• Le train des illusions John R. MacArthur - 6 Aout 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/533911/le-train-des-illusions
    . . . . .

    je suis parti à destination du Var. Conscient, grâce au reportage du Monde diplomatique, que les villes moyennes souffrent d’une réduction de service ferroviaire qui favorise le TGV (en prenant des trains TER, j’aurais mis plus de quatre heures pour aller d’Autun à Lyon, avec deux correspondances), j’ai fini par me faire conduire en voiture à Lyon afin de prendre le TGV vers Marseille et Toulon. Tout s’est passé tranquillement dans mon wagon, la seule ombre étant que le Breton d’en face trouvait qu’un journaliste du Télégramme avait surestimé la performance du Mâconnais Antoine Griezmann.

    Cependant, à l’arrivée à Marseille, le TGV a ralenti subitement sans atteindre la voie de la gare. « Mesure de sécurité », a annoncé le conducteur. Là, le temps pour attraper ma correspondance à destination de Toulon — soit le TGV 6177, départ à 17 h 31 — s’est écoulé sans explication supplémentaire. Enfin débarqué, je me suis précipité pour trouver la pancarte des départs, mais nulle part n’était affiché le TGV 6177. Dans la billetterie surchargée, on m’a dirigé au pas de course vers une voie lointaine, où je me suis retrouvé devant un TER à destination de Toulon, bondé comme un convoi de réfugiés. « Faut aller trouver le TGV, Monsieur », m’a dit le conducteur. J’ai juré qu’il n’y en avait pas et le type, par pitié, m’a indiqué une petite ouverture dans le mur humain qui bloquait l’entrée du wagon le plus proche.

    J’ai foncé et je me suis retrouvé le dos plaqué contre la porte des toilettes. Décidément, la « solidarité » française s’affichait moins solidaire que le jour précédent. Une dame d’un certain âge, coincée entre enfants pleurants et adultes épuisés, a profité du chaos pour décharger sa colère contre les grévistes de la SNCF, les politiciens, et surtout la nouvelle génération des jeunes, dont plusieurs adolescentes qui n’avaient pas cédé leur siège : « Je ne l’aurais pas accepté, mais c’est le principe. » Elle ne m’a pas épargné son mépris : « Vous auriez dû prendre le TGV, a-t-elle constaté avec un sourire amer. Il y a 10 arrêts avant Toulon. » En effet, j’allais perdre une bonne demi-heure par rapport au TGV (retardé, j’ai appris plus tard, par des orages violents, qui avaient fait tomber un arbre sur une caténaire à l’est de Toulon).

    En route, le calme et la politesse se sont doucement rétablis, quoiqu’avec une atmosphère de résignation. Une fois assis, enfin, j’ai demandé à la passagère d’à côté pourquoi on ne bougeait pas de la gare d’Aubagne. « Normalement, c’est ici qu’on permet au TGV de dépasser le TER », m’a-t-elle expliqué. En effet, après un quart d’heure d’attente, un TGV, peut-être celui que j’avais manqué, nous a dépassés avec un énorme fracas sur une autre voie. Ma concitoyenne, habituée à une France littéralement à deux vitesses, à deux niveaux économiques, m’avait présenté la métaphore parfaite pour un pays qui reste dominé par Emmanuel Macron, malgré mes rêves égalitaires.

    #France #témoignage #déglingue #transports #voyage #TER #TGV #banlieue #pénurie

  • Pénuries de batteries pour la Model 3 de Tesla 28 Juin 2018 - L’Essentiel
    http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/27098663

    L’accélération de la cadence de production de la Model 3 de Tesla, après plusieurs mois de retards, a entraîné une pénurie temporaire de batteries.


    Le PDG de Tesla Elon Musk a fait savoir début juin qu’il était confiant dans la capacité du groupe à produire 5 000 berlines Model 3 d’ici la fin du mois, ce qui a été accueilli avec scepticisme par certains analystes à Wall Street. Yoshio Ito, responsable la division automobile de Panasonic, a déclaré jeudi lors de l’assemblée générale du groupe japonais qu’il y avait eu une « forte amélioration de la production », entraînant des pénuries occasionnelles de batteries.

    Panasonic, qui dispose d’un site de production de batteries au Japon et qui exploite avec Tesla l’usine Gigafactory dans l’état du Nevada, est le fournisseur exclusif des cellules de batteries pour les modèles de voitures en cours de production. Le groupe japonais a également une usine en commun avec Tesla pour produire des cellules et des modules solaires à Buffalo, dans l’État de New York.

    Les batteries sont au cœur du plan de Panasonic visant à un quasi-doublement des revenus de son activité automobile à 2 500 milliards de yens (19,6ámilliards d’euros) d’ici mars 2022, contre 1 800 milliards attendus pour l’exercice en cours. Selon les analystes, le partenariat entre le groupe japonais et le constructeur américain n’est toutefois pas sans risque, comme en témoignent les retards de production de la Model 3 ou encore les accidents de route mettant en cause des Tesla.

    Batteries à l’état solide pas prêtes
    Tesla a en outre annoncé le 12 juin son intention de supprimer des milliers d’emplois à travers le groupe, soit environ 9% de ses effectifs, afin de réduire les coûts et d’améliorer sa rentabilité sans mettre en danger la montée en puissance de la production de sa berline Model 3.

    Les retards de la Model 3 ont conduit Panasonic à abaisser en février les perspectives de son pôle batteries. « Je ne dirais pas que le retard (dans la production de la Model 3 de Tesla) n’a eu aucun impact sur nos activités mais nous sommes en étroite communication avec Tesla et travaillons à améliorer constamment la production », a déclaré Yoshio Ito.

    Soucieux de réduire sa dépendance vis-à-vis de Tesla, Panasonic s’est récemment associé à Toyota Motor pour développer et fournir des batteries de véhicules électriques. Le directeur général de Panasonic, Kazuhiro Tsuga, a déclaré lors de l’AG que les batteries à l’état solide, considérées comme plus stables, ne devraient pas arriver sur le marché automobile avant un moment, même si le groupe reste engagé dans le développement de cette batterie de nouvelle génération.

    « Nous pensons que nous pouvons continuer à améliorer les performances des batteries lithium-ion actuelles au moins jusqu’en 2025 », a-t-il ajouté. « La commercialisation des batteries à l’état solide viendrait après ces progrès ». Le constructeur automobile japonais Toyota entend commercialiser des véhicules équipés de batteries à l’état solide d’ici le début des années 2020.

    #tesla #Panasonic #transport #voiture #mobilité #automobile #robotisation #innovation #batteries #électricité #bricolos #elon_musk #pénuries

  • #Concurrence ou entraide ?

    Si l’on invoque souvent à tort #Hobbes ou #Darwin pour faire de la loi du plus fort une prétendue loi naturelle, l’ingénieur agronome #Pablo_Servigne, spécialiste de la transition écologique, souligne que la coopération et l’entraide sont elles aussi au cœur de l’évolution. Face à lui, l’économiste #Christian_Cordes souligne l’importance de la #compétitivité et de ses règles dans un monde globalisé.

    https://www.arte.tv/fr/videos/058227-057-A/square-idee
    #vidéo #ressources_pédagogiques #entraide #darwinisme #sélection_naturelle #altruisme #égoïsme #coopération #individualisme #groupes #compétition #Thomas_Hobbes

    Pablo Servigne :

    « La culture de l’individualisme on l’a développée depuis des décennies, celle qui nous fait dire ’si il n’y a plus rien dans les magasins, je vais vite aller stocker de la nourriture pour survivre’. C’est la culture de l’égoïsme qui nous fait faire cela. A court terme, ça marche, mais à très court terme, après il faut coopérer, il faut apprendre à s’entraider avec ses voisins si on veut survivre, sinon on est mort quand les stockent finissent. La clé c’est de comprendre que ce ne sont pas les #pénuries le plus dangereux. L’être humain sait gérer les pénuries depuis des centaines de milliers d’années. Ce qui est dangereux c’est d’arriver dans les pénuries avec une culture de l’égoïsme. C’est pour cela qu’on a besoin de mettre les lunettes de la coopération et de l’entraide pour désamorcer cette bombe sociale, pour arriver dans les pénuries ou dans les catastrophes mieux armés humainement ».

    • L’Entraide. L’autre loi de la jungle

      Dans cette arène impitoyable qu’est la vie, nous sommes tous soumis à la « loi du plus fort », la loi de la jungle. Cette mythologie a fait émerger une société devenue toxique pour notre génération et pour notre planète.

      Aujourd’hui, les lignes bougent. Un nombre croissant de nouveaux mouvements, auteurs ou modes d’organisation battent en brèche cette vision biaisée du monde et font revivre des mots jugés désuets comme « altruisme », « coopération », « solidarité » ou « bonté ». Notre époque redécouvre avec émerveillement que dans cette fameuse jungle il flotte aussi un entêtant parfum d’entraide…

      Un examen attentif de l’éventail du vivant révèle que, de tout temps, les humains, les animaux, les plantes, les champignons et les micro-organismes – et même les économistes ! – ont pratiqué l’entraide. Qui plus est, ceux qui survivent le mieux aux conditions difficiles ne sont pas forcément les plus forts, mais ceux qui s’entraident le plus.

      Pourquoi avons-nous du mal à y croire ? Qu’en est-il de notre ten­dance spontanée à l’entraide ? Comment cela se passe-t-il chez les autres espèces ? Par quels mécanismes les personnes d’un groupe peuvent-elles se mettre à collaborer ? Est-il possible de coopérer à l’échelle internatio­nale pour ralentir le réchauffement climatique ?

      À travers un état des lieux transdisciplinaire, de l’éthologie à l’anthro­pologie en passant par l’économie, la psychologie et les neurosciences, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle nous proposent d’explorer un im­mense continent oublié, à la découverte des mécanismes de cette « autre loi de la jungle ».


      http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-L_Entraide-9791020904409-1-1-0-1.html
      #livre

    • Lire ou relire « L’entraide facteur d’évolution » de Pierre Kropotkine. Un grand siècle de distance mais peu de rides. Lire ou relire aussi « l’évolution, la révolution et l’idéal anarchique » de Reclus. Peut-être qu’un jour on arrêtera de tourner en rond !

  • Canada : Vote d’une journée de grève pour 8800 professeurs de la CSDM Le Devoir - Sarah R. Champagne - 13 avril 2018
    https://www.ledevoir.com/societe/education/525186/menaces-de-greve-pour-8800-professeurs-de-la-csdm

    Réunis en assemblée jeudi soir, les membres de l’Alliance des #professeures et #professeurs de Montréal ont voté la tenue d’une journée de grève le 1er mai prochain.

Quelque 77% des membres ont voté pour cette proposition, qui concernera environ 8800 #enseignants de la Commission scolaire de Montréal (CSDM).

    Un premier vote s’était déroulé durant la journée, pour permettre aux membres qui travaillent le soir, dans des centres d’ #éducation des adultes notamment, de voter. Inversement, le vote de jeudi soir s’adressait aux enseignants avec un horaire de jour, dans les écoles primaires et secondaires.

