• https://www.youtube.com/watch?v=WZmAgXu5efE

      Je plie quand tu plies, je pleure quand tu pleures
      Je prie quand tu pries alors, ton deuil, c’est mon deuil
      Je vibre quand tu vis, un cœur pour un cœur
      Puisque je brille quand tu brilles, alors je meurs quand tu meurs
      Dis-moi pourquoi je m’essouffle et je m’entête
      Pourquoi je tousse, pourquoi c’est moi qui m’étouffe quand c’est toi qu’on enterre
      Pourquoi la vie ne dit pas ce qu’elle coûte ?
      Pourquoi on a beau tuer le temps, mais c’est le temps qui nous enterre tous ?
      Pendant qu’la terre tourne sans dérision
      La mort s’en fout de vos doutes entre la science et la religion
      Je crois au paradis sans preuve, trop de larmes
      Et les sceptiques me taquinent et veulent mon Instagram de l’au-delà
      J’ai des rêves en dollars, c’est percutant
      Mais je ne cherche pas à gagner des thunes, moi, je cherche à gagner du temps
      Mon tourment n’est pas un effet d’mode
      J’avais la vingtaine, j’écrivais des chansons du genre « Youssoupha est mort »
      Énorme, personne ne sait ce que mon cœur regrette
      Personne ne connait mes rancœurs secrètes
      Je crée mes propres modes, j’ai pas d’modèle
      Et, pour me sentir immortel, je vais aux enterrements des croque-morts
      Entre la scène et la mosquée, je traîne beaucoup d’remords
      Je mène une double vie, est-ce que j’aurai une double mort ?
      Et les gens ne croient que ce qu’ils voient
      Moi, j’ai perdu tellement de proches, j’ai l’impression de mourir mille fois
      Mourir mille fois
      Mourir mille fois
      Mourir mille fois
      Laisse-moi croire qu’un « Au revoir » ne nous sépare jamais
      Mourir mille fois
      Mourir mille fois
      Mourir mille fois
      Et on repart sans que le temps nous répare
      Alors je parle de nos proches, du temps qui les emporte
      Du temps qui laisse des marques, et puis des masques que l’ont porte
      Nos bravoures et nos larmes, nos amours et nos drames
      Le poids de nos parcours, le poids de nos vingt-et-un grammes
      Nos trous noirs et nos flashs, nos coups bas et nos crashs
      Et tout ce qu’on dit tout bas, et tous les combats que l’on cache
      Car, peu importe de vivre tout, de vivre droit
      De vivre fou, de vivre froid, puisqu’on va mourir mille fois
      Et, même en mille phrases, j’te jure, les mots me manquent
      Et, même en mille phrases, toujours la mort qui me hante
      Chacun son propre vide, quand on enterre un être cher
      On enterre aussi une partie de sa propre vie
      Un deuil est un deuil, j’essaie pas de faire la dif’
      Quand on est jeune, on ne meurt pas, on perd la vie
      Loin des vices à la mode, je marche seul
      Même si je sais que, marcher seul, c’est un peu s’entraîner à la mort
      Alors j’ai vraiment l’air anéanti, quand on m’a dit
      Que les derniers seront les premiers, disons qu’j’ai ralenti
      Repenti mais jamais trop faible
      Je vous laisse croire en vos psys, laissez-moi croire en mon prophète
      J’ai trop d’frères qui m’relèvent à chaque fois que j’me penche
      Mais trop d’frères qui me crèvent et qui me plantent
      Je repense à 2Pac et Biggie, le rap game te souhaite la mort
      Et, à ta mort, il fait des t-shirts à ton effigie
      J’me réfugie jamais dans la rancœur
      Papa, j’te porte dans ma tête, et Malik te porte dans son cœur
      Mes souvenirs sont vides à ton enterrement
      Je ne pleurais pas mon père, moi, je pleurais le grand-père de mon fils
      Les sacrifices nous rendent avisés
      On ne sait pas vraiment de quoi on est fait tant que l’on n’est pas brisé
      Mais on se relève toujours, tu l’vois
      Même si perdre tant de proches donne l’impression de mourir mille fois
      Mourir mille fois
      Mourir mille fois
      Mourir mille fois
      Laisse-moi croire qu’un « Au revoir » ne nous sépare jamais
      Mourir mille fois
      Mourir mille fois
      Mourir mille fois
      Et on repart sans que le temps nous répare
      Mourir mille fois
      Mourir mille fois
      Mourir mille fois
      Mourir mille fois
      Mourir mille fois
      Mourir mille fois

      #mort #musique #chanson #décès #rap

    • Je t’attends à Charonne

      La répression au métro #Charonne de la manifestation du #8_février_1962 est un cas de violence policière qui a lieu autour et dans la station de #métro Charonne à Paris, à l’encontre de personnes manifestant contre l’#Organisation_armée_secrète (#OAS) et la #guerre_d'Algérie, faisant finalement neuf morts.

      Étant donné le contexte des plus tendus et l’#état_d'urgence décrété en avril 1961 après le putsch d’Alger, la #manifestation, organisée par le Parti communiste français et d’autres organisations de gauche, avait en effet été interdite, et le préfet de police de Paris, Maurice Papon, avait donné l’ordre de la réprimer, avec l’accord du ministre de l’Intérieur, Roger Frey, et du président de la République, Charles de Gaulle.

      Parmi les manifestants qui essaient de se réfugier dans la bouche de la station de métro, huit personnes trouvent la mort, étouffées ou à cause de fractures du crâne, ainsi qu’une neuvième à l’hôpital, des suites de ses blessures.

      –—

      L’automne va mourir
      Et l’on entend déjà
      Le printemps refleurir
      Aux branches des lilas
      C’est une éternité
      Quand on est amoureux
      Tu verras mille étés
      Éclabousser ses yeux
      C’est aujourd’hui l’hiver
      Et c’est encore printemps
      La nature est au vert
      Lorsque l’on a vingt ans

      Marie, ô Marie, je t’aime
      Tu es mon premier baptême
      Marie, que l’amour me pardonne
      On m’appelle à Charonne

      On l’appelle à Charonne
      Et moi je reste là
      Ni Dieu ni la Madone
      N’ont plus d’amour que moi
      Ça me brûle le cœur
      D’une douleur si tendre
      Que c’est encore bonheur
      Pour moi que de t’attendre
      Je t’attends, je t’attends
      Comme l’oiseau qui mourut
      D’attendre le printemps
      Où il l’avait connue

      Marie, ô Marie, je t’aime
      Tu es mon premier baptême
      Marie, que l’amour me pardonne
      J’ai si peur à Charonne

      Il a peur à Charonne
      Mon Dieu, prends-lui la main
      Pour venir de Charonne
      Il est long le chemin
      Quelle est cette rumeur
      Venue du fond des temps ?
      J’ai si froid, j’ai si peur
      Daniel, oh ! Reviens-t’en
      Y a notre vie à nous
      Qui dort dedans mon ventre
      Les fleurs s’ mettent à genoux
      Les fleurs te disent « Rentre »

      Marie, ô Marie, je t’aime
      Tu es mon dernier baptême
      Marie, que l’amour me pardonne
      Je t’attends à Charonne

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=GQP7I-uzSkM&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww


      #histoire #violences_policières #Leny_Escudero #chanson #musique #musique_et_politique #massacre_de_Charonne

    • Bilan du “massacre de Charonne” ce 8 février 1962 à Paris : 9 morts et plus de 250 blessés. En pleine guerre d’Algérie, après 8 ans de violences, des milliers de manifestants, la plupart militants de gauche, avaient bravé l’état d’urgence pour réclamer la paix. Ils manifestent suite à une série d’attentats de l’Organisation armée secrète (OAS), opposée à l’indépendance de l’Algérie. La veille, une de ces explosions avait défiguré une fillette de 4 ans. A 19h30, alors que l’ordre de dispersion a été donné près du métro Charonne, la police, noyautée par l’extrême droite et sous l’autorité du préfet Maurice Papon, s’en prend aux manifestants. Des années plus tard, des manifestants présents se souviennent de ce traumatisme, qui ne sera jamais jugé. https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-massacre-de-charonne-en-1962-ils-s-en-souviennent-8444866

    • Across The Nile

      The song “Across the Nile” by Amy Macdonald seems to embrace themes of resilience, hope, and the power of collective strength. The lyrics reflect a significant historical event, possibly referencing the Egyptian revolution in 2011, also known as the “Arab Spring.”

