• Capitole : la police identifie les assaillants grâce à Clearview AI et sa reconnaissance faciale
    https://www.lebigdata.fr/clearview-ai-identification-assaillants-capitole

    Selon le PDG de Clearview AI, l’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale de son entreprise par les forces de l’ordre a augmenté de 26% le lendemain de l’attaque du Capitole. D’abord rapporté par le New York Times, Hoan Ton-That a confirmé que Clearview avait connu une forte augmentation de l’utilisation de sa technologie le 7 janvier 2021 en termes de volume de recherche. Exploiter les images capturées L’attaque du 6 janvier a été diffusée en direct sur les chaînes du câble et (...)

    #Clearview #algorithme #CCTV #biométrie #racisme #facial #reconnaissance #discrimination (...)

    ##extrême-droite

    • Selon le Times, le département de police de Miami utilise Clearview AI pour identifier certains des émeutiers, envoyant des correspondances possibles au groupe de travail conjoint du FBI sur le terrorisme. Et le Wall Street Journal a rapporté qu’un département de police de l’Alabama utilisait également Clearview pour identifier les visages sur les images de l’émeute avant d’envoyer les informations au FBI.

      Certains systèmes de reconnaissance faciale utilisés par les autorités utilisent des images telles que des photos de permis de conduire. La base de données de Clearview pour sa part contient quelque 3 milliards d’images extraites des médias sociaux et d’autres sites web. Ce qui explique son efficacité. Ces informations ont été révélées par une enquête du Times l’année dernière.

      En plus de soulever de sérieuses préoccupations concernant la confidentialité, la pratique consistant à prendre des images à partir des médias sociaux a enfreint les règles des plateformes. Des entreprises de technologie ont alors envoyé de nombreuses ordonnances de cesser et de s’abstenir à Clearview à la suite de l’enquête.

      Nathan Freed Wessler, directeur adjoint du projet Speech, Privacy, and Technology de l’ACLU, a déclaré que bien que la technologie de reconnaissance faciale ne soit pas réglementée par la loi fédérale, son potentiel de surveillance de masse des communautés de couleur a conduit à juste titre l’État et les gouvernements locaux à travers le pays à interdire son utilisation par les forces de l’ordre.

  • Face Surveillance and the Capitol Attack
    https://www.eff.org/deeplinks/2021/01/face-surveillance-and-capitol-attack

    After last week’s violent attack on the Capitol, law enforcement is working overtime to identify the perpetrators. This is critical to accountability for the attempted insurrection. Law enforcement has many, many tools at their disposal to do this, especially given the very public nature of most of the organizing. But we object to one method reportedly being used to determine who was involved : law enforcement using facial recognition technologies to compare photos of unidentified (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #racisme #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #discrimination #extrême-droite #surveillance #EFF (...)

    ##Clearview

  • Sylvain Louvet et Ludovic Gaillard, prix Albert-Londres 2020 : “Avec la loi Sécurité globale, on franchit encore un cap dans la surveillance”
    https://www.telerama.fr/ecrans/sylvain-louvet-et-ludovic-gaillard-prix-albert-londres-2020-avec-la-loi-sec

    Les auteurs du documentaire “Tous surveillés, 7 milliards de suspects” ont été récompensés du prix Albert-Londres de l’audiovisuel ce 5 décembre. Une enquête remarquable sur les techniques de surveillance de masse et leurs dérives, à voir d’urgence sur Télérama.fr. Cette année encore le prix Albert-Londres de l’audiovisuel récompense un documentaire aux prises avec une des actualités les plus brûlantes du moment : les techniques de surveillance de masse, la reconnaissance faciale, les drones, leur (...)

    #algorithme #capteur #CCTV #drone #IJOP #biométrie #émotions #facial #reconnaissance #religion #son #vidéo-surveillance #Islam #panopticon (...)

    ##surveillance

  • État d’urgence, fichage, couvre-feu... Sommes-nous en train de renoncer à nos libertés ?
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/etat-durgence-fichage-couvre-feu...-sommes-nous-en-train-de-renoncer-a-nos-

    La sécurité, mais à quel prix ? Partout nos libertés régressent, et l’exception devient la règle. Un avocat, une philosophe, un historien et une sociologue nous font part de leurs inquiétudes. Et nous incitent à agir.

    La dernière alerte en date a sonné mi-décembre, avec un projet de loi inattendu, instituant « un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires ». Sur le papier, on comprend bien le principe : puisqu’une catastrophe de type Covid-19 risque fort de se reproduire à l’avenir, autant doter les pouvoirs publics d’un cadre d’action clair, pour déployer rapidement les mesures ad hoc. Mais lesquelles ? Un alinéa du texte précisait que le Premier ministre pourrait « subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transports ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un test de dépistage, […] au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’administration d’un vaccin, ou d’un traitement curatif ». En somme, un certificat de bonne santé ou de vaccination aurait pu devenir obligatoire pour entrer dans un train ou dans un musée… Sans compter que le texte prévoyait d’autoriser le recensement des citoyens potentiellement contaminés, avec ou sans leur consentement. Un « monde d’après » guère engageant.

    Face à la levée de boucliers politique, le projet fut retiré. Pour l’instant. Reste qu’il illustre bien les pressions auxquelles nos libertés publiques, consacrées dès 1789 avec la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, sont soumises depuis plusieurs années. Elles reculent, indubitablement. Des dispositions sécuritaires a priori exceptionnelles ne cessent de s’insinuer dans nos quotidiens, quitte à devenir… plus exceptionnelles du tout. Fin 2017, une loi a entériné plusieurs dispositions de l’état d’urgence décrété après les terrifiants attentats de novembre 2015 — et qui ne devait pas durer. Depuis ? Un autre état d’urgence, sanitaire cette fois, nous est tombé dessus, avec ses confinements, fermetures, limitations de déplacements ou de rassemblements, obligation du port du masque ; et même couvre-feu… Les mesures ont été globalement acceptées, puisqu’il faut bien faire face à l’incertitude épidémique et à l’engorgement des hôpitaux.

    Alors que le Conseil d’État vient de valider les décrets autorisant la police à ficher nos opinions politiques, religieuses et syndicales, d’autres mesures se sont fait jour ces derniers mois qui menacent elles aussi de restreindre nos libertés : le nouveau schéma du maintien de l’ordre, qui entrave la presse dans sa couverture des manifestations ; ou, bien sûr, la proposition de loi « sécurité globale », qui prône l’usage des drones, ou l’interdiction de diffuser la vidéo d’un policier ou d’un gendarme en intervention, permettant de l’identifier. Ce texte-ci passe beaucoup moins bien dans l’opinion publique. De nouvelles manifestations sont prévues le 16 janvier.

