• #Pre-frontier_information_picture

    Je découvre dans un billet de blog que j’ai lu ce matin, cette info :

    From the information gathered, Frontex produces, in addition to various dossiers, an annual situation report, which the agency calls an “Pre-frontier information picture.”

    https://digit.site36.net/2023/08/27/what-is-frontex-doing-in-senegal-secret-services-also-participate-in-t
    https://seenthis.net/messages/997841#message1014789

    ... et du coup, ce terme de « pre-frontier information picture ».

    ça me rappelle, évidemment, la carte de @reka de la #triple_frontière européenne (où une « pré-frontière » est dessinée au milieu du désert du Sahara) :


    https://visionscarto.net/mourir-aux-portes-de-l-europe

    Je découvre ainsi, en faisant un peu de recherches, qu’il y a un #projet_de_recherche financé par #Horizon_2020 dédié à cette #pré-frontière, #NESTOR :

    aN Enhanced pre-frontier intelligence picture to Safeguard The EurOpean boRders

    Un système intégré de #surveillance des #frontières de l’UE

    Les frontières de l’Europe sont soumises à une pression considérable en raison des flux migratoires, des conflits armés dans les territoires avoisinants, du trafic de biens et de personnes, et de la criminalité transnationale. Toutefois, certains obstacles géographiques, tels que les forêts denses, les hautes montagnes, les terrains accidentés ou les zones maritimes et fluviales entravent la surveillance des itinéraires empruntés par les réseaux criminels. Le projet NESTOR, financé par l’UE, fera la démonstration d’un #système_global_de_surveillance des frontières de nouvelle génération, entièrement fonctionnel et proposant des #informations sur la situation #en_amont des frontières et au-delà des frontières maritimes et terrestres. Ce système repose sur le concept de la gestion européenne intégrée des frontières et recourt à des #technologies d’analyse d’#images_optiques et du spectre de fréquences radio alimentées par un réseau de #capteurs_interopérables.

    Objectif

    For the past few years, Europe has experienced some major changes at its surrounding territories and in adjacent countries which provoked serious issues at different levels. The European Community faces a number of challenges both at a political and at a tactical level. Irregular migration flows exerting significant pressure to the relevant authorities and agencies that operate at border territories. Armed conflicts, climate pressure and unpredictable factors occurring at the EU external borders, have increased the number of the reported transnational crimes. Smuggling activity is a major concern for Eastern EU Borders particularly, as monitoring the routes used by smugglers is being hindered by mountainous, densely forested areas and rough lands aside with sea or river areas. Due to the severity and the abrupt emergence of events, the relevant authorities operate for a long-time interval, under harsh conditions, 24 hours a day. NESTOR aims to demonstrate a fully functional next generation holistic border surveillance system providing pre-frontier situational awareness beyond maritime and land border areas following the concept of the European Integrated Border Management. NESTOR long-range and wide area surveillance capabilities for detection, recognition classification and tracking of moving targets (e.g. persons, vessels, vehicles, drones etc.) is based on optical, thermal imaging and Radio Frequency (RF) spectrum analysis technologies fed by an interoperable sensors network including stationary installations and mobile manned or unmanned vehicles (aerial, ground, water, underwater) capable of functioning both as standalone, tethered and in swarms. NESTOR BC3i system will fuse in real-time border surveillance data combined with web and social media information, creating and sharing a pre-frontier intelligent picture to local, regional and national command centers in AR environment being interoperable with CISE and EUROSUR.

    https://cordis.europa.eu/project/id/101021851/fr

    Projet de 6 mio. d’euro et coordonné par la #police_grecque (#Grèce) :

    Les participants (#complexe_militaro-industriel) au projet :


    #business

    #données #technologie #interopérabilité #frontières #migrations #asile #réfugiés #surveillance_des_frontières #_Integrated_Border_Management #fréquence_radio #NESTOR_BC3i_system #CISE #EUROSUR

  • Khrys’presso du lundi 28 août 2023
    https://framablog.org/2023/08/28/khryspresso-du-lundi-28-aout-2023

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • #religion #religieux Cologne : des membres de l’archidiocèse tentent de voir des sites pornos Bernard Hallet - cath.ch

    Le cardinal Rainer Maria Voelki, l’archevêque de Cologne, a confirmé que des membres du clergé et du personnel avaient tenté de consulter des sites à caractère pornographique à partir de leurs ordinateurs professionnels. Un membre du clergé de haut rang figure parmi les personnes identifiées.

    L’archevêché a déclaré que les informations mentionnées dans la presse allemande avaient été recueillies lors d’un contrôle de la capacité de sa sécurité informatique à bloquer l’accès à des sites qui « présentent un risque (violence, pornographie, drogue, etc.) ». Environ 1’000 tentatives de consultation de sites à accès restreint ont été enregistrées. La majorité des activités suspectes concernaient des sites pornographiques, rapporte le Kölner Stadt-Anzeiger, le 18 août.


    Des tests de sécurité
    Le quotidien a également indiqué que la direction du diocèse avait été informée dès juillet 2022 de ces activités et qu’au moins un membre du clergé de haut rang figurait parmi les personnes identifiées. Les tests, menés entre mai et juin 2022, n’avaient pas pour but d’enquêter sur le comportement du personnel ou du clergé. Guido Assmann, vicaire général de Cologne, a déclaré que l’institution était « très consciente » du problème, mais qu’il était « heureux que nos systèmes de sécurité soient efficaces ».

    « J’ai été déçu d’apprendre que des collaborateurs ont tenté d’accéder à des sites pornographiques à l’aide d’ordinateurs que l’archevêché a mis à leur disposition pour leur service », a déclaré le cardinal Rainer Maria Woelki. L’archevêque a déclaré qu’il avait ordonné l’ouverture d’une enquête qui viserait à traiter les cas concernés. « Il est important pour moi que tout le monde ne soit pas placé sous le coup d’un soupçon général. Nous avons un grand nombre de collaborateurs engagés et fiables. »

    Le site Katholisch.de a indiqué que, parmi les 15 personnes identifiées, les procureurs enquêtaient sur un laïc soupçonné de posséder des « contenus criminels ». L’archidiocèse a déclaré qu’il coopérait « pleinement avec les autorités de l’État » et que la personne concernée n’était « plus active » au sein de l’institution.

    Cette affaire fait suite à une série de scandales qui ont éclaboussé le plus grand archidiocèse d’Allemagne, qui compte plus de deux millions de membres. Un rapport publié en 2021 avait révélé qu’il y avait eu plus de 200 abuseurs et plus de 300 victimes – pour la plupart âgées de moins de 14 ans – entre 1975 et 2018 dans la région de l’archevêché de Cologne.

    L’année dernière, le cardinal Woelki a présenté sa démission au pape. Rome n’a pas encore pris la décision de l’accepter ou non. (cath.ch/ksa/kath.de/bh)

    Le cardinal Rainer Woelki s’est dit « déçu » d’apprendre que des collaborateurs ont tenté d’accéder à des sites pornographiques | © www.erzbistum-koeln.de

    #internet #hypocrisie #surveillance #réalité #prêtres s’informer sur la #violence la #pornographie la #drogue

    Source : https://www.cath.ch/newsf/cologne-des-membres-de-larchidiocese-ont-tente-de-voir-des-sites-pornos

    • Le Vatican, nid d’espions ? Raphaël Zbinden - cath.ch

      Le « procès Becciu », dont la dernière phase doit se dérouler fin août 2023 au Vatican, se veut la vitrine du « grand nettoyage » de l’administration du petit Etat. La procédure a toutefois révélé une véritable « culture de l’espionnage », dont le solide ancrage au sein de la Curie apparaît problématique.

      « Je l’ai fait, et je le referais si nécessaire ». La phrase lancée en mars 2023 lors du procès dit « de l’immeuble de Londres » par l’actuel substitut de la Secrétairerie d’Etat du Vatican, Mgr Edgar Pena Parra, a provoqué des froncements de sourcils chez de nombreux observateurs. Le haut fonctionnaire du Vatican voulait parler de ses activités investigatives douteuses dans le cadre de l’affaire de malversation financière qui agite le micro-Etat depuis quelques années. Des démarches comprenant notamment des surveillances illégales de personnes impliquées.

      L’image du Vatican en jeu
      Mais pourquoi le prélat vénézuélien de 58 ans, nommé par le pape François en 2018, paraît-il si serein et confiant sur ses manquements aux réglements internes ? Il ne l’a certes pas expliqué, le procès ne portant pas sur cet aspect particulier de l’affaire.

      Mais les rapports des nombreuses heures d’auditions ont donné un éclairage inédit sur les modes de fonctionnement au sein de l’administration vaticane. Ils esquissent un univers où bien souvent « la fin justifie les moyens », et où le cadre légal apparaît au mieux comme une ligne de conduite à appliquer seulement « en temps normal ».

      « Le procès a produit des témoignages instructifs, en dépeignant notamment le Vatican comme une sorte de ‘foyer d’espionnage’ »

      Le Vatican est, depuis des décennies, connu pour ses scandales de corruption. Un phénomène à mettre bien sûr en relation avec l’environnement italien dans lequel le micro-Etat est inséré. Le tissu socio-économique dans certaines parties de la Péninsule intègre, encore de nos jours, des fonctionnements « alternatifs » au regard de l’Etat de droit. Le Vatican a naturellement subi cette influence. Mais « la tête de l’Eglise » a le devoir d’être un modèle de moralité, également sur le plan financier. Le rétablissement de cette image est l’une des missions endossées par François en montant sur le Trône de Pierre.

      Procès « vitrine »
      Le « procès Becciu », qui a mis pour la première fois des hauts fonctionnaires du Vatican sur le banc des accusés, est censé ainsi être le fer de lance de cette nouvelle « tolérance zéro » sur les malversations financières.

