• The Great Abandonment: the extraordinary exodus of India’s migrant labourers | India | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/ng-interactive/2022/nov/23/the-great-abandonment-the-extraordinary-exodus-of-indias-migrant-labour

    In 2020, the Indian prime minister, Narendra Modi, announced one of the harshest Covid lockdowns in the world, causing nearly 200 million migrant labourers to be stranded without wages, food and housing. Many undertook long journeys to return to their home villages, while others, caught in limbo with their families, were forced to wait, living on the street or under flyovers they had once laboured to build. And as workers’ rights eroded, the push for unionisation gathered momentum in the country. Filmed in Mumbai, this documentary reveals the deep divide between those who have and those who do not, while questioning the actions of India’s leader

    ...

    2020 में भारतीय प्रधान मंत्री नरेंद्र मोदी ने दुनिया के सबसे कठोर कोविड लॉकडाउन में से एक की घोषणा की, जिससे लगभग 20 करोड़ प्रवासी मज़दूर, मज़दूरी, भोजन और आवास के बिना फंसे रह गए। कई लोगों ने अपने घर गाँव लौटने के लिए लंबी यात्राएँ कीं, जबकि अन्य, अपने परिवारों के साथ अधर में लटके हुए, सड़क पर या उन फ्लाईओवरों के नीचे रहने के लिए मजबूर हुए, जिन्हें उन्होंने कभी बनाया था। और जैसे-जैसे श्रमिकों के अधिकारों का ह्रास हुआ, देश में मजदूर संघीकरण ज़ोर पकड़ने लगा। मुंबई में फिल्माया गया यह वृत्तचित्र भारत के नेता के कार्यों पर सवाल उठाते हुए, अमीर-गरीब के बीच की खाई को दर्शाता है।

    #Inde #covid #lockdown #film_documentaire

  • La température record enregistrée à New Delhi peut-être due à une « erreur » de capteur Radio Canada - AFP

    Les services météorologiques indiens ont annoncé que la température record enregistrée mercredi dans la capitale New Delhi pourrait être due à un défaut dans l’instrument de mesure.

    La station météo de Mungeshpur, située dans la banlieue de New Delhi, a “signalé une température de 52,9 degrés Celsius, une anomalie par rapport à d’autres stations”, a relevé le Département météorologique indien dans un communiqué.

    “Ceci pourrait être dû à une erreur au niveau du capteur ou à un facteur local”, a-t-il poursuivi, soulignant qu’il examinait “les données et les capteurs”.


    Cet organisme a expliqué qu’il gérait cinq sites majeurs de surveillance météorologique et 15 stations météorologiques automatiques, dont celle de Mungeshpur, effectuant des relevés de températures et de précipitations dans toute la capitale, qui compte plus de 30 millions d’habitants.

    Hormis celui de Mungeshpur, ces sites ont enregistré mercredi une température maximale à New Delhi qui “variait entre 45,2 °C et 49,1 °C”, a signalé le Département météorologique.

    Mardi, deux stations de la ville, celles de Mungeshpur et de Narela, ont fait état d’une température de 49,9 degrés Celsius.

    On ignore si ce chiffre est également remis en question.
    “La température dans les zones urbaines varie d’un endroit à l’autre”, ont insisté mercredi les services météorologiques, disant que ces variations pourraient être dues à des facteurs tels que la proximité de plans d’eau, de parcs ou d’une grande densité de logements.

    En 2022, la température à New Delhi a atteint un pic de 49,2 °C.
    . . . . . .

    #Climat #it_has_begun #collapsologie #fin_du_monde #températures #thermomètres #capteurs #Inde #New_Delhi

    Suite et Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2076416/record-temperature-inde-new-delhi

  • En Libye, Benghazi, nouveau hub de la migration clandestine vers les Etats-Unis
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/05/31/en-libye-benghazi-nouveau-hub-de-la-migration-clandestine-vers-les-etats-uni

    En Libye, Benghazi, nouveau hub de la migration clandestine vers les Etats-Unis
    Par Nissim Gasteli (Tunis, correspondance)
    Le 18 mai, peu après minuit, un Boeing 777 de la compagnie aérienne libyenne Ghadames Air décolle de l’aéroport Benina à Benghazi, la plus grande ville de l’est de la Libye, pour atterrir quatorze heures plus tard sur l’aéroport de Managua, au Nicaragua. Selon la chaîne de télévision nicaraguayenne 100 % Noticias, 367 passagers de nationalité indienne se trouvaient à son bord. Le 23 mai, une autre rotation a eu lieu à bord du même appareil avec 298 Indiens. Tous avaient l’intention de rallier ensuite les Etats-Unis.
    Plus tôt, le 28 février et le 14 mars, deux vols similaires avaient été opérés depuis la capitale libyenne, Tripoli, sans que des informations sur la nationalité des passagers soient divulguées. Contactés, ni le ministère nicaraguayen des affaires étrangères ni les autorités aéroportuaires du pays n’ont répondu aux sollicitations du Monde sur ce qui apparaît comme l’ouverture d’une nouvelle route clandestine vers la frontière américaine. Aucune confirmation officielle de ces vols inédits n’a été donnée, mais l’aéroport international Augusto C. Sandino à Managua est aujourd’hui reconnu comme un important point de transit pour les candidats à l’immigration vers les Etats-Unis. En décembre 2023, un avion avec à son bord plus de 300 Indiens avait déjà été immobilisé à l’aéroport de Paris-Vatry (Marne) pour « soupçons de traite d’êtres humains » alors qu’il effectuait une escale technique entre Dubaï et la capitale nicaraguayenne.
    Depuis 2021, « le Nicaragua a ouvert ses frontières aux ressortissants de pays politiquement difficiles, leur permettant de venir sans visa », moyennant un paiement à l’arrivée, explique Manuel Orozco, expert en migration au sein du Dialogue interaméricain, un centre de réflexion basé à Washington. Selon les données qu’il a collectées, 1 145 vols charters ont atterri à Managua depuis mai 2023, provenant principalement d’Amérique latine, mais aussi de Casablanca, au Maroc, et récemment de Benghazi.
    Le régime de Daniel Ortega, président « anti-impérialiste » du Nicaragua, tire profit de ces arrivées d’un point de vue à la fois politique – en accroissant les problèmes à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, qui ont placé Managua sous sanctions depuis 2021 – et économique. M. Orozco estime à environ 30 millions de dollars les recettes générées par les pénalités de visa que Managua impose aux migrants clandestins, sans compter tous les revenus liés à leur transit dans le pays (transport, hébergement…).
    Avec cette nouvelle route, le Nicaragua opère une jonction avec la Libye, l’un des principaux points de passage de la migration africaine vers l’Europe. Cette filière a émergé comme une alternative aux routes passant par la Turquie, verrouillées à partir de 2016 et la signature d’un accord entre Bruxelles et Ankara. Les exilés venus d’Asie, qui arrivent majoritairement par voie aérienne, se sont reportés sur les aéroports libyens, devenus des hubs pour les réseaux de passeurs.La compagnie syrienne Cham Wings, célèbre pour ses activités illicites comme le trafic de mercenaires, de stupéfiants et d’armes, qui lui ont valu d’être sanctionnée par l’Union européenne (UE), a ajouté le transport de migrants à ses spécialités. Elle vend aux candidats à l’exil un package à 1 200 dollars (environ 1 110 euros), selon une enquête du site d’information Al-Araby Al-Jadid, qui comprend le vol depuis Damas ou Beyrouth et l’autorisation de sécurité, document indispensable pour entrer dans les zones contrôlées par le gouvernement de l’Est libyen. Cham Wings Airlines propose aussi des connexions depuis les pays du Golfe.
    Quelques heures avant le décollage du vol du 18 mai pour Managua, un appareil de Cham Wings, un Airbus A320 d’une capacité de 150 à 180 passagers, s’est posé à l’aéroport de Benina en provenance de Damas. Il avait précédemment opéré un vol entre les Emirats arabes unis et l’Amérique centrale. Les mêmes mouvements se sont répétés le 23 mai. En février et en mars, avant de s’envoler pour le Nicaragua, le Boeing 777 de Ghadames Air a réalisé deux allers-retours vers l’aéroport de Tachkent, en Ouzbékistan. Acquis fin 2023, cet appareil d’une capacité de 400 passagers n’a été utilisé qu’à ces occasions, d’après les sites de suivi du transport aérien.
    « Emmener des migrants depuis l’Ouzbékistan ou encore l’Inde et leur promettre qu’ils vont arriver dans le sud des Etats-Unis, en traversant plusieurs pays et continents de manière irrégulière, ne peut se faire que grâce à des réseaux criminels transnationaux et la complicité de certains Etats », analyse Jalel Harchaoui, chercheur associé au Royal United Services Institute for Defence and Security Studies. L’utilisation de l’aéroport de Benghazi pour de tels vols se fait, sans aucun doute, avec l’assentiment du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est de la Libye. L’Armée nationale libyenne (ANL) qu’il commande assure la sécurité des lieux et garde un œil sur les arrivées et départs de passagers, comme a pu le constater Le Monde en septembre.
    Outre ses activités civiles, cet aéroport international sert de base pour l’ANL de M. Haftar, qui est accusé depuis plusieurs mois de favoriser la migration vers l’Europe, tant pour des raisons économiques que comme levier de négociations avec l’UE. « Les dirigeants européens sont d’autant plus prêts à venir honorer et, de fait, reconnaître le clan Haftar que le nord de la Cyrénaïque est devenu une plaque tournante de la migration », relève M. Harchaoui.
    Mais, en laissant transiter des migrants vers l’Amérique, M. Haftar prend le risque de compliquer davantage ses relations avec les Etats-Unis. Washington s’inquiète déjà de la présence croissante de la Russie et de son Africa Corps – le nouveau label des milices du Groupe Wagner – dans les zones contrôlées par l’ANL. Au cours des derniers mois, l’envoi de matériel par Moscou, via le port syrien de Tartous, s’est multiplié. Début mai, un porte-parole du département d’Etat expliquait au Monde être « préoccupé par les activités de Wagner soutenues par la Russie sur le continent, qui alimentent les conflits et favorisent la migration irrégulière ».
    Dans le contexte de la campagne électorale aux Etats-Unis, en vue de la présidentielle de novembre, la question migratoire est devenue un sujet de crispation. Ces vols « vont faire réagir » à Washington, prédit Jalel Harchaoui. L’administration américaine a en effet multiplié les actions pour combattre les arrivées de migrants du monde entier à sa frontière sud. Elle a notamment sollicité de la part des pays de transit l’imposition de visas aux ressortissants de pays identifiés comme pourvoyeurs de migrants et déployé un arsenal de pressions et de sanctions contre les compagnies aériennes et les prestataires de services qui facilitent les vols charters. « Je pense que la Libye était le point de départ cette fois-ci, tout comme le Maroc avant… C’est une façon de provoquer les Etats-Unis et de voir jusqu’à quel point ils tolèrent le Nicaragua », conclut Manuel Orozco.

    #Covid-19#migrant#migration#libye#etatsunis#nicaragua#migrationirreguliere#ouzbekistan#inde#turquie#routemigratoire#visas#transit#sante#maroc

  • La #Retirada, l’#exil républicain espagnol

    Les réfugiés de la guerre d’Espagne dans les #archives du ministère de l’Intérieur (1939-1940)

    Description du projet

    Entre 1936 et 1939, pendant la #guerre_civile en #Espagne, des centaines de milliers de réfugiés fuyant les combats et les bombardements traversent les #Pyrénées et viennent chercher l’asile en #France. En février 1939, lors de la défaite du camp républicain, près d’un demi-million d’Espagnols viennent trouver refuge dans l’hexagone et en Algérie. A leur arrivée, ils sont d’abord concentrés dans des camps d’internement dans le Sud-Ouest de la France avant d’être progressivement répartis sur le territoire.

    Le ministère de l’Intérieur est alors responsable du dénombrement et de l’encadrement de ces très nombreux réfugiés espagnols. Pour ce faire, les préfets ont la charge de faire appliquer trois textes réglementaires dans tous les départements :

    - La circulaire du ministre de l’Intérieur en date du 6 février 1939 ordonnant aux préfets de recenser précisément, à l’aide de listes nominatives et de notices individuelles, les réfugiés espagnols présents dans leur département.
    - La circulaire du ministre de l’Intérieur en date du 10 août 1939 autorisant l’emploi dans l’agriculture ou l’industrie des réfugiés espagnols détenus dans des camps d’internement. Pour chaque réfugié ayant obtenu un contrat de travail, les préfets doivent établir une notice individuelle.
    - Le décret-loi du 12 avril 1939 prévoyant l’utilisation militaire des étrangers apatrides et des étrangers bénéficiaires du droit d’asile. Les étrangers relevant de ces catégories sont ensuite présentés à une commission de révision qui décide de leur affectation afin qu’ils effectuent un temps de prestation au service de l’armée française au sein d’une compagnie de travailleurs étrangers (CTE).

