• Quelques remarques sur le film d’action Sabotage de Goldhaber, en salle
    https://ricochets.cc/Quelques-remarques-sur-le-film-d-action-Sabotage-de-Goldhaber-en-salle.htm

    J’ai bien aimé ce thriller simple et efficace. Il y a de bons rebondissements, les actrices et acteurs sont bons et le thème intéressant. On sent que l’auteur a choisi une galerie de personnages variés, sans doute pour parler à un large public et montrer que ce type d’action directe concerne tout le monde et pourrait être pratiquée par tout plein de gens. Les protagonistes ne sont pas du tout des écervelé.e.s qui veulent se faire mousser, ils savent parfaitement ce qu’ils-elles font et pourquoi (...) #Les_Articles

    / Vidéos, films..., #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle

    #Vidéos,_films...
    https://ricochets.cc/IMG/distant/html/watchvO7eBWI9eec-9bdcc94.html

  • Gorno Project Latest Update (avril 2018)

    #Alexander_Burns, de Alta Zinc, explique qu’ils ont fait de nouvelles études sur des nouveaux dépôts dans la région.

    Il explique qu’ils ont aussi réhabilité de vieilles infrastructures, déjà présentes. Et l’étude de nouvelles infrastructures, dont une voie ferrée pour connecter des lieux qui seront utilisés pour l’activité minière.
    Il explique aussi qu’il n’y a pas de problèmes de permis car ces infrastructures sont mentionnées dans la #licence qu’ils ont obtenu.

    "En attendant de démarrer la production, nous avons créé des emplois locaux ("local jobs") et un « economic boost » pour l’#économie locale. Et établi une très bonne #réputation dans la zone et avec les autorités régionales."

    https://vimeo.com/266830728


    #Altamin #vidéo #Alta_zinc
    #mines #extractivisme #Italie #Alpes #montagne #Gorno #zinc #Altamin #Energia_Minerals #zinc #Gorno_zinc_project
    #Riso-Parina #Riso_Parina #Pian_Bracca #colonna_fontanone

    –—

    ajouté à la métaliste sur l’#extraction de #terres_rares dans les #Alpes :
    https://seenthis.net/messages/1013289

  • Introduction to New Cobalt Project - Punta Corna, Northern Italy (2018)

    Dans la vidéo ont explique le nouveau projet de #Alta_zinc, là aussi, comme pour le projet de #Gorno, ils peuvent s’appuyer sur des plans et des galeries déjà existantes, comme ils l’expliquent dans la vidéo.

    Le « grand moment » de la production dans la région « l’âge du cobalt » : 1753 à 1833.

    –-> selon ce site web, l’activité minière a bien débuté en 1753 mais s’est arrêtée en 1848 :

    Cobalt mines opened near Punta Corna-#Torre_di_Ovarda and #Bessanet Mt, and active between 1753 and 1848. The ore extracted was used for the glass industry and it was exported especially to Germany. Mined for iron, and locally for silver, in the middle ages (13th–15th centuries).

    https://www.mindat.org/loc-31111.html

    #Fabio_Granitzio rencontre des personnes qui connaissent l’histoire des activités minières au Musée d’archéologie et minéralogie de #Usseglio :

    #Domenico_Bertino, curateur du musée, explique que le matériaux, déjà « préparé » était exporté pour la majeure partie, en #Allemagne, pour la production de colorant.


    A cette époque Usseglio avait 2500 habitants alors que maintenant (2018 donc) il y en a 180.

    https://vimeo.com/263713276


    #Altamin #vidéo #Alta_zinc
    #mines #extractivisme #Italie #Alpes #montagne #Altamin #Energia_Minerals
    #Punta_Corna #Usseglio #histoire

    –—

    ajouté à la métaliste sur l’#extraction de #terres_rares dans les #Alpes :
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  • Émeutes : comment la police traque les délinquants qui avaient échappé aux arrestations


    Des policiers poursuivent des manifestants, le 1er juillet, sur les Champs-Élysées, lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, le 27 juin à Nanterre. NACHO DOCE/REUTERS

    ENQUÊTE - Les enquêteurs de la police ont effectué un travail colossal, tout au long du mois de juillet, pour retrouver 314 délinquants qui avaient échappé aux arrestations pendant les nuits de violence.

    Tandis que la France chavirait soudain dans le chaos lors d’émeutes consécutives à la mort de Nahel, tué le 27 juin dernier après un refus d’obtempérer à Nanterre (Hauts-de-Seine), les forces de l’ordre ont dû encaisser un double choc. D’abord celui, filmé heure par heure, d’un tsunami de violences qui s’est soldé par un bilan de 3800 interpellations, commises en temps réel et en flagrant délit, sur l’ensemble du territoire. Puis un second, beaucoup moins connu, d’une #traque_judiciaire hors norme dont Le Figaro est en mesure de révéler le détail. Selon un bilan qui s’arrête au 31 juillet dernier, pas moins de 314 émeutiers, casseurs et incendiaires supplémentaires ont été interpellés par des services d’investigations de la sécurité publique et de la police judiciaire. À elle seule, cette dernière s’est vu confier le soin de mener un peu plus de 170 #enquêtes particulièrement sensibles, portant sur les actes les plus graves. « Dès les premiers jours, l’autorité judiciaire a ainsi saisi la PJ sur des événements emblématiques, qu’il s’agisse de destructions et d’incendies de mairies, d’attaques de locaux de police ou de pillages importants, voire de menaces ou d’agressions sur des élus, confie le contrôleur général Frédéric Laissy, chef du service de la communication de la police nationale. Alors même que les dispositifs d’ordre public étaient encore maintenus à leur maximum, les premières #interpellations étaient effectuées à domicile, souvent avec le concours de la BRI ou du Raid. »
    Ainsi, dès le 5 juillet, la sûreté urbaine de Lille interpellait avec l’appui du Raid une demi-douzaine de voyous impliqués dans l’attaque, menée lors de la deuxième soirée des émeutes, de l’hôtel de police municipal abritant un centre de supervision. Les assaillants ont notamment pu être confondus grâce à leur #ADN retrouvé sur des cocktails Molotov. Cinq d’entre eux ont été placés en détention provisoire dans l’attente de leur jugement d’ici à la fin du mois, tandis qu’un de leurs complices est activement recherché. Au même moment, les policiers du Rhône ont appréhendé, au terme d’une enquête éclair, six des délinquants à l’origine de l’incendie volontaire d’un immeuble d’habitation à Saint-Fons, le 2 juillet dernier. Le feu avait été mis dans le local à poubelles avant de se propager aux étages et de provoquer d’importants dégâts dans le supermarché attenant. Là, les limiers de la sûreté ont obtenu des preuves par l’image : l’exploitation de la vidéoprotection d’un commerce voisin a permis d’identifier un premier suspect en raison d’une tenue caractéristique correspondant à celle d’une personne contrôlée peu auparavant par la police municipale. Là encore, les incendiaires présumés ont été placés derrière les barreaux en attendant d’être jugés, tandis que 62 personnes évacuées espèrent toujours être relogées.

    À travers le pays et à la faveur des investigations, les unités spécialisées d’intervention ont investi à l’heure du laitier des dizaines de domiciles, alors que le soufflé des violences destructrices n’était pas retombé. L’engagement hors norme des policiers en civil et les opérations ciblées ont sans nul doute douché les ardeurs au cœur des quartiers, battant en brèche tout sentiment d’impunité et participant de facto à une stratégie globale de retour à l’ordre. « Si le temps judiciaire est parfois considéré comme plus long, il faut bien constater que la mobilisation des services d’enquête a joué un rôle à la fois dans la dissuasion au moment des #violences_urbaines et dans la dissuasion à plus long terme, avec des interpellations et des incarcérations décidées par les tribunaux qui ont pu poursuivre sur la base d’investigations », assure-t-on à la Direction générale de la police nationale. Sur le terrain, face à la déferlante, l’heure a été à l’union sacrée. La PJ, fortement mise à contribution, a ainsi bénéficié de l’énorme investissement des petits groupes d’enquêtes dans les commissariats des villes moyennes ayant elles aussi payé un lourd tribut en termes de dégâts. Ainsi, à Niort (Deux-Sèvres), les policiers locaux ont multiplié les enquêtes de voisinages et passé au crible des bandes #vidéo avant de lancer un coup de filet.
    Entre les 3 et 12 juillet, ils ont intercepté six membres d’une horde de jeunes #émeutiers qui avaient mis le centre-ville à sac, tendant des embuscades à la #police, pillant des #commerces et brûlant des véhicules dans la nuit du 30 juin au 1er juillet.
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/emeutes-comment-la-police-traque-les-delinquants-qui-avaient-echappe-aux-ar
    https://justpaste.it/amtj3

    #révolte #émeutes #police_judiciaire #justice #prison

    • Avec méthode, les experts ont en effet passé au crible des pierres, des projectiles divers, des armes de fortune retrouvées sur les champs de bataille, des bouteilles utilisées pour les liquides incendiaires ou encore des traces de sang. Même les briquets ou les étuis de mortiers abandonnés sur place ont été soumis aux analyses. Selon nos informations, le Service national de #police_scientifique, basé à Écully et qui dispose de cinq laboratoires, a été saisi de 317 dossiers, représentant près de 1800 scellés pour les affaires les plus importantes et sensibles.

