• Communiqué de presse suite à la mort de Rémy – par la coordination du 25 octobre
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/10/28/communique-de-presse-suite-a-la-mort-de-remy-par-la-coor

    Rémi, 21 ans, est mort dans la nuit de samedi à dimanche à Sivens. Selon plusieurs témoignages convergents, il s’est écroulé à quelques mètres du camp retranché de la police, atteint par un tir au niveau de l’épaule, avant d’être … Continue reading →

    #ACAB #CAPITALISME #LUTTES #SOLIDARITE #assassinat #assassins #capitalisme #flics #france #manifestation #occupation_policière #porcs #rassemblement #répression #REMY #solidarité #zad_du_testet

  • En Allemagne, pire que la ferme-usine des mille vaches : l’usine aux dix mille porcs ! - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6038

    En question, à la porte de leurs propres (petites) exploitations, le projet d’un élevage « pharaonique » de 10 000 porcs, avec un roulement annuel de 250 000 bêtes.

    L’investisseur hollandais, Adrian Straathof, n’en est pas à un coup d’essai.

    Il a développé des élevages de taille analogue dans quatre autres Länder de l’ancienne Allemagne de l’est, riches en bonne terre et dépourvues d’industries importantes.

    #viande_industrielle #industrie_porcine

  • I Talked to a Young Muslim Facebook Group about Pork | MUNCHIES
    http://munchies.vice.com/articles/i-talked-to-a-young-muslim-facebook-group-about-pork

    Restrict a child, and he or she will become unquenchably curious about the very thing you forbid. Muslim parents have yet to figure this out and continue to fiercely discourage the consumption of pork, the drinking of alcohol, and any contact with the opposite gender (prior to that mandatory marriage to your cousin at age 14). Prohibition never works for booze or sex, whether on a national level or within a household. Kids will always gravitate toward altered states and carnal satisfaction, breaking the rules set forth by their parents. Comparatively, the charms of pork are easier to resist, but abstaining from it becomes a compromise for Muslim kids. If you have any allegiance at all to your parents or to Islam, it’s how you keep one foot within bounds. I grew up in Thailand, one of the world’s greatest hotbeds for culinary explorations in swine. From age zero to 13, I was exposed to some of the most incredible preparations of pork on the planet, and was allowed to eat none of them. Though I lived in Thailand, my parents are Muslim Pakistanis, and there was no room for dietary transgression.

    I progressed through the teenage rites of passage at the same pace as any American kid, but like so many with Muslim backgrounds, my rebellion excluded pork. My foot remained in bounds until I was 25. When I finally started eating pork, it was an orchestrated effort. I chose to exploit my pig virginity for the sake of inspiration and a catchy premise for a blog. What followed was eating lot of it and writing a lot of words about it, and when it was over, I was completely desensitized to the revulsion that so many Muslims feel about the animal. With my lifelong conditioning undone, the classic Muslim arguments against pork suddenly sounded like the bullshit they are to me.

    I recently gathered a few opinions on the matter via a Facebook group populated by young Muslims. I asked if any of them ate pork, and if so, why they did it. I received a slew of responses, some of them non-chalant about the practice while others were fiercely opposed. As you see in any comment scenario, the loudest voices were the most predictable. To justify their avoidance, several argued that pork is “filthy,” backing it up claims like the following:

    “The fact that all pork must be cured before being sold in stores is scary. It smells and looks disgusting.”

    “Pigs digest food very quickly. Toxins remain in pork. Pigs from industrial farms literally eat shit. Pork has way more bacteria than other meats and requires a lot of preparation in cooking and cleaning the meat.”

    “I think empirically I could research a paper in a day to prove how much likelier a pig is to have overall bad health, viruses/contamination.”

    These were often made in the same breath with denying any religious influence on their views:

    “My ideas on pork are not rooted in religion or what my family says. I’ve read a lot about pork, meat, and food in general.”

