• Jose-Luis Jimenez sur Twitter : "HUGE DEVELOPMENT:

    CDC just accepted that the main way in which COVID-10 spreads is through aerosols!!

    #aerosols [...] produced when an infected person [...] sings, talks, or breathes can be inhaled and cause infection.

    *This is thought to be the main way the virus spreads” /

    Twitter
    https://twitter.com/jljcolorado/status/1307787446948511744

  • #COVID-19 patients in earlier stages exhaled millions of #SARS-CoV-2 per hour
    https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciaa1283/5898624

    The asymptomatic disease carriers do not, generally, cough or sneeze to generate respiratory droplets; thus, the observed transmission of the disease has been difficult to explain by respiratory droplet transmission, but is rather logical for a fine #aerosol route.

    #aérosols

  • #Covid-19 : « Le cas australien montre qu’une deuxième vague peut survenir à la faveur de l’hiver »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/22/covid-19-le-cas-australien-montre-qu-une-deuxieme-vague-peut-survenir-a-la-f

    Professeur de santé publique et ancien directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), Antoine Flahault est aujourd’hui directeur de l’Institute of Global Health (Institut de santé globale) à l’université de Genève (Suisse), qu’il a fondé. Huit mois après l’apparition du foyer épidémique de Wuhan, il analyse l’évolution de la pandémie de Covid-19, qui a fait au moins 794 000 morts dans le monde, plus de 22 millions de cas d’infection ayant été officiellement diagnostiqués.

    Début juillet, l’OMS se disait inquiète que la pandémie « s’accélère ». Quelle est aujourd’hui sa dynamique ?

    Quand on regarde la courbe épidémique mondiale, on voit que le nombre de nouveaux cas, qui était reparti à la hausse en juin, observe un plateau élevé mais constant depuis la fin juillet, autour de 300 000 par jour. La courbe des décès, elle, a suivi une progression très rapide entre mars et avril, puis un léger tassement à partir de début mai. Il y a eu une reprise presque plus modérée, le nombre total de décès rapportés dans le monde n’a pas été aussi haut en juillet et août qu’il ne l’avait été en mars-avril, on n’est pas très loin des 7 000 décès par jour.

    Où se situe actuellement l’épicentre de la pandémie ?

    Aujourd’hui, les centres de foyers actifs sont l’Inde, l’Amérique latine, le Mexique et, de façon plus décroissante, les Etats-Unis. La situation est alarmante au Pérou par exemple, qui n’a pas encore atteint son pic épidémique. Pour ce qui est du Brésil, nous ne sommes pas totalement confiants sur leurs données rapportées, les niveaux sont encore très élevés. Il est difficile de dire si l’Argentine a atteint son pic, la courbe est en train de « casser » un peu, mais on a eu plusieurs fois cette impression avant de la voir remonter. En revanche, le Chili, où le niveau reste élevé, voit ses courbes baisser depuis début juillet.

    • Dans quels pays a-t-on observé une deuxième vague, selon votre définition, à savoir une augmentation concomitante de la morbidité et de la mortalité ?

      En Iran, à Djibouti, en Israël et en Australie notamment. Israël a connu une première vague très faible et très bien contrôlée entre mars et mai, ils étaient tombés pratiquement à zéro cas. Le pays est remonté cet été à pratiquement 2 500 cas par jour, aujourd’hui ils connaissent un plateau à 1 700 cas, soit 20 cas pour 100 000 habitants. La limite que nous fixons pour qu’un pays soit en « zone verte », c’est 2,5 cas pour 100 000 habitants.

      L’Australie, elle, est en plein hiver. Elle a connu une première vague estivale dès janvier, avec une faible mortalité – une centaine de décès pour 7 000 cas. Le pays s’est déconfiné à peu près au même moment que la France, ils sont presque parvenus à éliminer la circulation du virus, mais la situation a dérapé fin mai à Melbourne. Il a suffi de défaillances dans la mise en quarantaine dans un hôtel dédié d’une famille de quatre voyageurs tous contaminés à l’étranger pour que le virus se propage. A tel point qu’aujourd’hui on a pu calculer par des techniques d’épidémiologie moléculaire que 90 % des cas enregistrés dans la seconde vague de l’Etat de Victoria ont été contaminés par un virus provenant de cette famille.

