#colocation

  • Déclarées fraudeuses par la CAF, ces deux colocataires de Roye se rebiffent - Le Courrier Picard
    http://www.courrier-picard.fr/127770/article/2018-08-03/declarees-fraudeuses-par-la-caf-ces-deux-colocataires-de-roye-se-reb

    Elles ont contesté cette décision. Sans succès. En plus la CAF leur demande le remboursement d’une dette. « Le montant a déjà changé trois fois, c’est incompréhensible », note Jessica Levert. Effectivement en trois courriers, cette dette est passée de près de 30 000 € à près de 60 000 € pour finir aujourd’hui à 30 610,48 €. « Le système de prestation est complexe. Il peut y avoir des compensations qui font évoluer ce montant de dettes. La Caisse d’allocations familiales est tout à fait disposée à les recevoir sur rendez-vous pour leur apporter une explication et des conseils sur leur situation ».

    Une situation difficile car plusieurs aides leur ont été retirées avec cette notification de dettes. « La CAF m’a retiré mon numéro d’allocataire. L’APL (aide personnalisée au logement) est diminué et la somme de 310 € est retirée de mon AAH (allocation aux adultes handicapés) », précise Martine Derobert-Mazure. « Avec nos deux ressources, la prime d’activité que je touchais m’a été supprimée ainsi que le RSA (revenu de solidarité active) », note pour sa part Jessica Levert, qui travaille 14 heures par semaine en CDI.

    « Nous ne voulons pas être estampillées « fraudeuses ». Nous sommes de bonne foi. Nous avons déclaré notre colocation au bailleur », insistent les deux femmes qui se défendent d’être en couple. « C ’est une relation mère-fille pas de couple ».

    Comment se définit la colocation ? Isolé ou en concubinage
    Les deux Royennes ont bien notifié leur situation au bailleur. Chacune a sa chambre, ses activités. Si elles payent une partie des courses en commun, c’est pour des raisons pratiques assurent-elles. Pas de relation charnelle entre elles soulignent-elles également. Bref, des colocs, pas un couple.

    À ceci près que ces faits ne suffisent pas à la CAF. Deux personnes vivant en colocation auront chacune leur numéro d’allocataire et chacune leurs aides personnalisées « si chacune est en mesure de présenter un bail à son propre nom ».

    #CAF #APL #contrôle « #fraude » #indu #colocation #bail #vie_maritale

  • À quel point vivez-vous au crochet de votre colocation ou la faites-vous vivre ?
    - focus rationnel sur un travail reproductif -

    La vie en colocation peut prendre bien des formes. Motivation financière, sociale, géographique, temporelle, amicale… il y a bien des raisons d’y atterrir et bien d’autres de vouloir en partir.
    Pour ma part, j’aime la colocation en général, ça m’aide à combler un vide social, la raison économique n’arrive qu’après. J’en ai une longue expérience, à tel point qu’à la dernière visite, ce n’était pas le premier argument qui m’est venu à l’esprit.
    Résultat des courses, je tolère beaucoup sur certains points (contrairement à avant) et je déclenche mes alertes plus vite sur d’autres. Je peux avoir classé dans la catégorie "mineur" un incident important, car je sais d’expérience qu’il se règle vite et sans heurt. La communication non violente aide pour beaucoup : exprimer ses ressentis, poser ses limites…
    (dans un environnement sans communication, il serait grave ; dans un environnement avec communication, il devient mineur)

    Pour vivre dans un cadre fonctionnel efficace, la rationalisation apporte des solutions. Trop cadrer en bride peut-être certain·e·s, mais en aide également d’autres. Le "tour de poubelles", le "pot commun"… toutes ces astuces de gestion pratiquées par nécessité ou refusées par gène sont le quotidien de bien des colocs.

    Marx à la rescousse

    Grâce à Irène Pereira, j’ai découvert une notion marxiste méconnue : le travail reproductif . C’est celui qu’on doit répéter tous les jours pour éviter la dégradation : préparer le repas pour manger, la vaisselle, la lessive, le rangement… (ça vous rappelle qqchose ?). Celui-là même qui sert d’argument au revenu de base.
    Et dans une coloc, on est en plein dedans.