      Ouvert en juillet 2021, la procédure vise dix personnes, dont le cardinal Angelo Becciu, ancien substitut de la Secrétairerie d’Etat. Les dix personnes ont été inculpées pour avoir utilisé « l’argent du pape » dans des investissements opaques concernant un immeuble de Sloane Avenue, à Londres.
      Le procès en est à sa dernière pause, avant que les avocats de la défense ne fassent leurs plaidoiries après les vacances d’août et que les juges ne se réunissent pour examiner leur verdict.

      Espionnage tous azimuts
      Mais, alors que les juges et les avocats sont préoccupés par les éléments liées à des actes d’accusation tentaculaires, le procès a également produit des témoignages instructifs, en dépeignant notamment le Vatican comme une sorte de « foyer d’espionnage », remarque le vaticaniste américain Ed Condon dans une analyse du média The Pillar.

      L’une des histoires les plus saillantes concerne un « ping-pong » d’accusations d’espionnage entre d’un côté le premier auditeur général du Vatican, Libero Milone, et de l’autre le cardinal Becciu et le chef de la Gendarmerie vaticane, Domenico Gianni. Libero Milone, qui se décrit comme celui qui a « découvert le pot aux roses », a été remercié par son chef de l’époque, Angelo Becciu, en 2017. Le cardinal a expliqué son licenciement par le fait que l’auditeur aurait espionné les affaires financières privées de hauts fonctionnaires du Vatican, dont lui-même.

      Mgr Edgar Pena Parra, substitut de la Secrétairerie d’Etat du Vatican, a admis avoir espionné d’autres membres de la Curie romaine | capture d’écran/Imparcial | RD

      Une accusation que Libero Milone a démentie, affirmant qu’il ne faisait que « suivre l’argent », selon le mandat que lui avait confié le pape de réorganiser les finances curiales et mettre fin aux décennies de corruption et de scandales qui avaient entaché les pontificats précédents.

      Libero Milone a assuré que son bureau était sur écoute et que les ordinateurs et les téléphones de son équipe étaient sous surveillance. Des observations qu’il a signalées à la police de la Cité du Vatican, sans obtenir de réponse. Une passivité qu’il a expliquée par le fait que le chef de la police, Domenico Gianni, était lui-même visé par son enquête. Ce dernier a ensuite démissionné pour des raisons indépendantes de l’affaire.

      Les méthodes « peu catholiques » du cardinal
      Le cas a mis en lumière, entre autres, que le cardinal Becciu n’était pas complexé de faire appel à des réseaux de renseignements personnels. Cette orientation a même pris un tour rocambolesque avec les informations délivrées sur Cecilia Marogna. Cette analyste géopolitique autoproclamée a travaillé pendant des années comme « agent secret privé » du cardinal. Elle aurait notamment agi comme intermédiaire pour la libération d’une religieuse enlevée au Mali. Une opération prétendument approuvée par le pape. Ce qui a été démenti à la fois par les services de renseignement italiens et par le pape François.
      « La réalité inconfortable est que le procès actuel a mis à nu une culture d’espionnage privé »
      Ed Condon

      Cecilia Marogna a également déclaré avoir constitué pour le prélat sarde des « dossiers » sur les manquements moraux privés de hauts fonctionnaires du Vatican. Travail pour lequel ni elle ni le cardinal n’ont fourni de justification légale, note Ed Condon. L’Italienne a également, au cours du procès, fait des déclarations digne de romans de gare, en affirmant avoir des liens avec des affaires aussi diverses que la « Loge P2 », la disparition d’Emmanuela Orlandi, ou encore les ‘Vatileaks’.

      Au cours du procès, il a en outre été découvert que le cardinal Becciu avait organisé des enregistrements secrets du pape lui-même discutant de secrets d’État – un crime grave en vertu des lois sur la sécurité nationale de la Cité du Vatican.

      Les substituts se suivent et se ressemblent
      Autant de relents « sulfurés » qui ont fini par arriver aux narines du Saint-Père, provoquant la démission d’Angelo Becciu, en 2018. Le pape l’a alors remplacé au poste de substitut de la Secrétairie d’Etat par l’archevêque Edgar Peña Parra. Il était plutôt logique, à ce moment-là d’imaginer le Vénézuélien en grand chevalier blanc redresseur de tort. Or, ce dernier « semble avoir suivi de près les traces de son prédécesseur », relève The Pillar.


      Des méthodes peu orthodoxes de Mgr Parra, qui n’est pas sur le banc des accusés, sont en effet apparues dans le processus d’enquête sur l’immeuble de Londres. Sans entrer dans les détails de cette affaire très complexe, il est apparu que l’actuel substitut aurait engagé des prestataires extérieurs pour le protéger d’une éventuelle enquête interne et pour organiser la surveillance électronique extra-légale d’autres fonctionnaires à des fins de représailles.

      Mais plutôt que de nier ces allégations ou de présenter une excuse pour avoir agi en dehors de la loi, le Vénézuélien a totalement assumé ses agissements, assurant même être prêt à les réitérer.

      Quel Etat de droit ?
      Ed Condon s’étonne ainsi que, pour le moment, aucune mesure n’ait été prise ni aucun chef d’accusation retenus contre le substitut, ni contre les autres « maîtres espions » de la Curie. « Qu’est-ce que cela nous dit sur l’état de l’État de droit au Vatican ? », s’interroge ainsi le journaliste américain. Dans le cas d’Angelo Becciu, il est possible que l’accusation estime avoir déjà suffisamment de charges contre le cardinal et qu’il faille laisser le procès en cours se dérouler avant de décider d’en ajouter de nouvelles.

      « Tant que des fonctionnaires pourront se vanter de bafouer la loi et de poursuivre leurs propres opérations de renseignement privé, certains concluront que rien n’a réellement changé au Vatican »
      Ed Condon

      « Mais la réalité inconfortable est que le procès actuel a mis à nu une culture d’espionnage privé, d’écoutes illégales et de mépris désinvolte de l’État de droit au plus haut niveau du pouvoir au Vatican », commente Ed Condon. Et tout cela dans une « relative impunité ».

      Test fondamental
      Alors que de nombreux observateurs du Vatican ont qualifié le procès « d’historique » et de test fondamental du système judiciaire de la cité-État, la culture de l’espionnage mise en lumière par le procès « soulève de réelles questions quant à la crédibilité du gouvernement dirigé par le Saint-Siège », relève le vaticaniste.

      Si les procureurs parviennent à obtenir des condamnations, en particulier à l’encontre du cardinal Becciu, certains considéreront cela comme la preuve que la réforme et la responsabilité sont enfin arrivées au Vatican. « Mais tant que des fonctionnaires comme Edgar Peña Parra pourront se vanter de bafouer la loi et de poursuivre leurs propres opérations de renseignement privé, d’autres en concluront que rien n’a réellement changé au Vatican », conclut Ed Condon. (cath.ch/thepillar/ec/arch/rz)

      #vatican #espionnage #surveillance #immobilier #malversation #finances #culture

      Source : https://www.cath.ch/newsf/le-vatican-nid-despions

    • Texas : un évêque menace d’excommunier des carmélites Raphaël Zbinden - cath.ch

      Mgr Michael Olson, évêque de Fort Worth (Texas), a déclaré le 18 août 2023 qu’une ou plusieurs carmélites du couvent d’Arlington pourraient subir une excommunication après avoir rejeté son autorité. Le dernier développement d’une dispute sur fond d’accusations de rupture de chasteté et d’usage de drogue.

      « C’est avec une profonde tristesse que je dois informer les fidèles du diocèse de Fort Worth que Mère Teresa Agnes pourrait encourir l’excommunication latae sententiae (c’est-à-dire par ses propres actions schismatiques) », a écrit Mgr Olson le 19 août 2023, rapporte le média américain The Pillar. L’évêque a brandi cette menace en référence à une déclaration publiée la veille sur le site du couvent d’Arlington, dans la banlieue de Dallas. Le texte des religieuses affirme que Mère Teresa Agnes Gerlach et le groupe de direction du monastère « ne reconnaissent plus l’autorité de l’actuel évêque de Fort Worth ou de ses représentants et ils ne peuvent plus avoir de relations avec eux ».

      Vœu de chasteté violé ?
      Il s’agit en fait du dernier développement d’un conflit qui dure depuis plusieurs mois entre Mgr Olson et les moniales de la Très Sainte Trinité. L’évêque a ouvert en mai 2023 une enquête canonique sur la supérieure, Mère Teresa Agnes Gerlach, qui aurait admis avoir violé son vœu de chasteté avec un prêtre. Cette dernière a nié les faits, invoquant avoir fait ces aveux sous l’emprise de médicaments pris suite à une intervention chirurgicale.

      La plus grande partie des moniales ont pris fait et cause pour leur supérieure. Elles ont réagi aux allégations en intentant une action civile d’un million de dollars contre l’évêque, alléguant notamment que Mgr Olson avait volé leurs biens en saisissant leurs téléphones et leurs ordinateurs lors d’une perquisition dans le couvent. Les religieuses affirment que les actions de l’évêque étaient motivées par des raisons financières et qu’il cherchait notamment à obtenir la liste de leurs donateurs.

      #Marijuana et #crucifix
      Le 31 mai, sur sa demande, le Vatican a nommé Mgr Olson « commissaire pontifical » pour le monastère et a annulé rétroactivement tous les problèmes de procédure canonique soulevés par les actions antérieures de l’évêque concernant le monastère.

      Le jour suivant, l’évêque a restreint aux soeurs l’accès à la messe et à la confession jusqu’à ce qu’elles retirent leur plainte. Il leur a rendu l’accès aux sacrements le 1er juin, tout en publiant dans le même temps un décret renvoyant Sœur Teresa Agnes.