    L’heure de la contestation est-elle venue ? Pas sûr, car, dans une époque tourmentée, les mesures sécuritaires ont souvent le don de rassurer, quelle que soit leur efficacité. C’est tout le problème. Saisis par l’inquiétude, les peuples peuvent délibérément renoncer à des libertés qui leur semblaient essentielles la veille, convaincus que nécessité fait loi. Que tout cela n’est que provisoire. Ou juste prévu « au cas où »… D’ailleurs, au cas où, demain, au sommet de l’État, des dirigeants rêveraient de piétiner l’État de droit, ne sommes-nous pas en train de leur préparer le terrain en toute légalité ? Ce sont ces enjeux, fondamentaux, qui se déploient sous nos yeux. Pour les saisir, nous avons croisé les points de vue d’un avocat, d’une philosophe, d’un historien et d’une sociologue. Ils nous expliquent en quoi la démocratie tient à un équilibre, fragile par nature, entre la sécurité et la liberté. Qui n’avait pas paru aussi précaire depuis longtemps.Retour ligne automatique
    Arié Alimi, avocat : « Les citoyens doivent se défendre »

    « Depuis les attentats du 13 novembre 2015, l’état d’urgence se substitue progressivement à l’État de droit. D’abord sécuritaire, il est devenu sanitaire avec la pandémie de Covid-19. L’état d’urgence permet de transférer un certain nombre de pouvoirs de l’autorité judiciaire vers l’autorité administrative : ce sont le ministère de l’Intérieur et le préfet de police qui ordonnent directement des mesures restrictives de liberté et non plus des juges, plus indépendants du pouvoir politique. Instaurées en 2015, les assignations à résidence ou les perquisitions ont ensuite été pérennisées dans le droit commun avec la loi Silt (Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme) de 2017. Tout s’organise sous le contrôle de la police. Avec l’état d’urgence sanitaire, on instaure une assignation à résidence pour l’ensemble de la population, c’est-à-dire le confinement. On inverse la règle traditionnelle de la République, qui veut que la liberté soit le principe, et sa restriction, l’exception. À chaque fois qu’une peur renvoie l’individu à son instinct de survie, l’État en profite pour étendre son pouvoir et met en place de nouveaux outils de surveillance et de répression. La “loi sécurité globale” s’inscrit dans ce cheminement. Instaurer les drones, centraliser la gestion de caméras-piétons portées par des policiers ou interdire de filmer les forces de l’ordre permet aussi de légaliser ce qui était déjà pratiqué avant de manière illégale. C’est une stratégie de l’illégalisme. Exemple : le préfet de police de Paris déploie des drones alors qu’il n’en a pas le droit, il est condamné par le Conseil d’État mais persiste, histoire de tester les contre-pouvoirs.

    L’état d’urgence permanent crée un tourbillon incessant de nouvelles lois, une espèce de trou noir qui aspire et détruit progressivement le cadre de l’État de droit, dans une logique de “toujours plus”. L’individu est placé sous surveillance constante. Si la reconnaissance faciale est encore réalisée de façon individuelle et manuelle, je pense que les pouvoirs publics ont l’objectif de l’automatiser avant 2022. Il est fondamental que les citoyens se défendent, le droit est une arme parmi d’autres, avec la politique et la médiatisation. Les plaintes contre X déposées par certains d’entre eux ou des associations pendant le confinement ont permis de rappeler que les responsables politiques encourent des responsabilités pénales quand ils touchent aux libertés publiques. »

    Membre de la Ligue des droits de l’homme (LDH), Arié Alimi publie Le Coup d’état d’urgence (Seuil, 180 p., 15 €), à paraître le 21 janvier.

    Julia Christ, philosophe : « Opposer protection et libertés est un faux débat »

    « Un constat m’a extrêmement étonnée, quand les libertés ont été restreintes par le premier confinement : personne n’a fait remarquer que l’on voyait pour la première fois le lien inextricable entre les libertés individuelles et les droits sociaux. Il est pourtant évident que les gens devaient rester chez eux parce que nos hôpitaux ne pouvaient simplement pas accueillir tous les malades, et l’explication de cette situation est que le système hospitalier a été mis en pièces par les politiques des gouvernements successifs. Les libertés individuelles ont été restreintes non pas pour assurer notre sécurité mais au contraire parce que nous ne sommes socialement pas assez en sécurité.

    Opposer, comme on l’a entendu, “la protection de la vie” et les libertés individuelles est un faux débat car la sécurité est une assurance sociale dont dépend notre liberté. Ne pas avoir peur de tomber malade, pouvoir manger à sa faim ou être éduqué sont autant de choses indispensables pour exercer sa liberté raisonnablement. Ce sont donc les droits sociaux qui fondent à la fois la sécurité et les libertés fondamentales de chacun. La sécurité qui restreint les libertés survient parce que la sécurité qui produit les libertés a été démantelée : on interdit aux gens de sortir en temps de pandémie parce que nous n’avons pas assez de lits pour soigner tous les malades, tandis qu’on augmente la présence et la contrainte policières là où les défaillances du système éducatif et social produisent de la criminalité.

    L’aspect liberticide des récents projets de lois est le propre d’un gouvernement libéral dans la mesure où le libéralisme pense que les libertés individuelles doivent être limitées pour pouvoir coexister. L’idée que l’État doit mettre de l’ordre, sans quoi les individus se permettraient n’importe quoi dans la poursuite de leurs seuls intérêts, est une tendance autoritaire intrinsèque au système libéral. Je n’y vois pas une volonté de domination mais une incompétence totale à observer que les individus font toujours partie de groupes sociaux qui se régulent d’eux-mêmes et entre eux : à l’université, en manifestation, dans les religions, il existe déjà des normes et des contraintes internes. Le gouvernement français croit ne pas avoir d’autre moyen d’obtenir la cohésion sociale qu’en imposant ses valeurs, les fameux “principes républicains”. Cela témoigne d’une mécompréhension totale de ce qu’est une société et d’un aveuglement par rapport à la réalité sociale. »Retour ligne automatique
    Pascal Ory, historien : « On ne décrète pas la liberté »

    « Dans l’Histoire, toute situation d’exception génère, mécaniquement, des restrictions aux libertés publiques. En 2021 la question essentielle n’est pas là. Elle concerne le passé proche et l’avenir (encore) lointain. Le passé proche est celui de 2020 : une situation de crise sanitaire majeure a rappelé aux démocraties libérales leur fragilité. Après tout, d’un point de vue démographique, elles ne représentent jamais qu’une minorité à la surface de la Terre. La plupart des êtres humains vivent en régime de démocratie autoritaire ou de démocratie totalitaire. Comme dans les an-nées 30 (1930, pas encore 2030) la manière dont Pékin a utilisé successivement (au début de la pandémie) la censure puis la propagande a paru montrer l’efficacité — sur le court terme — de la mobilisation dictatoriale, face aux incertitudes consubstantielles aux régimes libéraux. Mais le plus problématique n’est pas encore là. Il est dans l’avenir.

    Posons deux prémisses : premièrement, dans l’histoire de l’humanité, il n’y a pas de causes, rien que des effets ; deuxièmement, l’effet suprême, celui qui rend compte du reste (un reste qui s’appelle ici économie, là culture), est l’effet politique. On ne décrète pas la liberté. C’est affaire de conjoncture, dans l’espace et dans le temps. Et le problème principal, ici, est dans le temps. Si la présente prophétie écologiste est vérifiée, avec son mélange d’anxiété sanitaire et d’angoisse climatique, tout se ramènera, comme dans toutes les sociétés, à une course de vitesse entre les facteurs d’intégration et les facteurs de désintégration. L’hypothèse la plus probable, à ce stade, est que l’ampleur du danger (c’est-à-dire de sa perception), au lieu de conduire les so-ciétés humaines vers toujours plus d’autonomie et de “participatif”, justifiera l’instauration de régimes autoritaires. Et c’est là qu’intervient la variable géographique, autrement dit la culture nationale : le chemin à parcourir sera sans doute un peu plus long pour les Islandais que pour les Nord-Coréens. Notre avenir lointain rejoindrait alors notre passé proche : l’humanité irait “globalement” vers des formes variées de dictature, mais dans l’ordre dispersé des expériences nationales.

