• The 16,000 Artworks the Nazis Censored and Labeled “Degenerate Art”: The Complete Historic Inventory Is Now Online | Open Culture
    http://www.openculture.com/2018/05/the-16000-artworks-the-nazis-censored-and-labeled-degenerate-art.html

    The Nazis may not have known art, but they knew what they liked, and much more so what they didn’t. We’ve previously featured here on Open Culture the “Degenerate Art Exhibition” of 1937, put on by Hitler’s party four years after it rose to power. Following on a show of only Nazi-approved works — including many depictions of classically Germanic landscapes, robust soldiers in action, blonde nudes — it toured the country with the intent of revealing to the German people the “insult to German feeling” committed by Entartete Kunst (Degenerate art), a Nazi-defined category of art created by the likes of Paul Klee, Wassily Kandinsky, Max Beckmann, George Grosz, and others, a roster heavy on the abstract, the expressionistic, and the Jewish.

    #art #nazisme #nazis #art_dégénéré

  • Le Dr Asperger a « activement coopéré » avec les nazis, selon une étude
    http://www.lefigaro.fr/international/2018/04/19/01003-20180419ARTFIG00221-le-dr-asperger-a-activement-coopere-avec-les-nazi

    Après huit années de recherche, un historien de la médecine a publié, ce jeudi, une étude montrant que le célèbre pédiatre autrichien, qui a donné son nom à une forme d’autisme, a participé au programme d’euthanasie du Troisième Reich, ainsi qu’aux « politiques d’hygiène raciale ».

    Le pédiatre autrichien Hans Asperger, qui a donné son nom au syndrome d’Asperger - une forme d’autisme comprenant des troubles des interactions sociales ou de la communication -, a « coopéré activement » avec le programme nazi d’euthanasie, selon une nouvelle étude publiée ce jeudi. « Asperger a fait en sorte de s’adapter au régime nazi et a été récompensé avec des perspectives de carrière pour ses manifestations de loyauté », écrit dans cette étude Herwig Czech, historien de la médecine à l’Université de médecine de Vienne, après huit années de recherche.

    Le Dr Asperger (1906-1980) « a légitimé publiquement les politiques d’hygiène raciale y compris les stérilisations forcées et a coopéré activement, à plusieurs occasions, au programme nazi d’euthanasie d’enfants », poursuit-il. S’il a adhéré à plusieurs organisations affiliées aux Nazis, le célèbre médecin n’a pas pour autant été membre du parti national-socialiste lui-même, précise l’étude publiée dans le journal en accès libre Molecular Autism .

    Pour mener à bien ses recherches, Herwig Czech explique avoir consulté de nombreuses publications dont des documents d’archives jusqu’alors inexploités, y compris les dossiers personnels du docteur et des études de cas de ses patients. Il cite un document nazi de 1940 selon lequel Asperger « était en conformité avec les idées national-socialistes sur les questions de race et les lois sur la stérilisation ». Le Dr Asperger a affiché son allégeance aux principes fondamentaux de la médecine nazie lors de conférences publiques. Après l’annexion de l’Autriche par les nazis en mars 1938, il s’est notamment mis à signer ses rapports de diagnostic avec la formule « Heil Hitler ».

    Selon l’étude, le docteur Asperger a recommandé le transfert de deux fillettes, âgées respectivement de deux et cinq ans, au fameux centre Am Spiegelgrund situé à l’intérieur de l’hôpital psychiatrique Steinhof de Vienne. C’est dans ce centre que sont morts près de 800 enfants dépourvus de « pureté raciale » et d’« intérêt héréditaire », tués notamment par empoisonnement. Les deux fillettes, qui faisaient partie des victimes, étaient officiellement mortes de pneumonie.

    Le docteur Asperger a également fait partie d’une commission chargée de décider du sort de quelque 200 malades dans le département pour enfants d’un autre hôpital, dont 35 qualifiés d’« inéducables » qui sont morts par la suite, selon l’étude.

    #grand_homme #eugenisme #nazisme

  • En Israël, il n’existe qu’une seule droite, la droite extrême nationaliste et raciste
    Zeev Sternhell, Le Monde, le 12 mars 2018
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/03/12/zeev-sternhell-en-israel-il-n-existe-qu-une-seule-droite-la-droite-extreme-n

    Dans une tribune au « Monde », l’historien revient sur la comparaison, qu’il avait lui-même faite dans nos colonnes, entre le sort des juifs avant la guerre et celui des Palestiniens aujourd’hui.

    Suite de :

    En Israël pousse un racisme proche du nazisme à ses débuts
    Zeev Sternhell, Le Monde, le 18 février 2018
    https://seenthis.net/messages/670131

    #Palestine #Zeev_Sternhell #racisme #nazisme#fascisme #nationalisme #histoire #paywall

  • „Anschluss“ - 1938: Mexiko und sein einzigartiger Akt der Solidarität
    https://diasp.eu/p/6847738

    „Anschluss“ - 1938: Mexiko und sein einzigartiger Akt der Solidarität

    Mexiko hat als einziger Staat vor dem Völkerbund gegen den „Anschluss“ Österreichs an Nazideutschland protestiert, und wurde ein wichtiges Asylland

    https://derstandard.at/2000075567518-1317/1938-Mexiko-und-sein-einzigartiger-Akt-der-Solidaritaet?ref=rss #News

  • Question pour les seenthisiens...

    Je cherche le nom et le titre du livre dans lequel figure un personnage très particulier... il s’agit d’une lecture que j’ai faite quand j’étais petite... ça date donc...

    Je suis sure que c’est un livre de #Michael_Ende, et je pense que c’est dans un des livres dont le personnage principal est #Jim_bouton...
    Le personnage que je cherche est un dragon/monstre (?) et je me rappelle qu’il y avait des dessins de lui...
    Sa caractéristique : il s’agrandissait en s’éloignant et se rétrécissait en se rapprochant (une perspective à l’inverse si vous voulez).
    Du coup, en fait, on avait l’impression qu’il était méchant quand on le voyait de loin, mais il était tout gentil et mignon de près...

    Quelqu’un a une idée ?
    @simplicissimus @reka @odilon ?

    • M. Tur Tur dans La Cité des dragons ("Jim Knopf und Lukas der Lokomotivführer" dans la version allemande originale) et Jim Bouton et les Terribles 13 ("Jim Knopf und die Wilde 13")

    • #Merci @crapaud !!!

      ça doit être lui du coup :

      Je ne me le rappelais pas du tout comme cela !
       :-)

      Je mets ici quelques tags pour retrouver... car je vais probablement l’utiliser ce Monsieur #Tur_Tur dans des textes ou cours

      #frontières #perspective #loin #proche #distance #métaphore

      Ce qui me faire faire un lien avec le film documentaire #peeking_over_the_wall :
      https://www.youtube.com/watch?v=d-L9RDsbla0

      #murs #barrières_frontalières #contact #rencontre #échange #Tur-Tur

    • Et je découvre une analyse de ce livre (dont je me rappelle très peu si ce n’est ce Monsieur Tur Tur) sur seenthis. Et là, je comprends tout de suite pourquoi j’avais adoré ce livre :

      Dans mon enfance j’était un lecteur avide. Un de mes livres préférés était l’histoire de Jim Knopf , un orphelin noir qui quitte l’îlot où il a grandi. Cette île minuscule est trop petite pour un adulte supplémentaire. C’est son copain Lukas qui se porte volontaire pour partir afin d’éviter au jeune Jim de devoir quitter sa maman et ses autres amis.