      Cette deuxième vague a provoqué 17 000 cas et 350 décès, et a donc été trois fois plus forte que la première en termes de mortalité. Grâce à un confinement strict, la situation aujourd’hui évolue favorablement.

      Au vu de l’exemple australien, a-t-on des raisons d’être inquiet en Europe sur ce qui peut se passer durant notre propre hiver ?

      Le cas australien montre qu’une deuxième vague peut survenir à la faveur de l’hiver, lorsque les gens sont plus confinés dans des endroits moins ventilés. Il semble alors que la contamination soit facilitée et qu’une flambée épidémique soit plus facilement déclenchée. Cela laisse aussi penser que des clusters comme celui de cette famille australienne de retour de vacances peuvent être à l’origine d’une épidémie difficile à contrôler. La prévention de la mortalité chez les personnes âgées doit être une priorité. L’épidémie a échappé début août aux autorités australiennes, qui ont été obligées de procéder à un reconfinement très strict et ciblé de la ville de Melbourne.

      Comment analysez-vous la situation épidémiologique actuelle en Europe ?

      A l’image du Canada, l’Europe connaît une situation paradoxale, inédite : on y dépiste massivement et on y détecte une circulation du virus déconnectée d’une augmentation du nombre de décès. Parmi les gens testés positifs aujourd’hui, très peu présentent des symptômes sévères, moins de 1 % des cas rapportés décèdent, ce taux était de 20 % en avril. C’est donc assez difficile à interpréter. Est-ce le reflet d’une fondation habituellement immergée d’une future seconde vague ? Ou bien est-ce que les tests, pratiqués massivement, permettent aux porteurs de virus de moins de 40 ans de le savoir et de protéger mieux ceux à plus fort risque (entre 40 et 80 ans), voire à très haut risque (plus de 80 ans) ?

      Certains virologues évoquent une moindre virulence du virus par mutations, d’autres une immunité acquise plus substantielle que mesurée chez les personnes de plus de 40 ans : quelles hypothèses sont plausibles à ce stade ?

      Je ne pense malheureusement pas que l’impact de sa moindre virulence soit substantiel, la mutation rapportée est présente sur le virus qui circule aussi dans des zones comme la Floride ou l’Amérique latine, où la mortalité est extrêmement élevée. Quant à une immunité qui serait supérieure chez les personnes de plus de 40 ans parce qu’acquise pendant la première vague, toutes les enquêtes de séroprévalence montrent que ce ne semble pas être le cas. Je pense davantage à des facteurs sociologiques, peut-être saisonniers, à savoir que les gens adoptent des comportements différents pendant l’été, les écoles sont fermées, de nombreux commerces aussi, etc. Il est possible, aussi, que les populations plus à risque fassent plus attention.

      Certaines voix sceptiques jugent la communication des gouvernements et de l’OMS alarmante…

      Si l’Europe connaît une deuxième vague comme l’Australie, elle n’aura pas beaucoup d’autres choix que de reprendre des mesures très fortes, donc de reconfinement. Personne ne veut revoir les hôpitaux saturés. Le but, ce n’est pas le risque zéro, mais de laisser notre système de santé respirer. Quand on voit comment la situation a disjoncté rapidement en Australie et en Israël, on ne voit pas très bien pourquoi on n’aurait pas nous aussi une deuxième vague, et peut-être aussi plus grave que la première. Le fait de ralentir le plus possible la circulation du virus peut nous aider à ne pas avoir à affronter une vague trop importante à la rentrée.

      L’OMS appelle la population à se faire vacciner tôt contre la grippe cette année, dont certains symptômes peuvent être proches du Covid-19 : faut-il craindre deux vagues concomitantes ?

      Toujours pour reprendre l’expérience australienne, il n’y a pas eu de vague hivernale de grippe pour la première fois dans leurs annales. Les mesures anti-Covid ont été d’une efficacité encore plus grande contre le virus de la grippe, donc je ne redoute pas trop deux vagues simultanées l’hiver prochain.

      Depuis janvier, qu’a-t-on appris sur le virus et quelles sont les principales interrogations qui subsistent ? En sait-on plus notamment sur les potentiels cas de recontamination ?