      Dans le courant du mois de juin, le diocèse a également déclaré être en communication avec la police locale concernant de sérieuses inquiétudes sur « l’utilisation de marijuana et de drogues comestibles au monastère ». Le diocèse a même publié des photos provenant prétendument de l’intérieur du monastère semblant montrer des tables jonchées d’attirail de drogue, de produits de marijuana, de bongs et d’un crucifix.

      Les moniales ont fait plusieurs appels à Rome, arguant notamment que Mgr Olson avait fait usage de prérogatives réservées à une enquête canonique criminelle, alors que les actions présumées de la mère supérieure – bien que considérées comme un péché – ne constituent pas un crime selon le droit canonique.

      Le conflit s’est donc encore aggravé le 18 août lorsque les religieuses ont publié une déclaration inattendue rejetant l’autorité de l’évêque, et alléguant des mois « d’ingérence sans précédent, d’intimidation, d’agression, d’humiliation privée et publique et de manipulation spirituelle comme résultat direct des attitudes et des ambitions de l’actuel évêque de Fort Worth ».

      Mgr Vigano en soutien
      Elles ont publié en même temps une déclaration de soutien apparemment rédigée par l’ancien nonce apostolique aux Etats-Unis, l’archevêque Carlo Maria Vigano. Le prélat italien, qui s’est plusieurs fois opposé au pape François, invite « à soutenir la courageuse résistance des carmélites d’Arlington (…) pour envoyer un signal clair à ceux qui, dans l’Église, croient détenir un pouvoir absolu, jusqu’à contredire impunément l’autorité du Christ, chef du corps mystique ».

      On ne sait pas si l’évêque Olson a l’intention d’engager une procédure pénale administrative pour déterminer clairement si les religieuses sont excommuniées ou non, ou si la question restera latente. Mais il apparaît qu’il s’efforce de désolidariser les religieuses de leur Mère supérieure. Il a ainsi ordonné que le couvent d’Arlington « reste fermé au public jusqu’à ce que le Carmel désavoue publiquement les actions scandaleuses et schismatiques de Mère Teresa Agnes ». (cath.ch/thepillar/rz)

      #religieuses #immobilier #Femmes #sexualité #drogue #excommunication #chasteté #prêtre #carmélites

      Source : https://www.cath.ch/newsf/texas-un-eveque-menace-dexcommunier-des-carmelites

  • How a ubiquitous keyboard app puts hundreds of millions of Chinese users at risk | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2023/08/21/1078207/sogou-keyboard-app-security-loophole/?truid=a497ecb44646822921c70e7e051f7f1a

    For millions of Chinese people, the first software they download on a new laptop or smartphone is always the same: a keyboard app. Yet few of them are aware that it may make everything they type vulnerable to spying eyes.

    Since dozens of Chinese characters can share the same latinized phonetic spelling, the ordinary QWERTY keyboard alone is incredibly inefficient. A smart, localized keyboard app can save a lot of time and frustration by predicting the characters and words a user wants to type. Today, over 800 million Chinese people use third-party keyboard apps on their PCs, laptops, and mobile phones.

    But a recent report by the Citizen Lab, a University of Toronto–affiliated research group focused on technology and security, revealed that Sogou, one of the most popular Chinese keyboard apps, had a massive security loophole.

    “This is an app that handles very sensitive information—specifically, every single thing that you type,” says Jeffrey Knockel, a senior research associate at the Citizen Lab and coauthor of the report. “So we wanted to look into that in greater detail and see if this app is properly encrypting this very sensitive data that it’s sending over the network—or, as we found, is it improperly doing it in a way that eavesdroppers could decipher?”

    Indeed, what he and his colleagues found was that Sogou’s encryption system could be exploited to intercept and decrypt exactly what people were typing, as they were typing it.

    Sogou, which was acquired by the tech giant Tencent in 2021, quickly fixed this loophole after the Citizen Lab researchers disclosed it to the company.

    “User privacy is fundamental to our business,” a Sogou spokesperson told MIT Technology Review. “We have addressed the issues identified by the Citizen Lab and will continue to work so that user data remains safe and secure. We transparently disclose our data processing activities in our privacy policy and do not otherwise share user data.”

    But there’s no guarantee that this was the only vulnerability in the app, and the researchers did not examine other popular keyboard apps in the Chinese market—meaning the ubiquitous software will continue to be a security risk for hundreds of millions of people. And, alarmingly, the potential for such makes otherwise encrypted communications by Chinese users—in apps like Signal, for example—vulnerable to systems of state surveillance.
    An indispensable part of Chinese devices

    Officially called input method editors (IMEs), keyboard apps are necessary for typing in languages that have more characters than a common Latin-alphabet keyboard allows, like those with Japanese, Korean, or Indic characters.

    For Chinese users, having an IME is almost a necessity.

    “There’s a lot more ambiguity to resolve when typing Chinese characters using a Latin alphabet,” says Mona Wang, an Open Technology Fund fellow at the Citizen Lab and another coauthor of the report. Because the same phonetic spelling can be matched to dozens or even hundreds of Chinese characters, and these characters also can be paired in different ways to become different words, a keyboard app that has been fine-tuned to the Chinese language can perform much better than the default keyboard.
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    An early mock-up of a Chinese bitmap font made by the Graphic Arts Research Foundation (GARF).
    Behind the painstaking process of creating Chinese computer fonts

    More than 40 years ago, designers drew and edited thousands of characters by hand to make it possible to type and print in Chinese.

    Starting in the PC era, Chinese software developers proposed all kinds of IME products to expedite typing, some even ditching phonetic spelling and allowing users to draw or choose the components of a Chinese character. As a result, downloading third-party keyboard software became standard practice for everyone in China.

    Released in 2006, Sogou Input Method quickly became the most popular keyboard app in the country. It was more capable than any competitor in predicting which character or word the user actually wanted to type, and it did that by scraping text from the internet and maintaining an extensive library of Chinese words. The cloud-based library was updated frequently to include newly coined words, trending expressions, or names of people in the news. In 2007, when Google launched its Chinese keyboard, it even copied Sogou’s word library (and later had to apologize).

    In 2014, when the iPhone finally enabled third-party IMEs for the first time, Chinese users rushed to download Sogou’s keyboard app, leaving 3,000 reviews in just one day. At one point, over 90% of Chinese PC users were using Sogou.

    Over the years, its market dominance has waned; as of last year, Baidu Input Method was the top keyboard app in China, with 607 million users and 46.4% of the market share. But Sogou still had 561 million users, according to iiMedia, an analytics firm.
    Exposing the loophole

    A keyboard app can access a wide variety of user information. For example, once Sogou is downloaded and added to the iPhone keyboard options, the app will ask for “full access.” If it’s granted, anything the user types can be sent to Sogou’s cloud-based server.

    Connecting to the cloud is what makes most IMEs successful, allowing them to improve text prediction and enable other miscellaneous features, like the ability to search for GIFs and memes. But this also adds risk since content can, at least in theory, be intercepted during transmission.

    It becomes the apps’ responsibility to properly encrypt the data and prevent that from happening. Sogou’s privacy policy says it has “adopted industry-standard security technology measures … to maximize the prevention of leak, destruction, misuse, unauthorized access, unauthorized disclosure, or alteration” of users’ personal information.

    “People generally had suspicions [about the security of keyboard apps] because they’re advertising [their] cloud service,” says Wang. “Almost certainly they’re sending some amount of keystrokes over the internet.”

    Nevertheless, users have continued to grant the apps full access.

    When the Citizen Lab researchers started looking at the Sogou Input Method on Windows, Android, and iOS platforms, they found that it used EncryptWall, an encryption system it developed itself, instead of Transport Layer Security (TLS), the standard international cryptographic protocol that has been in use since 1999. (Sogou is also used on other platforms like MacOS and Linux, but the researchers haven’t looked into them.)

    One critical difference between the two encryption systems, the Citizen Lab found, is that Sogou’s EncryptWall is still vulnerable to an exploit that was revealed in 2002 and can turn encrypted data back into plain text. TLS was updated to protect against this in 2003. But when they used that exploit method on Sogou, the researchers managed to decrypt the exact keystrokes they’d typed.
    Example of recovered data; line 19 contains the user-typed text and line 2 contains the package name of the app in which the text is being typed.
    THE CITIZEN LAB

    The existence of this loophole meant that users were vulnerable to all kinds of hacks. The typed content could be intercepted when it went through VPN software, home Wi-Fi routers, and telecom providers.

    Not every word is transmitted to the cloud, the researchers found. “If you type in nihao [‘hello’ in Chinese] or something like that, [the app] can answer that without having to use the cloud database,” says Knockel. “But if it’s more complicated and, frankly, more interesting things that you’re typing in, it has to reach out to that cloud database.”

    Along with the content being typed, Knockel and his Citizen Lab colleagues also obtained other information like technical identifiers of the user’s device, the app that the typing occurred in, and even a list of apps installed on the device.

    A lot of malicious actors would be interested in exploiting a loophole like this and eavesdropping on keystrokes, the researchers note—from cybercriminals after private information (like street addresses and bank account numbers) to government hackers.

    (In a written response to the Citizen Lab, Sogou said the transmission of typed text is required to access more accurate and extensive vocabularies on the cloud and enable a built-in search engine, and the uses are stated in the privacy agreement.)

    This particular loophole was closed when Tencent updated the Sogou software across platforms in late July. The Citizen Lab researchers found that the latest version effectively fixed the problem by adopting the TLS encryption protocol.
    How secure messaging becomes insecure

    Around the world, people who are at high risk of being surveilled by state authorities have turned to apps that offer end-to-end encryption. But if keyboard apps are vulnerable, then otherwise encrypted communication apps like Signal or WhatsApp are now also unsafe. What’s more, once a keyboard app is compromised, even an otherwise offline app, like the built-in notebook app, can be a security risk too.