    Ces trois textes ont pour conséquence le fichage, dans tous les départements français, des réfugiés de la guerre d’Espagne, parmi lesquels d’anciens membres des Brigades internationales. Des notices individuelles de réfugiés et d’étrangers apatrides provenant d’autres pays (Pologne, Autriche, Sarre…) se trouvent aussi mélangées aux notices individuelles des réfugiés venus d’Espagne.

    Le projet d’#indexation de ces notices individuelles sur la plateforme Girophares se déroulera en trois temps. Elles seront successivement proposées à l’indexation dans l’ordre suivant :

    1. Les notices individuelles de membres des compagnies de travailleurs étrangers (environ 1300 vues)
    2. Les notices individuelles de réfugiés embauchés dans l’agriculture ou l’industrie (environ 5700 vues)
    3. Les notices individuelles de recensement des réfugiés espagnols dans les départements en février 1939 (environ 15 000 vues)

    Il est à noter que les notices proposées ici à l’indexation ne constituent pas un ensemble exhaustif. Il s’agit des notices conservées par les Archives nationales, qui ne conservent pas une collection complète de ces documents. Des notices individuelles complémentaires sont conservées dans d’autres services d’archives (archives départementales et municipales, Service historique de la Défense, archives de la Préfecture de police de Paris…).

    Enfin, vous remarquerez peut-être, lors de l’indexation, la présence de documents en cyrillique. Ces archives à l’histoire particulière font partie de ce que l’on appelle communément les « #fonds_de_Moscou ». Après la défaite de la France en 1940, les documents courants et les archives de plusieurs personnalités et administrations françaises, parmi lesquelles des archives du ministère de l’Intérieur, furent saisies par les Allemands. En 1945, à la faveur de leur avancée, les Soviétiques mirent la main sur ces archives et les conservèrent à Moscou où elles furent traitées et inventoriées aux Archives spéciales centrales d’État. Elles furent restituées à la France seulement après la chute de l’Union soviétique, et pour la partie relevant du ministère de l’Intérieur, intégrèrent les fonds des Archives nationales en 1994 et en 2001. Pour aller plus loin au sujet du fonds de Moscou, voir Sophie Cœuré, La mémoire spoliée. Les archives des Français, butin de guerre nazi puis soviétique, éditions Payot & Rivages, Paris, 2007.

    https://girophares.archives-nationales.culture.gouv.fr/la-retirada-lexil-republicain-espagnol

  • Comment être pris en compte ?
    https://laviedesidees.fr/Comment-etre-pris-en-compte

    Invisibles aux yeux des pouvoirs publics, les migrants pauvres luttent pour accéder à des conditions de vie décentes dans les métropoles urbaines. Sanjeev Routray analyse leurs quêtes de #reconnaissance, une démarche qu’il qualifie de « citoyenneté numérique ».

    #International #statistiques #pauvreté #Inde #migration
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/2020523_compter.pdf

  • Manifestations pro-palestiniennes sur les campus : La « boîte à outils » de la droite américaine reflète celle de l’Inde

    Le concert de propagande autoritaire contre les manifestations démocratiques devrait tous nous inquiéter.

    Lorsque Greta Thunberg, une étudiante militante contre le changement climatique, a tweeté une « boîte à outils » comprenant des ressources pour soutenir les agriculteurs et les agricultrices indien·nes qui protestent, le régime Modi a immédiatement allégué une conspiration internationale et a même arrêté des militant·es de la lutte contre le changement climatique en Inde. Il a affirmé que les agriculteurs/agricultrices et leurs partisan·es utilisaient la « boîte à outils » préparée par leurs agents étrangers pour déstabiliser le gouvernement Modi. Thunberg, cependant, ne faisait que partager des documents, sur une plateforme ouverte, qui pourraient aider les personnes en dehors de l’Inde à comprendre les problèmes soulevés par les agriculteurs et les agricultrices indien·nes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/23/manifestations-pro-palestiniennes-sur-les-camp

    #international #usa #inde #palestine #extremedroite

  • Le Mahabharata de C. Rajagopalachari
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/List_of_works_by_C._Rajagopalachari

    Pourquoi les mythes fondateurs des nations sont-ils toujours aussi violents ?

    C’est comme l_’Anneau des Nibelungen_ que certains extrémistes prennent pour le mythe national allemand.
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/L%27Anneau_des_Nibelungen

    Le Mahabharata en bref

    A long time ago, two families were to inherit a vast kingdom known as the Kuru Empire. The five sons of Pandu, called the Pandavas, were brave warriors, each of them born with divine blood running through their veins. They were virtuous, examples of humanity at its peak. They were endowed with wisdom, patience, strength, knowledge and compassion. Their cousins, the hundred sons of Dhritarashtra, were called the Kauravas. The Kauravas were greedy, always hankering after more wealth. Since neither Pandu nor Dhritarashtra were suited to reign over the kingdom, the throne had to be equally divided between these two families. However, the Kauravas cheated the Pandavas out of their share and drove them into a long exile. They constantly try to kill them throughout their exile, but the Pandavas persist. At long last, they return to claim their rightful inheritance, but the Kauravas are not ready to part with even a portion of the kingdom. With the stage set, the Pandavas and the Kauravas meet in an epic battle on a field which had already been washed several times over with the blood of warriors. On Kurukshetra, they would fight a mighty war which would leave both sides crippled. And on this battlefield, the Blue God, Krishna, explains the righteous duty the Pandavas have to fulfill by exterminating their vile cousins. This is a story of love, avarice, wisdom, patience and respect for one’s fellow man. Every known moral lies hidden in the Mahabharata, and it is for this reason that it is considered one of the greatest stories ever composed.

    Hinduva
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hindutva

    Vue par de la persoective des protagonistes du Mahabharata la religion hindoue est effrayante et l’idéologie Hindutva lui correspond mieux que le blabla qu’on nous fait avaler à propos du grand pacifiste Ghandi.

    Selon la philosophe scientifique indienne Meera Nanda, résumée par Alan Sokal, l’Hindutva propage un message relevant des pseudosciences. Plusieurs de ses théoriciens rejettent la prétention occidentale à une raison scientifique universelle considérée comme un « rejeton posthume du colonialisme », voire une forme de violence envers les autres cultures. Ils voient dans les textes sacrés hindous comme le Rig-Veda l’expression de connaissances très avancées en physique des particules, en cosmologie, en biologie et mathématiques : ainsi, la mention dans un hymne d’une « forme à dix doigts » voudrait dire que l’univers a dix dimensions, comme dans la théorie physique des supercordes. En 2001, sous le gouvernement du BJP, les nationalistes hindous ont obtenu la création dans les universités indiennes de cursus d’astrologie védique, de karmakāṇḍa (rituel hindouiste), de vastu shastra (architecture sacrée), de yoga et de « mathématiques védiques ». Ils font réécrire les manuels d’histoire pour effacer les contributions des savants musulmans et autres non-hindous. Cette politique suscite des protestations chez les scientifiques indiens eux-mêmes. Un des promoteurs de cette politique pseudoscientifique est Narendra Modi, premier ministre du Gujarat en 1999 : selon lui, les anciens brahmanes connaissaient l’arme nucléaire et la télévision et c’est seulement leur sagesse qui leur interdisait d’en faire un plus grand usage. Il a d’abord fait appliquer cette doctrine dans le système d’enseignement de son État ; il l’étend à toute l’Inde lorsqu’il arrive au pouvoir comme Premier ministre en 2014, tout en écartant des programmes tout ce qui se rattache au monde musulman ou à des formes plus éclairées de l’hindouisme. 1 600 scientifiques indiens ont signé une pétition contre ce qu’ils appellent la « Modi-fication » de l’enseignement. La dynastie musulmane des Moghols, l’assassinat du Mahatma Gandhi, le changement climatique et, en 2023, la théorie de l’évolution de Darwin ont ainsi été rayés des programmes scolaires.

    Tout cela est assez incroyable vu le statut de pays de puissance informatique, pharmaceutique et spatiale. Il faudrait se rappeller que sous les nazis aussi la recherce scientifique avancée faisait bon ménage avec l’idéologie farfelue du « Ahnenerbe » de Heinrich Himmler.

    #religion #hindouisme #Inde #hindutva #fascisme #nazis

  • Le mérite à l’épreuve du comparatisme
    https://laviedesidees.fr/Khanna-Szonyi-Making-Meritocracy

    22 auteurs proposent un décentrement bienvenu des notions de #mérite et de méritocratie en étudiant les cas de la #Chine et de l’Inde. Mais la comparaison quasi-explicite avec les États-Unis, qui sous-tend les études réunies dans ce livre, met en question la démarche comparative.

    #International #Inde
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240509_merite.pdf

  • The Great Indian Rape-Trick I - Arundhati Roy on Shekhar Kapur’s Bandit Queen
    https://web.archive.org/web/20160414182145/http://www.sawnet.org/books/writing/roy_bq1.html

    Détail significatif dans cet article d’il y a trent ans : parmi les nombreux éléments importants de la vie de la rebelle omis dans le film Bandit Queen se trouve le fait que les médecins lui ont enlevé l’uterus pour l’empêcher de, dans leurs mots, pondre d’autres rebelles de son genre.

    Le film en soi n’a pas d’importance sauf peut-être pour les collectionneurs de rape and revenge movies .

    A.R. recommende implicitement un livre qui contient des témoignages de Phoolan Devi : Mala Sen, India’s Bandit Queen : The True Story of Phoolan Devi

    22.8.1994 At the premiere screening of Bandit Queen in Delhi, Shekhar Kapur introduced the film with these words: “I had a choice between Truth and Aesthetics. I chose Truth, because Truth is Pure.”

    To insist that the film tells the Truth is of the utmost commercial (and critical) importance to him. Again and again, we are assured, in interviews, in reviews, and eventually in writing on the screen before the film begins. “This is a True Story.”

    If it weren’t the “Truth”, what would redeem it from being just a classy version of your run-of-the-mill Rape n’ Retribution theme that our film industry churns out every now and then? What would save it from the familiar accusation that it doesn’t show India in a Proper Light? Exactly Nothing.
    It’s the “Truth” that saves it. Every time. It dives about like Superman with a swiss knife - and snatches the film straight from the jaws of unsavoury ignominy. It has bought headlines. Blunted argument. Drowned criticism.

    If you say you found the film distasteful, you’re told - Well that’s what truth is - distasteful. Manipulative? That’s Life - manipulative.
    Go on. Now you try.
    Try...Exploitative. Or.. Gross. Try Gross.

    It’s a little like having a dialogue with the backs of trucks.
    God is Love.
    Life is Hard.
    Truth is Pure.
    Sound Horn.

    Whether or not it is the Truth is no longer relevant. The point is that it will, ( if it hasn’t already) - become the Truth.

    Phoolan Devi the woman has ceased to be important. (Yes of course she exists. She has eyes, ears, limbs hair etc. Even an address now) But she is suffering from a case of Legenditis. She’s only a version of herself. There are other versions of her that are jostling for attention. Particularly Shekhar Kapur’s “Truthful” one, which we are currently being bludgeoned into believing.

    “... it has the kind of story, which, if it were a piece of fiction, would be difficult to credit. In fact, it is the true story of Phoolan Devi, the Indian child bride...”
    Derek Malcolm writes in The Guardian.

    But is it? The True Story? How does one decide? Who decides?

    Shekhar Kapur says that the film is based on Mala Sen’s book - India’s Bandit Queen: The True Story of Phoolan Devi. The book reconstructs the story, using interviews, newspaper reports, meetings with Phoolan Devi and extracts from Phoolan’s written account, smuggled out of prison by her visitors, a few pages at a time.

    Sometimes various versions of the same event - versions that totally conflict with each other i.e: Phoolan’s version, a journalist’s version, or an eye- witnesses version - are all presented to the reader in the book. What emerges is a complex, intelligent and human book. Full of ambiguity, full of concern, full curiosity about who this woman called Phoolan Devi really is.

    Shekhar Kapur wasn’t curious.

    He has openly admitted that he didn`t feel that he needed to meet Phoolan. His producer Bobby Bedi supports this decision “Shekhar would have met her if he had felt a need to do so.” (Sunday Observer August 20th [1994]).

    It didn’t matter to Shekhar Kapur who Phoolan Devi really was. What kind of person she was. She was a woman, wasn’t she? She was raped wasn’t she? So what did that make her? A Raped Woman! You’ve seen one, you’ve seen ’em all.
    He was in business.
    What the hell would he need to meet her for?

    Did he not stop to think that there must have been something very special about her? That if this was the normal career graph if a low-caste village woman that was raped, our landscapes would be teeming with female gangsters?