      La transmission semble essentiellement se faire par les postillons, un peu par les #aérosols – les plus fines de ces gouttelettes de postillons peuvent flotter dans l’air, en particulier en milieux clos – et très peu par des surfaces planes. Cet été, on a appris aussi que les #enfants sont moins épargnés qu’on ne le pensait, non pas en termes de gravité mais de #contagiosité.

      L’#immunité est l’une des zones d’ombre très théoriques. Si l’immunité conférée par l’infection n’était pas forte et suffisamment pérenne, je pense qu’on aurait une part substantielle de gens présentant des réinfections parmi les cas positifs actuels.

      Une autre zone d’ombre, c’est la sensibilité de la PCR – estimée entre 70 % et 80 % – qui entraîne des faux négatifs, mais y a-t-il aussi des faux positifs ? C’est très difficile à documenter. Une apparente « réinfection » pourrait n’être que l’expression d’un faux positif.

    • L’amoureux de ma voisine a été testé positif (grosse fièvre la semaine dernière) mais elle a été testé négatif. Elle a pourtant été très malade en mars ou avril je ne sais plus (fièvre, toux et grosse fatigue pendant trois semaines) et qu’elle ressentait ces mêmes symptômes en moins fort la semaine dernière.

  • Opinion | Yes, the #Coronavirus Is in the Air - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/07/30/opinion/coronavirus-aerosols.html

    I agree that long-range transmission by aerosols probably is not significant, but I believe that, taken together, much of the evidence gathered to date suggests that close-range transmission by #aerosols is significant — possibly very significant, and certainly more significant than direct droplet spray.

    The practical implications are plain:

    Social distancing really is important. It keeps us out of the most concentrated parts of other people’s respiratory plumes. So stay away from one another by one or two meters at least — though farther is safer.

    Wear a mask. Masks help block aerosols released by the wearer. Scientific evidence is also building that masks protect the wearer from breathing in aerosols around them.

    When it comes to masks, size does matter.

    The gold standard is a N95 or a KN95 respirator, which, if properly fitted, filters out and prevents the wearer from breathing in at least 95 percent of small aerosols.

    The efficacy of surgical masks against aerosols varies widely.

    One study from 2013 found that surgical masks reduced exposure to flu viruses by between 10 percent and 98 percent (depending on the mask’s design).

    A recent paper found that surgical masks can completely block seasonal coronaviruses from getting into the air.

    To my knowledge, no similar study has been conducted for #SARS-CoV-2 yet, but these findings might apply to this virus as well since it is similar to seasonal coronaviruses in size and structure.

    My lab has been testing cloth masks on a mannequin, sucking in air through its mouth at a realistic rate. We found that even a bandanna loosely tied over its mouth and nose blocked half or more of aerosols larger than 2 microns from entering the mannequin.

    We also found that especially with very small aerosols — smaller than 1 micron — it is more effective to use a softer fabric (which is easier to fit tightly over the face) than a stiffer fabric (which, even if it is a better filter, tends to sit more awkwardly, creating gaps).

    Avoid crowds. The more people around you, the more likely someone among them will be infected. Especially avoid crowds indoors, where aerosols can accumulate.

    Ventilation counts. Open windows and doors. Adjust dampers in air-conditioning and heating systems. Upgrade the filters in those systems. Add portable air cleaners, or install germicidal ultraviolet technologies to remove or kill virus particles in the air.

    It’s not clear just how much this coronavirus is transmitted by aerosols as opposed to droplets or via contact with contaminated surfaces. Then again, we still don’t know the answer to that question even for the flu, which has been studied for decades.

    But by now we do know this much: Aerosols matter in the transmission of #Covid-19 — and probably even more so than we have yet been able to prove.

    #

  • Airborne Transmission of SARS-CoV-2: Theoretical Considerations and Available Evidence | Infectious Diseases | JAMA | JAMA Network
    https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2768396

    Arguments Against #Aerosol Transmission Don’t Hold Water
    https://www.medscape.com/viewarticle/934837

    I am an aerosol scientist. I have spent a lot of time examining the arguments from some that #aerosols play only a very minor role in the #transmission of #SARS-CoV-2 — and presenting the evidence that rebuts this claim. A recent article in JAMA argues that aerosols are not an important transmission pathway for SARS-CoV-2. While the article raises good questions, the arguments against aerosols are not consistent with the best science. Here’s why I say that:

    [...]