    (Signal and WhatsApp did not respond to MIT Technology Review’s requests for comment. A spokesperson from Baidu said, “Baidu Input Method consistently adheres to established security practice standards. As of now, there are no vulnerabilities related to [the encryption exploit Sogou was vulnerable to] within Baidu Input Method’s products.”)

    As early as 2019, Naomi Wu, a Shenzhen-based tech blogger known as SexyCyborg online, had sounded the alarm about the risk of using Chinese keyboard apps alongside Signal.

    “The Signal ‘fix’ is ‘Incognito Mode’ aka for the app to say ‘Pretty please don’t read everything I type’ to the virtual keyboard and count on Google/random app makers to listen to the flag, and not be under court order to do otherwise,” she wrote in a 2019 Twitter thread. Since keyboard apps have no obligation to honor Signal’s request, “basically all hardware here is self-compromised 5 minutes out of the box,” she added.

    Wu suspects that the use of Signal was the reason some Chinese student activists talking to foreign media were detained by the police in 2018.

    In January 2021, Signal itself tried to clarify that its Incognito Keyboard feature (which only works for users on Android systems, which are more vulnerable than iOS) was not a foolproof privacy solution: “Keyboards and IME’s can ignore Android’s Incognito Keyboard flag. This Android system flag is a best effort, not a guarantee. It’s important to use a keyboard or IME that you trust. Signal cannot detect or prevent malware on your device,” the company added to its article on keyboard security.

    #Chine #Keyboard_apps #Surveillance #Chiffrement

  • Khrys’presso du lundi 21 août 2023
    https://framablog.org/2023/08/21/khryspresso-du-lundi-21-aout-2023

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    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Khrys’presso du lundi 14 août 2023
    https://framablog.org/2023/08/14/khryspresso-du-lundi-14-aout-2023

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    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue
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  • ‘Digidogs’ are the latest in crime-fighting technology. Privacy advocates are terrified. - POLITICO
    https://www.politico.com/news/2023/08/10/ai-surveillance-robotics-police-privacy-new-york-00110672

    Advances in artificial intelligence, surveillance and robotics are putting the stuff of yesteryear’s science fiction into the hands of an ever-growing list of municipalities from New York City to Topeka.

    Privacy advocates are worried.

    “More departments are using more tools that can collect even more data for less money,” said Albert Fox Cahn, head of the New York City-based watchdog group Surveillance Technology Oversight Project. “I’m terrified about the idea that we’ll start seeing decades of work to collect massive databases about the public being paired with increasingly invasive AI models to try to determine who and who isn’t a threat.”

    Recently, the NYPD drew down $750,000 to purchase two Digidogs, which police officials say will be ideal for hostage situations or entering radioactive or chemically hazardous areas that would be too dangerous for a human.

    Under a previous (but short-lived) pilot during the Bill de Blasio administration, a Digidog was deployed during at least two standoffs and, in one instance, was used to deliver food to hostages. In April this year, firefighters deployed a separate Digidog to search for survivors at a lower Manhattan building collapse.

    The city’s most recent robot purchase is part of a broader push from Mayor Eric Adams, a moderate Democrat and retired police captain, to incorporate high-tech policing tools into the NYPD’s arsenal, no matter the source of funding.

    At the end of a press release announcing the purchase of the Digidogs, for instance, the NYPD sought to assuage a concern grimly indicative of this new era.

    “Under the NYPD’s protocols, officers will never outfit a robot to carry a weapon and will never use one for surveillance of any kind,” the department wrote.

    It turns out, that’s an important disclaimer.

    Companies like Ghost Robotics have already attached sniper rifles to quadruped robots. And in November, the San Francisco legislature voted to give law enforcement robots the authority to use lethal force. The proposal — which would have allowed police to place explosives on automatons in limited circumstances — was reversed after public outcry. But the legislature left the door open to reconsidering the initiative in the future.

    Other technology seems to have biases baked into its foundation, with serious implications for communities of color. Facial recognition, for example, has proven to be more susceptible to false identifications when the subject is Black.

    The bill would also qualify defendants for pro bono legal representation and would mandate any money seized would go into a general fund, rather than the coffers of law enforcement.

    Without diverting the stream of money, Fox Cahn of the Surveillance Technology Oversight Project warned that the system has the potential to become a self-fulfilling prophecy.

    “Clearly we are seeing this huge growth in police surveillance, across the board data collection and the use of AI,” he said. “What I fear is that it will become a vicious cycle where police purchase more surveillance software to seize more assets to fund even more surveillance.”

    #Robots #Police #Surveillance #Capitalisme_surveillance

  • #High-Altitude_Pseudo-Satellites : A technological assessment report

    Do high-altitude pseudo-satellites, also known as #HAPS, have the potential to enhance law-enforcement operations, border surveillance and communication? Frontex has just released a technological assessment report that tackles these questions.

    Frontex’s research into HAPS

    Frontex is currently leading a research study on HAPS, flying devices mirroring closely the capacity and operability of satellites. While this technology is still in the early stages of development, it represents significant potential uses in the context of surveillance, internal security, and border control.

    As part of the research, the agency has been working on a technological assessment of the platforms. Throughout nine months, the study aimed to explore whether HAPS can potentially be used in law enforcement operations to further enhance existing surveillance, communications, and navigation capabilities.

    What are HAPS?


    HAPS are advanced unmanned flying aircraft systems that operate in the stratosphere at an altitude typically between 18-22 km (59,000-72,000 ft). Given the high altitude, HAPS must withstand harsh stratospheric conditions, such as temperatures falling down to minus 90°C, high solar, UV and cosmic radiation and low atmospheric pressure. While this environment poses an enormous challenge for aircraft engineers, the potential applications and use cases are highly promising not only for commercial operators and service providers, but also for institutional stakeholders, such as security agencies, that would be able to leverage the new technology and its associated applications and services.

    Main findings of the report

    The report looks at the technological readiness, assessing the technology of HAPS as such, but also its potential use to help tackle challenges faced by Frontex and other members of the EU Innovation Hub for Internal Security.

    The authors of the report looked at particular case studies to see how HAPS can be used in such activities as earth observation, telecommunication and navigation, search and rescue missions, remote sensing and operations and provision of ad-hoc telecom and satellite navigation (GNSS).

    The study includes the following elements:

    – an overview of balloons and airships (LTA – lighter-than-air) and with fixed-wing aircraft (HTA - heavier-than-air);
    - an analysis of individual HAPS technologies, including a comparison of the platforms, payload analysis, technological challenges, infrastructure demands, and regulatory barriers.

    Innovation hub platform

    The project is carried out under the EU Innovation Hub for Internal Security, a cross-sectorial EU platform which ensures collaboration between internal security innovation actors, formed by the EU Justice and Home Affairs agencies, European Commission (Directorate-General for Migration and Home Affairs and Directorate-General for Joint Research Centre), the Council General Secretariat and the EU Counter Terrorism Coordinator.

    https://frontex.europa.eu/innovation/eu-research/news-and-events/high-altitude-pseudo-satellites-a-technological-assessment-report-ypR

    Pour télécharger le rapport (#assessment) :
    https://frontex.europa.eu/assets/EUresearchprojects/2023/FX_HAPS_WP2_-_Technological_Assessment_Consolidated.pdf

    #Frontex #frontières #surveillance #technologie #contrôles_frontaliers #Frontex #satellites #stratosphère #EU_Innovation_Hub_for_Internal_Security #lighter-than-air (#LTA) #heavier-than-air (#HTA)

  • L’arrivée de #meta sur le fédivers est-elle une bonne nouvelle ?
    https://www.laquadrature.net/2023/08/09/larrivee-de-meta-sur-le-fedivers-est-elle-une-bonne-nouvelle

    Le fédivers (de l’anglais fediverse, mot-valise de « fédération » et « univers ») est un ensemble de médias sociaux composé d’une multitude de plateformes et de logiciels, où les uns communiquent avec les autres grâce à un protocole…

    #Censure #Données_personnelles #Surveillance #facebook #fédiverse #interop #mastodon #régulation

  • EU Commission gifts Egypt patrol boats to become a gatekeeper for migration, following Tunisian model

    The EU Commission wants to conclude a migration defense agreement with Egypt and is upgrading the country’s land and sea borders. However, hardly any refugee boats leave from Egyptian shores for Europe.

    The government in Cairo is to receive two new ships for its coast guard. A corresponding tender worth €23 million was published by the EU Commission in May. This was confirmed by Neighborhood Commissioner Olivér Várhelyi in a response to a question from MEP Özlem Demirel. Accordingly, the funds come from the NDICI fund, which is intended to provide financial support for the EU’s Neighborhood Policy. As a purpose, the Commission states border management and search and rescue operations. Egypt will also receive thermal imaging cameras, satellite tracking systems and other surveillance equipment.

    With the donations, the Commission wants to build Egypt into a new partner in migration defense. In 2021, the government had sent a “list” of border protection equipment to Brussels for this purpose. EU Migration Commissioner Ylva Johansson then traveled to the Egyptian capital to negotiate them, followed by a visit by Commission President Ursula von der Leyen in 2022.

    Before the end of this year, the Commission intends to conclude an “Operational Partnership to Combat People Smuggling” with Egypt. Tunisia recently became the first African country to sign such a deal with the EU. However, this “partnership” violates EU treaties. This is because the Commission should actually have obtained the approval of the 27 member states before concluding the contract with Tunisia.

