• The Soft Corruption of Big Tech’s Antitrust Defense
    https://onezero.medium.com/the-soft-corruption-of-big-techs-antitrust-defense-abf226aaa124

    Amazon, Apple, Facebook, and Google are paying third parties millions to make their case. Sometimes we know about the money, sometimes we don’t. When New York State Senator Michael Gianaris called a hearing last September to discuss his new Big Tech antitrust bill, Amazon, Apple, Facebook, Google, and Microsoft all declined to appear. But as he sorted the schedule, the Progressive Policy Institute, a “radically pragmatic” think tank, asked to send a representative. Alec Stapp, that (...)

    #Apple #Google #Amazon #Facebook #corruption #GAFAM #lobbying

  • Ciblage publicitaire : attaqué, Apple gagne la première manche
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/03/18/ciblage-publicitaire-attaque-apple-gagne-la-premiere-manche_6073574_3234.htm

    L’« App Tracking Transparency » d’Apple, ou la demande de consentement pour le suivi publicitaire, va bien pouvoir s’appliquer en France. L’Autorité française de la concurrence a débouté les acteurs du secteur de la pub. Limiter le ciblage publicitaire sur les iPhone est-il est une victoire pour la vie privée des utilisateurs ? Ou plutôt un moyen pour Apple d’abuser de sa position dominante, dans le but de gêner l’activité des éditeurs d’applications financées par la publicité, tout en s’exonérant (...)

    #Apple #Facebook #iPhone #microtargeting #profiling #publicité #consentement #AutoritédelaConcurrence

    ##publicité

  • Google’s ‘Privacy-First Web’ Is Really a Google-First Web
    https://onezero.medium.com/googles-next-power-play-f296c2e3020e

    Why the search giant can afford to kill the cookie For two decades, the cookie has been an emblem of the online advertising model that powers much of the open web — and the privacy invasions that come with it. Now, the cookie as we know it is dying. Online advertising will live on, of course, and so will privacy invasions. But the changes taking shape today will nonetheless alter how we navigate the web in the future — and define which companies dominate it. The Pattern The internet’s (...)

    #Google #Chrome #cookies #domination #publicité #Apple #Mozilla #GoogleSearch #Gmail #YouTube #Firefox #iPhone #Safari #Android #microtargeting #Alphabet #Criteo (...)

    ##publicité ##EFF

  • Google va renoncer aux cookies, ces fichiers qui traquent les internautes, une annonce qui ne convainc pas
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/03/05/fin-des-cookies-les-annonces-de-google-font-grincer-des-dents_6072134_3234.h

    Le groupe américain, qui s’engage à ne pas construire d’identifiants alternatifs aux cookies tiers pour suivre les internautes, est critiqué pour atteinte à la concurrence. Google continue de secouer le monde de la publicité. En janvier 2020, le géant américain a annoncé qu’il renoncerait d’ici 2022 aux cookies tiers, ces petits fichiers qui résumaient le comportement des internautes en ligne. Mercredi 3 mars, Google est allé plus loin en s’engageant à « ne pas construire d’identifiants alternatifs (...)

    #Apple #Google #Facebook #Instagram #WhatsApp #cookies #marketing #microtargeting #profiling #publicité (...)

    ##publicité ##EFF

  • How Google’s ’Privacy Sandbox’ Will Target Ads Without Singling Users Out
    https://onezero.medium.com/how-google-will-target-ads-without-singling-users-out-a83123d5c92c

    A handful of new standards will personalize ads without the privacy violations of today The internet is about to experience a dramatic shift toward privacy. Today, advertisers like Facebook and Google use cookies to track people as they interact with different websites, building profiles for the sake of targeted marketing. But on Wednesday, Google — a giant in the global digital ad market — announced that it would stop using this kind of system to track individuals across the web. Instead, (...)

    #Apple #Google #Chrome #cookies #consentement #microtargeting #profiling #publicité

    ##publicité
    https://miro.medium.com/focal/1200/632/52/30/0*MTsa4WtwCZGxz18_

  • New paper on Chrome and the Privacy Sandbox
    https://theplatformlaw.blog/2020/11/27/new-paper-on-chrome-and-the-privacy-sandbox

    In an earlier post discussing the fate of targeted advertising, I noted that much of the current debate centers around issues of competition and privacy, and the inevitable trade-offs between them. While personalized advertising promises benefits for publishers and advertisers (and in theory users that value relevant ads), it is under increasing pressure from privacy legislation. Yet, as noted in another post, it is not so much privacy legislation per se that carries the greatest weight ; (...)

    #Apple #Google #Android #Chrome #cookies #Safari #iOS #marketing #microtargeting #profiling (...)

    ##publicité

  • Encadrement du suivi publicitaire : Margrethe Vestager veut qu’Apple respecte ses propres règles
    https://www.macg.co/ailleurs/2021/02/encadrement-du-suivi-publicitaire-margrethe-vestager-veut-quapple-respecte-ses-

    La future boîte de dialogue qui demandera aux utilisateurs s’ils autorisent le suivi publicitaire d’une application a reçu un bon et un mauvais point de la part de Margrethe Vestager, la vice-président de la Commission européenne en charge du dossier de la concurrence. Le bon point : « C’est une très bonne chose d’avoir une option de retrait claire », a-t-elle expliqué à Reuters. Cette initiative d’Apple, qui sera active pour tous au printemps, fait partie des solutions qui intéressent Bruxelles dans le (...)

    #Apple #consentement #microtargeting #publicité

    ##publicité

  • Les grands gagnants de « l’économie du confinement »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/06/covid-19-les-grands-gagnants-de-l-economie-du-confinement_6068977_3234.html

    La crise planétaire a détruit des emplois et asséché des secteurs entiers. Mais elle en a aussi dopé d’autres, enrichissant les actionnaires de multinationales comme Apple, Netflix et Amazon.

    Non, le nouveau coronavirus n’a pas tout asséché ni appauvri. La crise économique est sans nul doute planétaire et historique. L’économie française a plongé de 8,3 % en 2020, selon l’Insee. De surcroît, la récession a détruit 255 millions d’emplois dans le monde, d’après l’Organisation internationale du travail. Le marché de l’automobile est exsangue, et accuse un recul de 15 % aux Etats-Unis et de 25,5 % en France. Les avions sont immobilisés au sol, les salles de restaurant et de cinéma, vides.

    Toutefois, l’année 2020 aura aussi été celle d’une boulimie de dépenses de loisirs numériques et d’une fièvre acheteuse en ligne, à la suite de profonds « changements de modes de consommation », observe Simon Borel, chargé de recherches à l’ObSoCo, société d’études et de conseil en stratégie. Cela tient d’abord aux modes de vie casaniers, à cette injonction de rester à la maison, dans ce « refuge » qui préserve et protège. « L’ultime champ de repli » où nos concitoyens « ont pu agir », relève le sociologue.

    Le domicile est devenu un bureau, une école, un gymnase, une salle de cinéma, mais aussi un restaurant ouvert matin, midi et soir. Partout, le télétravail a dopé les ventes d’ordinateurs (+ 4,8 % en 2020, soit la plus forte croissance annuelle depuis dix ans dans le monde) et asséché les stocks de fauteuils de bureau chez Ikea.

    Les hypermarchés ont été pris d’assaut. Cela a été « une année exceptionnelle », marquée par « une accélération inédite », reconnaît Didier Duhaupand, président du groupement Les Mousquetaires, à la tête d’Intermarché. Dans l’Hexagone, la vente de produits de grande consommation a progressé de 7,7 %, selon Kantar Worldpanel. Du jamais-vu.

    Car la crise a mis hommes et femmes aux fourneaux. Ils ont confectionné des gâteaux et des pains (+ 57 % pour les ventes de levure), à l’aide d’un robot flambant neuf (+ 34 % pour les ventes de modèles multifonctions), et investi dans une boîte Pyrex (+ 30 %) pour transporter leur « gamelle » au bureau. Privés de salles de spectacles, les ménages se sont rabattus sur les téléviseurs. Des grands formats, surtout. Aux Etats-Unis, leurs ventes ont bondi de 19 %.

    Le désœuvrement a aussi été le meilleur ami des éditeurs de bande dessinée (+ 9 % en France), de puzzles (+ 63 % entre janvier et novembre 2020 dans l’Hexagone), des fabricants de skateboard (+ 31 % aux Etats-Unis) et de consoles de jeux. Entre avril et décembre 2020, Nintendo a écoulé 24,1 millions de sa Switch et 31 millions d’exemplaires du jeu Animal Crossing : New Horizons, exutoire favori de nombreux confinés.Retour ligne automatique
    Marchés dopés

    Les adultes se sont, eux aussi, offert de nouveaux jouets. Les ventes de machines à coudre se sont envolées de 70 % chez Singer, atteignant 380 000 unités en France, fin 2020. Black & Decker a également profité de cette petite victoire du « C’est moi qui l’ai fait pendant le confinement » : le chiffre d’affaires du spécialiste de la perceuse était en hausse de 19 % au quatrième trimestre 2020.