      Jim ne veut pas perdre Lukas et l’obige de l’emmener avec lui, ce qui est une très bomme idée car Jim est très intelligent. Ensemble ils forment une équipe formidable qui surmonte les pires obstacles. Dans le livre il n’y a qu’une personne encore plus intelligente que Jim. C’est la princesse chinoise Li Si . Jim et Lukas la libèrent des griffes du dragon Frau Malzahn qui achète des enfants aux terribles 13 pirates afin de remplir les bancs de son école où elle torture les petits avec les mathématiques et la grammaire.

      Jim, Li Si et Lukas libèrent les enfants et aident le dragon vaincu à se transformer dans un bon dragon de la sagesse. Leur victoire est possible par la solidarité, parce qu’ils ne tuent pas et grâce à la force de Lukas, l’intelligence et le courage de Jim, et les bonnes connaissance de Li Si.

      Dans la deuxième partie de l’histoire (SPOILER ALERT) on apprend que les terribes 13 pirates sont eux aussi victimes obligés à exercer leur sombre profession parce qu’ils ne savent rien faire d’autre. Is ne savent même pas compter. En réalité ils ne sont que 12 et au fond pas terribles du tout.

      L’auteur Michael Ende publie cette histoire en 1960. On peut y identifier une critique de la pédagogie noire nazie (l’école du dragon Frau Malzahn), c’est un plaidoyer contre toute forme de racisme (la victoire est assurée quand tout le monde est solidaire sans égard de sa couleur de peau) et c’est une histoire qui donne envie d’apprendre car il faut avoir beaucoup de connaissance pour surmonter les obstacles dans les avantures fantastiques.

      Les personnages caricaturent les stéréotypes de l’époque. Michael Ende exagère les images de l’exotisme à un point où il devient évident pour chaque petit lecteur qu’on se trouve dans un monde imaginaire où il faut être solidaire et dépasser les apparences afin d’avancer vers l’essence humain de chaque personne et activer ses qualités particulières.

      Ce sont deux livres courageux qui partent du principe que les jeunes lecteurs à partir de huit ans sont capables d’ironie et savent se faire leur propre idée du monde.

      #merci @klaus
      https://seenthis.net/messages/684191

      #racisme #nazisme #Allemagne

  • Zeev Sternhell : « En Israël pousse un racisme proche du nazisme à ses débuts »
    LE MONDE | 18.02.2018 à 06h35
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/18/zeev-sternhell-en-israel-pousse-un-racisme-proche-du-nazisme-a-ses-debuts_52

    Dans une tribune au « Monde », l’historien spécialiste du fascisme, se lance dans une comparaison entre le sort des juifs avant la guerre et celui des Palestiniens aujourd’hui.

    “““““““““““““““““““““““““““““
    Dans les journaux de 7h30 et de 8h00 du 19/02/2018 France-Culture reprend cette article du Monde et le prolonge par un entretien avec Marine Vlahovic, en ouverture du journal de 7h30
    https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-7h30/journal-de-7h30-du-lundi-19-fevrier-2018

    et dans le journal de 8h00 à partir de 9:06 https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-8-h/journal-de-8h-du-lundi-19-fevrier-2018

  • Zeev Sternhell : « En Israël pousse un racisme proche du nazisme à ses débuts »

    Dans une tribune au « Monde », l’historien spécialiste du fascisme, face à la dérive du nationalisme israélien, se lance dans une comparaison entre le sort des juifs sous les nazis avant la seconde guerre mondiale et celui des Palestiniens en Israël aujourd’hui.

    LE MONDE | 18.02.2018 à 06h35 |

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/18/zeev-sternhell-en-israel-pousse-un-racisme-proche-du-nazisme-a-ses-debuts_52

    Tribune. Je tente parfois d’imaginer comment essaiera d’expliquer notre époque l’historien qui vivra dans cinquante ou cent ans. A quel moment a-t-on commencé, se demandera-t-il sans doute, à comprendre en Israël que ce pays, devenu Etat constitué lors de la guerre d’indépendance de 1948, fondé sur les ruines du judaïsme européen et au prix du sang de 1 % de sa population, dont des milliers de combattants survivants de la Shoah, était devenu pour les non-juifs, sous sa domination, un monstre ? Quand, exactement, les Israéliens, au moins en partie, ont-ils compris que leur cruauté envers les non-juifs sous leur emprise en territoires occupés, leur détermination à briser les espoirs de liberté et d’indépendance des Palestiniens ou leur refus d’accorder l’asile aux réfugiés africains commençaient à saper la légitimité morale de leur existence nationale ?

    La réponse, dira peut-être l’historien, se trouve en microcosme dans les idées et les activités de deux importants députés de la majorité, Miki Zohar (Likoud) et Bezalel Smotrich (Le Foyer juif), fidèles représentants de la politique gouvernementale, récemment propulsés sur le devant de la scène. Mais ce qui est plus important encore, c’est le fait que cette même idéologie se trouve à la base des propositions de loi dites « fondamentales », c’est-à-dire constitutionnelles, que la ministre de la justice, Ayelet Shaked, avec l’assentiment empressé du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, se propose de faire adopter rapidement par la Knesset.

    Shaked, numéro deux du parti de la droite religieuse nationaliste, en plus de son nationalisme extrême, représente à la perfection une idéologie politique selon laquelle une victoire électorale justifie la mainmise sur tous les organes de l’Etat et de la vie sociale, depuis l’administration jusqu’à la justice, en passant par la culture. Dans l’esprit de cette droite, la démocratie libérale n’est rien qu’un infantilisme. On conçoit facilement la signification d’une telle démarche pour un pays de tradition britannique qui ne possède pas de Constitution écrite, seulement des règles de comportement et une armature législative qu’une majorité simple suffit pour changer.

    « IL S’AGIT D’UN ACTE CONSTITUTIONNEL NATIONALISTE DUR, QUE MME LE PEN N’OSERAIT PAS PROPOSER »
    L’élément le plus important de cette nouvelle jurisprudence est une législation dite « loi sur l’Etat-nation » : il s’agit d’un acte constitutionnel nationaliste dur, que le nationalisme intégral maurrassien d’antan n’aurait pas renié, que Mme Le Pen, aujourd’hui, n’oserait pas proposer, et que le nationalisme autoritaire et xénophobe polonais et hongrois accueillera avec satisfaction. Voilà donc les juifs qui oublient que leur sort, depuis la Révolution française, est lié à celui du libéralisme et des droits de l’homme, et qui produisent à leur tour un nationalisme où se reconnaissent facilement les plus durs des chauvinistes en Europe.

    L’impuissance de la gauche

    En effet, cette loi a pour objectif ouvertement déclaré de soumettre les valeurs universelles des Lumières, du libéralisme et des droits de l’homme aux valeurs particularistes du nationalisme juif. Elle obligera la Cour suprême, dont Shaked, de toute façon, s’emploie à réduire les prérogatives et à casser le caractère libéral traditionnel (en remplaçant autant que possible tous les juges qui partent à la retraite par des juristes proches d’elle), à rendre des verdicts toujours conformes à la lettre et à l’esprit de la nouvelle législation. Mais la ministre va plus loin encore : elle vient juste de déclarer que les droits de l’homme devront s’incliner devant la nécessité d’assurer une majorité juive. Mais puisque aucun danger ne guette cette majorité en Israël, où 80 % de la population est juive, il s’agit de préparer l’opinion publique à la situation nouvelle, qui se produira en cas de l’annexion des territoires palestiniens occupés souhaitée par le parti de la ministre : la population non-juive restera dépourvue du droit de vote.