    “Part of it is holding onto culture, I guess, and also it’s the unhealthiest meat.”

    All this conjecture is fully ignorant of the reality that billions of people consume pork every day and there is no abundance of parasite epidemics breaking out from it. It is no “filthier” than any other meat and has the same recommended cooking temperature as beef and lamb. The insistence on pork’s filthiness centers around one purported habit, the same one my parents and grandparents drilled into me to ensure that I would never warm up to it.

    #porc #musulman #cuisine

  • De l’incongruité des pratiques agricoles et alimentaires du XXIe siècle
    http://www.laviedesidees.fr/De-l-incongruite-des-pratiques.html

    Ce discours a été prononcé par le Surintendant européen du territoire et de l’alimentation à l’occasion des XXVIIIe Causeries d’Oulan-Bator, qui se sont tenues en Mongolie du 9 au 13 juillet 2112. Il rappelle – avec indulgence – les errements de la civilisation prébatorienne : destruction de la biodiversité, technolâtrie, misère de l’#agroforesterie, #surpêche, pauvreté de l’#alimentation.

    Mesdames, Messieurs,

    Notre humanité a connu, au siècle dernier, une crise et une mutation dont le seul précédent digne de comparaison est la grande révolution néolithique. Nos ancêtres eurent à faire face à la fois aux dérèglements #climatiques, à l’épuisement des ressources fossiles (le #pétrole, incontournable pour produire des engrais azotés, les phosphates) et à la demande de production d’agro- ou bioénergie, énergies issues de la biomasse, comme le bois, l’éthanol issu des sucres ou l’huile. Il s’en est suivi des tensions sociales, voire géopolitiques, pour l’accès à l’#eau, à la terre, à la #biodiversité ou tout simplement à la nourriture. C’était là le fond de la grande crise des années 2020 dont vous avez tous entendu parler et qui s’est heureusement conclue par le fameux traité d’Oulan Bator, qui façonna de façon décisive le monde actuel auquel il donna d’ailleurs son nom d’« ère batorienne ».

    Si vous reprenez les textes de l’époque, disons ceux produits entre 1970 et 2020, vous constaterez en effet qu’il y eut alors un immense débat, moins sur la nécessité de la transition qui s’imposait à tous, que sur la nature de cette #transition. Vous m’excuserez de caricaturer les choses, mais, compte tenu des limites de temps, je dirai qu’il y avait globalement deux grandes positions.

    La première nous apparaît, avec le recul, totalement incroyable et fantaisiste, et je vous surprendrai sans doute encore plus en vous disant qu’elle eut longtemps la faveur des décideurs et de l’opinion. Mais je tiens à vous rappeler l’état primitif de la conscience politique et morale de l’âge industriel prébatorien. Cette position reposait sur l’idée que l’ensemble des problèmes seraient résolus en perpétuant la logique qui les avait favorisés ! Il s’agissait de s’appuyer sur des innovations techniques (#biotechnologie, #géo-ingénierie, biologie synthétique, grands #barrages, clonage, fermes verticales dans des grandes tours, etc.) développées et contrôlées par une #oligarchie d’entreprises privées, quoique très liées aux États. Bien sûr, l’avantage de cette proposition était d’éviter toute réforme en profondeur des modes de vie et de la gouvernance du système.

    S’il est si important de rappeler les termes de ce projet, que l’on peut qualifier de « technolâtre », c’est que notre société a fait un choix opposé. C’est la deuxième option. Considérez en effet un instant notre mode de gestion de la biodiversité. Au contraire du projet de centralisation et de normalisation à outrance (c’est la logique des clones), la plupart des plantes et des animaux domestiques que nous cultivons et élevons sont sélectionnés sur un mode décentralisé et diversifié en réseau, impliquant des stations de sélection locales et des maisons des #semences, qui animent elles-mêmes des réseaux de paysans-sélectionneurs.

