Warren,_Parti_démocrate,_démocrates,_A_la_Une

  • L’Isle de Jean-Charles vouée à disparaître en Louisiane Caroline Montpetit en Louisiane - 22 juin 2019 - Le devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/environnement/557293/l-ile-de-jean-charles-vouee-a-disparaitre-en-louisiane

    Les habitants de l’Isle de Jean-Charles, en Louisiane, sont les premiers réfugiés liés à la montée des eaux en Amérique. Visite d’une communauté en sursis et d’un pays à la merci de la mer.

    Lorsque le prêtre catholique Roch Naquin était enfant, les étendues de terre s’étendaient à des kilomètres derrière sa maison. Il allait y couper du bois avec ses frères pour faire du feu, et les aînés y cueillaient les plantes utilisées pour soigner les maladies. Autour de sa maison, des troupeaux de bétail paissaient en liberté. Le jardin et la mer fournissaient amplement de quoi manger.

    Son île, c’est l’Isle de Jean-Charles, dans la paroisse de Terrebonne, à 127 kilomètres au sud-ouest de La Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Une étendue de 300 mètres sur 3 kilomètres de long, reliée au continent par une route, souvent rendue impraticable par les ouragans, les inondations et les marées. L’île, telle que les habitants l’ont connue dans leur jeunesse, a disparu sous les vagues d’eau salée que le golfe du Mexique fait entrer chaque année, de plus en plus loin à l’intérieur des terres. On dit que 98 % de la surface de l’île a ainsi disparu sous les eaux du golfe depuis 60 ans. En fait, l’ensemble de la côte louisianaise cède au golfe l’équivalent d’un terrain de football chaque heure.

    Derrière la maison du père Naquin, c’est désormais de l’eau que l’on voit à perte de vue, avec, au loin, un puits de pétrole qui surgit de la ligne d’horizon.

    Son voisin, Chris Brunet, a lui aussi vu le paysage se transformer depuis son enfance. « Ma soeur, qui a 16 ans de plus que moi, allait à la pêche à pied, avec pépère pis mémère. Moi, 16 ans plus tard, j’allais au même endroit avec mon père en pirogue », raconte-t-il.

    Des causes complexes
    Les causes de cette disparition graduelle de l’île sont complexes et multiples. Mais au premier rang des accusés, on trouve l’industrie du pétrole, qui a creusé des dizaines de milliers de kilomètres de canaux pour prospecter et extraire du pétrole et du gaz naturel du golfe. Ces canaux ont peu à peu grugé la terre. On montre aussi du doigt des digues qui ont été construites au nord-est, le long du Mississippi, après les inondations dévastatrices de 1927.

    « Ça a empêché l’eau douce de circuler jusqu’à nous, raconte Chris Brunet, l’un des habitants de l’île. Autrefois, on pouvait se rendre en pirogue jusqu’à La Nouvelle-Orléans. » Les digues empêchent aussi le fleuve Mississippi de distribuer chaque année le limon et les sédiments qui régénéraient la terre de toute la région. Et puis, il y a aussi la montée des océans, annoncée par les experts en changements climatiques, qui n’annonce rien qui vaille pour les prochaines décennies. « Les scientifiques parlent des changements climatiques, des gaz à effet de serre. J’imagine que ça doit jouer », dit-il.
    L’Isle de Jean-Charles en images : https://www.ledevoir.com/societe/environnement/557312/l-isle-de-jean-charles-en-images

    Autrefois si fertile, la terre de l’île, qui permettait aux habitants d’être autosuffisants, est désormais impropre à la culture, parce que trop salée. « Je m’ennuie de jardiner », soupire Denecia Billiot, 94 ans. Installée sur la galerie de sa maison, avec sa fille Theresa qui tricote à ses côtés, Mme Billiot se souvient de l’époque où elle cultivait un grand jardin derrière sa maison, où ses sept enfants ont grandi. Dans la maison voisine, sa petite-fille, Erica, vit avec son fils de six ans, Tristan. Malgré son grand âge et les difficultés d’accès à l’île par mauvais temps, quand la marée envahit la route, Mme Billiot a choisi de rester sur l’île. Sa petite-fille Erica aussi.

    « Si l’île coule, je vais la regarder couler », lance-t-elle.

    Quatre générations habitent ainsi dans ce petit coin de pays qui les a vues naître, et qu’elles vont peut-être voir disparaître. Quatre générations d’autochtones francophones, car la majorité des habitants de l’île appartiennent à la bande biloxi-chitimacha-choctaw, qui réunit des Autochtones de différentes ethnies. « Nous nous sommes unis pour être plus forts », raconte le chef Albert Naquin.

    Partir ou rester ?
    Mais tout cela ne sera plus qu’histoire ancienne d’ici quelques décennies. À cause du golfe qui mange de plus en plus la côte, la vie des habitants de l’Isle de Jean-Charles est tellement précaire que le gouvernement de la Louisiane a proposé un plan de relocalisation de sa population. Les habitants de l’île deviennent ainsi les premiers réfugiés liés à la montée des eaux d’Amérique. En janvier dernier, l’État a acheté pour 48 millions des terres situées à l’intérieur des côtes, quelques dizaines de milles au nord de Houma, à Shriever. Des terres, longées par la route 24, près d’une usine de Chevron, et qui n’ont aucun accès à l’eau. L’État de la Louisiane a promis d’y creuser un étang où on pourrait pêcher et d’y construire des maisons modernes.

    Déjà, de nombreux habitants ont quitté l’île, épuisés de faire face, année après année, aux inondations provoquées par les ouragans. Rita Falgout, effrayée par la montée des eaux qui envahit régulièrement la route d’accès à l’île, a décidé de partir lorsque son mari est devenu malade.