    If there is another biographer any where in the world who has not done a living subject the courtesy of meeting her even once - will you please stand up and say your name? And having done that, will you (and your work) kindly take a running jump?

    What does Shekhar Kapur mean when he says the film is based on Mala Sen’s book? How has he decided which version of which event is “True” ? On what basis has he made these choices?
    There’s a sort of loutish arrogance at work here. A dunce’s courage. Unafraid of what it doesn’t know.
    What he has done is to rampage through the book picking up what suits him, ignoring and even altering what doesn’t.

    I am not suggesting that a film should include every fact that’s in the book.
    I am suggesting that if you take a long hard look at the choices he has made - at his inclusions, his omissions and his blatant alterations, a truly dreadful pattern emerges.
    Phoolan Devi (in the film version), has been kept on a tight leash. Each time she strays towards the shadowy marshlands that lie between Victimhood and Brutishness, she has been reined in. Brought to heel.
    It is of consummate importance to the Emotional Graph of the film, that you never, ever, stop pitying her. That she never threatens the Power Balance.
    I would have thought that this was anathema to the whole point of the Phoolan Devi story. That it went way beyond the You-Rape-Me: I’ll-Kill- You equation. That the whole point of it was that she got a little out of control. That the Brutalized became the Brute.
    The film wants no part of this. Because of what it would do to the Emotional Graph. To understand this, you must try and put Rape into its correct perspective. The Rape of a nice Woman (saucy, headstrong, foul-mouthed perhaps, but basicaly moral, sexually moral) - is one thing. The rape of a nasty/perceived-to-be-immoral womall, is quite another. It wouldn’t be quite so bad. You wouldn’t feel quite so sorry. Perhaps you wouldn’t feel sorry at all.

    Any policeman will tell you that.
    Whenever the police are accused of custodial rape, they immediately set to work. Not to prove that she wasn’t raped. But to prove that she wasn’t nice. To prove that she was a loose woman A prostitute. A divorcee. Or an Elopee - ie: She asked for it.
    Same difference.

    Bandit Queen -the film, does not make a case against Rape. It makes its case against the Rape of nice (read moral), women. (Never mind the rest of us that aren’t “nice”) .

    [??The film is consistently??] it’s on the lookout, like a worried hen - saving Phoolan Devi from herself. Meanwhile we, the audience, are herded along, like so much trusting cattle. We cannot argue, (because Truth is Pure. And you can’t mess With that).

    Every time the Director has been faced with something that could disrupt the simple, pre- fabricated calculations uf his cloying morality play, it has been tampered with and forced to fit.
    I’m not accusing him of having planned this.
    I believe that it comes from a vision that has been distorted by his own middle-class outrage, which he has then turned on his audience like a fire-fighter’s hose.

    According to Shekhar Kapur’s film, every landmark - every decison, every turning-point in Phoolan Devi’s life, starting with how she became a dacoit in the first place, has to do with having been raped, or avenging rape.
    He has just blundered through her life like a Rape-diviner
    You cannot but sense his horrified fascination at the havoc that a wee willie can wreak. It’s a sort of reversed male self absorption.
    Rape is the main dish. Caste is the sauce that it swims in.

    The film opens with a pre-credit sequence of Phoolan Devi the child being married off to an older man who takes her away to his village where he rapes her, and she eventually runs away. We see her next as a young girl being sexually abused bv Thakur louts in her village . When she protests, she is publicly humiliated, externed from the village, and when she returns to the village, ends up in prison. Here too she is raped and beaten, and eventually released on bail. Soon after her release, she is carried away bv dacoits. She has in effect become a criminal who has jumped bail. And so has little choice but to embark on a life in the ravines.
    He has the caste-business and the rape-business neatly intertwined to kick-start that “swift, dense, dramatic narrative” (Sunil Sethi, Pioneer August 14th [1994])

    Mala’s book tells a different story.
    Phoolan Devi stages her first protest against injustice at the age of ten. Before she is married off. In fact it’s the reason that she’s married off so early. To keep her out of trouble.
    She didn’t need to be raped to protest. Some of us don’t.
    She had heard from her mother, the story of how her father’s brusher Biharilal and his son Maiyadeen falsified the land records and drove her father and musher out of the family house, forcing them to live in a little hut on the outskirts of the village.
    The angry little girl accompanied by a frightened older sister marches into her uncle’s hora field where the two of them hang around with a combative air, munching hora nuts and plucking flowers (combatively). Their cousin Maiyadeen, a young man in his twenties, orders the children off his premises. Phoolan refuses to move. Instead this remarkable child taunts him, and questions his claim to the land. She was special.
    She is beaten unconscious with a brick.

    Phoolan Devi’s first war, like almost every dacoit’s first war, was fought for territory. It was the classic beginning of the journey into dacoitdom.
    But does it have rape in it?
    Nope.
    Caste-violence?
    Nope.
    So is it worth including in the film?
    Nope.

    According to the book, her second protest too, has to do with territory. And it is this (not the sexual harassment bv the village louts, though that happens too), that lands Phoolan Devi in jail and enters her name in the police records.
    Maiyadeen, the book says, was enraged because the property dispute (thanks to Phoolan’s pleas to the village panchayat) had been re-opened and transferred to the Allahabad High Court.
    As revenge he destroys Devideen’s (Phoolan’s father) crop, and is in the process of hacking down their Neem tree when Phoolan intervenes and throws a stone at him. She is attacked, trussed up, and handed to the police.
    Soon after she’s released on bail, she is kidnapped by dacoits. This too, according to Phoolan’s version ( upto, this point, there is no other version), is engineered by Maiyadeen as a ruse to get her out of his hair.
    Maiyadeen does not figure in the film.

    Already some pretty big decisions have been made. What stays, what goes. What is high-lighted, what isn’t.
    Life is Rape. The rest is jus’ details.

    We then see Phoolan in the ravines, being repeatedly raped by Babu Singh Gujar, the Thakur leader of the gang she has been kidnapped by. Vikram Mallah, the second-in-command is disgusted by his behaviour and puts a bullet through him. According to the book the killing happens as a drunken Babu Gujar is threatening to assault Phoolan. In the film he’s actually at it, lying on top of her, his naked bottoms jerking. As he breathes his last, Phoolan blinks the blood out of her eyes and looks long into the eyes of her redeemer. Just so that we get the point.

    After this we are treated to a sequence of After-rape-romance. The touching bits about the first stirrings of sexual desire in a much-raped woman. The way it works in the film is If-you- touch-me-I’ll-slap-you-but-I-really-do-want-to-touch-you.
    It’s choreographed like a dusty dance in which they rub against each other, but whenever he touches her she swats his hand away, but nevertheless quivers with desire. It is such a crude, obvious, doltish depiction of conflict in a woman who is attracted to a man, but associates sex with humiliation. It’s not in the book, so I’m not sure whose version Shekhar has used. From the looks of it, probably Donald Duck’s.

    Vikram Mallah and Phoolan Devi become lovers. While the book and the film agree that he was her one true love, the book does not suggest that he was her only lover.

    The film does. She has to be portrayed as a One Man Woman. Otherwise who’s going to pity her? So it’s virtue or bust. One lover (a distant cousin) is eliminated completely. The other (Man Singh), is portrayed as what used to be known in college as a Rakhi-brother.

    From all accounts, Vikram Mallah seems to have been the midwife of Phoolan’s birth into dacoitdom.
    He supervises her first act of retribution against her husband Puttilal.
    The film shows him bound and gagged, being beaten by Phoolan Devi with the butt of her gun, whimpering and crying with remembered rage.

    At having been raped. In the Retribution bits, she is allowed a little latitude. Otherwise, (as we shall see) none at all.

    But there’s a sly omission here. According to the book, according to Phoolan Devi herself, there were two victims that day. Not one.
    The second one was a woman. Vidya, Puttilal’s second wife.
    The film hasn’t told us about a second experience Phoolan has with Puttilal. The time that Maiyadeen forced her to return to Puttilal. Phoolan arrived at her husband’s house to find that he had taken a second wife. Vidya harassed and humiliated Phoolan and eventually forced Puttilal to send her away.
    Her humiliation at Vidya’s hands is more recent in Phoolan’s memory.
    Phoolan, in her written version says she wanted to kill them both and leave a note saying that this will be the fate of any man who takes two wives. Later she changed her mind and decided to leave them alive to tell the tale. She beat them both. And broke Puttilal’s hands and legs.

    But what nice woman would do that?
    Beat up another woman?
    How would you feel sorry for someone like that?

    So, in the film, Vidya is dumped.

    Phoolan’s affair with Vikram Mallah ends tragically when he is shot.
    She is captured bv his Thakur killers, gagged, bound, and transported to Behmai. The stage is set for what has come to be referred to as the “centerpiece” of the film. The gang-rape.
    It is the scene by which the film is judged.
    Not surprisingly, Phoolan herself is reticent about what happened. All she says is un logo ne mejhse bahut mazaak ki.
    She mentions being beaten, humliliated and paraded from village to village. She mentions another woman dacoit Kusuma — who disliked her, and taunted and abused her. (Of course there’s no sign of her in the film. It would only serve to confuse the Woman-as-victim moral arithmetic.)

    Since Phoolan isn’t forthcoming, it is the vivid (vicarious) account in Esquire by an American, journalist, Jon Bradshaw that has been enlisted to structure this scene.

    “... Phoolan screamed, striking out at him, but he was too strong. Holding her down, the stranger raped her. They came in one by one after that. Tall, silent Thakur men — and raped her until Phoolan lost consciousness. For the next three weeks Phoolan was raped several times a night, and she submitted silently turning her face to the wall... she lost all sense of time... a loud voice summoned her outside. Sri Ram ordered Phoolan to fetch water from the well. When she refused, he ripped off her clothes and kicked her savagely...at last she limped to the well while her tormentors laughed and spat at her. The naked girl was dragged back to the hut and raped again.”

    Whatever Shekhar Kapur’s other failings are, never let it be said that he wasn’t a trier. He did his bit too. He (Pioneer Aug 14th, India Today August 21st [1994])locked himself up in a room - the door opening and closing as one man after another strode in - imagining himself being sodomized!!! After this feat of inter-sexual empathy, he arrives at some radical, definitive conclusions. “There is no pain in a gang-rape, no physical pain after a while,” he assures us “It is about something as dirty as the abject humiliation of a human being and the complete domination of its soul.”
    Thanks baby. I would never have guessed.
    It’s hard to match the self-righteousness of a film-maker with a cause. Harder when the film- maker is a man and the cause is rape.
    And when it’s the gang-rape of a low-caste woman by high-caste men .. don’t even try it. Go with the feeling.

    We see a lot of Phoolan’s face, in tight close-up, contorted into a grimace of fear and pain as she is raped and mauled and buggered. The overwhelming consensus in the press has been that the rape was brilliantly staged and chilling.

    That it wasn’t exploitative.
    Now what does that mean? Should we be grateful to Shekhar Kapur for not showing us the condition of her breasts and genitals? Or theirs? That he leaves so much to our imagination?
    That he gave us a tasteful rape?
    But I thought the whole point of this wonderful film was its no-holds-barred brutality? So why stop now? Why the sudden coyness?
    I’ll tell you why. Because it’s all about regulating the Rape-meter. Adjusting it enough to make us a little preen-at-the-gills. Skip dinner perhaps . But not miss work.
    It’s us, We-the-Audience, stuck in our voyeuristic middle-class lives who really make the decisions about how much or how little rape/violence we can take/will applaud, and therefore, are given.
    It isn’t about the story. (There are ways and ways of telling a story) It isn’t about the Truth. (There are ways around that too. Right?) It isn’t about what Really Happened. It’s none of that high falutin’ stuff.
    It’s good old Us. We make the decisions about how much we would like to see. And when the mixture’s right, it thrills us,. And we purr with approbation.

    It’s a class thing. If the controls are turned up too high, the hordes will get excited and arrive. To watch the centrepiece. They might even whistle. They won’t bother to cloak their eagerness in concern like we do.
    This way, it’s fine, It’s just Us and our Imagination.
    But hey, I have news for you - the hordes have heard and are on their way. They’ll even pay to watch. It’ll make money, the centrepiece. It’s hot stuff

    How does one grade film-rapes on a scale from Exploitative to Non-exploitative?
    Does it depend on how much skin we see? Or is it a more complex formula that juggles exposed skin, genitalia, and bare breasts?
    Exploitative I’d say, is when the whole point of the exercise is to stand on high moral ground, and inform us, (as if we didn’t know), that rape is about abject humiliation.
    And, as in the case of this film, when it exploits exploitation. Phoolan has said (Pioneer, August 15 [1994]) that she thinks they’re no better shall the men who raped her. This producer/director duo.

    And they’ve done it without dirtying their hands. What was that again? The complete domination of the soul? I guess you don’t need hands to hold souls down.