    Vous voyez apparaître sur l’écran une photo de la Beauce datant de 1990. Je dis bien la Beauce, car ceux qui connaissent ce pays actuellement croiront plutôt qu’il s’agit d’une image prise par un de nos satellites sur quelque planète hostile. Eh bien oui, mesdames et messieurs, au moment même où des projets délirants prétendaient « biotiser » la planète Mars en y implantant une vie primitive en vue d’hypothétiques colonisations, les hommes dégradaient toute forme d’#écosystème élaboré dans ces plaines si fertiles de la région parisienne. Ils prétendaient créer sur Mars ce qu’ils avaient détruit sur la Terre. Et sachez pourtant que la #civilisation_industrielle prébatorienne considérait ces terres comme les plus prospères !

    Si vous imaginez ce qu’était alors l’état de nos territoires, le degré de dégradation biologique qui les affectait dans leur ensemble, vous pourrez vous représenter l’effort considérable de nos prédécesseurs pour inverser cette tendance mortifère et couvrir d’un vert manteau la terre dénudée. Pardonnez-moi ce lyrisme, mais la question est absolument capitale. Il a fallu une réforme profonde de nos systèmes psychologiques, économiques, techniques et fiscaux pour retrouver le potentiel détruit. Nous sommes les héritiers – et les heureux bénéficiaires – de cet effort sans précédent, et nous nous devons d’en conserver soigneusement les avantages pour nos enfants.

    Mais, me direz-vous, que mangeait-on en ce temps-là ? L’alimentation a connu un appauvrissement stupéfiant dans le premier quart du siècle dernier. L’alimentation mondiale tenait à une poignée de productions : #blé, #maïs, canne et betterave à sucre, riz, #soja et #palmier_à_huile. Seuls les trésors d’imagination et de technicité de l’#agro-industrie permettaient de recréer par les couleurs et odeurs de synthèse un faux-semblant de diversité. Les animaux étaient soumis au même régime. Des #vaches ne mangeaient jamais d’herbe, des #porcs jamais de glands et des #poulets jamais d’insectes. Maïs, soja, sels minéraux : telle était alors pour tous la triade miracle.

    Quel contraste avec notre politique vigoureuse visant à utiliser au mieux la #biomasse fixée par le territoire ! Ces merveilleux systèmes associant production de chênes de qualité et élevage de porcs, que nous nommons Dehesa et qui nous semblent si évidemment performants, ne se trouvaient plus qu’en Espagne et sur une surface qui n’excédait guère 20 000 kilomètres carrés. Faute d’une attention soutenue et d’une recherche de qualité – notamment sur la fructification des chênes –, cette Dehesa n’avait d’ailleurs que peu de chose à voir avec celle que nous avons aujourd’hui sous les yeux.

    Après de vrais progrès au XXe siècle, on était allé beaucoup trop loin dans la même direction, sans avoir le courage ou l’idée de sortir de l’ornière. On mangeait trop de #viande de qualité médiocre, trop de sucre, trop de sel. Il s’ensuivait une perte de #fertilité, des #maladies_cardiovasculaires, du #diabète, de l’#obésité, etc. Étrange civilisation que la civilisation prébatorienne, où la mauvaise alimentation allait de pair avec une surmortalité évitable ! Obnubilée par les maladies bactériennes, qu’elle réussit à prévenir avec succès (du moins momentanément), cette civilisation en oublia toutes les autres dimensions du lien entre santé et alimentation. Il y avait, dans tout l’espace public – je dis bien dans tout l’espace public, jusque dans les établissements scolaires – des distributeurs de boissons et d’aliments surchargés en sucre et en sel !

