• #humour
    Ils ne doutent de rien, vraiment de rien.
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/02/03/informer-ne-suffit-plus-les-medias-doivent-redonner-l-envie-et-retablir-la-c
    Ils n’ont pas vu le brexit, pas vu trump, pas vu Fillon, pas vu Hamon mais

    Informer ne suffit plus, les médias doivent redonner l’envie et rétablir la confiance

    sic !

    Et #complotisme

    ...on se demande surtout comment aider les lecteurs à se repérer face à une vague toujours plus forte de fausses informations ....

    (NDLR le gras est de moi)

    Le pire est qu’ils y croient, j’en suis sûr car c’est impossible d’être aussi c*%

    Traduction : on a rien vu, on a rien compris, on a vu Clinton écraser l’autre tarte, on a vu le boucher de Damas se faire étriller par nos « rebelles », on a vu Juppé dominer le truc, on a vu Valls prendre avec honneur la place laissée par .. François, donc on a eu tout faux tout le temps mais on va vous aider à chasser les conspirationnistes ;-)
    Bon dieu, si ça c’est pas de la théorie du complot je ne m’appelle plus butadaie :-) :-)
    C’est décidé, je vais les balancer à rudy, lui au moins il me comprendra.

    C’est confirmé : tout ça n’est qu’un #barnum, que du #bonneteau

  • « Madame, c’est abusé, Charlie » | Making-of
    https://making-of.afp.com/madame-cest-abuse-charlie

    C’est leur principal problème. Ils ne cherchent pas l’#information, ils la subissent. Ils voient passer des choses sur les #réseaux_sociaux, entendent passivement des bribes d’infos à la radio ou à la télévision, qu’ils ne regardent plus vraiment. C’est d’ailleurs une bonne chose que Facebook s’attaque aux fausses informations diffusées sans filtre sur sa plate-forme.

    Et nous, #médias traditionnels, nous pourrions aller à leur rencontre avec des formats susceptibles de les intéresser, sur les plateformes qu’ils fréquentent, Facebook, Instagram, YouTube, Snapchat... Car, ce qui me stupéfie à chaque fois, c’est leur capacité à développer un esprit critique acerbe dès qu’on leur met quelques éléments ordonnés entre les mains. Quand on leur donne de quoi penser, et non un prêt-à-penser.

    Je m’explique.

    #complotisme #critique_médias #médias_sociaux

  • Les relations américano-russes au cœur des enjeux régionaux - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1028709/les-relations-americano-russes-au-coeur-des-enjeux-regionaux.html

    Les choses ne se sont toutefois pas exactement déroulées comme l’escomptait l’administration américaine, puisque les autorités russes ont finalement décidé de ne plus attendre la conclusion d’un accord avec les Américains et de donner le feu vert aux forces du régime syrien et à leurs alliés pour reprendre le contrôle total de la ville d’Alep, après avoir plus ou moins neutralisé la Turquie, principale partie étrangère concernée par la région d’Alep.
    La source diplomatique étrangère à Beyrouth estime que le prix à payer a été assez cher, puisqu’au lendemain de la victoire stratégique d’Alep pour Moscou et ses alliés en Syrie, l’ambassadeur de la Russie à Ankara a été assassiné d’une façon spectaculaire. Selon la source précitée, André Karlov (l’ambassadeur assassiné) était un des stratèges russes de la victoire d’Alep. Il faisait partie d’une cellule diplomatico-sécuritaire qui supervise les développements sur le terrain syrien et il était connu sous un nom de code précis. L’assassinat de Karlov serait donc en liaison directe avec les développements du terrain syrien, mais aussi avec le rapprochement russo-turc qui s’est traduit par la reprise du contrôle d’Alep par les forces du régime syrien et leurs alliés. Il y a trois jours, c’était au tour du consul russe à Athènes Andréï Malanine d’être retrouvé mort dans son appartement et selon la source précitée, il ferait partie du même groupe que celui de l’ambassadeur Karlov. Même si, jusqu’à présent, peu de détails ont été donnés sur les deux enquêtes, la source diplomatique étrangère à Beyrouth estime que les deux affaires seraient liées et qu’il s’agirait d’une guerre sécuritaire menée contre la Russie, d’une part pour lui faire payer le prix de son intervention déterminante en Syrie et d’autre part, pour l’empêcher d’aller trop loin dans des ententes régionales, notamment avec la Turquie, au sujet du dossier syrien. En principe, après l’assassinat de son ambassadeur à Ankara, le président russe aurait dû prendre des mesures contre la Turquie, ou en tout cas lui adresser des critiques publiques et violentes.

    Scarlett Haddad nous fait dans le #complotisme ?

    #liban #syrie

    • C’est la (grosse) limite à l’exercice qui consiste à faire parler des « sources diplomatiques » ou des « sources des services de renseignement » systématiquement anonymes.

  • Démontage de la légende des gazoducs qui, aux yeux de certains, expliquerait tout de la guerre en Syrie et bien d’autres conflits encore. Mais je doute que les complotistes fassent l’effort de lire l’historique.

    SYRIE : POUR EN FINIR AVEC CETTE HISTOIRE DE GAZODUCS | Kurultay.fr
    http://kurultay.fr/blog/?p=1083

    L’histoire est entendue, la guerre civile qui ensanglante depuis plus de 5 ans la Syrie ne peut avoir que des origines secrètes – cachées par les médias occidentaux – et qu’il faudrait chercher dans les tréfonds de ces âmes avilies par l’argent et le vice que l’on rencontrerait à foison sous les turbans arabes ou les chapeaux de cow-boys texans.

    Ultime avatar des complots judéo-maçonniques qui ont agité les esprits névrosés du début du XXème siècle (jusqu’aux horreurs que l’on sait), tout ne serait aujourd’hui que conjuration pour le pétrole et le gaz, qu’affaire de “gros sous” et de géopolitique de ressources énergétiques en voie d’épuisement[1].

    C’est ainsi que le printemps arabe de 2011, qui a touché la Syrie mais aussi la Tunisie, le Bahrein, l’Egypte…, serait réductible à une banale “vengeance” d’émirs qatariens et d’islamistes turcs, secondés évidemment par la CIA, et animés par l’appât du gain qui leur aurait échappé du fait de la résistance de Bachar el-Assad le président “légalement élu” de la Syrie.

    #Syrie #gazoduc #complotisme

  • Nixon’s #Vietnam Treachery - The New York Times
    http://www.nytimes.com/2016/12/31/opinion/sunday/nixons-vietnam-treachery.html?action=click&pgtype=Homepage&clickSource=stor

    Now we know #Nixon lied. A newfound cache of notes left by H. R. Haldeman, his closest aide, shows that Nixon directed his campaign’s efforts to scuttle the peace talks, which he feared could give his opponent, Vice President Hubert H. Humphrey, an edge in the 1968 election. On Oct. 22, 1968, he ordered Haldeman to “monkey wrench” the initiative.

    #assassins #criminels #Etats-Unis

  • Assad révèle les vrais raisons de la guerre internationale contre la Syrie – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/170535

    Le président Bachar al-Assad a affirmé que » le rejet par la Syrie de la demande du Qatar de construire des oléoducs en Syrie était la raison de l’éclatement de la guerre en 2011 : « Ce refus était l’un des paramètres importants. Il y avait deux oléoducs qui devaient passer par la Syrie, l’un du nord vers le sud, qui appartient au Qatar, et l’autre de l’est vers l’ouest vers la Méditerranée qui doit passer en Irak depuis l’Iran. A l’époque, nous avons décidé d’établir l’oléoduc de l’est vers l’ouest et je crois que beaucoup de pays qui rejetaient la politique syrienne ne désiraient point que la Syrie devienne l’une des plates-formes du Moyen-Orient en énergie que ce soit électrique ou pétrolière”.

