@ fil je te donne mon opinion, qui n’est que mon opinion hein. J’ai déjà vu le lien pour cet objet.
Donc, pour moi, c’est une mauvaise solution a un vrai problème et je ne parle pas de la faisabilité (broyer un extrait d’un aliment dans un magasin, dans un restaurant, dans un buffet au travail pour savoir si in fine il y a risque ou pas) : le quidam s’abstient, il ne sort pas un attirail pareil surtout en public (être malade, différent, c’est source de honte plus que de fiereté).
Je ne parle pas non plus du fait que le promoteur confonde allergie et intolérance : l’intolérance au lactose c’est un déficit +/- important selon l’âge, l’individu, la génétique et le risque n’est pas mortel même si c’est un problème.
Mauvaise solution parce que si le terme « allergie à l’arachide » reste d’usage facile cela recoupe en réalité de nombreux profils différents. L’arachide est un assemblage de différentes molécules, parmi celles-ci certaines sont allergisantes (▻http://www.meduniwien.ac.at/allergens/allfam) pour certains individus, d’autres ne le sont pas pour certains mais le sont tout de même pour d’autres individus quant à la gravité de l’ensemble, elle est fluctuante selon les individus.
Sur quoi donc se base cette machine pour dire « le risque pour un allergique à l’arachide est là » : la présence d’Ara h 2 ? d’Ara h 1 ? d’Ara h 8 ? de rien de tout ça mais de d’autres constituants non allergéniques ?
Aujourd’hui par contre, en agro-alimentaire, il est souvent possible en amont, lors des préparations culinaires, d’identifier ces molécules allergisantes et de les dénaturer par la cuisson ou le traitement de l’aliment. Simplement le coût, pour l’instant, n’en vaut pas l’investissement du point de vue commercial. Peut-être un jour ?
La société Natama (▻http://natama.net ), par exemple, produit des plateaux repas sans allergènes par assemblage d’aliments peu à risque et tests allergéniques le long de la chaîne de production.