      [...]

      Outre l’analyse des indices, des réseaux sociaux et l’examen des vidéos - même si un millier de caméras ont été détruites lors des émeutes -, les enquêteurs se sont appuyés sur la connaissance de la population locale par les policiers de quartier, ainsi que sur la #géolocalisation. À ce titre, un téléphone portable dérobé dans l’habitacle d’un camion de pompiers volé à Vernon (Eure), au premier soir des émeutes, a permis de retrouver la trace d’un délinquant puis de ses quatre complices. Le profil des interpellés, qui devrait faire l’objet d’une analyse plus poussée, laisse apparaître, comme l’a révélé Gérald Darmanin le 19 juillet devant la commission des lois de l’Assemblée nationale, que la moyenne d’âge est entre 17 et 18 ans. Les plus jeunes sont âgés de 12 ans et les deux tiers n’avaient jusqu’ici pas de casier.

      [...]

      Les services de #renseignements sont invités à « renforcer, dès à présent, leurs dispositifs d’anticipation de ce type d’événement ». L’idée est de prévenir tout débordement à l’approche de la Coupe du monde de rugby et des JO de Paris,

  • Newly Identified Sulphide Zone - #Pian_Bracca

    Recent sampling, mapping and geological interpretation of a new zinc-lead mineralised zone confirms and upgrades the potential of Pian Bracca, within the #Gorno Project area.

    Ils expliquent dans cette vidéo qu’ils ont trouvé une nouvelle zone (sur la base aussi des documents historiques).

    Pian Bracca est ainsi devenu le principal « targer » du projet.

    Depuis janvier 2018 ils ont focalisé leur attention à Pian Bracca :


    Ils se sont concentrés sur cette zone car ils ont trouvé des documents historiques, des cartes et des analyses de forages de l’époque...

    https://vimeo.com/260642501


    #colonna_fontanone #Altamin #vidéo #Alta_zinc
    #mines #extractivisme #Italie #Alpes #montagne #Gorno #zinc #Altamin #Energia_Minerals #zinc #Gorno_zinc_project

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  • Energia Minerals begins trading as Alta Zinc after rebranding

    #Alexander_Burns, de Alta Zinc interviewé dans l’émission « Corporate News Update » de Stock Tube (probablement décembre 2017)...

    Burn explique le changement de nom de Energia Minerals en « Alta zinc », expliquant que « alta » signifie « haut/altitude » en italien...

    Il explique aussi qu’ils ont dépensé 24 mio (de dollars australiens j’imagine) pour les #forages et les études.

    Les résultats...
    3.3 millions de tonnes de matériel à 6.1% de plomb et zinc (et ce n’est qu’une partie d’un seul dépôt, il y en a beaucoup d’autres, dit Burn, qui s’appuie sur les connaissances déjà existantes sur ces mines). Mais ils espèrent, grâce à de nouveaux forages, arriver au double de ce résultat.

    Et Burn est tout content du fait qu’il y a déjà plein de documentation et que l’infrastructure historique est encore là et exploitable... et qu’ils ont les permis... et qu’en plus le matériel est « clean », qu’il a très peu d’impuretés...

    Intention : commencer la production en 2021.

    Et il explique qu’ils sont en train de chercher d’autres opportunités ailleurs en Europe...

    https://vimeo.com/245864443

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    Energia Minerals begins trading as Alta Zinc after rebranding (05 Dec 2017)

    #Alta_Zinc_Limited (#ASX:AZI) managing director Alexander Burns speaks to Proactive following the miner’s name change from Energia Minerals (ASX:EMX).

    Burns says they’ve spent around $24mln in the last three years on drilling and studies at their flagship #Gorno_Zinc_Project in northern Italy.

    ’’We will be going back to drill the extensions of the current resource in the new year using the existing underground access and our existing contractors’’.

    https://www.proactiveinvestors.com.au/companies/news/308476/energia-minerals-begins-trading-as-alta-zinc-after-rebranding

    #vidéo #Alta_zinc
    #mines #extractivisme #Italie #Alpes #montagne #Gorno #zinc #Altamin #Energia_Minerals #zinc #Gorno_zinc_project

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  • #Interview #Oltre_Il_Colle’s Mayor (21.07.2017)

    Une partie de cette interview a été reprise dans cette vidéo (je ne mettrai donc ici que des éléments nouveaux :
    Progetto Zinco Gorno
    https://seenthis.net/messages/1013439

    #Valerio_Carrara, maire de la commune de Oltre il Colle.


    « L’arrivée de cette grosse entreprise australienne nous a amené une grande bouchée d’oxygène. »

    Les potentialités du projet de la réouverture des mines se traduit en la création d’emplois.

    Le maire dit qu’ils ont parlé en ces termes avec Minerals Energy : « Nous vous ouvrons les portes, nous vous les ouvrons en grand, mais vous devez nous garantir que, quand vous ouvrez la mine, vous nous donnez la possibilité d’insérer avant tout les résidents de nos vallées, puis que d’autres viendront d’où ils veulent, car le travail dans les minières est un travail dur ».

    Carrara explique qu’il a mis une condition : vous ne pouvez rien toucher si vous ne garantissez pas que faites tout dans les normes.
    Et il explique que ce qui a été fait jusqu’à présent a été fait en accord avec l’office technique de la commune et la commission du paysage. Et il ajoute : « Ils sont très rigoureux sur la protection de l’environnement et du territoire ».
    Grâce à ce projet il y la possibilité de « retombées sociales et économiques ».
    Il espère que la production commence « dans une année » (2018 donc).
    En rigolant il dit « Je suis déjà en train de regarder les 300 emplois qui seront déjà disponibles à partir de 2017 ».

    https://vimeo.com/209492040


    #mines #extractivisme #Italie #Alpes #montagne #Gorno #zinc #Altamin #Val_del_Riso #Val_Brembana #histoire #tourisme #plomb
    #vidéo #Energia_Minerals #potentialité #travail

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    https://seenthis.net/messages/1013289

  • #Interview Gorno’s Mayor (21.07.2017)

    Une partie de cette interview a été reprise dans cette vidéo (je ne mettrai donc ici que des éléments nouveaux :
    Progetto Zinco Gorno
    https://seenthis.net/messages/1013439


    Giampiero Calegari, maire de Gorno, explique comment dans la période de plus « grande splendeur » de la région, travaillaient environ 1000 personnes, directement ou indirectement, en lien avec l’activité de la #mine.
    Activité minière presque inexistante ces 20-30 dernières années.

    Les rencontres qu’ils ont eu avec #Energia_Minerals, on leur a expliqué combien de personnes pourraient être employées directement ou indirectement grâce à la réouverture de la mine. Il est convaincu que les personnes habitant le territoires sont « disponibles à ce pari ».
    Il met en avant deux bénéfices possibles :
    – l’installation de la nouvelle industrie
    – le développement touristique

    https://vimeo.com/209336969

    #travail #mines #extractivisme #Italie #Alpes #montagne #Gorno #zinc #Altamin #Giampiero_Calegari #Val_del_riso #histoire #tradition #scommessa #pari #tourisme #Lombardie #opportunité #environnement #Kalgoorlie (#Kalgoorlie-Boulder)
    #vidéo

    –—

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  • #Altamin

    MINING IN ITALY

    #Altamin_Limited is an ASX-listed mineral company focussed on base and battery metal exploration and brownfield mine development in Italy, with two 100% owned mineral projects and two under licence application.

    The Company’s #Gorno_Zinc_Project in the Lombardy region of northern Italy, is an advanced, historic mine with well-defined mineralisation. The #Gorno_Project benefits from strong local support, excellent metallurgy and established infrastructure. Up until 1980, the #Gorno underground #zinc was owned by #SAMIM (a state-owned company and part of #ENI) and then the unilateral decision was made to close all SAMIM owned metal mining in Italy to focus solely on oil and gas, despite there being defined mineral reserves remaining.

    The #Punta_Corna_Project in Piedmont, Italy, historically mined for cobalt, nickel, copper and silver, is an active exploration project with outcropping mineralisation, a historical bulk sample grading 0.6-0.7% Co, plus Ni, Cu, Ag and a drilling program outlined pending permit renewal Alta’s recent sampling has returned high-grade assays over >2km strike length from multiple sub-parallel veins, with good potential for further mineralised vein discovery and significant depth extension.

    In addition, Altamin has lodged applications over #Monte_Bianco and #Corchia, the two most significant copper, cobalt and manganese-rich historical mining districts in Italy.

    https://www.altamin.com.au
    #Australie #Italie #extractivisme #mine #cobalt #terres_rares #manganèse #cuivre

    –---

    Sur le projet d’exploitation du cobalt d’Altamin à #Balme (#Barmes) dans le #Piémont :
    Alla ricerca del cobalto sulle Alpi
    https://seenthis.net/messages/1013263

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    https://seenthis.net/messages/1013289

  • Ouragan sec. L’archipel d’Hawaï en proie à de violents incendies, des évacuations sont en cours
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/09/l-archipel-d-hawai-en-proie-a-de-violents-incendies-des-evacuations-sont-en-


    Un incendie à Lahaina, sur l’île de Maui, mardi 8 août 2023. ALAN DICKAR / AP

    Le réseau hospitalier à Maui était « dépassé » par les patients souffrant de brûlures ou ayant inhalé de la fumée, selon la vice-gouverneure de l’archipel, et le service d’appel d’urgence 911 ne fonctionne pas dans certaines régions.

    Des habitants sautant dans l’océan pour échapper aux feux, d’autres observant, terrifiés, les flammes entourer le véhicule à bord duquel ils fuyaient : des incendies brûlent mercredi 9 août l’archipel américain d’Hawaï, où l’état d’urgence a été déclaré et des évacuations ont été ordonnées. Alimentés par des vents violents, les incendies sur les îles de Maui et Hawaï ont dévoré des maisons et des commerces, notamment dans la ville touristique de Lahaina (...)

    Les garde-côtes ont déclaré avoir secouru douze personnes dans les eaux au large de Lahaina et qu’ils envoyaient des navires vers Maui. Une témoin interrogée par Hawaii News Now a affirmé que « tous les bateaux dans le port de Lahaina [avaient] brûlé ». « On dirait un film, un film de guerre », a-t-il encore dit.

    Selon la vice-gouverneure, le fait que les #incendies aient été indirectement alimentés par de forts vents exacerbés par l’#ouragan Dora est « sans précédent », car ces phénomènes météorologiques apportent d’ordinaire pluies et inondations à Hawaï, a-t-elle expliqué. Presque 15 000 foyers et commerces étaient sans électricité dans l’archipel, selon le site PowerOutage.

    comme pour Rhodes récemment, on entendra probablement davantage parler des touristes que des habitants, pourtant Américains.

    edit et pendant ce temps des cactus centenaires meurent en Arizona, non pas à cause du manque d’eau, mais de la chaleur nocturne.

    #climat #tourisme
    édit vu ce qui suit sur « l’incendie de forêt le plus meurtrier aux États-Unis depuis plus de 100 ans. »
    #pompiers #eau #alimentation_en_eau #hélicoptères_cloués_au_sol

    • As Inferno Grew, Lahaina’s Water System Collapsed
      https://www.nytimes.com/2023/08/13/us/lahaina-water-failure.html?unlocked_article_code=qmglgT13kDY2zss8WEThu7iDu6

      The collapse of the town’s water system, described to The New York Times by several people on scene, is yet another disastrous factor in a confluence that ended up producing what is now the deadliest U.S. wildfire in more than 100 years. The lack of water forced firefighters into an extraordinary rush to save lives by risking their own, and it has left people searching for answers about how the community can better prepare for a world of fiercer winds and drier lands.

      [...] The water system in Lahaina relies on both surface water from a creek and groundwater pumped from wells. Persistent drought conditions combined with population growth have already led officials at the state and local level to explore ways to shore up water supplies, and they broke ground on a new well two months ago to increase capacity.

      On the day the fire tore through Lahaina, the fight was complicated by winds in excess of 70 miles per hour, stoked by a hurricane offshore. Not only did the wind fuel the blaze, it made it impossible during much of the day to launch helicopters that could have carried in and dropped water from the ocean.

      Early that day, as winds knocked out power to thousands of people, county officials urged people to conserve water, saying that “power outages are impacting the ability to pump water.”

      John Stufflebean, the county’s director of water supply, said backup generators allowed the system to maintain sufficient overall supply throughout the fire. But he said that as the fire began moving down the hillside, turning homes into rubble, many properties were damaged so badly that water was spewing out of their melting pipes, depressurizing the network that also supplies the hydrants.

      “The water was leaking out of the system,” he said.

      [...] Mr. Ho said downed power lines made navigation treacherous. The wind was so intense that firefighters found themselves crawling at times. Thick smoke made it difficult to breathe, but they often had to remove their masks to communicate evacuation orders to people still in the area.

      In the end, the fire stopped only when it ran out of fuel at the ocean. The extent of the damage is still coming into focus, but it is already huge: some 1,500 residential buildings destroyed, thousands of people displaced, nearly 100 found dead so far, and the heart of a community that has long been a gem of Hawaiian history is reduced to ashes.

      The state attorney general has begun a review of how previous decision-making and policies might have affected the fire and the county’s ability to fight it. The problems with water availability were compounded by others, as many residents said they were never given evacuation orders, and sirens set up to warn of such emergencies never sounded an alarm.

    • Lahaina used to be a wetland
      https://heated.world/p/lahaina-used-to-be-wetland

      It was only because of colonization and climate change that it became a tinderbox.

      #Lahaina wasn’t always a dry, fire-prone region. It was very wet and lush, historically. Boats would circle the famous Waiola Church. Lahaina was also the breeding place of aquaculture. It had some of the world’s first and most innovative systems of fish ponds.

      ”But at the dawn of the 18th century, sugar barons arrived and illicitly diverted the water to irrigate the lands they had stolen. (Note: 18th century European sugar and pineapple barons also brought invasive grasses, Wired reports, which now cover 26 percent of Hawaii and become “explosive” fuel for wildfires.)

      “Today, descendants from those same barons amass fast profits from controlling our irrigation, our land use, and political influence. Alexander and Baldwin are two big missionary families of the original oligarchs, and they’re currently the largest landowners on Maui. That’s the name of their corporation and they’re one of the top political donors here today.

      “So on one hand, the climate emergency caused this. On the other, it’s also that history of colonial greed that made Lahaina the dry place that it is."

      #Hawaï #eau #feu #pyrocène #colonialisme

  • “Ogni giorno ci sono migranti respinti al confine dalla Francia. Spesso famiglie”. Viaggio in Valsusa nel rifugio costretto alle brandine in corridoio

    Il confine alpino tra l’Italia e la Francia passa in mezzo a un campo da golf. Non si vede ma c’è. Una pallina può attraversarlo, ma una bambina di un anno no. Viene fermata dalla polizia francese mentre insieme ai suoi genitori prova a passare la frontiera camminando sui sentieri a oltre 1700 metri d’altitudine. Vorrebbero chiedere asilo in Francia ma la polizia li intercetta nei boschi e li rispedisce indietro. Un destino che riguarda sempre più persone.

    Da qualche settimana il numero dei migranti lungo la rotta alpina che passa da Claviere è aumentato. “Siamo arrivati a contare anche 150 persone in una sola notte” racconta Elena, una delle operatrici del Rifugio Fraternità Massi di Oulx. Un “porto sicuro” nato nel dicembre 2021 grazie a tante realtà come Talitá kun, Rainbow4Africa, la diaconia valdese, On Borders, Medu, Croce Rossa e grazie a 170 volontari che si alternano per garantire un aiuto alle persone in transito. Nel solo mese di luglio più di mille migranti sono stati ospitati qui. Il 10 per cento sono minori stranieri non accompagnati che per il diritto europeo dovrebbero poter passare il confine, ma non gli viene consentito.

    “Rispetto agli anni scorsi, nel 2023 abbiamo visto che la maggior parte delle persone proviene non più dalla rotta balcanica ma direttamente da Lampedusa – spiega l’antropologo Piero Gorza di On Borders – non più afghani e iraniani, ma arrivano per lo più dall’Africa Subsahariana e sono sbarcati in Italia da poche settimane”. Un cambio che comporta delle nuove difficoltà per queste persone. “Non sono abituati a camminare in montagna sui sentieri di notte e per di più continua la ‘caccia all’uomo’ da parte della polizia di frontiera francese”. Il risultato è che la rotta alpina diventa sempre più difficile per i migranti che per evitare i gendarmi si spingono su sentieri sempre più in alto. E i rischi aumentano. “Siamo partiti in sei ma quando abbiamo visto la polizia siamo scappati sparpagliandoci tra i boschi – racconta un ragazzo che ha poco più di vent’anni e che proviene dalla Costa d’Avorio – mi sono perso, ero in mezzo alla neve e presto le mani mi si sono congelate. Non riuscivo più a camminare. Ho avuto paura di morire”. Ma è riuscito a chiamare la Croce Rossa che lo ha salvato riportandolo al rifugio.

    L’elenco di chi non ce l’ha fatta a salvarsi continua però ad allungarsi. Lunedì mattina il corpo di un migrante morto è stato trovato sui sentieri tra Monginevro e Briancon, sul lato francese. L’ennesima vittima che si aggiunge a quelle degli scorsi anni. “Non siamo di fronte ad un fatto tragico ed eccezionale, ma ad una concreta eventualità che si ripropone ogni giorno ad ogni respingimento”, spiega l’associazione On borders che ha contato dieci morti accertati negli ultimi anni. Persone a cui è difficile dare un volto e un nome. Nel 2018 Blessing è morta mentre scappava dalla polizia, nel 2022 Fahtallah è stato trovato morto nella diga vicino a Modane, nello stesso anno il 14enne Aullar è morto stritolato dal treno a Salbeltrand. “Non è la montagna che uccide ma il sistema di frontiera – scrive On Borders – i morti nel Mediterraneo, a Cutro, a Ventimiglia e sulle Alpi sono il risultato di una stessa pianificata politica dell’orrore”.

    Le attività di soccorso e accoglienza su questo confine non si fermano mai, neanche d’estate. E quando c’è bisogno di letti aggiuntivi perché il rifugio di Oulx è pieno, i corridoi del polo logistico Cri di Bussoleno si riempiono di brandine per ospitare le persone in transito. “In Valsusa viviamo il riflesso della situazione che sta vivendo l’Italia – racconta Michele Belmondo del Comitato della Croce Rossa di Susa facendo riferimento ai 2 mila sbarchi del mese di luglio – ma non si può parlare di emergenza perché quello della migrazione è ormai un fenomeno strutturale che va avanti da anni”. Piuttosto sul lato italiano si va “un pochino più in difficoltà quando la frontiera diventa impermeabile per le condizioni meteo avverse o per i maggiori controlli da parte della polizia di frontiera”. E i governi italiani che si sono succeduti continuano “a lavarsene le mani” come spiega Gorza. “I decreti Cutro, la legge 50 e gli accordi con la Tunisia finiranno solo con il rendere più pericoloso il cammino dei migranti – conclude l’antropologo – dunque il risultato sarà la clandestinizzazione di queste persone e l’arricchimento dei trafficanti oltre a un costo umano altissimo perché puoi bloccare un accesso, ma si apriranno nuove rotte più pericolose con più morti. La gente non può né tornare indietro né restare, l’unica possibilità per loro andare avanti”. La migrazione, del resto, come spiega il ragazzo ivoriano “è un fenomeno naturale e non si può fermare. Proprio per questo occorre cambiare le leggi”.

    https://www.ilfattoquotidiano.it/2023/08/09/ogni-giorno-ci-sono-migranti-respinti-al-confine-dalla-francia-spesso-famiglie-viaggio-in-valsusa-nel-rifugio-costretto-alle-brandine-in-corridoio/7254891

    #frontières #frontière_sud-alpine #Val_de_Suse #Italie #France #refoulements #Alpes #montagne #push-backs #migrations #asile #réfugiés #film #reportage #vidéo #Croix-Rouge #urgence #Oulx #rifugio_fraternità_massi #fraternità_massi #chasse_à_l'homme #danger

  • Marseille : cinq policiers du Raid placés en garde à vue après la mort d’un homme de 27 ans pendant les émeutes
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres/marseille-cinq-policiers-du-raid-places-en-garde-a-vue-apres-la-mort-d-

    Cinq policiers du #Raid ont été placés en garde à vue, mardi 8 août au matin, annonce le parquet de #Marseille dans un communiqué. Ils étaient convoqués, ainsi qu’une vingtaine de leurs collègues, devant les enquêteurs de l’IGPN (la « police des polices ») chargés de l’enquête sur le décès d’un homme de 27 ans, en marge des #émeutes à Marseille, dans la nuit du 1er au 2 juillet.

    Mohamed Bendriss a été retrouvé inanimé devant le domicile de sa mère après avoir fait un malaise au guidon de son scooter. Son décès a été constaté à l’hôpital où un médecin a observé un impact au niveau du thorax. Cet impact, à l’origine de la mort du jeune homme, pourrait être la conséquence d’un tir de lanceur de balles de défense (#LBD). 

    Le jeune homme s’était écroulé quelques centaines de mètres plus loin, deux minutes plus tard. Aucune autre intervention policière n’avait été détectée dans l’intervalle entre le tir et son malaise. L’autopsie réalisée a conclu à un « choc sur le cœur » ayant probablement entraîné une crise cardiaque, a appris mardi 8 août franceinfo d’une source proche du dossier

    (...) Les investigations devront déterminer si le tir mortel de LBD était réglementaire ou non.

    #police #vidéo

    • « Les éléments de l’enquête permettent de retenir comme probable un décès causé par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d’un projectile de type Flash-Ball », écrivait la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, le 5 juillet. A cette date, il n’était pas possible de déterminer le lieu où le drame s’était passé, ni si #Mohamed_Bendriss avait ou non pris part aux émeutes, ni même s’il avait circulé dans cette zone. Selon des proches de la victime, ce père d’un enfant, et dont l’épouse en attendait un second, aurait été vu, quelques instants plus tôt, en train de filmer des interpellations dans une rue commerçante, à quelques encablures du cours Lieutaud.

      De très nombreuses vidéos ayant été conservées pour nourrir les procédures ouvertes contre des pillards, certains enregistrements auraient permis de conduire l’inspection générale de la police nationale (#IGPN) et la police judiciaire – les deux services d’enquête cosaisis – jusqu’aux fonctionnaires du RAID. Au vu des déclarations des gardés à vue et des explications qui ont été fournies par leurs collègues, la juge d’instruction a décidé, mardi soir, de prolonger la garde à vue pour trois des agents et de laisser sortir les deux autres.

      Un cousin de la victime également blessé

      Les avocats de l’épouse et de la mère de la victime, qui se sont constituées partie civile, se réjouissent de cette accélération de l’enquête. Dans un communiqué publié en juillet, Mes Frédéric Coffano et Thierry Ospital indiquaient que les deux femmes n’entendaient pas polémiquer et « porter des accusations ou anathèmes à l’encontre de quiconque », manifestant uniquement leur « volonté indéfectible de connaître les auteurs de cette mort troublante et violente, et ce dans le cadre d’une procédure loyale et objective ».

      Me Arié Alimi, autre défenseur de l’épouse, a par ailleurs déposé une plainte avec constitution de partie civile pour le compte d’Abdelkarim Y. , 22 ans, gravement blessé à l’œil gauche, dont il aurait perdu l’usage, la nuit précédente, par un tir de LBD [mais on est pas sûr]. Le jeune homme est le cousin de Mohamed Bendriss. Entendu par l’IGPN, saisie par le parquet d’une enquête ouverte pour « violences volontaires en réunion ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente par personne dépositaire de l’autorité publique et avec arme », il aurait [lors de ses allégations et], selon son défenseur, évoqué un policier vêtu de noir le ciblant depuis la tourelle d’un véhicule blindé léger. Un policier cagoulé, comme y sont autorisés les fonctionnaires du RAID, précise l’avocat.

      « S’il s’avère que les policiers du RAID sont impliqués à la fois dans le décès de Mohamed Bendriss et la mutilation de son cousin Abdelkarim, la veille, alors c’est la décision même de les faire intervenir qui doit être passée au crible pénal », estime l’avocat.

      La garde à vue des fonctionnaires du RAID intervient moins d’une semaine après la décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) de maintenir en détention provisoire un des quatre policiers d’une brigade anticriminalité de Marseille mis en examen, le 21 juillet, pour violences volontaires aggravées commises sur Hedi R., un jeune homme de 22 ans très grièvement blessé au crâne par un tir de LBD et passé à tabac, la même nuit que la mort de Mohamed Bendriss et dans le même secteur. Quatre autres fonctionnaires [lyncheurs] avaient été initialement placés en garde à vue, mais aucune suite judiciaire n’a été donnée les concernant . Cette incarcération provisoire d’un policier est à l’origine du mouvement inédit ayant poussé des centaines de fonctionnaires marseillais [en désaccord avec le théorème de la pomme pourrie] à se mettre en arrêt maladie tout au long du mois de juillet. Plusieurs syndicats de police ont fait le choix de ne pas commenter cette nouvelle affaire tant que leurs collègues sont en garde à vue.

      Trois des trente et une enquêtes confiées à l’IGPN et ouvertes dans le sillage des émeutes concernent donc des faits commis à Marseille et le seul décès recensé en marge de l’épisode de violences urbaines qui a secoué la France durant plusieurs jours après la mort du jeune Nahel M., victime du tir d’un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre, fin juin.

      Hasard de calendrier [juré_craché], le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, s’est rendu, mardi matin tôt [en Falcon], dans un commissariat marseillais, où il s’est entretenu durant une heure avec une soixantaine de policiers, « de façon informelle et constructive sur des sujets police classiques concernant les moyens et les conditions de travail », affirme une source policière. Ce déplacement, « hors presse et hors élus », avait pour objectif de féliciter des fonctionnaires du commissariat du 15e arrondissement qui, dimanche 6 août, avaient saisi 220 kilos de cannabis à l’occasion d’un contrôle.

      Luc Leroux (Marseille, le plus policier des correspondants locaux de l’organe)
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/08/apres-la-mort-de-mohamed-bendriss-en-marge-des-emeutes-a-marseille-cinq-poli

  • Conference on innovative technologies for strengthening the Schengen area

    On 28 March 2023, the European Commission (DG HOME), Frontex and Europol will jointly hold a conference on innovative technologies for strengthening the Schengen area.


    The conference will provide a platform for dialogue between policy decision-makers, senior technology project managers, and strategic industry leaders, essential actors who contribute to making the Schengen area more secure and resilient. The conference will include discussions on the current situation and needs in Member States, selected innovative technology solutions that could strengthen Schengen as well as selected technology use cases relevant for police cooperation within Schengen.

    The conference target participants are ‘chief technology officers’ and lead managers from each Member State’s law enforcement and border guard authorities responsible for border management, security of border regions and internal security related activities, senior policy-makers and EU agencies. With regards to the presentation of innovative technological solutions, a dedicated call for industry participation will be published soon.

    https://www.europol.europa.eu/publications-events/events/conference-innovative-technologies-for-strengthening-schengen-area

    Le rapport est téléchargeable ici:
    Report from the conference on innovative technologies for strengthening the Schengen area

    In March 2023, the European Commission (DG HOME), Frontex and Europol jointly hosted a conference on innovative technologies for strengthening the Schengen area. The event brought together policy makers, senior technology project managers, and strategic industry leaders, essential actors who contribute to making the Schengen area more secure and resilient. The conference included discussions on the current situation and needs in Member States, selected innovative technology solutions that could strengthen Schengen as well as selected technology use cases relevant for police cooperation within Schengen.

    https://frontex.europa.eu/innovation/announcements/report-from-the-conference-on-innovative-technologies-for-strengtheni
    Lien pour télécharger le pdf:
    https://frontex.europa.eu/assets/EUresearchprojects/2023/Conference_on_innovative_technologies_for_Schengen_-_Report.pdf

    #technologie #frontières #Frontex #Europol #conférence #Schengen #UE #EU #commission_européenne #droits #droits_fondamentaux #biométrie #complexe_militaro-industriel #frontières_intérieures #contrôles_frontaliers #interopérabilité #acceptabilité #libre-circulation #Advanced_Passenger_Information (#API) #One-stop-shop_solutions #données #EU_Innovation_Hub_for_Internal_Security #Personal_Identification_system (#PerIS) #migrations #asile #réfugiés #vidéosurveillance #ePolicist_system #IDEMIA #Grant_Detection #OptoPrecision #Airbus_Defense_and_Space #Airbus #border_management #PNR #eu-LISA #European_Innovation_Hub_for_Internal_Security

  • #Michael_Zemmour (économiste) : « Il y a un tel #contrôle sur les allocataires qu’on leur rend la vie impossible »

    Michael Zemmour, économiste et maître de conférences en économie à l’Université Paris 1, était l’invité de BFMTV pour réagir aux chiffres des fraudes fiscale et sociale. La lutte face à ces fraudes a été fixée comme un objectif pour “les 100 jours” annoncés par Emmanuel Macron lors de son allocution. Invité sur BFMTV ce mardi matin, Bruno Le Maire a par ailleurs durci le ton sur la fraude sociale et les personnes qui envoient des aides sociales vers leur pays d’origine.

    https://www.dailymotion.com/video/x8k7mon


    #fraude_fiscale #fact-checking #vidéo #fraude_sociale #fraude_fiscale

    • Lumière sur : Michael Zemmour

      Michael Zemmour, le guerrier de la réforme des retraites qui a débarqué sur la scène avec un esprit aussi affûté qu’une épée de samouraï ! Ce maître de conférences à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne et chercheur à Liepp (Sciences-Po) a laissé sa marque en se battant pour des politiques sociales bien financées. Et il a réussi à le faire en moins de temps qu’il n’en faut pour dire "retraite" !

      Ce passionné d’économie a écrit des bouquins tellement percutants que même les planches de bois ont peur de lui ! Son chef-d’œuvre intitulé « En France, le travail coûte trop cher » est une source d’inspiration pour peut-être chercher à comprendre les mécanismes des enjeux économiques et sociaux du pays.

      Avec une détermination à faire pâlir un militant enragé, Michael Zemmour s’est jeté dans l’arène du débat sur la réforme des retraites, tel un gladiateur du savoir. Ses analyses ont électrisé le public, attirant l’attention des gens qui cherchent désespérément des solutions concrètes. C’est simple, il est aussi incontournable dans les médias que la météo en été !

      Sa capacité à parler de choses compliquées avec autant de clarté que le rire d’un enfant fait de lui un héros du peuple, capable de briser les barrières entre le jargon économique et le langage compréhensible par tous. Michael Zemmour est le Messi des politiques sociales !

      Son moment de gloire a été lorsqu’il a enflammé le micro de France Inter lors d’une entrevue enflammée avec Léa Salamé. Telle une tornade de vérité, il a démoli l’argument bancaire du ministre de l’Économie Bruno Le Maire sur la pension minimale de 1200 euros pour tous les retraités. Michael a sorti sa boule de cristal et a révélé que le nombre de retraités en dessous de ce seuil serait encore plus long qu’un discours de politicien en campagne !

      Cette révélation fracassante a secoué la sphère publique et a ouvert les yeux sur les véritables enjeux des retraites. Et ce n’était que le début ! Grâce à ses analyses éclairées, il a réussi à ébranler les fondations de la réforme proposée, telle une danse endiablée sur les idées fausses du gouvernement.

      Aujourd’hui, Michael Zemmour continue son combat avec le sourire, comme un super-héros engagé, prêt à sauver la France des méandres de l’ignorance économique. Alors, préparez-vous, car avec lui, le futur des politiques sociales s’annonce plus brillant qu’un feu d’artifice du 14 juillet !

      Ps : Vous savez quelle est la différence entre Eric Zemmour et Michael Zemmour ? C’est simple, Eric est tellement obscur que même dans une pièce plongée dans le noir complet, vous ne le verrez toujours pas. Tandis que Michael est tellement brillant qu’il pourrait éclairer une salle entière rien qu’en récitant des chiffres économiques ! Mais bon, chacun son style : l’un préfère se cacher dans l’ombre des controverses, tandis que l’autre brille de mille feux dans le débat public !

      https://twitter.com/RomainMerciere/status/1688109097554436096

  • Vague de répression contre les migrants en Turquie : « J’envisage de retourner au Sénégal »

    Des vidéos amateurs envoyées à notre rédaction montrent des migrants africains arrêtés par la police turque dans le cadre d’une campagne de répression de l’immigration clandestine. Sur ces images, envoyées par des migrants du Sénégal, du Cameroun, de Guinée et d’Angola, des officiers hurlent sur les migrants et, dans certains cas, les violentent physiquement. Nos Observateurs, dont l’une des victimes visible dans une #vidéo, racontent.

    Les autorités turques ont lancé la répression au début du mois de juillet. Dans une interview publiée le 9 juillet, le ministre de l’intérieur, #Ali_Yerlikaya, a déclaré que la lutte contre l’immigration clandestine était l’une de ses priorités et que la #police d’Istanbul et des 81 provinces de Turquie intensifiait ses efforts pour arrêter et détenir les personnes se trouvant illégalement dans le pays.

    À Istanbul, la police a ainsi entamé le 4 juillet une série d’opérations de #ratissage de soir et de nuit, en se concentrant sur les lieux de sorties et les #espaces_publics. Elle affirme avoir arrêté 3 535 personnes au cours de la première semaine, soupçonnées d’être entrées illégalement en Turquie, d’avoir travaillé sans autorisation ou d’avoir dépassé la durée de validité de leur visa.

    Les vidéos envoyées à la rédaction des Observateurs par des migrants africains vivant en Turquie suggèrent un comportement violent de la part de la police.

    Une vidéo envoyée par des migrants du Sénégal et de Guinée montre la police plaquant au sol un homme africain au milieu d’une foule. Les policiers ne portaient pas d’uniforme, mais des menottes. La victime a demandé son téléphone à plusieurs reprises, ce qui a mis en colère le policier qui le maintenait au sol. Le policier lui a crié dessus et l’a ensuite giflé.

    Dans cette vidéo, envoyée par des migrants africains aux Observateurs de France 24 via WhatsApp et également postée sur Twitter, on voit le propriétaire d’un salon de coiffure sénégalais se faire gifler par un policier turc après avoir été arrêté pour un contrôle d’immigration. L’homme sénégalais a déclaré aux observateurs de France 24 que son permis de séjour était en cours de renouvellement.

    L’incident a eu lieu à Istanbul le mercredi 19 juillet. En utilisant les images disponibles sur Google Maps, notre rédaction a pu déterminer que l’incident s’est produit à l’entrée du centre commercial souterrain. Plusieurs migrants subsahariens vivant à Istanbul ont confirmé l’endroit.

    Le quartier environnant, Aksaray, regorge de magasins de vêtements et d’alimentaire tenus par des Africains.

    "Chaque fois que des policiers me voient, ils me demandent mes papiers"

    La rédaction des Observateurs a réussi à identifier et à contacter l’homme que l’on voit dans la vidéo : il s’agit de Mohamed Preira, un Sénégalais qui s’est installé en Turquie en 2019 et qui possède un salon de coiffure à Aksaray. Il déclare qu’il se rendait à son salon lorsqu’il a été arrêté par la police et avoir assuré aux agents ne pas avoir de permis de séjour sur lui parce qu’il était en cours de renouvellement.

    Ils ont pris mon téléphone et mon argent. Ils m’ont mis dans une voiture et m’ont conduit à un endroit où ils m’ont laissé partir. Eux-mêmes savent qu’ils n’ont pas le droit de m’arrêter. Mais je ne peux même pas porter plainte contre eux.

    J’ai déposé mes documents [pour renouveler mon statut de résident] et on m’a donné un reçu. Je suis en train d’obtenir les documents pour avoir le droit de vivre ici.

    Ce n’est pas la première fois qu’on m’arrête. Chaque fois que des policiers me voient, ils me demandent mes papiers. Mais ces policiers étaient tout simplement racistes. Maintenant, tout mon corps me fait mal.

    J’ai mon propre salon de coiffure à Istanbul. Je paie mon loyer. Mais la situation s’est aggravée, les contrôles sont de plus en plus nombreux. Maintenant, j’envisage de retourner au Sénégal. Vivre dans un autre pays, sans argent, c’est trop dur.

    #Turkey is one of the countries where #refugees are most often subjected to violence, both by society and the authorities.
    This video showing police violence was shared on social media yesterday.
    In #Istanbul, a migrant-refugee from #Africa was beaten and detained by the police.… pic.twitter.com/l4S1UAh2Ld
    — Vedat Yeler (@vedatyeler_) July 14, 2023

    Notre rédaction a reçu de très nombreuses vidéos montrant l’usage de la force par la police. L’une de ces vidéos, également publiée sur Twitter, montre deux policiers en uniforme tenant un migrant africain tandis qu’un troisième policier peut être vu en train de lui pousser la tête vers le sol. Alors qu’ils l’éloignent, le troisième policier se moque apparemment de la victime en lui tapant dans la main.

    Plusieurs migrants africains nous ont déclaré que l’incident avait eu lieu dans le quartier d’Esenyurt à Istanbul. L’imagerie satellite semble confirmer l’endroit, mais nous n’avons pas pu contacter l’homme qui a été arrêté.

    "Nous avons été traités comme des criminels parce que nous n’avons pas les papiers qu’ils refusent de nous donner”

    En novembre 2022, un rapport de Human Rights Watch estimait que les migrants détenus en Turquie sans papiers étaient souvent incarcérés dans des centres de détention surpeuplés, sans accès suffisant à une assistance juridique et à leurs familles.

    "Cédric" (pseudonyme) un Camerounais qui a parlé à notre rédaction de France 24 sous couvert d’anonymat, a été arrêté à Istanbul en décembre 2022 alors qu’il attendait une mise à jour de son statut de résident :

    Nous étions 12 à être détenus dans des chambres prévues pour six personnes. Nous étions censés avoir le droit de parler à nos familles, mais ils ont pris nos téléphones. Les conditions étaient horribles. J’ai vu beaucoup de suicides. Nous avons été traités comme des criminels parce que nous n’avions pas les papiers qu’ils refusaient de nous donner. Ils ne nous permettent pas d’avoir nos propres avocats. Ils ne vous laissent voir que leurs avocats.

    “Cédric” raconte qu’il a été autorisé à quitter le centre au bout de deux mois et qu’on lui a remis un document qui l’autorisait uniquement à vivre à Bartin, une petite ville située à 400 km d’Istanbul. Mais il n’est pas resté : "Il n’y avait pas d’opportunités là-bas et les gens étaient racistes, alors je suis retourné à Istanbul” dit-il.

    "Les migrants de toutes nationalités sont confrontés à de nombreuses violations des droits de l’Homme"

    Contacté, Mahmut Kaçan, un avocat turc spécialisé dans les droits des migrants, affirme que le système d’immigration du pays est devenu plus restrictif au cours des deux dernières années.

    Au cours des deux dernières années, les demandes d’asile n’ont pas été acceptées, que l’on soit un migrant régulier ou irrégulier. Ces dernières années, et pendant les élections [de mai 2023], il y a eu un débat. Le gouvernement actuel et l’opposition affirment qu’ils expulseront tous les réfugiés.

    Les migrants de toutes nationalités sont confrontés à de nombreuses violations des droits de l’Homme. Je reçois des plaintes, mais comme ces migrants ne sont pas correctement enregistrés, ils ne sont pas en mesure de déposer des plaintes et de contacter des ONG.

    https://observers.france24.com/fr/moyen-orient/20230721-turquie-migrants-violence-arrestations

    #migrations #Turquie #répression #asile #réfugiés #racisme_anti-noirs #sans-papiers #rafles

  • #Journal du #Regard : Juillet 2023
    https://liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-juillet-2023

    https://youtu.be/aGyG80J4dhE

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme nous au pouvoir du temps. Dans le silence qui suit la fin du signal de départ. Dans un seul et unique instant. Non pas suites sans principe de (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Paris, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Paris, #Exposition, #Littératube (...)

  • Affaire Hedi : l’un des policiers déjà inquiété dans une enquête sur le tabassage d’une jeune fille | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/310723/affaire-hedi-l-un-des-policiers-deja-inquiete-dans-une-enquete-sur-le-taba

    L’un des quatre policiers mis en examen à Marseille pour des violences à l’encontre de Hedi est déjà apparu dans une information judiciaire relative au tabassage d’Angelina, en 2018. Cet agent, qui avait nié toute implication, n’a pas été poursuivi à l’issue d’investigations plombées par l’absence de vidéos exploitables et le mutisme de la hiérarchie. Mais l’enquête vient d’être rouverte.

    Leur anonymat a jusqu’ici été préservé et toute une profession le protège, plus que jamais. Mais l’identité de l’un des quatre policiers mis en examen dans l’affaire Hedi, jeune homme de 22 ans touché par un tir de LBD à Marseille, puis tabassé et « laissé pour mort »(selon ses termes), mérite pourtant d’être examinée.
    D’après nos informations, David B. est l’une des figures centrales d’une précédente information judiciaire ouverte pour des faits de violences assez similaires, commis en décembre 2018 à Marseille. Une jeune fille de 19 ans, Angelina (plus connue sous le pseudonyme de Maria), avait été gravement blessée par un tir de LBD en marge des manifestations des « gilets jaunes », puis passée à tabac par plusieurs policiers, à ce jour non identifiés par la justice.
    Dans l’affaire Hedi, David B. a pu être identifié, comme ses collègues de la BAC, grâce à l’exploitation d’enregistrements de caméras de #vidéosurveillance de la ville, de celles d’un commerce et d’un lieu de culte, et de #vidéos d’un témoin, d’après les informations recueillies par Mediapart.

    #police #Marseille #anonymat_policier #omerta #revendication_mafieuse #faux_en_écriture_publique #BAC (#Paris)

    • Par ailleurs, des comptes rendus d’opération du 8 décembre 2018 montrent que David B. était présent dans le périmètre où Maria [Angelina] s’est fait agresser, à la même heure. Sur la base de ces éléments, l’Inspection générale de la police nationale (#IGPN) recherche David B. pour l’auditionner. Mais ce dernier s’est envolé pour le Togo, pour une opportune mission militaire d’un an, au bénéfice d’une entreprise privée…

      Particulièrement ciblé, mais non identifié
      Ce n’est que deux ans après les faits, en février 2021, que l’IGPN l’entend enfin. Si David B. confirme avoir été « vêtu de sombre pour ne pas attirer l’attention » le 8 décembre 2018, et s’il confirme n’avoir porté aucun brassard apparent (contrairement à la réglementation), il déclare n’avoir pas du tout souvenir de ce qu’il a fait ce jour-là.
      En même temps, il se dit certain « à 2 500 % » de ne pas avoir porté de casque non réglementaire et nie toute participation aux violences commises contre Angelina. Des déclarations dont se contentera l’IGPN, d’autant que les perquisitions du casier et du domicile de David B., menées en juin 2021, soit deux ans et demi après les faits, demeurent infructueuses.
      Parmi tous les policiers auditionnés dans l’affaire d’Angelina, aucun n’a identifié les auteurs des violences. Les responsables des différentes unités de police présentes ce jour-là ont déclaré ne pas reconnaître les fonctionnaires sur les vidéos. Certains ont même expliqué être dans l’incapacité de localiser leurs propres agents au moment des faits. Et l’IGPN a recueilli leurs déclarations sans interroger ces commissaires, commandants ou majors sur de telles incohérences.
      En définitive, si le nom de David B. apparaît dans la synthèse des investigations menées par l’IGPN, au côté de trois collègues, comme ayant été particulièrement ciblés par les investigations, la « police des polices » ne conclut à aucune identification.
      Et faute de pouvoir formellement identifier les auteurs, le juge d’instruction saisi du dossier ordonne un premier non-lieu en décembre 2020, en concluant malgré tout que les individus qui ont roué de coups Angelina « avaient tous la qualité de fonctionnaires de police ».

      refroidir l’affaire. technique de base utilisable par tout mis en cause, et qui fait partie des raisons de ne pas passer en comparution immédiate, de demander des actes, des expertises, bref, d’allonger par tous moyens la durée qui sépare les faits incriminés d’un jugement éventuel.
      ça marche bien. c’est ainsi que de nombreux voyous, militants, quidams, obtiennent des relaxes ou des peines bien plus légères là où ils auraient été lourdement condamnés.
      sauf impondérable, ça fonctionne d’autant mieux qu’on est du côté du manche.
      par exemple, un flic pourtant mis en cause par ses propres collègues (!) pour avoir étranglé sans raison et sans la tuer une femme enceinte est jugé deux ans après les faits : quatre mois de prison avec sursis https://www.streetpress.com/sujet/1675691675-policier-condamne-etrangle-femme-enceinte-violence-ile-franc

      dans l’affaire Zineb Redouane, 4 ans après, la justice est encore à pied d’oeuvre, rassurez-vous ! elle enquête sur... les services de santé car c’est à l’hosto qu’elle est morte... (à La Timone ou Zineb Redouane est morte, ils ont pris soin de fournir des explications publiques détaillées sur les blessures et les soins prodigués au « miraculé » Hedi)

      grâce à ses collègues dont ceux de l’IGPN, le baqueux parisien de Marseille qui a tabassé Angelina a eu le loisir de prendre une dispo d’un an. lorsqu’il a fini par être « inquiété », il a pu sans peine dire qu’il ne se souvenait de rien.
      au taf, on échange des conseils, on bricole collectivement les PV de façon à ne pas être mis en cause (et éventuellement à gratter des dommages et intérêts).
      les lyncheurs d’Hedi ont tenté bien trop tôt d’appliquer la recette utilisé par leur collègue lyncheur d’Angelina : « on se souvient pas ». car contrairement à ce qui s’était passé pour Angelina, empêchée de porter plainte jusqu’à ce que la vidéosurveillance soit légalement effacée, ainsi que, moins légalement, d’autres éléments, il y a des images de vidéosurveillance à l’appui des dire de la victime et du témoin principal. là ils sont passés au registre « je suis un prisonnier politique, je refuse de collaborer à l’enquête car je ne reconnais pas la légitimité d’une mise en cause de la police ». Mais, d’avoir mixer le scénario, qui contenait déjà des déclarations au moyen desquelles ils comptaient s’en sortir, celui-ci se voit ruiné. Et, malchance encore, ils ne disposent pas de LE avocat spécialisé de leur corporation. Laurent-Fr@nck Lien@rd, qui taffe pour des flics marseillais à l’occasion, doit être assez occupé par la défense de l’assassin de Nahel, Florian Menesplier ...
      Deux flics au trou, ok, c’est inédit, ça les énerve.
      Pas de nouvelles du complice de Florian Menesplier (Nahel). Et dans le cas de Hedi, seul le policier utilisateur du LBD est détenu. Ses collègues, lyncheurs d’un blessé grave, leurs complices sur place (il y a 4 impliqués, et 4 autres présents) contribuent probablement très activement à la mobilisation policière en cours.

      #polar

  • Frères, un film au cœur de la lutte des familles de victimes de la police
    https://manifesto-21.com/freres-ugo-simon-documentaire-les-familles-de-victimes-de-meurtres-pol

    Le meurtre de Nahel s’est récemment ajouté à la longue liste des mort·es de violences policières. Le réalisateur Ugo Simon a suivi 3 frères dans leur combat pour la vérité et la #justice, une lutte portée par de trop nombreuses familles en France. Nous diffusons aujourd’hui son film pour donner un autre éclairage sur l’actualité, une nécessité tant la parole des proches de victimes est peu audible dans le débat public. Le documentaire de 45 minutes est disponible sur Manifesto XXI jusqu’au 4 septembre.

    Mahamadou Camara, Diané Bah et Farid El Yamni ont tous les trois perdu un frère lors d’une intervention policière au cours des quinze dernières années. Ce sont eux qui portent le combat pour que justice soit faite à la mémoire de leur frère disparu et à leur famille endeuillée. Pour son film de fin d’études à la Feimis, le réalisateur Ugo Simon est allé à leur rencontre. Le mouvement Black Lives Matter et l’indignation mondiale suscitée par la mort de George Floyd en 2020 ont convaincu le cinéaste de l’urgence de parler des victimes de la #police en France. 

    A la base de sa démarche cinématographique, il y a une réflexion sur l’usage des images de #violences_policières dans les médias. Quelle alternative proposer aux images chocs pour susciter l’empathie ? Comment restituer de manière complète la violence systémique de ces meurtres ? Les réponses se trouvent dans les mots des frères, dans les images des lieux filmés et dans le non accès aux images de #video-surveillance, quand il en existe. On y comprend le poids de l’absence, la torture de l’attente, et le désespoir causé par l’injustice. Construit en forme de triptyque, le documentaire raconte les détails de chaque meurtre, une narration qui laisse la place à chacun de se livrer, de dire ce que l’assassinat d’un frère leur a fait dans leur chair, tout en faisant ressortir les points communs de ces récits. Aucun n’était préparé pour mener cette lutte et pourtant, tous morts-vivants à jamais en deuil, la mène.

  • La protestation des policiers s’étend au-delà de Marseille, le risque de « la crise de trop » pour Gérald Darmanin


    AUREL

    Les déclarations du directeur de la police nationale, qui a dénoncé l’incarcération d’un membre de la BAC de Marseille mis en cause pour des violences sur un jeune homme, n’ont pas calmé (sic, en chapô une reprise pure et simple de l’"argument" du secrétaire général du syndicat Unité SGP-Police FO) le mouvement, qui s’étend à Toulon, Avignon et Nice et gagne Paris.
    Par Antoine Albertini (qui écrit plus bas "des allégations d’éborgnement" ou "une crise sécuritaire sans précédent et gérée au millimètre, sans bavure ni mort", et son contraire.)

    En quelques heures, le groupe WhatsApp intitulé « Solidarité Collègue », créé en soutien au policier marseillais placé en détention le 21 juillet, a rassemblé près de 4 000 fonctionnaires. « Du jamais-vu, le signe que l’on atteint un point de rupture totale », selon Rudy Manna, porte-parole national du syndicat Alliance. L’incarcération de ce fonctionnaire d’une brigade anticriminalité, mis en cause avec trois de ses collègues pour des violences sur un jeune homme de 21 ans dans la nuit du 1er au 2 juillet, est à l’origine d’un nouvel accès de colère dans la police.

    D’abord circonscrit à Marseille, le mouvement de protestation s’étend désormais à Toulon, Avignon et Nice, où pas moins de 274 policiers étaient hors service lundi 24 juillet. Et il gagne Paris et sa région. Services de jour, de nuit, brigades territoriales de contact ou anticriminalité, les unités spécifiquement affectées à la lutte de terrain contre la délinquance comptent parfois 100 % d’absents en raison de dizaines de dépôts d’arrêt-maladie pour surmenage ou « chocs post-traumatiques » à la suite des émeutes, ou de placements en « code 562 », c’est-à-dire en service minimum « d’attente-pause » dans les commissariats. Dans ce cas, seuls les appels d’urgence au 17, le numéro de police-secours, sont pris en compte. Combien de policiers concernés au total ? Les services de communication du ministère se réfugient dans le silence.

    A Marseille, l’ensemble des fonctionnaires des brigades anti-criminalité nord, centre et sud – les policiers mis en cause sont issus de ces deux dernières brigades – sont indisponibles, tandis que dans certains arrondissements comme le 3e, dans les quartiers nord de la ville, l’intégralité des effectifs de police-secours ont également débrayé. Fait plutôt rare, les enquêteurs de la police judiciaire commencent à rejoindre le mouvement, ainsi que les CRS à Versailles (Yvelines), Cenon (Gironde) ou Deuil-la-Barre (Val-d’Oise), dont les images dos tournés, casques au pied, tournent en boucle sur les réseaux sociaux. (...)

    Les policiers sont d’autant plus remontés que leur collègue marseillais est le deuxième fonctionnaire de police à se retrouver derrière les barreaux en moins d’un mois.

    [...]

    Dans la boucle Whatsapp « Solidarité Collègue », les communiqués de presse des organisations professionnelles ont même été promptement effacés sitôt postés. « C’est bien qu’ils soient à nos côtés, mais notre exaspération dépasse le cadre social », estime un fonctionnaire de police en poste dans le sud de la France. Cette fois, les syndicats ne mènent pas la contestation et le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin se retrouve privé de sa courroie de transmission habituelle avec la base, encartée à plus de 90 %.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/25/policiers-la-protestation-s-etend-au-dela-de-marseille-le-risque-de-la-crise
    https://justpaste.it/bbt6g

    #police #Bac #Marseille

    • Signe de fatigue après des jours et des nuits de tensions, le ministre [de l’Intérieur...], qui veille d’ordinaire à ne jamais froisser les policiers, a provoqué une fameuse bronca après une sortie de route devant la commission des lois du Sénat le 5 juillet : « Je suis à la tête d’un ministère, avait-il alors expliqué, où à part les commissaires de police, ceux que nous recrutons ce sont souvent des enfants de 18, 19, de 20 ans, qui n’ont pas fait de très grandes études. »

      #fatigue #sortie_de_route #grandes_études

      « il y a parfois des questions qu’on peut se poser. »

      https://www.youtube.com/watch?v=lBDv8rL_wiM

      (EDIT : pour comprendre)

      https://invidious.fdn.fr/watch?v=lBDv8rL_wiM

    • Droit au tabassage : de quoi la grève policière contre l’incarcération du policier qui a mutilé Hédi est elle le nom ? - Le Poing
      https://lepoing.net/droit-au-tabassage-de-quoi-la-greve-policiere-contre-lincarceration-du-poli

      Droit au tabassage : de quoi la grève policière contre l’incarcération du policier qui a mutilé Hédi est elle le nom ?
      Crédit photo : Samuel Clauzier

      Depuis l’incarcération d’un des policiers de la Bac Sud de Marseille par un juge d’instruction, une vague d’indignation se répand : des policiers se mettent en arrêt maladie à Marseille, Paris, Avignon… Et le mouvement semble s’étendre – Le Directeur de la Police Nationale, Frédéric Veaux (qui décidément porte bien son nom) et Laurent Nunez, Préfet de Police de Paris s’indignent : un policier, quelque soit le forfait dont il est accusé, ne devrait jamais aller en prison !

      Difficile de ne pas s’indigner devant une revendication aussi radicale : ni plus ni moins que la revendication policière d’un droit au crime raciste et à la ratonnade ! Une grande partie des politiques l’a souligné, et même Emmanuel Macron a rappelé de manière très polie et embarrassée que la loi était censée s’appliquer à tout le monde, y compris aux policiers (ceux-ci étant la seule catégorie sociale que Macron n’écrase pas de son mépris – à se demander pourquoi…)

    • AFFAIRE HEDI À MARSEILLE : CE QUE LES POLICIERS MIS EN CAUSE ONT DIT AUX ENQUÊTEURS DE L’IGPN
      https://www.bfmtv.com/police-justice/affaire-hedi-a-marseille-ce-que-les-policiers-mis-en-cause-ont-dit-aux-enquet

      Avant ce déferrement [devant le proc], ils se sont expliqués devant les enquêteurs de la police des polices. Selon les informations de BFMTV, deux des quatre fonctionnaires ont fini, lors de leur garde à vue, par reconnaître des violences et ont permis d’en savoir un peu plus sur les faits qui se sont déroulés cette nuit-là.

      Mais à l’exception de cette version apportée par les deux agents, « aucun policier ne souhaite collaborer à l’enquête, allant même jusqu’à avoir du mal à s’identifier sur les #vidéos », écrivent les enquêteurs de l’#IGPN.

      Aucun souvenir des faits

      Le policier placé en détention provisoire est le seul porteur de LBD sur les images de #vidéosurveillance. Il a été notamment identifié grâce à son tee-shirt, mais en garde à vue, il a affirmé ne se souvenir de rien, n’avoir rien vu et ne pas se reconnaître sur les images.

      Un autre, identifié lui-aussi grâce à sa tenue vestimentaire, a nié tout fait de violences lors de sa garde à vue, et dit ne pas savoir pourquoi Hedi est tombé au sol. Il dit d’ailleurs n’avoir aucun souvenir des faits. Un troisième assure lui aussi ne pas se souvenir de la scène, et ne pas avoir participé à cette action à ce moment-là. Il refusera même, selon nos informations, d’être pris en photo pour présentation à la victime. Question de sécurité, argue-t-il.

      [...]

      Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Marseille pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique », confiée à l’IGPN. Si ces policiers sont identifiés grâce à leur tenue vestimentaire sur les images de vidéosurveillance de la ville, la cheffe de la BAC n’a signalé dans son rapport à sa hiérarchie aucun incident cette nuit-là, ni aucun usage d’un #LBD. L’enquête se poursuit sous l’égide d’un juge d’instruction.

      tentative d’homicide, en bande, la nuit, mais pas de garde-vue de 96h comme la loi le permet

  • FictionSocio
    https://fictionsocio.fr

    Ce site a été conçu comme une base donnée pédagogique répertoriant des extraits #vidéos permettant d’illustrer des concepts de la sociologie. Chaque extrait vidéo – d’œuvre cinématographique, télévisuelle ou série – est associé à un ou plusieurs concepts sociologiques ou sociologues par le biais d’une notice et de mots-clés. Vous pouvez faire votre recherche en entrant le nom d’un concept ou d’un.e sociologue.

    #sociologie #éducation

  • Des policiers renvoyés devant une cour criminelle pour des violences aggravées et de faux procès-verbaux | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120723/des-policiers-renvoyes-devant-une-cour-criminelle-pour-des-violences-aggra

    Cinq policiers d’une compagnie de Saint-Denis, la CSI 93, ont été renvoyés devant la cour criminelle de Bobigny pour avoir, lors de son interpellation, tabassé un jeune et avoir occulté ces violences en rédigeant de faux procès-verbaux. Un crime passible de 15 ans d’emprisonnement. « Une décision courageuse qui devrait être la règle », commente l’avocat de la victime, Me Yassine Bouzrou.

    [...]

    Les violences commises « sur un homme menotté dans le dos entouré de six policiers dont deux à trois le maintiennent n’apparaissent ni commandées par la légitime défense, ni nécessaires, ni proportionnées à la situation », affirme l’ordonnance de la juge Thépaut, qui relève la circonstance aggravante qu’elles le sont « en réunion, avec l’usage de l’arme, en l’espèce un Taser ». 

    Dans le procès-verbal, « les violences illégitimes reprochées aux policiers sont soit omises (les coups de poing, les deux coups de pied portés à la tête, le coup de genou dans le ventre, l’étranglement dans le camion), soit minimisées (un coup de Taser au lieu de trois) », poursuit le document. 
    « Les mis en examen se sont contentés d’indiquer que ces erreurs et omissions étaient involontaires », résume la juge d’instruction. Plus inquiétant, ces policiers ont pu compter sur le soutien du #parquet de Bobigny, pourtant garant des intérêts de la société, qui a estimé que ces dissimulations doivent être considérées comme des « insuffisances ou approximations du procès-verbal » et doivent être analysées « plutôt comme un manque de rigueur engageant une responsabilité sur le plan administratif » et non comme « une volonté délibérée de dissimuler la réalité des faits ». 
    Le parquet réduit a minima la faute des policiers, jusqu’à ne retenir à l’égard du rédacteur, Kevin C. [seul mis en cause par le proc], que l’erreur concernant l’absence du port de brassard. Une aubaine pour l’avocat du policier, Me Laurent-Franck Lienard ...

    #police #vidéo #CSI_93 #violences_policières #justice #faux_en_écritures_publiques