    After the centrepiece, the film rushes through to its conclusion.
    Phoolan manages to escape from her captors and arrives at a cousin’s house, where she recuperates and then eventually teams up with Man Singh who later becomes her lover, (though of course the film won’t admit it).
    On one foray into a village with her new gang, (one of the only times we see her indulging in some non-rape-related banditry), we see her wandering through a village in a daze, with flaring nostrils, while the men loot and plunder. She isn’t even scared when the police arrive. Before she leaves she smashes a glass case, picks out a pair of silver anklets and gives it to a little girl.
    Sweet.

    When Phoolan and her gang, arrive in Behmai for the denouement, everybody flees indoors except for a baby that is for some reason, left by the well, The gang fans out and gathers the Thakurs who have been marked for death. Suddenly the colour seeps out of the film and everything becomes bleached and dream sequency. It all turns very conceptual. No brutal close-ups. No bestiality.
    A girl’s gotta do what a girl’s gotta do.
    The twenty-two men are shot The baby wallows around in rivers of blood. Then colour leaches back into the film.

    And with that, according to the film, she’s more or less through with her business. The film certainly, is more or less through with her. Because there’s no more rape. No more retribution.

    According to the book, it is really only after the Behmai massacre that Phoolan Devi grows to fit her legend. There’s a price on her head, people are baying for her blood, the gang splinters. Many of them are shot by the police. Ministers and Chief-ministers are in a flap. The police are in a panic . Dacoits are being shot down in fake encounters and their bodies are publicly displayed like game. Phoolan is hunted like an animal. But ironically, it is now, for the first time that she is in control of her life. She becomes a leader of men. Man Singh becomes her lover, but on her terms. She makes decisions. She confounds the police. She evades every trap they set for her./ She plays daring little games with them. She undermines the credibility of the entire UP police force. And all this time, the police don’t even know what she really looks like.
    Even when the famous Malkhan Singh surrenders, Phoolan doesn’t.

    This goes on for two whole years. When she finally does decide to surrender, it is after several meetings with a persuasive policeman called Rajendra Chaturvedi, the SP of Bhind, with whom she negotiates the terms of her surrender to the government of Madhya Pradesh.

    Is the film interested in any of this?
    Go on. Take a wild guess.

    In the film, we see her and Man Singh on the run, tired, starved and out of bullets. Man Singh seems concerned, practical and stoical.
    Phoolan is crying and asking for her mother!!!

    The next thing we know is that we’re at surrender. As she gives up her gun, she looks at Man Singh and he gives her an approving nod.
    Good Girl! Clever girl!
    God Clever Girl

    Phoolan Devi spent three-and-a-half years in the ravines. She was wanted on 48 counts of major crime, 22 murder, the rest kidnaps-for-ransom and looting.
    Even simple mathematics tells me that we’ve been told just half the story.
    But the cool word for Half-truth is Greater-truth.
    Other signs of circular logic are beginning to surface.
    Such as: Life is Art
    Art is not Real

    How about changing the title of the film to: Phoolan Devi’s Rape and Abject Humiliation: The True half-Truth?
    How about sending it off to an underwater film festival with only one entry?

    What responsibility does a biographer have to his subject? Particularly to a living subject?
    None at all?
    Does it not matter what she thinks or how this is going to affect her life?

    Is he not even bound to shovv her the work before it is released for public consumption?

    If the issues involved are culpable criminal offenses such as Murder and Rape - if some of them are still pending in a court of law — legally, is he allowed to present conjecture, reasonable assumption and hearsay as the unalloyed “Truth?”

    Shekhar Kapur has made an appeal to the Censor Board to allow the film through without a single cut. He has said that the Film, as a work of Art, is a whole, if it were censored it wouldn’t be the same film.
    What about the Life that he has fashioned his Art from?
    He has a completelv different set of rules for that.

    It’s been several months since the film premiered at Cannes. Several weeks since the showings in Bombay and Delhi. Thousands of people have seen the film. It’s being invited to festivals all over the world.
    Phoolan Devi hasn’t seen the film. She wasn’t invited.
    I met her yesterday. In the morning papers Bobby Bedi had dismissed Phoolan’s statements to the press — “Let Phoolan sit with me and point out inaccuracies in the film, I will counter her accusations effectively,” (Sunday Observer, August 21st [1994]). What is he going to do? Explain to her how it really happened?
    But it’s deeper than that. His story to the press is one thing. To Phoolan it’s quite another. In front of me she rang him up and asked him when she could see the film. He would not give her a definite date.
    What’s going on?

    Private screenings have been organised for powerful people. But not for her.
    They hadn’t bargained for this. She was supposed to be safely in jail. She wasn’t supposed to matter. She isn’t supposed to have an opinion.
    “Right now”, the Sunday Observer says, “Bobby Bedi is more concerned about the Indian Censor Board than a grumbling Phoolan Devi.”

    Legally, as things stand, in UP the charges against her haven’t been dropped. (Mulayam Singh has tried, but an appeal against this is pending in the High Court).
    There are several versions of what happened at Behmai. Phoolan denies that she was there. More importantly, two of the men who were shot at but didn’t die say she wasn’t there. Other eye- witnesses say she was. Nothing has been proved. Everything is conjecture.

    By not showing her the film, but keeping her quiet until it’s too late to protest (until it has been passed by the Censors and the show hits the road), what are they doing to Phoolan? By appearing to remain silent, is she concurring with the film version of the massacre at Behmai? Which states, unequivocally, that Phoolan was there. Will it appear as though she is admitting evidence against herself? Does she know that whether or not the film tells the Truth it is only a matter of time before it becomes the Truth. And that public sympathy for being shown as a rape-victim doesn’t get you off the hook for murder?
    Are they helping her to put her head in a noose?

    On the one hand the concerned cowboys Messrs Bedi & Kapur are so eager to share with us the abject humiliation and the domination of Phoolan Devi’s “soul”, and o n the other they seem to be so totally uninterested in her.
    In what she thinks of the film, or what their film will do to her life and future.

    What is she to them? A concept? Or just a cunt?

    One last terrifying thing. While she was still in jail, Phoolan was rushed to hospital bleeding heavily because of an ovarian cyst. Her womb was removed. When Mala Sen asked why this had been necessary, the prison doctor laughed and said “We don’t want her breeding any more Phoolan Devi’s.”
    The State removed a woman’s uterus! Without asking her .Without her knowing.
    It just reached into her and plucked out a part of her!
    It decided to control who was allowed to breed and who wasn’t.
    Was this even mentioned in the film?
    No. Not even in the rolling titles at the end
    When it comes to getting bums on seats, hysterectomy just doesn’t measure up to rape.

    August 22nd, ’94

    Roger Ebert a apprécié le film mais il n’a pas lu le livre.
    https://www.rogerebert.com/reviews/bandit-queen-1995

    Bandit Queen.(v.o.)
    https://www.youtube.com/watch?v=x0XxJS5YiZ0

    #Inde #histoire #iatrocatie #banditisme #femmes #sexisme #cinéma

  • Elections en #Inde : #Modi désigne les musulmans comme des « infiltrés » | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/monde/asie-pacifique/elections-en-inde-modi-designe-les-musulmans-comme-des-infiltres-2090490

    Lors d’un meeting politique, le Premier ministre a décrit les musulmans indiens comme des « infiltrés » qui allaient se saisir des richesses du pays si l’opposition venait à prendre le pouvoir. Plusieurs plaintes ont été déposées contre le Premier ministre.

  • Gräuel und Vergeltung : Das Massaker der Hamas und Israels Krieg im Spiegel der Geschichte
    https://www.telepolis.de/features/Graeuel-und-Vergeltung-Das-Massaker-der-Hamas-und-Israels-Krieg-im-Spiegel


    Das Massaker von Kanpur in einer zeitgenössischen Darstellung. Bild : jenikirbyhistory

    L’attaque du Hamas contre l’état d’Israël n’a rien d’exceptionnel. La révolte des colonisès et la rèpression par les colons produisent systématiquement des tragédies. Voilà le cas de la révolte des Sepoys contre l’empire britannique en 1857. L’article cite un journaliste contemporain, un certain Karl Marx.

    20.4.2034 von Andreas Wehr - Der Aufstand der indischen Sepoys von 1857 und der Angriff der palästinensischen Hamas 2023. Parallelen und unangenehme Fragen. Ein Vergleich.

    Im Sommer 1857 kam es in dem von Großbritannien beherrschten Indien zu einem Aufstand, der durch seine Grausamkeiten weltweit Entsetzen und Abscheu auslöste, und der bis heute nachwirkt. Die damaligen Ereignisse sollen hier zunächst in aller Kürze dargestellt werden. Grundlage hierfür ist der Artikel „Indischer Aufstand: Das britische Trauma vom Massaker von Kanpur“ des Historikers Berthold Seewald in der Tageszeitung Die Welt.

    Ausgelöst durch das Gerücht, die Patronen ihrer neuen Enfield-Gewehre würden Fett von Kühen und Schweinen enthalten, hatten sich zunächst in Meerut Hindu- und Muslim-Sepoys der East India Company gegen ihre britischen Offiziere und Unteroffiziere erhoben.

    Hintergrund war, dass man die Hüllen der Patronen vor dem Laden mit den Zähnen aufbeißen musste, sodass die Soldaten Gefahr liefen, Spuren des Fetts ungewollt zu sich zu nehmen. Das war – was die Kühe betraf – für Hindus aus religiösen Gründen unerträglich, und für die Moslems stellte das Schweinefett ein unüberwindliches Hindernis dar.

    Andauernde Unterdrückung und Aufstand

    Diese Zumutungen waren aber nur Anlass für den Aufstand. Ursachen waren die andauernde Unterdrückung, Demütigung und Missachtung der einheimischen Bevölkerung durch die englischen Kolonialherren.

    Als Sepoys wurden die von der englischen Kolonialmacht unterhaltenen indischen Truppen bezeichnet. Die „Große Meuterei“, wie die Erhebung auch genannt wird, hatte Anfang Juni 1857 die Garnison in Kanpur (im heutigen indischen Bundesstaat Uttar Pradesh) unter dem Befehl des englischen Kommandanten Hugh Wheeler erfasst. Im Juni spitzte sich die Situation zu. Unter Führung des Großmoguls Nana Sahib schlossen sich die indischen Truppen dort dem Aufstand an.

    Kanpur 1857: Das Leiden der Belagerten

    Das Gros der 3.000 Sepoys verweigerte den Befehl. 300 europäische Soldaten, 80 indische sowie einige Hundert Zivilisten, darunter 400 Frauen und Kinder, zogen sich daraufhin in den befestigten Kern der Garnison zurück. Wassermangel, Hunger, Krankheiten, der Gestank der Leichen sowie die seelische Belastung untergruben bald den Durchhaltewillen der Belagerten.

    Als klar wurde, dass auf Ersatz nicht zu hoffen war – die Aufständischen hatten die Telegrafenleitungen gekappt –, beschlossen Wheeler und seine Offiziere, das Angebot Nana Sahibs anzunehmen: freier Abzug nach Aufgabe.

    Am 27. Juni 1857 verließen die Briten die Ruinen und marschierten zum Ganges, wo sie Boote erhalten sollten, mit denen sie sich nach Allahabad durchschlagen wollten.

    Waffen und Munition durften sie mitnehmen, doch das half ihnen wenig. Die Boote wurden in Brand geschossen und versenkt, vorwiegend Männer wurden dabei getötet.

    Ruhr und Cholera unter Flüchtlingen

    125 Frauen und Kinder wurden in einem Frauenhaus eingepfercht. Zusammen mit weiteren Flüchtlingen kampierten dort rund 200 Menschen unter entsetzlichen Bedingungen. Ruhr und Cholera dezimierten die Inhaftierten.

    Als britische Truppen auf Kanpur vorstießen, setzte Nana Sahib die Eingeschlossenen als Geiseln für Verhandlungen ein. Da sich die englischen Truppen unter Befehl des Generals Henry Havelock aber als überlegen erwiesen und vorrückten, beschloss die Führung der Rebellen, die Gefangenen umzubringen, bevor die Briten die Stadt erreichten.
    Mord an Frauen und Kindern

    Am 15. Juli wurden die wenigen verbliebenen Männer ermordet. Die Sepoys weigerten sich aber, auch die 65 Frauen und Kinder zu töten, die die Tortur bis dahin überlebt hatten.

    So wurden Fleischer aus dem Basar der Stadt gedungen. Sie sollen eine Stunde benötigt haben, um mit ihren Schlachtmessern das grausame Werk zu vollbringen. Die Opfer wurden nicht nur getötet, sondern regelrecht zerteilt. Anschließend wurden ihre Überreste in einen Brunnen geworfen. Auch einige Überlebende wurden hineingeworfen und starben unter der Last der Verstümmelten.