    Nous n’avons pas seulement diminué la quantité moyenne de viande consommée, nous avons surtout appris à la moduler dans le temps. Ainsi, si les enfants et les adolescents continuent de consommer de la viande, nous diminuons rapidement cette quantité à partir de trente ou quarante ans, selon les âges et les professions.[...] Il m’arrive de rencontrer des mouvements végétariens stricts qui me demandent pourquoi nous n’avons pas interdit la viande purement et simplement. À ceux-là je rappelle que notre élevage n’est pas dépourvu de qualités agronomiques et également paysagères. C’est partout un élevage raisonné et bien intégré que nous avons promu. Dans certains territoires particulièrement frais, voire froids et humides, favorables à une pousse abondante de l’herbe, l’élevage demeure le meilleur mode de valorisation des surfaces. Si donc nous avons cessé de faire de l’élevage pour l’élevage et d’accumuler #surproduction et #pollution, nous n’avons pas renoncé à l’élevage partout où celui-ci nous paraissait bénéfique tant d’un point de vue agricole que paysager. Certes, les produits animaux sont redevenus des produits semi-festifs. Mais il vaut mieux savourer en petites quantités un bon fromage avec des amis que d’avaler quotidiennement et précipitamment à la cantine un succédané lacté dépourvu de saveur.

    J’en viens, pour terminer, au #poisson et autres produits aquacoles. Vous raffolez tous de la carpe, ce « cochon des étangs » que nous préparons sous un nombre incroyable de formes. Au point que le mot carpe est désormais synonyme de « poisson » pour beaucoup d’entre vous. C’est en effet un poisson d’eau douce que nous élevons dans les nombreux étangs que nous entretenons. Rappelons que ces étangs jouent un rôle fondamental aussi bien en réserves d’eau et en lieux d’épuration, qu’en réserves de biodiversité et d’#agronomie ! Vidés tous les sept ans, ils offrent trois ans d’excellentes récoltes. Au début du XXIe siècle pourtant, cette culture des étangs et des poissons d’eau douce était résiduelle, sauf en Asie, dans les cultures de rizière. C’est bien simple : le poisson d’eau douce avait quasiment disparu, au profit du poisson de mer. Mais la surpêche avait presque vidé les océans. Quant à l’élevage de poissons tels que les saumons, le remède était pire que le mal. Le saumon étant carnivore, il fallait pêcher toujours plus de poisson pour élever les saumons. C’est un peu comme si nous avions mangé du tigre et raflé régulièrement tous les animaux de la jungle pour nourrir nos tigres d’élevage !

    Ce sont paradoxalement les problèmes climatiques et le problème des réserves en eau qui nous ont amenés à réfléchir à des modes intelligents de retenues d’eau. Quitte à construire des barrages, pourquoi ne pas en faire également des lieux de production piscicole ? Ainsi, dans un lieu donné, plutôt que de faire un seul grand bassin, il est apparu qu’il valait mieux en faire toute une série, reliés entre eux et permettant une exploitation raisonnée. L’obligation alors émise, pour toute demande de construction d’une retenue, de fournir une capacité de production piscicole a profondément changé la logique des aménagements. Au lieu de créer quelques grands barrages, profonds, lourds d’entretien, concentrés en un lieu, nous avons constitué un système hydraulique #décentralisé, complexe, flexible, d’une grande #résilience et hautement productif ! C’est à lui que nous devrons le délicieux pâté de carpe au coulis de groseille avec sa mousse de châtaigne qui constitue l’entrée de notre repas.

    et aussi #permaculture #agroécologie #aquaculture #paysannerie #prospective

  • Marine Le Pen veut imposer le porc dans les cantines - Le Point
    http://www.lepoint.fr/politique/marine-le-pen-veut-imposer-le-porc-dans-les-cantines-04-04-2014-1809270_20.p

    L’économie ? La sécurité ? Le cadre de vie ? La démocratie locale ? Non, comme première mesure symbolique, les maires Front national concernent les menus avec porc dans les cantines scolaires des municipalités qu’ils ont conquises, a annoncé vendredi Marine Le Pen. « Nous n’accepterons aucune exigence religieuse dans les menus des écoles », a déclaré la présidente du Front national sur RTL, alors que des auditeurs l’interrogeaient sur les mesures que comptait mettre en place le FN dans les villes qu’il a gagnées. Les maires frontistes rétabliront-ils des menus avec porc s’ils ont été supprimés dans les cantines ? « Exactement », a répondu l’eurodéputée. « Il n’y a absolument aucune raison pour que le religieux entre dans la sphère publique, c’est la loi. »