    Cette hypothèse aura pour beaucoup de lecteurs quelque chose d’attristant. Mais où est-il écrit que le monde aille, de soi-même, vers plus de liberté ? Dans la définition de la démocratie, la souveraineté populaire est suffisante ; la liberté n’est pas nécessaire. Bref, comme le disait Renan : “Il se pourrait que la vérité fût triste.” Évidemment, on le voit, il parlait au conditionnel… » Retour ligne automatique
    Vanessa Codaccioni, sociologue : « A la fois surveillants et surveillés »

    « Michel Foucault a montré comment, dès les années 1970, se met en place une société de sécurité qui voit se multiplier les textes et les lois sécuritaires. Dans la “société de vigilance”, qui n’émerge qu’après les attentats du 11 septembre 2001, les populations sont à la fois “chasseuses” et “proies”. Elles sont l’objet d’une surveillance massive, généralisée et de plus en plus intrusive, comme l’a révélé Edward Snowden [en montrant l’existence de plusieurs programmes de surveillance de masse américains et britanniques, ndlr]. Mais ces populations sont aussi incitées à développer une surveillance latérale, dans toutes les sphères de la vie : à l’école, au travail, dans la rue, dans les transports en commun, sur Internet et les réseaux sociaux, parfois même au sein de la famille ou du cercle amical. Il y a ainsi un double usage sécuritaire du corps. D’une part, c’est une source directe d’informations, et donc la cible de la surveillance ou de la répression étatique (ADN, empreintes digitales, vidéosurveillance, reconnaissance faciale, etc.). D’autre part, ce corps est en permanence à l’affût. Si le plus important reste de “dire quelque chose” aux autorités, c’est-à-dire de signaler et de dénoncer des risques potentiels, jamais nos sens, et en particulier l’ouïe et la vue, n’ont autant été sollicités à des fins punitives.

    Dès lors, sommes-nous à la fois surveillants et surveillés ? Possiblement. Nous pouvons encore toutes et tous être l’objet d’une double surveillance : celle des agents de l’État et celle de nos concitoyennes et concitoyens. Mais il ne faut jamais oublier qu’elle est partielle et ciblée : certaines catégories de la population, désignées comme suspectes, déviantes, dangereuses, en sont les premières victimes. Dans le cadre de l’antiterrorisme, ce sont les musulmans qui la subissent, celle-ci se rajoutant à la stigmatisation et à la répression. Il s’agit de l’un des objectifs disciplinaires de ces appels constants à la vigilance : faire de l’autre une source d’insécurité permanente pour alimenter une suspicion mutuelle, pour désolidariser, isoler et séparer, et in fine pour accroître le contrôle de l’État. »

    Maîtresse de conférences à l’université Paris-8, Vanessa Codaccioni est l’autrice de La Société de vigilance, éd. Textuel, 160 p., 15,90 €.

    #algorithme #CCTV #drone #activisme #religion #vidéo-surveillance #COVID-19 #notation #profiling #santé #surveillance (...)

    ##santé ##LDH-France

  • L’armée française fera voler des drones Parrot
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/01/11/l-armee-francaise-fera-voler-des-drones-parrot_6065910_3234.html

    La Direction générale de l’armement a annoncé, lundi 11 janvier, avoir retenu le fabricant français pour lui fournir pendant cinq ans plusieurs centaines de microdrones.

    Le fabricant français Parrot a été désigné par la Direction générale de l’armement (DGA) pour lui fournir pendant cinq ans des microdrones. Ce contrat-cadre, rendu public lundi 11 janvier, va permettre d’équiper les fantassins des trois armes (marine, air et terre) pour leurs missions d’observation ou de reconnaissance.

    Cette commande, qui « s’entend pour plusieurs centaines de systèmes de drones », selon la marque française, porte sur le modèle Anafi USA ainsi que des équipements complémentaires (radiocommandes, notamment). Selon des spécialistes des marchés militaires, un budget autour de 30 millions d’euros sur cinq ans y aurait été affecté.

    Dérivés du drone grand public Anafi, un modèle d’une vingtaine de centimètres d’envergure une fois déplié, les quadricoptères qui seront livrés pèsent 500 grammes, disposent d’une caméra thermique et peuvent voler jour et nuit pendant trente-deux minutes.

    C’est principalement l’armée de terre qui sera la principale utilisatrice de ces appareils qui embarquent un puissant zoom afin de détecter des cibles de taille humaine jusqu’à 2 km de distance avec une précision de 13 cm. Leurs hélices et leur moteur électrique, conçus pour être particulièrement silencieux, les rendent inaudibles à 130 mètres de distance.

    La société parisienne, qui traverse des difficultés importantes depuis deux ans, fournit déjà l’armée suisse et des unités de garde-côtes américaines ou japonaises mais admet que ce type de contrat ne peut devenir une planche de salut.Retour ligne automatique
    Visibilité dans la cybersécurité

    Satisfait et soulagé d’avoir remporté l’appel d’offres de la DGA, Henri Seydoux, président et fondateur du groupe, rappelle cependant que « les marchés publics ne représentent pas l’axe principal » du développement de Parrot : « Nous misons essentiellement sur les secteurs de la surveillance (l’équipement des pompiers, notamment), de l’inspection des infrastructures d’énergie et de communications ainsi que le secteur du bâtiment. »

    Ce contrat pourrait néanmoins faire date. Outre qu’il contribue à donner de la visibilité à la stratégie de l’entreprise – elle a été engagée après le crash du marché des drones de loisir –, il met en évidence sa volonté de se poser comme un fournisseur fiable dans le domaine de la cybersécurité et, surtout, comme une alternative aux produits chinois, hégémoniques dans le secteur.

    Bien que l’Anafi livré aux armées françaises soit fabriqué aux Etats-Unis pour des motifs d’accès au marché local – Parrot espère gagner des appels d’offres sur le continent –, cet appareil a été entièrement développé en France. En outre, insiste le fabricant, « le drone et son application de pilotage fonctionnent sans nécessiter d’accès à Internet », et toutes les données recueillies en vol « sont entièrement placées sous la maîtrise de l’utilisateur, les données étant stockées sur des serveurs sécurisés en Europe ».

    Ce positionnement fait écho aux controverses apparues autour de DJI, le numéro un mondial chinois, blacklisté par les autorités fédérales américaines. Celles-ci le soupçonnent d’entretenir des liens trop étroits avec le régime de Pékin et de laisser fuiter des données sensibles à l’insu des clients étrangers, ce que réfute DJI. Parrot redoute aussi de voir son concurrent asiatique – néanmoins absent de l’appel d’offres lancé par la DGA – venir le concurrencer en France.

    Partie serrée

    En avril 2020, l’appel d’offres lancé par le ministère de l’intérieur pour 650 drones destinés à la gendarmerie, à la police et à la protection civile avait suscité une polémique. La tranche principale – de 1,8 million d’euros, portant sur 565 « drones du quotidien », destinés, entre autres, à des opérations de maintien de l’ordre – avait fait réagir les industriels français, dont Parrot. Ils avaient critiqué un cahier des charges qu’ils jugeaient trop proche du profil technique des quadricoptères chinois et insuffisamment exigeant sur les questions de cybersécurité.

    Aux prises avec une forte dégradation de son activité, aggravée par la situation sanitaire, qui s’est soldée par une perte de 22 millions d’euros au premier semestre 2020 et l’a conduit à réduire ses effectifs, Parrot est passée en 2019 sous le contrôle intégral d’Henri Seydoux au terme d’une offre publique d’achat (OPA). Ce dernier se dit conscient de jouer une partie serrée sur une période qui ne pourra s’éterniser. « Parrot est redevenu une start-up et nous consacrons tous nos fonds propres au développement de nouvelles activités », assure-t-il.