    Als die Briten am 17. Juli 1857 in die Stadt einrückten, fanden sie – folgt man den kolportierten Berichten darüber – Kinderschuhe, in denen noch die Füße steckten. Blutige Hand- und Fußabdrücke an den Wänden zeugten von der Passion der Opfer.

    „Im Hof fünf Zentimeter hoch das Blut, Haarzöpfe und Kleider der armen Ladys, alles wurde vorgefunden“, notierte eine entsetzte Queen Victoria im fernen London nach der Lektüre der Zeitungen in ihr Tagebuch.
    Maßlose Rache sorgte für Entsetzen

    Nicht allein in Großbritannien, in ganz Europa und im Rest der sogenannten westlichen, „zivilisierten“ Welt war das Entsetzen über das Geschehene groß.

    So sah auch Karl Marx Anlass, die Ereignisse in mehreren Artikeln zu beschreiben und zu kommentieren. Am 16. September 1857 erschien in der New York Daily Tribune von ihm der Zeitungsbericht „Der indische Aufstand“.1

    Marx stellte die von den Sepoys begangenen Taten keineswegs in Abrede, er verglich sie aber sogleich mit der Gewalt, die unter dem „Beifall des respektablen Englands“ regelmäßig ausgeübt wird, wenn sie nur der Wahrung der eigenen Interessen dient, ob sie nun von den Engländern selbst oder von anderen Völkern ausgeübt wird, ob in Europa oder in den Kolonien, entscheidend ist immer das Klasseninteresse. Marx schrieb:

    Die von den revoltierenden Sepoys in Indien begangenen Gewalttätigkeiten sind in der Tat entsetzlich, scheußlich, unbeschreiblich - so, wie man sie nur in Insurrektionskriegen, in Kriegen von Völkerstämmen und Geschlechtern und vor allem in Religionskriegen anzutreffen erwartet, mit einem Wort, solche Gewalttätigkeiten, wie sie den Beifall des respektablen Englands zu finden pflegten, wenn sie von den Männern der Vendée an den „Blauen“, von den spanischen Guerillas an den ungläubigen Franzosen, von den Serben an ihren deutschen und ungarischen Nachbarn, von den Kroaten an den Wiener Aufständischen, von Cavaignacs Garde mobile oder von Bonapartes Dezemberleuten an den Söhnen und Töchtern des proletarischen Frankreichs verübt wurden.
    Karl Marx, Der indische Aufstand, a.a.O. S. 285

    Marx kommt dann auf die Ursache der Gewalt zu sprechen:

    Wie schändlich das Vorgehen der Sepoys auch immer sein mag, es ist nur in konzentrierter Form der Reflex von Englands eigenem Vorgehen in Indien nicht nur während der Zeit der Gründung seines östlichen Reiches, sondern sogar während der letzten zehn Jahre einer lang bestehenden Herrschaft. Um diese Herrschaft zu charakterisieren, genügt die Feststellung, daß die Folter einen organischen Bestandteil ihrer Finanzpolitik bildete. In der Geschichte der Menschheit gibt es so etwas wie Vergeltung; und es ist eine Regel historischer Vergeltung, daß ihre Waffen nicht von den Bedrückten, sondern von den Bedrückern selbst geschmiedet werden.

    Der letzte Satz bezog sich auf die Tatsache, dass es von den Engländern ausgebildete und ausgerüstete Truppen waren, die diese Taten begangen. Britannien hatte die Sepoys erst geschaffen.

    In dem Artikel zeigt sich die Überlegenheit der marxschen Argumentation. Er beließ es nicht bei der üblichen bigotten Empörung über die begangenen Taten der Aufständischen, sondern verglich sie mit dem alltäglichen Terror der Unterdrücker, der nicht weniger grausam ist. Er ordnete die Ereignisse historisch ein und machte sie dadurch erklärbar.

    Von den Friedensorganisationen in England und in den USA wurden die indischen Ereignisse von 1857 unterschiedlich, ja gegensätzlich bewertet. Domenico Losurdo geht in seinem Buch „Gewaltlosigkeit. Eine Gegengeschichte“ darauf ein:

    Die im Westen vorherrschende Stimmung beeinflusste auch die American Peace Society. Deren Mehrheit argumentierte folgendermaßen: Selbst wenn die Herrschaft Englands in Indien unrechtmäßig entstanden sei, hätten die Regierungen dennoch die Pflicht, die Ordnung aufrechtzuerhalten und zu respektieren. Anders formuliert, seien die Aufständischen im Unrecht, wenn sie zur Gewalt griffen und die herrschenden Rechtsnormen verletzten. Letztendlich seien sie somit Banditen und Kriminelle. Es handle sich also nicht um einen Krieg, sondern um einen Zusammenstoß zwischen gewöhnlichen Verbrechern und Polizeikräften.

    Losurdo zieht daraus den Schluss: Das „allgemeine Prinzip der Gewaltlosigkeit“ konzentriert „seine Kritik auf die gewalttätige Rebellion der Unterdrückten, ohne Kritik an der (brutalen) Art der Wiederherstellung der Ordnung zu üben (…)“.

    Anders die Reaktion der Friedensfreunde auf der anderen Seite des Atlantiks:

    Die Schwestergesellschaft, die London Peace Society, die sich in England konstituiert hatte, identifiziert sich nicht mit der Haltung der American Peace Society, und spricht – sich von dieser distanzierend – hinsichtlich des Konflikts in Indien ohne Zögern von Krieg und verurteilt damit auch die Gewalt der englischen Regierung. Die Verurteilung konzentriert sich jetzt sogar in erster Linie (Losurdo zitiert dafür den US-amerikanischen Professor für religiöse Studien, Valerie H. Ziegler, aus seinem Buch „The Advocates of Peace in Antebellum America“, d.A.) auf die „maßlose Machtgier und Ambition“ der Kolonialmacht, auf „die unverschämten Aggressionen“, auf ihren Anspruch, „Indien mit dem Schwert zu regieren“, und auf die „Erniedrigung von 150 Millionen Personen“. Nicht viel anders ist die Haltung, die Marx der „Katastrophe“ gegenüber einnimmt.

    Es ist Marx, der darauf aufmerksam macht, dass man nicht vergessen sollte, dass, „während die Gräueltaten der Engländer als Zeugnisse militärischer Kraft dargestellt und einfach und schnell erzählt werden, ohne bei abscheulichen Einzelheiten zu verweilen, die Gewalttätigkeiten der Eingeborenen, so entsetzlich sie sind, noch vorsätzlich aufgebauscht werden.“
    Gräueltaten und Vergeltung

    Nach Berthold Seewald erkannte auch der Times-Reporter William Russell, der wenige Monate später Kanpur besuchte, dass die Medien vor allem aus Briefen schöpften, die „von geschickten Meistern in dieser Art Kochkunst, mit so viel Schrecken gepfeffert, wie sie die Einbildungskraft noch nie ersonnen“.

    Die tatsächlich begangenen Gräueltaten und erst recht die Hinzugedichteten wurden als Rechtfertigung benutzt, um jede noch so infame Vergeltungsmaßnahme der englischen Kolonialmacht zu rechtfertigen:

    Wenn das Grauen, das die Briten vor Ort sahen, bereits ausgereicht hatte, um brutale Vergeltung zu üben, so sorgte der Schwall nationaler Entrüstung aus Europa dafür, alle Hemmungen dabei abzuwerfen. Sepoys, die das Pech hatten, gefangen genommen zu werden, mussten den Boden des Frauenhauses mit ihren Zungen ablecken, bevor sie gehenkt wurden. Muslime wurden zuvor in Schweineschwarten genäht, Hindus zwang man, Rindfleisch zu essen. Ganze Dörfer wurden dem Erdboden gleichgemacht, Gefangene vor die Mündung von Kanonen gebunden, bevor man diese abfeuerte.
    Berthold Seewald

    Diese bestialischen Methoden der Vergeltung wurden aus einer besonderen Motivation heraus begangen: „Die besondere Schwere des Massakers von Kanpur bestand darin, dass es von einem unterworfenen Volk begangen wurde – von dunkelhäutigen Männern, die es wagten, das Blut ihrer Herren und das hilfloser Damen und Kinder zu vergießen.“

    „Herausragende Verbrechen“ im Sommer 1857

    So erklärte der britische Kriegsberichterstatter William Howard Russell das „herausragende Verbrechen“, das sich im Sommer 1857 auf dem Höhepunkt des indischen Aufstandes ereignete. Es sollte die Sicht der Briten auf ihre Untertanen nachhaltig prägen.

    Das Massaker von Kanpur wirkte auch nach der Niederschlagung des Aufstandes nach. Es wurde zur viel zitierten Begründung für das Trauma „von der stets lauernden Gefahr für die weiße Frau durch die ungezügelte Begierde des wilden Eingeborenen, die selbst bei Indern der Oberschicht bestenfalls unter einem dünnen Firnis angenommener europäischer Bildung und Sitten schlummerte“, wie es der Historiker Peter Wende formulierte. Derartige kolonialistische und rassistische Klischees sollten sich bis in die Gegenwart halten.
    Das Massaker der Hamas im Oktober 2023

    Am 7. Oktober 2023 überwanden Kämpfer des militärischen Arms der palästinensischen Organisation Hamas den schwer befestigten Grenzzaun zwischen dem Gaza-Streifen und Israel, überfielen dort Siedlungen und ein unmittelbar am Zaun stattfindendes Jugendfestival.

    Sie töteten etwa 1.200 Menschen, Israelis und Angehörige anderer Nationen. Das von Marx mit Blick auf die Taten der Sepoys gefällte Urteil als „in der Tat entsetzlich, scheußlich, unbeschreiblich“ trifft auch auf die Gewalt der Hamas zu.

    Neben Soldaten wurden Hunderte Unschuldiger, Männer, Frauen, Kinder getötet, ganze Familien wurden gemeinsam hingerichtet. Etwa 230 Geiseln wurden verschleppt.

    Das Massaker der Hamas und die Ausweglosigkeit der Palästinenser

    Wie seinerzeit kaum über die Ursachen für die in Indien ausgebrochene Gewalt gesprochen wurde, so wird heute über die Leiden, die Verzweiflung und die Ausweglosigkeit der Palästinenser in dem „offenen Gefängnis“ Gaza geschwiegen.

    Unerwähnt bleibt, dass sich das palästinensische Volk seit der Staatsgründung Israels 1947 einer Politik der Unterdrückung, der Vertreibung und des Terrors ausgesetzt sieht. Politik und Medien des Westens ignorieren dies weitgehend.

    Sie machen sich stattdessen die Sicht der American Peace Society von 1857 gegenüber dem Sepoy-Aufstand zu eigen, wonach es sich bei den Kämpfern der Hamas lediglich um „Banditen und Kriminelle“ handele, heute pauschal als „Terroristen“ abgetan.

    Es geht also nicht um einen Krieg, sondern nur um einen Zusammenstoß zwischen gewöhnlichen Verbrechern und Polizeikräften.
    Die maßlose israelische Rache

    Dementsprechend geht die israelische Regierung bei der Beschreibung ihres Krieges im Gaza-Streifen verharmlosend von „Antiterrormaßnahmen“ aus.

    In einem Kommentar der Frankfurter Allgemeinen Zeitung wird „die Dezimierung der Terrorbande“ als „Voraussetzung für einen dauerhaften Frieden verlangt“.2

    Lenin schrieb im Mai 1917 in seiner Schrift „Krieg und Frieden“ über diese Kolonialkriege, die eigentlich gar keine Kriege sein sollen:

    Nehmen sie die Geschichte der kleinen Kriege (…), weil in diesen Kriegen wenig Europäer, dafür aber Hunderttausende aus jenen Völkern umkamen, die sie versklavten, die von ihrem Standpunkt nicht einmal als Völker angesehen werden (irgendwelche Asiaten, Afrikaner – sind das etwa Völker?); mit diesen Völkern wurden Kriege folgender Art geführt: sie waren waffenlos, und man mordete sie mit Maschinengewehren.

    Und er fügte sarkastisch hinzu: „Sind denn das Kriege? Das sind doch eigentlich keine Kriege, das kann man der Vergessenheit anheimfallen lassen.“
    Vergeltung Israels ohne Proportionalität

    Wie die Rache der Engländer 1857 maßlos und extrem grausam war, so übersteigt auch die Vergeltung Israels heute jegliche Proportionalität und wird in ihrer Zerstörungswut zu Recht als Völkermord verurteilt:

    Mehr als 40.000 Tote, davon 36.330 Zivilpersonen, 14.861 Kinder, 9.273 Frauen bilanziert der ’Euro-Med Human Rights Monitor’ nach 160 Tagen Krieg gegen Gaza.

    74.400 Verletzte, zwei Millionen Vertriebene, 112.000 völlig zerstörte, 256.100 stark beschädigte Wohngebäude, 2.131 zerstörte Betriebe, 634 zerstörte Moscheen, drei zerstörte Kirchen, 200 zerstörte Stätten des Kulturerbes, 175 zerstörte oder stark beschädigte Medienbüros und 134 bei ihrer Berufsausübung getötete Journalisten.