    « J’avais peur de l’eau, dit-elle, et peur de ne pas pouvoir sortir de l’île en cas de besoin. »

    Il y a à peine un an, elle a accepté la proposition du gouvernement lui offrant de déménager dans un appartement de la ville de Houma. Depuis, son mari est mort dans une maison de retraite, et Rita Falgout est revenue vivre auprès des siens à Pointe-aux-Chênes, près de l’Isle de Jean-Charles. « Mon frère ne voulait pas que je reste seule », dit-elle. Maintenant, elle a l’intention de profiter de la maison que lui propose de construire l’État à Shriever.

    Un plan contesté
    Mais le plan de relocalisation proposé ne fait pas l’affaire du chef de la bande biloxi-chitimacha-choctaw, Albert Naquin, qui conseille à ses membres de ne pas accepter le « forfait ». D’abord, il souhaiterait que le plan soit un projet de réunification de la bande. Cette communauté a déjà été lourdement touchée par les politiques américaines à l’égard des Autochtones.

    De leur côté, les fonctionnaires du gouvernement de la Louisiane souhaitent que le nouveau projet soit offert à tous, quelles que soient leur appartenance ethnique ou leur origine ethnique, sans projet précis de réunification d’une bande en particulier. Selon eux, certains habitants de l’Isle de Jean-Charles ne sont pas des Biloxi-Chitamacha-Choctaw, mais plutôt des membres de la nation houma, ou encore des non-Autochtones. Or, pour le chef Naquin, « le but, c’est de réunifier la bande ». Il dit d’ailleurs travailler « sur un autre plan », qui se réaliserait sans l’intervention de l’État.

    Le chef Naquin lui-même ne vit pourtant plus sur l’île depuis longtemps, mais bien dans la communauté voisine de Pointe-aux-Chênes, protégée par une toute nouvelle digue de 12 pieds. La maison familiale, où il est né, a été rasée par l’ouragan Betsy en 1965 et le chef a décidé de déménager à Pointe-aux-Chênes après l’ouragan Carmen, en 1973. « Si j’étais resté sur l’île, je serais probablement pauvre, parce qu’il faut tout refaire tous les trois ou quatre ans », raconte-t-il, devant sa maison de briques.

    À son avis, les membres de la bande biloxi-chitimacha-choctaw, qui ont hérité de maisons de l’Isle de Jean-Charles au fil des générations, n’ont pas les moyens de payer les frais inhérents à un déménagement dans une maison du gouvernement, en plus d’entretenir leur maison sur l’île.

    Nichées à 15 pieds de hauteur
    Autrefois, la maison du père Roch Naquin était construite sur des blocs de deux pieds, parce que le lieu n’était pas sujet aux inondations. « Puis, il y a eu l’ouragan Hilda qui nous a inondés, puis l’ouragan Carmen, et quelques autres. Mais il y a eu l’ouragan One, en 1985, on a reçu beaucoup d’eau. On a monté la maison sur huit pieds. On a été saufs pour quelques ouragans. Quand l’ouragan Lily s’est abattu au début des années 1990, nous inondant de nouveau, on l’a montée à 11 pieds. L’ouragan Crystal a quand même fait quelques dégâts. Le toit a été arraché », raconte-t-il.

    Même chose pour Bertha Naquin, qui nous reçoit dans sa maison perchée sur des piliers de 15 pieds. Après avoir vécu plusieurs années à Houma, elle a décidé de se réinstaller dans son coin de pays. « Ici, je suis chez moi », dit-elle.

    Si sa maison perchée est plus protégée des inondations, cela la rend toutefois plus vulnérable aux ouragans. « C’est sûr que, s’il y a un ouragan, je ne reste pas ici », dit-elle.

    Pour s’assurer de pouvoir partir avant que la route soit inondée, il faut constamment guetter les signes avant-coureurs des désastres. « Il faut regarder les marées et, si le vent vient du sud-est, il faut s’en aller », dit-elle.

    Le père Roch Naquin estime, de son côté, que les habitants de l’île devraient accepter l’offre du gouvernement de la Louisiane et saisir l’occasion de s’en aller. « Si tu ne pars pas, que quelque chose de terrible arrive, que ta maison est détruite, il sera trop tard. Moi, je suis prêt à partir, quand les nouvelles maisons seront construites », dit-il.

    #climat #réfugiés_climatiques #environnement #changement_climatique #usa

    • Les traces d’Iberville
      L’Isle de Jean-Charles doit son nom à Jean-Charles Naquin, colon français originaire de Saint-Malo, en France. Son fils, Jean-Marie Naquin, a épousé une Autochtone choctaw, Pauline Verdin, en 1824. Renié par sa famille en raison de ce mariage interracial, Jean-Marie trouve refuge sur l’île avec son épouse et lui donne le nom de son père qui y faisait des affaires, dit-on, avec le pirate français Jean Lafitte.

      « Ils faisaient de la contrebande autour du bayou de l’île. C’était un endroit caché, où ils ne pouvaient pas être vus », raconte le chef Albert Naquin, qui est son arrière-arrière-arrière-petit-fils. La légende veut d’ailleurs que Jean Lafitte ait laissé quelques trésors dans les environs.

      Mais c’est bien avant tout cela que les Autochtones choctaw, biloxi et chitimacha de Louisiane ont commencé à adopter le français, qu’ils parlent encore aujourd’hui, comme langue d’usage.

      En 1699, l’explorateur Pierre Lemoyne d’Iberville découvre l’embouchure du Mississippi par la mer et y fait construire trois forts français. Au cours de trois voyages consécutifs, il crée dans la région des liens solides avec les autochtones, renforcés par l’envoi de missionnaires et de coureurs des bois français. Au fil des générations, le français a peu à peu supplanté les langues autochtones comme langue d’usage dans les familles, même si aujourd’hui, la plupart des habitants de l’Isle de Jean-Charles ont appris l’anglais à l’école. Chris Brunet, dont la famille vit sur l’île depuis des générations, raconte que son arrière-grand-mère parlait encore le choctaw.