    L’Alliance est en négociation d’une convention collective locale, après avoir appuyé les négociations nationales en 2015 et 2016. La dernière grève remonte d’ailleurs à 2015, quand des grèves tournantes avaient été coordonnées par le Front commun intersyndical.

    À l’initiative de #professeurs
    Les propositions de grève n’émanaient pas de la direction de ce syndicat, mais de groupes de professeurs, alors que les moyens de pression restaient mesurés.

    Les enseignants de Montréal réclament notamment davantage de journées pédagogiques et davantage d’heures chaque semaine à consacrer à la préparation des cours. Un plus grand nombre de congés pouvant être attribués à la conciliation travail-famille, pour s’occuper d’un proche malade notamment, est aussi demandé.

    La #pénurie d’enseignants est devenue tellement critique que la CSDM cherche à recruter des suppléants « non légalement qualifiés » pour faire des remplacements de moins de cinq jours.

    L’embauche d’enseignants non légalement qualifiés a commencé discrètement au cours des dernières années, mais prend de l’ampleur à cause de la pénurie de suppléants, ont indiqué des sources au Devoir en janvier dernier.

    Le réseau semble aussi à bout de souffle du point de vue matériel. Plus de 150 #roulottes sont déjà utilisées pour donner des cours sur le territoire de Montréal, selon le syndicat, un nombre qui grimpe d’année en année. Une majorité des écoles montréalaises sont considérées comme étant très vétustes.

    #Canada #Quebec #Montréal #1er-Mai #Gréve #éducation #école #education #enseignement #journées_pédagogiques

  • En #Espagne, la disparition de pédiatres passée sous silence

    L’Espagne fait face à une #pénurie des #pédiatres. Dans les prochaines années, du fait de la défaillance des politiques et du manque de planification, ce métier risque de disparaitre du secteur public espagnol. Une situation peu médiatisée et méconnue du grand public.


    https://www.1538mediterranee.com/2018/03/27/en-espagne-la-disparition-de-pediatres-passee-sous-silence
    #pédiatrie #santé

  • Contractuels, annonces Facebook, embauches via les ambassades : le bricolage du recrutement de profs (Bondy Blog)
    http://www.bondyblog.fr/201707101237/contractuels-annonces-facebook-embauches-via-les-ambassades-le-bricolage-d

    Dans l’académie de Versailles, la pénurie de professeurs dans le secondaire s’intensifie. Elle enregistre 255 postes vacants en mathématiques par exemple. D’autres disciplines sont touchées comme la technologie ou les langues. Le recours aux profs remplaçants et aux contractuels augmente au point de ne pas être trop regardant sur la formation des recrutés.

    Pénurie d’enseignants : le nouveau management public en cause ? (Blog Mediapart)
    https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-veran/blog/030717/penurie-d-enseignants-le-nouveau-management-public-en-cause

    Selon NLTimes, aux Pays-Bas, la pénurie est telle dans l’enseignement primaire que « beaucoup d’élèves professeurs ont un emploi d’enseignant dès leur deuxième année de formation »… « ce qui peut conduire à des burnouts et des dropouts (abandons) ».

    #éducation #enseignant.e.s #embauche #pénurie #recrutement #salarié.e.s #précarité

  • #Cape_Town at risk of becoming first major city in the world to run out of water

    The drought-stricken city announced on Thursday that it will begin marking 200 collection points where its 3.7 million residents will be required to queue for a rationed supply of water on “Day Zero” – currently forecast to be April 21.

    https://www.theglobeandmail.com/news/world/day-zero-approaching-as-cape-town-runs-out-of-water/article37654137
    #it_has_begun #Afrique_du_sud #eau #pénurie_d'eau #Le_Cap #sécheresse

  • Cinq questions sur la #pénurie de #gynécologues en France - CRAPS
    http://association-craps.fr/actualites/cinq-questions-penurie-de-gynecologues-france
    Je pose ça là, comme une grosse bouse

    La situation a pu en outre créer une crise des vocations. « Les gynécos sont tellement maltraités, qu’ils abandonnent les tâches les plus difficiles du métier », selon Bertrand de Rochambeau. Dans les petits hôpitaux, les gynécologues enchaînent les gardes. « Les jeunes ne veulent plus travailler comme ça, cela renforce la pénurie », estime-t-il. « Attention, les médecins ne meurent pas de faim, il ne s’agit pas ça, mais ils travaillent beaucoup, dans des conditions parfois difficiles, même si leur métier est passionnant », poursuit-il.

    Généralistes et sage-femmes peuvent-ils se substituer aux gynécos ?

    « Ni les médecins généralistes, ni les sage-femmes ne sont suffisamment formés pour assurer le suivi gynécologique des patientes », assure Bertrand de Rochambeau. Les étudiants qui choisissent de devenir généralistes « doivent choisir, au cours de leur formation, entre un stage en gynécologie ou un stage en pédiatrie, c’est-à-dire qu’au mieux ils ont {…}

    • Consulter un gynécologue : la grande galère
      Entre 2007 et 2017, le nombre de ces spécialistes a chuté de 41,6 % à 1 136 et il pourrait tomber à 531 en 2025. Face à cette pénurie, des femmes renoncent à se soigner. François Béguin et Laura Motet, Le Monde

      C’est un parcours du combattant auquel sont confrontés de plus en plus de femmes. Dans de nombreuses villes, décrocher un premier rendez-vous avec un gynécologue est devenu mission impossible. A Melun (Seine-et-Marne), par exemple, elles sont trente à cinquante à appeller chaque jour le cabinet de Joëlle Robion, gynécologue en secteur 1 (sans dépassement d’honoraire), dans l’espoir de décrocher une première consultation. « Ce sont souvent des femmes dont le gynécologue est parti à la retraite et à qui je ne peux pas proposer de suivi », explique la spécialiste, qui n’accepte plus que les patientes envoyées par des généralistes.

      Dans certains départements, qui sont souvent déjà des « déserts médicaux », les délais d’attente pour obtenir un rendez-vous s’allongent car les gynécologues se font rares, toutes spécialités confondues. On en compte 4,2 pour 100 000 habitants dans la Creuse, 4,32 en Dordogne ou 4,37 dans l’Ain, contre 28,6 à Paris ou 67,4 à Neuilly-sur-Seine, la ville la mieux dotée de France. Et selon les relevés réalisés par Le Monde, certaines grandes villes de la grande couronne parisienne, comme Aulnay-sous-Bois (56e ville française en termes de population) ou Ivry-sur-Seine (89e), ne comptent même aucun gynécologue libéral.

      « Il y a des coins de France où la situation est catastrophique, où des femmes ne sont plus suivies ou doivent changer de département pour l’être », alerte Anne Gompel, professeure de gynécologie à l’université Paris-Descartes.
      39 départements comptent moins de gynécologues par habitants que la moyenne française
      [graphique très parlant mais pas importable, ndc]

      Mobilisation

      Une situation d’autant plus inquiétante que tous les gynécologues ne font pas du suivi médical. Les obstétriciens se focalisent d’abord sur les accouchements et les actes chirurgicaux, leur cœur de métier. « Ils font du suivi par la force des choses, mais tout ce qui est problèmes hormonaux, par exemple, ça ne les intéresse pas », estime Laurence Mougenot, gynécologue médicale à l’hôpital de Bar-le-Duc, qui se demande par exemple « qui prendra en charge les femmes ménopausées ces prochaines années ».

      S’il est toujours possible de consulter un médecin généraliste ou une sage-femme libérale spécialisée pour un suivi de base, accéder à un gynécologue médical devient chaque année plus difficile. Le nombre de ces spécialistes de la « santé des femmes » (contraception, troubles du cycle, ménopause, stérilité, diagnostic et suivi des tumeurs) a chuté de 41,6 % en dix ans entre 2007 et 2017. Une baisse due à la décision des pouvoirs publics de ne plus en former entre 1987 et 2003 afin de s’aligner sur les formations des autres pays européens.

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      On compte 6 748 gynécologues pour 28 millions de Françaises de plus de 16 ans. Mais les gynécologues ne sont pas les seuls professionnels de santé à effectuer des suivis gynécologiques. En 2016, les pilules contraceptives ont par exemple été prescrites pour moitié (51,2 %) par des gynécologues, à 44,2 % par des médecins généralistes et à 1,7 % par des sages-femmes, selon des chiffres obtenus par Le Monde via Open Médic, une base de données recensant les médicaments délivrés en pharmacie de ville. Quant aux actes relatifs au suivi gynécologiques (frottis, pose de stérilet), ils ont été réalisés en 2016 à 2,9 % par des sages-femmes, en hausse de 52 % par rapport à 2015, selon l’Ordre des sages-femmes.
      A la suite de la mobilisation du Comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM), créé en 1997, une soixantaine de ces spécialistes (des femmes pour 95 % d’entre eux) sont de nouveau formés chaque année, mais c’est insuffisant pour compenser les départs à la retraite. Résultat : ils ne sont plus que 1 136 pour près de 28 millions de femmes âgées de plus de 16 ans. Six départements n’ont aucun « gynéco med ». Beaucoup plus demain.
      Près des deux tiers (62 %) de ceux aujourd’hui en activité ont plus de 60 ans et cesseront leur activité ces prochaines années sans avoir – pour la plupart – de successeur. Entre 2010 et 2025, selon les projections de l’Ordre des médecins, la France devrait avoir perdu plus de mille gynécologues médicaux. Ils ne seraient plus que 531 en 2025, contre 1 648 en 2010. Dans le même temps, les gynécologues obstétriciens passeraient, eux, de 3 577 à 5 452.
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      « Grand désarroi »

      « L’accès de plus de plus en difficile aux gynécologues médicaux met en danger la santé de millions de femmes, des jeunes filles en particulier », fait valoir Noëlle Mennecier, coprésidente du CDGM. Elle plaide en faveur de « mesures vigoureuses en termes de nombre de postes d’internes ouverts, et ce sur des années, pour rattraper le retard ».
      Bientôt la fin des gynécologues médicaux ?

      Effectifs entre 2010 et 2017 et projection des effectifs entre 2018 et 2015 par l’Ordre des médecins [graphique, ndc]

      Chaque départ à la retraite oblige des centaines de femmes à trouver leur propre solution. « Beaucoup de patientes sont dans un grand désarroi, raconte une gynécologue qui vient de cesser son activité dans une grande métropole de Rhône-Alpes. Certaines m’ont dit qu’elles ne se feraient plus suivre car elles ne voulaient pas l’être par un médecin généraliste… » « Je vois arriver des femmes de 65 ou 70 ans qui saignent depuis six mois mais que ça gêne d’en parler à leur généraliste… », confirme le docteur Mougenot.