    #syrie #complotisme !

  • Monsieur Eric, le « spécialiste » faisant un tabac auprès des complotistes et des analystes de comptoir, dernièrement vu à la télé chez Calvi, comment est-il vu par les vrais experts du renseignement ? Un exemple ici et même si cela date, il ne fait guère de doute que les opinions n’aient pas changé

    Monsieur Eric, le roman d’un tricheur. | Terrorismes, guérillas, stratégie et autres activités humaines
    http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2009/08/29/monsieur-eric-le-roman-dun-tricheur

    Autoproclamé spécialiste du renseignement, Monsieur Eric ne rate pas une occasion de se présenter, avec une fausse modestie teintée de mystère qui force le respect, comme un « ancien des services ». Ce fut encore le cas, le 27 août dernier, dans une dépêche de l’AFP et dans une interview téléphonique à RTL, à l’occasion de la toujours mystérieuse évasion/libération d’un agent français en Somalie. D’un ton docte dans lequel on percevait la longue et douloureuse expérience de l’espion qui en a vu d’autres, Monsieur Eric se permettait de juger « crédible » les maigres informations disponibles et glissait quelques détails censés démontrer à quel point il avait l’habitude de ce genre d’affaires.

    Je dois confesser une forme de fascination pour ces experts, capables de dire « nous » en parlant des services de renseignement français, et avançant des théories relevant de la psychiatrie quant à l’entraînement des agents de la République. Si un certain nombre d’entre eux, issus du Service Action de la DGSE ou du COS, sont en effet capables de véritables exploits, il faut garder en tête que les membres de la communauté française du renseignement sont recrutés sur leurs qualités intellectuelles et non pas sur leurs capacités physiques. Et de toute façon, je n’aime pas être giflé et je dirai tout à un homme armé de tenailles. Bien peu de ces analystes seraient capables d’encaisser le choc d’une détention, voire d’un interrogatoire un peu poussé.

    Mais Monsieur Eric joue les vétérans, et il n’hésite pas à détailler son CV dans une revue pour étudiants voire sur son site Internet. Quand on interroge les témoins, cependant, on découvre vite que la pompeuse fonction « d’analyste à la direction de l’Evaluation et de la Documentation Stratégique du Secrétariat Général de la Défense Nationale » a essentiellement consisté en un poste auprès de la photocopieuse. Surtout, nulle part n’apparaissent des fonctions opérationnelles au service de la République. Monsieur Eric a-t-il traité des sources ? A-t-il eu des entretiens opérationnels avec des services alliés ? A-t-il participé à la gestion de crises majeures ?

    Connu des services français, Monsieur Eric n’y a pas bonne presse.

    #foutaises #complotisme #désinformation #journalisme #pseudo_experts

  • Here’s a formula for bursting elitist anti-elitism
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/dec/20/heres-a-forumla-for-bursting-elitist-anti-elitism

    For what does the insistence that “Putin hacked democracy” do? The Podesta emails were, after all, entirely genuine. The Democrats were not the victim of a smear or a fabrication. On the contrary, the Wikileaks data base revealed how party insiders actually conducted themselves. By blaming defeat on the Podesta leaks, liberals are acknowledging that a Clinton victory depended on concealing the truth, that voters gaining accurate information about her campaign was a terrible blow to her chances.

    You could not have planned a strategy more calculated to reinforce and amplify all of Trump’s talking points about liberal duplicity and elitism.

    Oui, mais comme il est hors de question pour l’"#élite" mainstream de remettre en question le système dont elle profite elle n’a d’autre recours que le #complotisme.

  • Comment meurent les faits : autopsie de la propagation d’une intox – Medium
    https://medium.com/@samuellaurent/comment-meurent-les-faits-autopsie-de-la-propagation-dune-intox-9d7d7e3f4b14

    La fin du journalisme factuel ? Cette hargne contre une pratique de vérification qu’on apprend pourtant dans toutes les écoles de journalisme est doublement inquiétante. D’abord car il s’agit d’une démonstration par l’absurde : en relayant une intox sans la vérifier, pour mieux critiquer la vérification, on ne gagne que le ridicule.

    Ensuite, et surtout, car ces éminents professionnels ont été victimes du fameux biais cognitif, des “bulles de consentement” amplement décrits concernant la campagne de Trump : ils ont relayé ce texte car ils voulaient y croire. Ils souhaitaient qu’il soit vrai, que la pollution vienne d’Allemagne, et que personne ne l’ai dit. Que ce soit pour mieux nourrir leur croisade contre le factcheck ou car cela correspond à leurs préjugés, le fait est qu’ils se sont comportés non en journalistes, mais en internautes lambda : je vois passer un contenu, il va dans le sens de mes convictions, je le relaie.

    #fact_checking #désinformation #fake_news #complotisme #vérité #journalisme

    • Ah oui, carrément, il n’assume pas.
      Pathétique, vraiment.

      Voici la version que j’ai lue (google cache) :

      Note à un factchecker, tigre de papier

      Publié par Stéphane Soumier sur 15 Décembre 2016, 08:17am

      S’embrouiller avec Samuel Laurent est un jeu risqué. D’abord parce qu’on a autre chose à faire. Lui les internets c’est son métier, et donc on s’expose à un tir de barrage qu’on a du mal à contrôler.

      Mais justement. C’est bien pour dire que je n’ai pas l’intention de céder à cette forme d’intimidation numérique, que je prends le temps d’écrire cette courte bafouille

      Ensuite parce qu’on ne suit pas non plus ce qu’il fait de manière obsessionnelle. On en revient au premier point. Et démonter ce qu’il fait prend du temps.

      Je l’ai fait une fois dans le détail sur la matière que je maîtrise, le papier est là, mal écrit, brouillon (toujours le premier point…) mais bon l’essentiel y est : Samuel Laurent manipule des chiffres qu’il ne maîtrise pas, son équipe se donne une prétention scientifique sans en avoir ni le temps ni les moyens, il use d’arguments d’autorité qui lui font décider que tel critère est pertinent au regard de tel autre.

      Il y a peu, j’éprouvais encore une forme de tendresse, tant ce garçon avait besoin d’amour. Ça crevait les yeux. Mais voilà qu’il est devenu très agressif. Toujours le point 1, les règles des internets changent vite, et nous qui ne faisons qu’y passer ne le percevons pas forcément. Jusqu’à peu, ce qui se passait sur twitter restait sur twitter, il faut croire que ce n’est plus le cas, et Trump valide massivement ces changements, dont acte, stop à la déconnade, il s’agit de tenir son rang. Directeur de la rédaction de BFM business je suis, directeur de la rédaction de BFM business je serai donc dorénavant sur Twitter

      Mais là je suis chez moi, et donc, cher lecteur, je vais être grossier. Je m’en excuse, et je vais bien isoler le passage pour que tu puisses le sauter allègrement sans avoir à subir ce règlement de compte. Donc…

      __________________________________________________________________________

      Samuel Laurent, je lis que tu me dénies le droit de diriger une rédaction parce que j’ai eu le malheur de me marrer deux secondes avec tes nuages ? Mais vas te faire voir, pauvre tanche ! Tu as senti l’odeur d’un trou d’obus une fois dans ta vie ? Tu as goûté les larmes d’un gars dont on vient d’abattre le fils ? Tu as mordu l’acier d’un flingue brandi par un pauvre type aux yeux perdus ? Tu as senti tes tripes se vider parce que des émeutiers de banlieue t’avaient repéré ? Je l’espère pour toi. Tu sais alors qu’à ce moment, on n’a plus de leçon à recevoir de personne quand il s’agit de savoir ce qu’est une information, une vraie, et le prix qu’elle peut coûter

      Fin du paragraphe.