  • #Air_conditionné et Covid : attention aux risques de #transmission aérienne
    https://francais.medscape.com/voirarticle/3606172

    Le fonctionnement même des #climatiseurs est à interroger. Quand les températures extérieures sont extrêmes, les systèmes #HVAC (climatisation - chauffage - ventilation) ajustent le mélange d’air frais pour ne pas trop utiliser d’énergie. En d’autres termes, plus il fait chaud dehors, plus l’air intérieur va recirculer. Cela signifie que « vous respirez un plus grand pourcentage d’air exhalé par d’autres personnes », indique le Pr Edward Nardell ( Harvard’s T.H. Chan School of Public Health, Etats-Unis). Donc si quelqu’un dans l’immeuble a le Sars-CoV-2, il est vraisemblable que le nouveau virus se retrouve dans l’air recirculant.

    De plus, les petites particules virales - les #aérosols - restent plus longtemps en suspension dans l’air à cause des ventilateurs et des climatiseurs qui brassent l’air. « Les courants d’air produits par les climatiseurs et les #ventilateurs peuvent transporter des particules à des distances plus importantes » ajoute-t-il. Avant de rappeler que les climatiseurs assèchent l’air, « un air sec, ce que les virus préfèrent. »

    Dans certaines situations, cette combinaison de facteurs pourrait se révéler être les conditions parfaites pour une #contagion.

    Ebauches de preuves en défaveur des climatiseurs

    En juillet, une équipe chinoise a publié ses travaux[3] sur un #cluster de cas qui avaient tous diné dans un même #restaurant de Guangzhou. Les dix personnes qui sont tombées malades étaient toutes assises à des tables du même côté de la pièce. Les tables étaient espacées de plus d’un mètre, ce qui laisse à penser que le virus n’a pas été capable d’être véhiculé par des gouttelettes qui tombent relativement rapidement une fois qu’elles sont expulsées dans l’air. Les auteurs considèrent qu’un « fort courant d’air » produit par un climatiseur mural a probablement dispersé des aérosols, ou « #microgouttelettes », depuis un seul individu asymptomatique, vers l’ensemble des tables, infectant trois familles différentes.

    Dans une autre étude, qui n’a pas encore été reviewée, des chercheurs ont analysé le contenu de climatiseurs HVAC d’un hôpital de Portland (Oregon, Etats-Unis). Grâce à des tampons, ils ont recherché la présence du matériel génétique du #SARS-CoV-2. Les tampons étaient positifs dans un quart des échantillons.

    « Nous en avons trouvé dans différentes localisations du système de traitement de l’#air », indique Kevin Van Den Wymelenberg (Institute for Health in the Built Environment, University of Oregon, Eugene, Etats-Unis).

    Une étude similaire[4] a montré qu’il était possible de détecter du matériel génétique du virus dans des échantillons d’air collectés dans les chambres de patients Covid. Plus inquiétant d’après les auteurs, même dans les échantillons d’air collectés à plus de deux mètres.

    Cela dit, Kevin Van Den Wymelenberg précise que ces deux études ne prouvent pas le potentiel infectieux des échantillons positifs. Pour le savoir, il aurait fallu aller plus loin, à savoir mettre en présence ces échantillons avec des cellules en culture, ce qui nécessite un laboratoire sécurisé de type P3.

    Mais revenant à son étude, il considère que retrouver du matériel génétique viral dans la machinerie du système de refroidissement des hôpitaux, même ceux qui ont de bons filtres , devrait faire réagir les experts de #santé_publique, lesquels devraient considérer l’air conditionné comme un moteur de la dissémination virale.

    Une règle d’or : aérer

    La Pr Shelly Miller indique que le geste le plus simple pour que le virus ne s’accumule pas dans l’air intérieur est d’aérer en ouvrant régulièrement portes et fenêtres. Un conseil difficile à appliquer dans les bâtiments commerciaux.

    « Ce que nous avons recommandé pour minimiser les risques à l’intérieur, est d’apporter 100 % de l’air extérieur, ce qui est impossible si vous essayer de chauffer ou de refroidir parce que cela serait extrêmement coûteux » concède-t-elle.

    Une autre solution serait de recourir à des systèmes germinicides de radiation UV muraux ou à disposer sur le plafond. Ces systèmes, sans danger pour la peau, permettent de tuer les pathogènes. Ils ont fait leur preuve pour lutter contre des virus à transmission aérienne comme la tuberculose, indique le Pr Nardell.