    Während aber über jedes noch so kleine Detail des Schicksals der getöteten und verletzten Israelis wieder und wieder ausführlich berichtet wird, und für die verschleppten Geiseln eine weltweite Solidaritätsbewegung organisiert wurde, bleiben die in die Zehntausende zählenden palästinensischen Opfer gesichtslos und daher anonym.
    Gewalt als Zeugnis militärischer Kraft

    Schon allein die wahllosen Bombardierungen der israelischen Armee sorgen dafür, dass sich nur noch wenige Journalisten in den Gaza-Streifen trauen, und so gibt es auch immer weniger Nachrichten und Bilder von den Leiden der Palästinenser.

    Wie die Gräueltaten der Engländer in Indien werden auch die heutigen der Israelis – wie Marx schrieb – „als Zeugnisse militärischer Kraft dargestellt und einfach und schnell erzählt (…), ohne bei abscheulichen Einzelheiten zu verweilen“.
    Kolonialismus und „Herrenvolk“-Demokratie

    Es zeigt sich also, dass es auffällige Parallelen zwischen dem indischen Aufstand von 1857 und dem Angriff der Hamas im Jahr 2023 gibt. Auch die maßlosen Reaktionen darauf – seinerzeit der Engländer, heute der Israelis – ähneln sich. Und das ist alles andere als zufällig; existiert doch noch immer der Kolonialismus. Als „Herrenvolk“-Demokratie unterdrückt Israel die Palästinenser.

    1947, 90 Jahre nach dem Sepoy-Aufstand, erlangte Indien seine Unabhängigkeit und konnte damit das koloniale Joch abschütteln. Die Palästinenser warten seit 76 Jahren auf ihren Staat.

    #révolte #colonialisme #British_Raj #Inde #Palestine #histoire

  • Les #castes et l’État en #Inde
    https://laviedesidees.fr/castes-Etat-Inde-Entretien-Rohini-Somanathan

    Les quotas en Inde contribuent à l’émancipation des basses castes tout en produisant des effets pervers difficiles à maîtriser. Rohini Somanathan s’interroge sur le bon équilibre entre politiques de discrimination positive ciblées et politiques publiques à vocation universelle.

    #International #colonialisme #Entretiens_vidéo #CASBS

  • Mousson brune – Fascisme et résistances en Inde - La Horde
    https://lahorde.info/Mousson-brune-Fascisme-et-resistances-en-Inde

    Le mensuel #CQFD publie un dossier sur l’Inde fasciste de Modi Le 14 juillet dernier, Emmanuel Macron décerne au Premier ministre indien, Narendra Modi, la Grand-croix de la Légion d’honneur. Pour quel motif officiel ? On ne se rappelle plus trop. N’empêche que l’Inde confirmait quelques jours plus tard l’achat de 26 avions Rafale et de trois sous-marins Scorpène. Fin janvier 2024, c’est #Macron qui participait au jour de la République de l’Inde. Il n’était pas là pour empêcher le départ contraint de Vanessa Dougnac, pigiste du Point et de La Croix, présente depuis 25 ans sur le territoire, mais dont le travail a été jugé « contraire aux intérêts de la souveraineté et de l’intégrité de l’Inde ». Il était là pour sceller une « alliance de défense inédite » avec un régime en train de basculer dans le fascisme.

    « Parler de fascisme, c’est être à la hauteur de la gravité de la situation »
    https://cqfd-journal.org/Parler-de-fascisme-c-est-etre-a-la

    Autrice d’un ouvrage sur la guérilla armée en Inde, l’anthropologue indo-britannique Alpa Shah vient de publier une enquête sur la répression du mouvement social indien. À la veille d’un 3e mandat présidentiel pour Modi, c’est l’occasion de discuter avec elle du basculement de la « plus grande démocratie du monde » vers le #fascisme.

  • Brèves de presse :mastodon:
    https://mastodon.social/@Brevesdepresse/112206146845075636

    Le président de la commission d’enquête sur la TNT, le macroniste Quentin #Bataillon est allé critiquer Y.Barthès chez C.Hanouna après avoir auditionné les 2 animateurs.

    Francois Malaussena malopedia
    https://piaille.fr/@malauss/112206076218354093

    Pour un quart d’heure de célébrité, ce député vend son intégrité et jette aux orties l’impartialité qu’exige sa fonction de président de la commission d’enquête. Il devrait être sanctionné, et, a minima, démis de ce poste. https://t.co/nAHm4HyRPu

    #indépendance #crétins_malfaisants

  • #Sainte-Soline, Autopsie d’un #carnage - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=3ymjnILRclQ


    #deux-sèvres

    L’histoire de Serge, de Mickaël, d’Alix, d’Olivier aucune chaine de télé n’a osé la raconter. Or, étouffer les voix de celles et ceux qui ont vécu Sainte-Soline dans leur chair, c’est les écraser une deuxième fois. Grâce à la co-production de #Reporterre et #OFF_investigation, nous pouvons vous mettre ce #documentaire en accès libre. Mais pour continuer demain, nous avons besoin de vous. Pour que d’autres voix émergent et participent à faire éclater la vérité, faites un don.
    ➡️ https://donorbox.org/reporterre-offin...

    ©️ Crédits :
    Sur une idée originale de Clarisse Feletin
    Réalisation : Clarisse Feletin et Maïlys Khider
    Montage : Bérénice Sevestre et Julien Bouillet
    Documentation : Robin Couturier
    Musique composée et dirigée par Hélène Blazy
    Illustration : Arnaud Bétend
    Graphisme : Florian Parisot
    Mixage : Edward Pellicciari (Creative Sound)
    Étalonnage : Fred Fleureau
    Tournage des interviews : Valentin Wender, Léo Le Gat, Robin Couturier, Jean-Marc Pitte
    Rédaction en chef : Jean-Baptiste Rivoire
    Productions : Off Investigation et Reporterre
    Avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC Talent).

    Nous tenons à remercier particulièrement les journalistes reporters d’images indépendants qui nous ont permis de documenter l’enchaînement des faits :
    Camille Reporter, Joanie Lemercier, Rémy Servais, Vincent Verzat (Partager C’est Sympa), Bertrand Sinssaine, Joé Rexach (Blast), Lisa Lap (Le Media), Yoan Bonnet, La gang de la Boisselière.

    Remerciements également à : Anne Stambach, Ninon Brilloit. Jean-Jacques Guillet, Bassines Non Merci, La Ligue des Droits de l’Homme, Les Soulèvements de la Terre, Julie Trottier, Antoine et Rémi. les médics de Toulouse Marion et Val.

    🔎 Synopsis : Le 25 mars 2023, près de 20.000 manifestants convergent vers le chantier de la mégabassine de Sainte Soline (Deux-Sèvres) pour protester contre l’accaparement de l’eau par une poignée de gros céréaliers soutenus par l’État. Interdite, la manifestation est sévèrement réprimée. Équipés « d’armes de guerre », parfois montés sur des « Quads », 3.200 gendarmes tirent plus de 5.000 munitions (grenades explosives ou assourdissantes, balles de LBD 40, ...) sur des militants déterminés, mais aussi des femmes, des vieillards, des enfants, des élus et même des blessés. Un « usage disproportionné et indiscriminé de la force », selon la #Ligue_des_Droits_de_l'Homme. Plus grave : les autorités interdisent l’accès aux secours durant plusieurs heures. Résultat : plus de 240 #blessés, dont certains entre la vie et la mort.
    🕯️ Un an après, Off investigation et Reporterre, deux #médias_libre des actionnaires, du pouvoir, et des annonceurs publicitaires retracent minutieusement de l’intérieur et en toute #indépendance l’une des plus graves #répressions de civils organisée sous la #Vème_République depuis octobre 1961.

  • Le jour de carence dans la fonction publique de l’État : moins d’absences courtes, plus d’absences longues

    (—> c’était 2017...)

    Un jour de carence pour arrêt maladie a été instauré dans la fonction publique au 1er janvier 2012, puis supprimé au 1er janvier 2014. D’après l’enquête Emploi, la mise en place de ce dispositif n’a pas significativement modifié la proportion d’agents de la fonction publique de l’État absents pour raison de santé une semaine donnée. En revanche, la mesure a modifié la répartition des absences par durée. En particulier, les absences pour raison de santé de deux jours ont fortement diminué, tandis que celles d’une semaine à trois mois ont augmenté. La mesure a également eu des effets hétérogènes : les absences courtes ont davantage baissé chez les femmes, chez les jeunes et chez les employés travaillant peu de jours par semaine.

    https://www.insee.fr/fr/statistiques/3181789
    #INSEE

    • #Arrêts-maladies : le gouvernement envisage d’augmenter le nombre de jours de #carence, les employeurs montent au créneau

      Pour faire des économies, le gouvernement veut revoir le système des jours de carence dans le privé, quand les salariés sont en arrêt-maladie. Mais les entreprises ne veulent pas payer la facture.

      Sur le papier, tous les employeurs ne sont pas contre un durcissement des conditions de remboursement des arrêts-maladies. S’il y a plus de jours de carence, ils se disent que ça éviterait quelques abus et arrêts de complaisance, véritable casse-tête pour les entreprises qui doivent gérer les plannings. Mais une fois ce principe posé, les patrons craignent que l’idée du gouvernement, en réalité, ne leur coûte cher.

      Aujourd’hui, lorsqu’ils sont en arrêt-maladie, les salariés du privé ont trois jours de carence. C’est-à-dire qu’ils doivent attendre le quatrième jour pour que la #sécurité_sociale commence à les indemniser. Pour réduire les dépenses, le gouvernement envisage de mettre un cinquième, un sixième, voire un septième jour de carence. En pariant que ça ne changerait pas grand-chose pour la majorité des salariés, puisque ces jours de carence sont très souvent remboursés par leurs employeurs, au moins dans les grandes entreprises.

      Le #patronat milite pour des jours de carences « d’ordre public »

      Mais, forcément, pour les entreprises, si demain il y a quatre, cinq, ou six jours de carence à prendre en charge plutôt que trois, ce sera une charge en plus. Et c’est pour cette raison que le patronat milite pour ce qu’on appelle des jours « d’ordre public ». Ces jours de carence d’ordre public, signifient que des jours seraient sanctuarisés par la loi, qu’en fait personne, ni l’État, ni les entreprises, ne pourraient les compenser. De facto, cette option épargnerait les entreprises. Le #Medef comme la #CPME militent pour qu’elle soit retenue. En revanche, si c’était le cas, les salariés, eux, seraient alors 100% perdants.

      En coulisses, l’exécutif travaille sur cette solution, car selon certaines sources gouvernementales, elle présente l’avantage de rétablir une forme d’équité avec la fonction publique. En effet, les agents publics n’ont qu’un seul jour de carence quand ils sont en arrêt-maladie et celui-ci n’est jamais compensé. Pour le moment, ce ne sont que des pistes, rien n’est encore tranché, selon le gouvernement. Il vise jusqu’à un milliard d’euros d’économie sur les 16 milliards que coûte chaque année le remboursement des indemnités journalières à la sécurité sociale.

      https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/arrets-maladies-le-gouvernement-envisage-d-augmenter-le-nombre-de-jours
      #arrêts_maladie #jours_de_carence #France #travail #coût #indemnisation

    • Et un rapport de la #DRESS (datant de 2015)

      L’effet du délai de carence sur le recours aux arrêts maladie des salariés du secteur privé

      En cas d’arrêt maladie, les salariés du secteur privé perçoivent des indemnités journalières versées par la sécurité sociale au terme d’un délai de carence de 3 jours. Néanmoins, deux tiers d’entre eux sont protégés contre la perte de revenu induite par le délai de carence par le biais de la prévoyance d’entreprise.

      Cette étude évalue l’effet incitatif du délai de carence sur le recours aux arrêts maladie des salariés du secteur privé. Elle mobilise les volets employeurs et salariés de l’enquête Protection sociale complémentaire d’entreprise de 2009. Elle exploite les disparités de couverture durant le délai de carence pour estimer l’effet propre du délai de carence sur les comportements de recours aux arrêts maladie des salariés de plus de 5 ans d’ancienneté à état de santé et conditions de travail équivalents.

