• Q ça rentre pas ds les cases Zézette Facebouc :-D :-D :-D #Facebook
     :-D :-D :-D

    Votre compte est restreint pendant 28 jours
    Vos publications précédentes ne respectaient pas nos Standards de la communauté. Vous ne pouvez donc pas effectuer certaines actions, comme publier ou commenter.
    7 déc. 2023
    Votre publication ne respectait pas nos Standards de la communauté concernant les discours haineux
    4 nov. 2023
    Votre commentaire ne respectait pas nos Standards de la communauté concernant les discours haineux
    20 oct. 2023
    Votre publication ne respectait pas nos Standards de la communauté concernant les discours haineux
    22 août 2023
    Votre publication ne respectait pas nos Standards de la communauté concernant les discours haineux
    17 août 2023
    Votre publication ne respectait pas nos Standards de la communauté concernant les discours haineux
    14 août 2023
    Votre publication ne respectait pas nos Standards de la communauté concernant les discours haineux
    18 juin 2023
    Votre publication ne respectait pas nos Standards de la communauté concernant les discours haineux
    13 juin 2023
    Votre publication ne respectait pas nos Standards de la communauté concernant les discours haineux
    13 juin 2023
    Votre publication ne respectait pas nos Standards de la communauté concernant les discours haineux
    4 juin 2023
    Votre publication ne respectait pas nos Standards de la communauté
    20 mai 2023
    Votre publication ne respectait pas nos Standards de la communauté concernant les discours haineux

  • Aux gens qui me suivent /suivaient sur FB, ou Blogger (ça nous rajeunit pas), je les informe que j’ai encore été censuré sur FB pour un gag second degré à propos des danois ( qui prévoient de censurer l’humour à propos du coran) ... C’est pas gagné, le combat contre la bêtise et la démagogie est éternel. Je vais de nouveau sévir ici, en attendant d’évoluer sur wordpress, ou ailleurs. Merci de votre bienveillance :-) #vangauguin #information #censure #facebook #ironie #politique #danois #démagogie #humour #religion

  • Israël/Gaza  : les réseaux sociaux entre censure des voix palestiniennes et démultiplicateur de haine (Publié le 02.11.2023)

    https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/actualites/israel-gaza-reseaux-sociaux-entre-censure-des-voix-palestiniennes-et-demulti

    Hausse alarmante de la haine en ligne, censure des contenus palestiniens, faille de modération… depuis la vague de violence qui a éclaté le 7 octobre en Israël et à Gaza, nous sommes préoccupés par la haine et la censure qui profilèrent sur les réseaux sociaux. Nos équipes d’Amnesty Tech ont analysé plusieurs exemples, réunis dans cet article.

    Des publications antisémites

    Nos équipes ont aussi recensé plusieurs publications antisémites, dont un grand nombre appellent à la haine et à la violence contre les personnes juives. Des recherches menées dernièrement par le Centre de lutte contre la haine numérique (CCDH) ont d’ailleurs révélé une prolifération des contenus antisémites sur X ces derniers mois.

    Sur fond d’escalade de violences en Israël et à Gaza nous appelons les entreprises qui gèrent les réseaux sociaux à s’attaquer à la vague de haine et de racisme qui déferle en ligne contre les communautés palestinienne et juive.

    «  Shadow ban  » des contenus palestiniens

    Certains contenus issus de comptes de Palestiniens ou de personnes défendant leurs droits ou relayant simplement des informations sur la situation à Gaza auraient été censurés par les réseaux sociaux. C’est ce que l’on appelle le «  shadow banning  » ou «  bannissement furtif  » qui signifie donc que des contenus palestiniens auraient bénéficié d’une visibilité presque nulle. La directrice d’Amnesty Tech, Rasha Abdul-Rahim, s’est dite vivement préoccupée par ces informations.

    « Tandis qu’Israël intensifie ses bombardements sans précédent sur la bande de Gaza, nous sommes extrêmement préoccupés par les informations faisant état du blocage partiel, parfois même de la suppression de contenus publiés par des défenseur·e·s des droits des Palestinien·ne·s » Rasha Abdul-Rahim, directrice d’Amnesty Tech

    La population palestinienne de la bande de Gaza est de plus en plus soumise à des coupures des moyens de communications, qui limitent sa capacité à chercher, recevoir et transmettre des informations. Les inégalités dans la modération des contenus par les plateformes de réseaux sociaux risquent d’affaiblir encore plus la capacité des Palestinien·ne·s à l’intérieur comme à l’extérieur de la bande de Gaza d’exercer leurs droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

    Les failles abyssales des réseaux sociaux dans la gestion des contenus

    Des recherches ont montré que, sous couvert de neutralité, les systèmes fondés sur l’Intelligence Artificielle (IA) reproduisaient souvent les préjugés existant déjà dans la société. Le 19 octobre 2023, META s’est excusée d’avoir ajouté le mot « terroriste » dans des traductions de profils Instagram contenant les mots « Palestinien » et « Alhamdulillah » (qui signifie Dieu soit loué), ainsi que l’émoji drapeau palestinien. Elle a aussi abaissé de 80 % à 25 % le seuil de certitude requis pour « cacher » un contenu hostile, pour les contenus provenant en grande partie du Moyen-Orient. Cette mesure était une tentative d’endiguer le flux de propos hostiles, mais risque aussi d’entraîner des restrictions excessives des contenus.

    En mai 2021, un rapport de l’organisation Business for Social Responsibility a montré que les contenus en langue arabe faisaient d’avantage l’objet d’une «  modération excessive  » sur les plateformes de Meta contrairement à des contenus dans d’autres langues, dont l’hébreu. Des publications signalées à tort ont contribué à réduire la visibilité et l’engagement de publications en arabe.

    La responsabilité des réseaux sociaux

    Plusieurs de nos recherches [1] ont déjà révélé comment les algorithmes de plateforme comme Facebook ont contribué à de graves violations des droits humains.

    Ces enquêtes sur la responsabilité de Facebook dans des violations commises en Ethiopie ou au Myanmar ont montré la nuisance du modèle économique de Meta basé sur les algorithmes. Conçus pour générer un maximum d’engagement, les algorithmes entraînent souvent une amplification disproportionnée de contenus comme les appels à la haine incitant à la violence, à l’hostilité et à la discrimination.

    Dans ce contexte, il est impératif que les géants technologiques s’emploient à remédier aux conséquences réelles de leurs activités sur les droits humains afin qu’elles ne contribuent pas et ne permettent pas à la haine, au racisme et à la désinformation de proliférer.

    [1] https://www.amnesty.fr/actualites/facebook-a-contribue-au-nettoyage-ethnique-des-rohingyas et https://www.amnesty.fr/actualites/meta-facebook-a-contribue-a-des-violations-dans-le-conflit-en-ethiopie

    • This constellation of factors—increasing disinformation on some platforms, the closure of tools used to study social media, lawsuits against investigations on disinformation—suggests we may face an uphill battle to understand what happens in the digital public sphere in the near future. That’s very bad news as we head into 2024, a year that features key elections in countries including the UK, Mexico, Pakistan, Taiwan, India and the US.

      Elections in Taiwan are of special interest to China, and journalists report that Taiwan has been flooded by disinformation portraying the US as a threat to the territory. One story claimed that the Taiwanese government would send 150,000 blood samples to the US so America could engineer a virus to kill Chinese people. The goal of these stories is to encourage Taiwanese voters to oppose alliances with the US and push for closer ties to mainland China. Taiwanese NGOs are developing fact-checking initiatives to combat false narratives, but are also affected by reduced access to information on social media.

      The prime minister of India, Narendra Modi, has enacted legislation to combat fake news on social media and it seems likely that these new laws will target government critics more effectively than Modi’s supporters. The 2024 US presidential election, meanwhile, is shaping up to be a battle of the disinformation artists. Serial liar Donald Trump, who made more than 30,000 false or misleading claims in his four years in office, is competing not only against the incumbent Joe Biden, but against anti-vaccine crusader Robert F Kennedy, who was banned from Instagram for medical disinformation, before having his account restored when he became a presidential candidate.

      If there is any hope for our ability to understand what really happens on social media next year, it may come from the European Union, where the Digital Services Act demands transparency from platforms operating on the continent. But enforcement actions are slow, and wars and elections are fast by comparison. The surge of disinformation around Israel and Gaza may point to a future in which what happens online is literally unknowable.

      sur le rôle de catalyseur des réseaux sociaux
      Massacre des Rohingya : « Facebook a joué un rôle central dans la montée du climat de haine » en Birmanie
      https://archive.ph/DMWO8

      #internet #média #réseaux_sociaux #X #meta #facebook #propagande #désinformation #opacité #critique

  • Meta in Myanmar, Part I: The Setup - Erin Kissane’s small internet website
    https://erinkissane.com/meta-in-myanmar-part-i-the-setup

    The harms Meta passively and actively fueled destroyed or ended hundreds of thousands of lives that might have been yours or mine, but for accidents of birth. I say “hundreds of thousands” because “millions” sounds unbelievable, but by the end of my research I came to believe that the actual number is very, very large.

    #facebook #génocide #myanmar

  • Affaire « Lafarge ». Les moyens d’enquête utilisés et quelques attentions à en tirer - Rebellyon.info
    https://rebellyon.info/Affaire-Lafarge-Les-moyens-d-enquete-25197

    Suite aux 35 arrestations des 5 et 20 juin dernier, les entretiens menés avec les arrêté.e.s ont en partie révélé l’ampleur de ce que l’État est prêt à déployer pour traquer celleux qui s’opposent au ravage écologique et industriel. Ecoutes, filatures, logiciel espion, reconnaissance faciale, balise GPS...

    À noter que plusieurs des personnes visées par ces réquisitions ont vu leur compte en banque clôturé sans explication ou ont subit des #contrôles_domicilaires très poussés par la CAF. Une clôture de compte bancaire inexpliquée peut ainsi être un signe de surveillance.

    La police dit ne pas envoyer de réquisitions à Riseup par peur qu’iels ne préviennent les personnes concernées, et considérant que Riseup ne leur répondra probablement jamais. Cela semble confirmer que l’utilisation de fournisseurs mail militantes mettant en œuvre un certain nombre de protections et de système de chiffrement tels que #Riseup leur pose beaucoup plus de problèmes d’accès que dans le cas de fournisseurs commerciaux [6]. (Il va sans dire que l’utilisation de clés de chiffrement PGP pour les échanges de mails ajoute une couche de protection supplémentaire).

    [...] Sans tomber dans le fantasme d’une surveillance permanente et omniprésente, autant prendre un certain nombre de mesures pour se protéger du traçage policier, tout en veillant à ce que ça ne nous pourrisse pas trop la vie et que ça ne nous empêche pas de nous organiser collectivement.