    Egypt is also upgrading its land borders with EU funds. To this end, the Commission has promised the country a further €87 million – a significant increase on plans from last year, which still envisaged €57 million. For the “protection of refugees, asylum seekers and migrants,” the government in Cairo will receive an extra €23 million.

    In addition, 20 million will be used to take in people who have fled Sudan because of the civil war. Two months ago, however, the Egyptian government drastically tightened conditions for displaced Sudanese, who must now apply for a visa to cross the border. Since then, thousands have been stranded at the border in dire humanitarian conditions, writes the organization Human Rights Watch.

    The Egyptian government continues to oppose the stationing of Frontex in Egypt. As early as 2007, the EU states had commissioned their border agency to negotiate a working agreement with Cairo, but this has not yet come to pass. However, Frontex coordinates “Joint Return Operations” of rejected asylum seekers to Egypt.

    With about 108 million inhabitants, Egypt is one of the EU’s neighbors with the largest population. A third of them are under 24 years old. Many of them seek a better future in Europe and cross the Mediterranean Sea by boat to do so. According to the Commission, the number of these irregular entries into the EU increased sixfold in 2021 compared to the previous year.

    Most border crossings by Egyptian nationals take place in Italy. However, these depart mainly from Libya, the Commission confirms: not even one percent of the crossings started from Egyptian shores, according to the figures. This also applies to refugees from other countries after they have passed through Egypt as a transit country.

    However, the refugee route via Libya is also becoming increasingly closed: In recent years, Egypt has significantly strengthened its military border surveillance to the neighboring country. Refugees are therefore increasingly reliant on aid workers, who are also facing more persecution. The “Law No. 82 on Combating Illegal Migration and Smuggling of Migrants,” enacted in 2016 and strengthened in 2022, allows authorities to take tougher action against any kind of aid to escape.

    Refugees are also criminalized in this way, confirms human rights lawyer Muhammad Al Kashef, who is active in the Alarmphone project and the Abolish Frontex campaign: “Thousands of people have been arrested under Law No. 82 for trying to enter or leave the country irregularly.” Egypt’s poor human rights record is compounded by its new partnership with the EU, Al Kashef told “nd.”

    Not all migration from Egypt is unwanted in Europe. EU states want to benefit from skilled workers from Egypt and facilitate their entry. Egypt is therefore one of the priority countries to be won over for a so-called “Talent Partnership”. The Commission began negotiations on this in June.

    https://digit.site36.net/2023/08/08/eu-commission-gifts-egypt-patrol-boats-to-become-a-gatekeeper-for-migr

    #externalisation #asile #réfugiés #contrôles_frontaliers #frontières #Egypte #accord #gardes-côtes #aide_financière #militarisation_des_frontières #surveillance #matériel #Operational_Partnership_to_Combat_People_Smuggling #partenariat

    #modèle_tunisien

  • Comment s’organiser contre la domination assistée par ordinateur ? [forum ouvert]
    https://framablog.org/2023/08/08/comment-sorganiser-contre-la-domination-assistee-par-ordinateur-forum-ouv

    Dans le cadre de l’Université d’Été des Mouvements Sociaux et de la Solidarité (UEMSS) qui se déroulera du 23 au 27 août à Bobigny, et avec les copaines de Attac, Ritimo, Globenet, Convergence Services Publics, Transiscope, l’April, L’Établi numérique, La … Lire la suite­­

    #Enjeux_du_numérique #action_sociale #capitalisme_de_surveillance #Communaute #événements #forum #Surveillance

  • Khrys’presso du lundi 7 août 2023
    https://framablog.org/2023/08/07/khryspresso-du-lundi-7-aout-2023

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    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue
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  • La Chine envisage de limiter les mineurs à deux heures par jour sur leur téléphone La Tribune - reuters.com - Reportage Josh Ye à Hong Kong, rédaction de Pékin et Liz Lee ; version française Gaëlle Sheehan, édité par Kate Entringer

    L’Administration chinoise du cyberespace (CAC) a exprimé le souhait que les fournisseurs de smartphone introduisent des programmes comprenant des « modes mineur », interdisant aux utilisateurs de moins de 18 ans d’accéder à Internet sur des appareils mobiles entre 22 heures et 6 heures du matin.

    Les fournisseurs devraient également fixer des limites de temps dans le cadre des réformes proposées, a déclaré la CAC.

    Les utilisateurs âgés de 16 à 18 ans auraient droit de passer jusqu’à deux heures par jour sur leur smartphone, les enfants âgés de 8 à 16 ans, une heure, et les enfants de moins de 8 ans à seulement huit minutes.


    HONG KONG (Reuters) - Le régulateur chinois du cyberespace a déclaré mercredi que les mineurs devraient être limités à un maximum de deux heures par jour sur les smartphones, ce qui a fait chuter les actions des entreprises technologiques.

    Toutefois, la CAC estime que les fournisseurs de services devraient permettre aux parents de contrôler ces limites de temps.

    Les actions des entreprises technologiques chinoises ont pour la plupart chuté dans les échanges de l’après-midi à Hong Kong.

    La CAC s’est déclarée ouverte aux commentaires du public jusqu’au 2 septembre.

    Ces dernières années, les autorités se sont montrées de plus en plus préoccupées par les taux de myopie et d’addiction à l’Internet chez les jeunes.

    En 2021, le gouvernement a imposé un couvre-feu aux joueurs de jeux vidéo de moins de 18 ans. Cette mesure a porté un coup dur aux géants du secteur comme Tencent.

    Des plateformes de partage de vidéos comme Bilibili, Kuaishou et ByteDance proposent depuis 2019 des « modes adolescents » qui limitent l’accès des utilisateurs aux contenus et la durée d’utilisation.

    L’application Douyin de ByteDance, qui s’apparente à TikTok, interdit aux adolescents de l’utiliser pendant plus de 40 minutes.

    #enfants #myopie #addiction #jeux_vidéo #smartphone #surveillance #algorithme #géolocalisation #bigdata #facebook #technologisme #iphone

    Source : https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2ZD0W3/la-chine-envisage-de-limiter-les-mineurs-a-deux-heures-par-jour-sur-leur-t

  • North Africa a ’testing ground’ for EU surveillance technology

    The EU is outsourcing controversial surveillance technologies to countries in North Africa and the Sahel region with no human rights impact assessments, reports say.

    Controversial surveillance technologies are being outsourced by the European Union to countries in North Africa and the Sahel region with no transparency or regulation, according to two new reports.

    Funding, equipment and training is funnelled to third countries via aid packages, where autocratic governments use the equipment and techniques to surveil the local population.

    Beyond the borders of Europe, the movements of asylum seekers are being policed and eventually used to assess their asylum applications.

    Antonella Napolitano, author of a report for human rights group EuroMed Rights, told Middle East Eye that the implementation of these projects is opaque and lacks proper consideration for the rights of civilians and the protection of their data.

    “There aren’t enough safeguards in those countries. There aren’t data protection laws,” Napolitano said. “I think the paradox here is that border externalisation means furthering instability [in these countries].”

    The complex web of funding projects and the diversity of actors who implement them make the trails of money difficult to track.

    “This enables states to carry out operations with much less transparency, accountability or regulation than would be required of the EU or any EU government,” Napolitano told MEE.

    The deployment of experimental technologies on the border is also largely unregulated.

    While the EU has identified AI regulation as a priority, its Artificial Intelligence Act does not contain any stringent provision for the use of the technologies for border control.

    “It’s creating a two-tiered system,” Napolitano told MEE. “People on the move outside the EU don’t have the same rights by design.”
    Asylum claims

    The surveillance of migrants on the move outside of Europe is also brought to bear back inside Europe.

    A Privacy International report published in May found that five companies were operating GPS tagging of asylum seekers for Britain’s Home Office.

    “It’s been massively expanded in the past couple of years,” Lucie Audibert, legal officer at Privacy International, told MEE.

    Other, less tangible forms of surveillance are also deployed to monitor asylum seekers. “We know, for example, that the Home Office uses social media a lot… to assess the veracity of people’s claims in their immigration applications,” Audibert told MEE.

    According to the reports, surveillance equipment and training is supplied by the EU to third countries under the guise of development aid packages.

    These include the EU Emergency Trust Fund for Africa (EUTF for Africa) and now the Neighbourhood, Development and International Cooperation Instrument.

    The reports cite multiple instances of how these funding instruments served to bolster law enforcement agencies in Algeria, Egypt, Libya and Tunisia, furnishing them with equipment and training that they then used against the local population.

    The EUTF for Africa allocated 15 million euros ($16.5m USD) in funding to these countries to train up a group of “cyber specialists” in online surveillance and data extraction from smart devices.

    A Privacy International investigation into the role of CEPOL, the EU law enforcement training agency, revealed that it had supplied internet surveillance training to members of Algeria’s police force.

    The investigation highlights a potential connection between these tactics, which contravened the EU’s own policies on disinformation, and the wave of online disinformation and censorship driven by pro-regime fake accounts in the aftermath of the 2019 Hirak protests in Algeria.
    A dangerous trend

    For journalist Matthias Monroy, the major development in border surveillance came after the so-called migration crisis of 2015, which fuelled the development of the border surveillance industrial complex.

    Prior to that, Europe’s border agency, Frontex, was wholly dependent on member states to source equipment. But after 2015, the agency could acquire its own.

    “The first thing they did: they published tenders for aircraft, first manned and then unmanned. And both tenders are in the hands of private operators,” Monroy told MEE.

    Frontex’s drones are now manned by the British company Airbus. “The Airbus crew detected the Crotone boat,” Monroy told MEE, referring to a shipwreck off the coast of Crotone, Italy, in February.