      __________________________________________________________________________

      Revenons à nos moutons du fact-checking : mon cher Samuel, va dans une bibliothèque, va lire Deleuze, Foucault, va comprendre qu’une information est une collection de mots d’ordre. Qu’est-ce que ça veut dire ? Que le choix de ton sujet est un biais (pollution, centrales, nucléaire. Pas de nucléaire ? mais bien sûr que si, c’est le sous-jacent de toute cette histoire sans importance) que le choix de tes experts est un biais, que la façon dont tu rédiges est un biais, et que ces biais marquent l’ordre social que tu défends. Et oui, j’en défends un autre.

      Ce « post fact era » dont les jeunes urbains progressistes nous rebattent aujourd’hui les oreilles, n’est rien d’autre qu’un ordre social qui se transforme et je t’assure que dans l’ensemble des « mensonges » de Trump factcheckés par tes confrères américains, j’ai vu moi bien souvent des faits qui témoignaient simplement d’un autre angle de vue

      Un bon élève de terminale devrait savoir ça, d’où les #culottescourtes

      Tu as sans doute raison sur tes particules, mais ton premier papier était justement truffé de biais de présentation, et ton contradicteur les mettait en lumière. Ce qui, je l’avoue, m’a fait marrer. Un pauvre tweet et deux échanges de conversation ? ça fait léger, non, pour déclencher le tir de barrage que tu m’as infligé ?

      Tu as forcément suivi la polémique autour du livre de Cahuc, elle dit tout des doutes permanents que l’on peut avoir sur les chiffres. Que les plus éminents experts s’affrontent, non pas sur les chiffres eux-mêmes, mais déjà sur la pertinence de leur utilisation, sur le fait qu’ils suffisent, ou pas, à valider une thèse politique, tout cela ne te fais pas réfléchir sur ta théorisation à l’emporte-pièce du « journalisme non spéculatif » ?

      Trump a été élu camarade. Et plus le mainstream journalistique redressait ses erreurs, plus il gagnait en popularité. C’est la faute à Facebook ! c’est la faute à Google ! ben voyons. Et l’orgueil de jeunes urbains progressistes qui ont décidé le vrai du faux, ça n’a joué aucun rôle ?

      Je crois que si. Alors je continuerai, moi, à tenter simplement de raconter ce qui se passe. A savoir qu’une information est le produit de ce qui nous produit, à s’efforcer de corriger cela par la rigueur, le travail et l’honnêteté. C’est déjà un beau boulot. Il vaut largement le tien. La vérité est une autre affaire.

  • Donald Trump Won Because of Facebook (NY Mag)
    http://nymag.com/selectall/2016/11/donald-trump-won-because-of-facebook.html

    (un point de vue sans doute un peu exagéré)

    The most obvious way in which Facebook enabled a Trump victory has been its inability (or refusal) to address the problem of hoax or fake news. Fake news is not a problem unique to Facebook, but Facebook’s enormous audience, and the mechanisms of distribution on which the site relies — i.e., the emotionally charged activity of sharing, and the show-me-more-like-this feedback loop of the news feed algorithm — makes it the only site to support a genuinely lucrative market in which shady publishers arbitrage traffic by enticing people off of Facebook and onto ad-festooned websites, using stories that are alternately made up, incorrect, exaggerated beyond all relationship to truth, or all three. (To really hammer home the #cyberdystopia aspect of this: A significant number of the sites are run by Macedonian teenagers looking to make some scratch.)

    • La thèse de Fred Turner est que :

      La nouveauté introduite par la campagne de Donald Trump tient à sa capacité à utiliser des médias horizontaux et égalitaires pour leur faire célébrer un individualisme narcissique et mettre en circulation des théories fallacieuses et complotistes.

      Dans cette situation, l’audience de Trump ne se vit pas comme une « masse » et Trump lui-même n’apparaît pas comme un dictateur en devenir ; Trump est une personnalité médiatique de notre temps, et développe un totalitarisme pour notre époque.

      Cette thèse s’appuie sur une analyse historique de ces fameux médias sociaux comme héritiers d’une réflexion menée dès les années 1940 pour faire émerger des médias en mesure de contrer la mécanique de la propagande s’appuyant justement sur des médias de masse « traditionnels ». Cette réflexion s’appuyant sur des principes épistémiques biaisés (en gros théorie des systèmes, cybernétique, individualisme méthodologique...) et une réduction de la propagande à l’exploitation de phénomène psychologique (la personnalité autoritaire versus la personnalité démocratique), elle a accompagnée la montée de cet individualisme autoritaire dont Trump serait le couronnement

      Ainsi, la victoire de Trump n’est pas tant le résultat de sa capacité à instrumentaliser Facebook, mais bien plutôt le produit d’un monde qui permet à Facebook d’exister.

    • Zuckerberg denies Facebook News Feed bubble impacted the election | TechCrunch
      https://techcrunch.com/2016/11/10/zuck-denies-facebook-news-feed-bubble-impacted-the-election
      https://tctechcrunch2011.files.wordpress.com/2016/11/mg_1906.jpg?w=764&h=400&crop=1

      “Personally, I think the idea that fake news on Facebook, of which it’s a very small amount of the content, influenced the election in any way is a pretty crazy idea,” Zuckerberg said.
      (...) Rather than placing blame on the accessibility of facts, he pointed to content engagement as the problem. Zuckerberg noted that Trump’s posts got more engagement than Clinton’s on Facebook.

    • et dans cet article repéré par @kassem

      Digital Redlining After Trump : Real Names + Fake News on Facebook
      https://medium.com/@tressiemcphd/digital-redlining-after-trump-real-names-fake-news-on-facebook-af63bf00bf9e

      This week, Mark Zuckerberg denied that the rash of fake news on Facebook could have influenced public opinion during the election.
      It is notoriously difficult to prove a direct causal link between what people read or consume in media and how they act.
      But, that never stopped Facebook and other social media platforms for accepting credit for spreading democracy during the Arab Spring

    • La principale incitation à la « fake news » n’est pas la conquête du pouvoir, mais sa monétisation (qui elle-même n’est envisageable que dans le capitalisme renversé où la production de marchandise d’ordre 2 est devenu le moteur d’une accumulation de capital fictif dont les techniques numériques sont l’infrastructure adéquate, mais c’est une autre histoire...).

      https://www.theguardian.com/technology/2016/aug/24/facebook-clickbait-political-news-sites-us-election-trump

      Zuckerberg a raison de dire que Facebook n’est pas un média mais une plateforme (numérique).

      We’re a technology company. We’re not a media company. When you think about a media company, you know, people are producing content, people are editing content, and that’s not us. We’re a technology company. We build tools. We do not produce the content. We exist to give you the tools to curate and have the experience that you want, to connect with the people and businesses and institutions in the world that you want.

      Et c’est bien ça le problème !