  • Donald Trump annule au dernier moment des frappes militaires sur l’Iran
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/21/trump-annule-au-dernier-moment-des-frappes-sur-l-iran_5479488_3210.html

    Au lendemain de l’attaque d’un drone américain, le président américain a approuvé une opération militaire avant de se raviser, selon le « New York Times ».

    Le président américain Donald Trump qui poursuit sa politique de « pression maximum » sur l’Iran. Il a approuvé une opération militaire devant cibler des installations iraniennes, vendredi, avant de se raviser et d’annuler les frappes au dernier moment, écrit le New York Times, vendredi 21 juin. Le quotidien cite des représentants de l’administration américaine ayant pris part ou étant informés des discussions.

    D’après le journal, le président américain a validé une offensive contre un éventail de cibles iraniennes, telles que des radars ou des batteries de missiles, puis s’est ravisé alors que les avions de chasse avaient décollé et les navires de guerre s’étaient mis en position.

    Aucun missile n’a été tiré, avant que l’opération ne soit annulée, à 19 h 30, heure de Washington (1 h 30 du matin, à Paris), a déclaré un membre de l’administration, cité par le journal. La Maison Blanche et le Pentagone ont refusé de commenter l’information.
    Le New York Times ajoute ne pas savoir à l’heure actuelle si une offensive américaine contre l’Iran est toujours programmée, indiquant ne pas avoir établi si Donald Trump avait changé d’avis ou si le revirement était dû à des interrogations stratégiques ou logistiques.

    Les craintes de confrontation directe entre Washington et Téhéran ont été ravivées jeudi après que l’Iran a abattu un drone RQ-4 Global Hawk américain se trouvant selon lui dans son espace aérien, près du détroit d’Ormuz, ce que contestent les Etats-Unis.
    L’Iran affirme disposer de preuves « irréfutables » montrant que le drone américain a abattu jeudi était entré dans son espace aérien. « Des débris du drone ont même été retrouvés dans les eaux territoriales de l’Iran », a maintenu le ministre des affaires étrangères adjoint Abbas Araghchi lors d’une discussion avec l’ambassadeur de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains.

  • Jedediah Britton-Purdy : « Trump est une farce. Mais c’est un bon politicien »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040619/trump-est-un-bon-politicien-0

    En deux ans et demi, qu’a fait Donald Trump à la Maison Blanche, à part tonner et tempêter ? Il a remporté plus de victoires que l’on ne le croit, prévient Jedediah Britton-Purdy, professeur de droit à l’université Columbia. Politicien « destructeur », Trump remplit les cours fédérales de juges conservateurs, attaque l’environnement, mène une politique identitaire qui satisfait sa base.

    #Entretien #effondrement,_Jedediah_Purdy,_extinction,_catastrophe_climatique,_juges,_Cour_suprême_américaine,_Climat,_Donald_Trump

    • La stratégie politique passe aussi par les cours fédérales et la Cour suprême, des institutions très importantes dans le système politique américain. L’administration Trump a nommé plus de cent juges dans les cours fédérales, un record. En poste à vie, ils vont se prononcer pendant des décennies sur toutes sortes de décisions politiques majeures. Avec deux juges nommés par Trump, les très conservateurs Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh, la Cour suprême a désormais une majorité conservatrice. Elle a validé le « muslim ban » et va à l’avenir se prononcer sur des décisions cruciales, comme le recensement, le droit de vote, la politique migratoire, la discrimination positive, le mariage des couples de même sexe. Plusieurs États (la Géorgie, l’Alabama, le Mississippi, l’Ohio, etc.) ont voté récemment des lois interdisant purement et simplement l’avortement, des lois illégales destinées à pousser le contentieux devant la Cour suprême...

      Il n’y a pas de stratégie plus puissante lorsqu’on est minoritaire politiquement que de s’appuyer sur les cours, qui sont les grandes institutions antidémocratiques de notre pays.

      Trump est membre d’un parti qui a depuis longtemps bénéficié de la restriction des prérogatives démocratiques. Avant lui, c’est la Cour suprême qui a amputé la réforme de la santé de Barack Obama d’une part substantielle, celle qui justement avait le plus d’impact pour les travailleurs et les pauvres. C’est elle qui a restreint la loi sur le droit de vote de 1965, elle encore qui a instauré en 2010 le droit de dépenser des sommes illimitées dans les campagnes politiques.

      Les libéraux commencent à comprendre ce que la gauche américaine a compris depuis longtemps : cette idée que les tribunaux opèrent selon de grands principes constitutionnels apolitiques n’a jamais été vraie. Les décisions des juges fédéraux ou de la Cour suprême sont une forme de politique, et même la forme de politique la plus favorable aux élites, la plus antidémocratique.

      Les prochaines décennies seront peut-être marquées par une résistance démocratique à ce gouvernement des cours, qui se placent souvent du côté du pouvoir établi et des riches.

      Le plus troublant est que les cours opèrent une forme de tyrannie politique du passé sur le présent et le futur. Les juges nommés aujourd’hui resteront à leurs postes à vie, à un moment où le niveau de carbone dans l’atmosphère aura peut-être dramatiquement augmenté. Le monde sera différent et ces gens-là, placés par un président minoritaire autour de 2017, décideront encore de la direction du pays. Ces juges sont placés là pour étendre au maximum l’influence de ce qui est, espérons-le, le dernier souffle du nationalisme extractif, cette version ploutocrate, masculiniste, ethnonationaliste et suprémaciste du parti républicain.

      Sa pratique du pouvoir ne risque-t-elle pas de créer un précédent ? Trump n’est-il pas en train d’étendre à un tel point les prérogatives présidentielles qu’il sera difficile de revenir en arrière ?