      Lorsque la gynécologue de Josette (qui n’a pas souhaité donner son nom de famille) est partie à la retraite il y a trois ans, sans personne pour lui succéder, cette professeure retraitée dans un petit village de l’Eure a renoncé à être suivie, après presque un demi-siècle de visites annuelles de contrôle. A 70 ans, elle ne se voyait pas demander un rendez-vous à l’hôpital de Mantes (Yvelines), à 30 km de chez elle. « Trop compliqué », dit-elle.
      Des femmes renoncent, au moins pour un temps. D’autres font des kilomètres ou se tournent vers d’autres structures ou d’autres professionnels de santé. C’est ce qu’a fait Marie, une infirmière de 24 ans, lorsqu’elle a emménagé dans une petite commune de l’agglomération toulousaine il y a trois ans et qu’aucun gynécologue parmi les dix qu’elle a sollicités ne l’a acceptée. C’est à l’hôpital public qu’elle a fini par obtenir un rendez-vous, avec un délai de deux mois. Une solution qui la satisfait, même si la consultation se fait « une pendule au-dessus de la tête » et avec le sentiment que « le temps est minuté ».

      « Rupture dans la qualité des soins »

      Christine, une cadre retraitée de 62 ans habitant Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), a fini par quitter le gynécologue qui la suivait depuis dix ans. Là encore, parce que c’était devenu « trop compliqué ». « Il y avait un créneau de deux jours pendant lesquels on pouvait prendre rendez-vous, et si on le ratait, il fallait de nouveau attendre six mois… Et comme cela faisait trois fois que je ratais les “bonnes journées” pour m’inscrire… », explique-t-elle. C’est finalement dans une clinique privée qu’elle a trouvé une solution.

      Alors qu’elle vit à Paris, l’une des villes de France les mieux pourvues en gynécologues, Héloïse, une étudiante salariée de 23 ans, n’en a trouvé aucun au tarif Sécu qui l’accepte comme patiente. « Vous êtes jeune, on ne peut pas prendre le risque que vous tombiez enceinte et qu’on soit obligé de vous suivre, on est débordé », lui a même expliqué une secrétaire médicale. Au vu des tarifs prohibitifs pratiqués par les médecins à honoraires libres, c’est finalement auprès d’un généraliste au planning familial d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), soit trois heures de trajet aller-retour, qu’elle a finalement trouvé une place.

      La banlieue parisienne peut également s’avérer être un désert médical (gynécologie) [À Neuilly ? ça va, ndc]


      Certains gynécologues médicaux semblent aujourd’hui se résigner à un passage de relais aux sages-femmes libérales, autorisées à pratiquer un suivi de prévention, dont le nombre augmente de 10 % par an. Plusieurs s’interrogent cependant sur leur formation. « Elles arrivent sur le marché sans être suffisamment formées en gynécologie, met en garde Anne Gompel, de l’université Paris-Descartes. Il va y avoir des années avec une rupture dans la qualité des soins. Les généralistes ont un rôle à jouer, mais une spécialité de quatre ans ne se remplace pas par une formation de trois mois en gynéco pour un généraliste, ou un peu
      plus avec un DU, ou de sage-femme avec un mois de formation. »

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      Dépassements d’honoraires des gynécologues : des consultations supérieures à 120 euros à Paris
      Seuls 38,5 % des gynécologues pratiquent le tarif « Sécu » à 30 euros. Faute de moyens, des femmes se privent de gynécologue dans les grandes villes.

      Très chers gynécos... Chez près de la moitié (45 %) des 3 000 gynécologues (médicaux et obstétriciens) exerçant dans les cent plus grandes villes de France, il faut payer au moins 60 euros pour une consultation standard, soit le double du tarif « Sécu », fixé à 30 euros. Dans ces communes, le tarif moyen s’élève à 47 euros.
      Pour obtenir ces chiffres inédits, Le Monde a « aspiré » sur Ameli.fr le site de l’Assurance-maladie, les données contenues dans les fiches tarifaires de ces praticiens qui représentent plus de 60 % de la profession.
      Pour l’ensemble de la France, selon ces chiffres, seul un gros tiers (38,5 %) de ces spécialistes ne fait payer que 30 euros pour une consultation de suivi. Mais, selon nos relevés, ils ne sont plus que 18 % à le faire à Paris. Dans la capitale, le tarif moyen est particulièrement élevé, à 70,30 euros. Et près d’un quart (23 %) demande plus de 90 euros, soit au moins trois fois le tarif « Sécu » ! Enfin, 5 % des gynécologues parisiens demandent plus de 120 euros. Dans les quartiers huppés, il faut débourser jusqu’à 150 euros.

      Renoncements aux soins
      D’une commune à l’autre, le tarif moyen varie fortement. A Neuilly, il s’établit à 85 euros, contre 35 euros à Grenoble ou 55 euros à Marseille. Dans les dix plus grandes villes de l’Hexagone, il dépasse 45 euros, sauf à Nantes et à Toulouse (38 euros et 40 euros). Quant aux consultations privées dans les hôpitaux publics, elles présentent les prix les plus élevés, à 56 euros (87 euros à Paris).
      La gynécologie fait partie des cinq spécialités – gériatrie, psychiatrie, stomatologie, gynécologie obstétrique – les plus gourmandes en dépassements d’honoraires. Sa branche médicale se classe même en tête de l’observatoire des pratiques tarifaires publié par la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), le 29 novembre, tandis que sa branche chirurgicale (l’obstétrique) est cinquième.

      Conséquences : ces tarifs élevés peuvent entraîner des renoncements aux soins, notamment chez les étudiantes ou les retraitées, pas ou peu couvertes par une mutuelle.
      C’est ce qui est arrivé à Monique, 64 ans, retraitée du Trésor public. Quand sa gynécologue a quitté Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) pour les « beaux quartiers » de la capitale et s’est mise à pratiquer des dépassements d’honoraires non pris en charge par sa mutuelle, elle a préféré renoncer à ses deux visites de contrôle par an. Une rupture dans son suivi qui aurait pu avoir des conséquences si elle n’avait pas fini par trouver à Sète (Hérault), son lieu de vacances, une spécialiste au tarif « Sécu » qui a accepté de la suivre.

      Optam, un outil de maîtrise des tarifs
      « Ce que veulent les gens, c’est d’abord être bien soignés et qu’on les écoute », fait valoir une gynécologue qui pratique des « petits » dépassements en région. Elle rappelle que, outre la prise en charge des patients à la couverture maladie universelle (CMU), les médecins en secteur 2 (en honoraires libres) « ont toujours fait des tarifs “Sécu” pour les gens qui n’avaient pas les moyens ».
      Une bonne pratique dont n’a jamais bénéficié Valentine, une étudiante nancéenne de 21 ans, qui a toujours payé « entre 50 euros et 80 euros » sa consultation chez le gynéco de ville et a parfois dû demander une aide financière à ses parents. « Il y a certes le tarif de la consultation de base, mais dès qu’il y a une prescription ou un examen, cela augmente, dit-elle. Et l’on va rarement chez le gynécologue sans avoir besoin de l’un ou de l’autre. »
      Paris, championne des dépassements d’honoraires dans les grandes villes

      « Les tarifs sont affichés sur le site Ameli.fr, les gens ne sont pas surpris », explique une gynécologue médicale du 14e arrondissement de Paris. Elle demande 70 euros pour une visite et un frottis, soit, selon elle, 40 euros pris en charge par la « Sécu », avec qui elle a signé une « option pratique tarifaire maîtrisée » (Optam, anciennement CAS pour « contrat d’accès aux soins ») et 30 euros de dépassement, « généralement pris en charge par les mutuelles ».
      Pour l’Assurance-maladie, la hausse spectaculaire des dépassements a été enrayée grâce à Optam. En échange de leurs bonnes pratiques, la « Sécu » prend en charge une partie des cotisations des praticiens. Depuis 2012, ce mécanisme a stabilisé le taux de dépassement chez les gynécologues qui était passé de 25 % à 43 % depuis 2000. Mais, à Paris, il peine à convaincre. En juin, seulement vingt-cinq gynécologues de secteur 2 avaient adhéré au dispositif, soit moins de 5 %.

      « Difficulté à trouver un gynécologue »
      Interrogée par Le Monde, la CNAM reconnaît que « le dispositif de régulation des dépassements d’honoraires produit des résultats encore insuffisants pour certaines spécialités comme la gynécologie ». Dans certaines villes, les gynécologues présentent à la fois des dépassements trop élevés pour les rendre éligibles à l’Optam tout en restant sous les seuils au-delà desquels des procédures pour pratique tarifaire excessive peuvent être déclenchées. « Pour les autres », la CNAM assure « agir », assurant qu’en septembre « un certain nombre de médecins dont les niveaux de dépassements étaient à fois élevés sans être orientés à la baisse ont été alertés, et ce afin qu’ils modifient leur pratique ».
      Le taux de dépassement a explosé depuis 2000, avant de se stabiliser à partir de 2012

      Au Syngof, le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France, on estime que le premier problème n’est pas le niveau des dépassements d’honoraires, jugé modéré dans la plupart des villes, mais « la difficulté à trouver un gynécologue », selon Elisabeth Paganelli, la secrétaire générale du syndicat. Et de rappeler que les gynécologues médicaux libéraux ont en moyenne un revenu avant impôt inférieur à celui des médecins généralistes (72 900 euros contre 88 700 euros).

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      A Aulnay, « certaines femmes n’ont pas eu de suivi gynéco depuis six ans »
      Depuis près d’un an, il n’y a plus de gynécologue libéral dans cette ville de 82 000 habitants. Patientes et pouvoirs publics tentent de trouver des solutions. Laura Motet

      « C’est la galère ! J’étais suivie par une gynéco, mais elle est partie il y a trois ans. J’ai enchaîné avec des consultations à 80 euros à la clinique du Blanc-Mesnil, avant d’atterrir ici après plusieurs mois d’attente, parce que je n’avais plus d’argent. » Le parcours de Sabrina (le prénom a été modifié), rencontrée à l’hôpital d’Aulnay-sous-Bois, illustre celui de nombreuses femmes de cette commune de Seine-Saint-Denis.

      Les quatre gynécologues libérales qui exerçaient il y a encore quelques années dans cette ville de 82 000 habitants sont parties à la retraite ou sont mortes. Symptôme d’un mal qui touche toute la France : le vieillissement des médecins et en particulier celui des gynécologues médicaux – l’âge moyen de ces spécialistes de la santé des femmes est de 60 ans. La ville compte seulement deux sages-femmes libérales et une médecin généraliste spécialisée en gynécologie, installée peu avant l’été. Son arrivée a été saluée par les habitantes et par la mairie.