    • Cette polémique est de plus en plus intéressante — Facebook avait les moyens d’agir et n’en a pas eu le courage :

      Facebook’s Fight Against Fake News Was Undercut by Fear of Conservative Backlash
      http://gizmodo.com/facebooks-fight-against-fake-news-was-undercut-by-fear-1788808204

      “They absolutely have the tools to shut down fake news,” said the source, who asked to remain anonymous citing fear of retribution from the company. The source added, “there was a lot of fear about upsetting conservatives after Trending Topics,” and that “a lot of product decisions got caught up in that.”

    • ce matin c’est grand ménage :

      Google and Facebook took on fake news. The search giant said it would prevent usage of its online advertising service by websites that peddle fake news. Facebook updated the language in its ad policy on misleading or illegal content to include fake news sites. The moves come amid criticism that fake news might have influenced the US election.
      http://qz.com/837312/google-goog-will-try-to-starve-fake-news-sites-of-ad-dollars
      http://qz.com/837474/facebook-fb-is-banning-fake-news-publishers-from-its-ad-network

    • #Renegade Facebook Employees Form Task Force To Battle Fake News
      https://www.buzzfeed.com/sheerafrenkel/renegade-facebook-employees-form-task-force-to-battle-fake-n

      “It’s not a crazy idea. What’s #crazy is for him [Mark Zuckerberg] to come out and dismiss it like that, when he knows, and those of us at the company know, that fake news ran wild on our platform during the entire campaign season,” said one Facebook employee, who works in the social network’s engineering division. He, like the four other Facebook employees who spoke to BuzzFeed News for this story, would only speak on condition of anonymity. All five employees said they had been warned by their superiors against speaking to press, and feared they would lose their jobs if named.

      The employees declined to provide many details on the task force. One employee said “more than dozens” of employees were involved, and that they had met twice in the last six days. At the moment, they are meeting in #secret, to allow members of the group to speak freely and without fear of condemnation from senior management.

      rien de tel chez seenthis pour l’instant !

    • La principale incitation à la « fake news » n’est pas la conquête du pouvoir, mais sa monétisation

      Qui a fait élire Trump ? Pas les algorithmes, mais des millions de “tâcherons du clic” sous-payés

      http://www.casilli.fr/2016/11/17/qui-a-fait-elire-trump-pas-les-algorithmes-mais-des-millions-de-tacherons-du

      1. Pour être plus clair : ce ne sont pas ‘les algorithmes’ ni les ‘fake news’, mais la structure actuelle de l’économie du clic et du digital labor global qui ont aidé la victoire de Trump.
      2. Pour être ENCORE plus clair : la montée des fascismes et l’exploitation du digital labor s’entendent comme larrons en foire.

      La thèse de Casilli mériterait d’être nuancée, notamment en prenant en compte celle de Turner pour montrer que le problème ne date pas de Facebook. Sans compter le fait que si Casilli donne une explication pertinente de la contribution des plateformes numériques à l’élection de Trump, cela n’en fait pas le seul facteur (ni même le principal)

      A ce titre, sa thèse mériterait des approfondissement sur la notion de "structure actuelle de l’économie", qu’elle soit du clic ou pas. La notion de digital labor (qu’il partage avec beaucoup de monde) comme producteur de valeur en prendrait un coup dans l’aile, mais serait mieux articulée avec les ressorts du capitalisme renversé qui sont déterminants depuis les années 1970 et s’appuient sur la montée en puissance du numérique.

    • Casilli donne une explication pertinente de la contribution des plateformes numériques à l’élection de Trump, cela n’en fait pas le seul facteur (ni même le principal)

      Par exemple, le facteur « conditions de santé » est fortement corrélé avec la progression du vote Trump

      Illness as indicator

      http://www.economist.com/news/united-states/21710265-local-health-outcomes-predict-trumpward-swings-illness-indicator

      [...] what the geographic numbers do show is that the specific subset of Mr Trump’s voters that won him the election—those in counties where he outperformed Mr Romney by large margins—live in communities that are literally dying. Even if Mr Trump’s policies are unlikely to alleviate their plight, it is not hard to understand why they voted for change.

    • tu peux développer @ktche, ce que tu entends par « les ressorts du capitalisme renversé » ?

      La capitalisme, c’est l’accumulation de travail sans contenu propre, uniquement appréhendé sur une base temporelle abstraite, et toujours en rapport avec un niveau de productivité que personne ne détermine en particulier mais sur lequel tout le monde doit implicitement s’aligner pour simplement participer : le capital se valorise en « consommant » ce travail productif, mais, paradoxalement, chaque capital individuel tend à le supprimer pour améliorer sa profitabilité face aux concurrents. Ceci pousse à l’augmentation permanente de productivité et donc induit une dynamique contradictoire. Le capitalisme est cette forme de synthèse sociale irrationnelle qui supprime tendanciellement ce qui en constitue la base incontournable.
      Chaque innovation technique de l’ère industrielle a participé à cette dynamique. Certaines en tant qu’innovation dans l’appareil de production, d’autres en tant qu’innovation ouvrant de nouveaux marchés de consommation. Ces dernières offraient une contre-tendance à la dynamique contradictoire et ont permis qu’elle se maintienne par le besoin renouvelé en masse de travail.
      Mais à partir des années 1970, les techniques numériques ont introduit des augmentations massives de productivité dans tous les secteurs productifs, à tel point que même les nouveaux marchés de biens et de services n’ont pu compenser la disparition tendancielle du travail. Pour poursuivre sa dynamique, le capital a enfourché un nouveau cheval : plutôt que de consommer du travail passé, il s’est mis à faire des paris sur un hypothétique travail futur. C’est ainsi que la finance est devenue l’industrie qui sert de locomotive au reste de l’économie, en produisant massivement de la dette et des titres financiers, c’est-à-dire des marchandises qui ne représentaient plus un travail accompli, mais la perspective d’un travail à venir. Cette simulation de valorisation permet au zombie de continuer à marcher. Le capitalisme est ainsi renversé, car il s’agit toujours de capitalisme, i.e. de production marchande, mais s’appuyant sur le futur au lieu du passé. Par ailleurs, cette production financière dont les espoirs de valorisation réussie sont toujours déçus (au niveau de productivité atteint, les besoins en masse de travail ne reviendront plus), doit sans cesse élargir sa production, ne serait que pour compenser la valeur des titres qui arrivent à échéance et qui ne sont pas couverts par une consommation réelle de travail productif. Cette production élargie n’est possible que sur la base d’un déploiement massif des techniques numériques pour en gérer le volume et la complexité.
      Ainsi les techniques numériques constituent un facteur indissociable de la phase « renversée » du capitalisme et ceci à double titre : comme cause du changement extrinsèque puis comme cause matérielle intrinsèque, donc.
      L’approche que je viens d’exposer nécessite de revoir assez profondément la notion de digital labor, tout au moins dans la façon dont le conçoit Casilli, mais aussi celles de Trebor Sholz ou Christian Fuchs contre lesquelles il l’a établie.