    Nous travaillons à une analyse plus poussée de ces premiers éléments et d’autres. Vous pouvez nous contacter à lesmoyens @ systemli.org

    #lafarge #police #justice #luttes #enquête #SDAT #ADN #vidéosurveillance #Reconnaissance_faciale #téléphonie #fadettes #géolocalisation #logiciel_espion #IMSI_catchers #écoutes #CAF #Pôle_emploi #impôts #ANTS #blablacar ++ #SNCF #FlixBus #banques #Twitter #Facebook (refus !) #Instagram #sonorisation_de_véhicule #boîtiers_GPS #Filatures #sociétés_d'autoroute #Demande_de_photos_des_véhicules_aux_péages_autoroutiers

    • Lors de la dernière audition, à court de nouvelles déductions, Z. avait finit par me questionner à propos d’un billet de France Culture sur la dissolution des Soulèvements de la Terre, écouté le matin même dans sa voiture. Il me précise que l’éditorialiste Jean Leymarie y critique la dissolution mais interroge la « radicalisation du mouvement » : « Leymarie cite le philosophe Pascal et son adage - la justice sans la force est impuissante mais la force sans la justice est tyrannique ? Continuerez vous malgré votre mesure de garde à vue à légitimer l’usage de la violence ? N’avez vous pas peur que votre mouvement devienne tyrannique ? Allez vous vous ranger du côté de la justice ? »

      Ce qui est bien quand on est seul à faire les questions et à savoir que les réponses ne viendront pas, c’est que l’on a toujours la possibilité de se les poser à soi-même et à son corps de métier. Une semaine après nos sorties de garde à vue, des policiers tuaient une fois de plus dans la rue un adolescent des quartiers populaires, provoquant le soulèvement politique le plus fracassant qu’ait connu ce pays depuis les Gilets Jaunes, avant d’envoyer des centaines de nouvelles personnes en prison. Alors que la conséquence que les policiers en tirent quant à eux est de revendiquer aujourd’hui, avec l’appui du ministère de l’Intérieur, un statut d’exception à même de les faire échapper à la loi, la question de ce que devient la force sans la justice est tragiquement d’actualité.

    • Quand je suis emmené pour la dernière fois dans son bureau pour l’audition finale, il ne nous cache cette fois pas sa forte déception et l’étonnement des enquêteurs de ne pas avoir été suivis par la juge. L’un deux soufflera d’ailleurs à une autre personne que celle-ci est « à moitié en burn out ». Lui confirme en tout cas qu’elle a estimé que « les conditions de sérénité des débats n’étaient pas réunies ». On peut imaginer, au-delà de toute autres considérations guidant cette décision, que la juge doit à minima répugner à ce que son indépendance soit publiquement mise en débat et à ce que le doute continue à se distiller sur son instrumentalisation au profit d’une urgence gouvernementale à mettre fin aux Soulèvements de la Terre. D’autant que depuis l’affaire Tarnac, les juges d’instruction savent bien que la fragnolite peut toujours les attendre au tournant, et depuis Bure que les associations de malfaiteurs trop enflées politiquement peuvent finir en relaxe.

    • Le capitaine nous affirme d’ailleurs que justement la SDAT « cherche aujourd’hui de nouveaux débouchés » du côté de l’« écologie » et « des violences extrêmes ».

      [...]

      Z. dira à plusieurs reprises que la seule raison pour laquelle la SDAT a pu « lever le doigt » pour être chargée de l’affaire était les « tentatives d’incendies sur des véhicules de l’usine », et que « sans le feu » tout ceci serait sans doute resté dans une catégorie de délit inférieur sans bénéficier de leur attention

      [...]

      Au long des 4 jours, on constate que Z. oscille quant à lui maladroitement entre une surqualification des faits incriminés seule à même de justifier que les moyens de la SDAT soit employée dans cette affaire, et une posture opposée visant à déjouer les critiques sur l’emploi des moyens de l’anti-terrorisme à l’encontre d’actions écologistes qui peuvent difficilement être qualifiée comme telles. Il estime d’un côté que notre mise en cause de l’emploi de la SDAT dans la presse est déplacée puisque la qualification « terroriste » n’est pas retenue dans le classement de cette affaire et que la SDAT agirait ici comme un « simple corps de police ». Mais il nous exposera par ailleurs dans le détail comment seuls les moyens exceptionnels de l’anti-terrorisme ont pu permettre de mener une telle enquête et que « nul autre qu’eux » aurait été capable de fournir ce travail.

      Il faut dire que la taille du dossier d’instruction encore incomplet est de 14 000 pages, ce qui représente à ce que l’on en comprend six mois de plein emploi pour un nombre significatif de policiers, et donne une idée du sens des priorités dans l’exercice de la justice dans ce pays. A sa lecture ultérieure et en y explorant dans le détail l’amplitude des moyens qu’ont jugé bon de déployer les enquêteurs pour venir à la rescousse de Lafarge, les mis en examen constateront qu’ils avaient effectivement carte blanche. L’officier concède d’ailleurs à mon avocat que la police est, ces dernières années, une des institutions les mieux dotées financièrement du pays, et admet que leurs syndicats font quand même bien du cinéma. En l’occurrence cette manne a été mise au service de ce qui paraît être devenu ces derniers mois deux impératifs catégoriques pour le gouvernement français et les entreprises qui comptent sur sa loyauté à leur égard. En premier lieu produire une secousse répressive suffisante pour décourager toute velléité de reproduction d’un telle intrusion. Il doit demeurer absolument inconcevable que la population fasse le nécessaire et mette elle-même à l’arrêt les infrastructures qui ravagent ses milieux de vie. En second lieu, étendre encore le travail de surveillance et de fichage déjà à l’œuvre sur un ensemble de cercles jugés suspects en s’appuyant sur les moyens débridés offerts par l’enquête.

    • Il veux savoir si j’ai lu les brochures visant à attaquer les #Soulèvements_de_la_Terre, de ceux qu’il qualifie d’« #anarchistes individualistes ». Les accusations portées à notre égard y sont selon lui fort instructives et mettent en cause les faits et gestes de certaines personnes d’une manière qui s’avère sans doute pertinente pour l’enquête. C’est notamment à partir de ces fables intégralement versées au dossier que la SDAT justifie certaines des #arrestations, et fonde une partie de la structure incriminante de son récit sur ces « cadres des Soulèvements » qui resteraient « au chaud » en envoyant d’autres personnes au charbon. Ce sont d’ailleurs ces mêmes pamphlets, publiées sur certains sites militants, que le ministère de l’Intérieur reprend avec application pour fournir des « preuves » de l’existence et de l’identité de certains soit-disant « #dirigeants », et alimenter, dans son argumentaire sur la dissolution, l’idée d’un mouvement « en réalité vertical ». Z. est en même temps « bien conscient », dit-il, que ces écrits, sont « probablement l’expression de « guerres de chapelles », comme ils peuvent en avoir eux-même de services à service ». Cela ne l’empêche pas de proposer à une autre personne, arrêtée lors de la première vague, de prendre le temps de les lire pendant sa garde à vue « pour réaliser à quel point » elle se serait fait « manipuler ».

      #récit #autonomie #surveillance #police_politique #SDAT (héritage du PS années 80) #arrestations #interrogatoires #SLT #écologie #sabotage #anti_terrorisme #Lafarge #Béton

    • Lafarge, Daesh et la DGSE
      La raison d’Etat dans le chaos syrien

      https://lundi.am/Lafarge-Daesh-et-la-DGSE

      Ce mardi 19 septembre se tenait une audience devant la cour de cassation concernant l’affaire Lafarge en Syrie dans laquelle le cimentier et ses dirigeants sont soupçonnés de financement du terrorisme. Alors que le terme terrorisme plane frauduleusement autour du désarmement de l’usine de Bouc-bel-Air, voilà l’occasion d’une petite mise en perspective.

      #lafarge #daesh #dgse #syrie

  • Thierry Breton : un néo-fascisme néolibéral, pourquoi pas ? - Vu du Droit Régis de Castelnau - vududroit.com

    Avec la fin du gaullisme politique porté en terre par les successeurs du Général, avec la disparition d’un PCF outil puissant de la classe ouvrière, avec la trahison du Parti socialiste fourrier du néolibéralisme, la France a emprunté le toboggan du déclin la conduisant à la sortie de l’Histoire. Pour faire bon poids le même Parti socialiste a offert à nos oligarques un président de la République conforme à leurs vœux, incapable politique, corrompu et soucieux de leurs intérêts.


    Tout à son anomie dépressive et son pessimisme foncier, notre pays continue à se passionner pour des polémiques secondaires quand elles ne sont pas dérisoires. Face à la catastrophe économique qui vient, confronté à une crise migratoire majeure, à une perte du contrôle public de parties considérables de son territoire, à l’effondrement de son système éducatif, celui de son système de santé, chassé d’Afrique, dirigé par un incompétent dépassé, il se passionne pour les conséquences et se désintéresse des causes. Et les domestiques d’un système médiatique asservi essaient de nous intéresser à une rencontre entre le chef de l’État et les dirigeants des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale. Rencontre sans autre intérêt que de démontrer la servilité de ces mêmes partis qui ont tous été à la soupe pour assurer Macron de leur connivence. Et s’il en était besoin, de démontrer une fois de plus l’inconscience narcissique de celui-ci réclamant qu’on lui offre la possibilité d’un troisième mandat !

    Diversion vestimentaire
    Gabriel Attal, malgré son jeune âge, est un politicien roué. Après les polémiques Sardou/Armanet, Médine chez les verts, le voilà qui a lancé une opération de diversion de grand style. Plutôt que de parler de l’effondrement du système éducatif français, du nombre et du niveau des professeurs, des moyens de l’éducation nationale, il a jeté un chiffon rouge en forme de vêtement à « intention » religieuse sur lequel l’infosphère s’est précipitée.

    La bande de Mélenchon et Mélenchon lui-même, organisant un festival d’hypocrisie et de mauvaise foi, et bénéficiant du soutien des belles âmes intellectuelles habituelles. Parmi celles-ci, un certain Jean-Bernard Spitz, « spécialiste de philosophie politique » assène sans mollir un certain nombre d’énormités relayées avec gourmandise par des cohortes d’ignorants trouvant là, l’aliment de la supériorité morale qu’ils s’attribuent.  « L’idée même d’un vêtement “religieux” est une absurdité. Dans une république laïque, aucun vêtement n’est ni musulman, ni juif, ni chrétien. »  Ah bon ? La kippa, un vêtement qui couvre une partie de la tête, n’est pas juif ? Les habits « sacerdotaux » que portent prêtres, évêques, cardinaux et papes ne sont pas chrétiens ? Notre spécialiste en philosophie va plus loin :  « Car, dans un État qui prétend être respectueux des droits des individus, on ne juge pas les intentions, mais les actes. L’idée d’un vêtement religieux par destination conduirait à juger différemment un seul et même acte — le port d’une robe longue — en fonction de l’intention de celle qui l’accomplit. C’est la définition même de l’arbitraire, car un État de droit applique une règle uniforme à des actes extérieurement identiques. »  Mais dites cher spécialiste, c’est ce que fait le Code pénal à longueur d’articles, à rechercher et à qualifier les intentions. Pour leur appliquer des règles différentes. Par exemple, je renverse un piéton en voiture et le tue. Je n’ai pas fait exprès : homicide involontaire. Je l’ai fait exprès, homicide volontaire avec arme (par « destination » justement), la voiture. J’avais prémédité mon coup, assassinat avec arme. Un seul acte, cinq qualifications possibles, cinq peines différentes. Et c’est précisément parce qu’il est respectueux des individus qu’un État civilisé opère de cette façon.

