#atelili

  • Améliorer la gestion d’énergie de votre laptop avec TLP | crowd42’s blog
    https://crowd42.github.io/blog/tlp-ameliorer-gestion-energie-laptop

    Après avoir fait une nouvelle installation d’Arch Linux sur mon vieux Thinkpad X220, je m’apprêtais à installer le paquet laptop-mode-tools [0] et sa relativement pénible configuration, quand je suis tombé par une pure coïncidence (et un peu de curiosité quand même) sur TLP [1]. La différence entre les deux est de grande taille : TLP [1] ne nécessite aucune configuration, mais vraiment aucune, vous installez trois ou quatre paquets et c’est tout et l’économie d’énergie est très significative, j’ai gagné entre 30 et 45 minutes si ce n’est plus.

    • @arno À la lecture de tout le sujet #seenthis_fonctionnalités, j’ai quelques questions qui me viennent, dont certaines que j’avais de longue date, mais je ne savais pas à qui les poser.
      Je relis ce fil, car à Lille, on prépare des ateliers sur les réseaux sociaux. L’un d’eux traitera des réseaux alternatifs (à FB, tw…) et parfois libres. Ce sont les #atelili.

      Voici mes questions :
      – est-ce que tu as débuté ce fil en réaction à #mastodon qui vient de faire une poussée médiatique, comme on fait une poussée de fièvre ? Ou avais tu ce besoin de documentation déjà avant ?
      – as-tu des chiffres de la fréquentation de seenthis.net ? nombres de comptes actifs. Tu parles parfois de tendances présentes qu’une augmentation d’échelle pourrait compromettre.
      – tu parles souvent de composition des messages, est ce une compétence que vous trouviez importante, ou que vous ameniez déjà avec vous ? Il est rare d’utiliser ce terme de print quand on fait du web, je me demande d’où ça vient.
      – tu parles d’évolutions possibles, par exemple sur la composition des messages. D’un autre côté, les changements sur le moteur de seenthis semblent rares et mineurs. Quel est l’état de l’art de la communauté de dev seenthis ?

    • @arno Dans #seenthis_fonctionnalités, tu n’as pas parlé du #seenthis_starring ou comment on relaie et donne de l’importance à un message.
      Et comment se fait la moulinette de tri entre Date, Star, Auteur Suivi, Sujet Suivi… avec 4 paramètres, comment vous réglez l’ordre d’affichage des messages ?

      Quand on « star » un vieu message, j’ai l’impression que c’est pour soi uniquement, car je n’ai jamais vu remonter un message grâce à une redécouverte de vieu contenu, c’est fugace.

      Y a t il un moyen (avec Sphinx) de retrouver un très vieu message où on est intervenu dans son « forum » mais sans le starrer (taguer) à l’époque.
      J’ai parfois eu du mal à retrouver de vieilles choses que je n’avais pas relayé.

    • Ce soir…

      Il s’agira dans un premier temps, de poser un regard critique sur le Do-It-Yourself tel qu’il est aujourd’hui. Pour cela, nous énoncerons les principes qui ont fondé de DIY tout en donnant des exemples en rapport avec le secteur logiciel. Nous verrons comment les pratiques d’apprentissage alternatives se sont libéralisées et comment le DIY lui-même s’est métamorphosé en objet de consommation (bourgeois). Puis comment les pratiques de l’informatique en dilettante passent mal le cap de la reproduction, de la poursuite ou de l’augmentation d’échelle.
      Cette première partie sera là pour démontrer que l’impression de disponibilité des savoirs (informatiques) pour tous suffit à persuader de l’existence d’un mouvement.

      Dans un deuxième temps, nous rentrerons dans les coulisses du développement logiciel, qu’il soit libre ou privateur, pour en discerner les métiers. Après cela, nous examinerons le cas des artisans développeurs, qui se sont approprié les attentes globales envers la profession, via des prises de conscience, pour gagner en maturité. Par ailleurs, nous verrons comment se comportent les gens du métier face aux projets libres, lorsqu’ils doivent encaisser la saturation et la démotivation, alors qu’ils seraient de parfaites personnes ressources, si indispensables en logiciel libre. Enfin, nous verrons si un cadre de travail différent (bienveillant) pourrait établir les jalons d’une activité en informatique plus saine, plus heureuse et émancipatrice.

      Cet ensemble ne posera que les prémices d’une réflexion permettant de cerner ce qui motive ou freine le développement logiciel, surtout dans des projets à porté de main comme des logiciels libres.

      #atelili #logiciel #logiciel_libre #informatique #sociologie #MRES #lille

  • Si vous estimez que vôtre organisation a besoin d’être « présente » sur Facebook par Richard Stallman (le co-fondateur des licences libres)
    Français : https://nantes.indymedia.org/articles/37002

    Selectionnez ce que vous mettez sur Facebook pour que le site Web soit clairement la meilleure source d’information sur l’organisation.
    Ne mettez pas de photos montrant des personnes.