      Ce mardi après-midi de décembre, la salle d’attente de la docteure Teanini Tematahotoa ne désemplit pas. A l’image des habitants d’Aulnay, sa patientèle est composée de 20 % de personnes très précaires, bénéficiaires de la couverture maladie universelle ou de l’aide médicale d’Etat.
      « Ils n’ont pas forcément le même rapport au médecin que les plus aisés. […] C’est une patientèle moins fidèle, qui ne perçoit pas toujours l’importance de la notion d’accompagnement à long terme. Si un autre médecin est disponible avant, ils iront le voir. Le suivi est parfois difficile, surtout s’ils ont vu quatre ou cinq collègues avant, dans différentes villes et dans différentes structures. »

      Un nomadisme amplifié par les départs à la retraite des gynécologues libéraux, dont la patientèle est rarement reprise par un confrère. Les patientes tentent alors de trouver la meilleure solution en termes de prix, d’horaires, d’accès géographique et de délai ; certaines abandonnent, tandis que d’autres vont à l’hôpital, au planning familial, dans un centre de protection maternelle et infantile (PMI) ou dans des centres municipaux.

      « Il arrive qu’on reçoive des femmes qui ne se sont pas fait suivre pendant six ou huit ans, explique une soignante exerçant au Planning familial. Elles ne peuvent pas toujours prendre le temps de se faire suivre pour faire de la prévention. Elles ne le font quand elles ont besoin de nous de façon urgente. »

      « Face à la pénurie de gynécologues médicaux, les urgences gynécologiques ont explosé, parce qu’il n’y a pratiquement plus de médecins de ville, affirme la docteure Hélène Dauphin-Merlot, cheffe du service de gynécologie obstétrique de l’hôpital intercommunal Robert-Ballanger. Pour autant, c’est notre mission d’accepter tout le monde et de nous débrouiller, en triant les patientes selon la gravité et en nous coordonnant avec les autres acteurs de santé locale, comme les PMI. »
      Mi-décembre, le carnet de rendez-vous de consultation de gynécologie affichait complet jusqu’en février et pourrait continuer à se remplir pour les semaines suivantes si le planning était ouvert. « On évite de donner des rendez-vous trop en avance, sinon les patientes oublient de venir. On a un taux d’absentéisme aux consultations de 40 %. C’est malheureux, parce que cela prend la place de femmes qui en ont vraiment besoin », déplore Nathalie Cherradou, sage-femme coordinatrice du Planning familial et des consultations à l’hôpital d’Aulnay.

      Si les Aulnaysiennes parviennent à se faire suivre tant bien que mal, la situation de l’offre de santé reste très fragile, puisqu’elle dépend uniquement des priorités définies par la mairie et le département. Priorités qui, comme les élus, changent au gré des élections.

      En 2014, quelques mois après son élection, le nouveau maire Les Républicains d’Aulnay, Bruno Beschizza, décide de mettre fin à la convention qui le liait au département pour financer les centres de planification. « Les motifs de cette suppression sont purement d’ordre financier, analyse Evelyne Demonceaux‌, élue socialiste et ancienne adjointe à la santé. Mais le maire n’avait pas réalisé que la suppression de la convention entraînait la perte de la subvention du département dès le 1er janvier 2016, subvention qui permettait de payer le personnel municipal des centres de santé. »

      En 2016, les négociations avec le département reprennent ; une nouvelle convention est signée en octobre, divisant presque par deux le budget total du Planning familial et par plus de six l’apport de la municipalité (de 90 000 à 14 200 euros). Contactée à de nombreuses reprises, la mairie n’a répondu que par écrit à nos questions. Elle récuse l’idée que la nouvelle majorité souhaiterait réduire les budgets de santé et met notamment en avant qu’elle prévoit de recruter un équivalent temps plein en gynécologie pour l’un de ses centres municipaux. Pour l’instant, l’annonce n’a pas été publiée sur son site.

      Comme disait l’autre, faudrait commencer par #soigner la médecine, l’hôpital... Ça n’en prend pas le chemin.

      #observatoire_des_pratiques_tarifaires #santé #tarification #inégalités

  • Contre une sélection brutale et de grande envergure à l’entrée à l’université

    Des sociologues appellent à la mobilisation. Matthieu Hély, professeur de sociologie, président de l’Association des sociologues enseignant.e.s du supérieur et Romain Pudal, sociologue, chargé de recherche au CNRS.

    « Il faut en finir avec le mythe de l’université pour tous », tels sont les mots du président de la République et le véritable sens politique de la loi d’orientation des lycéens – dit aussi « plan étudiant » – que le gouvernement tente de faire adopter à marche forcée, comme toutes ses réformes entérinant des régressions sociales sans précédent. Présenté parfois comme un remède au système APB ou, pire, au tirage au sort dont les injustices sont criantes, ce plan étudiant n’est pas fait pour assurer un suivi personnalisé des lycéens ou les aider à mieux s’y repérer dans leurs études ; ces mensonges répétés ad nauseam sont à mille lieues de ce qui risque de s’imposer dès cette année : une sélection brutale et de grande envergure. Aucun moyen n’a été donné aux universités pour traiter les demandes qui leur seront adressées, aucune feuille de route précise pour mener à bien cette réforme majeure de l’accès à l’université.

    Si jusqu’ici le bac, premier diplôme du supérieur, rappelons-le, donnait le droit de faire des études supérieures, dorénavant des « attendus » et autres « prérequis » pourront être exigés. Qu’est-ce à dire exactement ? Le guide national reste d’un flou artistique rarement atteint sur un sujet aussi grave : « ouverture sur le monde », « intérêt pour les questions de société », « maîtrise d’une langue étrangère », voilà quelques-uns des items avancés. On voit mal comment en juger d’après un dossier scolaire qui ne sera même pas examiné, faute de temps et de personnes pour le faire. Mais dans les universités appelées à décliner et préciser ces attendus, des idées émergent : ne pas accueillir ceux qui ont eu des « problèmes de discipline », décourager les bacheliers issus de filières non générales, exiger un Bafa, un engagement dans un service civique ou comme pompier volontaire pour certaines filières, tandis que d’autres verraient bien leurs étudiant-e-s de première année être bilingues en anglais ou maîtriser les statistiques ! En un mot, s’ils pouvaient avoir fini leurs études avant de les avoir commencées… Cette inflation autour des « attendus », cet irréalisme (on parle tout de même de jeunes de 17 ans !) sont encouragés par le plan étudiant, synonyme pour beaucoup de solution miracle face à la dégradation sans fin de l’université publique. Celle-ci est incontestable, qu’il s’agisse des capacités d’accueil, des infrastructures, des faillites à répétition, de la précarisation inouïe des personnels enseignant-e-s ou administratifs : il n’y a plus beaucoup de fonctionnaires titulaires dans les universités, il faut le savoir, et vouloir y travailler, c’est s’exposer à des années de galère. Dans un tel contexte dégradé, les titulaires font alors figure de « privilégiés », alors même qu’ils croulent sous les tâches de toute nature et font tourner le système à bout de souffle. Le plan étudiant apparaît alors comme la bouée de sauvetage : puisque nous coulons, pourquoi ne pas jeter par-dessus bord une partie des passagers ? ! On peut comprendre le sauve-qui-peut mais on ne peut l’accepter. Celles et ceux qui pâtiront de cette politique, ce sont les jeunes issus des milieux les moins favorisés, car la sélection scolaire qui se met en place sera avant tout une sélection sociale : venir des « bons » bahuts, des « bonnes » filières, bref des « bonnes » familles et des « bons » quartiers, telle sera la logique qui s’imposera et que certains assument, parlant sans vergogne de « filières poubelles pour le tout-venant », et assurer des formations de qualité à ceux qui pourront payer : soit leurs familles paieront, soit ils emprunteront. Pourtant l’argent ne manque pas : 5,5 milliards pour le crédit d’impôt recherche, véritable niche fiscale, 60 millions pour Polytechnique l’an dernier, alors même que ses résultats sont médiocres même face à des universités sous-dotées ! À quand donc un plan de financement majeur de l’université publique ?

    Face à une logique politique qui conduit à fermer la porte des universités publiques, l’Association des sociologues enseignant-e-s du supérieur a décidé de s’opposer fermement et elle appelle le plus grand nombre à se mobiliser dans cette lutte en signant la pétition La sélection n’est pas la solution .

    https://www.humanite.fr/contre-une-selection-brutale-et-de-grande-envergure-lentree-luniversite-647

    • Université : de la pénurie à la sélection

      30 ans après le projet de loi Devaquet, à l’époque battu par la mobilisation étudiante, la sélection à l’université revient en France, à travers la Loi Vidal votée à l’Assemblée nationale juste avant Noël.

      Avec une contradiction majeure en toile de fond : le besoin d’une élévation générale du niveau de connaissances se heurte à la compression des budgets gouvernementaux, à cause des politiques d’austérité. Au fond, on en revient toujours à la même question déjà posée par François Delapierre dans La bombe de la dette étudiante : qui doit en payer le prix financier et humain ?

      Pour justifier la loi Vidal, le gouvernement incrimine la plate-forme d’affectation dans le supérieur APB. Ce n’est pourtant pas un problème de procédure mais de pénurie d’offre de formation, avec 808 000 candidats inscrits en début de procédure sur APB, pour 654 000 places proposées dans l’ensemble des formations. Faute d’augmenter le budget, le gouvernement prévoit de remplacer le tirage au sort par un véritable tri social. Le cocktail des politiques des ministres Vidal (Enseignement supérieur) et Blanquer (Education) va en effet créer une sélection sociale. La mise en place du contrôle continu notamment va faire exploser la valeur nationale du baccalauréat. Les jeunes seront désormais surtout choisis par les universités selon leurs lycées d’origine. La réduction du nombre de voeux, la possibilité pour les universités d’infliger une année d’étude supplémentaire pour les étudiant•e•s ne remplissant pas les pré-requis, la volonté « d’orienter » les jeunes dès la seconde. Autant de mécanismes qui vont compartimenter les jeunes selon leur origine sociale en pariant sur la démotivation des moins bien lotis. L’étudiant•e en devenir sera ainsi encore moins maître de son avenir qu’avant.

      Le programme de la France Insoumise oppose une autre logique. Pour augmenter le niveau de qualification de tous il propose de doubler le budget de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en 5 ans. En réduisant en parallèle les inégalités sociales, par exemple avec une allocation d’autonomie versée aux étudiant•e•s. Pour les émanciper de leurs conditions économiques et de toutes les assignations à un parcours de vie, qu’elles viennent du gouvernement ou de leur propre famille. Car c’est aussi cela, faire confiance aux jeunes.

      David Guiraud

      http://www.gauchemip.org/spip.php?article30742
      #université #pénurie #sélection

  • Qui contrôlera les #robots ? Notes sur Four Futures. Life After Capitalism de P. Frase – CONTRETEMPS
    http://www.contretemps.eu/technologie-automatisation-politique-futur

    D’une manière générale, l’objectif du texte de Frase consiste à encourager une réflexion dans laquelle la #technologie pourrait mener à un système de « #prospérité partagée » plutôt qu’à un système d’« #inégalité croissante » (p. 21). Comme le souligne l’auteur, même ceux qui envisagent la possibilité d’un futur de prospérité grâce à la technologie, manqueraient de se mesurer à un élément central : « la classe capitaliste et les rapports de #propriété ». Les bénéfices et risques liés à l’automatisation ne dépendent pas, en fait, des robots en tant que tels, mais de ceux qui les contrôlent (cf. p. 22).