    Jean-Michel Normand

    #Parrot #CCTV #drone #militaire #température #aérien #vidéo-surveillance #surveillance

  • The facial-recognition app Clearview sees a spike in use after Capitol attack.
    https://www.nytimes.com/live/2021/01/09/us/trump-biden#facial-recognition-clearview-capitol

    After the Capitol riot, Clearview AI, a facial-recognition app used by law enforcement, has seen a spike in use, said the company’s chief executive, Hoan Ton-That.

    “There was a 26 percent increase of searches over our usual weekday search volume,” Mr. Ton-That said.

    There are ample online photos and videos of rioters, many unmasked, breaching the Capitol. The F.B.I. has posted the faces of dozens of them and has requested assistance identifying them. Local police departments around the country are answering their call.

    “We are poring over whatever images or videos are available from whatever sites we can get our hands on,” said Armando Aguilar, assistant chief at the Miami Police Department, who oversees investigations.

    Two detectives in the department’s Real Time Crime Center are using Clearview to try to identify rioters and are sending the potential matches to the F.B.I.’s Joint Terrorism Task Force office in Miami. They made one potential match within their first hour of searching.

    “This is the greatest threat we’ve faced in my lifetime,” Mr. Aguilar said. “The peaceful transition of power is foundational to our republic.”

    Traditional facial recognition tools used by law enforcement depend on databases containing government-provided photos, such as driver’s license photos and mug shots. But Clearview, which is used by over 2,400 law enforcement agencies, according to the company, relies instead on a database of more than 3 billion photos collected from social media networks and other public websites. When an officer runs a search, the app provides links to sites on the web where the person’s face has appeared.

    In part because of its effectiveness, Clearview has become controversial. After The New York Times revealed its existence and widespread use last year, lawmakers and social media companies tried to curtail its operations, fearing that its facial-recognition capabilities could pave the way for a dystopian future.

    The Wall Street Journal reported on Friday that the Oxford Police Department in Alabama is also using Clearview to identify Capitol riot suspects and is sending information to the F.B.I. Neither the Oxford Police Department nor the F.B.I. has responded to requests for comment.

    Facial recognition is not a perfect tool. Law enforcement says that it uses facial recognition only as a clue in an investigation and would not charge someone based on that alone, though that has happened in the past.

    When asked if Clearview had performed any searches itself, Mr. Ton-That demurred.

    “Some people think we should be, but that’s really not our job. We’re a technology company and provider,” he said. “We’re not vigilantes.”

    — Kashmir Hill

    #Clearview #FBI #algorithme #CCTV #biométrie #élections #facial #reconnaissance #délation (...)

    ##extrême-droite

  • A Strasbourg, RSI Vidéo se vide de ses salariés en proie à la souffrance
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080121/strasbourg-rsi-video-se-vide-de-ses-salaries-en-proie-la-souffrance

    Face à une souffrance au travail niée par leur direction, 37 salariés et ex-employés d’une entreprise alsacienne, soutenus par la CFDT et les élus du personnel, ont porté plainte au pénal pour harcèlement moral organisationnel. Une action rarissime.

    La démarche est exceptionnelle. Le 2 décembre 2020, 37 salariés et ex-employés de l’entreprise RSI Vidéo, accompagnés du comité social et économique (CSE) et de la CFDT Communication, conseil et culture, ont déposé une plainte pénale auprès du procureur de la République contre leur employeur ainsi que contre quatre dirigeants ou anciens cadres pour harcèlement moral. Cela représente plus des deux tiers de l’effectif de cette société basée à Strasbourg (Alsace).

    La plainte, que Mediapart a pu consulter, illustre la lente agonie d’équipes qui se désagrègent, et dresse en creux une stratégie pour vider l’entreprise de ses salariés, alors qu’un plan de sauvegarde pour l’emploi (PSE) présenté à l’été 2019 a avorté.

    « Les victimes entendent dénoncer le harcèlement moral organisationnel mis en place au sein de la société, ainsi que l’atteinte à l’intégrité psychique et physique des salariés », conclut la plainte, espérant y voir une possibilité de procès, puis de condamnation sur le modèle de celle de France Télécom en décembre 2019.

    Les plaignants affirment : « Il faut relever que le cabinet Alixio [qui a effectué une expertise après une alerte pour danger grave et imminent fin 2019 – ndlr] a relevé que 85 % des salariés présentaient des troubles psychologiques avec le contexte actuel et 56 % des salariés présentaient des manifestations physiques associées à la situation actuelle, au moment de l’expertise début 2020, ce qui est démesurément élevé ! »

    De l’ancien directeur financier au développeur, de la responsable de la communication aux commerciaux, tout le monde est touché. Entre début 2018 et fin 2020, date du dépôt de la plainte, l’effectif de RSI Vidéo dégringole de 81 à 48 salariés, sans qu’aucun plan social soit mis en œuvre, et alors que la santé économique de l’entreprise demeure très bonne. Dans le même temps, dix membres du comité de direction sont évincés. Aucun n’est remplacé, y compris sur le site.

    Fondée en 2000, RSI Vidéo est une success story locale qui emploie déjà 95 salariés en 2015. Elle conçoit des systèmes de surveillance vidéo et de sécurité, principalement pour les particuliers. En 2016, elle est rachetée par le géant américain Honeywell qui, deux ans après, via un spin-off (c’est-à-dire la création d’une entité pour regrouper des activités de même nature), la transfère au sein de Resideo qui agrège d’autres entreprises du groupe.

    Le management est rapidement changé, et débute la valse des dirigeants, pour la plupart américains, parfois même non francophones. « Les choses ont commencé à se dégrader dès le rachat, témoigne un ingénieur, dont le service de recherche et développement regroupe la moitié de l’effectif. Des gens partaient et n’étaient jamais remplacés. Des projets s’arrêtaient du jour au lendemain. On nous disait que c’était décidé d’en haut, mais qu’il ne fallait pas s’inquiéter. »

    À cette époque, l’ingénieur se dit confiant, l’entreprise marche bien, elle est très rentable et possède des brevets exclusifs. Chacun est fier d’y travailler, depuis plusieurs années déjà pour un bon nombre.

    En fait, selon nos informations, ce qu’ignorent la plupart des salariés, c’est que Resideo a pour projet de passer de dix-sept à cinq centres de recherche dans le monde, et de privilégier en France celui de Mougins, dans les Alpes-Maritimes, au détriment de celui de Strasbourg. Il faut intégrer de force la petite entreprise gauloise à la grosse machine américaine.

    Un ancien dirigeant, qui souhaite rester anonyme, affirme que peu à peu l’entreprise est vidée d’un management d’expérience et que, parmi trois des personnes visées par la plainte (dont la DRH, devenue délégataire du président), aucune n’a « de pouvoir institutionnel ». « Ils collent des timbres, ironise-t-il, car le pouvoir est concentré aux États-Unis. » « Ce sont des bizuts qui sont aux commandes », conclut-il, pour expliquer une partie de la déconfiture de l’entreprise et le mal-être réel qui va en découler au sein des équipes.

    Puisqu’il faut rationaliser, et aussi mutualiser, le mieux est encore de se débarrasser des salariés en trop. En juillet 2019, sans aucune alerte « ni signaux faibles », selon l’ancien cadre supérieur interrogé, un PSE est présenté devant les élus du personnel en comité d’entreprise (devenu depuis le CSE). La surprise est totale, d’autant qu’il touche la recherche et le développement, soit plus de 30 ingénieurs et techniciens qui font la force de l’entreprise.