    On peut lire cet article en français dans le 30e Virus Info (revue très sexiste voire plus au passage).

    English : https://stallman.org/facebook-presence.html

    • C’est exactement ce que je dis à toutes les assocs, et je crois qu’on en a déjà discuté par ici. Facebook ou autre, on peut sûrement utiliser certains réseaux comme canal de diffusion de contenus hébergés ailleurs. C’est-à-dire que ces réseaux doivent juste servir de relais, pas de réelle publication à l’intérieur. D’où l’importance d’avoir des plugins facilitant (voire automatisant) le relais des articles, événements (ou seulement certains) dans X réseaux (twitter, facebook, autres), au lieu d’aller dans ces réseaux et y publier des choses. Le site internet de l’organisation doit rester la source de tous les contenus.

    • Si vous estimez que votre organisation a besoin d’être « présente » sur Facebook
      Facebook est un moteur de surveillance, accumulant beaucoup de données personnelles disponibles aussi pour I’Etat [il s’agit donc de flicage). Par égard pour votre vie privée et votre liberté. il est important de ne pas posséder de compte Facebook actif ; en refusant, vous bloquez le principal canal par lequel Facebook recueille des informations sur vous, et, à travers vous sur vos parents et amis (il est également important d’éviter Whatsapp et lnstagram, des filiales de Facebook). Si vous leur expliquez pourquoi vous insistez fermement pour communiquer avec eux par un autre système, vous renforcerez votre volonté de résister aux systèmes qui se servent de vous pour vous nuire et nuire aux autres.

      Facebook a acquis un tel pouvoir de nos jours que cela met en danger la Liberté et la démocratie. Ses règles concernant ce qui peut être publié reviennent à une censure de la société dans son ensemble et conduisent à des différents politiques. Mais ces différents détournent notre attention de l’essentiel, qui est qu’aucune entreprise ne doit posséder un tel pouvoir.
      Les expériences de facebook ont montré que cette société a le pouvoir de manipuler les élections au moyen de changements subtiles dans ses règles. Qu’elle l’ait déjà fait ou non, il n’en reste pas moins que cet état des choses est dangereux.
      De nombreuses organisations entretiennent une page facebook pour chercher du soutien. L’existence de cette page ne nuit pas directement à l’organisation mais sans un minimum de précautions, elle augmentera le pouvoir de facebook.
      En général les organisations ont une page Facebook pour essayer d’obtenir le maximum de visibilité. Or les ingénieurs de facebook ont conçu un système sournois dans lequel, pour obtenir une visibilité maximale, on doit renforcer le plus possible le pouvoir de cette société. Le moyen le plus radical pour éviter cela, c’est de refuser d’avoir une page facebook. Cependant il y a peut-être un moyen de trouver un compromis dans lequel on attire le soutien du public sans trop augmenter le pouvoir de Facebook. Dans cet article nous proposons un compromis de ce type.

      Principes généraux

      Faites de votre site web l’endroit où il faut aller pour avoir tous les renseignements sur votre organisation. Quoi qu’on veuille savoir, c’est sur le site web qu’on doit le trouver.
      Dites sur la page Facebook que le site web de l’organisation est la meilleure source d’information. Demandez explicitement aux gens de toujours mettre en lien le site web, jamais la page facebook.
      Adoptez cette devise : "Facebook est mauvais pour les gens. Quand ils nous trouvent sur Facebook, nous leur montrons le chemin de la sortie et c’est ailleurs que nous leur parlons."

      Ce qu’il faut mettre sur Facebook ; ce qu’il ne faut pas mettre

      Sélectionnez ce que vous mettez sur Facebook pour que le site Web soit clairement la meilleure source d’information sur l’organisation.
      Mettez sur Facebook de nouveaux articles ou annonces importantes de l’organisation, mais seulement la moitié, à peu près. Puis dites sur la page Facebook : "Consultez notre site web, il y a beaucoup plus d’infos là-bas !"
      Mettez des fichiers GIF animés présentant le point de vue et les idées de votre organisation - mais moitié moins que sur votre site Web.
      Quand vous annoncez un événement sur Facebook, ne dites pas tout. Donnez le lieu, la date, l’heure et une brève description, assez pour que les gens viennent s’ils le souhaitent - mais donnez un lien vers la page de votre site qui décrit cette réunion et réservez pour cette page une partie des informations intéressantes sur l’événement.
      Mettez la même liste de résumés d’événements sur le site Web, pour que les gens en quête d’un résumé n’aient pas l’impression qu’ils trouveront mieux sur Facebook.
      Sur la page Facebook de l’organisation, n’actualisez pas tous les champs d’information temporaire. Lorsque le site Web change de manière significative, indiquez-le seulement par quelques mots dans le champ Statut.
      Sur le site Web de l’organisation, donnez aux visiteurs qui le souhaitent un moyen d’être avisés des changements et de recevoir les nouvelles annonces, pour qu’ils n’aient pas besoin de recourir à Facebook pour cela.
      Ne donnez sur Facebook aucun renseignement sur les personnes qui participent à vos événements — surtout pas leur nom. Respectez leur vie privée ! Ne faites d’exception que pour les noms des conférenciers ou professeurs, dans le cadre de la description préliminaire des activités.
      En particulier. ne mettez pas de photo montrant des personnes. Souvenez-vous que Facebook les identilie sur la photo d’après leur visage ou même d’après l’arrière de leur tête. Ne montrez aucune tête sur Facebook, quel que soit l’angle de prise de vue.