    • revoir assez profondément la notion de digital labor

      Contrairement à ce que supposent les approches qui identifient « activité captée par un tiers » et « travail productif (de valeur) », le temps de vie ne peut être transformé en force de travail dans n’importe quelle condition. Il faut d’abord que soit opérée la dissociation entre activité productive (au sens du capital, c’est-à-dire productive de valeur) et activité improductive. Cette dissociation opère à un niveau logique et global (une totalité), mais aussi à l’intérieur de toute activité particulière. La capital ne peut donc pas tout saisir pour en faire une force de travail, il doit d’abord faire le grand partage entre ce qui concourt à sa reproduction (la valorisation de la valeur) et ce qui est indispensable à cette reproduction sans être producteur de valeur en soi (le travail domestique notamment). Cette dissociation est aussi celle des genres, tels qu’ils sont exprimés (y compris dans ces aspects psychologique et subjectif) de façon bien spécifique dans la société capitaliste. Chacun des genres devient le masque de ces deux faces dissociées (mais insécables) : force de travail productif d’un coté pour le masculin, simple reproduction de la vie au sens large de l’autre pour le féminin.
      Ainsi la part d’ombre du travail productif (de valeur), ce sont toutes les activités qui sont improductives, mais qui sont transformées par le mouvement du capital pour servir indirectement à sa reproduction (et qui sont souvent des conditions nécessaires à cette même reproduction). Le capital constitue ainsi tendanciellement ces activités improductives à son image (d’où le coercitif), mais cela n’en fait pas pour autant la possibilité d’y appliquer l’exploitation d’une « force de travail » (et donc une opportunité de reproduire le capital lui-même)

      Contrairement à une vision superficielle du business model des plateformes numériques, telles que Google et Facebook, celles-ci ne vendent pas à leurs clients (les publicitaires et les annonceurs) des profils d’utilisateurs combinant informations démographiques et centres d’intérêts manifestés par leurs usages des contenus fournis par les plates-formes. Elles proposent plutôt un accès (payant) aux calculs effectués par leurs algorithmes (c’est là la véritable marchandise produite par les GAFA) pour lequel le client peut choisir une combinaison de données en entrée (effectivement de type localisation ou mot-clef) et qui fournit en sortie un élément d’interaction (généralement un lien navigable) intégré à la page servie à l’internaute et pointant vers le site du client, par exemple. Cette enchère sur les mots-clefs est juste un processus de formation des prix de marché (forme phénoménale superficielle qui manifeste la valeur dans la sphère de la circulation) et non pas la source d’une valeur reproduisant le capital. Ce processus de répartition de la valeur ne peut pas être décrit, même synthétiquement, comme de l’exploitation, au sens capitaliste, d’un travail abstrait de l’internaute producteur de données-marchandises, car la marchandise stricto sensu est constituée par le calcul, pour lequel le travail abstrait exploité est celui des employés – de Google et Facebook – en charge de la conception, de la réalisation et de la mise en œuvre des infrastructures numériques, aussi bien logicielles que matérielles. Par contre, il est indéniable que pour alimenter ces algorithmes, il faut « exploiter » le temps des internautes en les incitant, par leurs interactions au sein des plate-formes numériques, à remplir en permanence le réservoir de données requises. Mais cette part d’exploitation est celle d’une activité « à coté de l’économie », c’est-à-dire ne contribuant pas à la valorisation de la valeur, mais à la reproduction des conditions nécessaires pour que le processus puissent s’accomplir. En ce sens, le « travail » des internautes est comparable à celui accompli dans la sphère domestique. Et pour les mêmes raisons, ce travail n’est pas producteur de valeur. Car ce n’est pas l’achat ou la vente d’un bien – y compris immatériel – qui constitue la source de la (sur)valeur, mais les circonstances de sa production : a-t-il fait l’objet de l’exploitation d’un surtravail, i.e. de la vente par le travailleur pour un temps donné de sa force de travail, et non pas d’une activité concrète particulière ?

      L’activité d’une plateforme numérique est donc en soi (très) faiblement créatrice de valeur car elle contient (très) peu de travail productif (de survaleur) et que cela ne compense pas son éventuel (très) haut niveau de productivité. Comment expliquer alors la (très) forte valorisation des GAFAM ? Justement par le fait qu’ils opèrent dans la phase renversée du capitalisme où la création de valeur a été remplacée par sa simulation comme moteur de l’économie (y compris "réelle"). Leur valorisation n’est pas le reflet de leur capacité à produire de la valeur, mais à être des "porteurs d’espoirs" pour la production de titres financiers. Cette production doit toujours en effet avoir un point de référence dans "l’économie réelle" (Un indice quelconque corrélé à un espoir de production de valeur et projeté dans le futur). Dans le cas des plateformes numériques, ce point de référence, c’est l’accumulation permanente de données dont tous les acteurs de la sphère financière s’accorde à dire qu’elles sont les ressources pour de futures activités marchandes. Certes, ces activités seront marchandes, mais la quantité de valeur qu’elles produiront sera toujours décevante et il faudra donc se projeter encore dans de nouvelles simulations...

    • La cas exposé dans ce fil https://seenthis.net/messages/524134 mériterait une étude selon l’approche développée ci-dessus.

      Un article référencé (http://www.laviedesidees.fr/A-qui-profite-le-crime.html ) indique notamment :

      En proposant la forme « plateforme », Predpol se distingue des logiciels existants de cartographie du crime installés sur les ordinateurs de bureau (desktop) ou sur le réseau interne de la police (l’intranet). Predpol est une offre d’analyse du crime en temps réel qui prend la forme d’un tableau de bord, téléchargeable sur une simple application. Les données sont stockées sur le cloud. Les forces de police peuvent ainsi externaliser le coût de l’installation et de gestion de serveurs car la location du temps de calcul est intégrée dans l’offre.

      et plus loin :

      Quand bien même les forces de police comprendraient les limites de l’algorithme, elles ne renonceraient pas nécessairement à l’offre de Predpol, car l’efficacité prédictive de l’algorithme n’est pas la question cruciale aux yeux de la police. Pour celle-ci, l’enjeu principal est moins la prédiction des crimes qu’un management simplifié de l’action policière. [...] Ce qui compte, c’est de pouvoir optimiser et surtout contrôler ce temps de présence tactique dans l’espace à risques. Pour ce faire, Predpol intègre les données des systèmes de suivi GPS placés dans les voitures de police, ce qui permet ainsi d’optimiser le dosage de la présence des patrouilles de police selon les secteurs de la ville : le carré prédictif reste rouge sur la carte tant que la police n’y a pas patrouillé, il tourne ensuite au bleu lors des premiers passages, puis il apparaît en vert lorsque le policier a passé le temps suffisant et optimal calculé selon les ressources disponibles [...] Pour un responsable de secteur, Predpol apparaît comme un bon outil pour s’assurer que les policiers font bien leur travail préventif, souvent par la simple présence dissuasive, de manière aléatoire, mais sur une durée optimisée, dans les zones où le risque est estimé le plus haut. L’enjeu du predictive policing est de gérer, selon des critères gestionnaires, l’offre publique de vigilance quotidienne.

      Le « travail » des policiers (i.e. la patrouille) n’est plus qu’un carburant requis pour l’exécution d’un algorithme, qui n’est même pas celui mis principalement en avant comme argument publicitaire alors que c’est bien ce dernier qui fait la valeur (fictive) de la start-up...

      #digitalpolicelabor ?

    • Selon lui, la Toile a accompagné le basculement de l’idéal libéral classique de la liberté d’information vers un nouvel idéal plus radical, celui de la liberté de l’information elle-même. Toute information a le droit de circuler librement sur Internet, indifféremment à son contenu

      indifférence au contenu à la fois comme forme marchande et comme forme numérique.