    ManoMano, plate-forme de vente de produits de bricolage, a généré 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires l’an passé, soit 20 % de plus que prévu. Les enseignes de bricolage (+ 4,8 %) et les jardineries (+ 8,1 %) ont bénéficié du « repli sur soi », analyse Laurence Paganini, présidente de la fédération du commerce spécialisé, Procos.

    Les consommateurs ont passé plus de temps sur leur smartphone. Pour trouver l’amour (les revenus de Match Group, propriétaire de Tinder et de Meetic, ont crû de 17 % en 2020), prendre des nouvelles et rire, en dépit de l’actualité. Plus de 2,6 milliards de personnes utilisent quotidiennement Facebook, WhatsApp et Instagram, soit 15 % de plus que fin 2019. L’activité du groupe de Mark Zuckerberg a augmenté de 33 % de septembre à décembre.

    En ville, la crainte d’être contaminé dans un métro ou un bus a soutenu les ventes de vélo, électriques surtout (+ 20 % prévus en 2020)

    Le confinement, la peur, l’angoisse d’être emporté par la pandémie de Covid-19 ont dopé nombre de marchés. A l’automne, 1,7 million de traitements supplémentaires d’anxiolytiques ont été prescrits par rapport aux prévisions initiales, d’après le rapport Epi-Phare en France rendu public à la mi-décembre 2020.

    La mysophobie (crainte extrême de la saleté et des microbes) a, quant à elle, accéléré l’usage du sans-contact lors des paiements par carte bancaire et… les ventes de détergent et lessive chez Procter & Gamble (+ 12 %). En ville, la crainte d’être contaminé dans un métro ou un bus a soutenu les ventes de vélo, électriques surtout (+ 20 % prévus en 2020).

    « Le développement était déjà exponentiel, rappelle Virgile Caillet, délégué général de l’Union Sport & Cycle. La pandémie a accéléré la transition. » Car notre mode de vie à l’ère du Covid-19 a validé des marchés déjà jugés prometteurs.

    Les jeux de hasard en ligne progressent de 40 %, note la Française des Jeux. Et la livraison de repas à domicile aurait « gagné deux à trois ans de développement sur ses plans de marche initiaux », d’après Just Eat en France.Retour ligne automatique
    Plusieurs valeurs boursières battent des records

    Le commerce en ligne a aussi été placé sur orbite. Faute de pouvoir faire du lèche-vitrines, les consommateurs se sont rués sur Internet. En France, le Web représente désormais 13,4 % des ventes, rapporte la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, grâce au bond de 32 % des achats de produits physiques. Soit 112 milliards d’euros au total.

    La Toile a recruté partout de nouveaux adeptes : au Brésil (+ 66 %), au Mexique (+ 54 %), en Russie (+ 45 %), mais aussi en Inde (+ 28 %), observe Euromonitor International. Les transporteurs, les fabricants de carton et, bien sûr, Amazon en ont fait leur miel. Pour la première fois depuis sa création, en 1994, le site de Jeff Bezos a généré plus de 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires au cours d’un trimestre. L’américain a clos l’exercice 2020 sur 320 milliards d’euros de ventes (+ 38 % par rapport à 2019).

    Les mesures de confinement ont fait « tomber des barrières » sur le marché de la visioconférence, juge Gilles Bertaux, cofondateur de Livestorm, le spécialiste français. Ce média s’est imposé aux employeurs, aux salariés, aux écoliers et aux étudiants. Résultat : la société organise 40 000 événements par mois. Son concurrent, Zoom, revendique près de 400 000 entreprises clientes de plus de dix employés. Son chiffre d’affaires devrait quadrupler, à plus 2 milliards d’euros en 2021.

    La « visio » payante entre aussi dans les mœurs, pour un cours de yoga ou une consultation médicale. Pas moins de 19 millions d’actes réalisés en téléconsultation ont été remboursés par la Sécurité sociale en 2020, dont 8 millions par le biais de Doctolib. Le verrou psychologique de l’abonnement en ligne à un service a sauté.

    Apple revendique désormais 620 millions d’abonnements, soit 140 millions de plus que fin 2019. Netflix, lui, en affiche plus de 200 millions dans le monde (+ 31 % en un an), avec des revenus avoisinant 25 milliards de dollars (20,8 milliards d’euros, + 24 %). Vingt-trois ans après sa création, le site de films et séries approche du seuil de rentabilité.

    Aucun de ces phénomènes n’a échappé à la Bourse. En dépit de la crise économique, plusieurs valeurs, soutenues par la politique très accommodante des banques centrales, battent des records. A commencer par Apple. L’américain a réalisé le plus gros bénéfice trimestriel jamais enregistré par une entreprise privée : 23,8 milliards d’euros fin 2020. La firme pèse dorénavant 2 300 milliards de dollars en Bourse.Retour ligne automatique
    De nombreux investisseurs se sont enrichis

    Le contexte pandémique n’a pas non plus empêché les levées de fonds. Fin 2020, Livestorm a levé 25 millions d’euros. Chez Deliveroo, le montant est encore plus spectaculaire : après avoir bouclé un tour de table de 180 millions de dollars mi-janvier 2021, le britannique vaut désormais 7 milliards de dollars. La plate-forme de livraison se délecte de la fermeture des restaurants : elle a décroché le référencement de 46 000 restaurants, dont la plupart ont été privés d’activité. L’entreprise qui fait rouler 110 000 livreurs file tout droit vers une entrée en Bourse, dès avril. Ce sera au bénéfice de ses actionnaires, des fonds d’investissements, surtout, et… d’Amazon.

    Les sociétés pharmaceutiques ont tiré le meilleur parti de 2020. Du moins celles qui se sont positionnées avec succès sur le vaccin contre le Covid-19

    De fait, la crise a déjà enrichi moult investisseurs, à l’image des actionnaires de Spotify. La capitalisation boursière du champion du streaming musical a doublé, pour atteindre 65 milliards de dollars, à la faveur de la hausse du nombre d’abonnés (+ 24 %, à 155 millions).

    DocuSign fait aussi partie des gagnants. Le leader mondial de la signature électronique (solution sécurisée lors de la conclusion de contrats à distance) a vu son activité franchir le cap du milliard de dollars. Son cours de Bourse a explosé : + 188 % en un an.

    Sans surprise, les sociétés pharmaceutiques ont également tiré le meilleur parti de l’année écoulée. Du moins celles qui se sont positionnées avec succès sur le vaccin contre le Covid-19. Moderna, dont le vaccin est autorisé dans l’Union européenne depuis le 6 janvier, dépasse les 60 milliards de dollars de capitalisation boursière. Lonza, son sous-traitant suisse, en profite : son bénéfice net a connu une hausse d’environ 35 % en 2020.

    Au fil de l’année, le cours de la firme allemande BioNTech, qui a développé avec Pfizer un vaccin à ARN messager, a bondi de 250 %. La fortune de son PDG, Ugur Sahin, s’élève aujourd’hui à plus de 5 milliards de dollars, à en croire Bloomberg. Albert Bourla, directeur général de Pfizer, s’est aussi largement enrichi, lors de la vente de 5,6 millions de dollars d’actions du laboratoire, le 9 novembre 2020, jour de l’annonce de bons résultats préliminaires de son vaccin. Depuis, le groupe estime que celui-ci devrait générer 15 milliards de dollars de ventes en 2021.Retour ligne automatique
    Décryptage : Les 90 % d’efficacité du vaccin de Pfizer, un « résultat extraordinaire » qui pose des questions

    Si les actionnaires de ces entreprises se frottent les mains, qu’en est-il de leurs salariés ? Ont-ils aussi bénéficié de la crise ? Chez Black & Decker, le PDG a adressé un message de remerciement à « chacun » des 53 000 employés pour leur « performance héroïque » et leur a accordé… un jour de congé, lundi 1er février. « On l’a pris », déclare Pierre Rousseau, représentant CFDT au comité européen du groupe, et délégué central des usines françaises, en soulignant qu’« il est certain que les salariés auraient préféré une prime ou une augmentation de salaire ». Un sentiment largement partagé, après une année si particulière.Retour ligne automatique
    Multiples controverses

    Car les représentants du personnel sonnent régulièrement l’alarme. En entrepôt, par exemple, les cadences ont été infernales. Le syndicat SUD note combien les postiers ont été « rincés » par l’explosion du nombre de livraisons assurées par La Poste fin 2020, avec près de 4 millions de colis par jour en France. Depuis l’irruption de la pandémie, l’emballement de la « gig economy », cette économie de petits boulots précaires que symbolisent les livreurs Deliveroo ou Uber Eats, soulève de multiples controverses.