    Grâce à l’impuissance de la gauche, cette législation servira de premier clou dans le cercueil de l’ancien Israël, celui dont il ne restera que la déclaration d’indépendance, comme une pièce de musée qui rappellera aux générations futures ce que notre pays aurait pu être si notre société ne s’était moralement décomposée en un demi-siècle d’occupation, de colonisation et d’apartheid dans les territoires conquis en 1967, et désormais occupés par quelque 300 000 colons. Aujourd’hui, la gauche n’est plus capable de faire front face à un nationalisme qui, dans sa version européenne, bien plus extrême que la nôtre, avait presque réussi à anéantir les juifs d’Europe. C’est pourquoi il convient de faire lire partout en Israël et dans le monde juif les deux entretiens faits par Ravit Hecht pour Haaretz (3 décembre 2016 et 28 octobre 2017) avec Smotrich et Zohar. On y voit comment pousse sous nos yeux, non pas un simple fascisme local, mais un racisme proche du nazisme à ses débuts.

    Comme toute idéologie, le racisme allemand, lui aussi, avait évolué, et, à l’origine, il ne s’en était pris qu’aux droits de l’homme et du citoyen des juifs. Il est possible que sans la seconde guerre mondiale, le « problème juif » se serait soldé par une émigration « volontaire » des juifs des territoires sous contrôle allemand. Après tout, pratiquement tous les juifs d’Allemagne et d’Autriche ont pu sortir à temps. Il n’est pas exclu que pour certains à droite, le même sort puisse être réservé aux Palestiniens. Il faudrait seulement qu’une occasion se présente, une bonne guerre par exemple, accompagnée d’une révolution en Jordanie, qui permettrait de refouler vers l’Est une majeure partie des habitants de la Cisjordanie occupée.

    Le spectre de l’apartheid

    Les Smotrich et les Zohar, disons-le bien, n’entendent pas s’attaquer physiquement aux Palestiniens, à condition, bien entendu, que ces derniers acceptent sans résistance l’hégémonie juive. Ils refusent simplement de reconnaître leurs droits de l’homme, leur droit à la liberté et à l’indépendance. Dans le même ordre d’idées, d’ores et déjà, en cas d’annexion officielle des territoires occupés, eux et leurs partis politiques annoncent sans complexe qu’ils refuseront aux Palestiniens la nationalité israélienne, y compris, évidemment, le droit de vote. En ce qui concerne la majorité au pouvoir, les Palestiniens sont condamnés pour l’éternité au statut de population occupée.

    POUR MIKI ZOHAR, LES PALESTINIENS “SOUFFRENT D’UNE LACUNE MAJEURE : ILS NE SONT PAS NÉS JUIFS”
    La raison en est simple et clairement énoncée : les Arabes ne sont pas juifs, c’est pourquoi ils n’ont pas le droit de prétendre à la propriété d’une partie quelconque de la terre promise au peuple juif. Pour Smotrich, Shaked et Zohar, un juif de Brooklyn, qui n’a peut-être jamais mis les pieds sur cette terre, en est le propriétaire légitime, mais l’Arabe, qui y est né, comme ses ancêtres avant lui, est un étranger dont la présence est acceptée uniquement par la bonne volonté des juifs et leur humanité. Le Palestinien, nous dit Zohar, « n’a pas le droit à l’autodétermination car il n’est pas le propriétaire du sol. Je le veux comme résident et ceci du fait de mon honnêteté, il est né ici, il vit ici, je ne lui dirai pas de s’en aller. Je regrette de le dire mais [les Palestiniens] souffrent d’une lacune majeure : ils ne sont pas nés juifs ».

    Ce qui signifie que même si les Palestiniens décidaient de se convertir, commençaient à se faire pousser des papillotes et à étudier la Torah et le Talmud, cela ne leur servirait à rien. Pas plus qu’aux Soudanais et Erythréens et leurs enfants, qui sont israéliens à tous égards – langue, culture, socialisation. Il en était de même chez les nazis. Ensuite vient l’apartheid, qui, selon la plupart des « penseurs » de la droite, pourrait, sous certaines conditions, s’appliquer également aux Arabes citoyens israéliens depuis la fondation de l’Etat. Pour notre malheur, beaucoup d’Israéliens, qui ont honte de tant de leurs élus et honnissent leurs idées, pour toutes sortes de raisons, continuent à voter pour la droite.

  • How Ikea has changed the way we shop

    http://www.bbc.com/capital/story/20180201-how-ikea-has-changed-the-way-weshop

    Tests have shown that the actual act of putting something together (even though there may be sweat, swearing and tears involved) so that it becomes a complete object generates a much more favourable perception of that object than it would purchasing it in a completed form. The phenomenon is known as the Ikea effect.

    –---

    Ikea founder never lived down his Nazi past | Daily Mail Online
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-5323539/Ikea-founder-never-lived-Nazi-past.html

    For a multi-billionaire, Ingvar Kamprad appeared to live an ostentatiously frugal life. He drove a 15-year-old white Volvo, wore second-hand clothes, bought fruit and vegetables late in the afternoon so he could haggle the prices down and only had his hair cut when travelling in developing countries, as it was cheaper.

    –----

    Nazi past followed Ikea founder to his death - Chicago Tribune

    http://www.chicagotribune.com/business/ct-ikea-founder-ingvar-kamprad-nazi-past-20180129-story.html

    http://www.trbimg.com/img-5a6f371b/turbine/ct-ikea-founder-ingvar-kamprad-nazi-past-20180129.jpg

    In 1943, Ingvar Kamprad was a 17-year-old budding entrepreneur selling udder balm, picture frames and other small-town wares from his home in rural Sweden. That year, he founded a mail-order company called Ikea, initials taken after his name and that of his family’s farm. His first employee was his close friend Otto Ullmann, an Austrian Jew about his age whose parents had sent him to Sweden to escape the Nazi takeover in their home country.

    Kamprad and Ullmann’s camaraderie was an unlikely one. Around the same time he started Ikea, Kamprad joined Sweden’s fascist movement. He regularly attended meetings with pro-Nazi extremist groups, maintained a long-running friendship with a leading Swedish fascist and, according to some accounts, was an active member of the Swedish version of the Hitler Youth.

    #ikea #nazisme

  • Hitlers Hindus: The rise and rise of Indias Nazi-loving nationalists - Opinion - Israel News | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/opinion/hitlers-hindus-indias-nazi-loving-nationalists-on-the-rise-1.5628532

    The Hitlers Den pool parlor that shocked me on a round-India trip 10 years ago was no outlier. Admiration for Nazism – often reframed with a genocidal hatred for Muslims – is rampant in the Hindu nationalist camp, which has never been as mainstream as it is now

    #Inde #nazisme #hindou

  • « Les nazis n’ont rien inventé. Ils ont puisé dans la culture dominante de l’Occident libéral » – Entretien avec Johann Chapoutot
    http://lvsl.fr/nazis-nont-rien-invente-ont-puise-culture-dominante-de-loccident-liberal-entret

    Johann Chapoutot est professeur d’ #histoire à l’Université Paris-Sorbonne, spécialiste de l’ #Allemagne nazie. Il a consacré de nombreux ouvrages à l’étude de l’idéologie #nationale-socialiste (La loi du #sang, le #nazisme et l’ #Antiquité…) traduits en sept langues et récompensés par de nombreux prix. Il s’intéresse aux fondements philosophiques, historiques et (pseudo-)scientifiques du nazisme ; il étudie les moyens par lesquels cette vision du monde a pu devenir hégémonique en Allemagne à partir de 1933. Ses analyses mettent en lumière certains aspects peu connus de ce phénomène historique ; nous avons décidé de le rencontrer.