      Les résultats indiquent que les salariés couverts durant le délai de carence n’ont pas de probabilité plus élevée d’avoir un arrêt dans l’année, mais ont des durées totales d’arrêt maladie significativement plus courtes.

      https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications/dossiers-solidarite-et-sante-1998-2016/leffet-du-delai-de-carence-sur-le-recours-aux

  • En Israël, les entrepreneurs face au dilemme de la main-d’œuvre palestinienne
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/23/en-israel-les-entrepreneurs-face-au-dilemme-de-la-main-d-uvre-palestinienne_

    En Israël, les entrepreneurs face au dilemme de la main-d’œuvre palestinienne
    Par Jean-Philippe Rémy (envoyé spécial, Jérusalem et Tel-Aviv)
    L’annulation, après l’attaque du 7 octobre, des permis grâce auxquels 200 000 travailleurs de Cisjordanie entraient chaque jour sur le territoire israélien, a plongé le secteur du BTP dans la crise.
    Au-dessus de l’autoroute saturée où les voitures roulent pare-chocs contre pare-chocs, l’échangeur inachevé semble suspendu dans les airs, comme une promesse non tenue de fluidité du trafic. Il manque des morceaux géants de tablier, à une vingtaine de mètres du sol, rendant inutilisable ce nœud autoroutier, aux abords de Tel-Aviv. Au-delà de l’embouteillage, la ville se devine au loin avec ses tours, souvent entourées de grues à l’arrêt. Partout, les chantiers d’infrastructures paraissent gelés, faute d’ouvriers pour les mener à bien. C’est l’un des effets de la guerre entre Israël et le Hamas, dont les répercussions économiques sont profondes.
    Les travailleurs palestiniens qui bâtissaient le réseau routier et qui montaient les immeubles en Israël n’ont pas déserté au début du conflit, déclenché par le massacre du 7 octobre 2023. Leurs permis ont été collectivement annulés. Sur les 200 000 habitants des territoires occupés autorisés à travailler en Israël avant la guerre, 80 000 étaient employés dans le secteur du bâtiment. Un rapport de l’Organisation internationale du travail a établi, à la mi-mars, que plus de 300 000 emplois – tous secteurs confondus – avaient été perdus au total en Cisjordanie depuis le 7 octobre. Conséquences directes : un manque à gagner de 25,5 millions de dollars par jour (23,5 milliards d’euros) et un taux de chômage qui devrait atteindre 42,7 % fin mars. Hativ Morad, un entrepreneur palestinien d’Israël, se désole pour ses ex-employés de Cisjordanie : « On était soixante au total dans la société, on n’est plus que six, dont mes trois enfants. Tous ces employés ne touchent rien, et ils n’ont pas d’économies. Leur situation est terrible. »
    Au centre de Tel-Aviv, au 11e étage de la tour Migdal Shalom – la première de la ville, construite en 1965 –, Raul Srugo, le président de l’Association des constructeurs d’Israël, fait les comptes de ce désastre, côté entrepreneurs. Le BTP représente 6,2 % du produit national brut israélien, et contribue pour près de 20 % aux taxes perçues par l’Etat, engendrant une perte de revenus fiscaux depuis le 7 octobre qu’il estime à 10 milliards d’euros. La moitié environ des chantiers du pays est à l’arrêt. Les autres fonctionnent en sous-régime. Les 80 000 travailleurs de Cisjordanie sont traditionnellement chargés du gros œuvre dans le bâtiment. Les finitions, dans une subdivision du travail aux règles non écrites, incombent aux Palestiniens d’Israël.
    Une partie des 25 000 travailleurs migrants présents en Israël avant le 7 octobre ont quitté le pays. Certains sont revenus, mais en nombre insuffisant pour assurer la continuité des travaux. « La Chine ne veut pas que ses travailleurs retournent en Israël, parce qu’ils sont dans l’autre camp, celui de la Russie et de l’Iran. Alors on cherche à faire venir, en ce moment, des Indiens », explique Raul Srugo. Derrière cette situation de crise se dessine, en filigrane, une crise plus profonde que celle donnée à voir par les statistiques macroéconomiques. Une partie de l’opinion est viscéralement opposée au retour des travailleurs palestiniens dans les villes. Et certains entrepreneurs tentent de penser un monde d’après la guerre, sans cette main-d’œuvre.
    Le PDG d’une des plus importantes compagnies de construction du pays, qui rentre d’un séjour en Moldavie pour y recruter des travailleurs, commence par avancer : « Après le 7 octobre, je ne vois pas comment nous pourrions envisager de voir les travailleurs palestiniens revenir dans nos villes. » Puis il se reprend, affirme que c’est son épouse qui le pousse dans cette voie : « Elle a peur pour les enfants, vous comprenez, on ne peut pas les laisser partir à l’école avec des Palestiniens dans la ville », plaide-t-il. Puis il demande qu’on ne cite pas son nom, embarrassé par ses propres propos, pourtant similaires à ceux tenus par de nombreuses sources.
    Raul Srugo dénonce cette « illusion dangereuse » et explique : « On peut se mettre la tête dans le sable et se dire : “On ne travaillera pas avec les Palestiniens”, mais c’est complètement irréaliste. D’abord, on a besoin de travailler ensemble, et, de plus, on ne pourra jamais remplacer totalement les gens avec qui on a l’habitude de fonctionner. » Des organisations professionnelles sont actuellement en train de recruter à tour de bras des ouvriers en Inde, en Moldavie ou au Sri Lanka, trois pays avec lesquels Israël a signé des accords bilatéraux pour favoriser les transferts de main-d’œuvre. Seuls quelques centaines de ces employés sont jusqu’ici arrivés sur le territoire israélien, une goutte d’eau.
    A Givat Shmuel, une agglomération prospère non loin de Tel-Aviv, Amit Gotlib a dû interrompre ses chantiers d’immeubles de luxe. « Balagan ! » (« C’est le chaos »), se désole-t-il. « On a travaillé avec des Palestiniens depuis toujours. On se sentait comme une famille. Certains étaient dans cette entreprise, que mon père a fondée il y a vingt-sept ans, bien avant que je ne la rejoigne moi-même. Mais ce temps est terminé. Il nous faut des travailleurs étrangers, et il faut que le gouvernement nous aide en supprimant la bureaucratie. Même les clients ne veulent plus qu’on ait des Palestiniens sur les chantiers où l’on construit leurs maisons. Moi, avant le 7 octobre, je faisais la différence entre les terroristes et les autres. Désormais, je ne sais plus… »Des maires de villes de l’étroite plaine côtière, entre Tel-Aviv et la Cisjordanie, ont fait de cette peur des Palestiniens un thème de campagne, notamment à l’approche des élections municipales du 27 février. Il s’agissait de capitaliser sur les peurs des électeurs pour bénéficier de leurs suffrages. « Les maires ont joué sur la corde de la peur des Palestiniens pour se faire élire. C’est de la schizophrénie ! Ils savent pourtant très bien qu’ils ont besoin de travailleurs, à commencer par leurs municipalités », analyse une source au sein du secteur, qui refuse de voir son nom cité. Tout comme les édiles de la région refusent de reconnaître qu’ils s’échinent à purger leurs centres-villes de toute présence palestinienne.La peur et son exploitation l’emportent largement sur le réalisme, estime Raul Srugo : « Bien sûr, rien ne sera plus jamais comme avant. Le 7 octobre constitue un traumatisme majeur. Mais il est illusoire de se figurer qu’on va se séparer des Palestiniens. Nous avons des besoins mutuels, et c’est injuste de condamner tout le monde. Il y a des gens qui ont juste besoin de gagner leur vie. Et du reste, de tous les employés du secteur de la construction, depuis vingt ans, aucun n’a été impliqué dans un acte de violence. »
    L’économie d’Israël est « dépendante des travailleurs palestiniens depuis 1967 [date de la conquête et de l’occupation de Gaza, Jérusalem-Est et de la Cisjordanie, lors de la guerre des Six-Jours], rappelle Efrat Tolkowsky, spécialiste des questions d’immobilier à la faculté Reichman, à Herzliya, au nord de Tel-Aviv, avant d’ajouter : C’est très triste ce qui est arrivé récemment. Certaines villes ont interdit aux travailleurs palestiniens de pénétrer dans le centre, après que des plaintes sont parvenues à la municipalité. » Un phénomène impossible à quantifier, mais encouragé par une partie de la classe politique, à l’instar de Gideon Saar, un ancien ministre de la justice. « Laisser pénétrer en Israël des travailleurs venus d’un territoire peuplé d’ennemis alors que nous sommes en pleine guerre serait une erreur terrible que nous paierions au prix du sang », a-t-il récemment déclaré.
    A Ra’anana, une banlieue chic au nord de Tel-Aviv, les projets immobiliers sont en grande partie à l’arrêt. Ron Brick, à la tête de la compagnie Liran, opérait jusqu’au 7 octobre dans ce secteur. « On était certains que les Palestiniens de Cisjordanie seraient réautorisés à revenir travailler. Mais au moment où la situation semblait devenir propice à un assouplissement des règles, il y a eu une attaque ici, à la mi-janvier, à Ra’anana. » Deux de ses anciens employés, parvenus à s’infiltrer en Israël, ont foncé dans des passants avec leur véhicule, faisant un mort et dix-sept blessés. Le chef d’entreprise se dit « pessimiste » en raison du climat de défiance profonde qui continue, selon lui, de régner : « Je me dis qu’on ne reviendra jamais à un retour des Palestiniens au grand complet. On autorisera sans doute seulement certains travailleurs, les plus âgés. Et c’est une séparation qui nous fait beaucoup de mal, à tous. La peur est là pour durer. Ces gens ont construit ce pays, et maintenant on les traite en ennemis. »

    #Covid-19#migrant#migration#israel#palestien#cisjordanie#economie#travailleurmigrant#chine#inde#srilanka#moldavie#sante#conflit#crise

    • https://fr.timesofisrael.com/malgre-une-apparente-interdiction-des-dizaines-de-milliers-de-pale

      Malgré une apparente interdiction, des dizaines de milliers de Palestiniens travailleraient en Israël
      Si le ministre de la Défense et l’armée avaient interdit l’entrée de ces travailleurs dans le pays après le 7 octobre, une chaîne de télévision dit qu’environ 2 400 entreprises ont été exemptées "à des fins humanitaires"
      (...) La Treizième chaîne a indiqué qu’une longue liste d’entreprises israéliennes sont parvenues à obtenir des exemptions à des fins « humanitaires », ce qui les autorise à employer des ouvriers et autres employés palestiniens et ce même si le travail en question n’a apparemment que peu de lien avec l’humanitaire – sont ainsi concernés des hôtels, des boulangeries ou des usines de fabrication de meubles, par exemple.

      Environ 15 000 Palestiniens de Cisjordanie et 18 500 personnes provenant de la bande de Gaza entraient en Israël, tous les jours, avant le 7 octobre. Les permis de travail avaient toutefois été gelés par le ministre de la Défense Yoav Gallant et par le chef d’état-major Herzi Halevi pour des raisons de sécurité après l’attaque dévastatrice commise par le Hamas au sein de l’État juif.
      (...) Selon la Treizième chaîne, environ 2 396 entreprises et institutions ont néanmoins obtenu des exemptions – avec des desseins qui ne peuvent parfois aucunement être qualifiés d’humanitaires.

      Des firmes israéliennes majeures, comme le géant alimentaire Osem, l’entreprise d’ameublement Aminach et la chaîne de boulangerie Berman ont réussi à obtenir les autorisations nécessaires pour faire entrer des employés palestiniens au sein de l’État juif, a annoncé le reportage.

      Des hôtels, des producteurs alimentaires, des boulangeries, des garages automobiles, une usine de fabrication de fenêtres, une société événementielle et une firme de traitement des déchets ont ainsi obtenu des permis d’entrée dans le pays pour leurs ouvriers palestiniens.

      Ce sont des dizaines de milliers de Palestiniens qui viennent donc quotidiennement dans le pays pour y travailler, a noté la chaîne.

      Tsahal a déclaré à la Treizième chaîne que c’était le ministère de l’Économie qui avait la responsabilité des exemptions délivrées aux nombreuses entreprises – ce que le ministère a nié avec vigueur.

      « La seule agence autorisée à approuver l’entrée des ouvriers de Cisjordanie est le Bureau du Coordinateur des activités gouvernementales dans les Territoires [le COGAT qui dépend du ministère de la Défense], conformément aux politiques mises en œuvre par le gouvernement », a fait savoir le ministère.

      Ni le ministère de la Défense, ni le COGAT n’ont répondu à une demande de réaction.

      Le ministère de l’Économie a déclaré être « fermement opposé à l’idée d’autoriser les ouvriers palestiniens à entrer travailler en Israël », ajoutant qu’il s’efforce actuellement « de faire venir une main-d’œuvre issue de pays pacifiques ».

      En effet, le ministre de l’Économie, Nir Barkat, s’est récemment querellé sur la question des travailleurs étrangers avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, accusant le Premier ministre de reporter une décision du cabinet qui ouvrirait la porte à l’arrivée d’un grand nombre d’ouvriers et autres employés étrangers en remplacement des Palestiniens.