    « Je vois des salariés pleurer. L’absentéisme est édifiant »

    D’ailleurs, un audit effectué par un cabinet mandaté par le CSE, et rendu à l’automne 2019, évoque « des résultats remarquables » de RSI Vidéo, ainsi que « des performances robustes ». Et même si les experts pointent une stratégie à trois ans plus grise, il n’y a rien qui justifierait de se séparer de 40 % de l’effectif.

    Un défaut d’informations aux élus du personnel permet de suspendre le plan social, d’autant que des élections professionnelles doivent avoir lieu à la rentrée 2019 pour renouveler les représentants des salariés et mettre en place le CSE nouvelle formule. Le PSE ne sera jamais réactivé et pourtant les départs vont se succéder, même si l’immense majorité des demandes de rupture conventionnelle sont refusées.

    Cyrielle Klein, secrétaire du CSE, témoigne de l’acharnement à faire mourir l’entreprise à petit feu. Comme responsable de la communication, « mon budget a été réduit de 40 % », assure-t-elle, qui se considère comme mise au placard depuis sa prise de fonction comme élue, avec la perte de la gestion d’une marque et le retrait d’activités commerciales. « Depuis juin 2020, je considère que 95 % de mon travail m’a été retiré. » Elle a été mise en arrêt maladie en décembre dernier.

    De son côté, l’ancien cadre dirigeant évoque une charge de travail qui a augmenté d’un bon tiers à cause des départs non remplacés. Il dit avoir « descendu l’escalier tout doucement », entrant dans « une période physiquement et psychologiquement de plus en plus difficile ». Il se souvient du « contact quotidien avec la souffrance » : « Je vois des salariés pleurer. L’absentéisme est édifiant. » En février 2020, il s’effondre à cause « d’un épuisement physique et moral ». Il sera licencié peu de temps après.

    Un ingénieur du bureau d’études, principalement visé par le PSE avorté, parle « d’un service qui se dépeuple ». « L’entreprise arrête de se préoccuper des gens pour qu’ils aient envie de partir ou de se mettre en arrêt maladie », résume le trentenaire. Il a démissionné au printemps dernier.

    François Griset, délégué syndical CFDT et à l’origine de la plainte au pénal : « Deux fois par semaine au moins, des salariés m’appellent pour des problèmes de sommeil, en pleurs. » Le syndicaliste évoque la peur et le stress qui circulent dans l’entreprise et qui conduisent à un taux d’absentéisme qui atteint 20 % de l’effectif restant, selon lui.

    L’augmentation du mal-être ne faiblit pas fin 2019. Une alerte pour danger grave et imminent est actionnée par le CSE au nom de l’ensemble des salariés. Trois mois plus tard, coup sur coup, l’inspectrice du travail et la médecin du travail écrivent à la direction avec des mots choisis.

    La première enjoint au management d’« évaluer les facteurs de troubles psychosociaux » et de « mettre en œuvre les actions adaptées pour supprimer ce risque ainsi que les troubles existants ». La seconde, quelques jours plus tôt, en février 2020, parle de « très nette détérioration de la santé d’une partie [des] salariés », avec des causes multiples comme « une surcharge de travail pour certains », « une absence totale de travail pour d’autres » et « une perte de sens au travail ».

    La direction se décide enfin à agir, et notamment à examiner une demande du CSE de mettre en place une démarche de gestion prévisionnelle des emplois et compétences afin de cadrer l’avenir et de donner des perspectives. Demande qui restera finalement lettre morte, malgré toutes les alertes déclenchées que les dirigeants ne pouvaient ignorer.

    De fait, dans un document estampillé « Confidentiel » datant de mars 2020, dont Mediapart a pris connaissance, la direction de Resideo donne les résultats d’une consultation des salariés sur leur situation dans l’entreprise et leur sentiment sur la stratégie du groupe. Le constat est implacable sur le divorce d’avec les équipes.

    L’enquête menée par le CSE montre que 86 % des salariés se méfient ou n’ont aucune confiance dans la direction, 70 % souhaitent quitter l’entreprise (et 25 % restent par dépit). La grande majorité valide la proposition du CSE « d’un plan de transition », qui n’a pas vu le jour.

    Sollicitée par Mediapart, l’actuelle direction a refusé de répondre sur des points précis de cette séquence de deux ans. Une porte-parole basée en Grande-Bretagne se contente d’écrire, dans une langue de bois managériale : « Le bien-être de nos employés est, pour nous, de la plus haute importance et nous déployons les moyens nécessaires pour demeurer à leur écoute. Comme vous le comprendrez, nous ne ferons pas de commentaires sur des questions qui pourraient faire l’objet de poursuites judiciaires. »

    Une écoute finalement si passive que, comme l’explique Cyrielle Klein, « la plainte au pénal était [son] dernier recours après avoir tenté pendant des mois d’expliquer combien les gens allaient mal ». Elle parle de « gâchis », de « point de non-retour » et, à titre personnel, dit « ne voir d’autre solution qu’à terme quitter l’entreprise ».

    L’ancien directeur, lui, est désormais à la recherche d’un emploi, expliquant avoir mis du temps pour se retaper. « Je me disais pendant des mois qu’on allait dans le mur. Et on est allés dans le mur », se rappelle-t-il, comme parlant de sa propre situation.

    Quant à l’ingénieur qui a vu son service se vider, il a récemment retrouvé un poste moins bien payé mais qui lui permet de vivre mieux. « Je prends de temps en temps des nouvelles des gens qui sont restés, confie-t-il. J’ai envie de pleurer. Maintenant, j’ai peur d’en demander à nouveau tellement c’est triste. »

    #CCTV #vidéo-surveillance #santé #travail #CFDT

    ##santé

  • Le monde en face - Fliquez-vous les uns les autres : le débat en streaming
    https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/2168885-fliquez-vous-les-uns-les-autres-le-debat.html

    présenté par : Marina Carrère d’Encausse À l’issue de la diffusion du documentaire, Marina Carrère d’Encausse proposera un débat avec quatre invités :

    présenté par : Marina Carrère d’Encausse À l’issue de la diffusion du documentaire, Marina Carrère d’Encausse proposera un débat avec quatre invités : Michel Henry, coauteur du documentaire Laurence Budelot, maire de Vert-le-Petit (Essonne) Olivier Tesquet, journaliste à Télérama, spécialiste du numérique Martin Drago, juriste, La Quadrature du Net (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #surveillance (...)

    ##LaQuadratureduNet

  • Technopolice, villes et vies sous surveillance
    https://www.laquadrature.net/2021/01/03/technopolice-villes-et-vies-sous-surveillance

    Depuis plusieurs années, des projets de « Smart Cities » se développent en France, prétendant se fonder sur les nouvelles technologies du « Big Data » et de l’« Intelligence Artificielle » pour améliorer notre quotidien urbain. Derrière ce vernis de ces villes soi-disant « intelligentes », se cachent des dispositifs souvent dangereusement sécuritaires. D’une part, car l’idée de multiplier les capteurs au sein d’une ville, d’interconnecter l’ensemble de ses réseaux et d’en gérer l’entièreté depuis un centre (...)

    #Cisco #Gemalto #Huawei #Thalès #algorithme #capteur #CCTV #PARAFE #SmartCity #biométrie #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #comportement #surveillance #BigData #TAJ #Technopolice (...)