      In the verses, the lyrics touch upon the somber circumstances that had previously afflicted the listeners. It suggests that whatever may have caused distress or despair is now behind them, symbolized by the line, “everything that depressed you now is gone.” The reference to “eighteen days while the world looked on” likely alludes to the duration of the revolution, during which people demonstrated strength and perseverance.

      The chorus portrays a sense of renewal and positivity. The Nile is a significant historic symbol in Egypt, representing life, abundance, and resilience. The mention of stars shining brighter and peace and love being more evident across the Nile signifies the positive changes the revolution has brought. It implies that the struggle has paved the way for a better future and a stronger sense of unity.

      The second verse suggests that after the revolution, there is hope for a “free and fair life.” The narrative encourages perseverance and optimism, emphasizing the importance of maintaining faith in a better tomorrow. The line, “across the world, you’ve shown them all,” acknowledges the global impact of the events in Egypt, inspiring others to believe in the power of hope and strength.

      The outro reinforces the idea that hope and strength can overcome any obstacles. It refers to the revolutionaries as those who have demonstrated how even the mightiest can fall. The mention of the stars across the Nile emphasizes the ongoing progress and brightness that has emerged from the struggles faced.

      Overall, “Across the Nile” reflects on the transformative power of unity, hope, and determination, inspired by real-world events. It encourages the listener to cherish the moments of triumph and remember that positive change is possible even in the face of adversity.

      –-

      Wave your flag high above your head
      You deserve to smile, celebrate in style
      ’Cause everything that oppressed you now is gone

      And eighteen days while the world looked on
      You stood your ground, kept holding strong
      Eighteen days while the world looked on

      Across the Nile there are stars tonight
      And they shine much brighter than before
      Across The Nile there’s peace and love tonight
      And it shows much stronger than before
      Much stronger than before

      Free and fair life, they said it would be
      Cross our fingers, wait and see
      And dream of a better day

      And across the world you’ve shown them all
      That hope and strength can conquer all
      Will we stand together again?

      Across the Nile there are stars tonight
      And they shine much brighter than before
      Across The Nile there’s peace and love tonight
      And it shows much stronger than before
      Much stronger than before.

      Hope and strength can conquer all
      You’ve shown the world how the mighty fall, and
      Across the Nile there are stars
      Much brighter than before

      https://www.youtube.com/watch?v=6R4RAc5GJhE&t=3s

      #Amy_Macdonald #musique #chanson #paix #Egypte #printemps_arabes #révolution

  • Musiques dites religieuses (6)

    Des messes, des requiems, des Stabat Mater, de Salve Regina, des cantates, des passions et autres prières…
    Je ne m’intéresse pas ici aux textes liturgiques, mais à ces musiques et leurs alliages sonores, ces mélanges particuliers de solistes, de choeurs et d’instruments. Beaucoup d’émotions même pour des écoutes purement profanes.
    Déambulations dans quelques œuvres et interprétations, une invitation à écouter et partager ces versions ou d’autres que vous ne manquerez pas de signaler…

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/07/musiques-dites-religieuses-6

    #musique

  • Han tu connais pas le duo DjeuhDjoah & Lieutenant Nicholson ?

    DjeuhDjoah & Lieutenant Nicholson : Aimé Césaire
    https://www.youtube.com/watch?v=xUT09DQfg6Y

    DjeuhDjoah & Lieutenant Nicholson - PLANÈTE
    https://www.youtube.com/watch?v=GTqj0vLhpGU

    DjeuhDjoah & Lieutenant Nicholson : Caipirinha
    https://www.youtube.com/watch?v=-NS-N5YBScM

    Et ils ont le bon goût d’être sur Bandcamp :

    Aimez ces airs
    https://hotcasarecords.bandcamp.com/album/aimez-ces-airs

    2+
    https://hotcasarecords.bandcamp.com/album/2

    #musique #soul #funk #caraïbes #afropean #Djeuhdjoah #Lieutenant_Nicholson

    • #Hommage à #Bernie_Krause

      La ricercatrice Karen Bakker a ottobre 2023 per Feltrinelli pubblica “I suoni segreti della natura”, un saggio affascinante che racconta le ricerche scientifiche nell’ambito della Bioacustica. Il libro tratta dei primi esperimenti condotti da Roger Paine per ascoltare le balene. Prima di lui però, durante la seconda guerra mondiale, ascoltare i fondali marini era diventato strategico, il canale oceanico SONAR fu luogo del progetto SOSUS: Sound Surveillance System per controllare i sommergibili sovietici. Nel 1957 venne pubblicato un primo studio sui suoni delle balene e nel 1970 usci un disco di enorme successo; Songs of the Humpback Whales che contribuì alla campagna di Greenpeace del 1972 per salvare le balene. In seguito furono desecretate alcune registrazioni segrete militari. Ai nativi pescatori artici, gli Inupiat venne vietato di fare la loro caccia tradizionale ma furono loro a guidare le ricerche utili a scoprire il mondo segreto delle migrazioni delle balene guidate da suoni e infrasuoni. Negli stessi anni il musicista Bernie Krause abbandona la sua carriera e si dedica totalmente ai suoni della natura lavorando nelle foreste pluviali inaugurando la “Fitoacustica” coniando l’ipotesi di una “Nicchia acustica” e cioè una orchestra di suoni animali e vegetali che caratterizzano un ambiente naturale. Il passo poi è breve per analizzare ambienti sottomarini quali le barriere coralline minacciate dalla acidificazione, le grotte abitate dai pipistrelli grandi navigatori di ultrasuoni. Poi gli elefanti e l’uso di infrasuoni per guidare le migrazioni e segnalare allarmi e via via fino alle tartarughe, alle api. Nel passo successivo di queste ricerche si magnifica l’importanza delle nuove tecnologie, oggi alla portata di tutti sia nei costi che nella accessibilità, che si possono interfacciare con l’intelligenza artificiale, per trovare algoritmi che traducano questi linguaggi sonori e ci permettano di “dialogare” con gli animali allo scopo di proteggerli e salvarli dall’estinzione. Ci sono progetti che riguardano i delfini, le raganelle, i lupi, gli ibis, api, scoiattoli, coralli.
      La mia speranza è che il mondo militare, sempre all’avanguardia nell’uso delle tecnologie, non se ne appropri per le solite finalità armate nascondendole sotto la bugia di nominarle “difesa”.