      Cette question est compliquée parce qu’en réalité, toutes les administrations américaines ont de plus en plus de mal à légiférer. La pression est donc grande de gouverner par le biais de décisions administratives et présidentielles. J’ai fait partie de ceux qui ont applaudi la décision de Barack Obama d’accorder en 2012 un statut aux 700 000 enfants nés de parents étrangers mais ayant grandi sur le sol américain [les fameux « Dreamers », dont Trump a annulé la protection, toutefois temporairement maintenue par les tribunaux – ndlr], et pourtant il faut bien admettre que cette décision a contribué à présidentialiser la politique migratoire.

      Le problème est que de nombreux libéraux continuent de considérer Trump comme un accident, et non comme le symptôme d’une crise plus large. Comme l’ancien vice-président Joe Biden, ils pensent que tout irait bien si l’on pouvait revenir quatre ans en arrière.

      Mais même si le prochain locataire de la Maison Blanche n’est pas Trump, la question de notre capacité à produire des décisions démocratiques se posera tout autant. Trump ne fait pas que pervertir des institutions qui existaient avant lui. Il le fait de façon éhontément partisane, et nomme des juges notoirement incompétents. Qu’il puisse faire tout cela aussi montre que nos institutions ne sont pas démocratiques.

  • États-Unis : décès de la femme qui manifestait depuis 35 ans devant la Maison-Blanche
    Par Journaliste Figaro Yohan Blavignat Publié le 27/01/2016 à 18:57
    http://www.lefigaro.fr/international/2016/01/27/01003-20160127ARTFIG00370-etats-unis-deces-de-la-femme-qui-manifestait-depu

    Concepcion Picciotto avait installé sa tente en face de la résidence présidentielle dans les années 1980. Elle a vu se succéder Ronald Reagan, Bill Clinton et Barack Obama. Elle est morte à l’âge de 80 ans au terme de la manifestation la « plus longue de l’histoire américaine ».

    Elle était sans aucun doute la manifestante la plus obstinée de l’histoire des États-Unis. Concepcion Picciotto, plus connue sous le nom de « Connie » ou « Conchita », manifestait depuis près de 35 ans tous les jours devant la Maison-Blanche contre la prolifération nucléaire et les guerres successives engagées par Washington. Cette femme de conviction née en Espagne est morte lundi dans un centre venant en aide aux femmes sans abri, rapporte le Washington Post qui fait de son portrait la une de son édition de mardi. Elle avait 80 ans. (...)

    #ténacité

  • Entre Trump et Macron, la fin des illusions
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/05/entre-trump-et-macron-la-fin-des-illusions_5471687_3210.html

    #Le_petit_chêne_est_mort et l’herbe a repris ses droits sur la pelouse de la Maison Blanche où Donald Trump et Emmanuel Macron l’avaient planté, le 23 avril 2018, à l’occasion de la visite d’Etat du président français. Venu d’un champ de bataille de la première guerre mondiale où les marines américains avaient écrit une page de leur histoire, l’arbuste qui devait « symboliser la ténacité de l’amitié » entre la France et les Etats-Unis n’a pas supporté, de source française, la quarantaine phytosanitaire qui lui avait été imposée après sa très médiatique plantation.

    C’est comme une métaphore d’une relation qui n’est plus ce qu’elle a été, notamment sur le plan personnel.

    • Je n’arrive pas à confirmer la mort de ce chêne. Il a été mis en quarantaine dont la durée dépasse 2 ans,…

      La source française n’est pas précisée et je ne l’ai pas trouvée.

      Trump-Macron tree faces at least 2 years in quarantine | Boston.com
      https://www.boston.com/news/politics/2018/05/25/trump-macron-tree-faces-at-least-2-years-in-quarantine


      FILE - In this April 23, 2018, file photo, first lady Melania Trump, second from right, and Brigitte Macron, left, watch as President Donald Trump and French President Emmanuel Macron participate in a tree planting ceremony on the South Lawn of the White House in Washington. The oak sapling that was a gift to Trump from Macron is facing at least two years in quarantine.
      (AP Photo/Andrew Harnik, File) –The Associated Press

      The oak sapling that was a gift to President Donald Trump from French President Emmanuel Macron is facing at least two years in quarantine.

      The leaders planted the tree on the White House lawn during Macron’s state visit in April. But a mystery was spun days later when journalists noticed it had been removed.

      Macron’s office later said the tree was quarantined like other plants or animals brought into the U.S. Macron gave Trump two trees and both are in isolation.

      The U.S. Department of Agriculture’s Animal and Plant Health Inspection Service said this week that at least two years of monitoring and testing may be required before the trees can be planted.

  • Spatial militaire, la France passerait-elle à l’offensive ?
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/spatial-militaire-la-france-passerait-elle-a-l-offensive-819012.html


    Quelles armes du futur pour la France dans l’espace
    © NASA NASA / Reuters

    Face à aux menaces dans l’espace, la France pourrait changer de doctrine. Dans un contexte de légitime défense, elle pourrait passer en mode offensif. Ce sera l’un des thèmes abordés lors du Paris Air Forum, organisé par La Tribune et qui se déroulera le 14 juin à la Maison de la Mutualité. Le général Michel Friedling Commandant du Commandement interarmées de l’espace, Caroline Laurent, la directrice de la Stratégie de la DGA, Stéphane Trompille, député de l’Ain et membre de la commission de la défense nationale et des forces armées et, enfin, Riadh Cammoun, VP Public and Regulatory Affairs de Thales Alenia Space débattront sur le thème « Spatial militaire, quelle doctrine pour la France ».