    ##LaQuadratureduNet

  • Covid-19 Ushered in a New Era of Government Surveillance
    https://onezero.medium.com/covid-19-ushered-in-a-new-era-of-government-surveillance-414afb7e422

    Government-mandated drone surveillance and location tracking apps could be here to stay In early December, after finding 16 people had illegally crossed the border from Myanmar to Thailand and evaded the mandatory quarantine period, the Thai government said it would start patrolling the border with new surveillance equipment like drones and ultraviolet cameras. In 2020, this kind of surveillance, justified by the coronavirus pandemic, has gone mainstream. Since March, more than 30 (...)

    #algorithme #AarogyaSetu_ #Bluetooth #CCTV #drone #smartphone #biométrie #contactTracing #géolocalisation #migration #température #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #COVID-19 #frontières #santé (...)

    ##santé ##surveillance

  • Smart doorbell company Ring may be surveilling users through its app
    https://www.theguardian.com/technology/2020/jan/29/ring-smart-doorbell-company-surveillance-eff-report

    Electronic Frontier Foundation report finds Android app shares names, IP addresses and other data with third parties Amazon’s smart doorbell company Ring may be using its app to surveil users, a report from the Electronic Frontier Foundation revealed on Wednesday. The “Ring for Android” app shares user data including names, private IP addresses, mobile network carriers and sensor data with a number of third-party trackers, the investigation found. At least four analytics and marketing (...)

    #Google #Ring #Amazon #Facebook #Android #CCTV #sonnette #données #vidéo-surveillance #surveillance #DataBrokers (...)

    ##EFF
    https://i.guim.co.uk/img/media/ae2fb631684727faef299e357f62ec9569dcf3ab/1_0_4925_2956/master/4925.jpg

  • Dozens sue Amazon’s Ring after camera hack leads to threats and racial slurs
    https://www.theguardian.com/technology/2020/dec/23/amazon-ring-camera-hack-lawsuit-threats

    Class action claims weak security allowed hackers to take over the smart cameras used on doorbells and in homes Dozens of people who say they were subjected to death threats, racial slurs, and blackmail after their in-home Ring smart cameras were hacked are suing the company over “horrific” invasions of privacy. A new class action lawsuit, which combines a number of cases filed in recent years, alleges that lax security measures at Ring, which is owned by Amazon, allowed hackers to take (...)

    #Ring #Amazon #CCTV #sonnette #procès #racisme #vidéo-surveillance #hacking #harcèlement (...)

    ##surveillance
    https://i.guim.co.uk/img/media/c2e4a81299048d728425a6e59462852bc7d90290/0_143_5148_3090/master/5148.jpg

  • Coincés dans Zoom (4/4) : pourquoi allons-nous y rester ?
    http://www.internetactu.net/2020/12/18/coince-dans-zoom-44-pourquoi-allons-nous-y-rester

    Alors que nous voilà plus ou moins déconfinés, notre expérience de Zoom est appelée à s’alléger. Pas si sûr !… Car même si la seule évocation de son nom vous provoque des crises d’urticaire, il est probable que Zoom soit là pour rester. Pourquoi allons-nous devoir nous habituer à cohabiter avec ce nouvel « ogre » de nos télévies ? L’avenir de Zoom : la vidéosurveillance de notre intimité ? Si l’on en croit nombre d’articles parus sur le sujet, l’avenir des services de visioconférence s’annonce comme une (...)

    #Zoom #algorithme #CCTV #biométrie #vidéo-surveillance #GigEconomy #panopticon #surveillance #télétravail #travail (...)

    ##visioconférence

  • The Facial Recognition Backlash Is Here
    https://onezero.medium.com/the-facial-recognition-backlash-15b5707444f3

    But will the current bans last ? The facial recognition industry has been quietly working alongside law enforcement, military organizations, and private companies for years, leveraging 40-year old partnerships originally centered around fingerprint databases. But in 2020, the industry faced an unexpected reckoning. February brought an explosive New York Times report on Clearview AI, a facial recognition company that had scraped billions of images from social media to create an (...)

    #Clearview #Microsoft #Walmart #IBM #Amazon #biométrie #police #racisme #facial #reconnaissance #discrimination #empreintes #surveillance #algorithme #CCTV #vidéo-surveillance #ACLU (...)

    ##FightfortheFuture

  • Un nouveau satellite de surveillance qui peut voir jusque dans votre salle de bain
    https://www.franceculture.fr/sciences/un-nouveau-satellite-de-surveillance-qui-peux-voir-jusque-dans-votre-s

    Une nouvelle génération de satellites commerciaux sur le marché et autres actualités science-fictionnesques. L’entreprise californienne Capella Space - dont le PDG est un ancien ingénieur de la NASA - a présenté des images satellitaires assez impressionnantes. Ce nouveau satellite lancé au mois d’août peut scruter les bâtiments, de nuit comme de jour, qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, avec une image si nette que l’on peut même voir à l’intérieur des pièces d’un immeuble. Sur les nombreux satellites de (...)

    #satellite #CCTV #aérien #vidéo-surveillance #surveillance

  • België test camera’s die je beboeten voor filmpje kijken of bellen achter het stuur
    https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2020/12/15/belgie-test-cameras-die-je-beboeten-voor-filmpje-kijken-of-belle

    België test camera’s die je beboeten voor filmpje kijken of bellen achter het stuur Verkeersinstituut Vias test momenteel een nieuw camerasysteem dat registreert of een automobilist achter het stuur met de telefoon in de hand aan het bellen is. Op basis van de beelden kan de politie dan een boete opsturen. Uit de tests blijkt alvast dat het systeem heel nauwkeurig werkt. Voor de politie de camera’s echt kan gebruiken, is er wel nog een wetswijziging nodig. Die komt er sowieso volgend jaar. (...)

    #CCTV #smartphone #vidéo-surveillance #conducteur·trice·s #surveillance

  • Le marché des caméras-piétons attire les lobbyistes
    https://www.mediapart.fr/journal/france/141220/le-marche-des-cameras-pietons-attire-les-lobbyistes?userid=3ebc3514-5f74-4

    Alors que le ministère de l’intérieur a publié mi-novembre un appel d’offres pour 30 000 caméras-piétons, les gros bras du secteur, à l’image d’Axon ou Axis Communication, tentent de se positionner sur ce marché à 15 millions d’euros. Un dispositif prévu par la très contestée loi sécurité globale.

    un côté, Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale. De l’autre, Patrick Stefanini, ancien préfet, un temps directeur de campagne de François Fillon, aujourd’hui lobbyiste pour le cabinet Lysios Public Affairs. Au menu de cette rencontre qui s’est tenue en mai 2020 : les intérêts d’Axon, entreprise américaine derrière la marque Taser, aujourd’hui l’un des leaders mondiaux des caméras-piétons. Le pistolet à impulsion électrique est évoqué durant l’entretien, « ainsi que sa complémentarité avec les caméras-piétons », détaille Patrick Stefanini. Fin octobre, le lobbyiste remet le couvert, cette fois-ci avec le directeur de cabinet du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, Pierre de Bousquet de Florian.

    Interrogé par mail, le ministère de l’intérieur assume ce jeu d’influence.

    « Les contacts entre le monde industriel et commercial et la sphère publique sont naturels. Dans le cadre du parangonnage, ces relations permettent aux services de connaître les nouveautés et performances des matériels ou services disponibles sur le marché », a réagi Beauvau, qui a par contre refusé de commenter les rencontres de Patrick Stefanini avec Pierre de Bousquet de Florian et Frédéric Veaux.