    Cette mesure contribue à « sauver la laïcité qui est en très grave difficulté », a défendu Marine Le Pen, accusant « beaucoup de maires UMP et PS » de « fermer les yeux sur les violations de la laïcité » dans le but, selon elle, de « s’associer la bienveillance de communautés dont ils pensent qu’ils seront ou ils ont été des électeurs ». « Marine Le Pen fait de la laïcité à l’envers », a réagi le PCF dans un communiqué, dénonçant « une offensive anti-musulmans à peine masquée ». « Édicter cette règle, c’est priver des enfants de repas pour faire exercer un odieux chantage contre leurs parents », a dénoncé le responsable communiste en charge de la laïcité, Pierre Dharréville.

    #FN
    #cantines
    #porc

  • Rôti de #Porc à la #Bière au pain
    http://www.cuisine-libre.fr/roti-de-porc-a-la-biere-au-pain

    Mettre à chauffer doucement l’huile d’olive dans une marmite en fonte ou cocotte. Éplucher et émincer les oignons et l’échalote, les ajouter dans la marmite, et les faire suer. Ajouter le rôti de porc et le faire dorer sur chaque face. Verser la bière. Elle doit complètement recouvrir la viande. Couvrir et laisser mijoter à feu doux. Au bout de 2h-2h30, ajouter les grenailles autour du rôti. Saler, poivrer, puis verser le restant de bière. À la fin de la cuisson il ne doit rester qu’un fond de (...)

    Porc, Bière, #Râgoûts

  • Le porc noir et la poule gasconne font reculer la malbouffe - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5332

    On imagine mal un porc noir, une huître ou une poule se voir décerner le titre de « Sentinelles » au vu de la vivacité d’esprit contestable de ces animaux. Et pourtant. Le projet de Sentinelles, créé en 1999 par l’association Slow Food International, remporte un vif succès, tant auprès des producteurs que des consommateurs.

    - Auch (Gers), correspondance

    Selon la définition de Slow Food international, qui milite pour la sauvegarde d’une production agro-alimentaire de qualité (par opposition au « fast-food »), "une Sentinelle est un projet pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine alimentaire et de la biodiversité agricole". Leur particularité ? Ils sont d’excellente qualité, menacés, liés à un terroir, produits à petite échelle et issus d’une ressource biologique autochtone.

    Éloge de la lenteur

    C’est le cas du porc noir de Bigorre, une race sauvée de l’extinction dans les années 80. Sa croissance lente et sa viande riche en gras intramusculaire s’accordaient mal avec les méthodes productivistes et les goûts de l’époque.

    "Lorsque quelques éleveurs ont décidé de sauver la race, il ne restait plus que trente femelles et deux mâles de pure souche", raconte Pierre Grau, éleveur de porcs noirs dans le Gers. Aujourd’hui la production atteint huit mille animaux par an pour presque soixante éleveurs installés sur un territoire comprenant la Haute-Garonne, le Gers et les Hautes-Pyrénées. "De l’extinction à l’exception" est devenu le slogan de l’appellation Noir de Bigorre.

    Pierre et Julie Grau ont fait le pari de s’installer en tant qu’éleveurs en 2009. "Quand on a démarré, Pierre n’avait jamais vu un cochon", s’amuse Julie. Et son mari de rectifier : "C’est un peu exagéré mais c’est presque ça. La première fois que j’ai dû aller les attraper dans le champ, je n’avais pas encore la technique, il m’a fallu toute une journée pour en attraper six." Aujourd’hui, ils sont fiers d’élever des animaux qui produiront une viande d’exception. "C’est vraiment une production basée sur la patience et la lenteur", explique Julie...