    Tic-tac, tic-tac, tic-tac... D’ici au 14 juillet, Emmanuel Macron va livrer dans un discours, qui doit faire date, la nouvelle stratégie spatiale de la France. Car le président s’intéresse de très près à ce dossier stratégique. "La France y a toujours été précurseur, y compris dans le domaine de la défense", avait-il rappelé le 13 juillet dernier dans les jardins de l’Hôtel de Brienne. "L’espace est un véritable enjeu de sécurité nationale, avait-il d’ailleurs expliqué_. C’est pourquoi je veux que nous définissions, au cours de la prochaine année, une stratégie spatiale de défense_". Tout le monde s’est donc mis au travail dans le dernier semestre 2018, a rendu la copie en fin d’année et ­attend désormais la parole présidentielle.

    Un discours était prévu en début d’année puis reporté en raison du mouvement des « Gilets Jaunes » et du Grand débat national. D’une façon générale, cette nouvelle stratégie est censée "dessiner une ambition pour nos forces armées à l’horizon 2040 avec des jalons très clairs et très cadrés de cette montée en puissance qui est proposée au président de la République", avait expliqué en décembre Hervé Grandjean, le conseiller pour les affaires industrielles au cabinet de Florence Parly. Aujourd’hui, on y est presque.

    Emmanuel Macron doit répondre à la question brûlante : la France va-t-elle changer de doctrine dans l’espace ? C’est fort possible. "La militarisation [de l’espace, ndlr] n’est pas forcément contradictoire avec les principes édictés par le Traité sur l’espace. (...) Le principe de légitime défense continue à s’appliquer", avait laissé entendre Hervé Grandjean. Faut-il rappeler également que la France a su faire évoluer ces dernières années sa doctrine dans le domaine cyber, un espace où elle ne s’interdit plus d’être offensive... Des indices qui laissent à penser que la France pourrait riposter face à des menaces venues de l’espace ou de la Terre pour détruire ou parasiter ses capacités spatiales. Car, comme l’avait affirmé à l’Assemblée nationale le chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), le général Philippe Lavigne, "si nous perdons la guerre dans l’espace, nous perdrons la guerre tout court".

  • Les cliniques américaines pratiquant l’IVG de plus en plus ciblées | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/177729/etats-unis-cliniques-avortements-ivg-agressions-harcelement-intrusions-violenc

    Les cas de violences, d’intrusions ou de harcèlement sont en forte hausse pour l’année 2018.

    Alors que le débat sur le droit à l’avortement fait rage aux États-Unis, la Fédération nationale pour l’avortement, la NAF, vient de publier ses statistiques pour l’année 2018 sur les violences et les tentatives d’obstructions subies par les établissements américains pratiquant l’IVG.

    Les cliniques concernées ont signalé une augmentation significative des discours haineux, des intrusions, du vandalisme et de l’obstruction en ligne. La Fédération nationale pour l’avortement a par exemple enregistré 99.409 manifestations anti-avortement perpétrées en 2018 devant des établissements –un record depuis 1977, année où l’organisation a commencé à recenser ce type de sit-in. À noter que ce chiffre a triplé en trois ans, soit depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche.

    « Des individus et des groupes anti-choix ont été encouragés par la rhétorique du président Trump, du vice-président Pence et d’autres représentants élus, a déclaré Katherine Ragsdale, présidente intérimaire et directrice générale de la NAF. […] Diaboliser les professionnels de santé et les femmes qui dépendent d’eux pour la pratique et les soins liés à l’avortement est devenu l’une des tactiques incontournables des politiciens anti-choix. Ces mensonges ont des conséquences, et ce ne sont pas ces politiciens qui les subissent ; ce sont celles à qui l’on refuse les soins d’avortement et le personnel soignant ciblé par les menaces, le harcèlement et la violence qui en font les frais. »

    Comme le relève la journaliste Valeria Perasso dans un article pour la BBC, plus de 400 dispositions restreignant l’accès ou le droit à l’avortement ont été déposées devant les législatures d’États au cours des six premiers mois de mandat de Donald Trump.

    À LIRE AUSSI La stratégie des conservateurs américains pour interdire l’avortement
    21.000 cas de harcèlement en ligne

    Le rapport de la NAF révèle également que les intrusions dans les cliniques pratiquant des avortements ont atteint en 2018 leur plus haut niveau depuis que l’organisation a commencé à enregistrer de tels incidents, en 1999. Les obstructions, opérations visant à entraver l’accès aux cliniques, ont quant à elles presque doublé, passant de 1.704 cas en 2017 à 3.038 l’année suivante.

    À cela s’ajoutent les faits de harcèlement en ligne et de discours haineux. En 2018, les établissements pro-choix ont subi plus de 21.000 cas de harcèlement en ligne et près de 1.400 cas de courrier et d’appels téléphoniques malveillants, selon les données récoltées par la NAF, qui classe 2018 parmi les années les plus violentes pour les personnels de santé et établissements favorables à l’avortement.

    Le rapport relate des incidents récurrents et traumatisants, comme celui survenu en février 2018 dans une clinique du Michigan, où quatre activistes anti-avortement ont forcé l’entrée et harcelé des patientes dans la salle d’attente. Le groupe a été arrêté, reconnu coupable d’intrusion et condamné à deux ans de prison avec sursis.

    De nombreuses cliniques dénoncent également les raids menés par des militant·es anti-avortement consistant à épingler d’innombrables affiches anti-IVG sur les murs de leurs locaux. Dans un autre cas, le sol d’un parking d’une clinique a été couvert de clous, pour endommager les pneus des véhicules du personnel soignant, des patientes ou de leur entourage.

  • Reconstruction pour familles monoparentales -

    Une maison d’accueil de mères célibataires pour repeupler un village de montagnes
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/29/dans-l-ariege-une-maison-d-accueil-de-meres-celibataires-pour-repeupler-un-v
    Le village de l’Hospitalet-près-l’Andorre et ses 90 habitants, dans l’Ariège, s’apprêtent à ouvrir « la Maison des Cîmes », lieu de reconstruction pour familles monoparentales.