    Afin de politiser le regard sur la technologie dans son rapport avec le #travail humain, le livre croise la perspective sur la #pénurie due à la #crise écologique avec celle sur l’abondance potentiellement liée à l’extraordinaire développement technologique. Pénurie écologique et abondance technologique sont analysées selon les grilles de lecture de l’égalité et de la hiérarchie. Ce croisement donne lieu à quatre scénarios idéaux possibles et non exclusifs : le communisme, où abondance et égalité coexistent ; le « rentism », dominé par l’abondance et la hiérarchie ; le socialisme, caractérisé par un état de pénurie et d’égalité ; l’« exterminisme », combinant pénurie et hiérarchie.

  •  » Des documents révèlent que des gouvernements du Moyen Orient craignent des #pénuries d’aliments, d’#eau et d’énergie, par Nafeez Ahmed
    https://www.les-crises.fr/des-documents-revelent-que-des-gouvernements-du-moyen-orient-craignent-de

    Des documents officiels obtenus en exclusivité par INSURGE confirment que des gouvernements du monde musulman reconnaissent en privé que le changement climatique est une menace de « proportions inimaginables », suscitant déjà des problèmes de pénurie en terres, #alimentation, eau et énergie.

    #climat #it_has_begun

  • Le beurre et l’argent du beurre
    https://blog.monolecte.fr/2017/11/10/beurre-largent-beurre

    Le plus « marrant » dans cette histoire de beurre, c’est que si tout le monde parle spontanément de pénurie — selon le champ sémantique mis en place par les médias dès le début de la crise — il suffit de lever un sourcil en accent circonflexe pour que l’interlocut⋅eur⋅rice corrige immédiatement avec un « la soi-disant » pénurie de beurre. Comme quoi, la bonne info finit toujours par se répandre, y compris par capillarité.

    #marchandisation #capitalisme #pénurie #économie #rareté #santé

  • Beurre : une « pénurie » liée aux pratiques des multinationales - Basta !
    https://www.bastamag.net/Beurre-une-penurie-liee-aux-pratiques-des-multinationales
    https://www.bastamag.net/IMG/arton6415.jpg?1509619521

    Le #beurre manque dans les linéaires de certains magasins. Une absence qui ne relève pas d’une #pénurie de lait chez les producteurs, mais d’ « un problème de #négociations commerciales entre industriels laitiers et distributeurs », selon la Fédération Nationale des Producteurs Laitiers [1]. Ces derniers jours, plusieurs actions ont été organisées par des agriculteurs dans des grandes surfaces précisant dans des tracts : « Ce magasin manque de beurre parce qu’il ne veut pas le payer à son juste prix ! ».

  • Les médecins étrangers désormais nécessaires aux hôpitaux RTBF - N.M - 12 Octobre 2017

    Aux urgences ou en gériatrie notamment, il vous est peut-être déjà arrivé d’être soigné par un médecin étranger qu’il soit Roumain, Espagnol ou Grec. Chaque année, ils sont nombreux à traverser les frontières pour venir exercer chez nous. Et pour cause, les hôpitaux, confrontés à un manque de spécialistes font de plus en plus appel à eux.


    2016 : un nouveau médecin spécialiste sur quatre était étranger

    Pour le Dr.Raoul Degives, le directeur médical du Centre Hospitalier Bois de l’Abbaye : « Ce n’est pas un choix, c’est très certainement une obligation. Ça se passe dans tous les hôpitaux. Ils doivent tous chercher des médecins. Même des hôpitaux universitaires font désormais appel à des étrangers. »

    En 2016, sur les 28 000 médecins spécialistes que comptait notre pays, 2000 étaient étrangers, soit seulement 7%. Mais leur croissance est proportionnellement supérieure à celle des médecins belges. L’année passée, un nouveau spécialiste sur quatre venait d’un autre pays que la Belgique.

    C’est le cas du Dr. Florin Cone, un pédiatre que nous avons rencontré au Centre Hospitalier Bois de l’Abbaye. Il y a un an et demi, il a quitté la Roumanie pour s’installer chez nous. Un changement de vie qui a nécessité un peu d’adaptation. « Quand je suis venu je ne connaissais pas le système. Je ne connaissais personne. Par rapport au patient, ce n’était pas un problème, mais administrativement, c’est vrai que c’est un peu différent » explique-t-il.

    Un tiers d’échecs
    Les hôpitaux doivent, en effet, former les médecins étrangers aux système belge. Au Bois de l’Abbaye, cela peut prendre jusqu’à deux ans et parfois, cela ne fonctionne pas. « On doit les encadrer et on aura un certain nombre d’échecs, cela nous est arrivé : un tiers d’échecs quand même » affirme le Dr. Degives.

    Les remplacer n’est pas la chose la plus compliquée. Les médecins étrangers, ayant un diplôme européen, obtiennent facilement un numéro INAMI. « J’ai contacté une société de recrutement. Elle m’a facilité la situation en ce qui concerne les démarches administratives. Elle m’a présenté l’hôpital et voilà, j’ai commencé le travail » se réjouit le Dr. Cone.

    Des agences de placement qui s’occupent de médecins étrangers, il en existerait une dizaine en Belgique. Certaines sont implantées directement en Roumanie, par exemple.

    Ce business pourrait pourtant bientôt être quelque peu freiné, en tous cas provisoirement. Le nombre d’années d’études pour devenir médecin étant passé de sept à six ans en 2012, deux promotions sortiront en même temps en juin prochain. Cela représente 1800 étudiants en Fédération Wallonie-Bruxelles. De quoi donner un peu d’air aux hôpitaux, mais les professionnels se demandent déjà pour combien de temps...

    #Santé #Docteurs #Belgique #union_européenne #Intérimaires #mains_d'oeuvre pas chére #pénurie organisée

  • Africa highlights : Monday 25 September 2017 - BBC News
    http://www.bbc.com/news/live/world-africa-40828906?ns_mchannel=social&ns_source=twitter&ns_campaign=bbc_live
    Le territoire des Somali est particulièrement touché par la #sécheresse et les #pénuries_alimentaires

    The Ethiopian government says recent clashes between ethnic Somalis and Oromos have killed hundreds and displaced thousands from their homes.

    “We can say hundreds of the Oromo ethnicity were killed... and there were also deaths from the Somali side. We don’t know exactly how many,” AFP news agency has quoted government spokesman Negeri Lencho as saying.

    Historically, the relationship between the two groups has been characterised by territorial competition which often leads to disputes and conflicts over resources, including wells and grazing land.

  • La Suisse plus approvisionnée en pénicilline, l’ancêtre des antibiotiques RTS - Yves-Alain Cornu/kkub -26 Juin 2017
    http://www.rts.ch/info/sciences-tech/8732729-la-suisse-plus-approvisionnee-en-penicilline-l-ancetre-des-antibiotiques

    La Suisse n’est plus approvisionnée en pénicilline, l’ancêtre des antibiotiques. Au micro de l’émission On en parle de la RTS, un médecin spécialiste en maladies infectieuses du CHUV tire la sonnette d’alarme.

    Alors que les annonces de pénuries de médicaments ne cessent d’augmenter depuis dix ans, la Suisse n’est pas approvisionnée en pénicilline, utilisé pour le traitement de la syphilis, a appris la RTS lundi.

    Berceau de l’industrie pharmaceutique, notre pays serait-il trop petit pour être un marché intéressant ? Matthias Cavassini, médecin spécialiste en maladies infectieuses au CHUV, dénonce un système favorisant la recherche de bénéfices au détriment de la santé publique.

    Calcul coût-bénéfice
    « Pour la pénicilline G, utilisée pour le traitement de la syphilis, la Suisse se fournit en France, en Allemagne, en Autriche. Peu de firmes pharmaceutiques sont intéressées à la produire, et en Suisse personne ne la fabrique. On doit la quémander », déplore le spécialiste.

    Le calcul coût-bénéfice - pour un vieil antibiotique ne pouvant pas être vendu cher - est déterminant dans la situation du marché : « Aucune pharma n’est intéressée, malgré les demandes répétées de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) », explique-t-il.
    Matthias Cavassini se dit frappé également de voir que les mêmes alertes existent en Chine, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud.

    #mondialisation #laboratoires_pharmaceutiques #médicaments #antibiotiques #pénicilline #Suisse #pénuries #syphilis

  • Venezuela : tout comprendre sur l’#inflation et les #pénuries | Venezuela infos
    https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/05/29/venezuela-tout-comprendre-sur-linflation-et-les-penuries

    Mais le placement à l’étranger d’une partie des devises étrangères destinées à l’import ne peut expliquer pas à lui seul, les pénuries. Certains secteurs privés se livrent en effet à un véritable #accaparement, c’est-à-dire qu’ils accumulent et stockent massivement des marchandises de même espèce en vue de provoquer leur raréfaction artificielle.

    D’ailleurs, les caractéristiques des biens pour lesquels on recense les principales pénuries ne trompent pas : les pénuries concernent principalement des biens et non des services ; Biens facilement stockables et non périssables : denrées alimentaires (pâtes, lait en poudre, sucres, …), produits d’hygiène personnel, produits d’hygiène, etc ; Biens de première nécessité pour les foyers (de nombreuses pénuries recensées parmi les 20 aliments les plus consommés par le Venezuela) et biens intermédiaires indispensables pour la production de biens et services (pièces de rechange, moteurs de voiture, etc.) ; Biens principalement produits, importés ou distribués par des monopoles et oligopoles privés : farine de maïs, farine de blé, sucre, huile, … Pénuries recensées principalement dans le commerce de détail : un restaurateur se procurera plus facilement de la farine de blé qu’un consommateur final.

    Les biens accaparés par ces oligopoles et monopoles privés sont ensuite déversés sur des marchés parallèles : marché noir local et surtout commerce de contrebande à la frontière avec la Colombie.

    Les pénuries ne sont donc pas le résultat d’un effondrement de la production nationale et/ou d’une baisse des importations consécutive à une baisse des devises étrangères accordées par l’État

    Les causes réelles des pénuries recensées au Venezuela sont donc dans l’ordre :

    – Importations « fantômes » : Diminution des importations malgré un octroi croissant de devises étrangères au secteur privé importateur qui place à l’étranger une part des devises attribuées pour l’import

    – Accaparement sélectif de biens de première nécessité

  • Des patients otages de leur code postal Le Devoir - Amélie Daoust-Boisvert
    http://www.ledevoir.com/societe/sante/495379/attente-pour-voir-un-medecin-specialiste-des-patients-otages-de-leur-code

    Des spécialistes se tournent les pouces alors que des gens attendent un appel

    Près de 19 000 patients attendent un rendez-vous en ORL au Québec. Pourtant, à l’Hotel-Dieu-d’Arthabaska, dans le Centre-du-Québec, des médecins sont en congé forcé régulièrement, faute de patients, depuis que la prise de rendez-vous dans cette spécialité a été centralisée par région.


    « Les patients sont pris en otage dans les régions voisines et ne sont pas dirigés chez nous, alors que nous n’avons aucune attente », s’insurge la Dre Julie Valérie Brousseau. Avant l’implantation du Centre de répartition des demandes de service (CRDS), cette otorhinolaryngologiste de Victoriaville voyait, avec sa collègue, des centaines de patients par semaine. Plusieurs venaient des régions voisines, comme Thetford-Mines ou Lac-Mégantic, où elle se déplaçait également. Aujourd’hui, il lui arrive de finir ses journées à 10 h 30 le matin, bien contre son gré : la salle d’attente est vide.

    De 150 à 250 consultations par semaine avant l’implantation du CRDS, son département peine à en remplir plus de 50 actuellement, affirme la Dre Brousseau. Le nombre de chirurgies par mois a aussi drastiquement diminué, malgré la disponibilité du bloc opératoire.

    Des milliers de patients attendent

    Pourtant, à moins de 80 km de là, des milliers de patients des régions limitrophes attendent pour consulter un ORL. Ils sont 2350 dans Chaudière-Appalaches, près de 1000 en Estrie, et plus de 2000 en Montérégie.

    D’ailleurs, des médecins de Chaudière-Appalaches ont dénoncé la gestion « chaotique » des rendez-vous dans leur région. Dans une lettre envoyée au p.-d.g. du CISSS de Chaudière-Appalaches la semaine dernière, 36 médecins du centre hospitalier de Saint-Georges ont dénoncé le système qui échoue à respecter des délais appropriés pour les patients, même pour des cas urgents. « Il est urgent d’apporter des correctifs majeurs », exigent ces médecins dans la lettre obtenue par le journal En Beauce.

    « Plutôt que de leur trouver le rendez-vous le plus rapide dans un rayon raisonnable, les patients sont prisonniers de leur code postal, constate la Dre Brousseau. On parle de cancers, d’enfants qui ont des otites à répétition, par exemple. Je dénonce la situation publiquement parce que c’est une question de santé publique. »

    Loin d’être un cas isolé

    La situation dénoncée par la Dre Brousseau est loin d’être unique, selon l’avocat spécialisé dans la défense des patients Jean-Pierre Ménard, qui reçoit de nombreux appels de médecins et de patients à ce sujet.

    « Ce système de centralisation des prises de rendez-vous n’atteint pas ses objectifs. Il ne semble pas favoriser l’accès et limite le droit des patients de choisir leur lieu de soin et leur médecin », constate-t-il. Un droit qui est inscrit dans la loi et dont il avait anticipé la forte possibilité qu’il soit bafoué quand les 182 établissements de santé ont été fusionnés en 34 entités administratives, en 2015.

    #Canada #Santé #Médecine #Pénurie #Centralisation #Imposteurs #organisateurs #Santé_Publique #Délais

  • #Mayotte s’enfonce dans la #pénurie d’eau
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010417/mayotte-s-enfonce-dans-la-penurie-d-eau

    Depuis maintenant trois mois, l’or bleu est rationné dans le sud de l’île. Un sentiment d’exaspération monte parmi la population à mesure que la situation sanitaire se dégrade. Surtout, malgré un plan « Urgence #Eau Mayotte » mis en place par le gouvernement, rien n’indique que la pénurie sera résolue avant le début de la saison sèche, en juin.

    #France #outre-mer #Vinci

  • Corne de l’Afrique : Des millions de personnes confrontées à des pénuries alimentaires
    http://www.fao.org/news/story/fr/item/468955/icode

    Actuellement, près de 12 millions de personnes à travers la Somalie, l’Éthiopie et le Kenya ont besoin d’une aide alimentaire. En effet, de nombreuses familles ont un accès limité à l’alimentation et aux revenus tout en faisant face à une hausse de leurs dettes. A cela s’ajoute de faibles stocks de céréales et de semences et une diminution de la production de lait et de viande. Un avis d’alerte correspondant à une situation de pré-famine a été émis pour la Somalie, soulignant le fait qu’ une intervention humanitaire immédiate et de grande échelle est indispensable.

    De graves #pénuries_alimentaires et des souffrances liées à la malnutrition suscitent également de vives inquiétudes dans certaines zones de la région de Karamoja, en Ouganda.

    La FAO avertit que si cette intervention n’est pas immédiatement mise en place et qu’elle se révèle insuffisante, ces régions encourent de grands risques et les frais en seront d’autant plus élevés.

    #faim #famine #malnutrition #inadmissible

  • La Croix-Rouge parle d’une « crise humanitaire » dans les hôpitaux publics britanniques RTBF - Belga - 7 Janvier 2016
    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-croix-rouge-parle-d-une-crise-humanitaire-dans-les-hopitaux-publics-b

    La Croix-Rouge britannique s’inquiète d’une crise que traverse le service public de soins de santé (National Health Service) en Grande-Bretagne, où deux patients sont décédés récemment après avoir attendu longtemps des soins dans les couloirs d’un hôpital.

    Les services d’ambulance et les hôpitaux ne peuvent plus faire face à la demande, dénonce la Croix-Rouge dans les médias britanniques samedi, parlant de « crise humanitaire » .

    Le NHS a annoncé vendredi qu’il enquêtait sur le décès de deux patients la semaine dernière au département des urgences du Worcestershire Royal Hospital. L’institution ne nie pas que ces personnes sont décédées après avoir dû attendre longtemps sur des lits placés dans un couloir.

    Les hôpitaux publics sont confrontés à un nombre grandissant de patients, dans un contexte de financement limité.

    Il est question de patients qui ne sont pas lavés par manque d’aides-soignants, ou de personnes devant attendre plus de 30 heures aux urgences.

    La Croix-Rouge est régulièrement appelée en renfort pour prendre en charge le transport de patients et libérer des lits, explique-t-elle. Keith Willett, du NHS, a refusé samedi de parler de « crise humanitaire » , mais a admis que le personnel des hôpitaux publics était confronté à une demande qui n’avait jamais été aussi élevée.

    Le chef de l’opposition, le travailliste Jeremy Corbyn, a parlé de « scandale national » et appelé la Première ministre Theresa May à venir s’expliquer devant les membres du parlement.

    #néo_libéralisme #Angleterre #Santé #Hopital #NHS #National_Health_Service #Urgences #déglingue

    • Surtout que je ne suis pas au FN bien que désormais avec « le droit de certains » de juger moralement alors que je n’écris pas très bien en plus, et que je critique de même TOUS LES PARTIS que se soit d’un côté ou d’un autre. La censure et le blocage évite de discuter des « faits » en eux mêmes car certain-e-s personnes de gauche se sentent « supérieur-e-s » aux autres (bien que je ne connaisse pas Mad meg), je ne suis ni raciste, ni ceci ou cela (précaution oratoire obligée) et même je suis plus proche d’Annie Lacroix-Riz ou du PCRF ce qui va encore me « faire bloquer » par des « personnes supérieures » car il parait selon certain « bobo pseudo-anars, antifa » relayés par la presse maintream, que ce parti serait « rouge brun » au lieu de « rouge » tout court .Le fascisme ne vient pas d’une personne ou d’un parti mais bien de l’économie : http://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/fascisme-annie- lacroix-riz/ Je trouve cela facile de la part des bloqueurs" de l faire et refuser a la personne accusée de « fascisme » (homophobe, negationniste, le paquet cadeau hein) Je voudrais tant leur expliquer que quelque soit le parti en place actuellement depuis des années, tout est à jeter, pas que le FN ..Combien de fois on nous refait le coups du FN pour obliger le citoyen à voter « pour le moins pire » qui s’avère chaque fois pire encore ? On s’est fait avoir tant de fois, qu’il serait temps de voir les choses autrement ..Pardon pour la syntaxe, l’orthographe mais ce n’est pas mon métier d’écrire et donc de bien me faire comprendre souvent ..Bien a vous.

    • Anne lacroix-Riz circonscrit l’absence de fonction idéologique de la xénophobie aux puissances de l’argent. Ce qui laisse pas mal de monde en dehors du concept. Le nazisme est une idéologie. l’extreme droite une famille idéologique.

    • J’ai bloqué @elihanah parceque plusieurs fois je l’ai lu defendre le FN et pour moi le FN c’est un parti pour le racisme, la xénophobie, la misogynie, l’homophobie et compagnie. Je ne me pense pas supérieur a @elihanah ni a personne. Par contre je me pense libre de choisir avec qui je discute.

    • Oui, la seule personne que j’ai bloquée c’est un certain François car je ne pouvais plus supporter son arrogance et ses points de vues. J’ai moi même été bloquée par Reka uniquement parce que j’avais posté des articles du Diplo et de Medelu qui encombraient son fil. Je me suis effectivement sentie blessée mais il m’a expliqué gentiment que ce n’était pas contre moi et je l’ai tout à fait compris. Et je continue à poster des articles, entre-autres de ces sites en évitant ceux des médias mainstream.
      Merci @aude_v

    • je n’ai pas défendu le FN mais vous ne m’avez pas laisser le temps d’expliquer les faits et voilà comment on fabrique des conflits, avec l’oubli manifeste de ce que le PS et UMP, ou Républicains ont installé en France la pauvreté, inégalités, racisme d’état et tout l’ultra-libéralisme fasciste de ce monde politique corrompu. Ne parler QUE du FN est une ineptie car on oublie les autres partis au pouvoir ou voulant le devenir. Je récuse ces accusations de fascisme qui est une insulte à l’histoire de ma famille et mes origines.