    Just Eat, qui jure prôner un modèle social plus responsable, annonce vouloir recruter 4 500 livreurs en CDI en 2021 dans l’Hexagone. Amazon veille aussi à son image. Accusé au printemps 2020 de ne pas avoir suffisamment protégé ses employés, le site américain a augmenté leur salaire de 2 euros de l’heure, d’avril à juin, puis distribué une prime d’été de 500 à 1 000 euros, et, enfin, reconduit une prime de fin d’année liée au pic d’activité des fêtes.

    Chez Seb, la prime dite Macron a été versée en deux fois à près de 3 900 des 6 000 employés français. Et pour faire face à la hausse d’activité dans ses usines hexagonales et l’envolée de la demande de yaourtières (+ 26 %) et de machines à pain (+ 39 %), le groupe a accordé une prime de 15 euros par jour à ses salariés, entre mars et juin 2020. Au premier trimestre 2021, une « centaine d’intérimaires seront embauchés en contrat à durée indéterminée », précise son directeur des ressources humaines, Dan Abergel.

    Le secteur de la vente en ligne embauche aussi à tour de bras. En France, ManoMano va signer 350 recrutements en 2021, après 200 en 2020. Fin 2021, le site emploiera plus de 1 000 personnes. Amazon, lui, a déjà recruté 400 000 personnes entre janvier et octobre 2020, soit plus de 1 300 par jour en moyenne, dans le monde. L’e-commerçant, qui fait travailler 1,15 million de salariés, figure parmi les premiers employeurs des Etats-Unis, aux côtés de Walmart (2,2 millions). Signe que le Covid-19 n’a pas fini de bousculer le monde de l’entreprise.

    #Apple #Match #Nintendo #Amazon #Deliveroo #Doctolib #Facebook #Instagram #JustEat #Meetic #Netflix #Tinder #WhatsApp #bénéfices #BigPharma #consommation #COVID-19 #FoodTech #santé #télétravail #travail #visioconférence #CFDT #SUDSolidaires (...)

    ##santé ##GigEconomy

  • Google réaffirme ses ambitions dans la santé
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/05/google-reaffirme-ses-ambitions-dans-la-sante_6068882_3234.html

    La caméra du smartphone du groupe américain permettra à l’utilisateur de mesurer son pouls ou sa fréquence respiratoire. Mesurer son pouls en plaçant le bout de son doigt sur la caméra de son smartphone ; connaître sa fréquence respiratoire en filmant sa poitrine avec l’appareil photo de son téléphone… Deux fonctionnalités que Google proposera « d’ici quelques semaines ». Les annonces ont été faites, jeudi 4 février, lors d’un tour d’horizon du groupe de ses activités dans la santé. Dans ce domaine, (...)

    #Apple #Fitbit #Google #bracelet #montre #capteur #smartphone #biométrie #pouls #santé

    ##santé

  • Facebook et Apple se livrent une guerre ouverte
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/01/facebook-et-apple-se-livrent-une-guerre-ouverte_6068370_3234.html

    Le constructeur de l’iPhone veut limiter la publicité ciblée, le réseau social y voit une manœuvre déloyale. ’ambiance est électrique entre Facebook et Apple. Au moment d’annoncer des résultats financiers records, leurs PDG ont échangé des petites phrases acides. « Si une entreprise est construite sur la tromperie des utilisateurs, sur l’exploitation des données personnelles et sur des choix qui n’en sont pas, elle ne mérite pas des éloges, elle mérite d’être réformée », a lancé, dans une allusion à peine (...)

    #Apple #Facebook #iPhone #iOS #BigData #lutte #microtargeting #publicité

    ##publicité

  • L’érosion du cash : qui en profite ?
    https://www.alternatives-economiques.fr/lerosion-cash-profite/00095354

    Malgré un attachement au paiement en espèces sonnantes et trébuchantes, l’abandon progressif du cash semble inéluctable. Les tentatives de résistances ne font pas le poids face à des acteurs mobilisés pour l’avènement des transactions par carte. Lorsqu’a couru le bruit que les billets de banque pouvaient être vecteurs du coronavirus, les banques, alliées aux opérateurs de paiement électronique, se sont frotté les mains. Mastercard, Visa ou encore les géants du Web, à travers Google Pay ou Apple Pay, y ont (...)

    #Apple #Google #Visa #MasterCard #payement #technologisme #fraude #discrimination

  • Apple records most profitable quarter ever as sales soar amid pandemic
    https://www.theguardian.com/technology/2021/jan/27/apple-profits-latest-quarter-surge-pandemic

    Company announces sales for last three months of 2020 totalled $111.4bn, fueled largely by release of latest iPhones Apple finished 2020 with its most profitable quarter ever as sales of its high end iPhones, tablets and laptops soared amid the pandemic. The company announced that sales for the three months ending on 26 December 2020 totalled $111.4bn and it had made a profit of $28.7bn, 29% higher than the same period last year. The holiday period is a crucial time for Apple, accounting (...)

    #Apple #iPhone #smartphone #bénéfices

    https://i.guim.co.uk/img/media/b702a7309cb2e1e1143d77765c34483730d90fe6/0_0_3340_2004/master/3340.jpg

  • Apple dépasse pour la première fois 100 milliards de dollars de revenus trimestriels
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/01/27/apple-depasse-pour-la-premiere-fois-les-100-milliards-de-dollars-de-revenus-

    Le fabricant d’iPhone a dégagé un bénéfice net de 28,7 milliards de dollars au premier trimestre de son exercice décalé 2020-2021, soit une hausse de plus de 29 % sur un an. Apple a fait part, mercredi 27 janvier, d’une forte progression de ses profits trimestriels ainsi que d’un chiffre d’affaires record, pour la première fois supérieur à 100 milliards de dollars (82,5 milliards d’euros). Le fabricant d’iPhone a dégagé un bénéfice net de 28,7 milliards de dollars au premier trimestre de son exercice (...)

    #bénéfices #5G #smartphone #iPhone #Apple

    • Intéressant (pour les gens qui fabriquent des sites Web) :

      Les autres produits-phares d’Apple ont également vu leurs ventes dopées, notamment l’iPad (+ 41 %, à 8,4 milliards de dollars)

      Ça pourrait être un effet Covid. Par exemple : terminal supplémentaire pour Netflix en confinement, support pour la visio scolaire…

      Mais c’est assez surprenant, parce que la part des tablettes dans les visites des sites Web ne cesse de se réduire comme peau de chagrin d’année en année (c’est assez frustrant, parce que souvent c’est un très joli format d’affichage quand on fabrique un site Web).

    • Juste pour l’anecdote, cela faisait presque 10 ans qu’on avait un iPad pour la consultation de sites web à la maison... Et cette année, on est passé à une tablette Android, parce que naviguer sur le web avec Apple est devenu un calvaire... entre Safari qui plante, et les bloqueurs de pub défaillants... c’était devenu inutilisable.

  • Google announces plan to tackle privacy issues in online advertising
    https://www.theguardian.com/technology/2021/jan/25/google-announces-plan-to-tackle-privacy-issues-in-online-advertising

    Company attempts to chart middle ground between Apple’s privacy-first approach and the needs of advertisers Google has announced a plan to tackle privacy issues in online advertising, as the company attempts to chart a middle ground between Apple’s privacy-first approach and the needs of advertisers – including itself. Google will use AI to bundle an individual user with similar visitors in an attempt to convince users that they don’t need to block all tracking on the internet to preserve (...)

    #Apple #Google #Chrome #microtargeting #publicité #surveillance

    ##publicité
    https://i.guim.co.uk/img/media/ac21ce0806a2a0b801adf2387917dfb33ec5ded8/0_53_3328_1997/master/3328.jpg

  • Façonner les données : le travail à la chaine du numérique (Le travail des données 3/3)
    https://linc.cnil.fr/fr/faconner-les-donnees-le-travail-la-chaine-du-numerique-le-travail-des-donn

    Les algorithmes et autres intelligences « artificielles » fonctionnent sur la base du traitement automatique de grandes bases de données. Cette matière première informationnelle est le résultat de l’activité de nombreux individus réalisant quotidiennement les tâches minutieuses de tri, d’annotation et de classement. Le travail souvent précaire de ces « petites mains du numérique » contribue à donner forme aux données personnelles et à déterminer les usages qui pourront en être faits. Il se trouve de ce (...)