    Il est toujours possible d’investir dans un purificateur d’air. Mais là aussi, prévient Shelly Miller, il faut connaître les subtilités d’utilisation, et notamment le CADR (la quantité d’air purifié par minute). « J’en ai acheté un que je fais marcher seulement si quelqu’un est malade chez moi afin de réduire la charge virale dans l’air de ma maison ».

  • Le #coronavirus dans l’air expiré est sans doute infectieux, selon des chercheurs - Sciences et Avenir
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/le-coronavirus-dans-l-air-expire-est-sans-doute-infectieux-selon-de

    Une équipe de l’université du Nebraska a pour la première fois réussi à faire se répliquer des particules de #SARS-CoV-2 prélevées dans l’air de chambres de malades du Covid-19, dopant l’hypothèse selon laquelle le virus est transmissible non pas seulement par les postillons et les grosses gouttelettes émises par la toux et les éternuements, mais aussi par les microscopiques gouttelettes que nous rejetons lorsque nous respirons et parlons, et qui sont si légères qu’elles restent en suspension longtemps, en l’absence de #ventilation.

    Les résultats sont préliminaires et n’ont pas été examinés par le comité de lecture d’une revue scientifique, qui devra confirmer que la méthode employée par les scientifiques est valable. Ils ont été mis en ligne lundi sur le site medrxiv.org, où la communauté scientifique peut librement les commenter. Mais la même équipe avait prépublié en mars une étude montrant que le virus restait présent dans l’air de chambres d’hôpital de malades, et cet article-là va bientôt être publié par une revue scientifique, selon l’auteur principal.

    « Ce n’est pas facile », dit à l’AFP Joshua Santarpia, professeur au centre médical de l’université du Nebraska, à propos de la méthode pour collecter des particules virales dans l’air, à l’aide d’un appareil de la taille d’un téléphone portable. « Les concentrations sont faibles, on a généralement peu de chances de récupérer des échantillons utilisables ».

    Les chercheurs ont prélevé l’air dans les chambres de cinq patients alités, 30 cm au-dessus de leurs pieds environ. Les patients parlaient, quelques-uns toussaient. Les scientifiques ont réussi à collecter des microgouttelettes de moins de cinq microns de diamètre contenant du virus, et même de moins d’un micron. Ils ont ensuite isolé le virus et l’ont placé dans un milieu spécial pour le faire se répliquer. Ils n’ont réussi à se faire répliquer avec certitude que trois des 18 échantillons, venant de gouttelettes d’un micron.

    Mais Joshua Santarpia en est sûr : « il se réplique en culture cellulaire et est par conséquent infectieux ».

    #aérosol /#aerosols #transmission

  • Seule quasi-certitude, si transmission par #aérosol il y a, elle joue un rôle beaucoup plus grand dans les espaces clos, surtout sans présence de lumière du jour.

    Mounting evidence suggests #coronavirus is airborne — but health advice has not caught up
    https://www.nature.com/articles/d41586-020-02058-1

    Outside the lab, it is much more of a challenge to detect #aerosols and show that they can transmit the virus. In one study, researchers in Wuhan, China, detected #SARS-CoV-2 RNA in aerosol samples collected in a hospital9. But the WHO and others have criticized studies such as this because they detect only viral RNA, not infectious virus. “All these researchers are struggling to find the viable virus” in clinical settings, says Allegranzi. “Whenever this is found, it will be really very relevant.”

    One of the problems researchers face in studying virus viability in aerosols is the way that samples are collected. Typical devices that suck in air samples damage a virus’s delicate lipid envelope , says Julian Tang, a virologist at the University of Leicester, UK. “The lipid envelope will shear, and then we try and culture those viruses and get very, very low recovery,” he says.

    A few studies, however, have successfully measured the viability of aerosol-borne virus particles. A team at the US Department of Homeland Security Science & Technology Directorate in Washington DC found that environmental conditions play a big part in how long virus particles in aerosols remain viable. SARS-CoV-2 in mock saliva aerosols lost 90% of its viability in 6 minutes of exposure to summer sunlight, compared with 125 minutes in darkness 10. This study suggests that indoor environments might be especially risky, because they lack ultraviolet light and because the virus can become more concentrated than it would in outdoor spaces.