    Et pendant que se poursuivent ces polémiques rageuses qui sont autant d’opérations de diversion et dont le niveau témoigne de la pauvreté, les mauvais coups se succèdent.

    Thierry Breton en mode Jdanov
    Dernier en date, celui que Thierry Breton, le commissaire politique nommé par Macron à la Commission européenne pour faire régner l’ordre numérique, nous a annoncé avec gourmandise. Depuis le 25 août, un règlement du Parlement européen et du Conseil est désormais applicable à l’ensemble de l’Union. Composé de 82 articles et de 155 considérants, ce texte interminable et particulièrement confus ne poursuit en fait qu’un seul objectif, celui de doter les institutions des pays de l’UE d’un pouvoir de censure a priori sur les réseaux sociaux.

    Dès le début de l’exposé des motifs, on annonce la couleur :  « De plus en plus, les États membres adoptent ou envisagent d’adopter des législations nationales sur les matières relevant du présent règlement, imposant notamment des obligations de diligence aux fournisseurs de services intermédiaires en ce qui concerne la manière dont ils devraient combattre les contenus illicites, la désinformation en ligne ou d’autres risques pour la société. »  Il s’agit tout simplement d’obliger les plates-formes numériques qui gèrent les réseaux sociaux à censurer ceux-ci.

    On sait que les sociétés privées qui gèrent YouTube, Facebook, Twitter et autres TikTok pratiquent depuis longtemps la censure. Elles ont mis des algorithmes et des comités de surveillance qui doivent supprimer les contenus des mal-pensants, soit carrément les bannir. On sait le rôle qu’elles ont joué au moment de l’élection présidentielle américaine de 2020, avec notamment la suppression brutale du compte Twitter d’un des candidats, à savoir Donald Trump, malgré le fait qu’il soit suivi par 98 millions de personnes. On sait aussi sa chasse aux contenus faisant état preuve à l’appui de la corruption du fils de l’autre candidat Joe Biden. Mais pour les gouvernements occidentaux, ce n’est pas suffisant et on a vu se multiplier les tentatives pour mettre en place des dispositifs contraignants pour les plates-formes.

    C’est ce qui s’est produit en France avec la loi scélérate présentée par l’ancienne députée Laetitia Avia et votée par le groupe macroniste accompagné des parlementaires LR, jamais en retard d’une atteinte aux libertés publiques. Le texte était une grossière violation de la Déclaration des droits de l’Homme qui fait partie de notre Constitution, et le Conseil constitutionnel n’a pu faire autrement que de l’annuler. Faisant sortir la destruction d’une liberté publique fondamentale par la porte, que Thierry Breton vient triomphalement de faire rentrer par la fenêtre européenne.

    Pour bien comprendre l’enjeu de cette forfaiture, il faut rappeler une fois de plus les principes de la liberté d’expression telle qu’ils sont garantis par notre Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen et par toutes celles qui s’en sont inspirées. Les articles 10 et 11 consacrent la liberté d’opinion qui est absolue et la liberté d’expression qui l’est également, mais avec la possibilité, si un intérêt général supérieur l’exige, de certaines restrictions. En France ce sont celles qui sont contenues dans la loi de 1881 improprement appelée « loi sur liberté de la presse ». Avec des conditions de procédure très strictes, elle pose deux principes : tout d’abord le contrôle des excès de la liberté d’expression ne peut se faire qu’a posteriori, ensuite ce contrôle et les sanctions éventuelles qui s’y attachent ne peuvent être effectuées que par un juge.

    Un néo-fascisme néolibéral, pourquoi pas ?
    C’est de tout cela que Thierry Breton veut se débarrasser. Au nom d’une soi-disant protection des citoyens et des consommateurs, le pouvoir administratif veut se doter d’un pouvoir de censure  a priori . Comme on l’a vu, la régulation de la liberté d’expression sur les réseaux se faisait de deux façons, tout d’abord par la censure pratiquée par les plates-formes elle-même et ensuite par le biais des procédures judiciaires diligentées par les victimes des infractions.

    Mais pour les gouvernements européens, ce n’est pas suffisant. Pour des systèmes où tous les grands médias sont aujourd’hui confisqués par les oligarchies, la liberté de parole et les possibilités offertes par les réseaux numériques de s’opposer, de contester et de combattre les pouvoirs en place leurs sont insupportables. C’est la raison pour laquelle il a été décidé de ne plus s’en remettre au bon vouloir des plateformes pour pratiquer leur censure interne, mais de les obliger à le faire. Cette sous-traitance va utiliser un moyen très simple : dès lors que les pouvoirs en place auront repéré un contenu qui les gêne, elles useront d’un pouvoir d’injonction donné aux supports concernés pour le supprimer immédiatement. À défaut d’obéir à cette injonction, les plateformes s’exposeront à des amendes aux montants considérables pouvant aller jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires global. Mais elles courront également le risque d’être supprimées, ni plus ni moins. On imagine évidemment le pouvoir d’intimidation considérable d’un tel dispositif, d’abord sur les fournisseurs, mais également sur l’autocensure que ne manqueront pas de pratiquer ceux qui veulent pouvoir continuer à s’exprimer. Quant au respect de la Déclaration des droits de l’Homme, est-il nécessaire de faire un commentaire ?

    Concernant les critères qui permettent d’ouvrir la voie à la procédure d’injonction et par conséquent de censure, le règlement n’y va pas par quatre chemins et annonce la couleur dans son considérant 12 :  « Il convient, en particulier, de donner une définition large de la notion de “contenu illicite” de façon à ce qu’elle couvre les informations relatives aux contenus, produits, services et activités illégaux. »  S’agissant d’une législation répressive, c’est le contraire qui devrait s’appliquer, celui de l’interprétation stricte. Mais envoyer par-dessus bord les principes fondamentaux des libertés publiques, ce n’est pas ce qui gêne Thierry Breton. Lequel a d’ailleurs annoncé la couleur lors d’une interview télévisée expliquant clairement sa volonté de criminaliser, certes, les « contenus haineux », mais aussi et surtout « les appels à la révolte ». Cette passion du commissaire politique pour la censure s’est d’ailleurs transformée en rage avec l’arrivée d’Elon Musk à la tête de Twitter et son annonce d’en faire un espace de liberté d’expression.

    L’installation de la société autocratique voulue par le bloc qui a installé Emmanuel Macron à l’Élysée se poursuit sans que les organisations politiques représentées à l’Assemblée nationale ne s’en émeuvent, preuve de l’effondrement de leur culture des libertés. Les parlementaires européens des mêmes organisations ont tranquillement voté le texte européen scélérat. À l’exception du Rassemblement national qui s’est courageusement abstenu…

    #néo-fascisme #capitalisme #ue #union_européenne #censure #bruxelles #thierry_breton #gabriel_attal #en_vedette #surveillance #numérique #médias #YouTube #Facebook #Twitter #TikTok #vêtement

    Source : https://www.vududroit.com/2023/09/thierry-breton-un-neo-fascisme-neoliberal-pourquoi-pas

  • Instagram et Facebook annoncent de nouvelles options pour s’affranchir des recommandations algorithmiques
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2023/08/22/instagram-et-facebook-annoncent-de-nouvelles-options-pour-s-affranchir-des-r

    Les utilisateurs de l’Union européenne pourront désormais consulter Reels, stories et résultats de recherche en dehors de toute recommandation personnalisée. Meta souhaite ainsi se conformer au règlement européen sur les services numériques (DSA).

    Les utilisateurs européens de Meta auront bientôt davantage de moyens pour échapper aux recommandations algorithmiques sur Facebook et Instagram. Dans un post de blog publié mardi 22 août, Nick Clegg, président responsable des affaires publiques de la maison mère des deux réseaux sociaux, a annoncé que les internautes de l’Union européenne (UE) auront désormais la possibilité de voir les « Reels » et les « stories » – vidéos ou séquences courtes respectivement inspirées de TikTok et Snapchat – ainsi que les résultats d’une recherche sans aucune curation algorithmique.

    « Par exemple, sur Facebook et Instagram, les utilisateurs auront une option leur permettant de voir uniquement les stories et les Reels postés par les personnes qu’ils suivent, classés par ordre [anté]chronologique, du plus récent au plus ancien, détaille ainsi Nick Clegg. Ils auront aussi la possibilité de voir des résultats de recherche basés uniquement sur les mots qu’ils auront utilisés, plutôt que des résultats personnalisés fondés sur leur activité passée et leurs centres d’intérêt. »

    L’objectif pour Meta : se conformer au règlement européen sur les services numériques (Digital Services Act, DSA), adopté en avril 2022, dont les premières mesures entrent en application vendredi. Il impose aux grandes plates-formes de permettre à leurs utilisateurs de refuser les recommandations personnalisées de contenus. C’est d’ailleurs pour le même motif que le réseau social TikTok, au début du mois d’août, avait aussi fait savoir qu’il serait désormais possible pour ses utilisateurs de l’UE de choisir de consulter des vidéos populaires dans une région donnée plutôt qu’une sélection algorithmique de contenus.

    « Plus de 1 000 personnes travaillent actuellement sur le DSA » à Meta, assure Nick Clegg, afin de « développer des solutions pour répondre à [ses] exigences ». Meta avait, par ailleurs, déjà mis en place des changements concernant ses recommandations personnalisées, mais ces derniers ne concernaient alors que les fils d’actualité et non les Reels et les stories : en mars 2022, Instagram avait ainsi (ré) introduit un fil d’actualité purement chronologique – ce qui avait été la norme sur le réseau social de 2010 à 2016 –, tandis que Facebook, en juillet de la même année, avait créé un onglet « fil de publications ». Celui-ci permet par exemple d’afficher uniquement les contenus, par ordre chronologique, de ses « amis » ou des « pages » suivies sur le réseau social.

    #Meta #Facebook #Instagram #DSA #Politique_numerique

  • L’arrivée de #meta sur le fédivers est-elle une bonne nouvelle ?
    https://www.laquadrature.net/2023/08/09/larrivee-de-meta-sur-le-fedivers-est-elle-une-bonne-nouvelle

    Le fédivers (de l’anglais fediverse, mot-valise de « fédération » et « univers ») est un ensemble de médias sociaux composé d’une multitude de plateformes et de logiciels, où les uns communiquent avec les autres grâce à un protocole…

    #Censure #Données_personnelles #Surveillance #facebook #fédiverse #interop #mastodon #régulation

  • La Chine envisage de limiter les mineurs à deux heures par jour sur leur téléphone La Tribune - reuters.com - Reportage Josh Ye à Hong Kong, rédaction de Pékin et Liz Lee ; version française Gaëlle Sheehan, édité par Kate Entringer

    L’Administration chinoise du cyberespace (CAC) a exprimé le souhait que les fournisseurs de smartphone introduisent des programmes comprenant des « modes mineur », interdisant aux utilisateurs de moins de 18 ans d’accéder à Internet sur des appareils mobiles entre 22 heures et 6 heures du matin.

    Les fournisseurs devraient également fixer des limites de temps dans le cadre des réformes proposées, a déclaré la CAC.