    “But everybody said Frontex spotted the boat. No, it was Airbus. It’s very difficult to trace the responsibility, so if this surveillance is given to private operators, who is responsible?”

    Almost 100 people died in the wreck.

    Since 2015, with the expansion of the border surveillance industrial complex, its digitisation and control has been concentrated increasingly in the hands of private actors.

    “I would see this as a trend and I would say it is very dangerous,” Monroy said.

    https://www.middleeasteye.net/news/eu-north-africa-surveillance-technology-testing-ground

    #surveillance #technologie #test #Afrique_du_Nord #Sahel #asile #migrations #réfugiés #frontières #intelligence_artificielle #IA #EU_Emergency_Trust_Fund_for_Africa (#EUTF_for_Africa) #développement #Emergency_Trust_Fund #Algérie #Egypte #Tunisie #Libye #complexe_militaro-industriel #contrôles_frontaliers #Frontex #Airbus #drones #privatisation

    ping @_kg_

    • The (human) cost of Artificial Intelligence and Surveillance technology in migration

      The ethical cost of Artificial Intelligence tools has triggered heated debates in the last few months. From chatbots to image generation software, advocates and detractors have been debating the technological pros and societal cons of the new technology.

      In two new reports, Europe’s Techno-Borders and Artificial Intelligence: The New Frontier of the EU’s Border Externalisation Strategy, EuroMed Rights, Statewatch and independent researcher Antonella Napolitano have investigated the human and financial costs of AI in migration. The reports show how the deployment of AI to manage migration flows actively contribute to the instability of the Middle East and North African region as well as discriminatory border procedures, threatening the right to asylum, the right to leave one’s country, the principle of non-refoulement as well as the rights to privacy and liberty.

      European borders and neighbouring countries have been the stage of decades-long efforts to militarise and securitise the control of migration. Huge sums of public money have been invested to deploy security and defence tools and equipment to curb arrivals towards the EU territory, both via externalisation policies in countries in the Middle East and North Africa and at the EU’s borders themselves. In this strategy of “muscling-up” the borders, technology has played a crucial role.

      EuroMed Rights’ new reports highlight how over the decades, surveillance technology has become a central asset in the EU’s migration policies with serious impacts on fundamental rights and privacy. In Artificial Intelligence: The New Frontier of the EU’s Border Externalisation Strategy we analyse how surveillance technology has been a crucial part of the European policy of externalisation of migration control. When surveillance technologies are deployed with the purpose of anti-smuggling, trafficking or counterterrorism in countries where democracies are fragile or there are authoritarian governments, they can easily end up being used for the repression of civic space and freedom of expression. What is being sold as tools to curb migrant flows, could actually be used to reinforce the security apparatus of repressive governments and fuel instability in the region.

      At the same time, Europe’s Techno-Borders highlights how this security obsession has been applied to the EU’s borders for decades, equipping them with ever-more advanced technologies. This architecture for border surveillance has been continuously expanding in an attempt to detect, deter and repel refugees and migrants. For those who manage to enter, they are biometrically registered and screened against large-scale databases, raising serious concerns on privacy violations, data protection breaches and questions of proportionality.

      Decades of “muscling-up” the EU’s borders keep showing the same thing: military, security, defence tools or technology do not stop migration, they only make it more dangerous and lethal. Nonetheless, the security and surveillance apparatus is only expected to increase: more and more money is being invested to research and develop new tech tools to curb migration, including through Artificial Intelligence.

      In a context that is resistant to public scrutiny and accountability, and where the private military and security sector has a vested interest in expanding the surveillance architecture, it is crucial to keep monitoring and denouncing the use of these technologies, in the struggle for a humane migration policy that puts the right of people on the move at the centre!

      Read our reports here:

      - Artificial Intelligence: the new frontier of the EU’s border externalisation strategy: https://euromedrights.org/wp-content/uploads/2023/07/Euromed_AI-Migration-Report_EN-1.pdf
      - Europe’s Techno-Borders: https://euromedrights.org/wp-content/uploads/2023/07/EuroMed-Rights_Statewatch_Europe-techno-borders_EN-1.pdf

      https://euromedrights.org/publication/the-human-cost-of-artificial-intelligence-and-surveillance-technology
      #rapport #EuroMed_rights

  • Khrys’presso du lundi 31 juillet 2023
    https://framablog.org/2023/07/31/khryspresso-du-lundi-31-juillet-2023

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    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue
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  • 🔴 Les JO 2024, médaille d’or de la surveillance de masse...

    Les Jeux olympiques de 2024 consacreront des centaines de millions d’euros aux caméras, drones et policiers pour surveiller Paris. Des mesures d’exception qui risquent de perdurer longtemps après la compétition(...)

    #JO2024 #surveillancecamera #police #flicage #drône...

    ⏩ Lire l’article complet…

    ▶️ https://reporterre.net/Les-JO-2024-medaille-d-or-de-la-surveillance-de-masse

  • Scientists vacuumed animal DNA from the air in a forest and had amazing results • Earth.com
    https://www.earth.com/news/scientists-vacuumed-animal-dna-from-a-forest-and-the-results-are-amazing

    Applications for DNA air sampling

    The use of DNA air sampling extends to various domains. In ecology, it provides a non-invasive tool to study species distribution and diversity. It enables scientists to monitor the presence or absence of specific species, including endangered, invasive, or disease-causing organisms.

    In public health, the technique has enormous potential in disease surveillance. By detecting airborne pathogens or allergens, scientists can monitor the prevalence of diseases, thereby aiding in early warning systems.

    In forensics, DNA air sampling might prove instrumental in crime scene investigations. It could potentially detect the presence of a suspect through skin cells or other biological traces left in the air.

  • L’Assemblée adopte l’activation à distance des appareils électroniques
    https://www.laquadrature.net/2023/07/25/lassemblee-adopte-lactivation-a-distance-des-appareils-electroniques

    La semaine dernière, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice pour les années 2023-2027. Parmi de multiples dispositions, ce texte prévoit l’introduction dans le…

    #Surveillance

    • Quelque chose que je ne vois jamais explicité : est-ce que les flics français ont déjà des outils pour faire ça systématiquement ? Si oui, lesquels ?

      Est-ce que je dois comprendre qu’on est en train de légaliser Pegasus ? (Oui mais tu vois, il y a le bon Pegasus, et il y a le mauvais Pegasus, c’est pas pareil.)

    • @arno , juste histoire de donner mon avis non-informé : on est en fRance, Pegasus sucks, on a certainement nos propres outils bien propres à nous, depuis quelques temps déjà, on vient juste d’en légaliser l’utilisation par la police :-) Prends Qosmos...

    • De mémoire c’était le processus aux US aussi non ? C’est-à-dire que
      1) les outils techniques existent déjà depuis longtemps pour le faire, et sont réellement utilisés
      2) ya des scandales genre Snowden etc
      3) en réponse à ces scandales et ces inquiétudes de la population, les États (US en premier lieu puis les autres) écrivent des lois pour… autoriser légalement ce qu’ils faisaient en cachette avant
      4) fin de l’histoire maintenant c’est dans les clous

  • Khrys’presso du lundi 24 juillet 2023
    https://framablog.org/2023/07/24/khryspresso-du-lundi-24-juillet-2023

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    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue
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  • Migrations : l’Union européenne, droit dans le mur

    La Commission européenne affirme que l’UE ne finance pas de « murs » anti-migrants à ses #frontières_extérieures, malgré les demandes insistantes d’États de l’est de l’Europe. En réalité, cette « ligne rouge » de l’exécutif, qui a toujours été floue, s’efface de plus en plus.

    Le 14 juin dernier, le naufrage d’un bateau entraînait la noyade de centaines de personnes exilées. Quelques jours auparavant, le 8 juin, les États membres de l’Union européenne s’enorgueillissaient d’avoir trouvé un accord sur deux règlements essentiels du « Pacte européen pour l’asile et la migration », qui multipliera les procédures d’asile express dans des centres de détention aux frontières de l’Europe, faisant craindre aux ONG une nouvelle érosion du droit d’asile.

    Dans ce contexte délétère, un groupe d’une douzaine d’États membres, surtout d’Europe de l’Est, réclame que l’Union européenne reconnaisse leur rôle de « protecteurs » des frontières de l’Union en autorisant le financement européen de murs, #clôtures et #barbelés pour contenir le « flux migratoire ». Le premier ministre grec, Kyriákos Mitsotákis, avait même estimé que son pays était en première ligne face à « l’invasion de migrants ».

    Officiellement, la Commission européenne se refuse toujours à financer les multiples projets de clôtures anti-migrants qui s’érigent le long des frontières extérieures de l’UE. « Nous avons un principe bien établi : nous ne finançons pas de murs ni de barbelés. Et je pense que cela ne devrait pas changer », avait encore déclaré Ylva Johansson, la commissaire européenne aux affaires intérieures, le 31 janvier. Pourtant, la ligne rouge semble inexorablement s’effacer.

    Le 7 octobre 2021, les ministres de douze États, dont la #Grèce, la #Pologne, la #Hongrie, la #Bulgarie ou les #Pays_baltes, demandaient par écrit à la Commission que le financement de « #barrières_physiques » aux frontières de l’UE soit une « priorité », car cette « mesure de protection » serait un outil « efficace et légitime » dans l’intérêt de toute l’Union. Une demande qu’ils réitèrent depuis à toute occasion.

    Les États membres n’ont pas attendu un quelconque « feu vert » de la Commission pour ériger des clôtures. Les premières ont été construites par l’Espagne dans les années 1990, dans les enclaves de Ceuta et Melilla. Mais c’est en 2015, après l’exil de centaines de milliers de Syrien·nes fuyant la guerre civile, que les barrières se sont multipliées. Alors que l’Union européenne comptait 315 kilomètres de fil de fer et barbelés à ses frontières en 2014, elle en totalisait 2 048 l’an passé.