    #Apple #Google #Amazon #CAPTCHA #Home #Alexa #Siri #technologisme #BigData #GigEconomy #PrivacyShield #voix #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #CJUE (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##CNIL

  • How AWS and Other Cloud Providers Became the Internet’s Most Powerful Moderators - Owen Williams
    https://onezero.medium.com/how-aws-and-other-cloud-providers-became-the-internets-most-powerful

    In another era, Parler would have owned its servers—and remained online When Amazon Web Services decided to stop hosting the alt-right social network Parler last week following the insurrection at the Capitol, it looked like the site was doomed to go offline. Migrating an app successfully between cloud providers, and ensuring it works on the other side as expected, is hard enough. But moving the vast amounts of data associated with a social network (likely hundreds of terabytes of (...)

    #Apple #Amazon #AmazonWebServices-AWS #Parler #CloudComputing #modération #censure #Microsoft #GoogleCloud # #Google #Azure #HP (...)

    ##_ ##Dell

  • L’Inde, nouveau terrain de bataille des GAFA
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/10/18/l-inde-nouveau-terrain-de-bataille-des-gafa_6056501_3234.html

    Les patrons des géants du Net américains, Google, Apple, Facebook et Amazon, investissent des sommes colossales dans les entreprises high-tech indiennes, le plus gros marché du monde hors de Chine. Mais cette conquête ne va pas toujours de soi.

    « La plus grande communauté d’utilisateurs de Facebook et de WhatsApp est en Inde. » Quand on lui demande pourquoi son entreprise investit dans le sous-continent, Ajit Mohan, le vice-président et directeur général de Facebook Inde, pose ce simple constat. Avec 328 millions d’utilisateurs actifs par mois pour Facebook et plus de 400 millions pour WhatsApp, l’Inde dépasse les Etats-Unis. Pour sa filiale Instagram, le pays se classe deuxième avec 100 millions d’utilisateurs environ.

    Il y a « un autre signe de l’importance de l’Inde pour Facebook », ajoute M. Mohan : « C’est le seul pays dont la direction est rattachée directement au siège de Menlo Park, en Californie », explique cet ancien PDG d’un grand réseau de chaînes câblées indien, qui a fait ses études à Singapour et aux Etats-Unis.

    Un pays à l’avant-garde

    En Inde, Facebook veut jouer les premiers rôles dans la vidéo, dans la numérisation des PME, dans les paiements… Et le pays est parfois à l’avant-garde, comme un laboratoire, s’enorgueillit M. Mohan : Reels, le nouveau format de vidéo lancé par Instagram pour contrer son rival, TikTok, y a été déployé très tôt et un vaste test de paiement en ligne est en cours dans WhatsApp.

    Surtout, l’entreprise de Mark Zuckerberg vient de frapper les esprits en annonçant la deuxième plus grosse acquisition de son histoire : en avril, Facebook a acheté, pour 5,7 milliards d’euros, 9,9 % de Jio Platforms, le portail créé par l’opérateur téléphonique Jio, qui a conquis 400 millions d’abonnés en quatre ans. Cette filiale du conglomérat Reliance Industries Limited, leader du commerce physique, est partie à l’assaut de la vente en ligne avec sa plate-forme JioMart. Facebook veut l’aider à y associer les millions de commerces de quartier indiens, appelés kiranas. « A leur entrée, vous voyez parfois déjà un panneau vert avec un numéro pour les joindre sur WhatsApp. Nous voulons les aider à être plus visibles en ligne, à numériser leur catalogue et même à recevoir des paiements », explique M. Mohan.

    Sundar Pichai, PDG de Google, voit grand

    Un eldorado, l’Inde ? Facebook n’est pas seul à le penser. Dès juillet, Google a investi 4,5 milliards de dollars (3,8 milliards d’euros) dans… Jio Platforms. Le but : « Développer un smartphone d’entrée de gamme », avec un univers Google adapté aux capacités limitées des appareils et des réseaux. Présent depuis 2004, Google a des arguments : avec 90 % de part de marché, son système d’exploitation mobile Android a plus d’utilisateurs en Inde qu’aux Etats-Unis. Le groupe est leader des moteurs de recherche, des navigateurs avec Chrome, de la cartographie avec Maps, de la vidéo avec YouTube et même du paiement en ligne. Son PDG, Sundar Pichai, d’origine indienne, voit grand : il a annoncé, en juillet, vouloir investir dix milliards de dollars.

    Le regain d’agressivité de Facebook et de Google bouscule un autre grand de la tech : Amazon. Avec 650 000 vendeurs et cinquante entrepôts, l’entreprise de Jeff Bezos revendique en Inde la « plus grande » place de marché d’e-commerce. Et se vante de livrer jusque dans le Ladakh. Elle capte environ 30 % du marché, comme Flipkart, un acteur local racheté, en 2018, par l’américain Walmart. Et compte aussi accélérer : en 2019, Amazon a ouvert, à Hyderabad, son deuxième plus gros campus dans le monde. En janvier 2020, lors d’un voyage, Jeff Bezos a promis d’injecter en Inde 1 milliard de dollars, en plus des 5,5 milliards déjà investis. Vêtu d’une chemise traditionnelle, il a même prédit : « Le XXIe siècle sera indien. »

    Les deux champions de l’e-commerce

    Amazon mise, comme JioMart, sur les kiranas. Le groupe a enrôlé dans son programme Amazon Easy « plusieurs dizaines de milliers » de ces échoppes familiales, pour aider les clients à commander, puis à réceptionner leurs colis. Les deux champions de l’e-commerce semblent mêmes proches de la collision : Amazon a pris, fin 2019, une participation dans une filiale d’un groupe de commerces physiques, Future Retail, mais ce dernier a été racheté en août par… Reliance Industries, maison mère de JioMart. En riposte, la firme américaine a envoyé une lettre de rupture de contrat à son ex-partenaire, accusé d’avoir ignoré son droit de premier regard avant l’entrée de nouveaux investisseurs. Ambiance.

    En comparaison, Apple est loin de ce choc des titans. iOS, l’environnement qui équipe ses smartphones haut de gamme, n’aurait que 3 % de part de marché. Mais la firme multiplie aussi les annonces inédites : le magasin en ligne Apple Store a ouvert en Inde fin septembre. Et deux premières boutiques physiques devraient voir le jour en 2021. Deux nouveautés rendues possibles par un assouplissement des règles sur les investissements étrangers. Le gouvernement a aussi voté une loi allégeant les taxes sur les appareils fabriqués dans le pays. Pour en bénéficier, les sous-traitants d’Apple, comme Foxconn ou Pegatron, viennent d’annoncer qu’ils construiraient beaucoup plus d’iPhone sur le sol indien.

    Il faut dire que, malgré l’épidémie de Covid-19 et plus 60 millions de personnes contaminées, l’Inde et son 1,38 milliard d’habitants conservent un gigantesque potentiel d’attraction. Avec la démocratisation de la 4G, le pays a gagné plus de 400 millions d’abonnés à Internet depuis 2017. « Le rythme du changement est plus spectaculaire que celui qu’a vécu la Chine », résume M. Mohan. Favorisé par le long confinement, l’e-commerce pourrait surpasser le marché américain en 2024, d’après la fondation Indian Brand Equity.

    « C’est à cause de ces chiffres étourdissants que les GAFA ont tous l’œil rivé sur l’Inde. D’ici cinq ans, 500 millions d’Indiens supplémentaires vont se connecter à Internet. Une telle possibilité n’existe dans aucun autre pays », observe Tarun Pathak, analyste au cabinet Counterpoint Research. De plus, les deux tiers de la population ont entre 18 et 35 ans. Et l’économie indienne apparaît plus ouverte que sa voisine chinoise. « Comme les GAFA se voient fermer les portes de la Chine, ils n’ont pas d’autre choix que de travailler avec l’Inde ! », résume Sumeet Anand, du cabinet de conseil en stratégie IndSight Growth Partners. Bien implantée en Chine, Apple est pour sa part poussé à réduire sa dépendance, en raison des tensions commerciales entre Pékin et Washington.

    Par ailleurs, le premier ministre nationaliste, Narendra Modi, a récemment bloqué en Inde 177 applications chinoises, dont les très populaires TikTok et WeChat. Le but affiché est de bâtir un pays « autosuffisant ». Mais la décision arrange les concurrents américains.