      –—

      Intelligenze artificiali per ascoltar balene
      Per tradurre il loro canto quasi fossero sirene
      Gli Inupiat nell’Artico ponevano in acqua un remo
      Appoggiavano l’orecchio ed era meglio di Sanremo
      Le barriere coralline sono bianche di paura
      Ridotte al silenzio in cambio c’è l’acquacultura
      I fondali del Senegal arati da pesca a strascico
      I pescatori di Saint Luis dall’oceano all’Adriatico

      Sembravano grandi orchestre le foreste equatoriali
      Dove han tagliato gli alberi per allevare maiali
      Piantagioni di soia per un miliardo di cinesi
      Bistecche di manzo per gli americani obesi
      Il ronzio delle api mette in fuga gli elefanti
      E gli può salvare la vita dai più belligeranti
      Son gli stessi contadini che delle api fan sterminio
      È sorda l’agroindustria nei pesticidi il suo dominio

      Ho sentito un albero ritmare la sua sete
      Noi balliamo lui sta fermo ed il suo suono si ripete
      Balliamo insieme agli orsi di Wall Street che cola a picco
      Quotiamo l’acqua in borsa alla ricerca di un profitto
      Nelle caverne i pipistrelli per cacciare e per nutrirsi
      Hanno sonar ad ultrasuoni per volare ed orientarsi
      Purtroppo per mangiarli c’è chi vivi li cattura
      Ma qualche virus sfugge e l’uomo è brodo di coltura

      Cerchiamo gli algoritmi per parlare agli animali
      Caliamo dei microfoni in acqua nei fondali
      Siamo diventati sordi al grido della terra
      Proviam con la bioacustica mentre facciam la guerra
      Cerchiamo gli algoritmi per parlare agli animali
      Caliamo dei microfoni in acqua nei fondali
      Siamo diventati sordi al grido della terra
      Proviam con la bioacustica mentre facciam la guerra

      https://www.youtube.com/watch?v=EJRk3q4YOSc&t=73s

      #bioacoustique #musique #chanson #environnement

  • Le barche dei migranti diventano un’orchestra. Alla Scala il primo concerto

    Dal legno delle imbarcazioni arrivate a Lampedusa violini, viole, violoncelli e contrabbassi. Il 12 febbraio suoneranno Bach e Vivaldi a Milano, in uno teatri più prestigiosi del mondo

    E alla fine approdano alla Scala di Milano. Sono violini, viole, violoncelli e contrabbassi costruiti con i legni delle barche dei migranti, arrivate a Lampedusa cariche di vite e di speranze, ma anche di morte e di lamenti. È l’Orchestra del Mare, quella che lunedì 12 febbraio suonerà per la prima volta, e lo farà nel teatro più famoso al mondo, con i suoi strumenti ancora verdi e azzurri e gialli come le assi dei gozzi che erano pochi mesi fa. Legni ben diversi dai pregiati abeti e aceri utilizzati nella liuteria, legni crepati, intrisi di gasolio e di salsedine, eppure casse armoniche in grado di suonare Bach e Vivaldi…

    Così come crepate sono le mani che hanno saputo trasformare le barche in orchestra, mani di uomini detenuti nel penitenziario milanese di Opera – i loro nomi sono Claudio, Nicolae, Andrea, Zurab –, diventati liutai sotto la guida di maestri esperti.

    Non poteva allora che chiamarsi Metamorfosi il progetto che ha dato vita a tutto questo, ideato dalla “Casa dello spirito e delle arti”, la fondazione creata nel 2012 per offrire all’umanità scartata un’opportunità di riscatto attraverso la forza inesauribile della bellezza e i talenti che ciascuno ha, anche in un carcere. «L’idea è nata come nella parabola della moltiplicazione dei pani e dei pesci – sorride Arnoldo Mosca Mondadori, presidente della Fondazione –: nel carcere di Opera da dieci anni funzionava la liuteria, dove il maestro liutaio Enrico Allorto e le persone detenute realizzavano i violini da donare ai ragazzini rom che al Conservatorio di musica non potevano permettersi uno strumento. Ma nel dicembre del 2021 portai nel laboratorio quattro legni delle barche di Lampedusa per fare un presepe e loro invece ne fecero un violino. Rimasi stupefatto, la loro idea si poteva moltiplicare, già mi immaginavo un’intera orchestra, poi – dissi loro – suonerà alla Scala».

    L’unico a credere subito a quella follia è stato Andrea, anni di carcere pesante in Tunisia e poi in Italia, nome d’arte Spaccabarche, perché lui e Claudio smontano i gozzi, Nicolae e Zurab li “rimontano” in violini e violoncelli. «Fu Andrea a darmi l’idea di rivolgermi all’allora ministro dell’Interno Luciana Lamorgese e chiedere che quegli scafi, fino a quel momento sotto sequestro per essere polverizzati e poi bruciati, venissero invece dati a noi e da “rifiuti speciali” diventassero memoria viva – continua Mosca Mondadori –. I Tir ne hanno trasportate in carcere un centinaio, così com’erano…».

    «Con all’interno scarpe, biberon, vestiti, salvagenti, tutine da neonato – racconta Andrea “Spaccabarche” –, allora ti chiedi chi era quella gente, se si sono salvati, da quale disperazione dovevano scappare, e rifletti su te stesso: c’è qualcuno che sta molto peggio di me e questo ti dà quel po’ di umiltà che nella vita non fa mai male, anche perché è quella che ti consente di continuare a imparare, quindi di cambiare».

    Metamorfosi, appunto. «Si tratta soprattutto di legni di conifere, che usiamo per il fasciame degli strumenti», spiega Enrico Allorto, che con Carlo Chiesa è il maestro liutaio, «mentre per lo scheletro utilizziamo un altro legno più duro di cui non conosco il nome. Sono alberi africani oppure, chissà, di importazione, non sappiamo quelle barche da dove arrivassero. Ovviamente non hanno la resa dei veri legni di liuteria, ma cerco i pezzi più adatti: i più leggeri per simulare l’abete rosso e i più pesanti per imitare l’acero di cui è fatto il fondo. È chiaro che sono legni difficili, hanno addosso la vernice delle barche, le crepe, i buchi: mentre costruiamo gli strumenti ripariamo i danni, ma c’è una sofferenza in questi difetti e il fatto che riescano comunque a suonare scuote emotivamente. Da quei violini esce un Sos, “non lasciateci morire”, anche i musicisti suonando si commuovono».

    E a suonarli alla Scala saranno alcuni tra i più grandi al mondo: i violoncellisti Mario Brunello e Giovanni Sollima e il violinista francese Gills Apap “dialogheranno” con i tredici strumentisti dell’Accademia dell’Annunciata diretti da Riccardo Doni, mentre l’installazione scenografica sarà un dono di Mimmo Paladino, artista di fama internazionale. «Il suono di questi strumenti viene da lontano: lontano al di là del Mediterraneo, e lontano nel tempo, forse di secoli», commenta Mario Brunello, solista abituato ad esibirsi con le orchestre più prestigiose con il suo prezioso violoncello “Maggini” dei primi del ‘600. «Quel legno che ha attraversato il mare ora suona il Terzo Concerto Brandeburghese di Bach e L’Inverno di Vivaldi, poi una pagina di virtuosismo violinistico come il celebre Preludio di Kreisler o l’affascinante White Man Sleeps di Kevin Volans, compositore sudafricano. Chiude il programma Violoncellos Vibrez di Giovanni Sollima», violoncellista che nei teatri si esibisce con il suo “Francesco Ruggeri” del XVII secolo ed è il compositore italiano contemporaneo più eseguito nel mondo.

    In ouverture lo scrittore Paolo Rumiz, triestino che ha nel sangue la poetica della frontiera e del viaggio, leggerà “La memoria del legno”, testo crudo e tagliente in cui l’albero racconta in prima persona le sue metamorfosi, dalla crescita in Africa come patriarca venerabile abitato dalle anime dei trapassati, a quando viene abbattuto da una scure senz’anima e attraverso il deserto arriva al mare. Lì trova mani delicate che lo trasformano in barca per pescatori. Dimenticato sulla spiaggia, è poi violentato da mani di trafficanti e in mare aperto ode le voci del suo carico umano. All’approdo finale è marchiato a fuoco come corpo del reato e verrebbe bruciato se altre mani delicate non lo trasformassero invece in violini. «L’ho scritto in metrica rigorosamente dispari, endecasillabi e settenari – spiega Rumiz – perché il ritmo pari è quello usato per far marciare gli eserciti». “Voi non mi riconoscerete – comincia l’albero – perché quando sono arrivato puzzavo di vomito e salsedine, ma ora vi racconto la mia storia…”.