    Depuis 2021, ce groupe d’États revient sans cesse à la charge. Lors de son arrivée au sommet des dirigeants européens, le 9 février dernier, Victor Orbán (Hongrie) annonçait la couleur : « Les barrières protègent l’Europe. » Les conclusions de ce sommet, ambiguës, semblaient ouvrir une brèche dans la politique européenne de financement du contrôle aux frontières. Les États demandaient « à la Commission de mobiliser immédiatement des fonds pour aider les États membres à renforcer […] les infrastructures de protection des frontières ».

    Dans ses réponses écrites aux questions de Mediapart, la Commission ne mentionne plus aucune ligne rouge : « Les États membres ont une obligation de protéger les frontières extérieures. Ils sont les mieux placés pour définir comment le faire en pratique d’une manière qui […] respecte les droits fondamentaux. »

    Si l’on en croit le ministre de l’intérieur grec, Panagiótis Mitarákis, les dernières résistances de la Commission seraient en train de tomber. Le 24 février, il affirmait, au sujet du projet grec d’#extension et de renforcement de sa clôture avec la Turquie, le long de la rivière #Evros, que la Commission avait « accepté que certaines dépenses pour la construction de la barrière soient financées par l’Union européenne ».

    Pour Catherine Woollard, de l’ONG Ecre (Conseil européen pour les réfugiés et exilés), « c’est important que la Commission résiste à ces appels de financement des murs et clôtures, car il faut respecter le droit de demander l’asile qui implique un accès au territoire. Mais cette position risque de devenir symbolique si les barrières sont tout de même construites et qu’en plus se développent des barrières d’autres types, numériques et technologiques, surtout dans des États qui utilisent la force et des mesures illégales pour refouler les demandeurs d’asile ».

    D’une ligne rouge à une ligne floue

    Au sein de l’ONG Statewatch, Chris Jones estime que « cette “ligne rouge” de la Commission européenne, c’est du grand n’importe quoi ! Cela fait des années que l’Union européenne finance des dispositifs autour ou sur ces clôtures, des #drones, des #caméras, des #véhicules, des #officiers. Dire que l’UE ne finance pas de clôtures, c’est uniquement sémantique, quand des milliards d’euros sont dépensés pour fortifier les frontières ». Même diagnostic chez Mark Akkerman, chercheur néerlandais au Transnational Institute, pour qui la « #ligne_rouge de la Commission est plutôt une ligne floue ». Dans ses travaux, il avait déjà démontré qu’en 2010, l’UE avait financé l’achat de #caméras_de_vidéosurveillance à #Ceuta et la construction d’un #mirador à #Melilla.

    Lorsqu’il est disponible, le détail des dépenses relatives au contrôle des frontières montre que la politique de non-financement des « murs » est une ligne de crête, car si la Commission ne finance pas le béton ni les barbelés, elle finance bien des #dispositifs qui les accompagnent.

    En 2021, par exemple, la #Lituanie a reçu 14,9 millions d’euros de fonds d’aide d’urgence pour « renforcer » sa frontière extérieure avec la Biélorussie, peut-on lire dans un rapport de la Commission. Une frontière qui, selon le ministère de l’intérieur lituanien, contacté par Mediapart, est « désormais longée d’une clôture de 530 km et d’une barrière surmontée de fils barbelés sur 360 kilomètres ». Si la barrière a pesé 148 millions d’euros sur le #budget de l’État, le ministère de l’intérieur affirme que la rénovation de la route qui la longe et permet aux gardes-frontières de patrouiller a été financée à hauteur de « 10 millions d’euros par des fonds européens ».

    En Grèce, le détail des dépenses du gouvernement, dans le cadre du fonds européen de sécurité intérieur, de 2014 à 2020, est éclairant. Toujours le long de la rivière Evros, là où est érigée la barrière physique, la police grecque a pu bénéficier en 2016 d’un apport de 15 millions d’euros, dont 11,2 millions financés par le fonds européen pour la sécurité intérieure, afin de construire 10 #pylônes et d’y intégrer des #caméras_thermiques, des caméras de surveillance, des #radars et autres systèmes de communication.

    Cet apport financier fut complété la même année par 1,5 million d’euros pour l’achat d’#équipements permettant de détecter les battements de cœur dans les véhicules, coffres ou conteneurs.

    Mais l’enjeu, en Grèce, c’est avant tout la mer, là où des bateaux des gardes-côtes sont impliqués dans des cas de refoulements documentés. Dans son programme d’action national du fonds européen relatif à la gestion des frontières et des visas, écrit en 2021, le gouvernement grec envisage le renouvellement de sa flotte, dont une dizaine de bateaux de #patrouille côtière, équipés de #technologies de #surveillance dernier cri, pour environ 60 millions d’euros. Et malgré les refoulements, la Commission européenne octroie les fonds.

    Technologies et barrières font bon ménage

    Les États membres de l’UE qui font partie de l’espace Schengen ont pour mission de « protéger les frontières extérieures ». Le droit européen leur impose aussi de respecter le droit d’asile. « Les exigences du code Schengen contredisent bien souvent l’acquis européen en matière d’asile. Lorsqu’un grand nombre de personnes arrivent aux frontières de l’Union européenne et qu’il existe des pressions pour faire baisser ce nombre, il est presque impossible de le faire sans violer certaines règles relatives au droit d’asile », reconnaît Atanas Rusev, directeur du programme « sécurité » du Centre pour l’étude de la démocratie, basé en Bulgarie.

    La Bulgarie est au cœur de ces tiraillements européens. En 2022, la police a comptabilisé 164 000 passages dits « irréguliers » de sa frontière, contre 55 000 l’année précédente. Des demandeurs d’asile qui, pour la plupart, souhaitent se rendre dans d’autres pays européens.

    Les Pays-Bas ou l’Autriche ont fait pression pour que la #Bulgarie réduise ce nombre, agitant la menace d’un report de son intégration à l’espace Schengen. Dans le même temps, des ONG locales, comme le Helsinki Committee Center ou le Refugee Help Group, dénoncent la brutalité qui s’exerce sur les exilé·es et les refoulements massifs dont ils sont victimes. Le pays a construit une clôture de 234 kilomètres le long de sa frontière avec la Turquie.

    Dans son plan d’action, le gouvernement bulgare détaille son intention de dépenser l’argent européen du fonds relatif à la gestion des frontières, sur la période 2021-2027, pour renforcer son « système de surveillance intégré » ; une collecte de données en temps réel par des caméras thermiques, des #capteurs_de_mouvements, des systèmes de surveillance mobiles, des #hélicoptères.

    Philip Gounev est consultant dans le domaine de la gestion des frontières. Il fut surtout ministre adjoint des affaires intérieures en Bulgarie, chargé des fonds européens, mais aussi de l’érection de la barrière à la frontière turque. Il explique très clairement la complémentarité, à ses yeux, des différents dispositifs : « Notre barrière ne fait que ralentir les migrants de cinq minutes. Mais ces cinq minutes sont importantes. Grâce aux caméras et capteurs qui détectent des mouvements ou une brèche dans la barrière, l’intervention des gardes-frontières est rapide. »

    L’appétit pour les technologies et le numérique ne fait que croître, au point que des ONG, comme l’EDRi (European Digital Rights) dénoncent la construction par l’UE d’un « #mur_numérique ». Dans ce domaine, le programme de recherche européen #Horizon_Europe et, avant lui, #Horizon_2020, tracent les contours du futur numérisé des contrôles, par le financement de projets portés par l’industrie et des centres de #recherche, au caractère parfois dystopique.

    De 2017 à 2021, « #Roborder » a reçu une aide publique de 8 millions d’euros. L’idée est de déployer une armada de véhicules sans pilotes, sur la mer ou sur terre, ainsi que différents drones, tous munis de caméras et capteurs, et dont les informations seraient croisées et analysées pour donner une image précise des mouvements humains aux abords des frontières. Dans son programme d’action national d’utilisation du fonds européen pour la gestion des frontières, la Hongrie manifeste un intérêt appuyé pour « l’adaptation partielle des résultats » de Roborder via une série de projets pilotes à ses frontières.

    Les #projets_de_recherche dans le domaine des frontières sont nombreux. Citons « #Foldout », dont les 8 millions d’euros servent à développer des technologies de #détection de personnes, à travers des #feuillages épais « dans les zones les plus reculées de l’Union européenne ». « Le développement de technologies et de l’#intelligence_artificielle aux frontières de l’Europe est potentiellement plus puissant que des murs, décrypte Sarah Chandler, de l’EDRi. Notre inquiétude, c’est que ces technologies soient utilisées pour des #refoulements aux frontières. »

    D’autres projets, développés sous l’impulsion de #Frontex, utilisent les croisements de #données et l’intelligence artificielle pour analyser, voire prédire, les mouvements migratoires. « Le déploiement de nouvelles technologies de surveillance, avec la construction de barrières pour bloquer les routes migratoires, est intimement lié à des dangers accrus et provoque davantage de morts des personnes en mouvement », peut-on lire dans un rapport de Statewatch. Dans un contexte de droitisation de nombreux États membres de l’Union européenne, Philip Gounev pense de son côté que « le financement de barrières physiques par l’UE deviendra inévitable ».

    https://www.mediapart.fr/journal/international/170723/migrations-l-union-europeenne-droit-dans-le-mur
    #murs #barrières_frontalières #migrations #financement #UE #EU #Union_européenne #technologie #complexe_militaro-industriel

  • Khrys’presso du lundi 17 juillet 2023
    https://framablog.org/2023/07/17/khryspresso-du-lundi-17-juillet-2023

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue
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  • En visite aux « nuits de l’AN2V », le lobby de la vidéosurveillance
    https://www.laquadrature.net/2023/07/11/en-visite-aux-nuits-de-lan2v-le-lobby-de-la-videosurveillance

    Tribune de Félix Tréguer, membre de La Quadrature du Net, initialement publiée sur le site lundimatin. Il a fallu débourser 180€ et s’arracher à la torpeur de ce début d’été pour gagner le droit de s’attabler…

    #Surveillance

  • Grenoble instaure une ZFE à temps partiel pour les particuliers latribune.fr
    Les prolos, dehors, du lundi au vendredi, de 7h à 19h

    C’est un arrêté qui ne passe pas inaperçu alors que, depuis plusieurs semaines, les tensions se cristallisent autour des ZFE, ces zones à faibles émissions où les véhicules les plus polluants sont progressivement interdits. La métropole grenobloise vient d’instaurer sa ZFE pour les particuliers. Cela ne concerne pour l’instant que les véhicules Crit’Air 5, avec une période de « pédagogie » de six mois pendant laquelle aucune verbalisation ne sera appliquée. Au 1er janvier 2024, l’interdiction s’étendra aux véhicules Crit’Air 4, puis au 1er janvier 2025 aux Crit’Air 3.

