Peut-on encore lire les Russes au temps des guerres poutiniennes ?
Plus j’avançais dans Guerre et Paix et dans la réflexion de Lev Nikolaïevitch Tolstoï, plus je me disais qu’il était d’autant plus fondamental de le lire au temps des guerres poutiniennes. Un Poutine n’est jamais qu’un autre Napoléon. Et la pensée que développe Tolstoï dans Guerre et Paix n’a rien d’anachronique. En outre, il y a un paquet de choses de la société russe – à commencer par son inertie – qui me semble bien plus compréhensibles après cette lecture.
Après, si on n’a pas « peur des noms compliqués », on peut se lancer dans l’œuvre de Dostoïevski : )
Découvrir la littérature russe en ces temps de misère me semble indispensable.