    Défis structurels

    La conquête de l’Inde par les GAFA ne va toutefois pas de soi. Comment va-t-elle évoluer après le Covid-19, alors que son produit intérieur brut (PIB) va chuter de 10 % en 2020 ? Le sous-continent pose aussi toujours des défis structurels. Et forme en fait plusieurs marchés. « New Delhi a 25 millions d’habitants, Bombay 21 millions… Chaque métropole représente l’équivalent d’un pays d’Asie du Sud-Est ou d’Afrique », souligne M. Pathak.

    S’y ajoute la question des langues : vingt-deux officielles, mais, en réalité, environ deux cent soixante-dix. « L’anglais ne permet l’accès qu’à 25 % des Indiens », calcule M. Anand. A ce jour, iOS d’Apple intègre vingt-deux langues d’Inde, Google.com douze, Facebook, WhatsApp et Instagram dix, Amazon six… Comme l’entreprise de Jeff Bezos avec Alexa, Google a investi sur la voix, son assistant vocal a appris dix langues locales. Mais il reste du travail.

    Il faut aussi compter avec les faiblesses des réseaux routier et électrique. Et les lourdeurs du droit de la propriété foncière ou de la fiscalité, malgré l’uniformisation de la TVA en 2017.

    Enfin, et surtout, le pouvoir indien a une longue tradition protectionniste. Elu en 2014, le gouvernement nationaliste de M. Modi la perpétue, malgré son inspiration libérale en matière économique. Facebook l’a constaté en 2016, puis en 2018. Les autorités ont barré la route à Free Basics, son offre d’accès à Internet gratuit mais limité, puis à Aquila, son projet de connecter les campagnes avec des drones à énergie solaire.

    Elan de souverainisme

    Récemment, l’exécutif a connu un élan de souverainisme. Fin 2018, une loi sur l’e-commerce a renforcé les règles pour les plates-formes étrangères comme Amazon ou Flipkart, leur interdisant de vendre des produits de sociétés dont elles détiennent plus de 25 %. Depuis, Jeff Bezos a vu son groupe visé par une enquête antitrust. Et il a été accueilli en janvier par une manifestation d’une fédération de petits commerçants l’accusant de casser les prix. Malgré cela, Amazon refuse de se dire victime d’un traitement de défaveur et assure que le gouvernement juge son rôle positif pour l’emploi, les PME et les exportations.Retour ligne automatique
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Après la téléphonie et Internet, le milliardaire indien Mukesh Ambani s’attaque à l’e-commerce

    De son côté, Facebook a vu, en 2019, une loi indienne interdire les cryptomonnaies, comme son projet de monnaie numérique libra. Et l’entreprise attend toujours l’autorisation pour généraliser le paiement en test sur WhatsApp. Une loi a de plus imposé la localisation des données de paiement en Inde. Facebook l’a appliquée, tout en s’opposant, au nom de la vie privée, aux projets de réformes qui accorderaient aux autorités un accès aux contenus des messages chiffrés sur WhatsApp.

    L’entreprise de Mark Zuckerberg est par ailleurs taxée de laxisme envers les discours de haine et les infox. En 2018, à la suite de lynchages encouragés par la circulation sur WhatsApp de rumeurs d’enlèvements d’enfants, Facebook a limité le transfert des messages à cinq personnes par utilisateur. Mais, en 2020, le groupe a été accusé d’être trop proche du gouvernement Modi et d’agir trop lentement contre les appels à la haine antimusulmans, notamment de membres du parti au pouvoir. En réponse, M. Mohan martèle qu’il n’y a « pas de place pour les discours de haine » sur Facebook et WhatsApp, qui se veulent « neutres ». Mais cela ne l’a pas empêché d’être convoqué devant le Parlement, le 2 septembre.

    Dans un autre domaine, cent cinquante entreprises indiennes se sont plaintes de Google auprès du gouvernement. Leur cible : la généralisation de la commission de 30 % sur les transactions générées via le magasin d’applications Google Play.

    Les mastodontes du Web américains, fascinés par le marché indien, vont peut-être y favoriser l’essor de grands champions nationaux

    Dans cet environnement politique complexe, les GAFA s’adaptent. Les partenariats de Facebook et Google avec Jio Platforms ne sont-ils pas une façon de bénéficier de la proximité de son fondateur, Mukesh Ambani, avec le gouvernement ? « En Inde, aucun média ne se demande si on peut réussir ici sans s’allier à Reliance Industries. C’est pourtant une excellente question !, dit ironiquement M. Patakh. Les Américains ont compris qu’il valait mieux avancer avec un partenaire local qu’en solo. » En réponse, Facebook défend un « choix industriel » logique, vu le succès de l’opérateur Jio dans lequel il a investi trois mois avant Google. Il est rare de trouver les deux rivaux présents ainsi dans une même entreprise.

    Autre particularité locale, l’inclusion des petits commerces est un moyen de résoudre le défi logistique de la livraison dans l’Inde rurale, mais aussi de s’associer à une corporation vue comme un vivier électoral du parti au pouvoir.

    Malgré ces alliances tactiques, Facebook, comme Google, assure que ces investissements seront suivis d’autres partenariats. Tous deux continuent aussi à développer leur propre activité d’e-commerce.

    Qui sortira gagnant de ces chassés-croisés ? Pour M. Anand, « il est prématuré » de savoir si JioMart va s’arroger le marché de l’e-commerce, encore jeune – le conglomérat Tata vient d’ailleurs d’y faire son entrée. Pour M. Pathak, « M. Modi est en train de comprendre que les entreprises indiennes ne pourront pas atteindre des tailles critiques sur le marché mondial sans l’aide des grandes enseignes internationale ». On pourrait, à l’inverse, arguer que les mastodontes du Web américains, fascinés par le marché indien, vont peut-être y favoriser l’essor de grands champions nationaux. A l’instar des géants chinois Tencent ou Alibaba, qui jettent une ombre sur leur suprématie mondiale.

    Alexandre Piquard et Guillaume Delacroix(Bombay, correspondance)

    #Apple #Google #Reliance #Jio #Amazon #Facebook #Instagram #WhatsApp #payement #domination #bénéfices #consommation #GAFAM (...)

    ##lutte

  • Every Deleted Parler Post, Many With Users’ Location Data, Has Been Archived
    https://gizmodo.com/every-deleted-parler-post-many-with-users-location-dat-1846032466

    In the wake of the violent insurrection at the U.S. Capitol by scores of President Trump’s supporters, a lone researcher began an effort to catalogue the posts of social media users across Parler, a platform founded to provide conservative users a safe haven for uninhibited “free speech” — but which ultimately devolved into a hotbed of far-right conspiracy theories, unchecked racism, and death threats aimed at prominent politicians. The researcher, who asked to be referred to by her Twitter (...)

    #Apple #Google #FoxNews #Amazon #Twitter #Parler #GPS #censure #géolocalisation #manipulation #données #élections #extrême-droite #surveillance #AmazonWebServices-AWS #ChaosComputerClub-CCC (...)

    ##Anonymous

  • Signal : tout comprendre à l’application de messagerie sécurisée à très fort succès
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/01/11/signal-tout-comprendre-a-l-application-de-messagerie-securisee-a-tres-fort-s

    Disponible sur Android comme sur iOS, l’application est prisée pour être particulièrement bien sécurisée, et n’avoir aucun lien avec Facebook, propriétaire de WhatsApp. Signal est une application de messagerie sécurisée, disponible sur Android comme sur iOS. Elle permet d’échanger par écrit, entre deux personnes ou en groupe, de passer des appels audio ou vidéo, d’envoyer des fichiers… Bref, elle fonctionne comme à peu près toutes les messageries populaires, mais elle est aussi réputée pour être, depuis (...)

    #Google #Apple #Facebook #Instagram #Messenger #Parler #Signal #Twitter #cryptage #écoutes (...)

    ##surveillance

  • Inside NSO, Israel’s billion-dollar spyware giant
    https://www.technologyreview.com/2020/08/19/1006458/nso-spyware-controversy-pegasus-human-rights

    The world’s most notorious surveillance company says it wants to clean up its act. Go on, we’re listening.

    Maâti Monjib speaks slowly, like a man who knows he’s being listened to.

    It’s the day of his 58th birthday when we speak, but there’s little celebration in his voice. “The surveillance is hellish,” Monjib tells me. “It is really difficult. It controls everything I do in my life.”

    A history professor at the University of Mohammed V in Rabat, Morocco, Monjib vividly remembers the day in 2017 when his life changed. Charged with endangering state security by the government he has fiercely and publicly criticized, he was sitting outside a courtroom when his iPhone suddenly lit up with a series of text messages from numbers he didn’t recognize. They contained links to salacious news, petitions, and even Black Friday shopping deals.