    [...]

    LVSL : Vous mentionnez à plusieurs reprises l’importance du darwinisme social dans la vision du monde nationale-socialiste, ce courant de pensée selon lequel les individus les plus faibles d’une société sont destinés à mourir, en vertu de la loi impitoyable de la sélection naturelle. À l’origine, c’était une grille de lecture utilisée par des penseurs #libéraux anglo-américains, destinée à justifier la mortalité que causait le capitalisme au sein des classes populaires… Existe-t-il une continuité entre ce courant de pensée, et l’ #eugénisme racialiste propre au national-socialisme ?

    Totalement. Les #nazis sont des gens qui n’inventent rien. Lorsque j’ai commencé à étudier le nazisme il y a quinze ans, je l’ai fait dans l’idée qu’il était un phénomène monstrueux, maléfique, incompréhensible, en rupture radicale avec ce qui l’avait précédé… Mais quand j’ai lu les nazis, j’ai découvert qu’ils disent des choses tout à fait banales par rapport aux penseurs de leur temps. L’idée que toute vie est combat est d’une banalité absolue dans l’ #Europe du XXème siècle. Le #darwinisme_social a été introduit en Allemagne par un britannique, #Houston_Stewart_Chamberlain, gendre de #Wagner et mélomane. Il avait lu #Darwin et surtout les darwinistes sociaux : #Spencer, #Galton… En 1897, il rédige les Fondements du XIXème siècle, un livre qui pose les bases du darwinisme social allemand. Cet ouvrage est la passerelle culturelle entre le darwinisme social anglo-saxon et sa version allemande.

    Cette idée d’une lutte pour la vie, et d’une vie comme zoologie, d’une lutte zoologique pour l’existence en somme, qui passe par la sécurisation des approvisionnements et de la reproduction, se retrouve partout, singulièrement en Grande-Bretagne et en France ; en effet, le darwinisme social est la théorie d’une pratique politique – l’ordre #capitaliste, et géopolitique – la #colonisation. Il se trouve qu’au XIXème siècle, l’aventure coloniale allemande n’est pas très importante par rapport à ce qu’elle est en #France et en #Grande-Bretagne. Elle a donc été introduite tardivement dans ce pays, par #Chamberlain. Cette idée prospère rapidement, se développe, et nourrit les argumentaires pangermaniques : les Germains sont supérieurs aux #Slaves comme les #Britanniques le sont aux « #Nègres » ; par conséquent, les Germains doivent conquérir leur espace vital au détriment des Slaves. Les nazis récupèrent ces idées banales radicalisées par la Grande Guerre. La guerre de 14-18 prouve que les darwinistes sociaux ont raison : tout est guerre, lutte et combat. Les nazis décident de faire de cette expérience une politique : si les Allemands ne veulent pas mourir, ils doivent être réalistes, et laisser choir l’ #humanisme et l’humanitarisme. Il faut accepter que toute vie est combat, sous peine de mourir.

    J’irais plus loin que le cadre de votre question. Je trouve que ce darwinisme social se porte très bien aujourd’hui. Il se retrouve dans des petits tics de la langue qui se veulent bienveillants (« t’es un battant toi« …). Il se retrouve dans la bêtise de certaines personnes que l’on prétend #philosophes et qui vous parlent des gens qui ne sont rien, des #assistés, des #fainéants… Si l’on se retrouve au sommet de la société parce qu’on a été #banquier, haut fonctionnaire, président de la #République, alors on a tendance à croire que c’est un #ordre_naturel qui nous a élu, que l’on est là parce qu’on est le meilleur, naturellement ; que l’on s’est affirmé dans la lutte pour la vie, en somme. Cela part d’un manque de lucidité stupéfiant sur la fabrique sociale de la « réussite ».

    LVSL : Les historiens marxistes mettent l’accent sur une autre forme de continuité : la continuité économique et sociale qui existe entre l’ordre pré-nazi et le IIIème Reich, c’est-à-dire la perpétuation de la domination d’une classe de financiers et d’industriels sur celle des travailleurs. Que pensez-vous de la thèse marxiste classique, qui analyse le fascisme et le nazisme comme « expressions politiques du capitalisme monopolistique » ?

    C’est la thèse officielle du Komintern à partir de 1935. Les membres du Komintern se sentent fautifs, car jusqu’alors c’est la stratégie « classe contre classe » qui a prévalu ; elle a abouti à ce que les communistes combattent les sociaux-démocrates davantage que les nazis. L’arrivée d’ #Hitler au pouvoir a constitué un vrai choc pour eux. D’où l’abandon de la stratégie « classe contre classe » au profit de la tactique du « #Fron_Populaire ».

    Les #communistes allemands ont été traumatisés par la disparition de la #gauche la plus puissante d’Europe, la gauche allemande. Pour penser ce traumatisme, ils ont élaboré cette herméneutique, en stricte orthodoxie marxiste, qui consiste à dire que le “fascisme” constitue la dernière tentative d’une bourgeoisie aux abois pour se maintenir en position de domination sociale, économique, politique, financière… Le « #fascisme » devient un terme générique qui désigne tout aussi bien la doctrine de Mussolini que celle des nationaux-socialistes allemands (en Europe de l’Est, on parlait de « deutsche Faschismus« , fascisme allemand), alors que ce n’est pas du tout la même chose. Dans sa formulation la plus résumée et la plus dogmatique, cette grille de lecture devient un catéchisme un peu idiot. Cette lecture orthodoxe issue du Komintern est demeurée celle d’une historiographie de gauche fortement marquée par l’histoire sociale, qui n’est pas à rejeter, car elle a produit de grands travaux.

    La grande industrie allemande et la finance allemande ont évidemment trouvé tout leur intérêt à l’arrivée des nazis au pouvoir. Les répercussions de la crise de 1929 sont terribles en Allemagne. L’Allemagne est le pays le plus touché, parce qu’il était le mieux intégré au circuit du capital international ; il a beaucoup souffert de la fuite brutale des capitaux américains. À l’été 1932, l’Allemagne compte 14 millions de #chômeurs ; si on prend en compte les chômeurs non déclarés, elle en compte 20 millions. La crise signifie pour les Allemands la famine et la tuberculose. Les nazis ont été vus comme les derniers remparts possibles contre une #révolution bolchévique. D’où la lettre ouverte de novembre 1932 à Hindenburg qui l’appelle à nommer Hitler chancelier, signée par des grands #patrons de l’industrie et de la banque. Le parti nazi reçoit des soutiens financiers considérables. C’est grâce à eux qu’il peut fournir à des centaines de milliers de SA des bottes, des casquettes, des chemises, de la nourriture. Les campagnes électorales des nazis coûtent une fortune, notamment du fait de l’organisation de leurs gigantesques meetings ; Hitler ne cesse de se déplacer en avion, à une époque où l’heure de vol est hors de prix. Les #mécènes qui financent le parti nazi voient en lui le dernier rempart contre le péril rouge. Ils sont gâtés, car d’une part les nazis détruisent de fait la gauche allemande, les syndicats, l’expression publique ; de l’autre, ils relancent l’économie comme personne ne l’avait fait avant eux par la mise en place de grands travaux d’infrastructure à vocation militaire, et par des commandes d’armement inédites dans l’histoire de l’humanité. Les commandes d’armement font travailler le charbon, l’acier, la chimie, les composants électriques, le cuir, la fourrure, la mécanique, l’aviation…

    Les #industriels savent très bien que l’Etat allemand ne peut pas financer ce qu’il est en train de faire. L’Etat commande des chars, des avions, mais ne paie pas ; il joue un jeu assez complexe et plutôt malin (je vais simplifier, mais le principe est là). Il paie les industriels en bons à intérêt… et leur déclare que ceux-ci seront versés grâce au pillage de l’Europe. Tout le monde est au courant, les industriels au premier rang, parce qu’ils ne sont pas payés, ou très peu : l’heure des comptes va sonner plus tard, quand le Reich aura les moyens d’envahir l’Europe. Les industriels ont donc été les complices et les bénéficiaires du Reich.