    Tutti gli artisti prestano gratuitamente i loro talenti per il progetto Metamorfosi: «L’articolo 27 porta il Vangelo nella Costituzione, dice che la pena deve tendere alla rieducazione del condannato – ricorda Mosca Mondadori – e niente come un lavoro ricostruisce la dignità delle persone». Tra le carceri di Opera a Milano), Secondigliano a Napoli, Monza e Rebibbia a Roma «diamo lavoro a venti persone con contratti a tempo indeterminato. Le persone cambiano per davvero, ne ho viste passare tante e tutte ce l’hanno fatta grazie al lavoro, sia in carcere che dopo: la misericordia supera i tempi della giustizia». Sembrano sogni, ma sono realtà imprenditoriali che richiedono grande concretezza, «i conti a fine anno devono tornare e ogni mese abbiamo stipendi da pagare, ci sostengono Intesa Sanpaolo e Confcommercio insieme a generose Fondazioni (Cariplo, Peppino Vismara, Santo Versace, Alberto e Franca Riva, Comunità di Monza e Brianza): non sono idee astratte, sono persone, e tu le vedi rinascere».

    Ne sa qualcosa Nicolae, il liutaio che “rimonta” le barche in viole e contrabbassi: «In liuteria mi dimentico di essere in carcere e mi sento utile, se sono in grado di costruire, allora non sono così scarso da non poter fare niente, solo che non ho avuto fortuna né ho trovato i riferimenti giusti nella vita. Non cerco giustificazioni per ciò che ho fatto, dico solo che ho capito che il mondo non è soldi e bella vita, ci sono tante cose piccole che possiamo dare l’uno all’altro – dice accarezzando il pezzo colorato del futuro violino che sta lavorando –. Io do il mio contributo qui dentro, in silenzio, ma poi quando qualcuno suonerà questo violino io spero che muoverà qualcosa nel mondo», assicura commosso. «A rovinarci è la sete di potere, invece la terra è di tutti e alla fine di nessuno: siamo solo di passaggio».

    L’Orchestra del Mare non si ferma qui, presto si aggiungeranno un clavicembalo, percussioni, chitarre, il liuto arabo, vari strumenti del mondo mediterraneo, «tutto ciò che si può costruire con le barche», e magari dopo la Scala arriveranno altri grandi teatri. Dal carcere di Secondigliano escono già mandolini e chitarre, la prima è stata suonata da Sting in persona l’aprile scorso nel carcere napoletano. «Il mio tormento d’amore è sempre stato la necessità di comunicare il mistero dell’Eucarestia, cioè la presenza del Crocefisso e Risorto nell’Ostia – riprende Mosca Mondadori – e questi sono strumenti eucaristici, perché hanno dentro la morte ma anche la speranza, e il loro suono arriva a tutti i cuori, anche se non credenti». Arriverà certamente ai 1.850 spettatori che hanno già fatto il “tutto esaurito” per il 12 febbraio e ai detenuti delle quattro carceri, gli unici che potranno vedere lo spettacolo in streaming nei loro auditorium.

    Solo i detenuti liutai saranno alla Scala ad ascoltare i “loro” strumenti, come fossero figli loro, due addirittura saranno in palco reale assieme al sindaco Beppe Sala, al cardinale Josè Tolentino de Mendonça, prefetto del Dicastero vaticano per la Cultura e l’Educazione, alla vicepresidente del Senato Maria Domenica Castellone, al capo del Dap (Dipartimento Amministrazione Penitenziaria) Giovanni Russo, al direttore del carcere di Opera Silvio Di Gregorio, tutti lì alla pari. Il perché lo ha spiegato papa Francesco, per il quale nel 2022 ha suonato il primo violino costruito con le barche, quello del presepe mancato: «Quando entro in carcere mi faccio sempre una domanda: perché loro e non io? Avrei potuto agire peggio di loro», che forse sono stati sfortunati, o deboli, o hanno avuto una famiglia difficile. Aiutare i carcerati, ha ricordato Francesco ai volontari della Casa dello Spirito e delle Arti, «è una delle cose che Gesù dice che ci farà entrare in Cielo, ero carcerato e siete venuti a trovarmi. Ma resta quella domanda: perché loro e non io?».

    È la stessa domanda che vale per chi partì su quelle barche diventate orchestra, fossi nato nella loro guerra, piegato dalla loro miseria, non sarei partito anch’io?, conclude Arnoldo Mosca Mondadori. «Se ci fosse mio figlio su quel gozzo, vorrei che fosse rimpatriato in Libia in un campo di concentramento o pregherei perché venisse accolto con umanità nel Paese in cui è arrivato? Questa è la domanda dirimente che, chiunque noi siamo, dobbiamo onestamente farci. Tutta Metamorfosi si riassume in questo unico interrogativo».

    https://www.avvenire.it/attualita/pagine/se-le-barche-diventano-un-orchestraalla-scala-lo-s
    #mémoire #embarcations #Méditerranée #migrations #réfugiés #naufrages #musique #instruments_de_musique #concert #Lampedusa #Orchestra_del_Mare #bois

    • #Metamorfosi

      Un progetto di progetti per trasformare il dolore in nuova speranza.

      «Metamorfosi» è un progetto della Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti in collaborazione con il Dipartimento di Amministrazione Penitenziaria e l’Agenzia delle Accise, Dogane e Monopoli.

      Il progetto è reso possibile grazie a Fondazione Cariplo, Intesa Sanpaolo, Fondazione Peppino Vismara, Fondazione della Comunità di Monza e Brianza Onlus.

      Il progetto “Metamorfosi” è stato insignito della Medaglia del Presidente della Repubblica Sergio Mattarella in occasione del 79° Festival del Cinema di Venezia durante il quale è stato proiettato il cortometraggio che racconta il progetto.

      Di fronte alla tragedia contemporanea che vede il Mar Mediterraneo come il più grande cimitero d’Europa e di fronte al dramma a cui stiamo assistendo quotidianamente di milioni di persone in fuga dalla guerra, la Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti ha voluto pensare a un progetto culturale e di conoscenza a cui ha dato il nome di «Metamorfosi».

      “Metamorfosi” è innanzitutto un concetto che vuole richiamare l’attenzione verso ogni persona costretta a fuggire dal proprio Paese a causa di guerre, persecuzioni e fame.

      “Metamorfosi” perché la proposta di porre lo sguardo su questi temi avviene attraverso non solo una metafora, ma una vera e propria metamorfosi: quella del legno dei barconi, trasportati dal molo Favarolo di Lampedusa in alcune carceri italiane, che viene trasformato in strumenti musicali e oggetti di testimonianza di carattere sacro.

      «Metamorfosi» affinché le persone e soprattutto i giovani possano conoscere una realtà, quella dei migranti, che viene spesso rimossa, guardata con indifferenza o affrontata e raccontata in modo ideologico.

      “Metamorfosi” perché a trasformare il legno dei barconi provenienti da Lampedusa in oggetti di speranza sono le persone detenute che vengono coinvolte nel progetto.

      Come nasce l’idea

      L’idea del progetto “Metamorfosi” è nata nel dicembre 2021 quando, all’interno del Laboratorio di Liuteria e Falegnameria nella Casa di Reclusione Milano-Opera, progetto istituito dal 2012, la Fondazione ha chiesto al falegname di Lampedusa Francesco Tuccio, di portare dei legni per costruire dei presepi che, nel tempo della pandemia, potessero essere un segnale di speranza per tutti, credenti e non credenti.

      Presepi dunque realizzati, sotto la guida di Francesco Tuccio, dalle persone detenute con il legno di una tragedia contemporanea.