    Mais la métropole a aménagé les restrictions de circulation. Elles ne seront pas permanentes. Elles s’appliqueront uniquement du lundi au vendredi, de 7h à 19h. Cette ZFE ne concerne par ailleurs que 13 des 49 communes de la métropole grenobloise. Certains axes seront également exemptés : voies desservant les parking-relais et les gares, voies rapides, voies d’accès à certains centres hospitaliers, et voies d’accès aux massifs montagneux.


    « Nous voulions permettre plus de flexibilité et accompagner les changements de comportement », a souligné Cécile Cénatiempo, conseillère déléguée à la qualité de l’Air de la métropole grenobloise, lors d’une conférence de presse.

    La métropole avait déjà mis en place, il y a trois ans, une ZFE pour les utilitaires et poids lourds, cette fois à temps complet.

    Nombreuses dérogations
    D’autres dérogations seront appliquées, notamment en faveur des « petits rouleurs » (moins de 5.000 km par an), des travailleurs en horaires décalés, des véhicules d’intérêt général... Un passe journalier, utilisable 12 fois dans une année, sera aussi disponible pour tous. Des « évolutions » et des « ajustements » pourront se faire sur ces éléments pendant la mise en œuvre de la ZFE, a indiqué Cécile Cénatiempo, mentionnant une « clause de revoyure » d’ici à 2026.

    Une manière pour la métropole grenobloise de répondre aux critiques de part et d’autre du spectre politique. La majorité écologiste de la ville de Grenoble avait réclamé des mesures « plus ambitieuses » tandis que les opposants, élus ou citoyens, ont dénoncé une mesure « inefficace écologiquement et injuste socialement ».

    Il est vrai que le sujet divise et pourrait se transformer en bombe sociale au niveau national. Dans ce contexte, un rapport formulant « 25 propositions pour allier transition écologique et justice sociale » a été remis ce lundi au ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu. Un rapport co-écrit par Jean-Luc Moudenc, président divers droite de Toulouse Métropole, et Anne-Marie Jean, élue écologiste de la Métropole de Strasbourg. Il vise une application « plus juste » et « plus cohérente » des zones à faibles émissions (ZFE). Le document propose notamment des mesures supplémentaires pour aider les plus modestes à changer de véhicule. Le gouvernement a annoncé préparer des mesures « d’acceptabilité sociale » pour l’automne.

    Assouplissement des restrictions décidé par le gouvernement
    Cet arrêté de l’agglomération grenobloise intervient alors même que le gouvernement annonce dispenser justement Grenoble, mais aussi Toulouse et Reims, de renforcer davantage les restrictions de circulation liées aux Zone à faibles émissions (ZFE). Selon des chiffres publiés ce lundi par le ministère de la Transition écologique, la qualité de l’air s’est améliorée l’an dernier dans ces trois agglomérations.

    Elles basculent cette année « en zone de vigilance », selon une nouvelle classification présentée aujourd’hui par le gouvernement. Ce qui veut dire qu’elles peuvent ainsi « décider de suspendre les prochaines étapes de leur calendrier de restrictions ». Reims avait pris les devants en mars avec un moratoire sur les Crit’air 3, qui donne un répit jusqu’en 2029 aux véhicules équipés de cette vignette.

    « Tordre le cou à des rumeurs et aux fake news »
    Avec cette nouvelle classification, le gouvernement entend « préciser les règles applicables » et « tordre le cou à des rumeurs, des +fake news+ », a souligné le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu lors d’une conférence de presse. Selon lui, le RN comme LR, qui ont proposé de supprimer les ZFE, et les Insoumis, qui ont proposé un moratoire, surestiment l’effet de ces zones sur les automobilistes.

    Cinq métropoles dépassent encore « de manière régulière » les seuils réglementaires de qualité de l’air : Paris, Lyon, Aix-Marseille, Rouen et Strasbourg. Ces dernières sont désormais classées comme « territoires ZFE » et doivent ainsi continuer à appliquer progressivement les restrictions fixées par la loi : interdiction des Crit’Air 4 au 1er janvier 2024 (voitures diesel de plus de 18 ans), puis des Crit’Air 3 en 2025 (voitures diesel de plus de 14 ans et voitures essence de plus de 19 ans).

    #exclusion #racisme #air #ségrégation #privilèges #racisme #inégalités #Grenoble #eelv #bourgeoisie #Éric_Piolle #voiture #zfe #guerre_aux_pauvres #fichage #surveillance #contrôle

    Source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/grenoble-instaure-une-zfe-a-temps-partiel-pour-les-particuliers-969185.htm

  • Khrys’presso du lundi 10 juillet 2023
    https://framablog.org/2023/07/10/khryspresso-du-lundi-10-juillet-2023

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    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • #archive-stories

    Archive Stories is a website about how to work with creative and non-traditional archives. We wanted to create a space for conversations about archiving beyond institutional archives, to think through the possibilities that open up when we imagine the archive as expansive and as encompassing everything around us. We designed this website with Frederick Kannemeyer, to reflect the idea of archiving as a creative practice. It is open access so that it is accessible beyond academic spaces, and designed in a way that allows you to make your way through without a set path. This website includes a collection of 23 archive stories, and we will add more each year. The website as a whole rejects the notion of a complete archive, instead seeing archiving as an incomplete and always-expanding practice. The aim is not to give an alternative definition of what an archive is or alternative archival practices that can be directly emulated, but rather to propose other ways of thinking with and working with archives that still leave space for many other approaches.

    We imagine this website as a starting point for anyone interested in exploring more creative and non-traditional archives. The focus of these archive stories is not on the archives themselves but rather on archiving as a creative practice. What does it mean to work with creative archives like music, food, or film? How does someone begin working with archives like these? How might we come across unexpected archives when we expand what ‘archive’ means? We invited people who already do this work to take us on their journey with archiving. Alongside the website, we organise workshops where we invite archivists who do this type of work to speak to us about how they archive and what this means for the way we define archives and archiving.

    We believe these archive stories are increasingly important in light of the difficulties around institutional archives. National state archives, though important, raise a whole host of concerns. In some places, such as Palestine, they have been and continue to be destroyed as part of violent political processes. In other places, people are denied access to them because of authoritarianism and repression, or because they have not been taken care of. Colonial archives, another source of history for much of the world, equally raise concerns. They represent colonial power, and are thus organised in ways that replicate that power; we see this in the way they are organsised and curated, as well as in the history of how the archival objects were collected to begin with. Though we can read institutional archives against the grain, we believe that there are a whole array of other archives that have much to tell us about history.

    We have an expansive notion of the meaning of an archive, hoping to disrupt traditional disciplinary boundaries in the academy and start conversations with activists, film makers, and musicians. Archive Stories also involved students submitting their own reflections on encountering archives, and one included on this website explores the history of LSE student activism. In this sense, students relate to the history of LSE differently, recalling the traces of activism as they walk through today’s campus. These encounters with the archive were also apparent in the pilot workshop organized this year with May Day Roomsand Conflict Textiles. Students were able to make sense of different archiving practices, and to approach the archive as a process rather than a depository of documents.. Students had the tactile and visual memory of encountering archives that traveled to campus from different parts of the world.

    Archive Stories features not only different kinds of archives, but also different types of archivists. Oral history, for example, makes it possible for narrators to act as archivists in their own right. Through memory and story-telling, the narrators document political, social, and cultural subtleties that together tell a different side of history. The act of remembering is therefore not about ‘preserving’ an existing archive but by crafting a new one altogether that becomes constantly shaped and reshaped by the present. Musicians recovering old sound recordings from the early 20th century tell a different story on the history of music that takes seriously those who were left on the margins of this history, and with every performance something new is both formed and recovered. Filmmakers read a new politics of solidarity through encountering, and recrafting film archives from the past. These kinds of archives open up new possibilities of engaging with the past without getting ‘stuck’ there. What would it mean, for example, to archive absence today? Approaching archiving as a practice, rather than a finished product, makes it possible to keep telling all the different stories of absence and disappearance from the past and the present. It makes it possible to think about all the bodies that acted, resisted, traveled, disappeared, and incarcerated.

    We hope you enjoy exploring the archive stories gathered here, and we hope you encounter archives and archiving differently through this website. Please get in touch if you want to submit an archive story or participate in the project.

    https://archive-stories.com
    #archive_stories #archive #London_School_of_Economics #décolonial #Syrie #Pakistan #travail #Ahmad_Salim #surveillance #colonialisme #colonisation #surveillance_coloniale

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