    Ne parlons même pas de ce qu’est devenue leur activité après 1940. Leurs commandes augmentent, et l’industrie obtient via Himmler que l’on mette le système concentrationnaire à son service. On en arrive à la loi d’airain des salaires de Karl Marx : vous ne rémunérez la force de travail qu’autant que nécessaire, afin qu’elle puisse se renouveler pour se maintenir. La loi d’airain des salaires dans les années 1940, c’était les camps de concentration, c’est-à-dire l’exploitation jusqu’à son terme de travailleurs que l’on n’a même pas besoin maintenir en vie, parce qu’il y avait une telle rotation que si un travailleur mourait en deux jours, un autre le remplaçait aussitôt.

    [...]

    • Dans mon propre bouquin qui creuse la même question, j’ai plutôt trouvé la source à ce qui est, pour moi, le nœud de l’histoire occidentale : 1492. Cela marque la fin du Moyen-Âge, la fin de la cosmologie chrétienne et c’est même pour cela qu’elle est devenue si virulente et le début de l’ère des grands #génocides systématiques qu’il fallait bien justifier d’une manière ou d’une autre. Et tout cela est lié à l’émergence du capitalisme, le système prédateur qui doit se trouver une assise idéologique au fait de piller les autres pour accumuler toujours plus.

    • Fillon et le Blitzkrieg
      https://blogs.mediapart.fr/bernard-gensane/blog/220217/fillon-et-le-blitzkrieg

      Le terme “Blitzkrieg” est apparu en 1935 dans la revue Die Deutsche Wehr (L’Armée allemande). D’après les théoriciens de cette organe, les États pauvres en ressources alimentaires et en matières premières (comme l’Allemagne de l’époque) devaient gagner la guerre au plus vite par un engagement massif et violent. Cette notion sera utilisée pour évoquer la guerre civile espagnole : « Nazi-Deutschland testete in Spanien seine späteren Blitzkrieg gegen Frankreich (L’Allemagne nazie a testé en Espagne sa future guerre éclair contre la France). Le 25 septembre 1939, l’hebdomadaire étasunien Time Magazine décrivait ainsi l’invasion de la Pologne par l’Allemagne : « This is no war of occupation, but a war of quick penetration and obliteration – Blitzkrieg, lightning war » (Ce n’est pas une guerre d’occupation mais une guerre de pénétration et de destruction rapides – le #Blitzkrieg, la guerre éclair).

      https://www.youtube.com/watch?v=rlQ3cfBMhFY&feature=youtu.be


      c’était en 2017 et aujourd’hui #macron a siphonné les idées de #fillon

  • ALLEMAGNE : VERS LA MONOPOLISATION DE L’INDUSTRIE DU SEXE – Révolution Féministe
    https://revolutionfeministe.wordpress.com/2017/12/15/allemagne-vers-la-monopolisation-de-lindustrie-du-sex

    INTERVIEW DE MANUELA SCHON

    Par Francine Sporenda

    Manuela Schon est une sociologue et militante politique allemande. Elle a co-fondé « Abolition 2014 – Für eine Welt ohne Prostitution » et « LINKE für eine Welt ohne Prostitution » (« La gauche pour un monde sans prostitution »). Elle écrit sur le blog féministe radical « Die Störenfriedas ».

    #féminisme #prostitution #nazisme #esclavage #VIH #abolitionnisme #domination_masculine

    • Prostitution en Allemagne : une #économie_de_l'esclavage légalisée et administrée.

      F : J’ai lu que 90% des femmes prostituées en Allemagne étaient d’origine étrangère. Pouvez-vous nous parler de ces femmes prostituées originaires de l’Europe de l’Est et de la communauté Rom, et des réseaux de trafiquants qui les amènent en Allemagne ?

      M.S. : D’abord, il n’y a pas vraiment de chiffres auxquels nous puissions nous référer avec certitude quand nous parlons des prostituées étrangères en Allemagne. Ce chiffre de 90% est seulement une estimation. Récemment, il y a eu un contrôle, un raid dans la ville d’Augsbourg en Bavière, et ils n’ont pas trouvé une seule femme allemande prostituée dans cette ville. Les gens du lobby du « travail du sexe » disent eux-mêmes que ce chiffre dépasse les 90%, et ils appellent ces femmes des « travailleuses du sexe migrantes ». Et ils présentent la prostitution comme un moyen de gagner beaucoup d’argent en Allemagne pour les femmes des pays pauvres. Les principaux pays d’où elles viennent sont la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie. Beaucoup sont issues de la communauté Rom et de la minorité turque bulgare. Ce que l’on peut observer au sujet de ces femmes, c’est qu’elles viennent surtout de certaines régions de leur pays d’origine. C’est parce que les réseaux de prostitution amènent des femmes de certaines régions de Roumanie, Bulgarie et Hongrie vers certaines régions d’Allemagne. Si on regarde les numéros de téléphone de ces femmes, on peut identifier les réseaux qui les contrôlent, parce qu’on peut savoir de quel pays elles viennent, et de quelle région du pays.

      La publication de cet interview de Manuela Schon par Francine Sporenda a été reprise ici :
      https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/12/29/allemagne-vers-la-monopolisation-de-lindustrie-du-sexe/#sdfootnote1sym
      et ici :
      https://christinedelphy.wordpress.com/2017/12/30/allemagne-vers-la-monopolisation-de-lindustrie-du-sexe/#more-787

  • La nouvelle #extrême_droite allemande
    http://www.laviedesidees.fr/La-nouvelle-extreme-droite-allemande.html

    La récente percée de l’extrême droite bouleverse l’équilibre politique en Allemagne. Par son racisme, elle illustre les insuffisances de la dénazification à l’Est et de l’introspection historique à l’Ouest. Rendez-vous aux prochaines élections, en 2021.

    Essais & débats

    / extrême droite, #nazisme, #immigration, #Europe

    #Essais_&_débats

  • Hitler at Home
    https://placesjournal.org/article/hitler-at-home

    The Invention of the Private Hitler
    The coming out of the Führer’s personal life marked a distinct departure from earlier National Socialist publicity, which had focused on Hitler’s role as agitator of the masses and leader of a militant political movement. In the runoff election, the need to cast a wider net pushed Nazi Party propaganda toward a celebration of their candidate’s personal attributes. Hitler’s youth and dynamism, epitomized by his much-advertised campaign flights across Germany, became a selling point. Against the aura of aristocratic dignity that clung to the remote, eighty-four-year-old Hindenburg, the Nazis offered the modernity and glamour of a candidate who took to the skies to meet face-to-face with the German people. More daringly, Nazi publicists brought Hitler’s private life into the limelight to emphasize his moral and human character and thereby win over the bourgeois voters and women who earlier had overwhelmingly supported Hindenburg.