      Nell’ambito di questa iniziativa, con alcuni dei legni è stato costruito un violino, utilizzando una tecnica risalente al 1500, con la quale in Inghilterra venivano costruite le viole da gamba.

      Il violino realizzato produce un suono che ha stupito musicisti e esecutori per la sua limpidezza.

      Il musicista e compositore Nicola Piovani, quando per primo lo ha ascoltato, ha deciso di scrivere una composizione dal titolo “Canto del legno”, che è stata eseguita davanti al Santo Padre dal primo violino dell’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, Carlo Parazzoli.

      Questo primo violino tratto dal legno dei barconi è stato chiamato “Violino del Mare”.

      La collaborazione con il Ministero dell’Interno e con l’Agenzia delle Accise, Dogane e Monopoli

      Da qui prende spunto la Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti per chiedere all’ex Ministro degli Interni Luciana Lamorgese 60 imbarcazioni provenienti dal molo Favarolo di Lampedusa, affinché potessero essere creati, all’interno della Liuteria del carcere di Opera e di altre liuterie presenti in diverse carceri italiane, strumenti musicali: violini, viole e violoncelli per la nascita di una vera e propria “Orchestra del Mare”.

      Le imbarcazioni, grazie alla collaborazione con ADM, sono state trasportate da Lampedusa all’interno del carcere di Opera.

      Il progetto prevede di far suonare questi strumenti musicali ad orchestre italiane e straniere, portando con essi una cultura della conoscenza, dell’accoglienza e dell’integrazione, attraverso la bellezza e le armonie.

      Nello specifico, nel corso del 2022 sono stati costruiti, dalle persone detenute nelle diverse Case di Reclusione, un secondo violino, una viola e un violoncello; nel corso del 2023 saranno costruiti altri 6 violini e nel corso del 2024 saranno costruiti altri 8 strumenti ad arco.

      A coordinare la formazione e il lavoro delle persone detenute sono esperti liutai, come

      il liutaio Enrico Allorto che sta coordinando la Liuteria nel carcere di Opera.

      Strumenti musicali, Croci e Rosari

      Gli strumenti ricavati dai barconi trasportati nel 2022 da Lampedusa nelle diverse carceri, verranno dunque suonati dalle orchestre che aderiranno al progetto e viaggeranno, come segno di testimonianza, in Italia e all’estero. «L’Orchestra del Mare» è perciò un progetto di adesione e prenderà vita nel momento in cui gli strumenti ricavati dai barconi verranno di volta in volta suonati dalle orchestre che aderiranno al progetto. Un viaggio per testimoniare in Italia e all’estero, attraverso l’armonia, il dramma che vivono quotidianamente migliaia di persone migranti in tutto il mondo. Nel triennio 2022- 2024, insieme agli strumenti musicali che comporranno l’"Orchestra del Mare", nei Laboratori di Liuteria e Falegnameria all’interno delle carceri, verranno costruite migliaia di croci da donare alle scuole italiane. Inoltre, con lo stesso legno dei barconi, nel carcere di Monza e in quello di Rebibbia a Roma e con il coinvolgimento della Casa di Accoglienza Profughi Centro Astalli e l’Opera Cardinal Ferrari di Milano che accoglie persone senzatetto, saranno realizzati rosari che verranno donati al Santo Padre.

      La Rete delle Liuterie e Falegnamerie nelle carceri italiane

      Con l’Agenzia delle Accise, Dogane e Monopoli e il Dap, la Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti nell’agosto 2022 ha firmato un Protocollo per la creazione di una Rete di Liuterie e Falegnamerie nelle carceri italiane al fine di dare al Paese un forte segnale di testimonianza che ponga al centro la cultura e la dignità della persona.

      Ad oggi, le Case di Reclusione coinvolte sono quelle di: Milano- Opera, Monza, Rebibbia e Secondigliano.

      In ogni laboratorio, attraverso la Cooperativa Casa dello Spirito e delle Arti, sono assunte dalle tre alle cinque persone detenute.

      L’obiettivo comune delle diverse Liuterie e Falegnamerie è, dunque, la creazione di strumenti musicali che andranno a comporre l’”Orchestra del Mare” e di oggetti dal forte significato simbolico e sacro come, appunto, croci e rosari.

      I liutai e i falegnami coinvolti nelle diverse carceri restano in comunicazione tra di loro per coordinare il lavoro delle persone detenute in coerenza con gli obiettivi del comune progetto “Metamorfosi”.

      Il percorso immersivo per gli studenti

      “Metamorfosi” è un progetto anche di conoscenza.

      Il percorso proposto alle scuole e alle Università si svolgerà, a partire dal 2023, nella Casa di Reclusione Milano-Opera, dove tre barconi sono stati posti all’interno del carcere formando quella che è stata chiamata la «Piazza del Silenzio». All’interno di questa piazza situata al centro del Carcere, i giovani potranno partecipare ad una visita guidata, con la testimonianza di persone migranti che hanno vissuto personalmente il viaggio sui barconi.
      Questa esperienza potrà essere replicata, a partire dal 2024, anche nelle altre quattro carceri in collaborazione con le scuole e le Università locali.

      I momenti del percorso

      Ciascuna uscita didattico - formativa è suddivisa in diversi momenti.

      Il primo momento è nella “Piazza del Silenzio”: un narratore introdurrà il tema partendo dall’immigrazione del passato, in particolare dal racconto dell’emigrazione italiana e di come la storia si ripeta con i suoi pregiudizi e i suoi luoghi comuni.

      Dopo questo momento introduttivo, è prevista la testimonianza diretta di una persona migrante.
      I ragazzi sono invitati poi a meditare, ognuno in silenzio su un testo diverso, sulle testimonianze scritte da persone migranti tratte dal libro “Bibbia e Corano a Lampedusa” (La Scuola editore).

      I musicisti della Piccola Orchestra dei Popoli (progetto della Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti) accompagnano questo momento suonando gli strumenti realizzati nel Laboratorio, primo tra i quali il “Violino del Mare”.

      Nella seconda parte del percorso, i ragazzi vengono accompagnati nella Liuteria dove possono conoscere le persone detenute mentre lavorano nella costruzione degli strumenti musicali.

      Un ultimo momento del percorso è di carattere teorico e accademico sui temi cardine del progetto a cura del RiRes - Unità di ricerca sulla Resilienza del Dipartimento di psicologia dell’Università Cattolica del Sacro Cuore di Milano.

      Ai ragazzi infine, è richiesto di restituire le loro emozioni, impressioni e riflessioni attraverso uno scritto personale.

      La Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti curerà una pubblicazione che racconterà l’esperienza, i pensieri e le emozioni degli studenti in collaborazione con l’Associazione Francesco Realmonte e il RiRes.

      Protocollo d’intesa tra la Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti e il Museo del Violino di Cremona

      È stato condiviso tra la Fondazione Casa dello Spirito e delle Arti e il Museo del Violino di Cremona, un protocollo di intesa nel quale uno dei violini prodotti nel carcere di Opera, è entrato nella collezione permanente del Museo del Violino e viene utilizzato presso l’Auditorium del Museo, soprattutto per momenti di natura didattica rivolti alle scuole. In queste occasioni, non solo “il Violino del Mare” viene suonato ma viene anche raccontata la sua storia attraverso il racconto delle guide e le immagini che ne testimoniano la storia.

      https://casaspiritoarti.it/it/progetti/metamorfosi

      #douleur #espoir

    • https://www.youtube.com/watch?v=6Y_7B1cCvjk&t=22s

      It was nineteen hundred and nineteen;
      Men and women were dying,
      With the stuff that the doctor called the flu.
      People were dying everywhere,
      Death was creepin’ all through the air,
      And the groans of the rich sure was sad.