    A month later, an article accusing him of treason appeared on a popular national news site with close ties to Morocco’s royal rulers. Monjib was used to attacks, but now it seemed his harassers knew everything about him: another article included information about a pro-democracy event he was set to attend but had told almost no one about. One story even proclaimed that the professor “has no secrets from us.”

    He’d been hacked. The messages had all led to websites that researchers say were set up as lures to infect visitors’ devices with Pegasus, the most notorious spyware in the world.

    Pegasus is the blockbuster product of NSO Group, a secretive billion-dollar Israeli surveillance company. It is sold to law enforcement and intelligence agencies around the world, which use the company’s tools to choose a human target, infect the person’s phone with the spyware, and then take over the device. Once Pegasus is on your phone, it is no longer your phone.

    NSO sells Pegasus with the same pitch arms dealers use to sell conventional weapons, positioning it as a crucial aid in the hunt for terrorists and criminals. In an age of ubiquitous technology and strong encryption, such “lawful hacking” has emerged as a powerful tool for public safety when law enforcement needs access to data. NSO insists that the vast majority of its customers are European democracies, although since it doesn’t release client lists and the countries themselves remain silent, that has never been verified.

    Monjib’s case, however, is one of a long list of incidents in which Pegasus has been used as a tool of oppression. It has been linked to cases including the murder of Saudi journalist Jamal Khashoggi, the targeting of scientists and campaigners pushing for political reform in Mexico, and Spanish government surveillance of Catalan separatist politicians. Mexico and Spain have denied using Pegasus to spy on opponents, but accusations that they have done so are backed by substantial technical evidence.

    NSO’s basic argument is that it is the creator of a technology that governments use, but that since it doesn’t attack anyone itself, it can’t be held responsible.

    Some of that evidence is contained in a lawsuit filed last October in California by WhatsApp and its parent company, Facebook, alleging that Pegasus manipulated WhatsApp’s infrastructure to infect more than 1,400 cell phones. Investigators at Facebook found more than 100 human rights defenders, journalists, and public figures among the targets, according to court documents. Each call that was picked up, they discovered, sent malicious code through WhatsApp’s infrastructure and caused the recipient’s phone to download spyware from servers owned by NSO. This, WhatsApp argued, was a violation of American law.

    NSO has long faced such accusations with silence. Claiming that much of its business is an Israeli state secret, it has offered precious little public detail about its operations, customers, or safeguards.

    Now, though, the company suggests things are changing. In 2019, NSO, which was owned by a private equity firm, was sold back to its founders and another private equity firm, Novalpina, for $1 billion. The new owners decided on a fresh strategy: emerge from the shadows. The company hired elite public relations firms, crafted new human rights policies, and developed new self-­governance documents. It even began showing off some of its other products, such as a covid-19 tracking system called Fleming, and Eclipse, which can hack drones deemed a security threat.

    Over several months, I’ve spoken with NSO leadership to understand how the company works and what it says it is doing to prevent human rights abuses carried out using its tools. I have spoken to its critics, who see it as a danger to democratic values; to those who urge more regulation of the hacking business; and to the Israeli regulators responsible for governing it today. The company’s leaders talked about NSO’s future and its policies and procedures for dealing with problems, and it shared documents that detail its relationship with the agencies to which it sells Pegasus and other tools. What I found was a thriving arms dealer—inside the company, employees acknowledge that Pegasus is a genuine weapon—struggling with new levels of scrutiny that threaten the foundations of its entire industry.Retour ligne automatique
    “A difficult task”

    From the first day Shmuel Sunray joined NSO as its general counsel, he faced one international incident after another. Hired just days after WhatsApp’s lawsuit was filed, he found other legal problems waiting on his desk as soon as he arrived. They all centered on the same basic accusation: NSO Group’s hacking tools are sold to, and can be abused by, rich and repressive regimes with little or no accountability.

    Sunray had plenty of experience with secrecy and controversy: his previous job was as vice president of a major weapons manufacturer. Over several conversations, he was friendly as he told me that he’s been instructed by the owners to change NSO’s culture and operations, making it more transparent and trying to prevent human rights abuses from happening. But he was also obviously frustrated by the secrecy that he felt prevented him from responding to critics.

    “It’s a difficult task,” Sunray told me over the phone from the company’s headquarters in Herzliya, north of Tel Aviv. “We understand the power of the tool; we understand the impact of misuse of the tool. We’re trying to do the right thing. We have real challenges dealing with government, intelligence agencies, confidentiality, operational necessities, operational limitations. It’s not a classic case of human rights abuse by a company, because we don’t operate the systems—we’re not involved in actual operations of the systems—but we understand there is a real risk of misuse from the customers. We’re trying to find the right balance.”

    This underpins NSO’s basic argument, one that is common among weapons manufacturers: the company is the creator of a technology that governments use, but it doesn’t attack anyone itself, so it can’t be held responsible.

    Still, according to Sunray, there are several layers of protection in place to try to make sure the wrong people don’t have access.Retour ligne automatique
    Making a sale

    Like most other countries, Israel has export controls that require weapons manufacturers to be licensed and subject to government oversight. In addition, NSO does its own due diligence, says Sunray: its staff examine a country, look at its human rights record, and scrutinize its relationship with Israel. They assess the specific agency’s track record on corruption, safety, finance, and abuse—as well as factoring in how much it needs the tool.

    Sometimes negatives are weighed against positives. Morocco, for example, has a worsening human rights record but a lengthy history of cooperating with Israel and the West on security, as well as a genuine terrorism problem, so a sale was reportedly approved. By contrast, NSO has said that China, Russia, Iran, Cuba, North Korea, Qatar, and Turkey are among 21 nations that will never be customers.

    Finally, before a sale is made, NSO’s governance, risk, and compliance committee has to sign off. The company says the committee, made up of managers and shareholders, can decline sales or add conditions, such as technological restrictions, that are decided case by case. Retour ligne automatique
    Preventing abuse

    Once a sale is agreed to, the company says, technological guardrails prevent certain kinds of abuse. For example, Pegasus does not allow American phone numbers to be infected, NSO says, and infected phones cannot even be physically located in the United States: if one does find itself within American borders, the Pegasus software is supposed to self-destruct.

    NSO says Israeli phone numbers are among others also protected, though who else gets protection and why remains unclear.

    When a report of abuse comes in, an ad hoc team of up to 10 NSO employees is assembled to investigate. They interview the customer about the allegations, and they request Pegasus data logs. These logs don’t contain the content the spyware extracted, like chats or emails—NSO insists it never sees specific intelligence—but do include metadata such as a list of all the phones the spyware tried to infect and their locations at the time.

    According to one recent contract I obtained, customers must “use the system only for the detection, prevention, and investigation of crimes and terrorism and ensure the system will not be used for human rights violations.” They must notify the company of potential misuse. NSO says it has terminated three contracts in the past for infractions including abuse of Pegasus, but it refuses to say which countries or agencies were involved or who the victims were.

    “We’re not naïve”

    Lack of transparency is not the only problem: the safeguards have limits. While the Israeli government can revoke NSO’s license for violations of export law, the regulators do not take it on themselves to look for abuse by potential customers and aren’t involved in the company’s abuse investigations.

    Many of the other procedures are merely reactive as well. NSO has no permanent internal abuse team, unlike almost any other billion-dollar tech firm, and most of its investigations are spun up only when an outside source such as Amnesty International or Citizen Lab claims there has been malfeasance. NSO staff interview the agencies and customers under scrutiny but do not talk to the alleged victims, and while the company often disputes the technical reports offered as evidence, it also claims that both state secrecy and business confidentiality prevent it from sharing more information.

    The Pegasus logs that are crucial to any abuse inquiry also raise plenty of questions. NSO Group’s customers are hackers who work for spy agencies; how hard would it be for them to tamper with the logs? In a statement, the company insisted this isn’t possible but declined to offer details.

    If the logs aren’t disputed, NSO and its customers will decide together whether targets are legitimate, whether genuine crimes have been committed, and whether surveillance was done under due process of law or whether autocratic regimes spied on opponents.

    Sunray, audibly exasperated, says he feels as if secrecy is forcing him to operate with his hands tied behind his back.

    “It’s frustrating,” he told me. “We’re not naïve. There have been misuses. There will be misuses. We sell to many governments. Even the US government—no government is perfect. Misuse can happen, and it should be addressed.”

    But Sunray also returns to the company’s standard response, the argument that underpins its defense in the WhatsApp lawsuit: NSO is a manufacturer, but it’s not the operator of the spyware. We built it but they did the hacking—and they are sovereign nations.