    Les utilisateurs âgés de 16 à 18 ans auraient droit de passer jusqu’à deux heures par jour sur leur smartphone, les enfants âgés de 8 à 16 ans, une heure, et les enfants de moins de 8 ans à seulement huit minutes.


    HONG KONG (Reuters) - Le régulateur chinois du cyberespace a déclaré mercredi que les mineurs devraient être limités à un maximum de deux heures par jour sur les smartphones, ce qui a fait chuter les actions des entreprises technologiques.

    Toutefois, la CAC estime que les fournisseurs de services devraient permettre aux parents de contrôler ces limites de temps.

    Les actions des entreprises technologiques chinoises ont pour la plupart chuté dans les échanges de l’après-midi à Hong Kong.

    La CAC s’est déclarée ouverte aux commentaires du public jusqu’au 2 septembre.

    Ces dernières années, les autorités se sont montrées de plus en plus préoccupées par les taux de myopie et d’addiction à l’Internet chez les jeunes.

    En 2021, le gouvernement a imposé un couvre-feu aux joueurs de jeux vidéo de moins de 18 ans. Cette mesure a porté un coup dur aux géants du secteur comme Tencent.

    Des plateformes de partage de vidéos comme Bilibili, Kuaishou et ByteDance proposent depuis 2019 des « modes adolescents » qui limitent l’accès des utilisateurs aux contenus et la durée d’utilisation.

    L’application Douyin de ByteDance, qui s’apparente à TikTok, interdit aux adolescents de l’utiliser pendant plus de 40 minutes.

    #enfants #myopie #addiction #jeux_vidéo #smartphone #surveillance #algorithme #géolocalisation #bigdata #facebook #technologisme #iphone

    Source : https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2ZD0W3/la-chine-envisage-de-limiter-les-mineurs-a-deux-heures-par-jour-sur-leur-t

  • Peak social media: The ads machine | Financial Times
    https://www.ft.com/content/3c34d62d-20d3-47e3-b487-8d78edd0d4ac

    This is an audio transcript of the Tech Tonic podcast episode: ‘Peak social media: The ads machine’

    [MUSIC PLAYING]

    Elaine Moore
    So here’s a question. Who does the founder of Facebook, Mark Zuckerberg, turn to for advice? There was a time when that person was Roger McNamee. He’s a veteran tech investor. And in 2006, he was sitting in his office in Silicon Valley when his phone rang. (Phone ringing)

    Roger McNamee
    I get a phone call from one of Mark’s senior executives who said, “My boss is facing a huge crisis and he needs to talk to somebody who is very experienced but not conflicted. Would you be willing to take a meeting with Mark?”

    Elaine Moore
    McNamee had been putting money into tech start-ups since the 1980s. He knew the scene well. His opinions were respected. Mark Zuckerberg had started Facebook just two years earlier, but his new social media platform was already taking off, gathering millions of users. And Zuckerberg had a big decision to make.

    Roger McNamee
    Mark came by my office. And keep in mind, he was 22. So this was the middle of 2006. He was 22. I was 50. And he looked just like Mark Zuckerberg. I mean, you know, he had the sandals and the skinny jeans, the grey T-shirt, the hoodie. And we opened the meeting by me introducing myself and saying, “Mark, if it has not already happened, either Microsoft or Yahoo is going to offer $1bn for Facebook. And everybody you know — your board of directors, your investors, your employees, your management team, your parents — are gonna tell you, Mark, sell the company. You’ll have $650mn of your own money. You can go out and change the world. Your venture capitalist will offer to back your next company. He’ll tell you it will be better than Facebook. And I’m here to tell you that that’s all garbage.”

    Elaine Moore
    McNamee had already watched several tech companies change the face of the internet. He’d seen Google dominate the search engine and Amazon master online shopping, and he thought Facebook had the potential to turn social networking into something just as big. So he told Zuckerberg, don’t sell — not even for $1bn.

    Roger McNamee
    You’re gonna have the first really huge social media platform that does a really good thing for society, and it’ll only happen if you see this through. If you sell the company, it won’t work that way. He doesn’t say a thing. He goes through a series of thinker poses. He’s obviously thinking really hard about what I said to him, you know, I mean, the presence of an Olympic-class thinker and . . . after five minutes he goes, “What you just said, that story you told, that’s why I’m here. Yahoo’s offered $1bn.” And I said, “Well, do you want to sell the company?” He goes, “I don’t want to disappoint everybody. But no, I don’t want to sell.” And so I explained to him how he could very gracefully explain to everybody that, “Hey, we’re doing really, really well. This is not a good time to sell the company. You signed up to back my vision, and I still believe in my vision, so let’s go for it.” And I was a true believer.

    Elaine Moore
    Zuckerberg didn’t sell. Instead, he went on to turn Facebook from a social network with a few million users into a global giant that ended up connecting 3bn people around the world. And in the process, he turned social media into a moneymaking machine and Facebook into one of the biggest and most powerful companies in the world. How did he do it? Well, as he told the US Congress years later: with advertising.

    Orrin Hatch
    Mr Zuckerberg, I remember well your first visit to Capitol Hill back in 2010. You said back then that Facebook would always be free. How do you sustain a business model in which users don’t pay for your service?

    Mark Zuckerberg
    Senator, we run ads.

    [MUSIC PLAYING]

    Elaine Moore
    This is Tech Tonic from the Financial Times. I’m Elaine Moore. This season of the podcast is about the future of social media. I’m asking whether the era of social media — one created by platforms like Facebook more than 15 years ago — is coming to an end. And if so, what comes next? In this episode, how Mark Zuckerberg used ads to turn social networking into a trillion-dollar business and why, after a decade of incredible growth, he now thinks the future of the company lies in a completely different direction.

    [MUSIC PLAYING]

    Advertising powers social media. That’s why the likes of Instagram, Facebook and WhatsApp are free. But advertising wasn’t always going to be the dominant business model of the internet.

    Ethan Zuckerman
    It seemed really peculiar in the late ‘90s that we were going to use the same business model as, say, print magazines. Everyone felt like advertising was just a very poor compromise. Even in the late ‘90s no one liked it. We just couldn’t make anything else work.

    Elaine Moore
    Ethan Zuckerman is a professor at the University of Massachusetts. He focuses on public policy and media. But back in the ‘90s, he co-founded an internet start-up, a kind of precursor to social media, and it had a problem common to start-ups: how to make money.

    Ethan Zuckerman
    I was one of the founding team for a company called Tripod.com. Tripod was one of the very first user-generated content sites on the web, which is to say our business model was giving people a little bit of internet space with which they could build their own personal homepages. This turned out to be incredibly popular. We had millions and millions of users who wanted their own little piece of the web. They wanted to talk about their hobbies. They wanted to talk about their interests. What they did not want to do was pay.

    Elaine Moore
    Zuckerman and his colleagues hoped people might sign up for a subscription to use their platform. But no one was interested. They thought about some kind of system of micropayments, but that didn’t work either. The only way to make money was to sell space on the platform to advertisers. This led to some interesting early innovations in the world of online advertising, like the one that Zuckerman himself invented: the pop-up ad.

    Ethan Zuckerman
    Advertisers were not completely comfortable with the idea of being on content that didn’t have editorial control. They were very worried that users might say things that were racist or inflammatory or stupid or in some way in conflict with their brands. And so my boss asked me, can you find some way of putting some distance between the advertisement, which we need to survive and the user’s content, which is where we were getting all of our traffic? And in a fit of whatever is the opposite of genius, I came up with the pop-up ad. So the idea was, well, they’re not in the same window anymore. Your homepage is in one window, the ad is in a different window. Everyone will be happy. Spoiler alert: no one was happy.

    Elaine Moore
    If you used the internet in the late ‘90s and early 2000s, pop-up ads were the bane of your existence. Everywhere you went little adverts would appear all over your screen. It was like a game of Whac-A-Mole. You’d have to go around closing them before you could see the web page you were trying to visit. If that rings any bells, Zuckerman is full of remorse for the hassle he inadvertently caused you. By the early 2000s, browsers started to block pop-up ads. They’re now a relic of the ‘90s internet. But other innovations around advertising were more successful. Early internet builders like Zuckerman found that web pages made by users themselves, user-generated content, told you things about their creators. And it turned out that this information was really useful to advertisers.

    Ethan Zuckerman
    We were interested in targeting ads based on the content of a user’s page. We used very primitive, very early machine learning to say this is a page about cars or this is a page about video games, and tried to target based on that. Where it’s gone from here, of course, is it’s gotten vastly more surveillance. The way that ad targeting works now is we follow you all over the web and then we try to make guesses at who you are based on what you do.

    Elaine Moore
    When Facebook came along, it took this idea of targeted advertising to a whole new level. Facebook was attractive to advertisers because it had so many users. That meant a lot of potential customers to see ad, click on links and buy products. But it also had a lot of information about those users. When you signed up for a profile, you provided things like your birthday, your hometown, and your relationship status. Using the like button, you told Facebook all about your interests. But the real turning point came when Facebook started to absorb even more data — tracking the activity of its users, even when they weren’t on Facebook.

    Roger McNamee
    For the longest time, Mark’s view was “I’m only gonna use the data that people give us inside Facebook.” And Facebook gave advertisers access to things they couldn’t get anywhere else — all kinds of emotional and personal data. But in 2013, Mark changed his position.

    Elaine Moore
    For the Silicon Valley investor Roger McNamee, Zuckerberg’s decision to start gathering vast amounts of data on users from all over the web was the turning point for Facebook’s business. It could offer advertisers something they couldn’t get anywhere else.

    Roger McNamee
    They essentially went from not having third-party data to having every piece of third-party data imaginable. And with it, the targeting went from whatever it was, which was not good enough, to something that advertisers perceived as absolutely unique, better than anything available anywhere else. And Facebook, because it had more users than anyone else, could credibly argue in 2013 that they could provide an advertiser with the equivalent of the US Super Bowl, 365 days a year. And that changed everything overnight.

    Elaine Moore
    Facebook could build up a comprehensive profile of you, putting you into specific categories of consumer and then offering advertisers the opportunity to put exactly the right adverts tailored to you in front of you when you went online. After his first meeting with Zuckerberg in 2006, McNamee began regularly advising the new founder. He invested in the company and says he helped Zuckerberg recruit Sheryl Sandberg, credited with driving the growth of the ads business. But in recent years, McNamee has started to speak out against Facebook’s data-gathering habits and the way that he believes users can be manipulated by disinformation campaigns that undermine society. He says he tried to warn Facebook.

    Roger McNamee
    I reached out to my former advisees, Mark Zuckerberg and Sheryl Sandberg, in October of 2016 to warn them because I thought that it would be bad for the company to get a reputation for undermining civil rights and democracy. I don’t think any company wants that. But it turns out that the temptations offered by data and the ability to manipulate people’s choices, they were irresistible because in the end, every time you did one of the things that caused harm, your stock price went up a lot because those things were so profitable. And when I began talking about the harms of Facebook, people looked at me and go, “Roger, what are you talking about? The stock is going up every day.”