      Well it was God’s almight plan,
      He was judging this old land,
      North and south, east and west,
      It can be seen,
      It killed the rich, killed the poor,
      It’s gonna kill just a little more,
      If you don’t turn away from the shame.

      Down in Memphis, Tennessee,
      The doctor said it soon would be,
      In a few days influenza would be controlled.
      Doctor sure man he got had,
      Sent the doctors all home to bed,
      And the nurses all broke out with the same.

      Well it was God’s almight plan,
      He was judging this old land,
      North and south, east and west,
      It can be seen,
      It killed the rich, killed the poor,
      It’s gonna kill just a little more,
      If you don’t turn away from the shame.

      Influenza is the kind of disease,
      Makes you weak down to your knees,
      Carries a fever everybody surely dreads,
      Packs a pain in every bone,
      In a few days, you are gone.
      To that hole in the ground called your grave.

      Well it was God’s almight plan,
      He was judging this old land,
      North and south, east and west,
      It can be seen,
      It killed the rich, killed the poor,
      It’s gonna kill just a little more,
      If you don’t turn away from the shame.

      #musique #chanson #influenza #histoire #1919 #grippe_espagnole #épidémie #blues #santé

    • #O_tempora
      https://www.youtube.com/watch?v=N-d6ryUG7sI&t=90s

      I nobili restaurano privilegi ancien regime
      Disparità in progressione esponenziale
      E tu mi chiedi ancora
      che male c’è a guardare la partita
      Ma davvero non l’hai ancora capito?
      Comunque, ricorda,
      che io le spiegazioni le ho già date
      io le mie canzoni migliori
      le ho già scritte e cantate.

      Perché a cantare non convinci mai nessuno
      se non chi è convinto di già
      ehi, voi comunisti
      fino a quando non ci avete il conto in banca,
      atei fino a quando non vi viene un brutto male
      o vi sposate nella cattedrale.
      Alternativi fino a quando non vi fanno
      l’intervistina su Vanity Fair
      fare i punk su Vanity Fair
      e X-Factor

      E voi che avete un senso critico da scuola elementare
      Per voi tutte le cose hanno il medesimo valore
      Nanni Moretti, Lo Stato Sociale, i Joy Division,
      Colapesce, ... Pasolini Godard,
      Wes Anderson, The .., la Carrà
      Un post su Facebook, una foto su Instagram
      Sorrido sempre, ciao, e viva la mia città

      E voi, post moderni per forza,
      senza stile né cultura
      Voi che elargite l’aggettivo geniale
      ad ogni cazzatina appena carina

      O voi che ritenete ancora
      che onore sia una bella parola
      Voi che mandate sempre in vacca
      qualsiasi discussione
      perché non sapete ragionare
      figuriamoci parlare
      malati cronici di dissociazione cognitiva.
      Non rinunciate mai a niente,
      se non per interesse o per paura.

      E voi che vi piace immaginarvi progressisti,
      ma certo con il giusto limite in tutte le cose,
      sennò poi tocca fare lo sforzino,
      quindi meglio inventarsi ancora scuse.

      Ad esempio per continuare
      a riempire il mondo di merda
      e massacrare animali,
      piuttosto che provare a cambiare l’un per cento
      delle vostre inutili abitudini sociali.

      E voi puntate il dito
      quando viene facile,
      ma come siete lesti
      a difendere le vostre porcherie
      non appena si parla di voi,
      non appena riguarda anche voi.

      E le feste della birra artigianale,
      la birra e la salsiccia come discorso culturale
      e l’importante è fare
      non importa cosa o come

      E ridete, bevete, e scattate, postate
      e volete ballare, ballare, ballare
      voi volete ballare, ballare, ballare, ballare
      e voi volete ballare, volete ballate, ballare, ballare,
      ballare e farvi fotografare
      col bicchiere di plastica in mano
      tutti sorridenti ed abbracciati
      in un qualsiasi locale sempre uguale.

      E voi vi meritate la musica banale di questi anni
      e tutti questi piccoli cantanti senza idee
      queste canzoni che ascoltate
      e subito dimenticate perché poi sono noiose come voi
      in questi anni senza slanci e senza eroi.

      Ma Vasco, vecchio e stanco, che canta metallaro
      non è forse più vero di tutti i pivellini
      sulle collinette dell’idroscalo.

      E poi ci siete voi che chiedete di pregare
      per i morti delle bombe
      esplose per il vostro Dio cristiano,
      o per Allah
      Voi che conoscete solo il vostro pianerottolo
      E blaterate di confini, cultura e identità

      E voi che pensate che la soluzione
      sia non guardare mai
      E siete convinti che se state male
      è colpa di chi sta peggio di voi.

      Ma voi non studiate, non leggete,
      non approfondite,
      ma fate analisi da sociologi, da economisti,
      da politologi, da scienziati
      e se vi viene un pensiero
      credete sia gagliardo
      perché non aprite mai un libro
      e arrivate con un leggerissimo ritardo
      ma prima che veniste al mondo
      era già stato analizzato,
      ribadito e confutato
      tipo un miliardo di volte

      E voi vi meritate la simpatia
      come metro di giudizio
      che poi è così che piace a voi.
      Vi meritate tutte le leggi peggiori
      di questo orrendo decadenza fine impero
      che non vuol finire mai

      Vi siete meritati Moro, Forlani,
      Andreotti, De Michelis, Craxi,
      Berlusconi, Brunetta, Schifani, Castelli, la Mussolini,
      Renzi, Salvini, la Boldrini, la Maria, la Boschi la Lorenzin

      Vi meritate questi giornalisti infami
      che naturalmente sono proprio uguali a voi
      approssimativi, distratti, ignoranti, e faziosi
      e pericolosi

      Voi che ancora scoppiate petardi
      perché siete bulletti e cafoni
      e perché vi piace il botto
      e vi fa sentire maschi
      e poi lo insegnate ai vostri figli
      poveri cristi

      Come era nel giusto Giorgio
      quando cantava scuro
      che è la lontananza
      l’unica vendetta
      l’unico perdono

      Vi lascio questo mondo
      fatene quel che vi pare,
      fino a quando non sarà lui
      a stancarsi
      di sopportare.

      E se non l’hai capito
      sto parlando di te
      Se non l’hai capito
      sto parlando di te
      sto parlando di te
      sto parlando di te
      sto parlando di te

      https://www.youtube.com/watch?v=N-d6ryUG7sI&t=90s

      #unòrsominòre #musique #chanson #musique_et_politique

    • Canzone di Alekos

      Alekos è preso
      Gli hanno strappato le unghie
      Nel cazzo ha un uncino rovente
      Le piante dei piedi livide, battute
      Le costole spaccate, frantumate
      Alekos sputa e morde
      Perde conoscenza, sputa e morde

      E Lelia l’han portata via
      Che dormiva nel letto a casa sua
      È stata bendata, è stata legata
      Sul tavolo di ferro è stata violentata
      La corrente alternata nei neuroni
      I calci, i bastoni
      Lelia urla e trema

      Se ci sentissero ora, se ci vedessero cosı̀
      Molli assuefatti collusi distratti
      Riderebbero o forse si sparerebbero in fronte
      Per non saperne più niente?

      E Jan si è dato fuoco
      In mezzo alla piazza si è dato fuoco
      Il suo cervello si è incenerito
      Il suo cuore gonfio di fatica è bruciato
      Per la Cecoslovacchia umiliata e disperata

      Hanno sparato a Giancarlo sul portone di casa
      Dieci colpi non solo uno
      Dieci buchi sulla faccia, dieci buchi nella testa
      Giancarlo non percepiva salario
      Ventisei anni, carne da martirio

      Se ci sentissero ora, se ci vedessero cosı̀
      Molli assuefatti collusi distratti
      Riderebbero o forse si sparerebbero in fronte
      Per non saperne più niente?