    • @aude_v ! C’est quoi ce racisme sur les blogs ? Sur quelques mots mal écrits je le redis ayant été « aide- soignante », manutentionnaire d’usine, bref rien qui aide a bien écrire et je suis a la retraite me voilé INSULTEE de fasciste, et en plus de sexisme ?
      Ayant des origines diverses et des petits enfants métis OUI c’est INSULTANT. Je suis une femme et mère, grand-mère vous voulez sans doute me faire une ré-éducation genre « les cerveaux malades » de Patrick Cohen ? Traiter des gens de fasciste-racistes à tout bout de champs n’est pas normal et humain. Bien sur vous êtes libre de parler a qui vous voulez mais insulter des personnes que vous connaissez pas et de quel droit me construisez vous un CV aussi diffamatoire ? Sans pouvoir m’expliquer quoique se soit en plus vu que vous ne me connaissez pas . Je trouve cela infantile car une petite équipe de « gauchiste » ou « droitiste » déguisés en « anar ou antifa » prends le pouvoir pour imposer une « terreur intellectuelle ». Cela élimine (mode fascisme ) les mauvais français" qui rappelle une « époque passée » mais qui revient à la faveur d’une politique de plus en plus « fasciste » elle. désolée sur le ton coléreux mais le fait est que mettre les gens en accusation permanente (homophobie, sexisme, racisme, negationniste, un paquet cadeau pratique ) c’est usant et pour moi d’une « autre » époque c’est du typique d’une certaine « petite côterie » dans le genre Ornella Guyet ..J’espère ne pas tomber dans le lot de ces thuriféraires non ? On ne peux même plus parler, lire, expliquer les faits ou les choses librement sans avoir des censeurs sur le dos ? Si j’ai blessé quelqu’un je suis désolée malgré tout car je m’explique mieux en parlant qu’en écrit voilà vous pouvez me bloquer comme ça vous chante mais je ne change pas ma façon d’être « naturelle » ...Elihanah

    • @elihanah je ne pense pas qu’il y ai beaucoup de médiums extralucides capable de deviner l’origine et l’histoire de ta famille ou ce genre d’infos. Moi j’ai lu une personne que je ne connais pas (toi) répète mot pour mot les arguments qui banalisent le FN (tous pourris, tous pareil). Si tu le fait par maladresse tant mieux pour toi mais lè resultat est lè meme (validation et promotion du FN). Je ne suis pas extralucide pour comprendre que quand tu dit plusieurs fois que le FN est identique aux autres partis je doit comprendre qu’en fait tu voulais dire l’inverse ou autre chose que tu n’as pas ecrire. En tout cas si tu as des difficultés a l’écrit c’est mon cas aussi et ecrir ici me prend un temps fou dońt je ne dispose pas, je comprend que Ca soit pas simple et je veux bien faire l’effort de te débloqué. Mais si tu exige de moi que je ne parle pas QUE du FN et que a chaque fois que je mentionne lè FN je l’inscrive en relation aux autres partis francais et cela depuis les dix ou vingt dernières annees, je te demande de ton côté de faire l’effort de ne pas écrire de choses profitable au FN. Lè FN est un partie ouvertement raciste, xénophobe, misogyne et homophobe, si t’es propos me semblent soutenir ce parti, Ca ferait de toi une personne en accord avec ces idees racistes, sexistes, homophobes. Je Le dit avant que tu me lè reproche mais je sais que lè racisme, l’homophobie, la misogynie ne sont pas des exclusivités du FN et que les autres partis se sont FN isés par contre je pense que le FN est un partie spécialement attache à promouvoir la haine et la discriminations.

    • Et il y a tout de même une chose que je voudrais te demander @elihanah par rapport au FN, pense tu que Ca soit un parti aux idees racistes, xénophobes, misogyne et homophobes ? Parce qu’a te lire tu me donne l’impression de vouloir dire que c’est pas le cas.

    • Lundi 9 Janvier, 10h43.

      Je viens de faire une recherche sur Google, sur les mots :
      « Croix-Rouge crise humanitaire hôpitaux publics britanniques »

      Résultat : A part des sites belges, néant !
      Les médias mainstream gèrent parfaitement le silence sur ce qui dérange leurs propriétaires.

      Merci à SeenThis et Rezo pour la diffusion de cette information,

      Lundi 9 Janvier, 13h41.
      L’info est sur le site de la RTS.
      http://www.rts.ch/info/monde/8293827-les-hopitaux-publics-britanniques-font-face-a-une-crise-humanitaire-.htm

    • @mad_meg Et les autres partis ils sont pas misogynes ou racistes ? Justement écoutez les hommes politiques qu’ils soient socialistes même Valls (pas de whites ou de blancos) sont RACISTES et l’état est raciste, je l’ai vécue a travers ma famille ce raciste policier d’état ! Et pas sous le FN mais sous le PS ou UMP voilà pourquoi je reproche a ceux qui ne parlent QUE du FN alors que c’est toute la classe politique qui est ainsi. Socialistes, même des maires communistes sont racistes et souvent on appelle cela « des dérapages » ou après le coupable s’excuse d’avoir dérapé pour avoir dit une saleté. Trop facile de ne parler que du FN quand même, en « jouant sur la peur » a un moment donné. Ne pas oublier qui a crée le FN c’est bien Mitterrand qui a aidé les Le Pen a approché du pouvoir. Si vous voulez un doc j’ai ce qu’il faut mais c’est un fait connu que de « parler du FN » au « moment des élections » par exemple pour pousser les citoyens a voter « par défaut » PS ou EELV ou UMP républicain soit « pour le moins pire » au lieu d’un parti qui vous représente en tant que « classe sociale » ouvrière (je suis de l’ancienne école marxisante sorry) Or ou est ce parti ? A part avec des réserves (sorties de l’OTAN et UE) Mélenchon ? En fait ce que je critique c’est d’utiliser le FN a des fins électorales uniquement alors que personne ne conteste sa place dans l’horizon politique depuis des années. Je me sens plus proche du PCRF ou même du WSWS que des partis comme le NPA totalement financé par le système et ces partis dits de gauche alternative. Je récuse cette façon nouvelle de faire de mettre dans des cases les citoyen-ne-s comme le font les Ornella Guyet (a fait des écoles américaines a Paris) et autres soit disant anars ou antifas alors qu’on sait bien qui les finance ..Tout de même Ornella Guyet se permet d’insulter les gens, d’être diffamatoire, de faire la morale alors que Madame pige dans les « médias dominants » et bien sur « aide » bien le « système », intouchable, inatteignable elle décide de la vie et la mort « sociale » de personnes. Moi ça me choque que des gens intelligents laissent faire et en plus accréditent ces dires en appliquant sa « méthode très fasciste du coup » de lynchages médiatiques. Ca c’est du « fascisme à l’état pur » (Pierre Péan parle de justice médiatique) et si je rencontre cette personne je lui dirais ce que j’en pense. Désolée @mad_meg là mais ça fait trop longtemps que le « pli est pris » et que cette société devient « cruelle » a tout point de vues et celle de lancer des accusations sans fondement pour éloigner des personnes gènantes voilà ce que je récuse ou est passé la liberté d’expression ? Liberté de réunions ? Annie Lacroix Riz accusée de rouge brunisme, fasciste alors que sa famille « juive » a souffert du nazisme ? Franchement mais ou va t’on là ? Sorry @mad_meg mais mon tempérament méditerranéen explose là je m’excuse car j’ai du mal à écrire sur un ordi ..bien à vous .

    • Je me cite vu que tu répond a des choses que j’ai deja dites

      Le dit avant que tu me lè reproche mais je sais que lè racisme, l’homophobie, la misogynie ne sont pas des exclusivités du FN et que les autres partis se sont FN isés par contre je pense que le FN est un partie spécialement attache à promouvoir la haine et la discrimination.

      Franchement si tu pouvais repondre a ma question simplement Ca m’aiderai à te lire et peut être te comprendre. Est ce que lè FN est à tes yeux un parti raciste, sexiste, homophobe oui ou non ? Stp ne me répond pas sur le NPA ou la police (qui vote FN d’ailleur meme sous régime PS), je te demande pour le FN un oui ou un non, rien de plus.

    • @aude_v merci de ta réponse mais bon si on dit tous pourris" ç’est que l’on est du FN ? En général c’est l’accusation que je lis alors que pour les gens d’en bas ils diront OUI ils sont tous pourris..Et son pas du du FN pourtant non ?. Voilà la méthode politique que certains de « gauche » ou alter veux nous piéger voir tout à l’aune du FN alors que les autres partis sont plus hypocrites et pourtant pensent ou font la même chose que le FN tout en ayant une étiquette « modérée » mais il faut dépasser ces apparences qui laissent le champs libre a ces « partis de droite modérés » ou de pseudo-gauche PS ou écologistes je ne sais pas ou vous vivez il faut entendre les gens du peuple ce qu’ils disent tous les jours pour voir le décalage entre l’élite qu’elle soit de gauche « présumée » ou de droite dure, beaucoup ne vont pas aller voter car ils ont bien l’impression qu’ils votent que pour des gens qui pensent à eux d’abord ( les délits des élus sont nombreux quelque soit le parti) au lieu de servir le bien public. La pauvreté, précarité au boulot et la déliquescence de l’état actuel fait que fatalement le nombre d’abstentionnistes va grandir et c’est là qu’interviennent les médias et autres valets du « système » ultra-libéral qui nous refont le coups ou vous voter pour ces deux partis (blanc bonnet et bonnet blanc) que le FN qui est lui fasciste, raciste etc...On le sait mais on nous fait monter la peur du FN pour voter obligatoirement pour retomber dans le même topo et ce depuis 30 ans. Le piège quoi ....a chaque fois les gens se disent on s’est fait encore avoir ...Je dis ca pour vous expliquer le rôle « utile » au Système oligarchique du FN en embuscade et ce parti en profite puisque c’est sa fonction de le faire. Bien sur après si il arrive au pouvoir a qui la faute sinon aux partis de "soit disant la gauche qui est morte de sa belle mort .Si j’étais plus jeune je vous préfèrerais largement une « vraie révolution » qu’a ce piège permanent depuis des années. Le tripartisme est a changer

    • @mad_meg oui le FN est un parti pro-fasciste raciste et qui l’assume mais pas plus que les autres partis qui eux sont plus hypocrites et n’assument pas leurs dérapages. Oui le FN a bien un passé vichyssois qui fait dans le racisme sans se gèner et les autres font semblant de s’indigner car JAMAIS ILS n’ONT INTERDIT CE PARTI ! pardon là pour les grandes lettres juste pour dire que personne ne demande la disparition de ce parti ..Il y a même des « juifs » dans ce parti et des « noirs » des dom tom, des magrhébens alors comment expliquer ces exceptions ? L’argent ? Possible le FN assume son racisme et tout ce qu’on lui reproche se sont les autres qui n’assument pas leur racisme, et autres misogynies quand on voit des politiciens accusés de battre leurs femmes ou de pédophilie qui s’en sortent « bien » et d’autres ayant fait du harcèlement sexuels a leur bureaux qui s’en sortent aussi haut la main et pourtant ne sont pas au FN ..De plus il y a les gens qui suivent ce parti et souvent pas par racisme ou fascisme mais parce qu’ils sont déçu de la gauche (présumée mais ultra-libérale) et il faut penser que les gens changent et certains partent du Fn cela fait que ce parti n’est pas aussi fourni que les médias le disent, par contre les médias lui donnent la parole souvent ce qui lui donne l’occasion de s’exprimer sur ces idées. Mais leur discours au delà des « drapeaux et autres histoires de gaulois » est quasiment le même que ceux des autres partis de droite ou gauche présumée. Bref je vous laisse là et vous souhaite une bonne journée

    • En tout cas jamais je ne voterais pour ce parti ou n’irais vers ce parti voilà car dès le début la famille Le Pen est issue d’une famille pro-fasciste et le FN assume son fascisme racisme ou autre discrimination. Pourtant que font les noirs ou « beurs » dans ce parti ? là c’est inexplicable

    • Sinon, le sujet initial, à savoir que la #déstructuration libérale de l’organisation des #soins aboutie à placer les pays riches dans des postures de #tiers-monde me semble quand même être très important.
      Le dynamitage de la Sécu, ce n’est pas qu’une question de pognon et de profit, c’est surtout une question de vie et de #mort. Là, ça commence un peu à se voir, les gens meurent de manière évidente.
      Mais je pense qu’avant, il y a tous ceux qui en sont morts de manière insidieuse.