  • Qu’on se le dise : les classes sociales n’existent pas
    http://blog.europa-museum.org/post/2016/11/08/Qu-on-se-le-dise

    Jean-Luc Mélechon, dans sa phase de conquête de l’hégémonie idéologique de la PBI (Petite-Bourgeoisie Intellectuelle), c’est à dire des agents du marketing (une petite-partie dans les médias mainstream, une grande partie chez les blogueurs et petits-entrepreneurs des "médias sociaux", surveillés de près par les logiciels des propriétaires des moyens de production de la Silicon Valley, ce qui pourrait bien faire de Mélenchon l’idiot utile de l’impérialisme américain, ce que tout les esprits sensés redoutent...) s’est appuyé sur Chantal Mouffe (une prétendue belge inconnue au bataillon en Belgique) pour affirmer : « Au siècle où les humains n’étaient « que » deux milliards, il y avait le « parti de classe ». Il était nécessairement aussi délimité que l’était « la classe » elle-même dans une société où elle n’était nullement hégémonique. En fait, les ouvriers constituaient une sorte d’archipel dans un océan de paysannerie et de travailleurs indépendants de la boutique et de l’artisanat. Sa verticalité correspondait à une organisation du travail lui-même. La centralisation découlait des moyens de transports et de communication autant que comme reflet de la centralisation de son adversaire. Bref, le « parti de classe » correspondait à une réalité sociale et matérielle qui s’est elle-même dépassée de toutes les façons possibles. L’émergence du « peuple » comme catégorie sociale protagoniste face à l’oligarchie de la période du capitalisme financiarisé dominant appelle sa forme spécifique d’organisation. »

    http://descartes.over-blog.fr/2016/11/de-la-democratie-selon-le-pcf-et-du-mouvement-selon-melenchon.ht
    http://www.librairie-tropiques.fr/2016/10/chantal-mouffe-championne-de-l-esbroufe.html

  • Le Parti démocrate voit la main de la Russie derrière la publication d’e-mails par WikiLeaks
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/07/25/le-parti-democrate-voit-la-main-de-la-russie-derriere-la-publication-d-e-mai

    A quelques heures de l’ouverture de la convention du Parti démocrate à Philadelphie (Pennsylvanie), lundi 25 juillet, qui va officiellement désigner Hillary Clinton comme sa candidate à la présidentielle du 8 novembre, l’affaire dite des e-mails du Democratic national committee, (DNC, la plus haute instance du parti) continue de rebondir. La publication de milliers de courriels internes du DNC par le site WikiLeaks, qui montrent notamment que les élites du parti ont favorisé l’ancienne secrétaire d’Etat par rapport à son adversaire Bernie Sanders, avait déjà fait une victime majeure : Debbie Wasserman Schultz, la présidente du DNC, qui a annoncé sa démission dimanche.

    Mais l’affaire a aussi pris de faux airs de guerre froide : dimanche matin, lors de l’émission « This Week » de la chaîne ABC, le responsable de la campagne de Mme Clinton, Robby Mook, a accusé WikiLeaks d’avoir publié des documents « fournis par les Russes pour aider Donald Trump ». Une thèse largement défendue par l’entourage et les partisans de Mme Clinton, qui s’appuient sur plusieurs rapports d’experts ayant travaillé sur des piratages qui ont ciblé le DNC cette année.

    Selon la société spécialisée Crowdstrike, embauchée par le DNC pour mener l’enquête sur les piratages, au moins deux groupes sont parvenus à s’introduire dans les serveurs du parti. Et selon l’entreprise, les deux groupes seraient liés à d’autres piratages d’ampleur visant des ministères et des administrations américaines, et considérés comme proches du pouvoir russe.

    • Les infos communiquées par #Crowdstrike (le 15 juin 2016, pour des attaques en mai)

      Bears in the Midst : Intrusion into the Democratic National Committee »
      https://www.crowdstrike.com/blog/bears-midst-intrusion-democratic-national-committee

      CrowdStrike Services Inc., our Incident Response group, was called by the Democratic National Committee (DNC), the formal governing body for the US Democratic Party, to respond to a suspected breach. We deployed our IR team and technology and immediately identified two sophisticated adversaries on the network – COZY BEAR and FANCY BEAR. We’ve had lots of experience with both of these actors attempting to target our customers in the past and know them well. In fact, our team considers them some of the best adversaries out of all the numerous nation-state, criminal and hacktivist/terrorist groups we encounter on a daily basis. Their tradecraft is superb, operational security second to none and the extensive usage of ‘living-off-the-land’ techniques enables them to easily bypass many security solutions they encounter. In particular, we identified advanced methods consistent with nation-state level capabilities including deliberate targeting and ‘access management’ tradecraft – both groups were constantly going back into the environment to change out their implants, modify persistent methods, move to new Command & Control channels and perform other tasks to try to stay ahead of being detected. Both adversaries engage in extensive political and economic espionage for the benefit of the government of the Russian Federation and are believed to be closely linked to the Russian government’s powerful and highly capable intelligence services.

      #COZY_BEAR (also referred to in some industry reports as CozyDuke or APT 29) is the adversary group that last year successfully infiltrated the unclassified networks of the White House, State Department, and US Joint Chiefs of Staff. In addition to the US government, they have targeted organizations across the Defense, Energy, Extractive, Financial, Insurance, Legal, Manufacturing Media, Think Tanks, Pharmaceutical, Research and Technology industries, along with Universities. Victims have also been observed in Western Europe, Brazil, China, Japan, Mexico, New Zealand, South Korea, Turkey and Central Asian countries. COZY BEAR’s preferred intrusion method is a broadly targeted spearphish campaign that typically includes web links to a malicious dropper. Once executed on the machine, the code will deliver one of a number of sophisticated Remote Access Tools (RATs), including AdobeARM, ATI-Agent, and MiniDionis. On many occasions, both the dropper and the payload will contain a range of techniques to ensure the sample is not being analyzed on a virtual machine, using a debugger, or located within a sandbox. They have extensive checks for the various security software that is installed on the system and their specific configurations. When specific versions are discovered that may cause issues for the RAT, it promptly exits. These actions demonstrate a well-resourced adversary with a thorough implant-testing regime that is highly attuned to slight configuration issues that may result in their detection, and which would cause them to deploy a different tool instead. The implants are highly configurable via encrypted configuration files, which allow the adversary to customize various components, including C2 servers, the list of initial tasks to carry out, persistence mechanisms, encryption keys and others. An HTTP protocol with encrypted payload is used for the Command & Control communication.

      #FANCY_BEAR (also known as Sofacy or APT 28) is a separate Russian-based threat actor, which has been active since mid 2000s, and has been responsible for targeted intrusion campaigns against the Aerospace, Defense, Energy, Government and Media sectors. Their victims have been identified in the United States, Western Europe, Brazil, Canada, China, Georgia, Iran, Japan, Malaysia and South Korea. Extensive targeting of defense ministries and other military victims has been observed, the profile of which closely mirrors the strategic interests of the Russian government, and may indicate affiliation with Главное Разведывательное Управление (Main Intelligence Department) or #GRU, Russia’s premier military intelligence service. This adversary has a wide range of implants at their disposal, which have been developed over the course of many years and include Sofacy, X-Agent, X-Tunnel, WinIDS, Foozer and DownRange droppers, and even malware for Linux, OSX, IOS, Android and Windows Phones. This group is known for its technique of registering domains that closely resemble domains of legitimate organizations they plan to target. Afterwards, they establish phishing sites on these domains that spoof the look and feel of the victim’s web-based email services in order to steal their credentials. FANCY BEAR has also been linked publicly to intrusions into the German Bundestag and France’s TV5 Monde TV station in April 2015.