    Researchers say that one big unknown remains: how many virus particles are needed to trigger an infection? That’s one reason that Allegranzi would like to see randomized trials that demonstrate that interventions aimed at controlling aerosols actually work. One example, she says, would be a trial showing that tight-fitting respirator masks offer better protection than looser-fitting medical masks in a health-care setting.

    Tang, who contributed to the commentary, says the bar of proof is too high regarding airborne transmission. “[The WHO] ask for proof to show it’s airborne, knowing that it’s very hard to get proof that it’s airborne,” he says. “In fact, the airborne-transmission evidence is so good now, it’s much better than contact or droplet evidence for which they’re saying wash [your] hands to everybody.”

    #covid_19 #transmission

  • Flushing the Toilet May Fling #Coronavirus #Aerosols All Over - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/06/16/health/coronavirus-toilets-flushing.html

    Thankfully, people can also easily prevent the spread of infections from the toilet plume.

    “Close the lid first and then trigger the flushing process,” Dr. Wang said, which he acknowledged isn’t always possible in public bathrooms.

    #aérosol

  • MGH FLARE - May 31 - How is #SARS-CoV-2 transmitted?
    https://us19.campaign-archive.com/?u=ef98149bee3f299584374540a&id=01f6d7d1ce

    Pas de preuve à ce jour d’une #transmission par #aérosols


    Illustration of different transmission routes (Wei and Li 2016).


    The “aerobiologic pathway” for the transmission of communicable respiratory diseases proposed by Roy and Milton (Roy and Milton 2004).

    The rapid spread of COVID-19 across the globe has prompted researchers and public health officials to revisit the age-old question: Is this virus spreading via the airborne route? A letter published in the NEJM reported the three-hour long viability of SARS-CoV-2 in aerosols that were experimentally generated with a nebulizer, though with marked exponential decay in virus titer (van Doremalen et al. 2020). A recent non-peer reviewed preprint from the University of Nebraska found that air sampled in patient rooms and hallways contained SARS-CoV-2 viral RNA; however, further testing did not identify any viable, infectious virus in these samples (Santarpia et al. 2020). Additionally, findings from the Korean CDC have shown that patients who have recovered are not infectious despite some continuing to have positive RT-PCRs (KCDC). These findings reinforce two important notions: 1) that viral RNA is not equivalent to infectious virus, and correspondingly, 2) that the presence of SARS-CoV-2 RNA in air samples does not necessarily imply that this pathogen can be effectively transmitted via the airborne route.

    Data thus far analyzing outbreaks and exposures during the care of patients with COVID-19 continue to support droplet and contact routes as the predominant modes of transmission for SARS-CoV-2
    , mirroring what was observed during the SARS epidemic (CDC: Cluster of Severe Acute Respiratory Syndrome Cases among Protected Health-Care Workers—Toronto, Canada, 2003). For example, an exposure investigation from Hong Kong did not identify any secondary cases among a group of 71 staff and 49 patients in contact with a confirmed COVID-19 patient who was initially admitted under standard precautions and spent thirty-five hours unmasked in an open cubicle (Wong et al. 2020). Investigators credited the lack of nosocomial transmission to the institution’s universal mask policy, aggressive hand hygiene, and environmental cleaning practices (Siegel et al. 2007). A case report from Singapore had similar findings: among 35 healthcare workers wearing surgical masks while in close contact with a COVID-19 positive patient during an aerosol-generating procedure, none tested positive for SARS-CoV-2 two weeks after exposure (Ng et al. 2020). A recently published MMWR report investigated high rates of secondary transmission of COVID-19 among attendees of a choir practice in Washington (Hamner et al. 2020). This superspreading event was heavily featured in media outlets nationwide, raising concerns of airborne spread of COVID-19. Nevertheless, although investigators did raise the possibility of aerosol emission via speech and singing, they concluded that the close and prolonged contact of attendees was highly conducive to disease spread via droplets and fomites.

    • What Is a Superspreader Event? - Mass General Advances in Motion
      https://advances.massgeneral.org/pulmonary/article.aspx?id=1285

      So Is It Airborne?