    Concentré sur un souhait d’équité dans le travail reproductif, j’en suis arrivé à construire un système de comptage simple (pas plus de 3 neurones) pour juger de la répartition des tâches.
    Assez fiable, il me permet de comptabiliser l’effort sur les 3 ateliers cuisine/repas/vaisselle. Il peut être employé seul dans son coin ou devenir outil collectif.
    (dans mon cas, c’est juste mon tableau de bord, mes colocs ne s’en servent pas)

    Les 3 postes listés ci-dessus sont reliés :
    la préparation d’un plat, le fait de le manger, la vaisselle qui accompagne ce repas.
    C’est ça qu’on comptabilise ici.

    Comment ça marche ?

    Comme en maths, on va partir du cas simple pour aller vers le complexe.

    Lorsqu’on vit seul, c’est simple : soit on fait les 3 et il n’y a pas de dégradation, soit on achète de la bouffe toute prète (c’est donc plus cher mais moins chronophage), soit on délaisse l’un des 3 postes et l’environnement va se dégrader.
    Seul, pas de soucis, le principe de réalité viendra bien assez tôt se rappeler.

    À plusieurs arrive un second problème : le fait d’empiéter sur les autres, c’est à dire le déséquilibre.
    Dans certaines colocs, on aime à faire la cuisine en commun. Avantage social certes, mais contraignant. Alors peut-on combiner liberté et collectif sans rompre l’équité dans les tâches ?

    À présent comment se comporte ma règle des 3 postes dans un cas de cuisine pour plusieurs personnes, plusieurs personnes qui en mangent et vaisselle pour plusieurs couverts ?
    Et bien c’est là qu’arrive vraiment l’innovation.

    La règle est simple : Cuisiner et faire la vaisselle ça rapporte, manger ça coûte. L’ensemble doit s’équilibrer.

    Donc à retenir :
    cuisiner pour 1 personne donne 1 point ;
    faire la vaisselle pour 1 personne donne 1 point ;
    manger coûte 2 points.

    Dans le cas d’un habitat seul , ça fonctionne
    1+1-2 = 0 c’est équilibré
    On peut le reproduire tous les jours.
    Et rien n’oblige à le faire sur 1 journée. Ce qui n’est pas fait reste toujours à faire, on peut rattraper le travail.

    Dans le cas d’un habitat à plusieurs , ça fonctionne comme ça :
    Exemple de 2 personnes Bob et Alix

    JOUR 1
    Bob cuisine (pour 2), mange, vaisselle (pour 2)
    Alix mange

    Bob = 2(cuisine) - 2(repas) + 2(vaisselle) = +2
    Alix = -2 (repas) = -2

    C’est déséquilibré entre eux aujourd’hui, mais Alix se rattrapera.
    Bob + Alix = 0
    C’est équilibré dans le système total.

    JOUR 2
    Bob cuisine (pour 2), mange
    Alix vaisselle (pour 2), mange

    Bob = 2(cuisine) - 2(repas) = 0
    Alix = 2(vaisselle) - 2 (repas) = 0

    C’est équilibré entre eux aujourd’hui.
    C’est équilibré dans le système total.

    En gros, ça marche tout le temps.

    Arrivent ensuite les cas particuliers.
    Les "invités" en général ne cuisinent pas et ne font pas la vaisselle (même si chez mes parents, on arrivait toujours à les mettre à contribution).

    Les invités, c’est vraiment ce qui fout la merde dans les colocs. Et que je te salis des serviettes une seule fois, et que je mange ce qui devait durer la semaine, et que j’occupe la pièce qui sert de coin détente.

    Ça provoque une sortie de points vers l’extérieur, une fuite.
    Pour rééquilibrer, le principe est simple : les hôtes doivent assumer les points perdus. Moi + 1 invité = 2 repas pour moi. Et tout revient dans l’ordre.

    Conclusion

    L’avantage, c’est de détecter les déséquilibres de long terme, les tendances, les faux reproches aussi. Les faux reproches, c’est quand qqun dîne à l’extérieur et qu’on lui dit qu’il n’a pas fait la vaisselle. C’est illégitime et l’équation le prouve.