    Au comptoir de l’hôtel de Puymorens, peu importe l’heure où l’on prend son café, toutes les conversations finissent par se ressembler. Combien de temps pour la plomberie, l’électricité, le placo ? Les ouvriers vont-ils rattraper le retard pris sur le chantier ? « Cela fait si longtemps qu’on attend une bonne nouvelle, il y a forcément de l’impatience », dit Serge Manescou, le tenancier de cet établissement des Pyrénées perché à 1 450 mètres d’altitude, au pied des sommets encore recouverts de neige où serpentent les chemins de randonnée.

    Voilà cinq ans que l’Hospitalet-près-l’Andorre (Ariège) et ses 90 habitants vivent dans l’expectative. Au cœur du village, dans une large bâtisse de trois étages qui donne sur la place Pyrène, un lieu unique en France est en gestation : la Maison des Cîmes. D’ici quelques mois, six mères en difficulté, ces « familles monoparentales » devenues la priorité d’Emmanuel Macron à la suite du mouvement social des « gilets jaunes », viendront s’y installer avec leurs neuf enfants pour « prendre le temps de se reconstruire en douceur », dit le maire. Et repeupler du même coup ce village à flanc de montagne, qui a vu partir plus de la moitié de ses habitants en trente ans.

    –---
    La suite de cette pub pour Macron est sous #paywall je suis surprise de voire que les familles monoparentales sont à reconstruire et qu’on les "aide" en les obligeant à vivre dans des villages sans emploi dont les seuls habitants sont des machos de comptoirs qui ont fait fuir toutes les femmes libres depuis belle lurette.

  • A Montauban, la CGT essuie un tir de Barèges
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290519/montauban-la-cgt-essuie-un-tir-de-bareges

    Le 17 mai, la maire de Montauban Brigitte Barèges a expulsé les syndicats de la Maison du peuple, leur siège historique, sans préavis. Pour punir la CGT d’avoir hébergé des migrants et pour récupérer un bâtiment bien placé au cœur de la ville. La manœuvre était trop grossière : mardi 28, le tribunal administratif a ordonné à l’édile de rendre les clefs du bâtiment.

    #SOCIAL #Brigitte_Barèges,_accueil_des_migrants,_CGT,_Montauban

  • #Caen : la Maison du peuple est ouverte !
    https://fr.squat.net/2019/05/27/caen-la-maison-du-peuple-est-ouverte

    Au #20_cours_Montalivet à Caen, des locaux sont occupés depuis le 22 mai et nous annonçons aujourd’hui (25 mai) l’ouverture au public d’une Maison du peuple. Ce lieu est ouvert depuis plus de 48h par des militant-e-s qui sont en contact avec un avocat. Il ne peut donc être expulsé sans une décision de […]

    #Gilets_Jaunes #la_Maison_du_Peuple_de_Caen #ouverture

  • chers seenthisiens, on aide nos camarades à faire l’acquisition de la Maison de la Grève :

    https://maisondelagreve.org

    Cela fera bientôt 8 ans que les locaux du 37 rue Legraverend sont loués pour accueillir les activités de la maison de la grève. L’idée de
    pérenniser le lieu en sautant le pas de l’achat est dans les têtes
    depuis quelques années, et a pris récemment une tournure très concrète :
    l’actuel propriétaire est désormais disposé à vendre.
    Nous sommes convaincus que cette idée est bonne.
    D’abord parce que nous pensons qu’un local comme la maison de la grève reste et restera nécessaire dans une ville comme Rennes. Pour les rencontres qu’il permet, pour le support matériel à diverses initiatives et collectifs, pour la continuité entre les temps d’agitation, pour la petite porte qu’il ouvre sur d’autres vies.

    Ensuite parce que cette question des lieux dépasse largement la ville de Rennes. De plus en plus d’espaces sont investis dans la durée, sous différentes formes, pour se faire les relais des luttes en cours et
    constituer des bases pérennes de fonctionnement collectif déprises
    autant que possible des logiques économiques. Nous tissons déjà des liens d’affinité avec quelques-uns de ces lieux, en particulier avec ce qui perdure de la zad de Notre-Dame-des-landes, et nous sommes persuadés que ce maillage est appelé à s’étendre et se densifier.
    C’est dans cette perspective que nous voulons rejoindre l’initiative de
    création d’un fond de dotation à l’échelle nationale. Cette structure
    juridique aura pour vocation de soustraire des biens immobiliers à la
    spéculation en les mettant à disposition de projets collectifs, et d’assurer ainsi leur usage « commun » sur du long terme. L’achat de la
    maison de la grève sera donc l’occasion d’expérimenter cette forme de propriété collective : c’est le fond de dotation qui en sera propriétaire, le collectif qui anime le lieu n’en sera que locataire,
    mais avec un bail pérenne, gratuit ou peu onéreux, et il participera au fonctionnement du fond de dotation. Si ce collectif décide dans les années à venir de passer la main, d’autres groupes dans le même état d’esprit pourront alors reprendre le lieu sans avoir à repasser par un achat.

    Enfin parce que nous avons des projets pour le vieux « fournil de Chézy » et ses murs défraîchis et biscornus. De la lumière, plus d’espace, un abord plus accueillant, de nouveaux usages. C’est, aussi, qu’on s’attache à la rue Legraverend, rue de la lose qui n’intéresse pas - encore - promoteurs et commerces branchés. Nous installer là durablement constitue d’ailleurs une contribution à la lutte contre la « reconquête » du centre-ville par l’actuelle municipalité et les suivantes...
    Les lieux sont faits pour nous, donc, et ils ont le mérite rare d’être à
    la portée de notre bourse. Enfin, de la vôtre !