    Alors que « le marché de caméras-piétons explose dans le monde » (selon la directrice France d’Axon), la société américaine lorgne le marché hexagonal. Déjà, ses body cams fournissent les agents de la RATP et de Keolis. L’entreprise lance depuis plusieurs mois une intense campagne de lobbying, dont les rencontres avec Frédéric Veaux et Pierre de Bousquet de Florian ne sont qu’un chapitre. L’objectif : convaincre les forces de police et le ministère de l’intérieur d’investir dans les caméras-piétons. Une opération qui a probablement joué sur la publication, le 16 novembre 2020, d’un appel d’offres à 15 millions d’euros émis par la Place Beauvau, en vue de l’acquisition de 30 000 caméras-piétons d’ici à juin 2021, destinées à équiper les forces de l’ordre.

    Le marché public anticipe l’adoption de la loi sécurité globale, dont l’article 21 prévoit la généralisation de l’usage des caméras-piétons par les forces de l’ordre. La proposition de loi, qui a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale fin novembre, mais doit encore passer devant le Sénat en janvier, est aujourd’hui contestée par l’ensemble des syndicats de journalistes et de nombreuses associations de défense des droits humains.

    À quoi serviront les images filmées par les policiers ? Comment s’assurer que les caméras-piétons servent autant à protéger les forces de l’ordre que les citoyens confrontés à des pratiques policières violentes ? L’usage des caméras-piétons soulève de nombreuses interrogations, notamment en matière de données personnelles.

    Consultée par le ministère de l’intérieur en 2018, à la suite de la parution d’un décret autorisant l’usage de ces caméras par les policiers municipaux, la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) insistait sur la nécessité d’établir une doctrine d’emploi, « afin d’éviter certaines pratiques susceptibles de conduire une collecte disproportionnée de données à caractère personnelles ».

    À travers la généralisation de ces caméras, la majorité poursuit l’une des ambitions de la loi sécurité globale : la constitution d’un « continuum de sécurité », englobant policiers nationaux, municipaux, agents de sécurité privée et gardes champêtres et la mise en place d’outils permettant aux forces de l’ordre de mener la guerre des images.

    Axon pourrait en être le premier fournisseur. Le nouveau marché a en tout cas pour elle un parfum de revanche. En 2018, le géant chinois de la vidéosurveillance HikVision, via son importateur français Allwan Security, avait en effet remporté, au nez et à la barbe de l’entreprise américaine, un précédent marché public du ministère de l’intérieur (2,4 millions d’euros sur quatre ans). Depuis, 10 600 caméras ont ainsi été acquises : 10 480 au profit de la police, 120 au profit de la gendarmerie.

    Quelques mois plus tard, Axon sollicite le cabinet Lysios Public Affairs, fondé par un ancien responsable des questions industrielles et d’environnement au secrétariat général des affaires européennes, Jean-Luc Archambault. Comme l’a révélé la Lettre A, le cabinet pousse d’abord, au nom d’Axon, pour un amendement permettant d’équiper contrôleurs et chauffeurs des transports urbains en caméras-piétons dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités. L’amendement sera adopté lors du passage de la loi au Sénat en 2019.

    Lysios est également mandaté pour influencer des membres du cabinet du ministre de l’intérieur, des députés et sénateurs, des collaborateurs parlementaires et même des agents des services des assemblées parlementaires. L’objectif ? « Préparer la rédaction d’un nouvel appel d’offres sur les caméras-piétons pour les forces de l’ordre », mentionne le cabinet dans ses déclarations à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), qui tient un registre des lobbyistes. Au cours de l’année 2018, Lysios dépense entre 1,5 et 1,75 million d’euros pour représenter les intérêts de ses clients. Au rang desquels figurent Axon, mais aussi des multinationales comme Nokia, Suez ou Pfizer.

    Pour se démarquer, Axon n’hésite pas à critiquer son concurrent asiatique HikVision, dont le matériel choisi en 2018 par le ministère de l’intérieur a depuis été rangé au placard par les forces de l’ordre, après de multiples dysfonctionnements. « La qualité d’images n’était pas bonne quand la météo se dégradait, la sécurisation des données n’était pas optimale et l’autonomie de la caméra avait été testée en condition optimale : elle ne tenait que quatre heures maximum lors des opérations », liste le député Jean-Michel Mis (LREM), qui a notamment été membre de 2018 à janvier 2020 d’un groupe d’études sur la sécurité présidé par Jean-Michel Fauvergue. Contacté par Mediapart, HikVision a refusé de commenter.

    Axon mobilise ensuite le carnet d’adresses de Patrick Stefanini. L’ancien préfet multiplie les entretiens pour pointer les limites du matériel concurrent et pousser un nouvel appel d’offres. Selon la Lettre A, en septembre, Patrick Stefanini aurait participé, au côté de la directrice France d’Axon, « au neuvième congrès de l’UNSA [Police] pour faire valoir les arguments de la firme. Le syndicat policier avait été le premier à pointer les défauts des 10 000 caméras du rival d’Axon, HikVision, déployées dans les commissariats depuis 2017 ».

    Interrogé par Mediapart, Patrick Stefanini dément avoir accompagné Cathy Robin à cette réunion. « Elle y est allée seule, a pu faire une présentation du Taser et des caméras-piétons et il me semble même qu’elle a pu échanger quelques mots avec le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin », confie l’ancien préfet.

    Le 2 juillet 2020, nouvelle opération de communication, cette fois dans les locaux de GK Professionnal. L’entreprise, l’un des plus importants fournisseurs d’équipements pour les forces de l’ordre en France, distribue entre autres le matériel d’Axon.

    Lunettes redressées sur le sommet du crâne, chemise frappée du logo d’Axon sur les épaules, un instructeur commence sa démonstration. Entre ses mains, le Taser, fleuron d’Axon, longtemps connu comme « Taser International ». La directrice France de l’entreprise présente le matériel, épaulée par un ancien membre du RAID, le médiatique Bruno Pomart. L’audience, attentive, est constituée de parlementaires. Parmi eux : une majorité d’élus LREM, dont le député Jean-Michel Fauvergue, rapporteur de la loi « sécurité globale » votée par l’Assemblée nationale fin novembre, et qui prévoit notamment de généraliser les caméras-piétons

    « La présentation était centrée sur le Taser mais il y a eu une parenthèse sur leur utilisation en complément des caméras-piétons », se souvient le député de la Loire Jean-Michel Mis (LREM), présent ce jour-là. La complémentarité entre son pistolet à impulsion électrique et sa caméra-piéton, Axon en fait l’un de ses arguments phares. Comme si doter les forces de l’ordre françaises de caméras-piétons était une suite logique de l’acquisition de Taser.

    Axon s’échine pour s’octroyer le marché, mais un critère pourrait lui mettre des bâtons dans les roues : elle n’est pas française. « Il y a un enjeu de souveraineté nationale. Faut-il octroyer à des entreprises américaine, asiatique ou russe un appel d’offres qui intègre du traitement de données personnelles ?, pointe Dominique Legrand, président de l’Association nationale de vidéoprotection, principal lobby du secteur. Personnellement, je souhaiterais que le gouvernement soit cohérent avec le plan de relance et choisisse a minima un partenaire européen. »

    Un plomb dans l’aile d’Axon, une épine de plus dans le pied de HikVision qui, malgré les déboires du premier appel d’offres, entend candidater en proposant un produit amélioré. Autre difficulté : en juillet, l’entreprise a dû admettre que ses technologies avaient été utilisées par le régime chinois pour surveiller les Ouïghours.

    De son côté, une entreprise suédoise espère se démarquer en jouant sur cette carte de la souveraineté européenne : Axis communication, filiale de Canon spécialisée dans la vidéosurveillance et débarquée sur le marché de la caméra-piéton en mars dernier. « Travailler dans la sûreté et dans la sécurité, sur des sujets sensibles qui font référence à des solutions utilisées par l’armée ou le ministère de l’intérieur, avec des équipements qui proviennent de blocs politiques non européens, c’est inquiétant », plaide Vincent Paumier, responsable du développement commercial d’Axis.