    Elaine Moore
    It turned out that using data to sell targeted ads was extremely lucrative. The money poured in. Along with Google, Facebook came to dominate global digital advertising. By 2021, it had become a trillion-dollar company. But lately, there are signs that Facebook’s astonishing growth is faltering. At the end of 2021, the platform’s user base shrank for the first time. Last year, for the first time ever, revenues also fell. It led investors and analysts to wonder: is Facebook running out of steam?

    Facebook turned itself into a social media giant by gathering huge amounts of data and perfecting the digital ads business.

    Steven Levy
    Facebook was able to get an amazing amount of information on people with relatively few inputs.

    Elaine Moore
    Steven Levy has followed Facebook since the beginning. He’s editor-at-large at Wired and spent years embedded with the company for his book Inside Facebook. He says the sophistication of the ads business that Facebook built is extremely impressive.

    Steven Levy
    One turning point was the like button. By simply indicating what pieces of content you liked, Facebook knew an incredible amount about you. One researcher figured out that with 10 likes, Facebook could figure out your political affiliation, your sexual orientation, and other things. With 30 likes, it would know you as well as a friend. With 100 likes, it would know you as well as a close friend. And with a couple hundred likes, it would know you as well as your spouse.

    Elaine Moore
    But today there are questions about whether targeted ads can keep delivering the same level of growth for Facebook. It’s getting harder for companies that rely on this business model to make money. Last year, social media companies saw their share prices plummet. Snap, the company behind Snapchat, fell 80 per cent, and Facebook, now rebranded as Meta, saw its market value fall 64 per cent. In response, Zuckerberg cut thousands of jobs.

    One problem is that there’s been a general downturn in the economy, which means companies have cut back on the money they spend on advertising. But there’s a broader cause for concern — that the endless stream of data gathered from users, the fuel that powers the whole digital advertising machine might be drying up.

    Recently, Apple made a small but significant change to its iPhone privacy settings. Before, apps like Facebook could track user behaviour automatically unless users opted out. Now users were being explicitly asked if they wanted to be targeted for ads. The majority appear to have said no. Meta estimated that this move alone could cost the company $10bn in lost ad revenue.

    Steven Levy
    When Apple made it more difficult for them, that was a blow because I think Facebook came to take it for granted that its . . . our business was inviolable. They thought that they keep raking it in through advertising and they would have that data that no one else had and deliver value to advertisers that no one else could match. And they wouldn’t have to worry about that.

    [MUSIC PLAYING]

    Elaine Moore
    The thing is, Apple changing its privacy settings may not be the last restriction on user data. Over the years, there’s been a growing concern about the amount of information that social media platforms gather. Around the world, regulators want to better police how that data is used. That could mean even less access to data for platforms like Facebook. And as a result, less ad revenue. But some people think there’s an even more fundamental problem — that targeted digital advertising was never as effective as it claimed to be. Maybe the model that helped to build the modern social media economy was always flawed.

    Tim Hwang
    The dream of digital advertising, you know, what Facebook was selling early on was, “Hey, we’re an advertising company, but we’re way better than traditional advertising. I can find the consumer that is just poised to buy your product. I can deliver this message to them at the right place at the right time, and they will go buy the product.” There’s a lot of research to suggest that those things might just fundamentally not be true.

    Elaine Moore
    Tim Hwang used to work for Google, the other major seller of digital ad space along with Facebook. He says the whole idea of targeted advertising — using data to offer effective ads — might be oversold.

    Tim Hwang
    It’s actually unclear whether or not the ad ever, in fact, reaches a person at all. So there’s some data to suggest that basically about 56 per cent of ads are never seen, right? Like it’s delivered to someone’s screen, but they just browse through it. They don’t see it. There’s also a lot of fraud in the system. So it’s actually unclear whether or not that click-through, right, actually belongs to a person or belongs to a bot. So some estimates suggest that even like one out of every $3 spent on the ad ecosystem is fraudulent. Actually, it’s delivered to a bot or delivered to what’s known as a click farm, or someone is sort of paid literally to kind of click on ads.

    Elaine Moore
    Hwang also says that even when ads do reach the right person, it’s not clear they actually encourage that person to buy the product.

    Tim Hwang
    What the advertiser sees is we put money into online ads and a person bought the product. One of the interesting things about those consumers is that they would have bought the product anyways even if you hadn’t advertised to them. And so actually in many cases you’re just targeting consumers that would have purchased anyways.

    Elaine Moore
    But surely digital advertising, it is going towards a more specific group than if you just put an advert into a newspaper?

    Tim Hwang
    Well, I would actually even challenge that as well. There’s a study that basically suggests about 41 per cent of ad data may be inaccurate. So, you know, the dream is, hey, you can target Tim Hwang. He’s a male, 25 to 35, you know, living on the East Coast of the United States. When actually the ad arrives, it turns out you’re targeting female, 75 to 95, living in the UK. And so I think there actually is real questions even about the veracity of the data collected and whether or not, in fact, you are getting better results.

    Elaine Moore
    Hwang thinks the entire digital advertising industry is in a bit of a bubble, and he says the current troubles in the ads market — advertisers spending less, worries about access to user data — could expose that.

    You talk about this idea that the digital advertising ecosystem is at risk of collapsing or potentially is about to collapse. Why is that happening right now?

    Tim Hwang
    So I think there’s a couple of things. First one is just the larger macroeconomic environment. The sort of downward pressure on the global economy is causing a lot of industries to pull back on their advertising spend. There’s kind of a question about, like, once you cut all this ad spend, is there actually a change in the bottom line of these businesses? That’s one thing that could really shake the confidence of the industry is, like, what was all this advertising for? If when we cut budgets, there’s not really a huge material impact on our outcomes.

    I think the second one that I’ll point out is that there is indeed a big push both on the government side, right, through, say, the EU GDPR or California’s CPRA, and also on the company side, right. Like Apple is increasingly implementing all of these privacy rules. And the worry that you’ve heard from the ad industry is, OK, well, once we lose access to all this data, we just won’t be able to get ads to work as well anymore. And they think we’re about to run this really big experiment, which is, is that the case? Are we actually gonna live in a world where, like, ads are way less effective than they used to be? We may just discover that, like, actually we didn’t need all this data to begin with for ads and that programmatic advertising might have been built on kind of the dream of targeted ads more than the reality.

    Elaine Moore
    Even if the digital ads market doesn’t crash, as Tim Hwang says it might, it’s no longer providing Facebook with the same levels of growth it once did. The Facebook platform is reaching saturation. It has nearly 3bn monthly active users around the world, but it looks like that might be the limit. Steven Levy, who wrote a book about Facebook, says this is a real problem for Mark Zuckerberg, who he says has been obsessed with growth above everything else since the beginning.

    Steven Levy
    There’s only so many billions of people on Earth. You can’t get to the people in China, which is the biggest user of the internet and social media in the world. And the last couple of billion are really, really hard to reach. They don’t have much money. And even if you got them on social media, they couldn’t deliver you much profits. So when he goes to Wall Street and announces that there’s no growth, the stock goes down, sometimes dramatically. Without growth, he’s in trouble.

    Elaine Moore
    Levy says this search for growth explains one of the biggest decisions Mark Zuckerberg has ever made. In 2021, he took his company, the most successful social media company in the world, and changed its name from Facebook to Meta. He announced that the company’s focus was now on building the metaverse.

    Mark Zuckerberg
    We believe the metaverse will be the successor to the mobile internet. We’ll be able to feel present like we’re right there with people, no matter how far apart we actually are. We’ll be able to express ourselves in new, joyful, completely immersive ways, and that’s going to unlock a lot of amazing new experiences.

    Steven Levy
    Zuckerberg’s holy grail is to move our social media to the metaverse. It makes sense if you’re obsessed with growth as the pillar of the way you operate a business, then when you can’t keep growing at the rate you were and you are really reaching the ceiling, move to someplace new where you could start from scratch and then grow billions from a few thousand rather than try to eke out the last billion or so.

    Elaine Moore
    Zuckerberg envisions repeating the success of Facebook in a completely new realm, with users wearing Meta VR headsets to access Meta-run virtual worlds.

    Meta video clip
    Oh, hey, Mark . . . Hey, what’s going on? Hey, Mark . . . Hi . . . What’s up, Mark? Whoa, we’re floating in space? Uh-huh. Who made this place? It’s awesome . . . This place is amazing.

    Elaine Moore
    Right now, the jury is still out on whether this huge bet will pay off. So far, take-up has been slow and costs have been high. Operating losses attributed to Meta’s Reality Labs — the part of the company working on the metaverse — exceed $37bn. But there are questions about whether any of us really want to spend our time wearing bulky VR headsets. If Zuckerberg is right, then maybe the future of social media will be in the metaverse. But in the meantime, Levy says all that time and money is adding to a sense that the old Facebook social media platform is stagnating. Not only is it not growing at the same pace, he says, it’s not innovating either.

    Steven Levy
    You could argue that the social media site has not been particularly innovative for probably a decade. They have generally been mimicking what seems popular in social media at the moment. So Snapchat comes up and Facebook, after unsuccessfully trying to buy it, comes up with a clone. Snapchat comes up with its stories feature, Facebook successfully copies that, first in Instagram, then in Facebook. Clubhouse, which is an audio-only social media product, looked like it was exciting and it’s going to be a big thing. And Facebook came up with its own version, right? You really would be hard-pressed to name a breakthrough product in social media in the last decade that Facebook came up with on its own.

    Elaine Moore
    Levy says Zuckerberg’s focus on the metaverse isn’t helping with this lack of innovation. He says all the talented people at Meta are working on metaverse projects rather than how to make the existing social media platforms better. So has Zuckerberg given up on Facebook?

    Steven Levy
    Well, Zuckerberg would never say that he has given up on Facebook, but he should be thinking just as innovatively in the social media as he is in the metaverse. It is a social media company. Its revenues come from social media. And if I were running that company, it would seem to me that my challenge would be to bring innovation to social media. And I don’t think that’s impossible. Maybe if that was your focus, they say, how can we reinvent social media without having to put a headset on but use just the tools of mobile and this connectedness to come up with something new like TikTok did. Maybe that would be the path for Meta.

    Elaine Moore
    If you want an example of peak social media, Facebook might be it. The breadth of its social connections will be hard for any company to ever replicate. But for many of us, it’s no longer engaging. Its ads business is less robust these days, and there are questions about its appeal to younger users. Even the man who made it all happen, Mark Zuckerberg, is more keen to talk about AI and VR than Facebook communities.

    Whether we do or choose to one day live in the metaverse or not, Facebook’s reign as the most important social media platform in the world may be over. But despite this, it’s worth remembering that Facebook is still the biggest social media platform by far. If this is the beginning of its decline, Facebook watchers say that it’s likely to be a long and slow one. And that might be true of social media as a whole.

    Steven Levy
    Well, giant platforms just don’t go away all at once. They slowly fade. But ultimately, I think people are questioning whether the social media era where social media is, like, a dominant force, is coming to an end where it’ll still exist but no longer be the growth platforms. So there is a sense that social media has sort of reached the end of its innovation and growth stage.

    Elaine Moore
    In the next episode of Tech Tonic, social media is supposed to be fun, but maybe it’s just not good for us.

    Emma Lembke
    Why? Like, why is it that my phone has so much control over me? How am I allowing it to do that? And why is no one speaking up about this?