    In those same years, the New York Times Magazine grappled repeatedly with the topic of Hitler’s domesticity, returning time and again to the Obersalzberg. In October 1935 it ran a short but admiring article, “Hitler His Own Architect: He Practices His Art on a Simple Chalet.” Noting Hitler’s early aspirations to become a professional architect, the magazine credited him with the renovations to the house (still minor at that point), which it lauded for its modesty and tastefulness: “Haus Wachenfeld … differs in no way from thousands of other Bavarian chalets except for the enlargements and the fact that it is furnished more simply and in rather better taste than the average home of the Bavarian peasant.” 50

    A year and a half later, in May 1937, the magazine featured on its cover a stunning photograph of Berchtesgaden with the tagline: “Where Hitler Dreams and Plans.” Otto Tolischus, the Berlin correspondent who contributed the three-page report, began with a clear-eyed assessment of the significance of Hitler’s mountain residence:

    Germany is administered from Berlin, capital of the Third Reich. It is inspired and spurred onward from Munich, capital of the National Socialist movement. But it is ruled from a mountain top — the mountain on which Fuehrer and Reich Chancellor Adolf Hitler has built himself a lofty country residence where he spends the larger part of his time and to which he always retires to ponder events and to make those fateful decisions that so often startle the world.

    Der Berghof, as this residence is now called, is rapidly becoming a place of German destiny.

  • Ursula Haverbeck : 88-year-old Holocaust denier given six-month prison sentence | The Independent

    http://www.independent.co.uk/news/world/europe/ursula-haverbeck-holocaust-denier-germany-prison-sentence-six-months-

    An 88-year-old woman, who has a string of previous convictions related to Holocaust denial, has been handed a six-month prison sentence for denying Nazi Germany’s mass murder of six million Jews.

    Ursula Haverbeck, who has been branded the “Nazi grandma” by German press, was sentenced by a Berlin court on Monday for denying the holocast at an event in Berlin back in January 2016.

    #nazisme #révisionisme #allemagne

  • Pourquoi Arendt s’est trompée sur le cas Eichmann ou la formation d’un génocidaire - Le blog de Bernard Gensane
    http://bernard-gensane.over-blog.com/2017/11/pourquoi-arendt-s-est-trompee-sur-le-cas-eichmann-ou-la-f

    De ce point de vue, le cas Eichmann s’avère coller parfaitement à la théorie de l’association différentielle du grand sociologue et criminologue américain Edwin Sutherland (1883–1950). Cette théorie établit que le comportement criminel est acquis dans le cadre social d’un processus d’apprentissage d’une compétence (comme une autre) au contact de ceux qui perçoivent positivement cette activité criminelle, et en isolation de ceux qui pourraient la percevoir négativement. Une personne va au final, selon cette théorie, développer un comportement criminel si et seulement si le nombre des jugements favorables à ce comportement est largement supérieur aux jugements qui lui défavorables dans l’environnement direct où elle va se trouver. Ce processus d’apprentissage socialisé concerne non seulement les techniques mais aussi - point important ici puisqu’il s’agit d’apprendre à haïr - les processus mentaux de légitimation et de rationalisation de ces comportements.

    • #Histoire #Shoah #génocide #Eichmann #Arendt #philosophie #mal #banalité_du_mal #nazisme #antisémitisme #sionisme #bureaucratie #management #administration #logistique #technocratie

      Avant de rejoindre le NSDAP et la SS en 1932 à l’âge de seulement 26 ans, à une époque où ce dynamique parti passe encore pour "respectable", c’est un beau jeune homme plein d’avenir, qui a eu un parcours tout à fait honorable comme représentant de commerce pour une société pétrolière. Il doit d’ailleurs cet emploi à de la famille juive par alliance qui le recommandent auprès d’employeurs juifs qui prendront bien soin de lui. Eichmann fréquentera aussi jusqu’en 1931 un bon ami juif, il n’y a donc aucune trace à l’origine de haine pathologique ou de ressentiment à l’égard des Juifs. Il est politisé de manière assez conventionnelle pour son milieu au sein d’une droite nationaliste, conservatrice et relativement antisémite. Il s’agit d’un antisémitisme diffus tout à fait courant à cette époque, qui n’a rien en principe de criminogène, et que l’on retrouve dans des personnages plus sympathiques tels que par exemple Proudhon, le Marx de la Question Juive ou même les écrits de jeunesse de George Orwell (et oui, même lui...).

      Au sein de la SS, et notamment du SD d’Heydrich qui a un recrutement résolument "élitiste", il côtoie des collègues fortement diplômés issus a priori de la fine fleur intellectuelle du pays : professeurs, chercheurs, juristes, médecins, ingénieurs. Ce qui fait d’ailleurs en un sens de l’holocauste nazi un cas particulièrement extrême de criminalité d’Etat en col blanc. Cela ne l’empêche pas de devenir dans cet environnement compétitif - par le pur hasard des conseils d’un supérieur, il faut le noter, et non par haine personnelle - l’expert reconnu au sein de la SS en matière de question juive et de sionisme, et d’apprendre même à déchiffrer le yiddish. Il entretiendra d’ailleurs longtemps des relations professionnelles froides mais « correctes » avec des organisations sionistes, car il voit initialement la solution à la question juive dans l’émigration et dans le fait de (ses termes) "mettre un peu de terre sous les pieds des Juifs."

      […]

      Il ne fut pas à ce titre un criminel derrière un bureau éloigné de ses victimes dans un environnement feutré et aseptisé comme le suggère Arendt, mais fut pleinement impliqué sur le terrain au contact permanent des pires horreurs et des pires souffrances dans les camps d’extermination. Il dit qu’il eut de prime abord quelques « hauts-le-coeur » devant le spectacle des exécutions de masse par balle par les Einstzgruppen (escadrons de la mort SS) à l’Est et celui des premiers camions à gaz. Mais ils furent manifestement bien vite surmontés et Eichmann ne manifesta jamais la moindre empathie ou compassion pour des victimes qu’il avait au quotidien en face de lui dans les centres de mise à mort. Il eut en 1944 la responsabilité personnelle de conduire sur place la déportation des Juifs de Hongrie, tâche dont il s’acquitta avec une détermination implacable et un cynisme fanatique total (plus de 500.000 victimes en quelques mois) allant même jusqu’à contrecarrer des ordres, y compris d’Himmler, invitant à ménager les Juifs au vu d’une défaite imminente. Il négocia bec et ongles, et de sa propre initiative, jusqu’à la fin des ressources pour ses oeuvres criminelles auprès des diverses administrations qui avaient d’autres priorités dans un contexte d’effondrement généralisé du Reich.

      […]

      Le point décisif que met en évidence Cesarani est qu’Eichmann « apprend » à haïr et à être un génocidaire professionnel, avec toute la conscience professionnelle que cela suppose. Pour ce qui est de la pratique il est avant tout un autodidacte qui recycle directement ses compétences organisationnelles et opérationnelles de « problem solving » acquises dans le monde de l’entreprise, et administre en somme le génocide comme un centre de profit multinational : de profit, et non de coût, car comble de cynisme les nazis faisaient payer aux victimes les frais de leur propre anéantissement, qui lui-même permettait l’ « aryanisation » et la spoliation des biens juifs. Là encore, dans cette macabre escroquerie, nous sommes en présence d’une forme particulièrement extrême de criminalité en col blanc caractérisée.

  • Hitler’s holiday camp: how the sprawling resort of #Prora met a truly modern fate | Cities | The Guardian

    https://www.theguardian.com/cities/2017/nov/06/hitler-holiday-camp-prora-nazi-development

    Hitler’s holiday camp: how the sprawling resort of Prora met a truly modern fate

    Having stood for decades as a relic of Nazi hubris, the immense site of the ‘Strength Through Joy’ camp at Prora is being redeveloped and will soon serve its original purpose – housing holidaymakers
    The Prora resort on the Isle of Rügen under construction in 1939.
    The Prora resort on the Isle of Rügen under construction in 1939.