    L’offre de la société suédoise semble avoir été calibrée pour pénétrer le marché français. Ses cartes : l’autonomie de 12 heures du matériel et le niveau de sécurisation des données, les deux points faibles d’HikVision. La société suédoise a également réfléchi sa caméra-piéton en fonction des possibles modifications législatives de la future loi « sécurité globale ». Alors que le texte autorise la retransmission en direct des images saisies au poste de commandement, l’œil numérique suédois rend même possible la retransmission sur un téléphone portable grâce au réseau Wifi.

    Interrogé sur le lobbying offensif mené par son concurrent Axon, Vincent Paumier, Business Development Manager Smart Cities chez Axis, ne s’en plaint pas. « Ils mènent des actions de lobbying. On le sait, ce n’est pas interdit. » Axis déploie évidemment sa propre stratégie d’influence. Pour vendre son produit, la filiale de Canon a commandé et payé à Opinion Way un sondage censé montrer l’adhésion massive des Français aux caméras-piétons. À en croire ces chiffres : 89 % des Français seraient favorables au port de caméras-piétons par les forces de l’ordre, et 88 % jugeraient celles-ci utiles pour faciliter le travail des forces de l’ordre. Une danse du ventre censée plaire au ministère de l’intérieur.

    #Axon #Hikvision #Taser #CCTV #police #vidéo-surveillance #lobbying #surveillance

  • Genk zet drone in tegen samenscholingen tijdens feestdagen
    https://www.tvl.be/nieuws/genk-zet-drone-in-tegen-samenscholingen-tijdens-feestdagen-109753

    Politiezone CARMA gaat tijdens de feestdagen en op oudejaarsavond via drones met warmtecamera’s controleren op samenscholingen. De drone werd vorig jaar ook al ingezet om het vuurwerkverbod te handhaven, maar dit jaar wordt er dus ook vanuit de lucht gecontroleerd of de coronamaatregelen worden opgevolgd.

    #algorithme #CCTV #drone #température #aérien #vidéo-surveillance #COVID-19 #santé #surveillance

    ##santé

  • As Cities Curb Surveillance, Baltimore Police Took to the Air
    https://www.wired.com/story/cities-curb-surveillance-baltimore-police-took-air/#intcid=_wired-bottom-recirc_b9b99c19-de31-4412-8816-a67c6a3308e7_text2vec1

    In a program that overcame three court challenges this year, planes with high-tech cameras circled the city up to 40 hours a week. In August 2016, a Bloomberg report revealed a secret aerial surveillance program in Baltimore led by the city’s police department. Over eight months, planes equipped with cameras collected over 300 hours of footage, used by the police to investigate alleged crimes. Hardly anyone outside police department leadership and the vendor, Persistent Surveillance (...)

    #CCTV #aérien #criminalité #vidéo-surveillance #surveillance #ACLU

    ##criminalité

  • Watch : Facial recognition at Dubai Metro stations to identify wanted criminals
    https://gulfnews.com/uae/government/watch-facial-recognition-at-dubai-metro-stations-to-identify-wanted-crimin

    Artificial intelligence being used to secure public transport sector in Dubai Dubai : Dubai Police have established a foolproof system to secure the emirate’s public transport sector, an official told Gulf News. Brigadier Obaid Al Hathboor, Director of Transport Security Department in Dubai, said that police are all set to introduce a facial recognition system on public transport to assure more security for commuters and residents. The technology is being brought in as the country gears up (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #surveillance (...)

    ##_

  • « Safe City » de Marseille : on retourne à l’attaque
    https://www.laquadrature.net/2020/12/10/safe-city-de-marseille-on-retourne-a-lattaque

    Nous repartons à l’attaque contre la « Safe City » de Marseille. Le projet de vidéosurveillance automatisée, que nous avions déjà essayé d’attaquer sans succès en janvier dernier, est en effet toujours d’actualité, et ce malgré le changement de majorité à la mairie et les critiques de la CNIL. Nous déposons donc un nouveau recours devant le tribunal administratif de Marseille pour stopper ce projet dangereux et illégal – alors que la loi « Sécurité Globale » discutée au Parlement cherche justement à (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #comportement #surveillance #CNIL #LaQuadratureduNet #température #masque (...)

    ##SmartCity

  • Genkse politie schakelt drones met warmtecamera’s in voor handhaving coronaregels
    https://www.demorgen.be/nieuws/genkse-politie-schakelt-drones-met-warmtecamera-s-in-voor-handhaving-coronaregels~b55635ab/?referrer=https%3A%2F%2Fduckduckgo.com%2F

    De politie van Genk haalt grote middelen boven om tijdens de feestdagen te controleren op illegale bijeenkomsten : drones met warmtecamera’s moeten te grote samenscholingen spotten. Via warmtebeelden en gewone beelden van drones gaan agenten in Genk kunnen zien of er ergens te veel volk bijeenkomt. „Het kan zijn dat de drone overvliegt, maar ze zal enkel voor publieke ruimtes gebruikt worden”, zegt hoofdinspecteur Yves Bosmans van politie CARMA. Geen drone boven de tuin dus. Maar een (...)

    #algorithme #CCTV #drone #température #aérien #vidéo-surveillance #COVID-19 #santé #surveillance

    ##santé

  • Huawei Reportedly Tested a ‘Uighur Alarm’ to Track Chinese Ethnic Minorities With Facial Recognition
    https://onezero.medium.com/huawei-reportedly-tested-a-uighur-alarm-to-track-chinese-ethnic-mino

    The system also identifies information such as age and sex Chinese tech giants Huawei and Megvii have allegedly tested software that could identify Uighurs, an ethnic minority in China, according to a new report from the Washington Post and video surveillance trade publication IPVM. The system being tested tried to identify whether a person was Uighur but also information such as their age and sex. If the system detected a Uighur person, it could notify government authorities with a (...)

    #Dahua #Hikvision #Huawei #Megvii #algorithme #CCTV #biométrie #génétique #racisme #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #discrimination #Islam (...)

    ##surveillance

  • Podcast Episode : From Your Face to Their Database
    https://www.eff.org/deeplinks/2020/11/podcast-episode-your-face-their-database

    Abi Hassen joins EFF hosts Cindy Cohn and Danny O’Brien as they discuss the rise of facial recognition technology, how this increasingly powerful identification tool is ending up in the hands of law enforcement, and what that means for the future of public protest and the right to assemble and associate in public places. In this episode you’ll learn about : The Black Movement Law Project, which Abi co-founded, and how it has evolved over time to meet the needs of protesters ; Why (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #données #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance #surveillance #EFF (...)

    ##racisme

  • AI Can Run Your Work Meetings Now
    https://www.wired.com/story/ai-can-run-work-meetings-now-headroom-clockwise

    A new wave of startups is trying to optimize meetings, from automated scheduling tools to facial recognition that measures who’s paying attention. Julian Green was explaining the big problem with meetings when our meeting started to glitch. The pixels of his face rearranged themselves. A sentence came out as hiccups. Then he sputtered, froze, and ghosted. Green and I had been chatting on Headroom, a new video conferencing platform he and cofounder Andrew Rabinovich launched this fall. The (...)

    #CCTV #racisme #émotions #facial #reconnaissance #vidéo-surveillance # #biais #discrimination #enseignement #surveillance #télétravail #travail (...)

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