    Elaine Moore
    US lawmakers are worried that social media is harming us and young people in particular. What does that mean for the future of the platforms?

    Katie Paul
    Kids are a huge market for these companies and it will really cut into their bottom line if they can no longer collect these data points on children.

    [MUSIC PLAYING]

    Elaine Moore
    You’ve been listening to Tech Tonic from the Financial Times with me, Elaine Moore. The producer is Josh Gabert-Doyon, and the senior producer is Edwin Lane. Manuela Saragosa is executive producer. Sound design is by Breen Turner and Samantha Giovinco. Original scoring by Metaphor Music.

    And before you go, we’re keen to hear more from our listeners about this show, and we want to know what you’d like to hear more of. So we’re running a survey which you can find at ft.com/techtonicsurvey. It takes around 10 minutes to complete, and we’d appreciate your feedback.

    [MUSIC PLAYING]

    #Publicité #Tim_Hwang #Médias_sociaux #Facebook

  • #smartphone Cet appareil qui tue en classe Sophie Godbout - Le Devoir

    Depuis le début de 2023, trois études québécoises (dont celle du centre de recherche du CHU Sainte-Justine) ont démontré les effets négatifs des médias sociaux sur les jeunes : mauvaise estime de soi, anxiété, dépression et même suicide…

    Monsieur Drainville, je vous en révèle davantage, comme si ce n’était pas suffisant.

    Il est 8 h, j’entre en classe pour m’installer. Plusieurs élèves sont déjà arrivés, mais c’est le silence. Ils sont tous rivés à leur appareil et ne lèvent même pas les yeux pour me saluer. Ils ne se parlent pas : ils regardent leur écran. C’est magique comme ils sont tranquilles et silencieux en cet instant… Aucun échange, que le silence. Chaque fois, je m’étonne qu’on ait crié haut et fort que les jeunes devaient revenir à l’école pour socialiser lors de la pandémie. Je dois dire que ce bout m’échappe parce que, presque tous les matins, ça recommence… C’est une victime, la socialisation, de ce supposé outil de communication. Et si les élèves se parlent, le sujet, c’est le contenu, la vidéo qu’ils regardent.


    Une autre victime : la langue. Les contenus écoutés sont en anglais. En soi, ce n’est pas mauvais. Mais lorsqu’on ne lit plus le français et que l’activité de la soirée est de consulter son téléphone, il ne faut pas se surprendre que le vocabulaire des adolescents diminue et de voir « exercise » couramment dans les copies. La syntaxe y goûte également. Les tournures de phrase ont un penchant pour l’anglais… Lire entre les lignes, les inférences, devient également un problème lorsqu’on ne sait pas lire par manque de pratique.

    Avez-vous déjà tenté de courir un marathon sans entraînement ? L’anxiété peut bien plafonner… face à l’épreuve ! On voit également apparaître beaucoup de plans d’intervention avec des outils comme le dictionnaire électronique ou Lexibar qui sont des prédicteurs de mots, comme lorsqu’on utilise son téléphone… Hasard ou conséquence ? Je dois aider les élèves, au secondaire, à chercher dans le dictionnaire. Triste situation ! Alors, on leur permet de consulter Usito sur leur téléphone. Pourquoi pas ? C’est beaucoup plus rapide, moins exigeant et ils ont tous un téléphone, même ceux qui n’en auraient pas le moyen. C’est essentiel, voyons !

    Ce préambule sur la nécessité du portable me permet d’introduire une troisième victime : l’autonomie, qualité essentielle à la vie adulte. Les parents savent où est leur enfant et peuvent le joindre à tout moment. La joie ! Même pendant les heures de cours, les parents textent. J’ai même déjà répondu à un parent qui avait appelé pendant le cours. Charmant comme attention d’appeler à cette heure pour parler à son fils ! Il n’y a pas de limite à cette omniprésence, et la communication se fait à tout moment : on peut appeler maman ou papa pour se faire rassurer si ça ne va pas bien, pour l’avertir d’une mauvaise note avant qu’elle n’apparaisse en ligne ou pour se faire consoler de cette note.

    Partout, partout, tout le temps ! Il est rassurant de savoir où se trouve notre enfant et de pouvoir le joindre en tout temps, mais à quel moment apprendra-t-il à se débrouiller ? Je vous rappelle qu’il est à l’école, pas dans la brousse ou la jungle. Il doit quitter l’école pour revenir à la maison ? Je pense que, dans l’ensemble, les jeunes devraient y arriver. Il peut arriver un malheur ? Je peux vous rassurer, nous avons survécu, et ce, pour plusieurs générations… Je vous suggère de souper tous ensemble, sans vos téléphones, et de parler du déroulement de vos journées : vous serez informés et développerez la socialisation, le tour de parole, la patience, le respect, l’empathie, et j’en passe…

    Je m’arrête ici, car je pourrais écrire des lignes et des lignes. La situation est inquiétante, d’autant plus que les téléphones, ce sont nous, les adultes, qui les offrons. À qui rendons-nous service et procurons-nous la tranquillité ? Et le pire est à venir : l’IA pensera pour eux…

    #médias_sociaux #enfants #suicide #estime_de_soi #anxiété #dépression #suicide #socialisation #téléphones #ia #tiktok #facebook #bytedance #surveillance #instagram #algorithme #twitter #wechat #publicité #apple #youtube

    Source : https://www.ledevoir.com/opinion/idees/792326/education-cet-appareil-qui-tue-en-classe

  • Sécheresse en Espagne : quand le numérique pompe l’eau potable pour le metavers : 600 000 M3 soit 600 millions de litres _ France Télévisions -

    Pour développer le metavers et l’intelligence artificielle, le géant américain Meta souhaite implanter un nouveau centre de données en Espagne, dans la région de la Castilla-La Mancha. Un projet très gourmand en eau qui pose question dans cette province régulièrement touchée par la sécheresse.

    C’est dans une réserve naturelle protégée, refuge des aigles noirs de la région, que se situe le terrain convoité par Meta. S’il obtient toutes les autorisations, son prochain centre de données devrait voir le jour sur près de 180 hectares, le long de la zone industrielle de Talavera de la Reina.


    Nous sommes à 130 km à l’ouest de la Capitale espagnole, dans un territoire agricole de la Castilla-La Mancha, très aride, malgré la présence du Tage. Ici la sécheresse dure depuis le mois de février. Si les agriculteurs n’ont pas encore de restrictions d’eau pour le moment, tous redoutent d’en manquer, et de renoncer à une partie de leur production, comme l’été 2022. 

    Aurora Gomez est militante écologiste et une enfant de la région. Le problème de l’eau, cette fille d’agriculteur le connaît bien, et c’est pourquoi dit-elle, elle ne comprend pas pourquoi Meta souhaite s’y installer. "Cet endroit va ressembler à un entrepôt géant… de l’extérieur, on ne verra plus l’horizon. Tout ce que vous voyez autour de vous, ça va disparaître !" déplore t-elle, à travers la vitre de sa voiture électrique.

    600 millions de litres d’eau par an
    Le projet de Meta prévoit 102 hectares de hangars pour abriter les milliers de serveurs qui marcheront en continu. Des systèmes informatiques qui ont besoin d’être refroidis, pour éviter la surchauffe.Et pour se faire, Meta prévoit d’utiliser environ 600 millions de litres d’eau par an, dont 200 millions, prélevés dans le réseau d’eau potable de la ville de Talavera de la Reina. Le reste dans un affluent du fleuve Tage.

    Meta tempère : "Le centre de données pourrait potentiellement utiliser jusqu’à 200 millions de litres d’eau potable par an, avec 82,5 millions de litres renvoyés dans le réseau d’eaux usées ? La consommation globale serait donc estimée à 117,5 millions de litres."
    Pour la militante écologiste, cela risquerait de créer des pénuries, dans cette région touchée par des sécheresses à répétition.

    Un centre de données consomme en moyenne en une journée autant d’eau qu’un espagnol en une année. C’est déjà beaucoup, et ça dans un contexte où il n’y aurait pas de réchauffement climatique, pas de hausse de température… Est ce qu’on veut priver les gens d’ici d’eau du robinet pour permettre à d’autres de pouvoir regarder des vidéos de chats sur internet ? Cela n’a pas de sens pour moi.
    Aurora Gomez, militante écologiste "Tu nube seca mi rio"

    Meta et les géants du numérique sous-estiment-ils la facture énergétique de leurs centres de données ? Ce n’est en tout cas pas la première fois que de grands noms sont épinglés sur des projets d’envergure.

    En 2022, en Irlande, capitale européenne des centres de données, les serveurs ont crée des coupures de courant et consommé un demi-million de litres d’eau par jour, et jusqu’à cinq millions de litres par jour quand il fait chaud.

    Aux Pays-Bas, les installations d’un grand groupe américain ont elles, utilisé quatre fois plus d’eau que prévu... si bien que le gouvernement a décidé de limiter l’accès à l’eau pour ces infrastructures avec un moratoire.

    Contacté, Meta assure que le coût écologique de ce projet en Espagne sera compensé par le financement d’autres projets dans le monde, aux Etats-Unis notamment :
    Dans le cadre de nos engagements de durabilité (...) nous restituerons plus d’eau que ce qui sera consommé par le centre de données de Talavera, grâce à des projets de recyclage et de conservation de l’eau.

    Meta  
    De leur côté les pouvoirs publics espagnols viennent de déclarer le projet “d’utilité générale”, c’est à dire un classement qui permet d’accélérer la procédure, d’obtenir des dérogations spéciales.

    Dans cette province où le chômage touche plus de 15% de la population active, ce chantier est prioritaire, selon eux.

    Cela va créer plus de 500 emplois pendant la phase de construction, mais surtout, le plus important, c’est qu’une fois que le site sera achevé, cela va générer dans la région et dans la ville de Talavera de la Reina, plus de 250 emplois directs
    Patricia Franco Jiménez, ministre de l’économie de la région de la Castilla-La Mancha

    Sur les bords du Tage, certains agriculteurs doutent de l’aubaine que représente ce projet pour l’emploi. A commencer par Luis Miguel Pinero Sanchez, céréalier et maraîcher, installé à une dizaine de kilomètres du futur site de Meta. L’an passé, les restrictions d’eau potable - la seule adaptée à l’irrigation des cultures, l’eau du Tage étant selon lui "trop polluée" - lui ont coûté presque la totalité de sa production de tomates. Les exploitations agricoles seraient, dit-il, mis en danger par le géant américain.

    Lorsque Meta va s’installer et pomper l’eau, nous les agriculteurs, nous en manqueront encore davantage. Ca me parait tres bien qu’il y ait de l’activité ici, c’est vrai que l’on manque d’emploi, que c’est sinistré. Mais ça ne peut pas se faire sur le dos d’une autre partie de la population, comme nous, qui va se retrouver au chômage ou avoir moins de ressources.
    Luis Miguel Pinero-Sanchez, agriculteur

    Une enquête publique environnementale est en cours. Si celle-ci donne son feu vert, le chantier devrait débuter d’ici la fin de l’année.