    That’s not enough for many critics. “No company that believes it can be the independent watchdog of their own products ever convinces me,” says Marietje Schaake, a Dutch politician and former member of the European Parliament. “The whole idea that they have their own mechanisms while they have no problem selling commercial spyware to whoever wants to buy it, knowing that it’s used against human rights defenders and journalists—I think it shows the lack of responsibility on the part of this company more than anything.”

    So why the internal push for more transparency now? Because the deluge of technical reports from human rights groups, the WhatsApp lawsuit, and increasing governmental scrutiny threaten NSO’s status quo. And if there is going to be a new debate over how the industry gets regulated, it pays to have a powerful voice. Retour ligne automatique
    Growing scrutiny

    Lawful hacking and cyber-espionage have grown enormously as a business over the past decade, with no signs of retreat. NSO Group’s previous owners bought the company in 2014 for $130 million, less than one-seventh of the valuation it was sold for last year. The rest of the industry is expanding too, profiting from the spread of communications technology and deepening global instability. “There’s no doubt that any state has the right to buy this technology to fight crime and terrorism,” says Amnesty International’s deputy director, Danna Ingleton. “States are rightfully and lawfully able to use these tools. But that needs to be accompanied more with a regulatory system that prevents abuses and provides an accountability mechanism when abuse has happened.” Shining a much brighter light on the hacking industry, she argues, will allow for better regulation and more accountability.

    Earlier this year Amnesty International was in court in Israel arguing that the Ministry of Defense should revoke NSO’s license because of abuses of Pegasus. But just as the case was starting, officials from Amnesty and 29 other petitioners were told to leave the courtroom: a gag order was being placed on the proceedings at the ministry’s urging. Then, in July, a judge rejected the case outright.

    “I do not believe as a matter of principle and as a matter of law that NSO can claim a complete lack of responsibility for the way their tools are being used,” says United Nations special rapporteur Agnès Callamard. “That’s not how it works under international law.”

    Callamard advises the UN on extrajudicial executions and has been vocal about NSO Group and the spyware industry ever since it emerged that Pegasus was being used to spy on friends and associates of Khashoggi shortly before he was murdered. For her, the issue has life-or-death consequences.

    If NSO loses the WhatsApp case, one lawyer says, it calls into question all those companies that make their living by finding flaws in software and exploiting them.

    “We’re not calling for something radically new,” says Callamard. “We are saying that what’s in place at the moment is proving insufficient, and therefore governments or regulatory agencies need to move into a different gear quickly. The industry is expanding, and it should expand on the basis of the proper framework to regulate misuse. It’s important for global peace.”

    There have been calls for a temporary moratorium on sales until stronger regulation is enacted, but it’s not clear what that legal framework would look like. Unlike conventional arms, which are subject to various international laws, cyber weapons are currently not regulated by any worldwide arms control agreement. And while nonproliferation treaties have been suggested, there is little clarity on how they would measure existing capabilities, how monitoring or enforcement would work, or how the rules would keep up with rapid technological developments. Instead, most scrutiny today is happening at the national legal level.

    In the US, both the FBI and Congress are looking into possible hacks of American targets, while an investigation led by Senator Ron Wyden’s office wants to find out whether any Americans are involved in exporting surveillance technology to authoritarian governments. A recent draft US intelligence bill would require a government report on commercial spyware and surveillance technology.

    The WhatsApp lawsuit, meanwhile, has taken aim close to the heart of NSO’s business. The Silicon Valley giant argues that by targeting California residents—that is, WhatsApp and Facebook—NSO has given the court in San Francisco jurisdiction, and that the judge in the case can bar the Israeli company from future attempts to misuse WhatsApp’s and Facebook’s networks. That opens the door to an awful lot of possibilities: Apple, whose iPhone has been a paramount NSO target, could feasibly mount a similar legal attack. Google, too, has spotted NSO targeting Android devices.

    And financial damages are not the only sword hanging over NSO’s head. Such lawsuits also bring with them the threat of courtroom discovery, which has the potential to bring details of NSO’s business deals and customers into the public eye.

    “A lot depends on exactly how the court rules and how broadly it characterizes the violation NSO is alleged to have committed here,” says Alan Rozenshtein, a former Justice Department lawyer now at the University of Minnesota Law School. “At a minimum, if NSO loses this case, it calls into question all of those companies that make their products or make their living by finding flaws in messaging software and providing services exploiting those flaws. This will create enough legal uncertainty that I would imagine these would-be clients would think twice before contracting with them. You don’t know if the company will continue to operate, if they’ll get dragged to court, if your secrets will be exposed.” NSO declined to comment on the alleged WhatsApp hack, since it is still an active case. Retour ligne automatique
    “We are always spied on”

    In Morocco, Maâti Monjib was subjected to at least four more hacking attacks throughout 2019, each more advanced than the one before. At some point, his phone browser was invisibly redirected to a suspicious domain that researchers suspect was used to silently install malware. Instead of something like a text message that can raise the alarm and leaves a visible trace, this one was a much quieter network injection attack, a tactic valued because it’s almost imperceptible except to expert investigators.

    On September 13, 2019, Monjib had lunch at home with his friend Omar Radi, a Moroccan journalist who is one of the regime’s sharpest critics. That very day, an investigation later found, Radi was hit with the same kind of network injection attacks that had snared Monjib. The hacking campaign against Radi lasted at least into January 2020, Amnesty International researchers said. He’s been subject to regular police harassment ever since.

    At least seven more Moroccans received warnings from WhatsApp about Pegasus being used to spy on their phones, including human rights activists, journalists, and politicians. Are these the kinds of legitimate spying targets—the terrorists and criminals—laid out in the contract that Morocco and all NSO customers sign?

    In December, Monjib and the other victims sent a letter to Morocco’s data protection authority asking for an investigation and action. Nothing formally came of it, but one of the men, the pro-democracy economist Fouad Abdelmoumni, says his friends high up at the agency told him the letter was hopeless and urged him to drop the matter. The Moroccan government, meanwhile, has responded by threatening to expel Amnesty International from the country.

    What’s happening in Morocco is emblematic of what’s happening around the world. While it’s clear that democracies are major beneficiaries of lawful hacking, a long and growing list of credible, detailed, technical, and public investigations shows Pegasus being misused by authoritarian regimes with long records of human rights abuse.

    “Morocco is a country under an authoritarian regime who believe people like Monjib and myself have to be destroyed,” says Abdelmoumni. “To destroy us, having access to all information is key. We always consider that we are spied on. All of our information is in the hands of the palace.”

    #Apple #NSO #Facebook #WhatsApp #iPhone #Pegasus #smartphone #spyware #activisme #journalisme #écoutes #hacking #surveillance #Amnesty (...)

    ##CitizenLab

  • Suspension des comptes de Donald Trump : les plates-formes numériques entre opportunisme et aveu d’échec
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/01/09/fermeture-du-compte-twitter-de-donald-trump-le-bal-des-hypocrites_6065741_44

    Twitter, Facebook, Google et d’autres acteurs ont pris des mesures pour limiter la portée de la parole du président des Etats-Unis. Tardives, ces réactions ne doivent pas faire oublier leur part de responsabilité dans l’émergence d’un terreau propice aux théories complotistes, ni leur difficulté à mettre en place des politiques de modération transparentes et légitimes.

    Analyse. A moins de deux semaines du départ programmé de Donald Trump de la Maison Blanche, et deux jours après l’envahissement du Capitole par des militants pro-Trump, les réseaux sociaux ont sorti l’artillerie lourde, vendredi 8 janvier. Fermeture du compte Twitter personnel du président, suspension de ses comptes Facebook et Snapchat, blocage d’applications pro-Trump dans les magasins Android ou iOS… Au-delà des débats légitimes que suscitent ces décisions – alternativement jugées insuffisantes, trop tardives, liberticides ou dangereuses –, leur mise en place ne doit pas occulter la responsabilité conjointe que portent, depuis cinq ans, élus américains et grandes plates-formes.

    Twitter a beau jeu de fermer le compte @realDonaldTrump alors que le président, isolé, va dans quelques jours à peine céder sa place à Joe Biden. Le réseau social a justifié sa décision dans un long texte, arguant que les futurs messages du président sortant risquaient d’inciter à la violence. Une analyse juste, mais qui l’était tout autant hier, avant-hier, il y a trois mois ou un an. Des recherches avancées sont nécessaires pour trouver une journée durant laquelle le président sortant n’a pas, d’une manière ou d’une autre, incité à la violence, ces quatre dernières années. Le risque de violence était-il moins fort quand il utilisait Twitter pour désigner nommément à la vindicte des journalistes critiques de son action, quand il provoquait le leader nord-coréen, Kim Jong-un, ou quand il incitait à tirer sur les manifestants du mouvement Black Lives Matter ?