    #porc noir
    #poule-gasconne
    #malbouffe

  • Castration des porcs par vaccin ? Empoisonnement de la viande porcine en vue ! - Le site d’Initiative Citoyenne
    http://www.initiativecitoyenne.be/article-castration-des-porcs-par-vaccin-empoisonnement-de-la-via

    Ce protocole d’accord « qui vise à bannir complètement la castration chirurgicale des verrats en 2018 » vient d’être signé par plusieurs associations qui détiennent dans les faits la quasi-totalité des circuits de commercialisation de la viande porcine. Il s’agit de l’APFACA (aliments pour animaux), FEVIA (industrie alimentaire), FEBEV (abattoirs et ateliers de découpe), FENAVIAN (transformation de viande) et COMEOS (grande distribution) qui « considèrent que l’élevage des verrats castrés d’une façon non-chirurgicale est économiquement acceptable », s’engagent à encourager « activement l’élevage des verrats castrés d’une façon non-chirurgicale » et « banniront la castration chirurgicale en 2018 ».

    Via @aude_v
    #élevage #castration #porcs #vaccin #Pfizer #Improvac #industrie_alimentaire #empoisonnement_en_vue

    • D’autant que la castration des porcs n’est pas une obligation, la viande des verrats se mange aussi car seulement 5% a une odeur forte et désagréable qui passe en salaisons.
      Gaston était auparavant un animal proche de la famille, économique, multitâches et très rentable, il grossissait vite en servant de poubelle écolo, retournait très bien la terre tout en l’amendant et bouffait les foetus humains en juste retour des choses et bien sûr, chez lui tout se mangeait à un moment ou un autre lors de grandes fêtes.
      Même si parait-il on ne leur administre plus plus d’hormones de croissance, la gamme infâme des antibiotiques a remplacé le son et le petit lait qu’on leur donnait, et si les vaches ont arrêté pendant un temps de bouffer des farines putrides, les porcs restent omnivores… Bouffer du porc aujourd’hui sans savoir ou il a passé ses jours et comment il a été élevé, bof bof.
      Si vous avez l’occasion, ne ratez pas « Cochon qui s’en dédit » de #Jean-Louis_Letacon (1991)
      http://www.editionsmontparnasse.fr/video/o6Hdb9

  • Pourquoi l’agroalimentaire est en crise en Bretagne | Chez Jean Matouk | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.com/matouk/2013/11/04/pourquoi-lagroalimentaire-est-en-crise-en-bretagne-231553

    On compte 14,5 millions de têtes en France, dont 8 millions en Bretagne. Il faut y consacrer 45 à 50 minutes de temps de travail par an par porc élevé. Cette productivité est beaucoup plus faible que celles du Danemark (12 millions de porcs), et des Pays Bas (11 millions), qui sont à 35-40 minutes par animal. Elle est équivalente à celle de l’Allemagne (26,5 millions de porcs) .

    Si l’on mesure la productivités par le nombre de truies détenues (que les exploitations soient purement naisseuses, ou naisseuses-engraisseuses), on voit aussi que la France avec 85% d’exploitations de plus de cent truies, est plus performante que l’Allemagne (77%), mais beaucoup moins que Danemark et Pays-Bas avec (97%-99%)

    La France et la Bretagne ont, par ailleurs, des performances de croissance et des productivité par aliment (tant de kilos de viande par kilo d’aliment) égales à celle de ces deux pays.

    #Bretagne
    #écotaxe
    #porc
    #crise
    #agroalimentaire

    • Il n’y a pas vraiment moins de porcs, il y a surtout moins d’exploitations familiales... et concentrées dans une seule région

      En 2010, la France métropolitaine compte 22 300 exploitations élevant des porcs, deux tiers de moins qu’il y a dix ans. La taille moyenne des ateliers porcins a été multipliée par 2,5 sur la période pour atteindre 620 porcs. Cela traduit avant tout la disparition des très nombreux
      petits ateliers.