    #mark_zuckerberg #facebook #whatsApp #instagram #data_center #eau #gaspillage #pollution #vol #Espagne

    Source : https://www.francetvinfo.fr/meteo/secheresse/secheresse-en-espagne-quand-le-numerique-pompe-l-eau_5841185.html

    • Remarque : Cette eau de refroidissement sera à l’état « Très polluée » , étant donné qu’on y ajoute a peu prêt autant de cochonneries que dans les eaux permettant la fracturation hydraulique.

    • Comme l’explique El País , la consommation “totale”, y compris en eaux "non potable", pourrait atteindre “120 litres par seconde dans le centre de données et 33 litres par seconde” dans le reste des installations. À ce rythme, on parle d’environ 4,8 milliards de litres d’eau par an . L’entreprise n’a toutefois pas confirmé officiellement ces estimations. 

      Meta dispose actuellement de trois installations de ce type en Suède, au Danemark et en Irlande. Il y a quelques mois, une enquête du média Noordhollands Dagblab a démontré que le centre de données de Microsoft aux Pays-Bas consommerait 84 millions de litres d’eau en 2021, alors que l’entreprise avait annoncé une consommation de 12 à 20 millions de litres.
      . . . . . .
      Cette “sous-déclaration” n’est pas une première. Un schéma similaire s’est produit aux Pays-Bas. Les centres de stockage de données et d’informations Middenmeer, de la firme Microsoft, ont consommé jusqu’à sept fois plus d’eau que ce qui avait été prévu au lancement du projet. 

      Source : https://www.francesoir.fr/societe-environnement/le-megacentre-de-donnees-de-zuckerberg-en-espagne-necessitera-600-million

  • Ouvrir le code des #algorithmes ? — oui, mais… (2/2)
    https://framablog.org/2023/05/22/ouvrir-le-code-des-algorithmes-oui-mais-2-2

    Voici le deuxième volet (si vous avez raté le premier) de l’enquête approfondie d’Hubert Guillaud sur l’exploration des algorithmes, et de son analyse des enjeux qui en découlent. Dans le code source de l’amplification algorithmique : que voulons-nous vraiment savoir ? par … Lire la suite­­

    #Enjeux_du_numérique #amplificaton #engagement #Facebook #Instagram #Narayan #portée #recommandation #TikTok #Twitter #viralité

  • 150 African Workers for ChatGPT, TikTok and Facebook Vote to Unionize at Landmark Nairobi Meeting
    https://time.com/6275995/chatgpt-facebook-african-workers-union

    More than 150 workers whose labor underpins the AI systems of #Facebook, #TikTok and #ChatGPT gathered in Nairobi on Monday and pledged to establish the first African Content #Moderators Union, in a move that could have significant consequences for the businesses of some of the world’s biggest tech companies.

    The current and former workers, all employed by third party outsourcing companies, have provided content moderation services for AI tools used by Meta, Bytedance, and OpenAI—the respective owners of Facebook, TikTok and the breakout AI chatbot ChatGPT. Despite the mental toll of the work, which has left many content moderators suffering from PTSD, their jobs are some of the lowest-paid in the global tech industry, with some workers earning as little as $1.50 per hour.

  • #Piwigo, la #Photo en liberté
    https://framablog.org/2023/03/28/piwigo-la-photo-en-liberte

    Nous avons profité de la sortie d’une nouvelle version de l’application mobile pour interroger l’équipe de Piwigo, et plus particulièrement Pierrick, le créateur de ce #Logiciel_libre qui a fêté ses vingt ans et qui est, c’est incroyable, rentable. … Lire la suite­­

    #Interviews #Outils_émancipateurs #Entreprise #Entreprises #Facebook #Instagram #Interview #logiciel_libre #modèle_économique #photothèque #Pixelfed #utilisateurs

    • Ça n’organise rien. C’est un moyen de se tenir informé d’actions auxquelles je ne suis plus connecté depuis que je suis en retraite.
      Comment tu fais quand l’info du blocage du periph passe essentiellement sur whatsapp ?
      Tu engueules les gens parce qu’ils ne sont pas sur Signal ?

    • #Facebook et moi sommes tombés d’accord de nous considérer mutuellement comme fraudeurs nuisibles à notre cause, alors on a conclu un marché : Je ne le combat pas de l’intérieur et il ne me surveille pas. Nous pratiquons la coexistence pacifique jusqu’à ce que le mur du walled garden tombe.

      Il n’y a pas de protocole prévu pour ce jour mais je crois qu’on acceuillera les réfugiés dans un grand effort humanitaire soutenu par #Mastodon et #Seenthis ;-)

      P.S. Si les communistes allemands avaient embauché la SS pour gérer leur communication, ils auraient sans doute réussi à écarter les nazis du parlement et l’Europe serait socialiste aujourd’hui, pas vrai ?

      Est-ce que vous vous rendez compte des idées qu’inspirent les Zuckerberg et autres patrons de plateformes étatsuniennes ?

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Coexistence_pacifique
      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Schutzstaffel
      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Objectivisme_(Ayn_Rand)
      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Le_Mythe_du_vingti%C3%A8me_si%C3%A8cle

      #coexistence_pacifique

    • L’utilisation de WhatsApp, nous rapporte exodus-privacy, nécessite l’installation d’un pisteur et de 66 permissions des plus intrusives.

      https://reports.exodus-privacy.eu.org/fr/reports/com.whatsapp/latest

      Facebook-Whatsapp est une saloperie. Ce n’est pas une révélation. Je le sais depuis toujours.

      Je ne vis pas (plus) parmi des geeks et encore moins parmi des hackers. Je ne suis en contact avec ces milieux, que par l’intermédiaire du web, notamment ici, sur seenthis. J’ai le plus grand respect pour ces communautés, en particulier, pour votre communauté (j’ai déjà eu l’occasion de le dire).

      Je ne suis pas un geek mais dans mon milieu professionnel, mon ancien boulot et mon réseau militant, sans évoquer ma famille, je suis connu pour mes positions - totalement isolées – mais tenaces contre les Gafam, pour le libre et les communs (utilisateur de Linux et de e/OS). Je n’ai pas de compte Gmail, ni Facebook, ni Twitter, ni Microsoft, ni Apple, ni Adobe… ni Whatsapp (jusqu’à hier). Je ne rentrerai pas dans les détails, mais étant complètement isolé sur ces positions, j’ai eu à en subir les conséquences sur le plan professionnel, sans parler des douces moqueries pour le reste.

      Alors il est vrai que je suis à cran quand on s’adresse à moi, ici, comme si je n’avais pas conscience que le fait d’installer cette merde sur mon smartphone pour rester en contact avec des actions du mouvement social actuel représente une réelle contradiction. Je n’ai fait qu’installer ça sur mon appareil, en toute connaissance de cause. Je ne considère pas que c’est super cool. Je ne demande à personne d’en faire autant.

      Je me suis souvent exprimé pour réfuter, par exemple dans des AG militantes, l’hypothèse selon laquelle le printemps arabe se serait développé grâce à Facebook et à Twitter. Je garde le même point de vue aujourd’hui.

      L’omniprésence des réseaux sociaux dans le mouvement social ne représente en rien une condition même minime de ce dernier mais il en constitue, au contraire, une contradiction majeure, ne serait-ce que par la connexion avérée qui existe entre les États et les Gafams, sachant le niveau de profilage personnalisé que ces derniers sont capables d’opérer sur la population.

      Ce n’est pas la seule contradiction qui traverse le mouvement social actuel. Nous l’avons déjà évoqué notamment lors d’échanges avec @colporteur. En plus de l’usage de Whatsapp, il faudrait aussi ajouter les ambiguïtés concernant les revendications même sur les retraites et le travail, alors que tant de précaires en sont exclus, les organisations syndicales bureaucratisées et institutionnalisées (je paie toujours mes cotis, et bim encore une tarte), le fétichisme des actions spectaculaires (qui alimentent les réseaux sociaux), les différentes formes de virilisme militant, etc.

      Une liste à n’en plus finir, non ?

      Voilà de quoi est fait le réel et faut bien se le fader alors vous avez tout à fait raison de pointer la contradiction mais, de grâce, je vous demande juste de ne pas me plaquer un discours qui n’est pas le mien.

      Merci, sincèrement.

    • Je suis tout à fait d’accord avec @cabou. Faut vraiment ne faire absolument aucune action commune dans la vie réelle (pas son blog ou magazine internet), pour ne vraiment rien avoir à faire avec les gafam. Il faut bien sûr continuer de militer contre et dans nos groupes proposer des flux d’infos en plus pour celleux qui n’y sont pas (et je dis bien « en plus » pas à la place : 99% des gens y sont, et il FAUT les toucher, pas nos trois potes). Mais de nombreux événements ne sont relayés que comme ça, donc si t’y es pas, bah juste tu restes chez toi et tu râles contre les gafam sur internet.

      Ce qui n’empêche pas de proposer à nos camarades des groupes Telegram plutôt que WA (et suivant les participant⋅es, des groupes Signal encore mieux) et aussi avoir une hygiène d’inscription (à conseiller aux autres) : pas de vrais noms sur ces comptes, s’inscrire au max avec des emails bidons dédiés, pas son email perso (mais quand ya des apps qui sont pas avec le numéro de tel on est niqué c’est sûr), etc.

      Enfin bon c’est exactement le même problème que les gens qui pensent changer le monde en faisant une ferme en autarcie loin de tout : ça démontre qu’on peut le faire, mais ça ne touche à peu près personne, donc il faut en parallèle faire partie de la société (de merde) dans laquelle on vit.

    • Oui et je suis d’accord aussi.

      Par contre, le « il faut en même temps » est un problème : quand on a vu les associations passer toute leur militance sur Facebook, elle ont largement tué leurs sites Web et délaissé tout outil alternatif. « Parce que c’est là que sont les gens ».

      Je sais que je suis vieux, mais le gros mouvement que j’ai vu, c’est pas que les groupes qui n’avaient aucun outil avant se sont mis à utiliser Facebook « pour commencer sur le Web », c’est plutôt que beaucoup de groupes avaient des supports et médias en ligne, et les ont abandonnés pour passer sur les plateformes commerciales.

    • Sinon tout de même :

      Comment tu fais quand l’info du blocage du periph passe essentiellement sur whatsapp ?
      Tu engueules les gens parce qu’ils ne sont pas sur Signal ?

      Si derrière il y a une répression judiciaire (ce qu’on a vu assez systématiquement lors des GJ, et qui a l’air de se mettre en place depuis que le 49.3 siffle la fin de la mise en scène démocratique), c’est tout de même bien un souci, non, d’avoir utilisé un « mouchard » pour organiser une action sans doute illégale.

      Tant qu’on est dans les clous, un mouchard c’est gérable (puisque de toute façon on déclare déjà le parcours de sa manif, sur place le type des RG viendra dire bonjour et essayer de faire copain-copain…). Mais dès qu’on est dans le hum-hum (organisation d’une manifestation non déclarée), ça revient à donner volontairement des armes (liste de noms) au pouvoir. C’est problématique tout de même.

    • Merci @rastapopoulos et @arno pour vos précisions :-)

      Par contre, le « il faut en même temps » est un problème : quand on a vu les associations passer toute leur militance sur Facebook, elle ont largement tué leurs sites Web et délaissé tout outil alternatif. « Parce que c’est là que sont les gens ».