      The term “airborne transmission” is generally reserved for infections that are transmitted over large distances or times (Roy and Milton 2004). This is a key distinction: airborne transmission requires more than the demonstration of small particles containing viruses. The significance of airborne transmission can only be established by the frequent occurrence of infections across distance and time. A small number of pathogens—Mycobacterium tuberculosis, varicella-zoster virus, rubeola virus and the measles virus—transmit efficiently over large distances and times. These pathogens are characterized by high attack rates and distinct epidemiology that has, so far, not been observed with SARS-CoV-2 (CDC 2020).

      A number of examples have been cited in support of the existence of airborne transmission, including a now well-known outbreak at a restaurant in China (Lu et al. 2020). This example highlights the difficulty of making a rigid distinction between modes of transmission—all infections occurred in three adjacent tables (thus among people in close proximity), none of the wait staff were infected nor were any of the other patrons. Notably, the ventilation in the restaurant in question was relatively poor (0.6 to 0.8 air changes per hour). The same ambiguities apply to the types of spreading events discussed above—they are largely episodes in which people were interacting unmasked and could have been infected in multiple ways, including droplet and contact routes. From the existing epidemiology, it is clear that the primary mode of transmission of SARS-CoV-2 is by close contact and respiratory droplets. It is also clear, however, that transmission can occur over longer times and at distances greater than six feet in favorable circumstances, such as poor ventilation or aerosol-generating medical procedures (Yu et al. 2007).

  • L’analyse aérodynamique démontre la #transmission potentielle du #COVID-19 par #aérosols
    http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/n3/2020/0429/c31360-9685188.html

    Les résultats de l’étude montrent que la ventilation des pièces, les espaces ouverts, la désinfection des vêtements de protection, ainsi que l’utilisation et la désinfection appropriées des #toilettes peuvent limiter efficacement la concentration du nouveau coronavirus dans les aérosols, a-t-il fait savoir.

    Les conclusions de l’équipe ont été publiées lundi sur le site de la revue Nature.

    Aerodynamic analysis of SARS-CoV-2 in two Wuhan hospitals | Nature
    https://www.nature.com/articles/s41586-020-2271-3

    We found that some medical staff areas initially had high concentrations of viral RNA with aerosol size distributions showing peaks in submicrometre and/or supermicrometre regions, but these levels were reduced to undetectable levels after implementation of rigorous sanitization procedures. Although we have not established the infectivity of the virus detected in these hospital areas, we propose that SARS-CoV-2 may have the potential to be transmitted via aerosols. Our results indicate that room ventilation, open space, sanitization of protective apparel, and proper use and disinfection of toilet areas can effectively limit the concentration of SARS-CoV-2 RNA in aerosols. Future work should explore the infectivity of aerosolized virus.

  • COVID-19 Outbreak Associated with Air Conditioning in Restaurant, Guangzhou, China, 2020

    During January 26–February 10, 2020, an outbreak of 2019 novel coronavirus disease in an air-conditioned restaurant in #Guangzhou, China, involved 3 family clusters. The airflow direction was consistent with droplet transmission. To prevent the spread of the virus in restaurants, we recommend increasing the distance between tables and improving ventilation.


    https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/26/7/20-0764_article
    #air_conditionné #restaurant #propagation #virus #coronavirus #covid-19 #Chine #étude_scientifique #article_scientifique #gouttelettes #visualisation #diffusion #distance

    ping @simplicissimus @reka

  • En mars, le gouvernement a acheté des #gaz_lacrymogène (s) plutôt que des #tests du coronavirus

    Etrange #choix du gouvernement français, en mars.

    Le 3 mars, il a publié la #commande de gaz lacrymogènes pour plus de 3,6 millions d’euros, « au profit de la police nationale et de la gendarmerie nationale » , précisément des « #Aérosols_CS à diffusion dispersive petite capacité (40 à 50 ml) », des « Aérosols CS à diffusion dispersive moyenne capacité (300 ml) » et des « Aérosols CS à diffusion dispersive grande capacité (500ml) ».

    https://reporterre.net/IMG/pdf/achat_lacrymoge_ne_2020_03_03.pdf

    En revanche, ce n’est que le 28 mars que le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé que le gouvernement avait commandé 5 millions de tests rapides du coronavirus.

    https://reporterre.net/En-mars-le-gouvernement-a-achete-des-gaz-lacrymogenes-plutot-que-des-tes
    De la #pénurie...
    #coronavirus #covid-19 #dépistage #Macron #France #in_retrospect #priorités
    ping @davduf