      Évitez la messagerie Facebook !

      Indiquez sur la page Facebook que les personnes souhaitant s’adresser à l’organisation doivent le faire par d’autres systèmes et NON par la messagerie Facebook. Dites quels systèmes vous préférez et donnez les noms ou les identifiants des comptes à utiliser.
      Les autres systèmes de communication peuvent avoir d’autres faiIIes. A Ia Free Software Foundation (FSF), nous nous servons surtout du courriel et du téléphone ; nous utilisons SIP pour la communication audio ou vidéo sur Internet, mais jamais Skype parce que Skype nécessite un logiciel client "privateur". Ce qui est essentiel ici, c’est que TOUTE méthode de communication autre que Facebook et WhatsApp (propriété de Facebook) éloignera les gens de Facebook.
      Si quelqu‘un vous envoie un message Facebook en dépit de votre demande, répondez en disant : "Continuons cette conversation par le système X. Y ou Z. Nous ne voulons pas donner d’information supplémentaire à Facebook sur notre organisation ou ses contacts, y compris sur vous."

      Évitez d’aider ou de promouvoir Facebook !

      No mentionnez pas la page Facebook sur votre site Web ou autre document en ligne. La page Facebook est pour ceux qui Ia cherchent sur Facebook.
      N’affichez pas de bouton Like sur vos pages Web. Facebook utilise les boutons Like présents sur les sites tiers pour suivre tous leurs visiteurs à la trace. Le bouton traque même les visiteurs qui n’ont pas de compte Facebook.
      Une autre raison de ne pas avoir de bouton Like est que ce bouton incite les gens a s’impliquer davantage dans Facebook.

      Comment communiquer avec Facebook de manière sûre

      Facebook utilise de nombreuses méthodes pour se procurer des données personnelles. Certaines sont assez sournoises. Voici quelques suggestions pour vous protéger du pistage lorsque vous travaillez sur la page de l’organisation. Elles ne fonctionneront peut-être pas complètement si vous avez vous-même un compte Facebook, mais c’est votre responsabilité.

      Pour assurer la maintenance de la page de l’organisation, créez un compte sous un alias. Donnez de faux renseignements plausibles, sans connotation humoristique et sans rapport avec vous. Ensuite. n’utilisez JAMAIS ce compte pour quoi que ce soit, saut pour vous occuper de la page de l’organisation. Facebook n’aura jamais aucune raison de mettre en doute les données de votre compte.
      Si plusieurs personnes gèrent la page de l’organisation, donnez à chacune un compte séparé sous un alias. Ne mettez pas un même renseignement dans deux comptes.
      Créez deux comptes de secours sur le même modèle.
      La seule manière plus ou moins sûre de se connecter sur Facebook est d’utiliser un navigateur. Ne vous connectez JAMAIS avec l’application mobile de Facebook, car cela nécessite de lui donner accès a d’autres informations présentes sur votre appareil mobile, comme votre carnet d’adresses personnel, vos SMS, votre agenda et autres données confidentielles. Cela peut révéler vos données personnelles et celles d‘autres personnes. Cela peut même révéler des informations sensibles et vous causer du tort, à vous ou à des gens que vous connaissez. Ne soyez pas surpris : l’application est constituée de logiciel "privateur" (ce qui est en soi une injustice ; voir https://fsf.org/tedx) et il est courant que le logiciel "privateur" espionne ses utilisateurs (voir https://gnu.org/proprietar/proprietary-surveiIIance.html).
      Le plus sûr est de ne se connecter sur Facebook qu’à partir du bureau de l’organisation, avec un ordinateur appartenant à l’organisation.
      S’il vous arrive de vous connecter à Facebook avec votre ordinateur personnel (plutôt que celui du bureau de l’organisation), faites-le de la façon suivante : installez Tor Browser Bundle (navigateur destiné au réseau de Tor, disponible pour Windows et Mac OS aussi bien que pour GNUI Linux) et utiIisez-Ie pour vous rendre sur https://facebookcorewwwi.onion au lieu d’aller sur Facebook directement. Cela empêchera Facebook de vous géolocaliser ou de déterminer votre adresse IP.
      Remarque : le site facebookcorewwwi.onion.to est "bidon". Ne vous faites pas avoir !
      N’indiquez jamais votre présence a proximité d’un lieu, quelle que soit l’insistance de Facebook.
      Sur l’ordinateur, créez un compte local séparé pour chaque compte Facebook. Connectez-vous a partir de ce compte local et ne l’utilisez jamais pour autre chose.
      Si vous ne créez pas de compte utilisateur local particulier pour communiquer sur Facebook, supprimez les cookies IMMEDlATEMENT après chaque connexion a Facebook : pas seulement une fois par jour ! Facebook s’en sert en effet pour surveiller le reste de la navigation Web provenant du même compte. Beaucoup de navigateurs vous permettent de définir une configuration qui traite tous les cookies comme des cookies de session. Leur suppression sera automatique à condition de quitter le navigateur après chaque utilisation de Facebook, ce qui est conseillé.
      Par principe, il est recommandé d’utiliser un navigateur comme IceCat qui bloque les systèmes de pistage présents dans les pages Web, en particulier les boutons Like et la plupart des publicités.
      Ne permettez pas à Facebook d’accéder au moindre compte réel sur d’autres sites. Si Facebook exige des informations sur vos autres comptes, indiquez-lui des comptes-bidons créés pour cet usage et que vous n’utilisez pas vraiment. Il est acceptable de donner à Facebook les adresses de courriel publiées par l’organisation pour le contact avec le public, mais pas les mots de passe de ces comptes.