      At DNC, COZY BEAR intrusion has been identified going back to summer of 2015, while FANCY BEAR separately breached the network in April 2016. We have identified no collaboration between the two actors, or even an awareness of one by the other. Instead, we observed the two Russian espionage groups compromise the same systems and engage separately in the theft of identical credentials

    • GRU ou pas, le contenu de ce qui a fui n’est pas bidonné.

      Quoiqu’il en soit, le Parti démocrate a présenté lundi, à l’ouverture de la convention, ses excuses à Bernie Sanders. « Nous voulons présenter nos excuses sincères au sénateur Sanders, à ses soutiens et au Parti démocrate dans son ensemble pour les remarques inexcusables » contenues dans les emails internes publiés par Wikileaks, indiquent les responsables du parti dans un communiqué. Ils ont souligné que certains propos ne reflètent pas l’engagement de « neutralité » auxquels ils sont attachés.

      (mise à jour de cette nuit, 26/07 à 0h37, me semble-t-il)

    • Le Kremlin dément toute implication dans le piratage des emails du Parti démocrate américain
      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/07/26/le-kremlin-dement-toute-implication-dans-le-piratage-des-emails-du-parti-dem

      Des « informations absurdes » et des « tentatives maniaques d’utiliser la Russie dans la campagne électorale aux Etats-Unis » : le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a vivement démenti les accusations du Parti démocrate américain, selon lesquelles Moscou a fourni à WikiLeaks les emails internes du parti que le site a publiés.

      … au passage…

      Mais les deux piratages, détectés ce printemps, semblent ne pas avoir de lien avec les emails que s’est procurés WikiLeaks – une partie de ces derniers ont été envoyés après que les deux piratages aient été découverts. Le site, qui affirme d’ordinaire ne pas connaître l’identité de ses sources, affirme que les documents ne proviennent pas de ces deux piratages.

      Mais, c’est pas grave, de toutes façons #c'est_Poutine

  • Je dois avouer que je suis très étonné par le succès actuel des « 28 pages », dont on nous dit qu’elles impliqueraient l’Arabie séoudite dans les attentats du 11 Septembre. Voilà typiquement un complot, et donc une théorie du complot tout à fait mainstream, « une qu’on a le droit ».

    Pourtant, si l’on accepte ce qui se dit le plus souvent sur ces 28 pages, deux questions arrivent immédiatement, et on met alors les pieds dans le bizarre…

    (1) Pour quelle raison l’Arabie séoudite « en tant que telle » (comme dit De Defensa) aurait-elle financé ces attentats ? L’explication « purement terroriste » (« parce qu’ils détestent nos valeurs-tout-ça… ») n’a aucune valeur quand on parle d’un État (elle n’en a déjà pas trop en général). Pourquoi un allié aussi proche des États-Unis attaquerait-il les États-Unis ?

    (2) Si l’on est dans un tel caractère d’évidence, pourquoi le gouvernement états-unien protégerait-il des séoudiens « officiels » reconnus coupables d’un tel crime ? Si l’on peut toujours arguer, pour la première question, de la complexité du système séoudien, des luttes d’influences, de complots de palais, je ne sais quoi… cette seconde question, quant au rôle du système étatsunien lui-même, est proprement intolérable. On voit déjà sortir pas mal de mentions des « protections » dont auraient bénéficié les Séoudiens… d’accord, mais alors pour quelle raison les États-Unis protégeraient-il ses propres agresseurs ?

    Or, ces histoires d’Arabie séoudite et de liens entre une partie de l’establishment états-unien, notamment le clan Bush, c’est un des fondements des théories complotistes depuis plus de 15 ans (le complotisme qu’on n’a pas le droit, donc). On le prend comme on veut, mais je ne comprends pas cet enthousiasme assez général pour une théorie qui, très rapidement, ne peut trouver de réponses que dans les théories du complot tout à fait « classiques » sur le sujet.

    Du coup, je m’étonne de cette bonhommie dans l’approche des 28 pages… Parce que de deux choses l’une :
    (a) soit il n’y a pas d’éléments réellements incriminants contre l’Arabie « en tant que telle » ; et donc toute cette histoire fera « pschit »… C’est en gros ce qui est dit ici :
    http://seenthis.net/messages/482003
    (b) soit on valide implicitement tout un pan du complotisme thruther. (Et vraiment, que tout ce beau monde s’autorise à se lancer là-dedans est sidérant.)

    (J’ai un peu l’impression que De Defensa mentionne ce problème, mais évite de le faire frontalement.)

    • DeDefensa parle de chaos. Le chaos dès 2001 n’était-il pas possible, déjà ? Et puis... à un moment, on n’a pas aussi parlé d’Israël dans ces 28 pages ?

      En fait, peu importe.

      Ces 28 pages ont été produites en 2003 : je ne vois pas comment elles pourraient être « un complot prévu d’avance ». ((à moins que dès 2003, des membres éminents de l’élite washingtonienne se soient dit qu’il pourrait être pertinent d’impliquer les Saoud pour s’en débarrasser ? et qu’en fait, d’autres membres ont su que c’était un complot qu’il fallait à tout prix déminer, et qu’en fait les Saoud sont totalement innocents...))

      Le seul intérêt de ces 28 pages serait d’écorner la version « religieuse » de 2001 et d’enfin mettre les choses en ordre dans ce qu’il se passe au Moyen Orient depuis 40 ans. Une sorte de façon de forcer à l’écriture l’Histoire.

      La pression a été tellement forte pour imposer cette version religieuse, cet intérêt « soudain » (ça fait pas mal de mois/années qu’on en parle tout de même) n’est (à mon sens) que le signe que cette pression cherche un moyen de se libérer.

      Note la conclusion de DDE/PhG : ;-)

      Bientôt, nous aurons l’étrange paradoxe que l’argument de la puissance (surpuissance) du Système ne sera plus soutenu que par une frange d’antiSystème dont la raison d’être semble bien être que le Système est indestructible, – ce qui est une façon paradoxale de se confirmer à soi-même sa propre raison d’être.

    • Le Congrès menace l’Arabie saoudite de saisir ses actifs étasuniens. – Le Saker Francophone
      http://lesakerfrancophone.fr/le-congres-menace-larabie-saoudite-de-saisir-ses-actifs-etasunien

      Ce ne sont pas les Saoudiens qui menacent qui que ce soit de quoi que ce soit. C’est le Congrès américain qui menace de lever l’immunité des autres États devant les tribunaux américains :

      Le projet de loi du Sénat a pour but d’indiquer clairement que l’immunité légale dont jouissent les États étrangers ne devrait pas s’appliquer dans les cas où des pays seraient jugés responsables d’attentats terroristes qui ôtent la vie à des Américains sur le sol américain. Si le projet de loi était adopté par les deux chambres du Congrès et signé par le président, cela pourrait permettre d’examiner le rôle du gouvernement saoudien dans les attentats du 11 septembre, lors des procès liés au 11 septembre.

      Dans le cadre de cette loi, un civil américain pourrait porter plainte devant un tribunal américain contre des actions ou des omissions (!) de ces nations en relation à un acte terroriste. Les tribunaux américains sont connus pour leurs décisions contestables contre des États étrangers, leur permettant de bloquer et de saisir d’énormes montants d’actifs de ces États.