    Car évidemment nous ne disposons pas des 200 000 € qu’on estime devoir provisionner en vue de l’achat et du minimum de travaux nécessaires à court terme pour maintenir l’édifice en état. Nous croyons en la possibilité d’une levée de fond ambitieuse. Nous croyons qu’il y a autour de nous, plus ou moins proche, assez de personnes sensibles à cette nécessité : doter les luttes de lieux pérennes. 100 personnes donnant 1000 € et 1000 personnes donnant 100 €, et le tour est joué.
    Précision utile : 66% des dons sont déduits des impôts, pour ceux qui en payent - et si ce genre d’optimisation fiscale vous fais vous sentir un peu Balkany, dites-vous que c’est toujours ça de moins qui ira au budget grenades lacrymogènes et LBD40...
    Nous prévoyons de lancer officiellement cette levée de fond à l’automne 2019, à compter du 1er octobre. D’ici là nous allons prendre le temps d’informer et de construire notre campagne de financement, en comptant sur vous pour relayer largement et être prêt à contribuer le moment venu.

    Autrement dit, on ne vous lâchera pas dans les mois qui viennent avec cette histoire d’achat tant qu’on n’aura pas récupéré une partie
    conséquente de vos bas de laine, de ceux de votre famille et de ceux de vos proches. Ceci étant dit, si quelqu’un dispose d’une certaine
    maîtrise dans la conduite d’engins de chantier et d’une équipe deter’,
    la question pourrait se régler de manière plus audacieuse et plus rapide
    https://www.youtube.com/watch?v=ACaHZvAqpLM

    #maison_de_la_grève #autonomie #commun

  • Trump vs Congrès : le DeepState en a marre
    http://www.dedefensa.org/article/trump-vs-congres-ledeepstateen-a-marre

    Trump vs Congrès : le DeepState en a marre

    Première chose dont il faut instruire son esprit : la fin officielle de l’enquête Mueller sur le Russiagate dans sa dimension antiTrump, et qui blanchit officiellement le président de toute accointance avec la Russie, n’a absolument pas interrompu la bataille entre Trump et les démocrates du Congrès (essentiellement la Chambre des Représentants, où les démocrates ont la majorité). On pourrait même dire au contraire qu’elle l’a exacerbée. Elle a durci notablement la position de Trump qui estime que les démocrates doivent cesser leur “chasse aux sorcières” puisqu’il est enfin prouvé n’y a pas de sorcière à la Maison-Blanche mais au contraire un immense président d’une gloire sans précédent, et qu’il faut le laisser travailler comme il l’entend to Make America Great (...)

  • #Mathématiques mention France Culture !

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/mathematiques-mention-france-culture


    Sortez trousse, calculatrice, notes et manuel. C’est le début de notre semaine spéciale consacrée aux révisions du bac scientifique en direct et en public du studio 105 de la Maison de la Radio. Et nous commençons aujourd’hui par les mathématiques. Méthodologie, comment réviser, analyse de problèmes, questions réponses avec les lycéens et leur professeur ici présent. Même si vous ne passez pas le bac cette année, rien de tel pour vous rafraîchir la mémoire et avoir en une heure un condensé de révision pour arriver fin prêt à l’épreuve, dans un mois, et décrocher votre bac S mention France Culture.

  • Quand la firme Bayer achetait « des lots de femmes » à Auschwitz | Tribune Juive
    http://www.tribunejuive.info/histoire/quand-la-firme-bayer-achetait-des-lots-de-femmes-a-auschwitz

    Sous le régime nazi, Bayer, alors filiale du consortium chimique IG Farben, procéda à de nombreuses expériences médicales sur des déportés qu’elle se procurait dans les camps de concentration.

    Voici des extraits de cinq lettres adressées par la Maison Bayer au commandant du camp d’Auschwitz, publiées dans le numéro de février 1947 du Patriote Résistant.

    Les lettres, trouvées à la libération d’Auschwitz par l’Armée rouge, datent d’avril-mai 1943.

    Première lettre :
     » En vue d’expérimenter un soporifique, vous serait-il possible de mettre à notre disposition quelques femmes et à quelles conditions, toutes les formalités concernant le transfert de ces femmes seront faites par nous. »

    Deuxième lettre :
     » Nous accusons réception de votre lettre. Considérant le prix de 200 marks exagérés, nous offrons 170 marks par sujet, nous aurions besoin de 150 femmes. « 

    Troisième lettre :
     » D’accord pour le prix convenu. Veuillez donc faire préparer un lot de 150 femmes saines que nous enverrons chercher très prochainement. « 

    Quatrième lettre :
     » Nous sommes en possession du lot de 150 femmes. Votre choix est satisfaisant quoique les sujets soient très amaigris et affaiblis. Nous vous tiendrons au courant du résultat des expériences. « 

    Cinquième lettre :
     » Les expériences n’ont pas été concluantes. Les sujets sont morts. Nous vous écrirons prochainement pour vous demander de préparer un autre lot. « 

    IG Farben, le consortium de Bayer, a également fournit aux nazis le Zyklon B utilisé dans les chambres à gaz, et a massivement exploité la main-d’œuvre concentrationnaire dans ses usines.

    Condamnée pour crimes contre l’humanité à Nuremberg, puis à la dissolution, IG Farben possède toujours un statut juridique, malgré son démantèlement entre les sociétés Bayer, BASF et Hôchst.

    Et maintenant, à quand le Nuremberg du capitalisme ?

    httpv ://youtu.be/lvxRhg5gAEE

    Yannis Youlountas
    Sources :
    http://www.cbgnetwork.org/163.html
    et http://bellaciao.org/fr/spip.php?article152015

    À pleurer !!!!