    Le motif officiel prête à sourire

    Les soutiens de Donald Trump ne se privent pas de souligner que le motif officiel de suspension – un message disant que le président sortant ne serait pas présent à la passation de pouvoir, interprété comme pouvant être une incitation à attaquer la cérémonie – prête à sourire. Donald Trump a publié, durant son mandat, des milliers de messages bien plus menaçants que celui-ci, sans jamais être sanctionné d’aucune manière. Pis, cette fermeture de compte donne des arguments tout trouvés aux conspirationnistes d’ultra-droite : le complot était, selon eux, bien réel, puisqu’on censure le président pour des broutilles. La véritable raison de ces décisions est certainement bien plus terre à terre : il devient urgent, à quelques jours d’un changement d’administration, de donner des gages au futur pouvoir démocrate. Notamment parce que la gauche américaine a promis, durant la campagne, de mettre les réseaux sociaux face à leurs responsabilités – et qu’une procédure pour abus de position dominante vise d’ores et déjà Facebook.

    Dans son message justifiant la suspension du compte Facebook de Donald Trump, Mark Zuckerberg, le patron de cette plate-forme, écrit que « le contexte actuel est fondamentalement différent » après l’invasion du Capitole et que Facebook ne doit pas être utilisé pour « inciter à l’insurrection violente contre des représentants démocratiquement élus ». Une parole qui serait bien plus audible si Facebook n’avait pas laissé prospérer sur sa plate-forme, jusqu’à l’été dernier, des groupuscules paramilitaires insurrectionnels – Oath Keepers, 3percenters et bien d’autres – qui ont utilisé la fonctionnalité des groupes proposée par Facebook à des fins de recrutement et d’organisation. Sans parler du rôle actif qu’a joué Facebook dans la croissance de la théorie conspirationniste QAnon, dont les symboles étaient présents un peu partout sur les tee-shirts et les drapeaux arborés par les manifestants qui ont pris d’assaut le Capitole.

    Terreau fertile de militants radicalisés

    Google, qui a annoncé ce 8 janvier bloquer sur son magasin d’applications le réseau social d’ultra-droite Parler (suivi le 9 janvier par Apple qui l’a retiré de son app store et Amazon, qui menace de ne plus héberger les données de Parler sur son service de cloud à partir du 10 janvier), là encore en raison de risques d’appels à la violence, aurait peut-être également pu commencer par balayer devant sa porte. « Attendez un peu qu’ils découvrent ce qu’il y a sur YouTube ! », écrit, à raison, l’éditorialiste américain Casey Newton. Bien plus que Parler, la plate-forme vidéo, propriété de Google, porte une lourde responsabilité dans la manière dont ont prospéré les théories du complot les plus absurdes durant des années.

    En se focalisant sur les appels à la violence, certes peu tolérables, les grandes plates-formes ne doivent pas oublier que ceux-ci trouvent un écho parce que leur inaction a contribué à créer, ces dernières années, un terreau fertile de militants radicalisés prêts à écouter ces incitations et, parfois, à les mettre en œuvre. L’invasion du Capitole n’a pas été subitement déclenchée par le discours de Donald Trump appelant ses soutiens à marcher sur le Sénat : elle était le point culminant d’un long processus, qui a amené à Washington, ce 6 janvier, des dizaines de milliers de militants ultra-radicalisés – un processus qui s’est déroulé en bonne partie sur Facebook, Twitter et YouTube.

    Mais peut-on vraiment en vouloir aux réseaux sociaux de souhaiter se débarrasser de l’encombrant Donald Trump, fût-ce de manière hypocrite, après cinq années d’une campagne permanente, haineuse et mensongère, menée contre eux par le président sortant ? Une campagne durant laquelle Donald Trump a inventé de toutes pièces un « complot anticonservateur » sur Facebook, quand toutes les études montrent que le fonctionnement de cette plate-forme est plutôt à l’avantage des comptes pro-Trump ? Une campagne qui a vu le président faire pression, au mépris des principes historiques du Parti républicain, sur le fonctionnement interne d’entreprises privées ? Une campagne durant laquelle des employés et cadres des réseaux sociaux ont été désignés comme cibles à la foule des soutiens du président ? A force de crier au complot anticonservateur de la Silicon Valley, Donald Trump a probablement favorisé les conditions de son propre bannissement.

    Position intenable

    En dernière analyse, les ressorts de cette censure de dernière minute sont également à chercher dans la paralysie qui a semblé toucher tous les grands réseaux sociaux sur la modération du leader républicain. En refusant obstinément – et parfois en contournant leurs propres règles internes – de modérer les messages du président américain, Facebook ou Twitter se sont placés dans une position où la seule option restante était la fermeture pure et simple du compte présidentiel. A force d’avoir refusé, mois après mois, de jouer le rôle « d’arbitres de la vérité » dans une campagne hors norme où cette position était intenable face aux mensonges de plus en plus délirants du président américain, elles se sont elles-mêmes bloquées entre deux positions extrêmes : le laisser-faire complet ou la fermeture pure et simple du compte de Donald Trump. Ce dernier choix, dans les derniers jours de la présidence Trump, est un aveu d’échec de leur politique depuis près d’une décennie.

    Si les réseaux sociaux avaient commencé, il y a cinq ans, par effacer les messages racistes, injurieux et violents de celui qui n’était pas encore président, en mettant en place des politiques de modération transparentes et légitimes, sans doute n’en serions-nous pas arrivés là. Un élément que feraient bien de garder à l’esprit, y compris en France, certains élus qui s’indignent du pouvoir que s’est arrogé Twitter – la classe politique, qui a largement adopté Twitter comme son principal outil de communication, porte aussi sa part de responsabilité dans la légitimation de l’outil et de ses dérives, trumpiennes ou non.

    #Apple #Google #Facebook #parler.com #Twitter #algorithme #Android #iOS #censure #manipulation #élections #modération #extrême-droite (...)

    ##QAnon

  • GAFA Reprenons le pouvoir ! - Joëlle Toledano
    https://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences-humaines/economie-et-finance/gafa_9782738153241.php

    Il y a vingt ans Apple entamait avec le retour de Steve Jobs sa seconde vie. Google et Amazon étaient des start-up et Facebook n’existait pas. Vingt ans après, les GAFA font partie des entreprises les plus puissantes au monde. N’avons-nous pas fait preuve de naïveté face à ces jeunes pousses qui se réclamaient de la liberté d’entreprendre et de l’innovation ? Peut-on encore lutter contre ces empires plébiscités par les consommateurs et aux ambitions sans limite ? Joëlle Toledano montre dans ce livre (...)

    #ARCEP #Apple #Google #Amazon #Facebook #domination #GAFAM

  • FANG and Faust : Reimagining Capitalism For a Stake in Our Data Profits
    https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2020-12-27/fang-and-faust-reimagining-capitalism-for-a-stake-in-our-data-profits

    There’s a Faustian bargain to make from Covid-19 that could increase our ownership of the 21st century. From interest rates to fashion, pandemics in the past — like the Black Death in the 14th century — have left deep imprints on economic life. This time may be no different. In the aftermath of the coronavirus, governments can reimagine capitalism by giving all of us a stake in the most valuable byproduct of our day-to-day living : data. But make no mistake. It will still be a Faustian (...)

    #FANG #Alibaba #Apple #Baidu #Google #MasterCard #Samsung #Tencent #Visa #Xiaomi #Amazon #Netflix #Paypal #Facebook #payement #consommation #consentement #domination #bénéfices #BHATX #BigData #COVID-19 #GAFAM #santé (...)

    ##santé ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##Jio

  • All I want for 2021 is to see Mark Zuckerberg up in court
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/jan/02/all-i-want-for-2021-is-to-see-mark-zuckerberg-up-in-court

    The tech giants’ law-free bonanza is coming to an end on both sides of the Atlantic, but let’s speed up the process It’s always risky making predictions about the tech industry, but this year looks like being different, at least in the sense that there are two safe bets. One is that the attempts to regulate the tech giants that began last year will intensify ; the second that we will be increasingly deluged by sanctimonious cant from Facebook & co as they seek to avoid democratic curbing (...)

    #Alphabet #Apple #Google #Amazon #Facebook #procès #criminalité #domination #fraude (...)

    ##criminalité ##bénéfices
    https://i.guim.co.uk/img/media/dd3bdd381f1340402fc8024d39e0e846c116faea/0_143_4281_2569/master/4281.jpg