      Facebook nuit aux gens de multiples manières (voir https://stallman.org/facebook.html) et il n’y a pas moyen de les éviter complètement. Nous espérons que cette approche de compromis bénéficiera à votre organisation tout en lui évitant de se faire instrumentaliser par Facebook. Il existe par ailleurs d’autres réseaux sociaux pouvant répondre à vos besoins. Beaucoup de réseaux sociaux centralisés bien connus sont moins intrusifs que Facebook, mais il y a encore mieux : GNU Social et Diaspora respectent les droits de leurs utilisateurs grâce a une architecture décentralisée basée sur des logiciels libres. Pourquoi ne pas les essayer ?

    • @val_k Ok, parfait, j’étais en train de la demander à Richard Stallman, il m’a dit avoir écrit la version française avant la version anglaise (qui est augmentée de certaines corrections).
      Mais il ne m’a pas envoyé le texte pour autant. J’aurais demandé à la revue. Bravo pour la trouvaille.

    • @sandburg ... bah... c’est pas une trouvaille, c’est un scan OCR de la page trouvé sur google books et retouché par mes petits doigts... le joie des CC maintenus en prisons et qu’il faut libérer ! Mais franchement, je crois que c’est super mal traduit, sauf que j’en avais besoin pour l’imprimer d’urgence pour la semaine des resistances à nantes ;) après s’il existe un autre texte moins.. complexe et surtout plus adapté localement (parce que là certains points ne concernent que les states) je suis preneuse !

    • @val_k
      À #Lille, avec un collectif qui s’appelle #atelili, on va produire une version orale destinée aux associations et aux collectifs qui communiquent via Facebook. Dans dans les 4 mois, il y aura une version « raccourcie » sur le site Internet : https://atelili.tuxfamily.org/wiki

      Stallman a mis en ligne la version FR, surement après ma demande.
      https://stallman.org/facebook-presence.fr.html
      Merci de l’avoir mise sur @indymedianantes

  • informatique - Syndicats CNT Nord Pas-de-Calais Picardie
    http://www.cnt-f.org/59-62/2016/11/petite-introduction-a-l-auto-defense-numerique

    Samedi 5 novembre 2016 à 16h, l’union locale CNT de Lille organise une formation sur l’auto-défense numérique. Services de renseignement des États, multinationales du web (GAFAM), employeurs – voire proches – indiscrets… à l’heure de l’omniprésence du web dans nos vies, nous sommes tou-te-s fiché-e-s et surveillé-e-s. Cependant, il existe des méthodes (plus ou moins efficaces) qui permettent de limiter les dégâts. Au cours d’un atelier pratique destiné aux débutant-e-s, nous découvrirons les principes généraux des techniques de fichage et de surveillance puis manipulerons quelques outils permettant de s’en protéger sur ordinateur et sur téléphone mobile. Nous parlerons chiffrement et anonymat puis découvrirons – entre autres – Tor, Tails et Signal.

    Rendez-vous à la Maison des syndicats CNT, 32 rue d’Arras à Lille (entrée gratuite).

    L’atelier sera suivi d’une discussion, d’un apéro et d’une soirée DJ.