« Désigner à la vindicte cinq personnes qui seraient anti-flics est un discours hyper-vendeur du point de vue policier. C’est, aussi, clairement, une forme d’intimidation, et la reconnaissance du travail fourni, un travail qui les gêne. » réagit @davduf
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Insultes, violences, velléités de censure : quand certains policiers et élus s’en prennent à la presse
Les intimidations se multiplient contre les journalistes qui filment, photographient ou documentent les violences policières lors des manifestations. Déjà, après Mai 68, des syndicats policiers demandaient de « museler certaines radios insidieuses ».
Une petite musique anti-journalistes se répand de la part de certains élus et organisations syndicales de policiers. Le 7 décembre, Le Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), affilié à la CFE-CGC, a nommément ciblé cinq journalistes comme étant « les principaux acteurs » d’un « combat anti police nationale », les qualifiant d’ « imposteur », de « menteur » ou de « haineux ».