    Owen Hatherley

    Monday 6 November 2017 07.30 GMT
    Last modified on Monday 6 November 2017 08.38 GMT

    “You’d have thought there would have been a big hall or something,” declares an disappointed American voice on leaving the Prora Documentation Centre, a museum on the edge of a half-disused, half-renovated holiday camp in north-east Germany. What he was hoping for, in the largest single surviving remnant of the Third Reich, is some hint of the past. But there is little of that here today.

    #architecture #nazisme #allemagne

  • Heidegger, théoricien et acteur de l’extermination des juifs ?
    http://theconversation.com/heidegger-theoricien-et-acteur-de-lextermination-des-juifs-86334

    Longtemps, le nazisme et l’antisémitisme de Heidegger ont été discutés ; on a vu en lui un « nazi très ordinaire » (Barbara Cassin et Alain Badiou), un antisémite « banal » (Jean‑Luc Nancy), tout en exaltant sa philosophie : le « plus grand philosophe du XXe siècle » est même considéré comme « le roi secret de la pensée » (Hannah Arendt). Son rectorat n’aurait été qu’une expérience temporaire, de dix mois, dont il aurait été déçu, comme jadis Platon à Syracuse. Après quoi, dès 1934, dans son chalet de la Forêt noire, il se serait adonné à méditer des poètes allemands et des philosophes grecs. Il déroule du moins ce récit devant la commission qui décide après la guerre de suspendre son enseignement. Ne pas s’en tenir à cette version des faits, ce serait se « blottir » dans le « politiquement correct » selon Nancy (« Heidegger, philosophe incorrect », Libération, 12 octobre 2017).

    Cependant, ces opinions généreuses sont à présent périmées et récusées par deux séries convergentes de faits nouveaux : d’une part, les nouvelles publications programmées par Heidegger et notamment les Cahiers noirs, dont quatre tomes sont parus depuis 2014 ; d’autre part, les découvertes récentes et encore inédites de Miriam Wildenauer dans les archives du Reich. Les nouvelles publications établissent de façon désormais indiscutable le caractère exterminateur de l’antisémitisme heideggérien, alors que les archives attestent de sa participation active au premier cercle de la politique d’extermination.

  • « Heidegger n’a jamais cessé de participer à la mise en œuvre de la politique nazie »

    Dans une tribune au « Monde », la philosophe Sidonie Kellerer revient sur une récente découverte qui démontre que le penseur était toujours membre, en avril 1942, de la Commission pour la philosophie du droit, une instance nazie dirigée par Hans Frank, « le boucher de la Pologne ».
    LE MONDE | 26.10.2017 Sidonie Kellerer (Professeur de philosophie à l’université de Cologne)

    Tribune. Les Cahiers noirs, les carnets du philosophe, dont quatre volumes ont été publiés depuis 2014, montrent que Heidegger n’a pas hésité, durant les années du nazisme, à justifier « philosophiquement » ses propos antisémites. Pourtant, nombreux sont les chercheurs qui soutiennent que cet antisémitisme irait de pair avec une critique croissante du régime nazi. Ainsi, dans une tribune parue le 12 octobre dans Libération, Jean-Luc Nancy affirme-t-il – sans preuves – que Heidegger aurait « accablé » les nazis avec la dernière « virulence », dans ses textes des années 1930.
    Une découverte importante qui vient d’être faite en Allemagne confirme, s’il en était besoin, l’affinité en pensée et en actes qui existe entre Heidegger et le régime nazi. Elle concerne la participation de Heidegger à l’élaboration pratique du droit nazi.

    Nous savions, depuis le livre de Victor Farias Heidegger et le nazisme (Verdier, 1987), que Heidegger n’avait nullement renoncé, en avril 1934, à sa fonction de recteur de l’université de Fribourg par opposition au régime nazi. En effet, à peine avait-il cessé d’être recteur qu’il acceptait, au printemps 1934, de devenir membre de la Commission pour la philosophie du droit. Farias montrait qu’il y avait siégé au moins jusqu’en 1936, aux côtés, entre autres, de Carl Schmitt et d’Alfred Rosenberg, idéologue officiel du nazisme. Cette commission était intégrée à l’Académie du droit allemand, mise en place en juin 1933 par Hans Frank, juriste, qui occupait alors la fonction de commissaire du Reich chargé de la nazification du droit.

    « Hygiénisme racial »
    Emmanuel Faye avait poursuivi la recherche sur ce fait : en 2005, il mettait en évidence le lien étroit qui existe entre cet engagement pratique de Heidegger et sa pensée. Il rappelait que l’Académie pour le droit allemand avait élaboré les lois raciales de Nuremberg, dont la loi « pour la protection du sang et de l’honneur allemands » de 1935, qui interdisait les rapports sexuels et les mariages entre juifs et non-juifs. L’adhésion de Heidegger à la Commission pour la philosophie du droit, concluait Faye, pesait au moins aussi lourd que son engagement à Fribourg.
    En 1934, Heidegger décide d’intégrer cette commission. A cette époque, aucun des membres de la commission n’ignore que Hans Frank prône la stérilisation de ceux qu’il considère être de « caractère substantiellement criminel ». Son mot d’ordre : « Mort à ceux qui ne méritent pas de vivre. »
    Quels sont les objectifs de cette commission, que Frank appelle, dès 1934, « commission de combat du national-socialisme » ? En 1934, lors d’une réunion de la commission à Weimar, Alfred Rosenberg précise ses objectifs en professant qu’« un certain caractère juridique naît avec un certain caractère racial propre à un peuple » – ce caractère racial que le droit allemand a pour tâche de défendre face à ses « parasites ». L’objectif n’est pas de développer une philosophie du droit en général, mais de retrouver « le caractère de l’homme germano-allemand », et d’établir « quels dons et limitations constituaient son essence alors qu’il se tenait, ici, créateur ».

    Les membres de cette commission, qui œuvraient en toute conscience à l’élaboration d’un droit « aryen » raciste, devaient en outre travailler en étroite collaboration « avec les représentants de la raciologie allemande et de l’hygiénisme racial », raison pour laquelle un médecin, le psychiatre Max Mikorey, faisait partie de la commission.
    Découverte majeure
    Or Miriam Wildenauer, de l’université de Heidelberg, a récemment découvert, dans les archives de l’Académie du droit allemand, une liste datée des membres de la commission qui prouve que Heidegger est resté membre de cette instance au moins jusqu’en juillet 1942. C’est là une découverte majeure puisqu’elle établit que Heidegger ne s’est pas contenté de justifier l’idéologie nazie : il n’a jamais cessé de participer activement à la mise en œuvre de la politique nazie.
    Hans Frank, le président de la Commission pour la philosophie du droit, sera nommé, à partir de 1939, gouverneur général de la Pologne, où il organisera l’extermination des juifs et des opposants politiques, y gagnant le surnom de « boucher de Pologne ». Il finira condamné à mort par le tribunal de Nuremberg et sera pendu en 1946.
    Heidegger, qui, fin 1941, écrit dans les Cahiers noirs que « l’acte le plus haut de la politique » consiste à contraindre l’ennemi « à procéder à sa propre autoextermination », continue donc à siéger dans cette commission, au moins jusqu’en juillet 1942, alors que la « solution finale » a été décidée en janvier 1942, et que l’extermination des juifs d’Europe atteint son paroxysme. Il y siège sous la présidence de celui qui, à partir de 1942, organise personnellement le gazage des juifs en Pologne.