      Totalement d’accord avec toi @arno : le constat du remplacement des sites par les plateformes de blog puis par Facebook est assez éloquent.

      Les sites des nombreuses instances de la CGT, par exemple, qui utilisent très souvent Spip ne sont jamais mis à jour (logiciel et contenu). C’est la cata ; en fait, ils s’en tapent. J’ai l’impression que c’est aussi le cas de beaucoup d’associations. Et là je ne parle même pas de toutes les entités commerciales ou non qui remplacent leurs sites web par des applications.

      Néanmoins pour les actions sociales dont je parle, Facebook n’a aucune utilité.
      Je n’ai pas de compte Facebook je ne vois aucune raison d’en avoir. La seule fois où, par nécessité, j’en ai créé un bidon, il était complètement vide, j’ai été éjecté au bout de quelques semaines :-)))

      Tant qu’on est dans les clous, un mouchard c’est gérable (puisque de toute façon on déclare déjà le parcours de sa manif, sur place le type des RG viendra dire bonjour et essayer de faire copain-copain…). Mais dès qu’on est dans le hum-hum (organisation d’une manifestation non déclarée), ça revient à donner volontairement des armes (liste de noms) au pouvoir. C’est problématique tout de même.

      Oui, sur le fond c’est tout à fait vrai puisque nous savons, notamment aux USA, que les Gafam (tous autant qu’ils sont) s’exécutent quand l’État exige des infos. En tout cas, en France, je n’ai pas connaissance qu’il soit avéré que cela se soit vraiment produit (mais il est possible que l’info m’ait échappée).
      Est-ce que Whatsapp permettrait par une porte dérobée ou un autre moyen de communiquer des infos aux services de police ? Selon la version officielle c’est non. Mais comme c’est impossible à vérifier il est totalement légitime d’émettre les plus grands doutes sur ce point. Donc, ok : faut pas faire confiance mais c’est un compromis, qui n’est pas facile à trouver entre une sociabilité, objectivement aliénée aux Gafam et le respect essentiel de sa vie privée.

      Quoi qu’il en soit, il ne faut pas non plus sous-estimer que les services de police utilisent les moyens humains classiques d’infiltration, ou les bons vieux micros ou la vidéosurveillance (cela a été mentionné il y a quelques temps sur seenthis), lesquels peuvent s’avérer plus efficaces que l’espionnage via les applications. Mais c’est vrai qu’avec la typologie des mouvements sociaux actuels - sans organisation, proprement dite ni « leader » - cela devient assez compliqué pour eux. Et cela, c’est quelque chose de très intéressant mais ça explique peut-être aussi pourquoi ils sont si violents.

  • Publicité, métavers, élections américaines : voici pourquoi l’abonnement payant arrive sur Facebook et Instagram
    https://www.levif.be/economie/techno/publicite-metavers-elections-americaines-voici-pourquoi-labonnement-payant-arr

    Nathan Scheirlinckx
    16:35
    Mise à jour le : 17:10

    Il faudra désormais payer 11,22€ par mois pour avoir un compte certifié sur les deux plateformes de Meta. L’ère du tout gratuit est terminée pour les réseaux sociaux, dont le modèle publicitaire s’effondre.
    Après Twitter et Snapchat, c’est au tour de Facebook et Instagram de proposer un abonnement payant à leurs membres. Atteignant la somme de 11,99$ (soit 11,22€) par mois, il doit permettre « d’améliorer l’authenticité et la sécurité de nos services », a déclaré Marck Zuckerberg.

    Pour Xavier Degraux, formateur et consultant en marketing digital et spécialiste des réseaux sociaux, l’introduction de cet abonnement payant est une demi-surprise. « Il y avait des signes avant-coureurs. La situation économique s’est fortement dégradée avec la guerre en Ukraine et l’inflation qui s’en est suivi. Or on sait qu’en cas de crise économique, les annonceurs sont plus frileux. Ils dépensent moins sur le marché, ce qui a pour effet de baisser les revenus des médias sociaux, qui dépendent largement de la publicité ».
    Le modèle dépassé des réseaux sociaux
    Lors de son lancement en 2004, Facebook avait comme slogan : « C’est gratuit et ça le restera toujours ». Facebook a ainsi établi le modèle dominant des grandes plateformes en ligne : les utilisateurs profitent de services gratuits qui, en contrepartie, récoltent des informations personnelles sur eux pour les cibler avec de la publicité personnalisée.
    Aujourd’hui, Marck Zuckerberg revient en quelque sorte sur sa promesse avec l’arrivée de Meta Verified. « On commence à se rendre compte que les réseaux sociaux entrent dans une nouvelle ère », assure Xavier Degraux.
    Il faut dire que le PDG de Meta n’avait plus vraiment le choix. En 2022, les recettes publicitaires de la compagnie californienne ont baissé pour la première fois depuis son entrée en Bourse en 2012.
    Cette situation économique défavorable se reflète aussi dans le bénéfice net annuel de l’entreprise. 23,2 milliards de dollars, c’est-à-dire 41% de moins que l’année précédente.
    De tels résultats pour un poids lourd de la tech coté en bourse, ça fait tache. Sur l’ensemble de 2022, le cours de l’action de Meta a perdu 29%. Presque un tiers de sa valeur.
    Preuve aussi que les réseaux sociaux prennent un tournant majeur : Meta a dû licencier 13% de ses effectifs en novembre dernier. Une première dans l’histoire de la compagnie américaine. Au même moment, le rachat de Twitter par Elon Musk précipitait le départ de 50% du personnel.
    Lire aussi | La restructuration de Twitter aurait discriminé les femmes
    Jusqu’à 15 dollars par mois pour l’abonnement
    Lâché par une partie de ses annonceurs, Mark Zuckerberg a donc choisi de compenser avec un abonnement payant pour les utilisateurs. Le nom de la formule qu’il espère magique ? Meta Verified. 
    Le montant mensuel pour l’abonnement à Instagram et Facebook varie selon que l’on souscrive sur le web (11,99 dollars par mois) ou sur mobile (14,99 dollars par mois). En cause, les commissions prélevées par iOS (Apple) sur les iPhone et Google sur les smartphones Android.
    L’abonnement permettra aux personnes âgées de 18 ans ou plus :
    d’obtenir un badge bleu de vérification pour leur compte Instagram ou Facebook. Jusqu’ici, cette fonctionnalité était réservée aux personnalités publiques (politiques, athlètes, musiciens, acteurs, journalistes…)
    de bénéficier « d’une visibilité et d’une portée accrues » dans les résultats de recherche, dans les commentaires…
    d’être mieux protégé contre les attaques d’usurpation d’identité (après vérification des cartes d’identité)
    d’accéder directement au service client de Meta
    Le géant des réseaux sociaux a précisé à l’AFP que la formule vise avant tout les créateurs et influenceurs prêts à payer pour que leurs contenus soient diffusés plus largement et apparaissent en haut des résultats de recherche et recommandations.
    Les entreprises, pas concernées par l’abonnement
    Contrairement à la formule Blue mise en place par Elon Musk sur Twitter, Meta Verified ne sera pas accessible aux entreprises. Ça n’a l’air de rien à première vue, et pourtant cela fait une fameuse différence.
    Selon Xavier Degraux, Meta aura davantage de difficultés à récupérer de l’argent sur base de ces abonnements que son concurrent Twitter. « Une entreprise pourrait payer une dizaine de dollars par mois sans trop de souci. Par contre, comment convaincre la population de payer pour quelque chose qui était 100% gratuit par le passé ? C’est à mon sens le défi auquel Meta va faire face ».
    Un abonnement payant pour financer le métavers ?
    Si Meta est dans une situation économique compliquée, c’est aussi à cause des investissements de Marck Zuckerberg dans le métavers, qui dépassent les 20 milliards de dollars. « Meta s’est engagé à réduire ses investissements. Pour l’instant, on voit bien que la sauce ne prend pas. Beaucoup de gens savent ce qu’est le métavers, mais peu sont prêts à investir dedans ».
    Lire aussi | Métavers : la guerre des nouveaux mondes
    Face au peu d’engouement suscité par le métavers, le fondateur de Facebook chercherait donc à financer autrement ses investissements, via cet abonnement payant. « Les abonnés financeront en partie les investissements dans le métavers, sans le savoir. Zuckerberg leur force la main, car il voit que les membres de la communauté sont peu intéressés pour le moment ».
    A l’horizon, les prochaines élections américaines
    Derrière ce tournant majeur pris par Facebook et Instagram, il y a aussi l’influence des prochaines élections américaines de novembre 2024, selon Xavier Degraux. « Les autorités de régulation exercent une pression pour que Facebook réduise le nombre de comptes fake. L’objectif est d’aboutir à une plateforme plus safe, qui permettrait de rassurer les annonceurs à l’approche de la campagne électorale ».
    En 2016, Facebook s’était retrouvé englué dans une polémique lors de la campagne présidentielle aux Etats-Unis. Les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs s’étaient alors retrouvées entre les mains de la société Cambridge Analytica à leur insu.
    Lire aussi | Scandale de Cambridge Analytica : Facebook accepte de payer 725 millions de dollars
    L’abonnement payant testé en Australie et en Nouvelle-Zélande
    Meta Verified sera d’abord testé en Australie et Nouvelle-Zélande à partir de cette semaine, avant d’être étendu aux Etats-Unis et à d’autres pays. La phase de test doit permettre à l’entreprise de la Silicon Valley d’évaluer et éventuellement d’ajuster son offre en fonction des retours.
    L’abonnement payant sur Facebook et Instagram sera-t-il une réussite ? Xavier Degraux se montre sceptique : « Jusqu’ici, Snapchat a séduit un million de membres sur un total de 750 millions. Et le réseau social d’Elon Musk ? À peine 290.000 sur les douze pays concernés pour le moment ».
    Si 3,74 milliards de personnes dans le monde utilisent au moins un des services (réseaux sociaux et messageries) de Meta chaque mois, il faudra voir combien sont prêts à sortir leur portefeuille pour Meta Verified…

    #Facebook #Médias_sociaux #Economie_numerique #Ithasbegun #Publicité

  • Révolution technologique qui tient au clique en accès à l’intelligence virtuelle.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4424

    Une innovation a pour effet essentiel d’être reconnue et devenir cruciale ainsi qu’à une certaine échelle elle sera répandue. Depuis l’adoption des forums sur le Net puis des réseaux qui en sont un prolongement, la technologie a modifié les contacts entre les différentes entités peu importe leur forme et grandeur. Encore des songes à ce stade de début 2023, le blockchain, les crypto-monnaies, l’IA et la « métaverse » ont l’air de se soutenir pour déployer une ou plusieurs autres plateformes végétant à profusion sur Internet. #TECHNOLOGIE,_INTERNET,_PERFORMANCES_INCLASSABLES

    / Sciences & Savoir, #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias, #IA_:_Intelligence_Artificielle, facebook, twitter, google+, économie , censure, presse, journaux, dictature, expressions, (...)

    #Sciences_&_Savoir #facebook,_twitter,_google+ #économie_ #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté