• German FM hyping China issues during trip to S.Pacific exposes Germany’s deep political divisions
    https://www.globaltimes.cn/page/202405/1311758.shtml


    Héhé, les communistes chinois prononcent une vérité difficile à faire passer en Allemagne : nos verts se comportent désormais comme des extrémistes de droite. Bref, ils ont totalement change de camp. A l’époque de leur fondation à la fin des années 1970 ils étaient de notre côté, là ils ont viré du côté des belliqeux réactionnaires.

    6.5.2024 - German Foreign Minister Annalena Baerbock’s ongoing visit to Australia, New Zealand and Fiji in the South Pacific is a way of balancing the impact of German Chancellor Olaf Scholz’s China trip, which exposed deep political divisions within the German government, said Chinese analysts when commenting on Baerbock’s recent remarks in which she warned against becoming too reliant on China.

    While Scholz recently visited China and reached many positive agreements, Germany’s foreign and economic departments, controlled by the far-right Greens, have been at odds with the Social Democratic Party led by Scholz, especially on China policy, which could affect China-Germany cooperation and hinder Germany’s own economic and social recovery, analysts warned. At the same time, they believe sustainable cooperation remains the dominant factor in China-Germany relations.

    According to a report by the German Press Agency (DPA), Baerbock is setting off on a week-long visit to Australia, New Zealand and Fiji, and is using the trip to send a message to China, the report said.

    During her visit to Australia, which was her first to the country, Baerbock said Germany has overhauled its strategic approach to China to avoid a repeat of the past when the NATO member failed to realize the extent of its economic dependence on Russia, Australian media outlet ABC reported on Sunday.

    Baerbock, who is a Greens politician within Chancellor Scholz’s coalition, said Germany has now developed a comprehensive China policy to diversify its supply chains, while maintaining a strong trade relationship with Beijing, ABC reported.

    Baerbock set off on the South Pacific trip just weeks after Scholz concluded his China trip in April. Analysts said Scholz’s “high-profile” visit to China was a return to the normalcy of bilateral relations.

    It is clear that Baerbock rushed to visit the South Pacific in order to strike a “diplomatic balance” on China policy, Liu Zuokui, a research fellow on European studies at the Chinese Academy of Social Sciences, told the Global Times on Monday.

    Now, more and more people and corporations in the international community are increasingly focusing on and optimistic about China’s market and economic potential, a sentiment shared by Scholz, who aims to lead Germany in developing close cooperation with China, Liu said.

    However, Baerbock and her far-right party are heavily biased in ideology, prioritizing values and security risks over economic cooperation, conflicting with Scholz’s advocacy for pragmatic cooperation with China, Liu noted.

    As a result, cooperation between Germany and China could face various disruptions, something that is supported and welcomed by the US, Liu warned. He noted that the German federal elections next year will be crucial in determining whether the German government can effectively manage these internal political struggles and contradictions.

    “However, we believe that the closeness of business and economic cooperation will always remain the mainstream in China-Germany relations,” Liu stressed.

    Germany has been China’s largest trading partner in Europe for 49 consecutive years, while China has been Germany’s largest global trading partner for eight consecutive years. The facts show that practical cooperation is not just an option, but a necessity.

    Also during Baerbock’s visit to New Zealand on Saturday, the foreign minister did not rule out the possibility of a German frigate crossing the Taiwan Straits, DPA reported.

    According to DPA, German frigate Baden-Württemberg and a supply ship will set off on Tuesday on a training mission to the Pacific lasting several months. The vessels will enter the Pacific Ocean through the Panama Canal and later also cross the South China Sea.

    In 2021, German frigate Bayern took part in maneuvers with allies at the time, but avoided Taiwan during its voyage to the Pacific, DPA reported.

    If the German frigate crosses the Taiwan Straits, it would be a very dangerous and irrational move for China-Germany relations, Chinese analysts warned. They said hyping the Taiwan question will not bring any benefits to Germany, but will only disrupt the normal development of its ties with China and affect Germany’s national interests.

    Politicians like Baerbock are trying to gain domestic votes by hyping up the Taiwan question, as those politicians’ considerations are more focused on personal and party interests rather than their country’s interests, Liu believes.

    If German frigates were to cross the Taiwan Straits, China would likely respond resolutely and forcefully, Liu said.

    #Allemagne #politique #verts #guerre #extrême_droite

  • Electricité : quatre fournisseurs s’allient pour des offres « plus vertes » et relancent le débat sur l’origine de l’énergie – La Tribune
    https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/electricite-quatre-fournisseurs-s-allient-pour-des-offres-plus-vertes-et-r

    EXCLUSIF. Quatre fournisseurs d’énergie (llek, Enercoop, Octopus Energy et Volterres) viennent de former un collectif afin de promouvoir des offres d’électricité « vraiment vertes », dans la jungle du marché de détail. Seulement voilà, leurs positions ne font pas l’unanimité dans le secteur. Au cœur du débat : le fonctionnement des garanties d’origine, ces certificats électroniques servant à prouver qu’une quantité donnée d’énergie renouvelable achetée par un opérateur a bien été produite pour approvisionner un client final.

    Certains fournisseurs d’énergie sont-ils plus vertueux que d’autres ? Alors que le nombre d’offres d’électricité « 100% verte et locale » a explosé ces dernières années, difficile pour le consommateur d’y voir clair au-delà des slogans. Et pour cause, la plupart de ces entreprises ne génèrent pas elles-mêmes le courant qu’elles commercialisent. Or, le système certifiant que l’électricité qu’elles achètent pour un client est bien renouvelable, appelé « garantie d’origine », suscite de vives critiques.

    #paywall

    • L’objectif sera notamment de faire « exister » le label « #VertVolt » de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), destiné à aider les consommateurs à choisir de l’électricité « verte » (sic). Celui-ci repose sur la notion d’ « achat conjoint » : en plus d’acquérir une garantie d’origine sur un marché virtuel, c’est-à-dire un document électronique servant à prouver qu’une quantité donnée d’énergie renouvelable a bien été produite (valant, par exemple, 5 euros le mégawattheure), le fournisseur paie directement auprès du producteur français le volume d’énergie associé à cette garantie d’origine, en plus de celle-ci (à 80 euros le mégawattheure, par exemple). Ce qui permet d’aboutir à une offre de « fourniture verte premium », se targue-t-on chez Enercoop, fondé entre autres par Greenpeace, la Nef et le réseau Biocoop.
      « L’idée est ainsi de ’’coller’’ ce certificat de traçabilité au parc qui l’a émis plutôt que de se limiter à une transaction financière, même si on ne peut pas identifier physiquement la provenance des électrons », explique l’un des membres du collectif. « Ce #label a été mis à mal par certains acteurs qui souhaitent pousser les garanties d’origine uniquement, sans achat conjoint », regrette-t-on chez Ilek.
      Et pour cause, aujourd’hui, le système autorise les opérateurs à se procurer séparément les garanties d’origine mises aux enchères et l’électricité, ce qui « s’apparente à du #greenwashing » selon le site de comparaison des offres Selectra. Concrètement, pour bénéficier de meilleurs tarifs, les fournisseurs peuvent acheter l’énergie sur les marchés de gros, essentiellement composés d’électricité #nucléaire en France et #fossile en Europe, et se procurer ensuite autant de garanties d’origine que la quantité consommée par leurs clients afin de « verdir » leurs offres, explique le courtier.

      https://archive.is/IyOo9

      #électricité #électricité_verte

  • « Le #bien-être est toxique, transformons-le »

    Chaque mois de septembre, nous sommes des millions à nous inscrire dans des cours de fitness ou de relaxation. Prof de yoga et militante, #Camille_Teste imagine un « #bien-être_révolutionnaire ».

    Reporterre — À chaque rentrée, nous sommes nombreuses et nombreux à nous ruer sur les cours de yoga, fitness et autres coachings. Dans votre livre, vous épinglez ce marché du bien-être, « devenu poule aux œufs d’or du #capitalisme ». En quoi le bien-être est-il le « meilleur ami du #néolibéralisme » ?

    Camille Teste — Le système néolibéral nous considère comme des entreprises individuelles à faire fructifier. On nous enjoint donc de nous « auto-optimiser », afin de devenir « la meilleure version de nous-mêmes », via des pratiques de bien-être. Il s’agit d’être en bonne santé, le plus beau et le plus musclé possible, mais aussi — surtout depuis le Covid — le plus spirituellement développé.

    Cette « #auto-optimisation » a deux intérêts : nous pousser à consommer — le #marché du bien-être générerait près de 5 000 milliards de chiffre d’affaires chaque année dans le monde [1] — et nous enfermer dans une forme d’#illusion. Car derrière cette #idéologie, il y a la promesse du #bonheur. Il suffirait de faire du sport, de la méditation et de bien se nourrir pour être heureux. Or résumer le bonheur à une question d’#effort_individuel relève de l’arnaque. La société capitaliste n’est pas structurée pour notre #épanouissement. On peut faire tout le vélo d’appartement qu’on veut, rien n’y fera, nous ne serons pas heureux.

    Vous écrivez : « Face à la planète qui brûle, nous ne savons que faire. Alors, à défaut de changer l’ordre du monde, nous tentons de nous changer nous-mêmes. » Autrement dit, le néolibéralisme se servirait du bien-être pour évacuer la crise climatique.

    Tout à fait. Le monde est en train de s’écrouler : croire qu’on va régler les grands problèmes du XXIe siècle à coups de pratiques de développement personnel, c’est faux et dangereux. Surtout, ça nous détourne de l’#engagement et de l’#organisation_collective.

    « Un bien-être révolutionnaire favorise les #luttes »

    C’est pour ça que les milieux de gauche et militants regardent avec une très grande méfiance les pratiques de bien-être. Je trouve ça dommage, il me semble qu’elles pourraient nous apporter beaucoup, si elles étaient faites autrement. Le bien-être est ringard, inefficace et toxique ? Transformons-le !

    Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain…

    Oui, les pratiques de bien-être ont tout un tas de #vertus dont il serait dommage de se passer dans la construction d’un autre monde. Elles sont avant tout des pratiques de « #care » [#prendre_soin], et permettent de créer des espaces de douceur, d’attention à l’autre, de soin, où l’on accueille les vulnérabilités. Ce sont aussi des espaces où l’on se sent légitimes à déposer les armes, à se reposer, à ne rien faire, à cultiver le non agir.

    À quoi pourrait ressembler un bien-être révolutionnaire ?

    Ce serait un bien-être qui favorise l’#émancipation_individuelle. Pas juste pour maigrir, être efficace au travail ou pour nous faire accepter la crise climatique. Les pratiques de bien-être peuvent nous libérer, nous faire ressentir plus de #plaisir, plus de puissance dans nos corps…

    Un bien-être révolutionnaire favorise aussi les luttes. Comment faire dans un cours de fitness pour sortir des discours individualisant, pour avoir un discours plus collectif, politique ? Par exemple, plutôt que de rappeler, à l’approche de l’été, l’importance de « se donner à fond pour passer l’épreuve du maillot », on pourrait parler patriarcat et injonction à la minceur.

    Que peuvent apporter les pratiques de bien-être aux luttes ?

    Dans les milieux militants, on s’épuise vite et on reste dans une forme d’#hyperproductivisme chère au capitalisme. Le #burn-out_militant est une réalité : on ne peut pas passer tout son temps à lutter ! Quand un ou une athlète prépare les Jeux olympiques, elle ne fait pas que courir et s’entraîner. Il faut aussi dormir, se relâcher. De la même manière, il est essentiel dans nos luttes d’avoir des espaces de #repos. Toutes les pratiques qui visent la pause, le silence, le non agir — comme le yoga, la méditation, la retraite silencieuse, la sieste, la marche — me semble ainsi intéressantes à explorer.

    Les pratiques de bien-être créent aussi du #commun, du #lien : s’entraider, prendre plaisir à être en groupe, être attentif aux autres, apprendre à communiquer ses besoins, expliciter ses limites. Tous ces outils sont utiles pour des milieux militants qui peuvent être toxiques, où l’on peut vite s’écraser, ne pas s’écouter.

    Certaines #pratiques_corporelles permettent aussi de développer l’intelligence du corps. Ce sont des pratiques de #puissance. Personnellement, depuis que mon corps est assez fort, je ne marche plus devant un groupe de mecs de la même manière ; je me sens davantage capable d’aller en manif, de faire en sorte que mon #corps se frotte aux difficultés. Attention, ça ne veut pas dire que si on fait tous de la muscu, on pourra faire un énorme blocage d’autoroute ! Mais ça peut aider.

    Enfin, il y a aussi une question de #projet_politique. Comment donner envie aux gens de nous rejoindre, d’adhérer ? Un projet à la dure ne va pas convaincre les gens : le côté sacrificiel du #militantisme, ça ne donne pas envie. Il faut une place pour la #joie, le soin.

    Le bien-être, tel qu’il est transmis actuellement, est fait pour les classes dominantes (blanches, riches, valides). Peut-on le rendre plus accessible ?

    Le bien-être est aujourd’hui un produit, une #marchandise, que l’on vend en particulier aux classes moyennes et supérieures. Pourtant, nombre de choses qui nous font du bien ne sont pas forcément des choses chères : faire des siestes, être en famille, mettre de la musique dans son salon pour danser ou marcher dehors.

    Les espaces de bien-être sont très normés du point de vue du corps, avec des conséquences très directes : il est par exemple difficile pour les personnes se sentant grosses de venir dans ces lieux où elles peuvent se sentir jugées. On peut y remédier, en formant les praticiens, en adaptant les espaces : les salles de yoga où l’on considère qu’un mètre carré par personne suffit ne sont pas adéquates. Des flyers montrant des femmes blondes minces dans des positions acrobatiques peuvent être excluants.

    Il s’agit aussi de penser la question de l’#appropriation_culturelle : les pratiques de bien-être piochent souvent dans tout plein de rites culturels sans les comprendre. Il faudrait interroger et comprendre le sens de ce qu’on fait, et les conséquences que cela peut avoir. La diffusion à grande échelle de la cérémonie de l’ayahuasca [une infusion à des fins de guérison] a par exemple profondément transformé ce rite en Amérique latine.

    Vous expliquez que les pratiques de bien-être pourraient nous aider à « décoloniser nos corps » du capitalisme. Comment ?

    Le capitalisme ne nous valorise que dans l’hyperaction, dans l’hyperactivité. Cela crée des réflexes en nous : restez une demi-journée sans rien faire dans votre canapé, et sentez monter l’angoisse ou la culpabilité ! De la même manière, le système patriarcal crée des réflexes chez les femmes, comme celui de rentrer notre ventre pour avoir l’air plus mince par exemple.

    Observer nos pensées, nos angoisses, nos réactions, ralentir ou ne rien faire… sont autant de méthodes qui peuvent nous aider à décoloniser nos corps. Prendre conscience des fonctionnements induits par le système pour ensuite pouvoir choisir de les changer. Ça aussi, c’est révolutionnaire !

    https://reporterre.net/Le-bien-etre-est-toxique-transformons-le
    #développement_personnel #business

  • Fermes, coopératives... « En #Palestine, une nouvelle forme de #résistance »

    Jardins communautaires, coopératives... En Cisjordanie et à Gaza, les Palestiniens ont développé une « #écologie_de_la_subsistance qui n’est pas séparée de la résistance », raconte l’historienne #Stéphanie_Latte_Abdallah.

    Alors qu’une trêve vient de commencer au Proche-Orient entre Israël et le Hamas, la chercheuse Stéphanie Latte Abdallah souligne les enjeux écologiques qui se profilent derrière le #conflit_armé. Elle rappelle le lien entre #colonisation et #destruction de l’#environnement, et « la relation symbiotique » qu’entretiennent les Palestiniens avec leur #terre et les êtres qui la peuplent. Ils partagent un même destin, une même #lutte contre l’#effacement et la #disparition.

    Stéphanie Latte Abdallah est historienne et anthropologue du politique, directrice de recherche au CNRS (CéSor-EHESS). Elle a récemment publié La toile carcérale, une histoire de l’enfermement en Palestine (Bayard, 2021).

    Reporterre — Comment analysez-vous à la situation à #Gaza et en #Cisjordanie ?

    Stéphanie Latte Abdallah — L’attaque du #Hamas et ses répercussions prolongent des dynamiques déjà à l’œuvre mais c’est une rupture historique dans le déchaînement de #violence que cela a provoqué. Depuis le 7 octobre, le processus d’#encerclement de la population palestinienne s’est intensifié. #Israël les prive de tout #moyens_de_subsistance, à court terme comme à moyen terme, avec une offensive massive sur leurs conditions matérielles d’existence. À Gaza, il n’y a plus d’accès à l’#eau, à l’#électricité ou à la #nourriture. Des boulangeries et des marchés sont bombardés. Les pêcheurs ne peuvent plus accéder à la mer. Les infrastructures agricoles, les lieux de stockage, les élevages de volailles sont méthodiquement démolis.

    En Cisjordanie, les Palestiniens subissent — depuis quelques années déjà mais de manière accrue maintenant — une forme d’#assiègement. Des #cultures_vivrières sont détruites, des oliviers abattus, des terres volées. Les #raids de colons ont été multipliés par deux, de manière totalement décomplexée, pour pousser la population à partir, notamment la population bédouine qui vit dans des zones plus isolées. On assiste à un approfondissement du phénomène colonial. Certains parlent de nouvelle #Nakba [littéralement « catastrophe » en Arabe. Cette expression fait référence à l’exode forcé de la population palestinienne en 1948]. On compte plus d’1,7 million de #déplacés à Gaza. Où iront-ils demain ?

    « Israël mène une #guerre_totale à une population civile »

    Gaza a connu six guerres en dix-sept ans mais il y a quelque chose d’inédit aujourd’hui, par l’ampleur des #destructions, le nombre de #morts et l’#effet_de_sidération. À défaut d’arriver à véritablement éliminer le Hamas – ce qui est, selon moi, impossible — Israël mène une guerre totale à une population civile. Il pratique la politique de la #terre_brûlée, rase Gaza ville, pilonne des hôpitaux, humilie et terrorise tout un peuple. Cette stratégie a été théorisée dès 2006 par #Gadi_Eizenkot, aujourd’hui ministre et membre du cabinet de guerre, et baptisée « la #doctrine_Dahiya », en référence à la banlieue sud de Beyrouth. Cette doctrine ne fait pas de distinction entre #cibles_civiles et #cibles_militaires et ignore délibérément le #principe_de_proportionnalité_de_la_force. L’objectif est de détruire toutes les infrastructures, de créer un #choc_psychologique suffisamment fort, et de retourner la population contre le Hamas. Cette situation nous enferme dans un #cycle_de_violence.

    Vos travaux les plus récents portent sur les initiatives écologiques palestiniennes. Face à la fureur des armes, on en entend évidemment peu parler. Vous expliquez pourtant qu’elles sont essentielles. Quelles sont-elles ?

    La Palestine est un vivier d’#innovations politiques et écologiques, un lieu de #créativité_sociale. Ces dernières années, suite au constat d’échec des négociations liées aux accords d’Oslo [1] mais aussi de l’échec de la lutte armée, s’est dessinée une #troisième_voie.

    Depuis le début des années 2000, la #société_civile a repris l’initiative. Dans de nombreux villages, des #marches et des #manifestations hebdomadaires sont organisées contre la prédation des colons ou pour l’#accès_aux_ressources. Plus récemment, s’est développée une #économie_alternative, dite de résistance, avec la création de #fermes, parfois communautaires, et un renouveau des #coopératives.

    L’objectif est de reconstruire une autre société libérée du #néolibéralisme, de l’occupation et de la #dépendance à l’#aide_internationale. Des agronomes, des intellectuels, des agriculteurs, des agricultrices, des associations et des syndicats de gauche se sont retrouvés dans cette nouvelle forme de résistance en dehors de la politique institutionnelle. Une jeune génération a rejoint des pionniers. Plutôt qu’une solution nationale et étatique à la colonisation israélienne — un objectif trop abstrait sur lequel personne n’a aujourd’hui de prise — il s’agit de promouvoir des actions à l’échelle citoyenne et locale. L’idée est de retrouver de l’#autonomie et de parvenir à des formes de #souveraineté par le bas. Des terres ont été remises en culture, des #fermes_agroécologiques ont été installées — dont le nombre a explosé ces cinq dernières années — des #banques_de_semences locales créées, des modes d’#échange directs entre producteurs et consommateurs mis en place. On a parlé d’« #intifada_verte ».

    Une « intifada verte » pour retrouver de l’autonomie

    Tout est né d’une #prise_de_conscience. Les #territoires_palestiniens sont un marché captif pour l’#économie israélienne. Il y a très peu de #production. Entre 1975 et 2014, la part des secteurs de l’agriculture et de l’#industrie dans le PIB a diminué de moitié. 65 % des produits consommés en Cisjordanie viennent d’Israël, et plus encore à Gaza. Depuis les accords d’Oslo en 1995, la #production_agricole est passée de 13 % à 6 % du PIB.

    Ces nouvelles actions s’inscrivent aussi dans l’histoire de la résistance : au cours de la première Intifada (1987-1993), le #boycott des taxes et des produits israéliens, les #grèves massives et la mise en place d’une économie alternative autogérée, notamment autour de l’agriculture, avaient été centraux. À l’époque, des #jardins_communautaires, appelés « les #jardins_de_la_victoire » avait été créés. Ce #soulèvement, d’abord conçu comme une #guerre_économique, entendait alors se réapproprier les #ressources captées par l’occupation totale de la Cisjordanie et de la #bande_de_Gaza.

    Comment définiriez-vous l’#écologie palestinienne ?

    C’est une écologie de la subsistance qui n’est pas séparée de la résistance, et même au-delà, une #écologie_existentielle. Le #retour_à_la_terre participe de la lutte. C’est le seul moyen de la conserver, et donc d’empêcher la disparition totale, de continuer à exister. En Cisjordanie, si les terres ne sont pas cultivées pendant 3 ou 10 ans selon les modes de propriété, elles peuvent tomber dans l’escarcelle de l’État d’Israël, en vertu d’une ancienne loi ottomane réactualisée par les autorités israéliennes en 1976. Donc, il y a une nécessité de maintenir et augmenter les cultures, de redevenir paysans, pour limiter l’expansion de la #colonisation. Il y a aussi une nécessité d’aller vers des modes de production plus écologiques pour des raisons autant climatiques que politiques. Les #engrais et les #produits_chimiques proviennent des #multinationales via Israël, ces produits sont coûteux et rendent les sols peu à peu stériles. Il faut donc inventer autre chose.

    Les Palestiniens renouent avec une forme d’#agriculture_économe, ancrée dans des #savoir-faire_ancestraux, une agriculture locale et paysanne (#baladi) et #baaliya, c’est-à-dire basée sur la pluviométrie, tout en s’appuyant sur des savoirs nouveaux. Le manque d’#eau pousse à développer cette méthode sans #irrigation et avec des #semences anciennes résistantes. L’idée est de revenir à des formes d’#agriculture_vivrière.

    La #révolution_verte productiviste avec ses #monocultures de tabac, de fraises et d’avocats destinée à l’export a fragilisé l’#économie_palestinienne. Elle n’est pas compatible avec l’occupation et le contrôle de toutes les frontières extérieures par les autorités israéliennes qui les ferment quand elles le souhaitent. Par ailleurs, en Cisjordanie, il existe environ 600 formes de check-points internes, eux aussi actionnés en fonction de la situation, qui permettent de créer ce que l’armée a nommé des « #cellules_territoriales ». Le #territoire est morcelé. Il faut donc apprendre à survivre dans des zones encerclées, être prêt à affronter des #blocus et développer l’#autosuffisance dans des espaces restreints. Il n’y a quasiment plus de profondeur de #paysage palestinien.

    « Il faut apprendre à survivre dans des zones encerclées »

    À Gaza, on voit poindre une #économie_circulaire, même si elle n’est pas nommée ainsi. C’est un mélange de #débrouille et d’#inventivité. Il faut, en effet, recycler les matériaux des immeubles détruits pour pouvoir faire de nouvelles constructions, parce qu’il y a très peu de matériaux qui peuvent entrer sur le territoire. Un entrepreneur a mis au point un moyen d’utiliser les ordures comme #matériaux. Les modes de construction anciens, en terre ou en sable, apparaissent aussi mieux adaptés au territoire et au climat. On utilise des modes de production agricole innovants, en #hydroponie ou bien à la #verticale, parce que la terre manque, et les sols sont pollués. De nouvelles pratiques énergétiques ont été mises en place, surtout à Gaza, où, outre les #générateurs qui remplacent le peu d’électricité fournie, des #panneaux_solaires ont été installés en nombre pour permettre de maintenir certaines activités, notamment celles des hôpitaux.

    Est-ce qu’on peut parler d’#écocide en ce moment ?

    Tout à fait. Nombre de Palestiniens emploient maintenant le terme, de même qu’ils mettent en avant la notion d’#inégalités_environnementales avec la captation des #ressources_naturelles par Israël (terre, ressources en eau…). Cela permet de comprendre dans leur ensemble les dégradations faites à l’#environnement, et leur sens politique. Cela permet aussi d’interpeller le mouvement écologiste israélien, peu concerné jusque-là, et de dénoncer le #greenwashing des autorités. À Gaza, des #pesticides sont épandus par avion sur les zones frontalières, des #oliveraies et des #orangeraies ont été arrachées. Partout, les #sols sont pollués par la toxicité de la guerre et la pluie de #bombes, dont certaines au #phosphore. En Cisjordanie, les autorités israéliennes et des acteurs privés externalisent certaines #nuisances_environnementales. À Hébron, une décharge de déchets électroniques a ainsi été créée. Les eaux usées ne sont pas également réparties. À Tulkarem, une usine chimique considérée trop toxique a été également déplacée de l’autre côté du Mur et pollue massivement les habitants, les terres et les fermes palestiniennes alentour.

    « Il existe une relation intime entre les Palestiniens et leur environnement »

    Les habitants des territoires occupés, et leur environnement — les plantes, les arbres, le paysage et les espèces qui le composent — sont attaqués et visés de manière similaire. Ils sont placés dans une même #vulnérabilité. Pour certains, il apparaît clair que leur destin est commun, et qu’ils doivent donc d’une certaine manière résister ensemble. C’est ce que j’appelle des « #résistances_multispécifiques », en écho à la pensée de la [philosophe féministe étasunienne] #Donna_Haraway. [2] Il existe une relation intime entre les Palestiniens et leur environnement. Une même crainte pour l’existence. La même menace d’#effacement. C’est très palpable dans le discours de certaines personnes. Il y a une lutte commune pour la #survie, qui concerne autant les humains que le reste du vivant, une nécessité écologique encore plus aigüe. C’est pour cette raison que je parle d’#écologisme_existentiel en Palestine.

    Aujourd’hui, ces initiatives écologistes ne sont-elles pas cependant menacées ? Cet élan écologiste ne risque-t-il pas d’être brisé par la guerre ?

    Il est évidemment difficile d’exister dans une guerre totale mais on ne sait pas encore comment cela va finir. D’un côté, on assiste à un réarmement des esprits, les attaques de colons s’accélèrent et les populations palestiniennes en Cisjordanie réfléchissent à comment se défendre. De l’autre côté, ces initiatives restent une nécessité pour les Palestiniens. J’ai pu le constater lors de mon dernier voyage en juin, l’engouement est réel, la dynamique importante. Ce sont des #utopies qui tentent de vivre en pleine #dystopie.

    https://reporterre.net/En-Palestine-l-ecologie-n-est-pas-separee-de-la-resistance
    #agriculture #humiliation #pollution #recyclage #réusage #utopie

    • La toile carcérale. Une histoire de l’enfermement en Palestine

      Dans les Territoires palestiniens, depuis l’occupation de 1967, le passage par la prison a marqué les vécus et l’histoire collective. Les arrestations et les incarcérations massives ont installé une toile carcérale, une détention suspendue. Environ 40 % des hommes palestiniens sont passés par les prisons israéliennes depuis 1967. Cet ouvrage remarquable permet de comprendre en quoi et comment le système pénal et pénitentiaire est un mode de contrôle fractal des Territoires palestiniens qui participe de la gestion des frontières. Il raconte l’envahissement carcéral mais aussi la manière dont la politique s’exerce entre Dedans et Dehors, ses effets sur les masculinités et les féminités, les intimités. Stéphanie Latte Abdallah a conduit une longue enquête ethnographique, elle a réalisé plus de 350 entretiens et a travaillé à partir d’archives et de documents institutionnels. Grâce à une narration sensible s’apparentant souvent au documentaire, le lecteur met ses pas dans ceux de l’auteure à la rencontre des protagonistes de cette histoire contemporaine méconnue.

      https://livres.bayard-editions.com/livres/66002-la-toile-carcerale-une-histoire-de-lenfermement-en-pal
      #livre

  • Historiker Moshe Zuckermann : Annalena Baerbock „ist schlicht und ergreifend keine Israelin“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/historiker-moshe-zuckermann-baerbock-ist-schlicht-und-ergreifend-ke

    La plupart des politiciennes allemandes passe actuellement par une crise de philosemitisme obsessionnel. Un cas grave de cet état d’esprit est la ministre des affaires étrangères allemande qui a déclaré en public qu’elle était israëlienne. Le professeur de l’université de Tel Aviv Moshe Zuckermann explique pourquoi en réalité elle est ni juive ni citoyenne de l’état hébreux.

    18.10.2023 von Ramon Schack - „In diesen Tagen sind wir alle Israelis“, erklärte Annalena Baerbock bei ihrem Israel-Besuch. Moshe Zuckermann erzürnt solche „fremdbestimmte Israelsolidarität“.

    Prof. Dr. Moshe Zuckermann, Soziologe, Professor für Geschichte und Philosophie an der Universität in Tel Aviv, polemisiert in seinen Büchern gegen die inflationäre Verwendung des Begriffes „Antisemitismus“ in Deutschland und die von ihm dadurch diagnostizierte Methode, Kritik an der israelischen Politik zu diskreditieren. Zuckermann gilt als scharfer Kritiker der israelischen Politik und Gesellschaft. Leidenschaftlich plädiert er für eine Konföderation zwischen Israel und einem unabhängigen Staat Palästina als langfristige Lösung des Konflikts. Das Interview führt Ramon Schack.

    Herr Zuckermann, in den Morgenstunden des 7. Oktober wurde Israel von einem der schwersten Terroranschläge seiner Geschichte heimgesucht. In den folgenden Kommentaren wurden Analogien bemüht, wie „Israels Nine-Eleven“, „Israels Pearl Harbour“, oder gar an die Überfälle auf jüdische Siedlungen im Jischuw – also der jüdischen Gemeinschaften in Palästina vor der Staatsgründung – erinnert. Flankiert von dem offenkundigen Versagen der Geheimdienste, wird aber überwiegend die Tragödie vom Beginn des Jom-Kippur-Krieges 1973 als Vergleich bemüht. Würden Sie dieser Sichtweise zustimmen?

    Ich stimme Ihrer Sichtweise zu, nicht der Analogie zum Jom-Kippur-Krieg von 1973. Zwar ist Israel wie auch damals überrascht worden, und ähnlich wie damals haben die Armee (vor allem der Geheimdienst) und die Politik anfangs versagt. Aber Israel ist diesmal – bei aller unsäglichen Leiderfahrung und Monstrosität der Exzesse – nicht in seiner Existenz bedroht gewesen. Ganz anders war es im Oktober 1973: Israel war damals in seiner Existenz bedroht, und zwar so sehr, dass selbst ein Moshe Dayan am zweiten Tag nach Ausbruch des Krieges in Panik geriet, die Amerikaner eine Luftbrücke von Waffen für Israel einrichteten, und die 6. Flotte der Amerikaner im Mittelmeer in Bereitschaft gestellt worden ist. Damals musste Israel gegen zwei starke Armeen kämpfen (die Armeen Ägyptens und Syriens). Diesmal handelt es sich um eine zwar erstaunlich gut trainierte und agierende militärische Formation, die aber mitnichten vergleichbar ist mit großen staatlichen Armeen – schon gar nicht mit der mächtigen Armee Israels.

    Für innen- und außenpolitische Beobachter ist das Scheitern der israelischen Geheimdienste erstaunlich. Auffällig ist hierbei, dass die Sicherheitssysteme unerwartet und offensichtlich zur gleichen Zeit ausgefallen waren. Haben Sie eine Erklärung dafür?

    Für mich (und nicht nur für mich) erklärt sich das aus der Prädominanz dessen, was man in Israel (schon beim 1973er-Krieg) die „Konzeption“ nennt, nämlich eine vorgefasste Einschätzung, die zur Doktrin gerinnt. So wie man beim Jom-Kippur-Krieg der Konzeption anhaftete, dass weder von Ägypten noch von Syrien eine Attacke zu erwarten sei, so hielt man sich diesmal an der Konzeption, dass die Hamas kein Interesse an einem Waffengang habe. Und sobald sich die Konzeption eingefräst und verfestigt hat, werden die relevanten Institutionen (auch aus Überheblichkeit) blind, gleichsam „immun“ gegen Informationen, die dieser Konzeption widersprechen. Es tritt eine fatale Nonchalance ein.

    Der Terror traf Israel zu einem Zeitpunkt, in dem die Protestbewegung – die Israels gesellschaftliche Opposition in den letzten Monaten prägte – das innenpolitische Klima dominierte. Welche Auswirkungen wird der Massenmord an Zivilisten durch die Hamas auf das innenpolitische Klima haben? Wird sich der Rechtsruck weiter verstärken, oder könnte das Gegenteil der Fall sein?

    Das ist keine Frage, die ich mit Bestimmtheit beantworten kann. Zurzeit ist die Protestbewegung erlahmt. Es war in Israel schon immer so, dass wenn ein Krieg ausbricht, innere Konflikte vertagt werden. Die äußere Bedrohung schafft eine innere Konsolidierung, die einzig dazu beitragen soll, den Krieg zu gewinnen. Deshalb werden auch kritische Analysen und Kommentare öffentlich geahndet oder zumindest verschoben. Wie es dann nach Beendigung des Krieges aussieht, kann nicht prinzipiell vorhergesagt werden: Wenn der Sieg im Krieg Errungenschaften zu verzeichnen hat (etwa im aktuellen Fall die Eliminierung der Hamas), mag das den größten Teil der Bevölkerung so begeistern, dass man die ursprüngliche Opposition aufgibt. Aber es ist mitnichten auszuschließen, dass man dann erst recht die ursprünglich Schuldigen an der Katastrophe zur Rechenschaft wird ziehen wollen – etwa mit einer staatlichen Untersuchungskommission. So war es nach dem Jom-Kippur-Krieg, als eine riesige Protestbewegung entstand, die zum Sturz der regierenden Arbeitspartei führte. Ich hoffe, dass es auch diesmal der Fall sein wird, weiß aber nicht, ob dem so sein wird.

    Sie selbst haben seit Jahren die Besatzungspolitik Ihrer Regierung massiv kritisiert. Fühlen Sie sich angesichts der Ereignisse der letzten Tage eher bestätigt oder haben Sie sich vielleicht auch Illusionen hingegeben, bezüglich der politischen Absicht der Hamas?

    Über die politische Absicht der Hamas habe ich mir noch nie Illusion gemacht. Konnte ich auch gar nicht – sie hat stets hervorgehoben, was sie will: die Eliminierung des Staates Israel. Allerdings war Hamas immer flexibler, als die von ihr vertretene Doktrin, und es gab ja auch eine israelische Interaktion mit ihr, welche die Realität vorschrieb: de facto hat die Hamas, über ihre militärischen Ambitionen hinaus, den Gazastreifen (zwei Millionen Palästinenser) zu verwalten. Die Frage der Besatzung, mithin des Konflikts mit den Palästinensern, bemisst sich für mich nicht nur am Stand der Dinge bei der Hamas. Es gibt ja auch die PLO. Aber das war es ja – Israel hat immer gerade auf das Ausspielen der Hamas gegen die PLO gesetzt, um ja eine Lösung des Konflikts im Sinne der Zweistaatenlösung zu verhindern. An dieser Grundeinsicht haben auch die Ereignisse der letzten Tage nichts geändert.

    „Israel brauche die Hamas und die Hamas brauche Netanjahu“, haben Sie vor rund zwei Jahren in einem Interview geäußert. Sehen Sie das immer noch so?

    Selbstverständlich sehe ich das immer noch so. Israel war Geburtshelfer der Hamas, und Netanjahu hat nachgerade die Doktrin geprägt, dass er die Hamas erhalten möchte, weil sie ihm die Verhinderung der Gründung eines palästinensischen Staates garantiere. Er hat in dieser Hinsicht stets die PLO für die eigentliche politische Bedrohung Israels erachtet. Dass es nun zum Fiasko gekommen ist und die Hamas eventuell untergehen wird (was noch nicht ausgemacht ist), war gewiss nicht sein Plan; er hat das nicht gewollt. Aber schauen Sie, welche Ironie hier im Spiel ist: Selbst der Untergang der Hamas kommt Netanjahu zupass – er wird ihn vielleicht vor gerichtlicher Verurteilung „retten“. Selbst in ihrem Untergang kann er die Hamas gebrauchen.

    In Deutschland wird dieser Tage viel über Antisemitismus berichtet, vor allem mit Blick auf pro-palästinensische Demonstrationen. Sie selbst, als israelischer Staatsbürger und Jude, wurden schon in Deutschland von Deutschen des Antisemitismus beschuldigt. Werden die Begriffe „Juden“, „Zionismus“, „Israel“ und „Antisemitismus“ in der deutschen Öffentlichkeit verwechselt oder gar falsch verwendet?

    Das ist gelinde ausgedrückt. Ich kann nur wiederholen, was ich in Deutschland schon seit Jahren (offenbar vergeblich) zu erklären versuche: Juden, Zionisten und Israel sind mitnichten identische Kategorien, und sei’s, weil nicht alle Juden Zionisten sind, nicht alle Zionisten Israelis, und nicht alle Israelis Juden. Und weil Juden, Zionisten und Israel nicht gleichzusetzen sind, sind auch (negativ gewendet) Antisemitismus, Antizionismus und Israelkritik voneinander zu unterscheiden. Man kann Zionist sein und dennoch Israel kritisieren. Man kann Jude sein, ohne dem Zionismus anzuhängen. Man muss nicht antisemitisch sein, um sich gegen den Zionismus zu stellen und Israel für seine Politik zu kritisieren. Wohl kann ein Israelkritiker auch antisemitisch sein, aber das besagt nicht, dass da ein zwingender Kausalzusammenhang zwischen beiden Kategorien besteht. „Israelbezogener Antisemitismus“ ist primär ein Slogan, um legitime und notwendige Israelkritik zu verhindern, nicht um Antisemitismus zu bekämpfen.

    „Wir sind alle Israelis in diesen Tagen!“, äußerte die deutsche Außenministerin Annalena Baerbock. Wie empfinden Sie diese Worte, als israelischer und deutscher Staatsbürger?

    Es gibt wenige Sachen, die mich politisch und kulturell mehr aufbringen, als derlei erborgtes Judentum bzw. fremdbestimmte Israelsolidarität. Denn nicht nur kann es Frau Baerbock drehen und wenden, wie sie will – sie ist schlicht und ergreifend keine Israelin (weder in „diesen Tagen“ noch sonst wann), und es ist nicht klar, wer dieses ominöse „Wir“ sein soll, in dessen Namen sie spricht. Wenn schon wir Israelis kaum in der Lage sind, uns alle unter einen Hut zu bringen, dann nimmt sich der generalisierende Spruch der deutschen Politikerin wie hohles Gerede aus. Zu fragen wäre zudem, wenn Solidarität mit einer kollektiven Leiderfahrung ausgedrückt werden soll, wann die deutsche Außenministerin ein vergleichbares Mitgefühl mit den Palästinensern bekundet hat, die unter den Israelis seit Jahrzehnten (übrigens auch „in diesen Tagen“) Schlimmstes erleiden. Die Tragik des Nahost-Konflikts darf nicht zu populistischen Parolen verkommen.

    Das ist ein Beitrag, der im Rahmen unserer Open-Source-Initiative eingereicht wurde. Mit Open Source gibt der Berliner Verlag freien Autorinnen und Autoren sowie jedem Interessierten die Möglichkeit, Texte mit inhaltlicher Relevanz und professionellen Qualitätsstandards anzubieten. Ausgewählte Beiträge werden veröffentlicht und honoriert.

    #Israël #Allemagne #Palestine #politique #verts #philosemitisme #wtf

  • Grünen-Chef im ZDF : Nouripour für Begrenzung von Zuwanderung
    https://www.zdf.de/nachrichten/politik/migration-asyl-nouripour-gruene-100.html

    So sieht’s aus.

    1.10.2013 von Dominik Rzepka - Grünen-Chef Omid Nouripour spricht sich für die Begrenzung von Zuwanderung aus. Deutschland brauche Rückführungen und eine Steuerung bei der Migration, sagt Nouripour im ZDF.

    Der Co-Vorsitzende der Grünen, Omid Nouripour, beklagt eine Überforderung bei der Aufnahme von Geflüchteten in Deutschland. Nouripour sagt der ZDF-Sendung „Berlin direkt“: „Wir sehen, dass die Realität sich ändert. Wir sehen, dass beispielsweise in vielen Kommunen die Belastungsgrenze erreicht ist.“

    Es brauche jetzt mehr Geld für die Kommunen und schnellere Asylverfahren. Außerdem sprach sich Nouripour für eine Steuerung der Migration aus sowie Rückführungen und Migrationsabkommen. Nouripor sagt:

    Wenn wir Steuerung sagen, dann wird es natürlich zu Begrenzung führen. Das ist eine Binsenweisheit. Wer keine Begrenzung will, keine Steuerung will, der sagt, dass die Grenzen geöffnet werden sollen, das ist ja nicht die Realität.

    Muss Zuwanderung begrenzt werden? Bei den Grünen lehnen das viele kategorisch ab. Vizekanzler Habeck fordert: Man müsse nun die Wirklichkeit annehmen.

    Nouripour für sofortige Arbeitserlaubnis

    Nouripour fordert außerdem, dass Geflüchtete sofort in Deutschland arbeiten dürfen. Der Arbeitsmarkt sei schon immer der wichtigste Integrationsmotor gewesen. „Wir müssen die Leute in Arbeit bringen“, so der Grünen-Chef. Das werde auch laufend von der Wirtschaft gefordert.

    Kapazitäten seien nicht vorhanden, die Integration von Flüchtlingen funktioniere gerade nicht, sagt Matthias Schimpf, Grünen-Beigeordneter im Kreis Bergstraße.

    Hilferufe aus der Praxis

    Das Thema ist für die Grünen schwierig. Begrenzung von Migration entspricht nicht unbedingt der grünen DNA. Aus der Praxis kommen aber auch von Grünen Hilferufe. Kapazitäten seien ausgelastet, Integration gelinge gerade nicht, sagt etwa Michael Schimpf, Grünen-Beigeordneter im Kreis Bergstraße.

    Schäuble: „Menschen zurückschicken - das geht“

    In die Migrationsdebatte hatte sich an diesem Wochenende auch der ehemalige Bundestagspräsident Wolfgang Schäuble (CDU) eingeschaltet. Schäuble sprach sich bei „Zeit Online“ dafür aus, Menschen zurückzuschicken - auch, wenn das nicht schön und einfach sei.

    Man müsse „an der Grenze unterstützen“, um „kriminelle Schleuser aus dem Verkehr zu ziehen“, so Rasha Nasr, migrationspolitische Sprecherin SPD-Fraktion, zur aktuellen Migrationsdebatte.

    Kritisch hingegen hat sich Bundesentwicklungsministerin Svenja Schulze (SPD) geäußert - vor allem in Bezug auf den Begriff Belastungsgrenze, den auch Bundespräsident Frank-Walter Steinmeier benutzt hatte.

    Die Kommunen seien stark belastet und deshalb helfe die Bundesregierung ihnen mit ganzer Kraft, so Schulze in der Bild am Sonntag. „Es ist unsere humanitäre Verpflichtung, dass wir Menschen Schutz vor Krieg bieten.“

    Der CDU-Politiker Wolfgang Schäuble kritisiert die deutsche Asylpolitik. Diese könne sich Deutschland nicht mehr leisten. Es sei sehr wohl möglich, „Menschen zurückzuschicken“.

    Migration bestimmt den Landtagswahlkampf

    Das Thema Migration bestimmt auch den Wahlkampfendspurt in Hessen und Bayern, wo in einer Woche gewählt wird. CDU-Chef Friedrich Merz fordert Bundeskanzler Olaf Scholz (SPD) auf, spätestens nach den beiden Wahlen gemeinsam eine Lösung in der Migrationspolitik zu suchen. Man sollte dazu gleich am anderen Morgen zusammenkommen, so Merz.

    Bundesinnenministerin Nancy Faeser (SPD), die auch Spitzenkandidatin ihrer Partei in Hessen ist, reagierte skeptisch auf die Aufforderung des CDU-Vorsitzenden. Das Thema sei sicherlich nicht geeignet für Wahlkampf. „Ich hoffe, dass Herr Merz das beherzigt.“

    #Allemagne #réfugiés #asyle_politique #verts #Die_Grünen #SPD #CDU #politique

  • #Allemagne : l’accueil des #réfugiés au centre de la campagne des élections régionales – Libération
    https://www.liberation.fr/international/europe/allemagne-laccueil-des-refugies-au-centre-de-la-campagne-des-elections-re

    Même les écologistes, qui ont toujours défendu la responsabilité humanitaire de l’Allemagne, commencent à donner l’impression de douter de leur politique d’accueil. Omid Nouripour, le président du parti écologique, a parlé d’une « limite » des capacités alors que ce terme avait a toujours été tabou chez les Verts.

    • Qu’est-ce que tu veux, ce parti a perdu sa base, le mouvement écologique allemand s’est professionalisé en entreprise lucrative, alors les anciens écologistes agissent suivant les nécessités incontournables pour un parti politique qui défend son électorat contre ses concurrents. Dans ce processus le parti vert s’est transformé en représentant de la petite bourgeoisie bobo et n’aspire plus du tout à un changement radical de la société comme condition préalable de la transformation écologique.

      Chez eux tout n’est que façade comme c’est le cas de tous les partis compatibles avec la démocratie représentative occidentale. Appeller à limiter le nombre de migrants est monnaie courante en temps de crise pour ces fabricants d’illusions politiques.

      Voilà l’histoire à laquelle se réfère Libé : Nouripour für Begrenzung von Zuwanderung
      https://seenthis.net/messages/1020006

      #Allemagne #réfugiés #asyle_politique #verts #Die_Grünen #SPD #CDU #politique

  • Außenministerin war auf Weg nach Australien : Baerbock sitzt nach Flugzeugpanne in Abu Dhabi fest
    https://www.tagesspiegel.de/politik/aussenministerin-auf-weg-nach-australien-gestrandet-baerbock-sitzt-nach

    Quand on s’intéresse à la politique on rencontre parfois des chiffres impressionnants qui frôlent l’absurde. Ici c’est la maniére de dépenser de l’argent pour la mise en scène du personnage de notre ministre des affaires extérieures connue pour sa sagesse qui bat Chuck Norris à tous les niveaux.

    D’abord on la fait voyager dans un Airbus assemblé avec amour par les petites mains habiles d’ouvre:ièr:e:s toulousain:e:s. Cela aurait été un bon plan s’il n’y avait pas eu l’entretien de l’engin par les spécialistes de la Bundeswehr connus pour avoir augmenté ces dernières années la disponibilité de nos Eurofighters prèsque neufs à 70 pour cent. Autrement dit on peut compter avec trois interruptions de voyage de notre brillante ministre sur dix décollages.

    Passon sur les dizaines de milliers que la ministre facture chaque année au contribuable pour ses coiffeu:ses:rs et visagistes. Son voyage chez les assassins de Ned Kelly et leurs voisins pulverise des sommes nettement plus intéressantes. En bonne hypocrite verte elle ne partage pas les fauteuils étroits de première classe avec son équipe sur un vol de ligne mais elle profite de son Airbus personnel. Il faut bien dépenser les milliards d’Euros que son gouvernement a emprunté pour mener des guerres pendant qu’il soumet les enfants et retraités du pays aux mesures d’austérité systématiques digne d’une Margaret Thatcher.

    On pourrait continuer encore longtemps à dénoncer et ridiculiser la bêtise inhumaine de ce gouvernement. Sans exception chaque décision qu’il prend nuit aux intérêts des gens ordinaires et profite au capital transatlantique.Il faudrait arrêter de s’en moquer. Il faudrait commencer à terminer ce foutage de geule.

    14.9.2023 - Baerbock sitzt nach Flugzeugpanne in Abu Dhabi fest

    Wegen eines Defekts der Landeklappen ist die Außenministerin in Abu Dhabi gestrandet. Ihr Reiseplan ist durcheinandergewirbelt. Es ist nicht die erste Panne bei einem Regierungsflieger.

    Erneute Flugzeugpanne für Außenministerin Annalena Baerbock: Nach einer Zwischenlandung zum Auftanken in Abu Dhabi in den Vereinigten Arabischen Emiraten musste die Grünen-Politikerin am frühen Montagmorgen ihren Flug zu einer einwöchigen Reise nach Australien, Neuseeland und Fidschi abbrechen.

    Ein Sprecher des Auswärtigen Amts hatte zuvor an Bord erklärt: „Wegen eines mechanischen Problems müssen wir aus Sicherheitsgründen nach Abu Dhabi zurückkehren.“ Das Flugzeug landete um 5.33 Uhr Ortszeit (3.33 Uhr MESZ) wieder sicher in Abu Dhabi.

    Im Laufe des Tages soll entschieden werden, wann Baerbock ihre Reise in die Pazifik-Region fortsetzen kann. Unter anderem wegen der gesetzlich vorgeschriebenen Ruhezeiten der Flugzeugbesatzung wurde bei dem erzwungenen Zwischenstopp nicht damit gerechnet, dass sie noch im Laufe des Montags mit der Flugbereitschaft der Bundeswehr weiterfliegen kann.

    Auf dem Flughafen von Abu Dhabi prüften mitgereiste Techniker, ob der Defekt mit Bordmitteln zu beheben ist, Ersatzteile beschafft werden müssen oder ob eine Ersatzmaschine von Köln/Bonn, dem Standort der Flugbereitschaft, zum Golf-Emirat geflogen werden muss.

    Die Regierungsmaschine, ein Airbus A340-300, steht auf dem Flughafen von Abu Dhabi.
    Die Regierungsmaschine, ein Airbus A340-300, steht auf dem Flughafen von Abu Dhabi.

    Denkbar war auch, dass Baerbock mit einem kleinen Teil der Delegation einen Linienflug nimmt und der Rest der Mitreisenden mit einer Regierungsmaschine nachkommt.. Allerdings starten Linienflüge erst am Montagabend nach Australien.

    Das Flugzeug war nach einer Zwischenlandung zum Auftanken in Abu Dhabi um 3.33 Uhr Ortszeit wieder gestartet. Drei Minuten später wurde das Problem in der Luft bemerkt und der Flieger musste aus Sicherheitsgründen zurückkehren.

    Der Flugkapitän hatte zuvor über den Bordlautsprecher darüber informiert, dass es Probleme beim Einfahren der Landeklappen gebe.

    Um sicher in Abu Dhabi landen zu können, musste zunächst Treibstoff abgelassen werden. Der Airbus war für die lange Strecke mit 110 Tonnen Kerosin betankt. Davon mussten 80 abgelassen werden.

    Das Flugzeug war mit einem maximalen Startgewicht von 271 Tonnen gestartet. Für die Landung musste es auf ein Gewicht von unter 190 Tonnen kommen.

    Hintere Landeklappen defekt

    Nach der Landung begleitete die Flughafenfeuerwehr den Airbus. Der Flugkapitän sprach von einer normalen Landung, die für eine solche Situation im Simulator geübt werde. Er habe die Begleitung durch die Feuerwehr nicht beantragt.

    Der Kapitän sagte, er sei seit 35 Jahren Pilot und seit 30 Jahren bei der Flugbereitschaft. Ein solcher Fehler sei in der ganzen Zeit noch nicht aufgetreten.

    Den Angaben zufolge war eine der beiden hinteren Landeklappen defekt. Aus diesem Grund konnten diese nicht symmetrisch eingefahren werden. Dies erhöhte den Kerosinverbrauch. Zudem konnten weder die Reiseflughöhe noch die normale Reisegeschwindigkeit erreicht werden.

    Baerbocks Flugplan verschiebt sich deutlich

    Baerbock selbst wollte sich zunächst nicht öffentlich zu dem Vorfall äußern. Es wurde aber davon ausgegangen, dass sie die Reise fortsetzen will.

    Ursprünglich wollte die Außenministerin am Dienstagabend von der australischen Hauptstadt Canberra nach Sydney weiterfliegen. Am Donnerstagmorgen Ortszeit war der Weiterflug nach Neuseeland geplant. Noch am Donnerstagabend sollte es nach Fidschi weitergehen. Baerbock war am Sonntag zu einer einwöchigen Reise in die Pazifikregion aufgebrochen.

    Es ist nicht das erste Mal, dass die Außenministerin auf ihren Reisen aufgehalten wird. Erst Mitte Mai war Baerbock wegen eines Reifenschadens an ihrem Regierungsairbus in Doha im Wüsten-Emirat Katar gestrandet und musste ihre Reise in die Golfregion unfreiwillig verlängern.
    Bereits mehrere Pannen bei Regierungsfliegern

    Doch auch andere Regierungsmitglieder mussten bereits wegen Pannen an einer Maschine der Flugbereitschaft der Bundeswehr unplanmäßige Aufenthalte in Kauf nehmen.

    Beispielsweise musste der Luftwaffen-Airbus „Konrad Adenauer“ im November 2018 mit der damaligen Kanzlerin Angela Merkel (CDU) und dem damaligen Finanzminister Olaf Scholz (SPD) an Bord auf dem Weg zum G20-Gipfel in Buenos Aires umkehren. Unter anderem war das Funksystem lahmgelegt. Beide flogen Linie nach Argentinien.

    Im Oktober 2018 knabberten zudem Nagetiere bei einem Stopp in Indonesien wichtige Kabel der „Adenauer“ an. Scholz kehrte damals per Linienflug von der Tagung des Internationalen Währungsfonds zurück.

    Im Dezember 2016 strandete die damalige Verteidigungsministerin Ursula von der Leyen (CDU) auf dem Weg nach Mali. Wegen eines Computerproblems bei ihrem A340 in der nigerianischen Hauptstadt Abuja musste sie dort übernachten.

    Baerbocks jüngster Flug nach Australien war ursprünglich mit der Schwestermaschine der früheren „Konrad Adenauer“ geplant, einer nahezu baugleichen A340-300. Diese war jedoch ebenfalls kaputt. (dpa)

    #Allemagne #politique #relations_internationales #verts #qviation #Airbus #Abu_Dhabi #Australie #Nouvelle_Zélande #Fidji

    • Defekte am Regierungsflieger Baerbock bricht Pannenreise nach Australien ab
      https://www.spiegel.de/politik/deutschland/annalena-baerbock-bricht-pannen-reise-nach-australien-ab-a-0dfee713-b344-410
      C’est la fin. Même notre super-intelligente ministre des affaires extérieures ne peut rien y changer. Vol de ligne.
      https://www.youtube.com/watch?v=6FMGYycBAMU&pp=ygUNZG9vcnMgdGhlIGVuZA%3D%3D

      15.08.2023, 06.34 Uhr
      - Es geht nicht weiter: Nach zwei Pannen an der Regierungsmaschine hat Annalena Baerbock ihre geplante Reise nach Australien abgesagt. Die in Abu Dhabi gestrandete Außenministerin kehrt nun nach Berlin zurück – per Linienflug.

      Nach den wiederholten Pannen mit ihrem Regierungsflugzeug bricht Außenministerin Annalena Baerbock ihre geplante Reise zu einem einwöchigen Besuch in der Pazifik-Region ab. »Wir haben bis zuletzt geprüft und geplant, aber leider war es nicht mehr möglich, die geplanten Reisestationen der Indo-Pazifik-Reise nach dem Ausfall des Flugzeugs der Flugbereitschaft mit den noch verfügbaren Optionen logistisch darzustellen«, sagte ein Sprecher des Auswärtigen Amts am Dienstagmorgen.

      Da die Landeklappen nicht wie nötig vollständig und synchron eingefahren werden konnten, konnte das Flugzeug die normale Reiseflughöhe und -geschwindigkeit nicht erreichen – der Kerosinverbrauch auf der langen Strecke nach Australien wäre deutlich gestiegen. Da das Flugzeug für den knapp 14-stündigen Flug vollgetankt war, musste das Gewicht für die Landung stark reduziert werden.

      Ein zweiter Versuch scheiterte in der Nacht. Der Flieger war nach dem Start um 1.00 Ortszeit (23.00 Uhr MESZ) in Abu Dhabi zu Anfang zwar gestiegen, nahm aber kein Tempo auf. 15 Minuten nach dem Abheben drehte der Airbus vom Typ A340-300 dann erneut vom Kurs ab und flog zurück in Richtung des Wüstenemirats, wo er schließlich um 2.57 Uhr Ortszeit wieder landete.

      Laut Angaben aus ihrer Delegation hätte Baerbock wegen der defekten Luftwaffen-Maschine eigentlich am Vormittag von der Hauptstadt der Vereinigten Arabischen Emirate, Abu Dhabi, mit ihrem Tross per Linienflug direkt zur australischen Metropole Sydney aufbrechen sollen. Doch das erwies sich offenkundig als nicht praktikabel.
      Schwere Entscheidung

      Noch in der Nacht waren Baerbocks Delegation und die mitreisenden Journalisten gebeten worden, sich zur Abfahrt zum Flughafen um 08.00 Uhr in der Lobby des Hotels zu treffen. Die zu diesem Zeitpunkt völlig überraschende Entscheidung zum Abbruch der Reise fiel erst, als der gesamte Tross bereits abfahrbereit in der Lobby stand.

      Aus der Delegation war von einer am Ende schweren Entscheidung die Rede. »Das ist alles sehr misslich«, hieß es. In den kommenden Monaten werde es darauf ankommen, den entstandenen Schaden wieder gutzumachen. So müssten voraussichtlich hochrangige Beamte nach Australien, Neuseeland und Fidschi zu Gesprächen und wichtigen Terminen reisen. Die abgebrochene Reise müsse nachgearbeitet werden. Der Indo-Pazifik bleibe Schwerpunkt für die Bundesregierung.

      Baerbock war am Sonntag zu einer einwöchigen Reise nach Australien, Neuseeland und Fidschi aufgebrochen. Auch bei der Golfreise der Außenministerin im Mai hatte es technische Probleme mit der Regierungsmaschine gegeben . Damals musste Baerbock ihren Aufenthalt im Emirat Katar um einen Tag verlängern, weil der Luftwaffen-Airbus wegen eines platten Reifens nicht wie geplant den Rückflug antreten konnte.

  • Un nouvel urbanisme de la hauteur ?
    https://metropolitiques.eu/Un-nouvel-urbanisme-de-la-hauteur.html

    Construire de nouvelles #tours pour loger les citadins ? Alors que la question de la grande hauteur en ville s’invite de nouveau dans les débats, Geoffrey Mollé montre que l’urbanisme vertical ne permet pas d’accroître l’offre de logements accessibles au plus grand nombre. Après une période d’étiage de plus de trente ans, les tours résidentielles sont de retour dans les villes françaises, comme cela a été observé ailleurs en Europe (Appert 2016). Depuis 2015, les projets d’immeubles d’une cinquantaine de #Terrains

    / #Loi_Elan, #logement, #métropolisation, tours, #requalification, #verticalisation_urbaine

  • 🛑 Vertbaudet : une opération digne d’une « milice patronale » contre un syndicaliste CGT - Rapports de Force

    Mardi 16 mai dans la soirée, Mohamed, délégué syndical CGT chez Verbaudet, en grève depuis deux mois, a été embarqué dans une voiture par plusieurs hommes. Frappé, gazé, volé puis relâché en pleine nature, il a explicitement été pris à parti pour ses activités syndicales. Une opération digne d’une « milice patronale » pour l’union locale CGT de Tourcoing (...)

    #Vertbaudet #CGT #patronat #milice #violences #intimidations

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/vertbaudet-une-operation-digne-dune-milice-patronale-contre-un-syndi

  • Lecture d’un extrait du livre « Nos corps lumineux » Aliona Gloukhova, paru aux éditions Verticales, en 2023.

    http://liminaire.fr/radio-marelle/article/la-chambre-a-brouillard-d-eric-chevillard

    Le roman d’Aliona Gloukhova raconte l’errance émotionnelle d’une femme à l’annonce de son mari qu’il ne l’aime plus. Elle se sent vivre comme « suspendue », l’esprit parfois séparé du corps, en quête d’un impossible « chez soi ». Cette perte des repères quotidiens l’amène à réfléchir sur les lieux et les liens de son existence, revisitant son passé au fil de ses changements de résidences de Minsk à Barcelone en passant par Paris et Pau. Le récit est nourri d’éléments autobiographiques, porté par une écriture poétique et une construction en fragments qui apportent chacun leur éclat particulier à l’ensemble.

    (...) #Radio_Marelle / #Écriture, #Langage, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Littérature, #Amour, #Sciences, #Couple, #Vertige, (...)

    http://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_nos_corps_lumineux_aliona_gloukhova.mp4

    http://www.editions-verticales.com/fiche_ouvrage.php?id=478

  • Toutes les forêts européennes sont en train de changer de couleur et ce n’est pas bon signe
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-toutes-forets-europeennes-sont-train-chang

    La perte de la couleur verte n’est pas anodine : elle est directement liée à une augmentation du stress et à un affaiblissement général chez les arbres. Elle indique tout simplement que les forêts sont lentement en train de mourir, selon les scientifiques.

    Et oui, le rouge est une couleur qui montre que la surface absorbe les hautes énergies du soleil. C’est donc la couleur idéale pour les feuilles d’arbre.

    Sauf que la nature a sélectionné une couleur « modérée », le vert, juste un cran au dessous qui montre qu’elle n’absorbe pas tout. Elle en a gardé sous la pédale. C’est un peu le mode « non concurrentiel ».

    Et c’est dans les situations d’urgence écologique que les plantes passent du vert au rouge.

    • Meteorological history of low-forest-greenness events in Europe in 2002–2022

      Forest dieback in Europe has recently intensified and has become more extensive. This dieback is strongly influenced by meteorological variations of temperature, T2m, and precipitation, P, and can be monitored with forest greenness. This study quantitatively investigates the 3-year meteorological history preceding events of reduced forest greenness in Europe’s temperate and Mediterranean biome with a systematic approach. A specific focus lies in the timing of unusually persistent and unusually strong anomalies of T2m and P, as well as their relation to synoptic weather systems. A pragmatic approach based on remote sensing observations of the normalized difference vegetation index (NDVI) serves to identify low-forest-NDVI events at the 50 km scale in Europe in June to August 2002–2022. We quantify the impact of the hottest summer on record in Europe in 2022, which, according to our criteria, negatively affected 37 % of temperate and Mediterranean forest regions, and thereby reduced forest greenness more extensively than any other summer in 2002–2022.

      The low-NDVI events occurred in particularly dry and hot summers, but their meteorological histories also featured significant anomalies further in the past, with clear differences between the temperate and Mediterranean biome. A key feature is the anomalous accumulation of dry periods (i.e., periods with a P deficit) over the preceding 26 and 34 months in the temperate and Mediterranean biome, respectively. In the temperate biome only, T2m was anomalously persistent during almost the same 26-month period and featured distinctive peaks late in the past three growing seasons. While anomalously strong hot–dry conditions were characteristic of temperate low-NDVI events already in the previous summer, we find hardly any other systematic meteorological precursor in the Mediterranean prior to the event year. The identified dry periods went along with reduced cyclone activity in the Mediterranean and positive anticyclone frequency in the temperate biome. The occurrence of these two weather systems is locally more nuanced, showing, e.g., consistently increased and decreased cyclone frequency over western and northern Europe, respectively, in all event summers. Finally, the systematic meteorological histories are useful to test whether locally observed meteorological impacts, e.g., structural overshoot, systematically influenced the investigated events. In summary, systematic investigations of the multi-annual meteorological history provided clear evidence of how surface weather and synoptic-scale weather systems over up to 3 years can negatively impact European forest greenness. The observation of the record-extensive low-NDVI event in the summer of 2022 underlines that understanding the forest–meteorology interaction is of particular relevance for forest dieback in a changing climate.

      https://bg.copernicus.org/articles/20/1155/2023

  • Lecture d’un extrait du livre « Une histoire du vertige » de Camille de Toledo, paru aux éditions Verdier, en 2023.

    http://liminaire.fr/radio-marelle/article/une-histoire-du-vertige-de-camille-de-toledo

    « Ce livre arpente le lieu d’une blessure entre nos vies narrées par les fictions, les langages, les codes humains, et le reste de la vie terrestre ». Né d’un cycle de conférences donné par Camille de Toledo à la Maison de la poésie en 2017, Une histoire du vertige entremêle les genres, entre théorie littéraire et récit philosophique, à partir d’œuvres qui ont traversé les siècles, aussi variées que celles de Cervantès, d’Holbein ou d’Hitchcock, pour aborder, à l’aide de la notion de sentiment vertigineux, la crise écologique et politique que nous traversons. (...) #Radio_Marelle / #Écriture, #Langage, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Littérature, #Mémoire, #Art, #Histoire, #Peinture, #Vertige, #Cinéma (...)

    http://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_une_histoire_du_vertige_camille_de_toledo.mp4

    https://editions-verdier.fr/auteur/camille-de-toldedo

  • Les moyens de la vie bonne
    https://laviedesidees.fr/Peter-Geach-Les-vertus.html

    À propos de : Peter Geach, Les vertus, Vrin. Philosophe, logicien et catholique, Peter Geach reprend la question des dispositions nécessaires pour tenter de mener une vie bonne. Entre ironie et argumentation, son traité des vertus propose un discours à la fois philosophique et religieux.

    #Philosophie #éthique #christianisme #vertu
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20221228_geach.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20221228_geach.pdf

  • Sonneborn trifft auf Gysi: „Die Grünen sind gefährlicher als die Reichsbürger“
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/martin-sonneborn-trifft-auf-gregor-gysi-die-gruenen-sind-gefaehrlic

    23.12.2022 von Liudmila Kotlyarova - Satire? Politik? Martin Sonneborn und Gregor Gysi werden vom Volk geliebt. Worüber die beiden Politiker am Donnerstagabend in Berlin gesprochen haben.

    Der eine ist das Gewissen der krisenbelasteten Linkspartei, der andere der oberste Satiriker der deutschen Europapolitik. Am Donnerstagabend sind der Bundestagsabgeordnete Gregor Gysi (74) und der Chef der Partei Die Partei Martin Sonneborn (57) in einem Saal in Berlin-Reinickendorf aufeinandergetroffen, um besinnlich-satirisch über das vergangene und das kommende Jahr zu plaudern. Moderiert wurde das Aufeinandertreffen von Reporter Ulli Zelle, der ab und zu Scherze über seinen Arbeitgeber RBB und dessen ehemalige Intendantin Patricia Schlesinger machte.

    „Missverstehen Sie mich richtig!“ heißt die Gesprächsreihe. Doch der Titel war dieses Mal eine Mogelpackung: Die beiden Gäste kennen sich gut, grundlegende Missverständnisse bleiben aus – dafür bieten sie einigen unterhaltsamen Erkenntnisgewinn. Wir haben die besten Zitate ausgesucht.

    Martin Sonneborn: Ich finde, dass wir überschätzt sind, wenn wir als Europa-Abgeordnete dort bestochen werden. Wir haben kein Initiativrecht und keine Möglichkeit, wirklich Gesetze durchzubringen. Ich glaube, das war ein Fehler (von Katar, Vizepräsidentin Eva Kaili zu bestechen – Anm. d. Red.). Ich glaube zudem nicht, dass ein Parlamentarier sich bücken würde, wenn 2000 Euro auf dem Flur liegen würden.

    Gregor Gysi: Sie bücken sich nicht, weil sie Assistenten dafür haben. Ich verstehe auch gar nicht, wie man eine Vizepräsidentin bestechen kann, denn wenn schon, dann braucht man da schon mehr. In Wirklichkeit ist es aber so, dass ein großer Teil unserer Bevölkerung bei der vorigen Bundestagswahl der etablierten Politik von der CDU bis einschließlich der Linken nicht mehr getraut haben. Das stört mich sehr. Die anderen beschäftigt das zu wenig, und all diese Korruptionsfälle tragen immer dazu bei, das Vertrauen in die etablierte Politik weiter zu zerstören. Das geht regelrecht kaputt und gefährdet die Demokratie. Deswegen muss man ernsthaft was dagegen unternehmen.

    Über russisches Gas

    Sonneborn: Wir haben aufgeschlüsselt, woher das Gas kommt, das wir nicht mehr aus Russland kaufen. Wir kaufen russisches Gas jetzt unter anderem aus Aserbaidschan, allerdings etwas teurer. Das aserbaidschanische Gas kommt seinerseits aus einem Gasfeld, an dem der russische Ölkonzern Lukoil 20 Prozent Anteil hat, neben Konzernen aus Großbritannien, der Türkei und dem Iran. Auch Indien verkauft russisches Öl teurer weiter nach Europa.

    Ich glaube, dass wir im Moment billiges Gas aus Russland kaufen könnten. Eine der Nord-Stream-Leitungen soll noch funktionsfähig sein (es geht um einen Strang der Nord Stream 2 – Anm. d. Red.). Ich würde einfach billiges Gas aus Russland kaufen, nicht teures russisches Gas aus Aserbaidschan, Indien oder Katar. Ich glaube, dass die Regierung dafür verantwortlich ist, dass wir eine bezahlbare Heizung haben. Das LNG, vor allem das Fracking-Gas, ist das schmutzigste Gas, das man sich vorstellen kann. Wenn ein LNG-Tanker in den Vereinigten Staaten losfährt, kostete seine Beladung vor vier Wochen etwa 40 Millionen US-Dollar. Wenn er hier ankommt, ist sie schon 245 Millionen wert. Manchmal drücken sich die Tanker an der europäischen Küste herum und wollen nicht anlanden, weil Gas morgen oder übermorgen teurer sein wird.

    Gysi: Es ist nicht gut, bei der Energieversorgung Deutschlands überwiegend von Russland abhängig zu sein. Aber es war eine der Säulen unserer Wirtschaft. Es war die günstigste Versorgung, die wir über Jahrzehnte hatten. Sie ist jetzt weggebrochen. Und das trifft nicht nur Bürgerinnen und Bürger, sondern auch kleine und mittelständische Unternehmen sowie große Konzerne. Ihnen wird erst ab dem 1. Januar geholfen.

    Es ist richtig, nicht nur von Russland abhängig sein zu wollen. Aber die Einstellung „nie wieder von Russland“ finde ich auch falsch. Denn hoffentlich ist der völkerrechtswidrige Angriffskrieg Russlands gegen die Ukraine bald beendet. Es sieht jetzt nicht danach aus, ich weiß. Aber wenn er beendet ist, müssen wir zu normalen Verhältnissen zurückkommen. Frieden und Sicherheit in Europa gibt es nie ohne und gegen Russland. Russland gehört zu Europa, und wir merken das jetzt an dem Krieg. Und wir haben zum Teil andere Interessen als die USA. Man muss auch den Mumm haben, das zu artikulieren.

    Gysi: Man muss mit diesen jungen Leuten reden. Gerade wenn man will, dass ihre Methoden aufhören. Sie fühlen sich nicht ernst genommen. Deswegen habe ich dem Bundeskanzler einen Brief geschrieben, er muss eine Delegation empfangen. Das ist nicht leicht, dieses Gespräch. Sie fordern zum Beispiel eine Geschwindigkeitsbegrenzung auf Autobahnen, da kriegen Sie die FDP nicht hin. Dann müssen die jungen Leute mit Lindner sprechen, und er muss sich rechtfertigen, weshalb er das nicht will. Wenn du mit ihnen ins Gespräch kommst, kannst du vielleicht auch verhindern, dass sie sich festkleben. Klar, ich werde genauso wütend wie die anderen Autofahrer oder die Flugpassagiere. Man muss aber mit ihnen reden, um die Radikalisierung zu verhindern. Mein Ziel ist Deeskalation statt Eskalation. Und deswegen versuche ich, zwischen ihnen und der Politik zu vermitteln, damit sie sich endlich ernst genommen fühlen.

    Sonneborn: Die „Letzte Generation“ war bei mir, und ich habe ihnen zur Radikalisierung geraten. Ich habe gesagt, es bringt nichts, wenn sie sich auf den Straßen festkleben. Sie sollen einen Schritt weitergehen und sich an Spitzenpolitikern festkleben. Ich glaube, dass der Ärger auf beiden Seiten dann mehr nützt. Das wird die Politiker aber dazu bringen, nachzudenken, bevor sie jemandem die Hand geben.

    Über Razzien bei den Reichsbürgern

    Sonneborn: Eine Kollegin von mir hat sich mit zwei Reichsbürgern für eine Reportage unterhalten. Aus einem Gespräch mit ihr konnte ich entnehmen, dass sich die beiden „Außenminister des Reiches“ schon gegenseitig zum Tode verurteilt hätten. Man kann das nicht ernst nehmen. Es wäre aus meiner Sicht viel gefährlicher, wenn die Titanic-Redaktion die Macht in Deutschland übernehmen würde als die 25 senilen Rentner.

    Gysi: Kann man das so zulassen oder geht von ihnen wirklich eine Gefahr aus? Ich habe zuerst gedacht, es sind nur Spinner, aber jetzt komme ich ein bisschen ins Schwanken. Ich bin da als Rechtsanwalt immer vorsichtig.

    Sonneborn: Wir reden von 25 senilen Rentnern, und dennoch gab es ein Riesenaufgebot bewaffneter Polizisten. Und dann haben sie noch eine falsche Tür gesprengt, morgens um 6 Uhr in Karlsruhe. Dabei war es so lange vorbereitet: Nach meiner Kenntnis wussten mehr als 100 Journalisten zwei Wochen vorher Bescheid, dass diese Razzien erfolgen werden. Ich glaube, gefährlicher als die Reichsbürger sind die Grünen. Wir haben den Wahlkampf bei der letzten Abgeordnetenhauswahl verloren, weil die Grünen einen Witz gemacht haben. Sie hatten Plakate, auf denen stand: Keine Lieferungen von Waffen in die Kriegs- und Krisengebiete. Ich habe erst vor wenigen Monaten verstanden, dass es ein absoluter Witz war.

    #politique #verts #extrême_droite #Allemagne #Ukraine #Reichsbürger #corruption #Europe #parlement_européen

  • Le réseau terroriste allemand Reichsbürger et la lutte contre le #fascisme - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2022/12/20/pers-d20.html

    […] plus l’opposition sociale d’en bas est importante, plus les partis procapitalistes se déplacent ouvertement vers la droite et s’appuient sur la violence d’État et la terreur d’extrême droite pour la réprimer.

    Le fait qu’ils soient de temps en temps obligés d’arrêter des fascistes trop zélés n’y change rien. Personne ne devrait céder à l’illusion que le système judiciaire allemand, qui, à partir de 1933, était pratiquement uni au service des nazis, arrêtera la conspiration de droite. Au contraire, les mesures et les lois qu’elle adopte au nom de freiner l’extrême droite sont inévitablement dirigées contre les opposants au capitalisme et à la guerre.

  • A France Culture, un « système de violence et de soumission » venu d’en haut – Libération
    https://www.liberation.fr/economie/medias/a-france-culture-un-systeme-de-violence-et-de-soumission-venu-den-haut-20

    « Verticalité dictatoriale », « mise en insécurité », « humiliations »... Plusieurs collaborateurs de la radio publique dénoncent le management de Sandrine Treiner et de certains de ses adjoints. Quatre signalements ont été effectués pour harcèlement moral depuis le début de l’année.

    « Le malaise est énorme. » Lorsque l’on interroge cette figure d’antenne de France Culture sur l’ambiance qui règne au sein de la chaîne des idées et du savoir de Radio France, le constat fuse, brutal : « Les gens sont maltraités, essorés et tristes. Et d’autant plus car c’est une chaîne où l’on vient par ambition intellectuelle et humaniste, et dont certains repartent dégoûtés », explique cette voix bien connue, qui ne souhaite pas être nommée. Et de poursuivre : « A l’antenne, on prône l’horizontalité et la délibération ; en interne, on a affaire à une verticalité dictatoriale, avec une omni-directrice. »

    #media #France_Culture

  • Linus Torvalds: Linux succeeded thanks to selfishness and trust
    https://www.bbc.com/news/technology-18419231

    Vor zehn Jahren sprach der Erfinder des heute als Linux bekannten Betriebssystems über die Gründe für den enormen Erfolg seines Projekts. Der BBC Reporter und Thorvalds sind sich einig darin, dass mephistophelischer Eigennutz kombiniert mit gegenseitigem Vertrauen der beteiligten Entwickler, von weiblichen „contributors“ ist nicht die Rede und braucht es grammatikalisch betrachtet im Englischen auch nicht, zwei wichtige und widersprüchliche Faktoren für den Siegeszug des freien Betriebssystems sind.

    Wir finden hier Hinweise darauf, wie eine besser als im Taxigewerbe organisierte #verteilte_Arbeit aussehen kann. Auch der Hinweis auf den #Arbeitsvertrag von Thorvalds und seiner Stiftung ist eine interessante Anregung für die Entwicklung neuartiger, menschenwürdiger Arbeitsverhältnisse. Bei genauem Hinschauen zeigt sich, dass die im Titel beschworene Selbstsucht nur unter kapitalistischen Bedingungen eine solche ist.

    Ein erhellendes Interview, das Kernfragen der Bewegung für freie Software berührt.

    13.6.2012 by Leo Kelion - Linus Torvalds developed Linux in 1991 while at the University of Helsinki, Finland. He became a US citizen in 2010.

    Linux creator Linus Torvalds has won the Millennium Technology Prize and an accompanying cheque for 600,000 euros ($756,000; £486,000) from the Technology Academy of Finland.

    He was nominated for the award in recognition of the fact he had created the original Linux operating system and has continued to decide what modifications should be made to the Linux kernel - the code that lets software and hardware work together.

    Today a variety of Linux-based systems power much of the world’s computer servers, set-top boxes, smartphones, tablets, network routers, PCs and supercomputers.

    Ahead of the announcement Mr Torvalds gave a rare interview to the BBC.

    When you posted about the original system kernel on Usenet in 1991 what did you think would happen to it?

    I think your question assumes a level of planning that simply didn’t really exist. It wasn’t so much about me having any particular expectations of what would happen when I made the original kernel sources available: a lot of the impetus for releasing it was simply a kind of “hey, look at what I’ve done”.

    I was definitely not expecting people to help me with the project, but I was hoping for some feedback about what I’d done, and looking for ideas of what else people would think was a good idea.

    The success of Linux is in large part due to its open source nature. Why do you think people have been willing to give up so much time without financial reward?

    In many ways, I actually think the real idea of open source is for it to allow everybody to be “selfish”, not about trying to get everybody to contribute to some common good.

    In other words, I do not see open source as some big goody-goody “let’s all sing kumbaya around the campfire and make the world a better place”. No, open source only really works if everybody is contributing for their own selfish reasons.

    Now, those selfish reasons by no means need to be about “financial reward”, though.

    The early “selfish” reasons to do Linux tended to be centred about just the pleasure of tinkering. That was why I did it - programming was my hobby - passion, really - and learning how to control the hardware was my own selfish goal. And it turned out that I was not all that alone in that.

    Big universities with computer science departments had people who were interested in the same kinds of things.

    And most people like that may not be crazy enough to start writing their own operating system from scratch, but there were certainly people around who found this kind of tinkering with hardware interesting, and who were interested enough to start playing around with the system and making suggestions on improvements, and eventually even making those improvements themselves and sending them back to me.

    And the copyright protected those kinds of people. If you’re a person who is interested in operating systems, and you see this project that does this, you don’t want to get involved if you feel like your contributions would be somehow “taken advantage of”, but with the GPLv2 [licence], that simply was never an issue.

    The fundamental property of the GPLv2 is a very simple “tit-for-tat” model: I’ll give you my improvements, if you promise to give your improvements back.

    It’s a fundamentally fair licence, and you don’t have to worry about somebody else then coming along and taking advantage of your work.

    And the thing that then seemed to surprise people, is that that notion of “fairness” actually scales very well.

    Sure, a lot of companies were initially fairly leery about a licence that they weren’t all that used to, and sometimes doubly so because some portions of the free software camp had been very vocally anti-commercial and expected companies to overnight turn everything into free software.

    But really, the whole “tit-for-tat” model isn’t just fair on an individual scale, it’s fair on a company scale, and it’s fair on a global scale.

    Once people and companies got over their hang-ups - renaming it “open source” and just making it clear that this was not some kind of anti-commercial endeavour definitely helped - things just kind of exploded.

    And the thing is, if your competition doesn’t put in the same kind of effort that you do, then they can’t reap the same kinds of rewards you can: if they don’t contribute, they don’t get to control the direction of the project, and they won’t have the same kind of knowledge and understanding of it that you do.

    So there really are big advantages to being actively involved - you can’t just coast along on somebody else’s work.

    7,800 developers across 80 countries contributed to the last version of the Linux kernel. But as it becomes more complex is there a danger it become less accessible for new people to get involved?

    So the kernel has definitely grown more complex, and certain core areas in particular are things that a new developer should absolutely not expect to just come in and start messing around with.

    People get very nervous when somebody they don’t see as having a solid track record starts sending patches to core - and complex - code like the VM subsystem.

    So it’s absolutely much harder to become a core developer today than it was 15 years ago.

    At the same time, I do think it’s pretty easy to get into kernel development if you don’t go for the most complex and central parts first. The fact that I do a kernel release roughly every three months, and each of those releases generally have over 1,000 people involved in it, says that we certainly aren’t lacking for contributors.

    You have previously mentioned that you can’t check that all the code that gets submitted will work across all hardware - how big an issue is trust in an open source project like this?

    Oh, trust is the most important thing. And it’s a two-way street.

    It’s not just that I can trust some sub-lieutenant to do the right thing, it’s that they in turn can trust me to be impartial and do the right thing.

    We certainly don’t always agree, and sometimes the arguments can get quite heated, but at the end of the day, you may not even always like each other, if you can at least trust that people aren’t trying to screw you over.

    And this trust issue is why I didn’t want to ever work for a commercial Linux company, for example.

    I simply do not want people to have even the appearance of bias - I want people to be able to trust that I’m impartial not only because they’ve seen me maintain the kernel over the years, but because they know that I simply don’t have any incentives where I might want to support one Linux company over another.

    These days, I do work full-time on Linux, and I’m paid to do it, but that didn’t happen until I felt comfortable that there was a way that could be pretty obviously neutral, through a industry non-profit that doesn’t really sell Linux itself.

    And even then, in order to allay all fears, we actually made sure that my contract explicitly says that my employment does not mean that the Linux Foundation can tell me what to do.

    So exactly because I think these kinds of trust issues are so important, I have one of the oddest employment contracts you’ve ever heard of.

    It’s basically one paragraph talking about what I’m supposed to do - it basically boils down to the fact that everything I do has to be open source - and the rest of the contract is about all the ways that the company I work for cannot influence me.

    “Trust” is not about some kind of absolute neutrality, or anything like that, but it’s about a certain level of predictability and about knowing that you won’t be shafted.

    Linux is popular in many areas of computing including smartphones and servers, but it has never had quite the same breakthrough on desktops - do you think it will ever happen?

    So I think that in order to make it in a consumer market, you really do need to be pre-installed. And as Android has shown, Linux really can be very much a consumer product. So it’s not that the consumer market itself would necessarily be a fundamentally hard nut to crack, but the “you need to come preinstalled” thing is a big thing.

    And on the laptop and desktop market, we just haven’t ever had any company making that kind of play. And don’t get me wrong - it’s not an easy play to make.

    That said, I wouldn’t dismiss it either. The whole “ubiquitous web browser” thing has made that kind of consumer play be more realistic, and I think that Google’s Chrome push (Chromebox and Chromebooks) is clearly aiming towards that.

    So I’m still hopeful. For me, Linux on the desktop is where I started, and Linux on the desktop is literally what I still use today primarily - although I obviously do have other Linux devices, including an Android phone - so I’d personally really love for it to take over in that market too.

    But I guess that in the meantime I can’t really complain about the successes in other markets.

    Steve Ballmer once described Linux as a “cancer”, but in recent months we’ve heard that Microsoft is running its Skype division off Linux boxes, and it’s now offering a Linux-based version of its Azure cloud service - does this give you satisfaction?

    Well, let’s say that I’m relieved that Microsoft seems to have at least to some degree stopped seeing Linux as the enemy. The whole “cancer” and “un-American” thing was really pretty embarrassing.

    The recent launch of the Raspberry Pi, running on Linux, has attracted a lot of attention. Are you hopeful it will inspire another generation of programmers who can contribute to the Linux kernel?

    So I personally come from a “tinkering with computers” background, and yes, as a result I find things like Raspberry Pi to be an important thing: trying to make it possible for a wider group of people to tinker with computers and just playing around.

    And making the computers cheap enough that you really can not only afford the hardware at a big scale, but perhaps more important, also “afford failure”.

    By that I mean that I suspect a lot of them will go to kids who play with them a bit, but then decide that they just can’t care.

    But that’s OK. If it’s cheap enough, you can afford to have a lot of “don’t cares” if then every once in a while you end up triggering even a fairly rare “do care” case.

    So I actually think that if you make these kinds of platforms cheap enough - really “throw-away cheap” in a sense - the fact that you can be wasteful can be a good thing, if it means that you will reach a few kids you wouldn’t otherwise have reached.

    You work from home - how hard is it to avoid being distracted by family life and focusing on what must be very abstract concepts?

    Oh, I’m sure it can be hard for some people. It’s never been a problem for me.
    Linus Torvalds in front of computers
    Image caption,
    Mr Torvalds works on the Linux kernel in his office at home in Oregon

    I’ve always tended to find computers fascinating, often to the point where I just go off and do my own thing and am not very social.

    Having a family doesn’t seem to have made that character trait really any different.

    I’ll happily sit in front of the computer the whole day, and if the kids distract me when I’m in the middle of something, a certain amount of cursing might happen.

    In other words: what could be seen as a socially debilitating failure of character can certainly work to your advantage too.

    .

    #Linux #FLOSS #Software #Arbeit #Kapitalismus #open_source #USA

  • Bienvenue en #Géozarbie

    #Enclaves, territoires prêtés, zones disputées, #micro-États, île fantasmée... il existe dans le monde quantité de petits bouts de terre aux frontières ou statuts bizarres ! Mêlant anecdotes loufoques et grands moments de l’Histoire, Bienvenue en Géozarbie nous fait découvrir 10 lieux où l’ubuesque se dispute à l’absurde !

    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022365/bienvenue-en-geozarbie

    #géographie #géographie_politique #frontières #absurdité #série #arte #vidéo #ressources_pédagogiques #Absurdistan

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    Le Mont blanc n’est pas en France

    Saviez-vous que l’île de la Conférence est administrée à égalité de temps par deux pays, la France et l’Espagne ? Que la principauté d’Arbézie, à cheval sur la frontière franco-suisse, est… un hôtel-restaurant ? Ou que la France possède des territoires à Jérusalem ?
    Ce sont ces bizarreries géographiques que nous raconte #Olivier_Marchon dans ce livre étonnant qui rassemble des dizaines d’histoires de ce type, des plus tragiques au plus loufoques : de petits morceaux de terre, enclavés, disputés, au statut à part, parfois étrange, qui chacun à leur manière racontent la grande histoire…

    https://www.editionspoints.com/ouvrage/le-mont-blanc-n-est-pas-en-france-olivier-marchon/9782757895757
    #livre

    ping @reka

  • #Camille_de_Toledo en conversation avec #Camille_Louis

    Une conversation présentée dans le cadre du cycle « Enquêter, enquêter, mais pour élucider quel crime ?« , une résidence de l’écrivain Camille de Toledo.