    En gros : « Tu Manges : Tu Ranges ! »
    (et non pas, tu cuisines donc tu as sali donc tu ranges)

    Les modifications de ce système ne sont que des variations. Décomposer vaisselle = laver + essuyer/ranger ; ça ne donne pas plus de points, ça divise. 0,5 point pour chaque.
    Cuisiner à plusieurs, pareil : un plat pour 4 fait à 2 personnes = 4 × 1 = 4 => 4 / 2 = 2 points par participant.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ir%C3%A8ne_Pereira
    #colocation (un l) #travail_reproductif

  • Grande-Bretagne : Chez lui, c’est aux locataires de fixer le loyer - Monde - tdg.ch
    http://www.tdg.ch/monde/Chez-lui-c-est-aux-locataires-de-fixer-le-loyer/story/18063749

    Pour, dit-il, donner l’exemple, le fondateur d’un site de colocation propose de partager sa propre maison londonienne en laissant les internautes fixer le montant du loyer, en fonction de leurs revenus.

    #logement #colocation

  • Logement : Des colocs à 13-pièces à Genève - Tribune de Genève
    http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Des-colocs-a-13pieces-a-Geneve/story/28993250

    Bientôt, à la Jonction, on verra surgir des appartements de 10, 13, voire 26 pièces ! La Codha, une coopérative d’habitants, prépare une petite révolution dans la manière d’habiter. Un délire de hippies sur le retour ? Plutôt un constat. La famille traditionnelle est en train d’exploser et avec elle, c’est l’appartement classique qui vole en éclats.

    #habitat_coopératif #colocation #Suisse

  • RIANZ withdraw one of first cases to Copyright Tribunal | Tech Liberty NZ
    http://techliberty.org.nz/rianz-withdraw-one-of-first-cases-to-copyright-tribunal

    la #hadopi néo-zélandaise met la zone dans un appart en #colocation ; la titulaire l’abonnement internet incriminé obligée de quitter son logement…

    The defendant was a student in a flatting situation and was the account holder for the flat’s shared internet account. She has never used file sharing software and we had to explain to her what it was and how it worked. It seems likely that one of her flatmates had it installed.

    • Il me semble qu’il a d’autres problèmes plus sérieux :

      – d’abord, la plupart des gens vivent déjà « à plusieurs » :
      http://citron-vert.info/spip.php?article935

      La taille moyenne d’un ménage en France métropolitaine [...] est aujourd’hui de 2.3.

      et :

      Un tiers des logements est désormais occupé par des personnes seules, un autre tiers héberge deux personnes et le dernier tiers trois personnes ou plus.

      Et je suspecte que vivre « en famille » a certainement un bilan carbone plus efficace que vivre en colocation (il y a bien plus de choses qu’on peut mettre en commun avec sa petite famille qu’avec son colocataire).

      – la colocation ne me semble viable qu’avec des individus seuls ; nettement plus difficile pour des couples ; et encore plus difficile pour des couples avec enfants. (Ne pas confondre colocation et la co-habitation signalée en lien dans l’article.)

      – la question de la colocation concerne donc le tiers des logements, donc beaucoup moins que le tiers des individus : si je ne me trompe : approximativement 15% des individus. Donc 85% des gens vivent déjà « à plusieurs » dans leur logement.

      – parmi ces 14% d’individus, combien aspirent à vivre seuls toute leur vie ? Parce que c’est bien ça, la coloc : un truc temporaire tant que tu es seul. Une fois que tu vis en couple (stable, pour simplifier), a fortiori quand tu attaques la phase de reproduction, la colocation n’est plus possible. Du coup, fondamentalement, la colocation est vécue comme une situation de transition (tant qu’on est un jeune urbain - étudiant ou juste après).

      – le fric ! Louer seul est certes difficile quand tu n’as pas les moyens. Mais : comment tu fais pour louer à deux quand les deux ont des difficultés ? En pratique : que se passe-t-il si l’un des locataires fait défaut (tu as plusieurs locataires dans la merde parce qu’un seul ne paie plus son loyer). Du coup, le phénomène me semble clairement limité aux gens qui, certes veulent économiser, mais qui peuvent se faire suffisamment confiance pour que l’autre locataire paie bien son loyer. D’où cette image : les étudiants et les jeunes urbains de Friends.

    • pour les couples il est prévu de scotcher ensemble deux des portes du frigo (les deux du bas, pour simplifier). on envisage le retour de l’expression « à la colle »