    #Bayer

  • Danse sur un fil transatlantique
    http://www.dedefensa.org/article/danse-sur-un-fil-transatlantique

    Danse sur un fil transatlantique

    Petite chronique avec suite ouverte des relations effrénées entre les USA et l’Europe tandis que, sur fond de guerre furieuse et possible avec l’Iran, le thriller de téléréalité se déchaîne à la Maison-Blanche où c’est John Bolton qui danse sur un fil présidentiel, avec un nom circulant pour son remplaçant, le colonel McGregor, homme certainement beaucoup plus cool que “Stache” (simple rappel de l’imposante moustache qui caractérise le visage de l’actuel et pour combien de temps encore, conseiller du président pour la sécurité nationale). Cet enchaînement somme toute inattendue, passant du chaos transatlantique provoqué par Washington D.C. dont on supposerait alors qu’il déployât contre l’Iran autant que contre l’UE une machine de guerre diplomatico-militaire particulièrement (...)

  • Venezuela : les Etats-Unis dans l’impasse
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/05/16/venezuela-les-etats-unis-dans-l-impasse_5462842_3232.html

    Editorial du « Monde ». Les choses ne se passent pas comme prévu au Venezuela – du moins pas comme les Etats-Unis les avaient prévues. Ou, pour être encore plus précis, comme les avait prévues John Bolton, le très belliqueux conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump. Ayant lamentablement sous-estimé la résistance du président Nicolas Maduro, la Maison Blanche, qui reste déterminée à ce qu’il quitte le pouvoir d’une manière ou d’une autre, se retrouve aujourd’hui face à un choix peu attrayant : intervenir directement ou attendre que la situation pourrisse lentement.
    Les erreurs de jugement de Washington sur la réalité des rapports de force entre l’opposition et le régime hérité d’Hugo Chavez sont apparues au grand jour au moment des événements du 30 avril. Selon des informations concordantes publiées depuis par les médias américains, des pourparlers secrets avec quelques figures-clés du régime avaient conduit le chef de l’opposition, Juan Guaido, à penser qu’il pouvait désormais compter sur un nombre suffisant de défections dans les rangs du pouvoir pour lancer l’offensive finale contre M. Maduro.

    C’est ce qu’il a tenté de faire à l’aube du 30 avril, avec, à ses côtés, quelques militaires et Leopoldo Lopez, autre dirigeant de l’opposition, jusque-là en résidence surveillée, mais que l’une de ces défections avait permis de libérer. Au cours de la journée, cependant, il est devenu clair que ceux qui avaient promis d’abandonner Nicolas Maduro avaient changé d’avis et que l’armée restait loyale au régime.

    « L’offensive finale » de Juan Guaido – qu’une cinquantaine de pays, dont les Etats-Unis et de nombreux Européens, considèrent comme le président légitime – a tourné au fiasco. Leopoldo Lopez s’est réfugié à l’ambassade d’Espagne et, le lendemain, Nicolas Maduro paradait dans les rues avec l’armée, avant de faire arrêter, quelques jours plus tard, le bras droit de M. Guaido, Edgar Zambrano, vice-président de l’Assemblée nationale. Bien que de plus en plus affaibli, le régime a repris la main.

    Furieux devant la tournure des événements, John Bolton a tweeté les noms des personnalités qui avaient planifié de faire défection et affirmé que M. Maduro lui-même était prêt à fuir pour Cuba, mais en avait été dissuadé par Moscou. Selon le Washington Post, M. Trump n’a pas apprécié la fougue de M. Bolton dans cette affaire ; il estime avoir été mal conseillé et induit en erreur sur la longévité de l’équipe Maduro. Depuis, il a eu une longue conversation téléphonique avec le président russe, Vladimir Poutine, et en a conclu que la Russie n’a « aucune envie de s’impliquer au Venezuela », où elle soutient M. Maduro, avec des effectifs toutefois nettement inférieurs à ceux des Cubains. Engagé dans une épreuve de force d’une tout autre ampleur avec l’Iran, M. Trump, qui s’est fait élire en promettant de renoncer à l’aventurisme militaire à l’étranger, n’a aucune envie non plus d’intervenir plus directement au Venezuela.

    Le pays, cependant, ne peut pas rester dans une telle impasse. La situation humanitaire est insupportable pour la population, qui se jette sur les routes de l’exil. Une lueur d’espoir est apparue ces derniers jours : le fil du dialogue semble avoir été renoué entre le pouvoir et l’opposition, notamment grâce à une médiation norvégienne. Une transition négociée vers de nouvelles élections, sans interventions étrangères autres que l’assistance aux pourparlers, est la seule issue possible à cette tragédie vénézuélienne.

    • L’édito du Monde en 2 phrases :

      • la situation humanitaire est insupportable, c’est la faute à Maduro [ce n’est pas dit, mais évident pour tout Le Monde]
      • et comme le coup d’État contre Maduro a raté, il faut donc que ce dernier parte, mais de lui-même (pardon, de façon négociée)…

  • #jeunesse #rebelle
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/jeunesse-rebelle

    Ce mercredi nous recevons Christine Dupont, une des commissaires de l’exposition Jeunesse Rebelle, actuellement à la Maison de l’Histoire Européenne. De la génération silencieuse à la génération moi, cette #exposition retrace le vécu de différentes générations de jeunes depuis 1945.

    Au cours des 70 dernières années, en Europe, d’un groupe qui subissait l’histoire, les jeunes sont devenus un groupe qui fait l’histoire. L’exposition porte son regard sur quatre générations de jeunes devenus adultes à des moments cruciaux de l’histoire européenne : la fin des années 1940, les années 1960, les années 1980 et les années 2000. Elle s’arrête sur les expériences clés de la jeunesse : l’éducation et l’emploi, la formation d’une identité et la rencontre de l’amour.

    Ces expériences sont inévitablement façonnées par (...)

    #histoire #histoire,jeunesse,exposition,rebelle
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/jeunesse-rebelle_06723__1.mp3