  • The Big Lie About the Libyan War
    http://foreignpolicy.com/2016/03/22/libya-and-the-myth-of-humanitarian-intervention

    De la double violation de la 1970 : l’assassinat programmé de Kadhafi et l’apport d’armes (celles-là mêmes qui se retournent contre leurs fournisseurs soit dit en passant) aux « rebelles ». (Dommage cependant que l’article ne mentionne pas les accusations de #conspirationnisme et autres #complotisme contre ceux qui l’avaient dit dès le debut)

    Unfortunately, duplicity of this sort is a common practice in the U.S. military. Civilian and military officials are often instructed to use specific talking points to suggest the scope of particular operations is minimal relative to large-scale ground wars or that there is no war going on at all.

    #duplicité #mensonges #manipulations

  • Virus zika : polémique au Brésil autour d’un insecticide
    http://www.bastamag.net/Un-insecticide-et-non-pas-le-moustique-Zika-responsable-des-malformations

    Et si le responsable des milliers de cas de microcéphalies – de graves malformations crâniennes – recensés chez les nouveaux-nés au Brésil, n’était pas le virus Zika transmis par les moustiques, mais un produit chimique ? Le 9 février, un groupe de chercheurs argentins du Reduas, réseau universitaire de l’environnement et de la santé, a publié un rapport pointant du doigt l’utilisation massive de pyriproxyfène au Brésil. Ce produit chimique est abondamment utilisé depuis 18 mois dans certaines régions pour (...)

    En bref

    / #Menaces_sur_la_santé_publique, Santé , #Pesticides, #Amériques

    #Santé_

  • Vous avez dit « complot » ? (dossier, juin 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/A/53058

    Tous les articles du dossier désormais en accès libre.

    Des marchands de conspirations attribuent chaque bouleversement du monde à l’Occident, aux Juifs, aux financiers de Wall Street, aux francs-maçons, etc. Ces imputations rencontrent un écho d’autant plus large que l’histoire encourage à douter des récits officiels comme des engouements médiatiques. Assurément, la plupart des théoriciens du complot versent dans la paranoïa et surestiment le rôle de puissances occultes. Mais d’autres, plus simplement, se fourvoient dans une quête d’explication simple à des événements chaotiques. Leur désir de comprendre provoque leur égarement, peut-être provisoire…

    De la naissance de l’Organisation de l’Etat islamique aux attentats de Paris, du 11-Septembre à la crise financière de 2008, chaque événement largement médiatisé peut désormais susciter des théories du complot. Ces constructions intellectuelles plongent leurs racines dans la culture populaire (« Aux frontières du réel ») et dans l’histoire contemporaine, parsemée d’authentiques machinations (« De Santiago à Caracas, la main noire de Washington »). Le #conspirationnisme prolifère partout, notamment dans le monde arabe (« Une obsession dans le monde arabe »). Il est tentant de voir les adeptes du #complotisme comme des individus irrationnels, voire délirants. Pourtant, leurs analyses s’appuient sur des raisonnements relativement ordinaires (« Personne n’est à l’abri »). Nombre d’entre eux ont appris à douter de la version officielle des événements (« “Qui croit à la version officielle ?” ») ; et le discrédit des institutions donne un écho à leur discours (« Le symptôme d’une dépossession »).

  • « On te manipule », le politique aussi
    http://www.nextinpact.com/news/98434-on-te-manipule-politique-aussi.htm

    Le gouvernement a mis en ligne « On te manipule », une page web destinée à alerter l’internaute des risques de fausses informations sur les réseaux.

    http://www.gouvernement.fr/on-te-manipule

    Une initiative à saluer (sic), même si le politique n’est pas en reste sur ce créneau.

    #complotisme #conspirationnisme #hoax #désinformation #SIG (voir aussi #socialistes)

  • Les journalistes sont tellement bien dressés que, même au détour d’un article sur la triche dans le cyclisme, on te balance le terme « complotiste ».

    Moteur dans le vélo : l’incroyable tricherie qui « va au-delà du dopage »
    http://www.lemonde.fr/cyclisme/article/2016/02/02/moteur-dans-le-velo-l-incroyable-tricherie-auquel-le-peloton-osait-croire_48

    Ce n’est qu’une compétition mineure mais un basculement majeur. Car les doutes qu’inspiraient certaines accélérations brutales, les fesses assises sur la selle à une fréquence de pédalage très élevée, en sortent renforcés. Il n’y a plus de complotistes, que des sceptiques exprimant un doute raisonnable.

    Ami du Monde, fais attention quand même : si tu commences à utiliser le mot « complotiste » pour désigner les gens qui pensent que les cyclistes trichent, ça me semble pour le moins contreproductif…

    • Mauvaise pioche : Démosophie et mouvement du 14 juillet 2015 : le business d’une secte
      http://www.parasite.antifa-net.fr/demosophie-et-mouvement-du-14-juillet-2015-le-business-dune-sect

      c’est pas extra m’enfin ça situe le connard, par exemple

      Eric Fiorile conteste à Etienne Chouard la paternité du concept de « démocratie par tirage au sort ». En réalité, ces deux-là représentent à peu près les mêmes intérêts, ceux d’une petite bourgeoisie en peur de déclassement.

      Excuse @la_taupe mais j’ai écouté juste les 5 premières minutes et d’emblée je trouve ça manipulateur, ça tient pas la route, ça s’accroche à un paquet dinquiétudes pour se proposer en alternative, un gouvernement des gens « sains, normaux » wtf ! Suffit pas de montrer la tronche de Ayrault et le JT,

      #complotisme

      #Eric_Fiorile ah que... souvent les hommes à cravate nous carottent.

      #exploitation_de_l'angoisse

    • merci pour l’info @colporteur, je cherchais justement à avoir des avis. Je venais de découvrir la vidéo et le mouvement, et à part la vidéo je ne savais rien de plus, et pas eu le temps de faire des recherches sur la toile.

      Mais effectivement, le mâle blanc « sachant » en cravate, un homme seul contre tous, la peur, la manipulation, c’était déjà de bons indicateurs.

      bonjour, j’ai été invitée par des voisins qui appartiennent au mouvement de la demosophie.
      Ils recrutent en quelque sorte de nouveaux membres en nous proposant de participer à des seances de soins par les ondes… ils sont obsédés par la date du 14 juillet et se pressent de rechercher de nouveaux membres pour faire je ne sais quoi contre le regime en place.
      Moi j’ai bien ri en entendant qu’ils ont un ami qui n’a pas mangé depuis 3 ans et qui est en plein forme…ou que l’eau sur la table devant moi est magnetisée Ils pronent le vegetalisme, l’anti systeme et l’écologie…ils sont generation 68, ancien prof d’arts, plutot baba cool d’apparence et me paraissaient sains d’esprit.
      Ils sont convaincus qu’on peut guerir le cancer et sont anti medicaments forcemment ! Une main bien placé et ton cancer disparait il suffit d’y croire, l’auto suffisance avec de la nourriture cosmique !!!
      Je suis infirmière et athée de conviction, je n’ai aucune envie d’appartenir à telle ou telle pensée organisée, mon mari non plus , du coup ils ont mal visés mais d’autres personnes paraissaient être interressées…
      Dès le début on a senti que c’était sectaire car ils recherchent d’autres membres : » parlez en à votre entourage c’est urgent le 14 juillet va venir vite, il faut faire quelque chose pour vos enfants !!
      je ne connaissais pas ce mouvement mais ils sont ravagés !!

      http://www.parasite.antifa-net.fr/demosophie-et-mouvement-du-14-juillet-2015-le-business-dune-secte/#comment-19186