    De janvier 2020 à juin 2021, l’École urbaine de Lyon, la Fête du livre de Bron et European Lab ont accompagné Camille de Toledo le temps d’une résidence de création artistique. Camille de Toledo a conçu « la chambre d’enquête », passionnante plongée dans l’esprit de l’auteur de Thésée, sa vie nouvelle (Éditions Verdier), éclairant déploiement plastique de la généalogie d’une œuvre essentielle. Camille de Toledo a également animé un séminaire ouvert qui a interrogé, sous divers angles, ce registre de l’enquête. European Lab 2021 marque la dernière étape de cette résidence et la finalisation de la chambre d’enquête, qui sera présentée au public pendant les trois jours du forum.

    Lors de cette étape de résidence à European Lab, #Camille_de_Toledo invite Camille Louis, philosophe, dramaturge, engagée sur plusieurs terrains de #recherche et d’action, notamment à #Calais et sur l’île grecque de #Lesbos. Ensemble, il et elle exploreront un nouvel âge de l’enquête en #philosophie, qui part des modes d’existences, des territoires en #lutte. La conversation portera sur les formes que peut prendre cette alliance entre discours et pratiques de #terrain, théories et scènes, collectes de matériau (#field_research) et élaboration conceptuelle.

    https://www.youtube.com/watch?v=Apcny7KzRD8


    #expérimentation #recherche-action #engagement #sciences_humaines #rencontre #fragilité #vertige #langue #migrations #sauveur #espace_public #infra-mince #inframince #échelle

    ping @karine4 @isskein

  • Moramo: l’onda verde della Serbia
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Serbia/Moramo-l-onda-verde-della-Serbia-217349

    Doppia intervista con Predrag Momčilović, coordinatore della segreteria internazionale di Ne Davimo Beograd e membro della coalizione verde Moramo che per la prima volta, dopo la tornata elettorale di domenica 3 aprile, siederà in Parlamento, e con Thomas Waitz, co-presidente del Partito Verde Europeo

  • The construction of Israel’s Gaza concentration camp is complete

    Israel announced the completion of an underground wall and maritime barrier surrounding the besieged Gaza Strip. Not a single mainstream media outlet used the term “concentration camp” to report on it but they should have.

    https://mondoweiss.net/2021/12/the-construction-of-israels-gaza-concentration-camp-is-complete
    #underground #sous-terrain #verticalité #murs #barrières_frontalières #Israël #Palestine #Gaza #barrière_maritime #mur_maritime

  • Später Erfolg der Anti-Atomkraft-Bewegung (neues deutschland)
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1159291.atomausstieg-spaeter-erfolg-der-anti-atomkraft-bewegung.html

    L’usine nucléair de Brokdorf ferme à la fin de l’année 2021, 45 ans après le début des travaux de construction.

    Les manifestations contre sa construction ont marqué une génération qui peut considérer la fermeture de la centrale nucléaire comme succès tardif. Il faut ajouter que les années entre 1976 et 1980 constituent l’époque de plomb, « die bleierne Zeit » qui n’a fini que successivement grâce aux mouvements contre l’énergie atomique, les missiles de l’OTAN et l’emprise torale de la génération nazie sur la presse et l"économie allemande.

    Deux événements marquent le début d’une époque plus libre. C’est la fondation du journal proche des verts TAZ en 1979 et la décision de la cour de justice constitutionnelle en 1983 qui a défini les libertés fondamentales de l’age numérique à travers son évaluation du recensement national.

    Les mouvements pour la paix et contre le nucléaire ont donné une multitude de résultats depuis le début et voient leurs effortsfinalement récompensés par la fermeture du site nucléaire cintesté.

    5.12.2021 von Reimar Paul - Seit 36 Jahren versammeln sich an jedem sechsten Tag eines Monats Umweltschützer am Atomkraftwerk Brokdorf in Schleswig-Holstein. Am Montagabend findet die 425. und zugleich letzte Mahnwache statt. Außer Tee und Gebäck soll es auch Sekt geben - die Demonstranten wollen feiern, dass das AKW neben zwei weiteren Meilern zum Jahresende für immer abgeschaltet wird.

    Brokdorf war das am heftigsten umkämpfte deutsche Atomkraftwerk. Schon gegen den buchstäblich in einer Nacht- und Nebelaktion erfolgten Baubeginn demonstrierten am 30. Oktober 1976 rund 8000 Menschen aus der Region, einige Hundert besetzten das Gelände. Im Morgengrauen trieben Polizisten die Besetzer mit Hunden, Knüppeln und Tränengas vom Platz. »Die Polizei ging mit unfassbarer Brutalität vor«, hieß es in den NDR-Nachrichten.

    Trotz weiträumiger Straßensperrungen zogen zwei Wochen später 40 000 AKW-Gegner durch die Wilster Marsch zum Bauplatz. Der Versuch einer erneuten Besetzung misslang, denn Polizisten und Grenzschützer verteidigten das zu einer Festung ausgebaute Gelände, warfen Tränengas-Kartuschen aus tief fliegenden Hubschraubern in die Menge. Hunderte wurden verletzt.

    Waren die ersten bedeutenden Anti-AKW-Proteste in Wyhl 1975 noch stark regional geprägt - hier wurde vorrangig für den Schutz der eigenen Lebensumgebung demonstriert -, ging es in Brokdorf erstmals um eine grundsätzlichere Ebene: Die Auseinandersetzung entwickelte sich zu einer Rebellion gegen das kapitalistische System und gegen den technokratischen Obrigkeitsstaat - den »Atomstaat«. Weite Teile vor allem der städtischen und studentischen Bewegung verschmolzen die Ökologie- mit der Systemfrage, den Kampf gegen AKW mit dem Widerstand gegen Polizeistaat und Kapitalinteressen.

    Ende 1976 verfügte das Verwaltungsgericht Schleswig einen Baustopp für Brokdorf. »Richtersprüche machen AKW auch nicht sicherer«, hielt die Anti-Atomkraft-Bewegung dagegen. Trotz beispielloser Hetze und dem Heraufbeschwören einer »Schlacht um Brokdorf« in den Medien und trotz eines Versammlungsverbots fand im Februar 1977 die bis dahin größte Demo gegen das AKW statt. 50 000 Menschen zogen Richtung Bauplatz - und kehrten nach einer Kundgebung an der ersten Polizeisperre wieder um. Dem Aufruf des Kommunistischen Bundes Westdeutschland (KBW), der zum »Schleifen« der Festung aufrief, folgten die Massen nicht.

    Vier Jahre später protestierten in der Wilster Marsch sogar 100 000 Menschen gegen das Auslaufen des Baustopps - trotz Demo-Verbot. Ein gewaltiges Polizeiheer mit Hub-schraubern und Wasserwerfern empfing die Demonstranten, stundenlange Auseinandersetzungen folgten, es gab viele Verletzte und Verhaftete. Wenige Tage später veröffentlichte der »Stern« ein Foto: Es zeigte drei AKW-Gegner, die einen Polizisten verprügelten. Die Staatsanwaltschaft ermittelte wegen versuchten Mordes, zwei Männer wurden verhaftet und zu Gefängnisstrafen verurteilt.

    Die juristische Auseinandersetzung um das Demo-Verbot mündete im Mai 1985 zu einem Grundsatzurteil des Bundesverfassungsgerichts. Karlsruhe traf weitreichende Aussagen zur Bedeutung der Versammlungsfreiheit, Begriffe wie Eil- und Spontanversammlung wurden kreiert. Die Richter betonten, dass Bürokratie und Protest sich nicht gut vertrügen und dass es »seit jeher als Zeichen der Freiheit, Unabhängigkeit und Mündigkeit des selbstbewussten Bürgers galt, sich ungehindert und ohne besondere Erlaubnis mit anderen zu versammeln«.

    Zehntausende machen sich im Juni 1986 erneut auf den Weg nach Brokdorf. Wenige Wochen zuvor war Reaktor Nummer 4 des sowjetischen Atomkraftwerks Tschernobyl explodiert, eine radioaktive Wolke hatte sich über halb Europa ausgebreitet. Die Demo wurde von der Polizei zerschlagen. Den Hamburger Konvoi, acht Kilometer lang, mehr als 10 000 Leute, überfielen die Beamten schon auf dem Hinweg. Sie schlugen bei mehr als hundert Fahrzeugen die Scheiben ein, zerstachen die Reifen, brachen die Kofferräume auf oder schoben die Autos gleich ganz in den Graben. Die Straße glich einem Schrottplatz.

    Am 7. Oktober 1986 ging das AKW Brokdorf trotz aller Proteste in Betrieb, als erstes in Europa seit Tschernobyl. Ausgerechnet Brokdorf. Es war, zumindest gefühlt, eine der schlimmsten Niederlagen der Anti-AKW-Bewegung. Manche Aktivisten aus der Region resignierten, wandten sich anderen politischen Themen zu oder zogen sich ins Private zurück. Andere wie der Meteorologe Karsten Hinrichsen gaben nicht auf. Er organisierte Mahnwachen, nach der Fukushima-Havarie gründete er die Aktionsgruppe »Brokdorf Akut« mit. Über die Abschaltung des AKW zum Jahresende freut er sich natürlich, aber der Kampf ist aus seiner Sicht noch nicht vorbei. Er kündigt schon mal neuen Protest an: gegen die beim Abriss des Meilers geplante »Freimessung« radioaktiven Materials.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Volksz%C3%A4hlungsurteil

    #Allemagne #nucléaire #politique #énergie #verts

  • En #Pologne, des lumières vertes aux fenêtres pour aider les migrants

    Depuis plusieurs semaines, des Polonais allument des lumières vertes à leurs fenêtres pour prévenir les migrants qu’ils sont les bienvenus et qu’ils peuvent recevoir de l’aide. Cette initiative, lancée par un habitant de la région frontalière de la Biélorussie, permet aux exilés de bénéficier de vivres, de vêtements chauds ou d’un abri pour la nuit.

    Des bougies vertes aux fenêtres, des sacs poubelles reflétant une lumière verte posés sur le balcon, des halls d’entrée éclairés en vert, des ampoules vertes, des bâtons lumineux verts… Depuis plusieurs semaines, des Polonais vivant à la frontière de la Biélorussie illuminent leur appartement ou leur maison de vert pour passer un message aux migrants arrivant dans la région. Ce signe indique aux exilés qu’ils peuvent venir frapper à leur porte pour obtenir de l’aide : un abri pour la nuit, des vêtements, des vivres ou encore la possibilité de recharger son téléphone.

    L’initiative, baptisée « Feu vert » ("#zielone_światło"), a été lancée par un habitant de la zone frontalière, Kamil Syller, inquiet par les conditions de vie des migrants, alors que l’hiver s’installe dans la région. « Les autorités polonaises, en promulguant des régulations draconiennes et en légalisant les expulsions, seront responsables de la mort des réfugiés », a-t-il déclaré à la presse locale. « Nous autres qui habitons près de la frontière sommes témoins des drames et des souffrances humaines. Nous ne devons pas être dans le calcul, nous devons rester humains ».

    D’après les médias polonais, une douzaine de personnes au moins sont mortes, des deux côtés de la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, en essayant de franchir cette zone boisée pour entrer dans l’UE.

    Amnesty Pologne a relayé l’appel sur son compte Instagram. « Allumez-vous de vert. La couleur verte est symbole d’hospitalité et d’ouverture (…) Rejoignez-nous dans ce geste symbolique. Revendiquez la dignité à la frontière », peut-on lire sur leur publication. Des citoyens ont également publié des tutos pour éclairer leur logement de vert. Sur les réseaux sociaux, des messages ont été passés dans plusieurs langues pour expliquer aux migrants la signification de cette lumière.

    L’objectif n’est pas d’encourager les exilés à poursuivre leur route, expliquent les initiateurs du projet, mais simplement de leur offrir une chance de survie.

    Depuis cet été, de nombreux migrants tentent d’entrer dans l’Union européenne (UE) via les frontières polonaises, mais aussi lituanienne et ukrainienne, avec la Biélorussie. Bruxelles accuse le régime biélorusse d’avoir orchestré la crise des migrants et de mener une guerre « hybride » contre l’UE, ce que Minsk dément.

    En réponse à ces tensions, la Pologne multiplie les mesures anti-migrants. Des milliers de soldats, en appui aux garde-frontières, ont été déployés le long de la frontière, matérialisée par endroits par une clôture de fils barbelés. En octobre, Varsovie a même indiqué vouloir construire un mur, et installer des détecteurs de mouvement visant à empêcher quiconque de s’approcher à moins de 200 mètres, pour un montant total de 353 millions d’euros.


    https://www.infomigrants.net/fr/post/36959/en-pologne-des-lumieres-vertes-aux-fenetres-pour-aider-les-migrants
    #solidarité #asile #migrations #réfugiés #vert #fenêtres #lumières #lumière_verte
    #zielone_swiatlo