Je viens de lire ton édito dans Glamour (on me l’a envoyé, rassure-toi, je n’achète pas ton journal).
Tu vas sans doute me trouver trop brune, pas assez Badinter-Veil-Giroud, trop pleine de dents, trop en rage, trop misandre, trop castratrice, trop violente, trop impolie (pardon de te « mettre mal à l’aise » quand je dénonce le sexisme, c’est vrai, quoi, ça gâche l’ambiance une pétasse qui refuse les mains aux fesses et dénonce les insultes misogynes), trop blogueuse (tu as écrit « en mal de sujet », tu aurais pu ajouter « en mal de buzz » pour aller au bout du mépris), trop frustrée, trop « petite semaine », trop « agressive », trop dominatrice, trop revancharde, trop poilue, pas assez « trentenaire, souriante, douce et déterminée » pour qu’on « aime lui ressembler »...
Avec ce billet, je vais t’offrir ton petit « CQFD » (ce sera mon cadeau de 8 mars) : je suis (presque) bel et bien tout ce que tu décris en creux des féministes que tu peux pas blairer.