      (...) « Nous parlons aujourd’hui d’un ralentissement d’environ 50 % dans les activités du secteur de la construction », a commenté Dan Catarivas, président de la Fédération israélienne des Chambres de commerce binationales, auprès de l’AFP.

      « Mais il y a aussi un grand manque dans ce que nous appelons les secteurs ‘essentiels’ comme l’alimentation, les produits pharmaceutiques ou la maintenance des infrastructures d’assainissement, par exemple », a-t-il ajouté.

  • Mort d’#Adam et #Raihane : les incohérences de la version policière révélées

    En août 2022 à #Vénissieux, deux jeunes hommes étaient tués par des tirs policiers sur un véhicule signalé volé. Les policiers ont justifié leur usage des armes en invoquant la #légitime_défense : l’un des agents aurait tiré cinq fois alors qu’il se trouvait embarqué sur le capot du véhicule en fuite. Reconstitution 3D à l’appui, la contre-enquête d’INDEX révèle les failles de ce récit.

    Dans la nuit du 18 au 19 août 2022, une intervention de police sur le parking de l’hypermarché Carrefour à Vénissieux fait deux morts. Adam B., âgé de 20 ans, et Raihane S., âgé de 25 ans, sont tués par des tirs de pistolet semi-automatique alors qu’ils se trouvent à bord d’un véhicule Renault Mégane, signalé volé.

    L’enquête a déterminé que les deux individus ont été tués par des balles provenant de la même arme, appartenant au policier Geoffray D., chef de bord d’une patrouille de la Brigade Spécialisée de Terrain affectée à Vénissieux. Au total, onze balles ont atteint le véhicule dans lequel se trouvaient Adam et Raihane.

    Les policiers ont justifié ces tirs en invoquant la légitime défense, devant un cas de « refus d’obtempérer » qui les mettait en grave danger. Selon leur récit, le policier Geoffray D. aurait été percuté par le véhicule en fuite et aurait tiré alors qu’il se trouvait embarqué sur le capot du véhicule, affirmant qu’il n’avait « pas d’autres solutions ». L’expert balistique désigné a conclu que le scénario présenté par les policiers étaient « parfaitement cohérent » avec les constatations matérielles. Le parquet a classé l’affaire sans suite.

    INDEX a mené une contre-enquête, à partir d’une reconstitution numérique en 3D de l’incident. Celle-ci révèle le caractère très peu plausible du récit policier concernant les circonstances de la mort d’Adam B. et de Raihane S., et souligne de nombreuses zones d’ombres à ce jour ignorées par l’enquête officielle.

    Adam B. et Raihane S. sont deux des treize personnes tuées par des tirs policiers sur des véhicules en mouvement au cours de l’année 2022, dans des situations dites de « refus d’obtempérer ».

    https://www.index.ngo/enquetes/mort-dadam-et-raihane-les-incoherences-de-la-version-policiere-revelees
    #enquête #contre-enquête #violences_policières #Index #refus_d'obtempérer #reconstitution #reconstruction

  • Indemnités de licenciement : le barème Macron n’a pas eu l’effet escompté
    https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/indemnites-de-licenciement-le-bareme-macron-n-a-pas-eu-l-effet-escompte_AN-20


    Je me demandais pourquoi des gus maltraités au boulot demandaient l’annulation du licenciement. Maintenant, je comprends mieux.

    Autre effet négatif : après la mise en place de la mesure, les avocats de salariés ont multiplié les demandes d’annulation de licenciement, parfois avec succès et avec à la clé des indemnités beaucoup plus importantes que celles prévues par le barème.

    Pour rappel, il faut souligner que la mise en place de cette mesure avait suscité la colère de nombreux juges qui considéraient qu’ils n’avaient plus la possibilité de réparer les préjudices subis par les salariés licenciés. Certains du coup n’ont pas hésité à s’engouffrer dans les failles du dispositif. Les deux experts soulignent ainsi que « l’opposition d’une partie des juges et la mobilisation des avocats de salariés, dans un contexte où les marges d’interprétation du droit et d’appréciation des faits offrent d’importantes marges de manœuvre, ont vraisemblablement fortement limité, voire sapé, l’impact du barème sur l’indemnisation de licenciement ».

  • Il Consiglio d’Europa chiede all’Italia di garantire più protezione alle vittime di tratta

    Nel rapporto del Gruppo di esperti sulla lotta alla tratta di esseri umani (Greta) si chiede alle autorità di aumentare le indagini e le condanne, assicurare strumenti efficaci di risarcimento per le vittime e concentrarsi maggiormente sullo sfruttamento lavorativo. Oltre allo stop del memorandum Italia-Libia. Su cui il governo tira dritto.

    Più attenzione alla tratta per sfruttamento lavorativo, maggiori risarcimenti e indennizzi per le vittime e la necessità di aumentare il numero di trafficanti di esseri umani assicurati alla giustizia. Ma anche lo stop del memorandum Italia-Libia e la fine della criminalizzazione dei cosiddetti “scafisti”.

    Sono queste le principali criticità su cui il Gruppo di esperti del Consiglio d’Europa sulla lotta alla tratta di esseri umani (Greta) a fine febbraio ha chiesto al governo italiano di intervenire per assicurare l’applicazione delle normative europee e una tutela efficace per le vittime di tratta degli esseri umani. “Ogni anno in Italia ne vengono individuate tra le 2.100 e le 3.800 -si legge nel report finale pubblicato il 23 febbraio-. Queste cifre non riflettono la reale portata del fenomeno a causa dei persistenti limiti nelle procedure per identificare le vittime, nonché di un basso tasso di autodenuncia da parte delle stesse che temono di essere punite o deportate verso i Paesi di origine”. Una scarsa individuazione dei casi di tratta che riguarderebbe soprattutto alcuni settori “ad alto rischio” come “l’agricoltura, il tessile, i servizi domestici, l’edilizia, il settore alberghiero e la ristorazione”.

    L’oggetto del terzo monitoraggio di attuazione obblighi degli Stati stabiliti dalla Convenzione del Consiglio d’Europa sulla lotta contro la tratta degli esseri umani era proprio l’accesso alla giustizia per le vittime. Dal 13 al 17 febbraio 2023, il gruppo di esperti si è recato in Italia incontrando decine di rappresentanti istituzionali e di organizzazioni della società civile. La prima bozza del report adottata nel giugno 2023 è stata poi condivisa con il governo italiano che a ottobre ha inviato le sue risposte prima della pubblicazione finale del rapporto. Quello in cui il Greta, pur sottolineando “alcuni sviluppi positivi” dall’ultima valutazione svolta in Italia nel 2019, esprime “preoccupazione su diverse questioni”.

    Il risarcimento per le vittime della tratta è una di queste. Spesso “reso impossibile dalla mancanza di beni o proprietà degli autori del reato in Italia” ma anche perché “i meccanismi di cooperazione internazionale sono raramente utilizzati per identificare e sequestrare i beni degli stessi all’estero”. Non solo. Il sistema di indennizzo per le vittime -nel caso in cui, appunto, chi ha commesso il reato non abbia disponibilità economica- non funziona. “Serve renderlo effettivamente accessibile e aumentare il suo importo massimo di 1.500 euro”. Come ricostruito anche da Altreconomia, da quando è stato istituito questo strumento solo in un caso la vittima ha avuto accesso al fondo.

    Il Greta rileva poi una “diminuzione del numero di indagini, azioni penali e di condanne” osservando in generale una applicazione ristretta di tratta di esseri umani collegandola “all’esistenza di un elemento transnazionale, al coinvolgimento di un’organizzazione criminale e all’assenza del consenso della vittima”. Tutti elementi non previsti dalla normativa europea e italiana. Così come “desta preoccupazione l’eccessiva durata dei procedimenti giudiziari, in particolare della fase investigativa”.

    Il gruppo di esperti sottolinea poi la persistenza di segnalazioni di presunte vittime di tratta “perseguite e condannate per attività illecite commesse durante la tratta, come il traffico di droga, il possesso di un documento d’identità falso o l’ingresso irregolare”. Un problema che spesso porta la persona in carcere e non nei progetti di accoglienza specializzati. Che in Italia aumentano. Il Greta accoglie infatti con favore “l’aumento dei fondi messi a disposizione per l’assistenza alle vittime e la disponibilità di un maggior numero di posti per le vittime di tratta, anche per uomini e transgender” sottolineando però la necessità di prevedere un “finanziamento più sostenibile”. In questo momento i bandi per i progetti pubblicati dal Dipartimento per le pari opportunità, hanno una durata tra i 17 e i 18 mesi.

    C’è poi la difficoltà nell’accesso all’assistenza legale gratuita che dovrebbe essere garantita alle vittime che invece, spesso, si trovano obbligate a dimostrare di non avere beni di proprietà non solo in Italia ma anche nei loro Paesi d’origine per poter accedere alle forme di consulenza legale gratuita. Problematico è anche l’accesso all’assistenza sanitaria. “I professionisti del Sistema sanitario nazionale -scrive il Greta- non sono formati per assistere le vittime di tratta con gravi traumi e mancano mediatori culturali formati per partecipare alla fornitura di assistenza psicologica”.

    Come detto, il focus degli esperti riguarda la tratta per sfruttamento lavorativo. Su cui l’Italia ha adottato diverse misure di protezione per le vittime ma che però restano insufficienti. “Lo sfruttamento del lavoro continua a essere profondamente radicato in alcuni settori che dipendono fortemente dalla manodopera migrante” ed è necessario “garantire risorse che risorse sufficienti siano messe a disposizione degli ispettori del lavoro, rafforzando il monitoraggio dei settori a rischio e garantendo che le condizioni di vita e di lavoro dei lavoratori migranti soddisfare i requisiti previsti dalla normativa al fine di prevenire abusi”.

    Infine il Greta bacchetta il governo italiano su diversi aspetti relativi alla nuova normativa sui richiedenti asilo. “Temiamo che le misure restrittive adottate dall’Italia favoriscano un clima di criminalizzazione dei migranti, con il risultato che molte potenziali vittime della tratta non denunciano i loro casi per paura di detenzione e deportazione”, scrivono gli esperti. Sottolineando la preoccupazione rispetto al “rischio di aumento del numero di richiedenti asilo nei centri di detenzione amministrativa” previsto dagli ultimi provvedimenti normativi che aumenterebbe la possibilità anche per le vittime di tratta non ancora identificate di essere recluse. Un rischio riscontrato anche per il Protocollo sottoscritto con l’Albania per gli impatti che avrà “sull’individuazione e la protezione delle persone vulnerabili salvate in mare”.

    Sul punto, nelle risposte inviate al Greta l’8 febbraio 2024, il governo italiano sottolinea che il protocollo siglato con la controparte albanese “non si applicherà alle persone vulnerabili, incluse le vittime di tratta”. Resta il punto della difficoltà di identificazione fatta subito dopo il soccorso, spesso in condizioni precarie dopo una lunga e faticosa traversata.

    Ma nelle dieci pagine di osservazioni inviate da parte dell’Italia, salta all’occhio la puntualizzazione rispetto alla richiesta del Greta di sospendere il memorandum d’intesa tra Italia e Libia che fa sì che “un numero crescente di migranti salvati o intercettati nel Mediterraneo vengano rimpatriati in Libia dove rischiano -scrivono gli esperti- di subire gravi violazioni dei diritti umani, tra cui la schiavitù, il lavoro forzato e lo sfruttamento sessuale”. Nella risposta, infatti, il governo sottolinea che ha scelto di cooperare con le autorità libiche “con l’obiettivo di ridurre i morti in mare, nel pieno rispetto dei diritti umani” e che la collaborazione “permette di combattere più efficacemente le reti di trafficanti di esseri umani e di coloro che contrabbandano i migranti”. Con il rispetto dei diritti umani, del diritti umanitario e internazionale che è “sempre stata una priorità”. Evidentemente non rispettata. Ma c’è un dettaglio in più.

    Quel contrasto al traffico di migranti alla base anche del memorandum con la Libia, sbandierato a più riprese dall’esecutivo italiano (“Andremo a cercare gli ‘scafisti’ lungo tutto il globo terracqueo”, disse la premier Giorgia Meloni a inizio marzo 2023) viene messo in discussione nel rapporto. Dopo aver sottolineato la diminuzione delle indagini sui trafficanti di esseri umani, il Greta scrive che i “capitani” delle navi che arrivano in Italia “potrebbero essere stati costretti tramite minacce, violenza fisica e abuso di una posizione di vulnerabilità nel partecipare all’attività criminali”. Indicatori che li farebbero ricadere nella “categoria” delle vittime di tratta. “Nessuno, però, è stato considerato come tale”, osservano gli esperti. Si scioglie come neve al sole la retorica sulla “guerra” ai trafficanti. I pezzi grossi restano, nel frattempo, impuniti.

    https://altreconomia.it/il-consiglio-deuropa-chiede-allitalia-di-garantire-piu-protezione-alle-

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