    Comme le souligne, à juste titre, Mme Wildenauer, il faudra poursuivre les recherches afin de déterminer précisément le rôle de l’Académie du droit allemand, et en particulier de cette commission, dans la mise en œuvre du génocide perpétré par les nazis. De futures recherches devraient également clarifier les raisons pour lesquelles la Commission pour la philosophie du droit fut la seule, parmi les autres commissions de l’Académie du droit allemand, à être tenue secrète par les nazis. Les protocoles des séances restent introuvables. Alfred Rosenberg n’en dit mot dans son journal.

    Pensée autoritaire
    Le débat autour de Heidegger revient régulièrement depuis l’après-guerre. Loin de tenir, comme le suggère M. Nancy, au refus d’accepter une philosophie qui dérange, cette persistance peut être rapportée à deux raisons principales. D’abord, Heidegger fit preuve d’une grande habileté à effacer après-guerre les traces de sa participation active au régime nazi, n’hésitant pas à « blanchir » plus d’une fois les textes qu’il publiait. Il est normal que le débat reprenne chaque fois que ces faits, longtemps dissimulés, resurgissent au fil des recherches.
    La seconde raison de cette résurgence tient à la manière dont Heidegger conçoit sa philosophie dès avant l’arrivée au pouvoir des nazis : pour lui, rien ne sert d’argumenter puisque tout se joue avant la discussion. Soit un Dasein – terme heideggerien qui désigne l’« être humain » – a une essence qui lui donne accès à l’Etre, soit il en est dépourvu. Raison et logique ne sont que l’échappatoire de ceux qui ne sont pas à la hauteur de l’Etre.

    Cette pensée autoritaire, qui criminalise la raison, imprègne aussi sa réception apologétique : dénégation des faits, procès d’intention et insultes plus ou moins directes tiennent alors lieu de discussion mesurée et argumentée. C’est ce refus d’une véritable discussion qui donne un aspect d’éternel retour du même au débat.
    Les totalitarismes ne sont pas, n’en déplaise à Jean-Luc Nancy, des « éruptions » du destin, c’est-à-dire des désastres sortis d’on ne sait où. Ils sont mis en œuvre par des individus à qui on peut en attribuer la responsabilité ; ils ont des causes économiques, politiques et sociales, qu’il nous incombe de déterminer et de comprendre.

    #Martin_Heidegger #Nazisme #Jean-Luc_Nancy

  • Oui, la rue a vaincu le nazisme
    http://7lameslamer.net/oui-la-rue-a-vaincu-le-nazisme-2088.html

    19 août 1944 : le #bataille pour libérer #Paris commence. La population se mobilise : hommes, femmes et enfants dressent des #barricades dans les rues et prennent les armes. Le 25 août, Paris est #libéré. Plus de 500 civils trouvent la mort au cours de ces évènements ainsi qu’un millier de membres des Forces françaises de l’intérieur (#FFI) et une centaine de soldats de la 2ème Division Blindée du général #Leclerc. La rue a libéré Paris !

    #rue #resistance #nazisme

  • The Psyche of Fascists

    The experience of the Second World War prompted the in-depth reform of psychiatry, as social factors were included in the explanation of psychic illnesses. It also served as a justification for the psychiatric and political re-education of political opponents—as Ana Antic shows, based on patient files from a Yugoslav institute.


    http://www.booksandideas.net/The-Psyche-of-Fascists.html
    #psychologie #fascisme #livre #histoire #histoire_de_la_psychologie #psychiatrie #Yougoslavie #santé_mentale #rééducation #nazisme #nazis #nazification

  • Norwegian Cruise Line cancel The Rebel Cruise – HOPE not hate
    http://hopenothate.org.uk/2017/08/17/update-norwegian-cruise-line-cancel-rebel-cruise

    Following HOPE not hate’s campaign, Norwegian Cruise Line have contacted us to say that they have decided to cancel Rebel Media’s booking.

    They released the following statement:

    “We recently became aware that one of several affinity groups that booked space on an upcoming sailing was associated with and espoused views that are inconsistent with Norwegian Cruise Line Holdings core values.
    The company has therefore exercised its right to cancel this group’s reservation and provide a full refund. As a matter of policy, the company neither discusses nor discloses the identities of our individual guests or groups.”

    Norwegian Cruise Line’s decision is most welcome and they are to be congratulated for taking this stand against racism, sexism, homophobia and hatred of all kind.

    In the current climate, this is a valuable example that companies have the choice to act responsibly and to refuse to allow their platforms to be vehicles for the normalization and mainstreaming of bigotry.

    HOPE not hate will continue its fight against Rebel Media and anyone who shares their politics of prejudice.

    Read our original blog on The Rebel Cruise below.
    “When they go low, go lower. Mace them back, throw bricks at their head. Let’s destroy them.”

    These are the words of the headline speaker on the upcoming ‘Rebel Cruise’, taking place on a ship owned by one of the world’s largest cruise holiday companies.

    Last week, Rebel Media, the Canadian based far-right ‘alternative media’ platform announced a Caribbean cruise setting off from Miami in November. The week-long trip, taking in Honduras, Belize, and Mexico costs as much as $2,075 for a room with a balcony.

    The Rebel Cruise will take place on the Norwegian Getaway, a ship owned and operated by Norwegian Cruise Line, who describe themselves as having “a 50-year history of breaking the boundaries of traditional cruising”.

    HOPE not hate contacted the company last week to raise our concerns about them allowing Rebel Media to use one of their ships but they have, as yet, refused to act.
    Who is Rebel Media?

    Rebel Media is a Canadian alternative media organisation founded by “counter-jihad” activist Ezra Levant and Brian Lilley in February 2015, and boasts several of the alt-light’s (the part of the alt-right concerned with culture more than race) most recognisable figures as contributors.

    HOPE not hate have written regularly about Rebel Media, including its UK branch which now employs the prominent Islamophobic activist with a long track record of violence and convictions, Stephen Lennon (aka Tommy Robinson). In fact, it is for Rebel Media that Lennon has made the extremely controversial ‘TrollWatch’ series, which involves him storming the offices of newspapers and turning up at the homes of political opponents.

    However, Lennon’s ban from America means he won’t be joining the Rebel Cruise alongside Rebel Media’s most controversial host, Gavin McInnes.

    Links to Charlottesville

    The headline speaker on the Rebel Cruise is Gavin McInnes, known for his extreme online content and as the leader of the alt-right linked “Proud Boys”, set up in 2016 as a fraternal, “Western chauvinist” organisation.

    According to Newsweek Jason Kessler, the organiser of the Unite The Right Charlottesville demonstration, is a “newly sworn in member of the ‘Proud Boys’”.

    #néonazis #extrême-droite #suprémacistes #néonazisme #nazisme

  • Aux Pays-Bas, exhumer les bunkers nazis

    Le sable avait fini par recouvrir les bunkers érigés sur ordre d’Hitler à deux pas des plages de La Haye. Tout comme les souvenirs douloureux qu’ils évoquent. Mais depuis quelques années, ces vestiges en béton armé sont exhumés pour les touristes, et aussi au nom de la mémoire nationale.


    http://www.courrierinternational.com/depeche/aux-pays-bas-exhumer-les-bunkers-nazis.afp.com.20170725.doc.q

    #bunkers #histoire #mémoire #Pays-Bas #WWII #deuxième_guerre_mondiale #nazisme