      E Alekos scrive poesie con il suo sangue
      Alekos scrive poesie con il suo sangue
      Non chiede pietà, sputa e morde
      Alekos scrive poesie con il suo sangue

      E a tutti gli altri noti o sconosciuti chiedo scusa per tutto
      Dico grazie, e chiedo scusa per tutto

      https://www.youtube.com/watch?v=uUoOv3QcGZE


      #torture #Alekos_Panagulis #chanson #musique #Aléxandros_Panagoúlis #dictature #dictature_des_colonels #Giancarlo_Siani #Lelia_Perez #Jàn_Palach

    • #18_aprile

      Erano partiti di notte da un porto vicino a Zwara, a ovest di Tripoli, in Libia. Quando alcune ore più tardi la balena aveva cominciato a inabissarsi in un mugghiare di metallo dopo aver urtato per una manovra sbagliata il mercantile portoghese che la Capitaneria di porto di Roma aveva inviato a soccorrerla, quelli rinchiusi nella stiva si erano ammassati gli uni sugli altri, arrampicandosi su quelli che avevano davanti e di fianco per cercare di raggiungere la botola, lassù in alto. In due si erano abbracciati in quell’inferno che era la sala macchine. “Lì dentro si sviluppa un calore tale che neanche il macchinista ci mette spesso piede”, raccontano i Vigili del fuoco che li avevano tirati fuori, un anno dopo. Persino in mezzo ai motori avevano ammassato 65 persone. I mercanti li avevano stipati in ogni interstizio, mille persone pigiate come bestie in 23 metri di barca, e li avevano spediti nel Mediterraneo con due litri d’acqua a testa e senza uno straccio di ancora perché anche il gavone di prua doveva servire per farcene entrare ancora, per aumentare il guadagno. Erano riusciti a metterne 5 per ogni metro quadro.

      –-

      Settecento chilometri senza mangiare
      Bevendo sputi, a farsi bruciare
      Da questo sole feroce riflesso dal mare
      Da questo vento che di giorno scortica e di notte gela
      E rimescola il freddo con la paura

      Che quest’acqua buia, infinita e cattiva
      È più salata dei conti che ci han fatto saldare
      Non cura la sete, marcisce le ossa
      E questa Italia non vuole arrivare
      Questa terra che non ci vuole non si fa trovare

      E questo sarcofago sul mare è un cimitero per ottocento
      Sulla tavola fredda e muta che non finisce di violentare
      A perdita d’occhio e di cuore

      Amore mio, che ti ho lasciata a patire
      Tra la fame, la sete e l’orrore
      Tra gli arti amputati spezzati calpestati
      Le bombe esportate
      I bambini soldati
      Amore mio ascoltami bene: tu non morire che ti vengo a salvare
      Appena finisce questo mare io ti vengo a salvare

      E a noi ricchi senza pudore
      Ce lo spiega la televisione
      Un mantenuto ignorante e cafone
      Con la felpa e il ghigno arrogante
      Ce lo spiega lui cosa dobbiamo pensare
      Di questa gente che prende il mare
      Per provare a non morire

      https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67661&lang=it
      https://www.youtube.com/watch?v=BpCkiqp6zNs&t=64s


      #chanson #musique #musique_et_politique #naufrage #asile #migrations #réfugiés #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #18_avril_2015 #mourir_en_mer

      #commémoration #Libye #Méditerranée #mer_Méditerranée #Zouara

    • Txa’nii Watsmen Sm’wa̱’ayin.
      Akadit łooda na laxyuubm

      T’ilgooti, ‘ap luk’wil ‘wah ‘nts’iitst
      Awil akadit łooda ła ‘wiileeksit

      Ałkadi sgüüł gabilah da k’am
      Da’al dm gwelgm mashmallows
      ’Nüün int ’wah ts’muun
      Ndo’o yaan, gyiloo ts’iks yaan

      Laandza dip g̱olda na waaba gwa̱soo, dm g̱olda na waaba gwa̱soo

      La storia e le vicende dei nativi canadesi sono meno note di quelle dei loro omologhi statunitensi, ma non meno tragiche, piene come sono di episodi di violenza, sopraffazione, discriminazione fisica e culturale. E se sono passati più di 150 anni dalla dichiarazione/auspicio che a metà Ottocento fece l’allora Primo Ministro canadese John A. Macdonald: “uccidere gli indiani da bambini”, fino a tempi assai recenti la cultura e la memoria dei popoli indigeni sono state sottoposte ad una costante opera di distruzione e marginalizzazione. Nel cercare di imporre i propri modelli socio-economico-culturali, il Canada “bianco” non si è peraltro fatto scrupolo di vietare le cerimonie tradizionali, di reprimere le manifestazioni che rivendicavano i diritti dei nativi sulla terra e sull’utilizzo delle risorse naturali, arrivando perfino a sottrarre i bambini indigeni alle famiglie, per crescerli secondo i propri canoni. Naturalmente questo processo di eradicazione culturale ha interessato anche le lingue delle nazioni indiane, lingue in alcuni casi più antiche del greco di Omero. Fortunatamente però i poco nobili sforzi dei “bianchi” non hanno ottenuto il completo annichilimento della cultura nativa. Ciò anche grazie a persone come Jeremy Pahl, archivista e insegnante di sm’algyax (la lingua della comunità Ts’msyen della British Columbia), ma anche, con il nome d’arte di Hank Saltwater, cantautore, chitarrista e violinista. “G̱al’üünx wil lu Holtga Liimi”, sua ultima opera, è un album tonico ed energetico, in cui Saltwater compie un’operazione inversa rispetto a quella di altri musicisti operanti al confine tra la musica di tradizione e quella d’autore. Egli infatti compone e canta nella lingua sm’algyax, ma adotta stili e generi musicali che usualmente non si associano ai nativi americani. In questo senso il suo primo riferimento è il country, ma le sue canzoni sono anche innervate dal rock, venate di blues, e chiaramente influenzate dai grandi songwriter, primo fra tutti Neil Young. In questo modo Saltwater afferma e dimostra che la cultura indigena è viva, vitale, e che è possibile creare canzoni nelle lingue native facendo proprie forme musicali lontane da quelle tradizionali, in un atteggiamento che, sostiene Pahl/Saltwater, in fondo è quello che gli Ts’msyen hanno sempre assunto in risposta alla colonizzazione.

      #musique #peuples_autochtones #Canada #chanson #sm’algyax #Ts’msyen #British_Columbia #Hank_Saltwater

  • #Mi_sono_fatto_da_solo

    Erano gli anni ’50, andavo alla Standa insieme a mammà
    Mi apparve un angelo e disse: «Tuo tutto questo un bel giorno sarà!»
    Tornato a casa, nel bagno, ebbi un altro segno del Fato creator:
    La mano prese lo spunto e mi trovai unto da Nostro Signor

    Mi sono fatto da solo, sull’elicottero volo
    Ma non disdegno la nave, ricordo soave della gioventù
    Mi sono fatto da solo, mi sono alzato dal suolo
    Mi sono fatto i cartelli con tutti i capelli che ormai non ho più

    Anni ’60 moderni: allestivo gli esterni del mio kolossal
    Ma con cinque o sei palazzine non potevo neanche comprarmi la Spall
    Sui ponti delle crociere passavo le sere a cantar «La vie en rose»
    Marcello, sotto la coppola, diceva: «Minchia, jè nostra ’sta ccos!»

    Mi sono fatto da solo, sull’elicottero volo
    Ma non disdegno la nave, ricordo soave della gioventù
    Mi sono fatto da solo, mi sono alzato dal suolo
    Mi sono fatto i cartelli con tutti i capelli che ormai non ho più, uè!