      Je vois que l’organisation des soins actuelle créé un état de #pénurie et de #tension structurelles : pas assez de lits, matos, personnel. Donc, on fait dans l’#urgence… permanente et surtout, on se résigne à mal faire, pas assez, tout le temps.

      Là, je vois à l’hosto : les lits sont fermés mais les vieux malades continuent d’arriver. On les parque dans des services non adaptés à leurs besoins sans personnel correctement formé. Les plateaux-repas dégueulasses d’usine arrivent et repartent intact dans l’indifférence générale. Et les vieux dépérissent. Certains très rapidement… mais bon, ils étaient #vieux, hein ?

      J’ai vu des voisins venir tous les jours pour apporter des trucs décents à un vieux qui, sinon, ne bouffait rien. Sans déconner, ce sont des choses qu’on ne voyait que dans les hôpitaux des pays sous-développés, y a pas si longtemps.

      Et il faut faire tourner, vider les lits : le vieux peut pas arquer, il n’est pas remis, on s’en fout. Il repart à l’ehpad où pour servir la rente des actionnaires, on a limité le personnel au maximum et où c’est pratiquement la famille qui doit faire les soins… tout ça pour 2 SMIC/mois. Et dès qu’ils pourront, ils renvoient les vieux en fin de course à l’hosto, parce que, politique du #chiffre oblige, personne ne veut se plomber les statistiques avec des macchabées…

    • @aude_v vous êtes contre Chouard juste parce qu’il y a eu une campagne de lynchage médiatique (médias financés par des milliardaires) contre lui ou parce que vous pensez vraiment qu’il est fasciste, raciste misogyne etc ? J’avais plus l’impression qu’il n’était pas aimé des « membres de partis » quasi professionnels de « gauche » (voir ces détracteurs du début) Du fait qu’il était anti-parti puisqu’il remet tout a plat en cherchant un mode de vote au suffrage tirage au sort plus démocratique selon lui . ? Je m’explique pas cette haine contre un homme qui n’a aucune ambition personnelle, au contraire de « ceux » qui l’ont accablé. IL a parlé à Soral du bonnet, thierry Meyssan ? Mais enfin tout le monde veux lui parler a Chouard il n’est pas censé faire un tri pour plaire à des fanatiques non ? . Et de plus faire des amalgames douteux (comme la fait Ornella Guyet qui elle est bien fasciste dans sa méthode !) Je ne « suis’ » pas Chouard et son système de vote qu’il juge démocratique (après tout on peux toujours tenter ?) mais je ne comprends pas cette cabale qui lui est faite uniquement parce qu’il aurait parlé à un « maudit » par Valls et les Crif pour en faire un épouvantail qui n’a aucun pouvoir de nuisance « réelle » contrairement à un BHL dont il est interdit de dire du « mal » ou de critiquer ..Un mec de gauche dite « radicale » qui vous met à l’index pour avoir parlé en « mal de BHL » mais qui fait tout un pataquès sur Soral ou Meyssan s’est révélé comme un « allié objectif » du pouvoir a ma grande surprise. Et René Balme y est passé aussi avec la même équipe de « purificateur stalinien » d’Ornella Guyet. Et là et au contraire ceux qui l’ont diffamé, lynché, refait un « méchant CV » à Chouard, lui ont fait une pub incroyable. Bon après ça si on peux en parler autrement que par des explications de « pureté » comme le font certains dits « antifas » anonymes d’ailleurs, vous êtes libre de me bloquer .Juste pour comprendre vous avez voté un homme de droite Xavier Bertrand ou untel, déjà et si je voulais être méchante je peux aussi vous faire un procès d’intention sur ce fait et vous lyncher médiatiquement (je n’ai aucun pouvoir là) pour vous casser socialement et vous faire partir tous vos amis, collègues et autre trouveriez vous cela normal ? . Je pensais même que cet homme se suiciderait il a passé un sale moment à ce que j’ai lu ..Vous trouveriez celà injuste non ? Et bien voilà pourquoi beaucoup de militants ou non sont contre cette méthode dangereuse et anti-démocratique. Le « fascisme rampant » est aussi là .De quel droit Ornella Guyet se prétendant féministe anti-fa anarchiste alors qu’elle pige dans des « médias mainstream », a été coopté par des éditocrâtes, élites donc proche du pouvoir en place et de façon anonyme peux vous casser sans encourir des risques ? Non elle n’est pas antifa, ni anar elle bouffe bien au râtelier du « système » Madame et « se cache » derrière le pouvoir en plus. Qui est le plus proche du Système policier si ce n’est elle ? Oui sachez que madame Guyet a de l’entregent et accès des infos au plus haut niveau du pouvoir médiatique et pouvoir faire sauter des réunions, ou avoir le droit de chasser des personnes avec violence grace à ces ami-e-s antifas de façade il faut pas se leurrer elle a bien de l’entregent en haut. Pour trouver ces ami-es le CICP rue Voltaire à Paris la Horde ou Samizdat voir l’adresse.. Et comme disait le comique Pierre Dac : ""Quand on voit ce qu’on voit, que l’on entend ce qu’on entend et que l’on sait ce que qu’on sait, on a raison de penser ce qu’on pense.""
      C’est tout

    • Merci @biggrizzly encore des infos que je distribue généreusement a mes contacts...@aude_v merci de votre avis sur Chouard il est vrai que ne « suis » pas son « projet » de vote pour le peuple par le peuple « tirage au sort » qui a pourtant été repris par quelques élus... mais il y a les « autres » qu’en fait-on c’est un des critiques que je fais mais bon je n’ai pas le courage de m’y mettre je préfère la méthode de révolution du peuple bien que se soit jamais gagné. J’aime bien le mot « intello précaire » pourtant vous êtes prof de métier ..un beau métier comme celui dans la santé. C’est pas mal non plus prof. Et je vais lire à tout hasard sur votre projet car il y a toujours quelque chose a trouver de bon dans ce que pensent les « gens ordinaires » comme nous ..les talents cachés existent. Croyez moi .j’ai pris aussi le pdf sur les lois du travail vue par le FN a distribuer ...merci

    • Tu devais vouloir écrire @bce_106_6 ? Mais j’ai failli répondre pourtant à ce fil ce matin @elihanah et ai donc vérifié 3 fois si je ne l’avais pas fait sans m’en rendre compte... :-D

      Sur SeenThis, tu trouveras quelques illuminés pro-système, il y en a... Mais l’essentiel des commentatrices-teurs sont désabusé-e-s par tous les partis standards, y compris FN.

      Chouard est à mon sens ignoré désormais, sur ce réseau, plus que conspué. On est un certain nombre à avoir grandement apprécié son travail de 2005 sur le TCE. Mais depuis, il a fait la démonstration qu’il n’avait pas beaucoup de capacités à faire le tri entre les idéologies, et a refusé d’écouter ses amis « progressistes »... au prétexte qu’il ne voulait pas choisir entre ses amis... être ami avec des fachos, y-a un moment, ça rompt les liens avec les « progressistes ».

      Personnellement, ma prise de distance s’est faite par l’absence totale d’intérêt pour tout ce qu’il écrit. Tiens, Aude est bien plus stimulante sur ces sujets que Etienne. Et pourtant, le tirage au sort, c’est stimulant ! Mais ce n’est qu’un bout de la solution. Je lisais le dernier texte de Quadruppani diffusé sur rezo et traitant de la démonétisation en Inde... et sur la façon dont cette démocratie fonctionne... Un seul pays de 1 milliard d’habitants, et la solution viendrait du tirage au sort ? Il y a tellement de choses qui font un pays et ses institutions... Chez nous, comment nier la force des syndicats patronaux, des multinationales, des banques, ... et comment équilibrer l’ensemble de ces forces ? Et aux US, comment ne pas voir avec curiosité comment un milliardaire risque de se faire assassiner par « le système (via les agences de renseignement) » alors même qu’il est présenté comme un parfait représentant de ce système ? Je n’ai pas les réponses, mais je participe à leurs recherches en partageant ici mes trouvailles... et je lis les trouvailles des autres participants, et parfois, luxe inouïe, leurs écrits personnels.

      Je pense que tes soucis de blocage datent de ton emportement face à Alain Gresh. Sur SeenThis, on partage nos lectures, et parfois, on partage des choses juste pour information. Pas pour dire « regardez, y-a untel qui dit qq chose qui va dans mon sens ». Et donc, parfois, on partage de la propagande, volontairement, juste pour mémoire, ou pour apporter un élément de réflexion. Personnellement, je trouve que tu as sur-réagis face à Alain. Je suis comme toi, je trouve curieuse son envie de démontrer que ceux qui voient les intérêts du pétrole et du gaz dans cette guerre ont tort. Surtout quand simultanément à ses démonstrations fastidieuses, on apprend que le Qatar se retrouve intéressé dans Rosneft et que cet intéressement est lié aux discussions de paix sur la Syrie engagées sous l’égide de la Russie.

      Bienvenue en tout cas sur SeenThis @elihanah :-)

    • @biggrizzly en fait j’ai sans aucun doute accusé Alain Gresh d’avoir écrit « le texte » écrit par Cédric Mas ! Donc erreur de ma part ayant supposé que cétait de lui en lisant mal il faut dire vos blagues a Alain Zut ! Je me disais aussi d’ou sort Cédric Mas ? https://seenthis.net/messages/558111#message558959
      un peu tard mais je m’excuse auprès du « non coupable » et « non responsable » (contrairement à Mme Lagarde) de mes erreurs de lectures et on coup de sang, (trop de méditeranéen tue ) Si il me lit après le coup de Julien Salingues (j’ai été traumatisé et un militant anti-impérialiste qui a aussi viré du côté de la « force obscure »...Je réhabilite officiellement Alain Gresh dans ces fonctions. Cédric Mas a bien écrit l’article que j’ai imputé à Alain Gresh...Je fais ma téchouva amen..

    • @aude_v pas prof ? bah personne n’est parfait hein .de toute façon j’aimerais bien m’exprimer comme tu le fais sur des sujets aussi sensibles..Merci pour le blog sur la démocratie..

  • #pénurie d’électricité en #France : le risque est-il écarté ?
    http://fr.myeurop.info/2016/11/28/p-nurie-d-lectricit-en-france-le-risque-est-il-cart-14887

    Depuis un mois, une polémique portant sur une possible pénurie d’électricité cet hiver a vu le jour dans les médias. En cause, l’arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires. Souhaitant se montrer rassurants, la ministre de l’Énergie, #Ségolène_Royal, et le groupe #EDF affirment que la sécurité d’approvisionnement en électricité sera assurée sur tout le territoire français, sans coupures. Simple effet d’annonce, ou bien le parc nucléaire français a-t-il vraiment de quoi encaisser ce coup dur en assurant la continuité du service qu’il propose ?

    Winter is coming lire la suite

    #AUJOURD'HUI_EN_EUROPE #INFO #électricité #électricité_coupée #France