    Un murator Venerabile disse: «Sei abile, vieni tra i miei!
    Ecco il cappuccio e la tessera numero uno-otto-uno-sei»
    Poi anni di trucchi e di inganni, indicibili affanni, ma niente di che:
    Davo una mano a Bettino, ospitavo mafiosi, pagavo lacchè

    Mi sono fatto da solo, sull’elicottero volo
    Ma non schifo il motoscafo, da cui mangio a sbafo, facendo l’off shore
    Mi sono fatto da solo, mi sono alzato dal suolo
    Mi sono fatto sei reti tra trucchi e decreti da grande editor!

    Regalo immagini e suoni e tutti vi tengo buoni
    Ho dato un posto importante ad ogni brigante che mente per me
    Mi son comprato un paese di gente che fa le spese
    E va al lavoro contenta, sognando villazze e pensioni da re...

    Ed ora che sono il padrone di questa nazione e comando il vapor
    Ho sistemato i miei conti e c’è un branco di tonti che mi crede ancor
    Se dico che:

    Mi sono fatto da solo, sull’elicottero volo
    Ma non disdegno la nave, ricordo soave della gioventù
    Mi sono fatto da solo, mi sono alzato dal suolo
    Mi sono fatto i cartelli con tutti i capelli che ormai non ho più

    Eh eh!

    Mi sono fatto da solo, sull’elicottero volo
    Ma non disdegno la nave, ricordo soave della gioventù
    Mi sono fatto da solo, mi sono alzato dal suolo
    Mi sono fatto i cartelli con tutti i capelli che ormai non ho
    Mi sono fatto i cartelli con tutti i capelli che ormai non ho
    Mi sono fatto i cartelli con tutti i capelli che ormai non ho più!!

    https://www.youtube.com/watch?v=vIOM407p-eI&t=66s


    https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?lang=fr&id=66814
    #Berlusconi #Silvio_Berlusconi #chanson #musique

  • #Dio_Valzer - #Mara_Redeghieri

    Storia e tradizione della musica popolare Italiana
    Dio Valzer - Canti popolari anarcosindacali
    ed. Circolo Culturale Enrico Zambonini ©
    All rights reserved to their rightful owners

    01. Arroja la bomba - Mijal Ganime Lopez
    02. #Inno_individualista - Mara Redeghieri*
    03. #Il_crack_delle_banche - Mara Redeghieri*
    04. #Stornelli_d'esilio - Mara Redeghieri*
    05. #Le_quattro_stagioni - Mara Redeghieri*
    06. #Il_galeone - Mara Redeghieri*
    07. #Son_cieco - Mara Redeghieri*
    08. #Bevi_compagno_bevi - Fausto Manfredi
    09. #La_beghina - Fausto Manfredi
    10. #Canto_dei_malfattori - Mara Redeghieri*
    11. #Inno_dei_pezzenti - Mara Redeghieri*
    12. #Festa_d'Aprile - Mara Redeghieri*

    * alla chitarra Lorenzo Valdesalici

    https://www.youtube.com/watch?v=RxeYfGpkT0k


    #anarchisme #musique #chansons_populaires #Italie #musique_populaire #anarco-syndicalisme

  • La lutte des FTP-MOI, l’affiche rouge et la panthéonisation des époux Manouchian. De l’histoire au mythe.

    "Au fil du temps, l’affiche rouge, xénophobe, antisémite et anticommuniste, s’impose comme l’image iconique de la propagande nazie. Or, paradoxalement, elle devient également la preuve de la place éminente prise par des étrangers dans la Résistance, contribuant, par ricochet, à la glorification d’individus que les concepteurs de l’affiche cherchaient à stigmatiser.

    80 ans après l’exécution des hommes de l’affiche rouge, le président Macron décide de panthéoniser Missak et Mélinée Manouchian. Certes, avec le couple, c’est symboliquement tout le cortège de combattants étrangers, communistes, qui,va entrer en ce lieu. Il n’empêche, le choix de célébrer l’esprit universaliste de la résistance risque de transformer Manouchian en un héros de "roman national", au service d’un récit patriotique. A moins que le discours lénifiant du politique, cherchant à faire oublier le récent vote de la loi immigration, ne fasse du résistant un modèle "d’intégration à la française". Ce serait oublier un peu vite que les hommes du FTP-MOI étaient, pour la plupart d’entre eux, communistes, donc internationalistes. De même, le choix de panthéoniser Manouchian plutôt qu’Epstein - son supérieur hiérarchique, lui aussi exécuté par les Allemands - peut-être interrogé. Pour Annette Wievorka, « ne panthéoniser que lui, c’est coller à la propagande allemande qui en a fait un chef de bande, alors que choisir les vingt-trois permettrait de rétablir le récit historique qui a évacué les autres, républicains espagnols, juifs polonais ou communistes italiens. » "
    https://lhistgeobox.blogspot.com/2024/02/la-lutte-des-ftp-moi-laffiche-rouge-et.html

  • "El derecho de vivir en paz" de Victor Jara, un hymne de résistance dans le Chili en lutte.

    « Composé en 1969, le morceau était dédié à Ho CHi Minh et aux Vietnamiens, confrontés à des guerres sans fins, dans le cadre de la décolonisation, puis de la guerre froide. Au-delà du message anti-impérialiste, les paroles revendiquent le droit à vivre en paix, décemment. Ce message a une portée universelle, ce qui explique sans doute la reprise du titre en 2019. Tout en gardant le refrain, les manifestants ajoutent des paroles qui portent les revendications du moment : la fin des privatisations et de la misère, une nouvelle Constitution... La pandémie de Covid place un temps l’opposition sous l’éteignoir, mais, là encore, le pouvoir ne peut se débarrasser des mots du poète. En plein confinement, la soprano Ayleen Jovita Romero rompt le silence du couvre-feu en interprétant "Te recuerdo Amanda" et "El derecho de vivir en paz" depuis son logement. Comme le montre la vidéo ci-dessus, une salve d’applaudissement, provenant des immeubles alentours, salue la performance.

    C° : Les tenants de la dictature, puis du néolibéralisme, n’ont jamais pu se débarrasser de la voix et des mots de Jara. Tel le sparadrap du capitaine Haddock, ils collent aux basques des bourreaux d’un chanteur dont la mémoire continue d’être entretenue par la gauche chilienne.
    Le Stade National de Santiago, où fut supplicié le chanteur, a été rebaptisé en 2003 Estadio Victor Jara. Juste hommage à l’une des nombreuses victimes de Pinochet, dont le nom ne mérite d’atterrir en revanche que dans les poubelles de l’histoire. »

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2024/01/el-derecho-de-vivir-en-paz-de-victor.html

  • "Welches Gedächtnis arbeitete hier? In Sarajevo, schrieben die Zeitungen, habe es das melancholischste Konzert gegeben, was am Regen nicht liegen konnte. Der Regen kennt keine Melancholie. Zagreb sagte man das emotional ergreifendst Konzert nach, und in Belgrad fand sich das grösste Publikum zusammen.
    Das Konzert in der serbischen Hauptstadt wurde das lebendigste der drei Bijel-Dugme-Auftritte. Die Menschen hatten jugoslawische Fahnen bei sich, und den Musikern fiel es sichtlich schwer, hier as Abschiedskonzert zu geben. Ein Journalist beschwert sich in Belgrad über den Massenauflauf. Er freue sich, hiess es, dass diese „Krankheit“ wieder seine serbische Hauptstadt verlassen habe.
    Wie ein Mensch zu einer solchen Haltung und Aussage kommen kann, ist mir nur mit einer Auslöschung seines Gedächtnisses erklärbar. Nicht nur eine Verdrängung ist hier am Werke, sondern eine noch tiefere Verwerfung, unter der die blanke biographische Not lauert. Die Not. Einsamste unter den Verwandten der Angst."
    #Bijelodugme #concert #musique #communauté #yougonostalgie #postyougoslave

    Sterne erben, p. 86-87